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ARGUMENTAIRE DU COLLOQUE
Ces dernières années les questions de radicalisation et de violence
occupent plus que jamais le devant de la scène religieuse en Afrique
et dans le monde. En contraste avec les effets de la sécularisation
en Europe, le continent africain est marqué par l’omniprésence du
religieux caractérisé par des phénomènes multiples d’hybridation, de
recomposition, de concurrence et d’imitation, des mobilités, etc. La
gestion du religieux se pose différemment dans chaque Etat et chaque
société mais elle occupe une place centrale dans l’actualité et le débat
public. Elle interroge autant les populations qui y vivent, la société
civile, et les acteurs politiques et religieux. L’actualité liée au terrorisme
et la recrudescence des radicalisations et des violences religieuses
focalisent une multitude de discours et analyses. On constate que
les auteurs de ces radicalismes sont les produits de nos sociétés tant
africaines qu’européennes, que les conflits internationaux sont souvent à
l’origine de ces logiques destructives et que certaines interprétations du
religieux, surtout quand elles se détachent des lectures métaphorique et
symbolique constituent de puissants et dangereux leviers mobilisateurs.
Rattrapés par la fulgurance des débats, chercheurs, acteurs politiques et
religieux doivent prendre la mesure de la complexité de ces phénomènes
ainsi que les temps longs et l’épaisseur historique dans lesquels ils
s’inscrivent. Ce colloque agrégeant les analyses de spécialistes de l’islam
et du christianisme sur les terres africaines, sera l’occasion de croiser
les réflexions de chercheurs (sociologues, anthropologues, théologiens,
historiens, politologues, psychologues, philosophes) pour une approche
comparée.
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appartenances religieuses que dans les choix éthiques et existentiels
qui en découlent, les théologiens ont aussi la responsabilité d’identifier
et de sérier les rapprochements et correspondances entre la lecture
des trajectoires du radicalisme et leurs références scripturaires. Leurs
contributions, en débat avec d’autres disciplines, seront l’occasion
de décoder en profondeur ces balisages théologiques et glissements
herméneutiques à partir desquels les voix extrêmes composent pour
fonder religieusement leur posture.
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L’ORGANISATION PRÉSENTATIONS DES INSTITUTIONS
VISION
La Konrad Adenauer Stiftung (KAS) est une fondation politique créée en 1962 qui porte le nom du
premier Chancelier de la République fédérale d’Allemagne, Konrad Adenauer. Ses convictions en
constituent la ligne de conduite, l’idéal et l’engagement moral. Liberté, justice et solidarité sont ainsi
les principes fondamentaux qui guident notre travail. Nous voulons inciter les hommes à participer en
ce sens au façonnement de l’avenir. A travers 80 bureaux dans le monde et des projets dans plus de
120 pays, nous apportons une contribution propre à l’encouragement de la démocratie, l’Etat de droit
et de l’économie sociale de marché. Pour assurer la paix et la liberté, nous cherchons à favoriser un
dialogue permanant en matière de politique étrangère et de sécurité, de même que les échanges entre
les cultures et les régions.
NOS PARTENAIRES
La Konrad Adenauer Stiftung travaille avec un réseau de partenaires locaux et régionaux qui partagent
nos valeurs. Cette approche de partenariat favorise la durabilité de nos projets. Nous coopérons avec
nos organisations partenaires dans le cadre de projets a courte durée et de programme a longue durée.
Parmi nos partenaires se trouvent des universités, des centres de recherche, des établissements
scientifiques, des associations et organisations de la vie économique ainsi que de la société civile.
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LES INTERVENANTS RÉSUMÉS DES INTERVENTIONS ET NOTICES BIOGRAPHIQUES
OLFA YOUSSEF
ATELIER N°1
Amélé Adamavi-Aho Ekué est théologienne, d’origine togolaise, et, depuis 2007, professeure d’éthique
œcuménique à l’Institut Œcuménique de Bossey en Suisse. Elle a occupé le poste de maître-assistante au
département de missiologie, théologie œcuménique et science des religions de la Faculté de Théologie
Protestante de l’Université de Hambourg de 1999 à 2006. Ses domaines de recherche comprennent la
religion et la violence, la genèse et les théologies des églises issues de la migration, ainsi que l’histoire
et l’inculturation du Christianisme en Afrique. Elle est également responsable du département de
l’éducation théologique œcuménique du Conseil Œcuménique des Eglises à Genève.
GENEVIÈVE COMEAU
ATELIER N°1
Ali Benmakhlouf, est agrégé de philosophie. Il est actuellement professeur à l’université de Paris Est
Val de Marne, au département de philosophie et membre Senior de l’institut universitaire de France.
Le fil directeur de ses recherches est la logique, l’histoire et la philosophie de la logique. Après s’être
intéressé aux logiciens G.Frege (1848-1925) et Bertrand Russell (1872-1970), il a parcouru l’histoire
de la logique médiévale arabe, traduisant les œuvres logiques d’Al Fârabi (Xe siècle) et d’Averroès (XIIe
siècle. Engagé actuellement dans les débats sur la bioéthique, il est membre de la société française de
philosophie et de l’Institut international de philosophie..
Située à Rabat, l’Institut œcuménique de Théologie Al Mowafaqa est un lieu de formation, de réflexion
et de promotion du dialogue interculturel et interreligieux. Il a été créé en 2012, à l’initiative des Églises
catholique et protestante au Maroc, pour répondre à leurs besoins de formation. Inauguré officiellement
en 2013, l’Institut Al Mowafaqa (« l’accord ») forme aujourd’hui des étudiants d’une vingtaine de pays
différents, principalement du continent africain.
Les cours sont assurés par des professeurs-visiteurs (une soixantaine) venus d’Afrique et d’Europe,
auxquels s’ajoutent pour le domaine de l’islam, des universitaires marocains. L’Institut bénéficie d’une
convention de coopération internationale (formation universitaire délocalisée de 1er cycle) avec la
Faculté de théologie protestante de l’Université de Strasbourg et avec l’Institut catholique de Paris. Ses
activités s’organisent autour de 3 pôles :
- un département cultures et religions avec des sessions de formation courtes axées sur la connaissance
de l’islam et ses traditions, la sociologie et l’histoire du fait religieux en Afrique, ainsi que des cours de
langue arabe. Il dispense chaque année une formation diplômante et pluridisciplinaire d’un semestre
(Certificat Al Mowafaqa - 30 crédits)
- un département théologie qui propose une formation en théologie chrétienne et sciences religieuses
(180 crédits) avec une spécialisation sur les contextes africains et musulmans.
- un pôle culturel, point d’ancrage dans la société marocaine : lieu de création, de réflexion et de débat,
destiné à promouvoir la rencontre des cultures au travers de conférences et événements artistiques.
Outre le public des conférences, l’Institut accueille annuellement une soixantaine d’étudiants. Il
dispose aussi d’une bibliothèque spécialisée, située dans les locaux de « La Source » (ancien centre de
documentation fondé en 1981 et spécialisé sur le Maroc, le monde arabe et l’islam).
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LES INTERVENANTS RÉSUMÉS DES INTERVENTIONS ET NOTICES BIOGRAPHIQUES
Dr. Karlies Abmeier dirige l’équipe en charge de la politique en matière de religions, des politiques
d’intégration et de la politique familiale au sein de la Fondation Konrad-Adenauer à Berlin.
Elle a étudié l’histoire et les lettres allemandes à Münster, Munich, Cambridge et Bonn. Sa spécialité est
l’histoire du 17ième siècle (Doctorat en 1984). Karlies Abmeier a travaillé dans de nombreux instituts
de recherche en Allemagne. De 2003 à 2007 elle était collaboratrice du Président du Comité Central des
Catholiques allemands à Berlin. De 2007 à 2014, elle était coordinatrice pour les questions liées à la
religion et aux valeurs au sein de la Fondation Konrad-Adenauer.
Elle est l’auteure de nombreuses publications sur les questions éthiques dans le monde politique ainsi
que sur le rôle de la religion dans le monde moderne, en particulier en lien avec les institutions d’Etat.
RACHID SAADI
ATELIER N°2
Rachid Saadi, professeur agrégé, professeur chercheur en pédagogie interculturelle au CRMEF Oujda est
membre de Mouminoun Bila Hodoud, centre de recherche sur la réforme de la pensée islamique. Ses
travaux, dont trois ouvrages publiés, portent sur les nouvelles théologies de l’Islam, les dynamiques du
dialogue interreligieux ainsi que la question de l’Islam et de la modernité politique.
Jean Paul Messina est titulaire de la chaire d’enseignement histoire et religions à la Faculté de Théologie
de l’Université catholique d’Afrique centrale (UCAC) et correspondant du Comité Pontifical des Sciences
Historiques à Rome. Depuis trois ans, il dispense un cours sur l’histoire du fait religieux en Afrique
à l’Institut Al Mowafaqa de Rabat. Auteur de plusieurs ouvrages et articles scientifiques, il mène
actuellement ses recherches sur religions et société en Afrique.
SEYNI MOUMOUNI
ATELIER N°2
Le Cheikh Osman dan Fodio (1754 – 1817) est une figure de l’histoire
de la pensée islamique en Afrique de l’Ouest. Dans ses entreprises
politiques et spirituelles, il cultivait le djihad à travers la purification
morale, individuelle et collective. Le djihad lancé en 1804 contre
le roi du Gobir, Bawa Jan Gorzo, se termina par la fondation de
l’empire théocratique à Sokoto (Nigeria actuel). Le califat de Sokoto
s’appuyait sur des réseaux de petits émirats placés sous son autorité
et couvrait à la fin de sa vie (en 1817) une bonne partie de l’Afrique
de l’Ouest.
Seyni MOUMOUNI, islamologue, historien (spécialiste des manuscrits ouest-africain en écriture arabe et
ajami), est Directeur de l’Institut de Recherches en Sciences Humaines de l’Université Abdou Moumouni
de Niamey. Expert National auprès des Tribunaux de la République du Niger pour les questions
islamiques, il est membre de la sous commission Mémoire du Monde, Education et Recherche de
l’Unesco. Il est auteur et co-auteur de plusieurs articles et ouvrages dont Vie et œuvre du Cheik Uthman
dan Fodio (1754 – 1817), (L’Harmattan, 2008) et en collaboration avec Viera Pawlikova-Vilhanova,
Voice of Africa’s Past , Bratislava (Slovak Press, 2014).
BERNARD COYAULT
ATELIER N°2
Bernard Coyault, est directeur de l’Institut œcuménique de théologie Al Mowafaqa à Rabat où il enseigne
l’anthropologie et la sociologie des religions depuis 2013.
Docteur en anthropologie (EHESS Paris) et diplômé de l’EPHE (Paris Sorbonne), il est chercheur associé
et professeur invité au LEPOSHS (Laboratoire d’études politiques et de sciences humaines et sociales) de
l’Université internationale de Rabat. Ses recherches et publications portent sur les dynamiques religieuses
des parcours migratoires et la pluralisation religieuse en Afrique subsaharienne et au Maghreb. Il a contribué
récemment à l’ouvrage Penser la sorcellerie en Afrique (Paris, Hermann, 2015) Il est aussi spécialiste des
mouvements prophétiques d’Afrique centrale (ouvrage à paraître en 2017).
Le Hors-les-Murs de l’UIR est une initiative proposée par Sciences-Po Rabat depuis 2015 et qui consiste
à organiser un cycle de conférences, séminaires et activités académiques en dehors de l’université et
comme service à la société. L’an dernier la thématique proposée par Farid El Asri, professeur-associé à
Sciences-Po Rabat et organisateur du Hors-les-Murs, portait sur le religieux contemporain en tensions et
était abritée à la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc. Cette année académique, les questions
liées à la complexité de la radicalisation religieuse et aux questions touchants aux mouvements sociaux
et religieux, seront privilégiés.
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LES INTERVENANTS RÉSUMÉS DES INTERVENTIONS ET NOTICES BIOGRAPHIQUES
GUIBLEHON BONY
ATELIER N°3
ABDERRAHMANE GHARIOUA
ATELIER N°3
Abderrahman Gharioua est professeur habilité à Dar El Hadith El Hassania à Rabat. Après une thèse
de doctorat sur les rapports texte image, ses recherchent s’orientent vers les représentations de l’Autre
dans les médias. Auteurs de nombreux articles, il vient de cosigner un livre intitulé L’image de l’islam
dans les médias en Europe : comment sortir du stéréotype ? (Editions la Croisée des Chemins 2015).
ENOCH TOMPTÉ
ATELIER N°3
Sous la double tutelle des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et des Affaires
étrangères et du Développement international, l’Institut de recherche pour le développement (IRD)
est un organisme français de recherche, original et unique dans le paysage européen de la recherche
pour le développement. Privilégiant l’interdisciplinarité, l’IRD centre ses recherches, depuis plus de
65 ans, sur les relations entre l’homme et son environnement entre Afrique, Méditerranée, Amérique
latine, Asie et dans l’Outre-Mer tropical français. Il porte, par sa présence dans une cinquantaine de
pays, une démarche originale de recherche, d’expertise, de formation et de partage des savoirs au
bénéfice des territoires et pays qui font de la science et de l’innovation un des premiers leviers de leur
développement, et l’idée d’une science ouverte sur la société, pour éclairer et solutionner ensemble
les défis du développement durable. Les chercheurs de l’IRD travaillent au sein d’un partenariat
scientifique équitable avec les communautés d’enseignement supérieur et de recherche des pays dans
lesquels ils sont installés. La coopération de l’IRD avec le Maroc a débuté il y a 50 ans. Un accord
intergouvernemental sur les actions de coopération de l’IRD au Maroc a été signé le 18 avril 2008. Il
pose les principes généraux du partenariat et organise la concertation sur ses orientations stratégiques
prioritaires. Actuellement une vingtaine de programmes de recherche élaborés conjointement par des
chercheurs de l’IRD en affectation dans les structures de leurs partenaires marocains sont en cours.
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LES INTERVENANTS RÉSUMÉS DES INTERVENTIONS ET NOTICES BIOGRAPHIQUES
MOHAMED-SGHIR JANJAR
ATELIER N°4
RICHARD FILAKOTA
ATELIER N°4
CÉDRIC MAYRARGUE
ATELIER N°4
Cédric Mayrargue est sociologue et politologue, chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le
monde (LAM, Sciences Po Bordeaux - CNRS). Ses recherches ont notamment porté sur la sociologie des
recompositions religieuses et la sociologie politique du religieux en Afrique subsaharienne. Il a enseigné
à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne et à Sciences Po Bordeaux.
VINCENT NTUDA-EBODÉ
ATELIER N°4
Docteur en Science Politique diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Lyon, Joseph Vincent NTUDA
EBODE est professeur titulaire des Universités en Science Politique, option relations internationales et
études stratégiques (Défense et Sécurité Internationale) à l’Université de Yaounde II, où il dirige le
Centre de Recherche d’Études Politiques et stratégiques (CREPS). Il est depuis quelques mois le Directeur
de l’Institut de Gouvernance, des Sciences Humaines et Sociales de l’université Panafricaine (Union
Africaine) à l Université de Yaounde II.
Auteur de très nombreuses publications sur les questions de sécurité internationale et de Défense, il
est le Directeur du séminaire l’Afrique de la Défense à l’École Internationale de Guerre du Cameroun
depuis plus de dix ans.
S’y ajoutent 2 centres de formations professionnelles - le Centre d’Excellence pour la Gouvernance des
Industries Extractives en Afrique Francophone et la Direction de la Formation Continue, ainsi qu’un
laboratoire des langues qui a ouvert ses portes en 2016.
L’UCAC reçoit des étudiants et des enseignants de tout le continent et au delà, avec 23 nationalités
représentées : Cameroun, Gabon, Centrafrique, Tchad, Congo-Brazzaville, Nigeria, République
Démocratique du Congo, Rwanda, Burundi, Burkina Faso, Mali, Sénégal, Côte d’Ivoire, Togo, Bénin,
Afrique du sud, France, Allemagne, Etats-Unis, Japon, Corée du sud, Madagascar.
ATELIER
N°5
Sortir de la radicalisation
religieuse
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LES INTERVENANTS RÉSUMÉS DES INTERVENTIONS ET NOTICES BIOGRAPHIQUES
BAKARY SAMBÉ
ATELIER N°5
Enseignant-chercheur au Centre d’études des religions (CER) de l’UFR Civilisations, Religions, Arts
et Communication (CRAC) de l’Université Gaston Berger à Saint-Louis du Sénégal, Bakary Sambé
coordonne l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique (ORCRA).
TAREQ OUBROU
ATELIER N°5
Théologien et penseur musulman T.Oubrou est Grand Imam de Bordeaux et président d’honneur et ex-
président de l’association « les imams de France ». Il est administrateur de l’observatoire PHAROS qui
a pour objet de défendre le pluralisme des cultures et des religions. Ecrivain, il est auteur de nombreux
articles et ouvrages , dont les plus récents : La Vocation de la Terre Sainte. Un juif, un chrétien et un
musulman s’interrogent,(avec David Meyer et Michel Rémaud) Édition Lessius (coll. L’Autre et les autres,
no 15), Namur, 2014 ; Le prêtre et l’imam avec Christophe Roucou (directeur du Service national pour
les relations avec l’islam (SRI), entretiens avec Antoine d’Abbundo. Bayard, Paris, 2013 et Ce que vous
ne savez par sur l’Islam, Paris, Fayard, 2016.
AÏCHA HADDOU
ATELIER N°5
THARCISSE GATWA
ATELIER N°5
Tharcisse Gatwa, PhD [Edinburgh, UK] est professeur d’Ethique à l’Université Protestante des Arts et
Sciences Sociales [PIASS, Butare-Huye, Rwanda], directeur de la Recherche et publications pour la
même institution. Ancien Secrétaire Général du Conseil des Eglises Protestantes du Rwanda [2009-
2013] il a été Directeur Général des Editions CLE de Yaoundé [1999-2007]. Il a publié de nombreux
ouvrages en Kinyarwanda [langue maternelle], Français et Anglais qui portent notamment sur la place
des églises au Rwanda. Ses publications les plus récentes sont : God in the Public Domain: Life Giver,
Protector or Indifferent Sleeper during the Rwandan Tragedies [Brill, Exchange, Leiden 2014]; Histoire
du Christianisme au Rwanda. Des Origines à nos jours [Yaoundé, 2014]; Commemoration and Healing
the wounds of the Genocide against the Tutsi in Rwanda [CEL, 2016].
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