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ee ee Daniel Richard elie athe] 19 Mia sry) MEMO VISUEL DE BIOLOGIE acs EEO SS aes MEMO VISUEL DE 2¢ édition @® Daniel Richard Ancien Professeur de biologie a l'université Toulouse III @ Patrick Chevalet Maitre de conférences a l'université Toulouse Il @ Thierry Soubaya Professeur agrégé en classes préparatoires BCPST DUNOD Retrouvez les compléments en ligne de 'ouvrage sur www.dunod.com/contenus-complementaires/9782 100705399 Illustrations de couverture : Cellules de pelure d'Gignon © Hubert Isselée-fotolia.com Perroquet et cail de Caméléon © Anna Omelchenko-fotolia.com Ue picugramne avi gue cone peneet xphine, romper! wef ee en “ee Spats | Sonata cies eae edar Teledu sr la manoce queens, ou pon qual peu pr rere pou Fen de et, Tes oder ce ee des ores paearoman Sons le donne newest dese Sere de lédition technique et universi- redement ext cujourcthui menace, tir ledeloppent sd do Noor roopelons done ue ute phobeailoe reproduction, partielle ou totale, ts Code dela propre inele- a la presente puicaion et Wale do jl 1992 ert Seri sont escon de Sree expenemen a pote Futur, de ton eter ov Fhe wige eset son oor Carre gas daxeonnon de Scion des oven oO cle proique deat de copie [CFC. 20, ve des et olodeide dans lt cliemens Grand-augun, 75068 Pv © Dunod, Paris, 2011, 2014 ISBN 978-2-10-070871-0 le Code de la propriété intellecuelle n’autorisant, aux termes de Forticle L. 1225, 2 et 3° al, dune part, que les « copies ou reproductions sriclement réservées & usage privé du copisie ef non destnées & une uilsation collective » €,d'autre part, que les enalyses et les couttes citations dons un but d’exemple et illustration, « toute repeésentation ou reproduction intégrale ov parrelle faite sons le consentement de I'outeur ou de ses ayanls droit ev cycits cause est illite» (art. L 1224) Cotte représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soi, constive reit done une contrefocon sanctionnée por les articles |. 3352 et suivants du Code de la propridé intelectual Table des matiéres Com ment utiliser cet ouvrage ? x Avant-ptopos Xl Abréviations xil Partie 1 De la cellule a l’organisme 11 La cELLULE 2 Fiche 1 Les constituants chimiques du vivant 2 Fiche 2 Lorganisation de la cellule chez les Eumétazoaires 3 Fiche 3 La cellule de la lignée verte 4 Fiche 4 La cellule des Eubactéries et des Archées 5 Fiche 5 Les virus 6 Fiche 6 La membrane plas mique 7 Fiche 7 Les échanges transmembranaires 8 Fiche 8 La pompe Na’/K* 9 Fiche 9 La membrane plas mique et les gradients électrochimiques 10 Fiche 10 Les propriétés électriques de la membrane plasm ique Fiche 11 Lutilisation de I'énergie potentielle membranaire 12 Fiche 12 La mitochondrie 3 Fiche 13 La respiration cellulaire et la synthése dATP 14 Fiche 14 Les réseaux membranaires intracellulaires 15 Fiche 15 Le noyau 16 Fiche 16 La structure du cytosquelete 7 Fiche 17 Le métabolisme intermédiaire 18 Fiche 18 La compartimentation des voies métaboliques 19 Fiche 19 Le catabolisme des glucides 20 Fiche 20. Ladressage des protéines 22 Fiche 21 Le transport vésiculaire des protéines 23 Fiche 22 Le chloroplaste 24 Fiche 23 La photosynthése 2s Fiche 24 La fixation du CO, lors de la photosynthése 26 Fiche 25 Du mésenchyme au myocyte 27 Fiche 26 Le cycle cellulaire 28 Table des matiéres Fiche 27 Fiche 28 Fiche 29 Fiche 30 Fiche 31 1.2 Fiche 32, Fiche 33, Fiche 34 Fiche 35 Fiche 36 Fiche 37 Fiche 38 Fiche 39 Fiche 40 Fiche 41 Fiche 42 Fiche 43, Fiche 44 Fiche 45 Fiche 46 Fiche 47 Fiche 48 Fiche 49 Fiche SO Fiche 51 Fiche 52 Fiche 53 Fiche 54 Fiche 55 Fiche S6 Fiche S7 Fiche S8 Fiche 59 Fiche 60 Fiche 61 Fiche 62 Le contréle du cycle cellulaire La mitose La méiose La mort cellulaire et 'apoptose La localisation des divisions cellulaires dans lorganisme Les TissUS ET LA COMMUNICATION INTERCELLULAIRE Quelques types de tissus des Eumétazoaires Quelques types de tissus de la lignée verte La matrice extracellulaire des Eumétazoaires La matrice extracellulaire de la lignée verte Les adhérences cellulaires Les jonctions communicantes La notion de communication Les récepteurs membranaires Les seconds messagers intracellulaires Les protéines G Les récepteurs cytoplasmiques Les récepteurs nucléaires Le complexe hypothalamo-hypophysaire Les corticosurrénales La médullo-surrénale La thyroid Le pancréas endocrine La cytologie du neurone Le potentiel d'action La transmission synaptique Les principaux neuromédiateurs Les récepteurs post-synaptiques Lintégration des informations dans le neurone Les cellules gliales Lanatomie comparée du systéme nerveux Lanatomie de lencéphale humain Le systéme neuro-végétatif Les modes d'action cellulaire des phytohorm ones Les phytohormones Le développement de l'appareil végétatif Lauxine et le grandis sement cellulaire 29 30 33 34 35 36 38 40 4 a2 43 44 45 46 47 48 49 50 52 Sa 5S 56 87 58 59 60 62 63 64 6s 66 68 69 70 72 73 Table des matiéres 1.3 Fiche 63 Fiche 64 Fiche 65 Fiche 66 Fiche 67 Fiche 68 Fiche 69 Fiche 70 Fiche 71 Fiche 72 Fiche 73 Fiche 74 Fiche 75 Fiche 76 Fiche 77 1.4 Fiche 78 Fiche 79 Fiche 80 Fiche 81 Fiche 82 Fiche 83 Fiche 84 Fiche 85 Fiche 86 Fiche 87 Fiche 88 Fiche 89 Fiche 90 Fiche 91 Fiche 92 L’orGaNIsME: Lévolution, théorie unificatrice de la biologie Lévolution, aujourd'hui Les grandes étapes de I'évolution Evolution et phylogénétique Phylo génétique et homologies primaires Nomenclature et classification actuelles Métazoaires et Eumétazoaires Les Cnidaires Le mésoderme et le coelome La métamérie Les Cordés Les Eumycetes Les Bryophytes Les Filicophytes Les Spermatophytes INFORMATION GENETIQUE ET SON EXPRESSION LADN, support de l'information génétique Le géne eucaryote La réplication de 'ADN chez les Eucaryotes Les systémes de réparation de 'ADN Les mutations Les recombinaisons Fluidité du génome et épigénétique Lexpression de l'information génétique La transcription La maturation des ARN pré-messagers La traduction chez les Eucaryotes Le contréle transcriptionnel de expression génétique Le contréle post-transcriptionnel de expression génétique Le contréle de la traduction chez les Eucaryotes La maturation des protéines 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 Mi Table des matiéres 2.1 Fiche 93 Fiche 94 Fiche 95. Fiche 96 Fiche 97 Fiche 98 Fiche 99 Fiche 100 Fiche 101 Fiche 102 Fiche 103 Fiche 104 Fiche 105 Fiche 106 2.2 Fiche 107 Fiche 108 Fiche 109 Fiche 110 Fiche 111 Fiche 112 Fiche 113 2.3 Fiche 114 Fiche 115 Fiche 116 Fiche 117 Fiche 118 Fiche 119 Fiche 120 Fiche 121 Fiche 122 Partie 2 Les fonctions de nutrition Les MILIEUX LIQUIDIENS ET LA CIRCULATION La séve brute La séve élaborée Le fonctionnement des stomates La circulation des seves Les moteurs de la circulation des séves Le sang Lanatomie du cceur des Mam miféres Lactivité cardiaque chez Homme Cellules myocardiques et contraction cardiaque Les vaisseaux La circulation des liquides internes Les pompes cardiaques La pression artérielle La réqulation de la pression artérielle L'HomEostasie La notion d'homéostasie La glycémie La calcémie Le pH plasmatique Losmorégulation La thermorégulation Lequilibre hydro-minéral chez les plantes La NUTRITION La prise alimentaire Lappareil digestif des Mammiféres La digestion Labsorption intestinale Les états nutritionnel Les besoins alimentaires Labsorption des solutés du sol Labsorption de fazote du sol Labsorption du diazote 106 107 108 109 10 m 12 113 14 1s 116 7 118 119 120 121 122 123 124 126 127 128 130 131 132 134 135 136 137 138 Table des matiéres 2.4 Fiche 123 Fiche 124 Fiche 125 Fiche 126 Fiche 127 Fiche 128 Fiche 123 Fiche 130 2.5 Fiche 131 Fiche 132 Fiche 133 Fiche 134 Fiche 135 Fiche 136 3.1 Fiche 137 Fiche 138 Fiche 139 Fiche 140 Fiche 141 Fiche 142 Fiche 143 Fiche 144 Fiche 145 Fiche 146 Fiche 147 Fiche 148 Fiche 149 LA RESPIRATION Le fonctionnement des échangeurs respiratoires Les branchies La respiration chez les Mammiféres La diversité des poumons Le systéme trachéen Les pigments respiratoites Le transport des gaz respiratolres Le contréle des échanges respiratoires L'EXcRETION Les produits de 'excrétion azotée Les principaux types dap pareils excréteurs Les modalités de fonctionnement des appareils excréteurs Lorganisation générale du rein des Mammiféres Le fonctionnement du néphron des Vertébrés Lexcrétion azotée et le milieu de vie Partie 3 Les fonctions de relation La SENSIBILITE Le fonctionnement des systémes sensoriels La sensibilité visuelle chez ' Homme Uceil humain La rétine De la molécule photoréceptrice a ceil La transduction du signal lumineux Le traitement de l'information visuelle au niveau de la rétine Le traitement de information visuelle par le cortex visuel La sensibilité mécanique Le codage et le traitement de l'information de contact La sensibilité a la position du corps dans l'espace La sensibilité chimique La sensibilité thermique 139 140 142 144 146 147 148, 149 150 151 152 153 154 156 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 170 172 MI Mill Table des matiéres Fiche 150 Fiche 151 Fiche 152 Fiche 153 Fiche 154 Fiche 155 Fiche 156 Fiche 157 3.2 Fiche 158 Fiche 159 Fiche 160 Fiche 161 Fiche 162 Fiche 163 Fiche 164 Fiche 165 Fiche 166 3.3 Fiche 167 Fiche 168 Fiche 169 Fiche 170 Fiche 171 Fiche 172 Fiche 173 Fiche 174 Fiche 175 Fiche 176 3.4 Fiche 177 Fiche 178 Fiche 179 Fiche 180 Fiche 181 Fiche 182 Fiche 183 Fiche 184 Fiche 185 Fiche 186 La sensibilité auditive Lloreille interne Latransduction auditive Le traitement central de l'information auditive La douleur Le déterminisme de la floraison Le déterminisme de la germination Les tropismes La morricrré Le muscle et la fibre musculaire Le couplage excitation-contraction La contraction musculaire Le réflexe de flexion Le réflexe myotatique La posture Le mouvement volontaire La programmation et le controle du mouvement volontaire Lexercice physique Les DEFENSES DE L’ORGANISME La protection de contact La réponse inflammatoire Récepteurs de limmunité innée et cellules NK Le systéme du complément Lapprétement de l'antigene Antig&ne-anticorps et CMH Les génes codant les molécules du CMH Les lymphocytes T auxiliaires Les lymphocytes T cytotoxiques Les défenses chez les plantes Les EcosysTEMES ET LES POPULATIONS La répartition des espéces Un exemple d’écosystéme, la mare Les écotones Les réseaux trophiques Le cycle du carbone Le cycle de azote Les relations inters pécifiques Lapprentissage et le conditionnement La socialité La communication animale 173 174 176 177 178 179 180 181 182 184 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 205 206 207 208 209 210 2u 212 Table des matiéres 4.1 Partie 4 La reproduction et le développement La REPRODUCTION Fiche 187 La reproduction sexuée et asexuée Fiche 188 Lappareil reproducteur femelle chez les mammiféres Fiche 189 Lappareil reproducteur male chez les mammiféres Fiche 190 Le cycle menstruel chez la femme Fiche 191 La gamétogenése chez I'Homme Fiche 192 La fécondation Fiche 193 De la fécondation 4 la nidation Fiche 194 La gestation Fiche 195 La naissance chez les Mammiféres Fiche 196 La lactation Fiche 197 La formation du gamétophyte chez les Angiospermes Fiche 198 Lappareil reproducteur des Angiospermes Fiche 199 Les pices fertiles chez les Angiospermes Fiche 200 La pollinisation Fiche 201 La fécondation chez les Angiospermes Fiche 202 La formation de la graine Fiche 203 La diversité des fruits 4.2 ILA CROISSANCE ET LE DEVELOPPEMENT Fiche 204 Lontogenase animale Fiche 205 La gastrulation chez les Batraciens Fiche 206 La neurulation chez les Batraciens Fiche 207 Lorganisation du membre des Wertébrés Tétrapodes Fiche 208 Le développement indirect Fiche 209 Les méristémes primaires Fiche 210 Les méristémes secondaires Fiche 211 Les bourgeons et les ramifications Fiche 212 La mise en place dela fleur Classification Index Crédits photog raphiques 214 216 217 218 219 220 221 222 223 224 225 226 228 230 231 232 233 234 235 236 237 238 240 241 242 243 244 245 249 Comment u iser cet ouvrage 7 4 parties Les grands axes de la biologie 212 fiches réparties en 15 chapitres 1a calle de tind verte Les notions essentielles du cours pour réviser rapidement 600 schémas et photos en couleur pour illustrer chaque notion importante Et aussi. ® Une liste des abréviations employées dans l'ouvrage = Un index complet Des bonus en ligne sur www.dunod.com : Une sélection de schémas et photos a légender pour tester ses connaissances Avant-propos Nos connaissances en biologie ontconsidérablement progressé ces derniéres décennies, notamment grace a l'évolution des techniques d’investigation. Ces derniéres ont permis d’approfondir aussi bien les aspects moléculaires du fonctionnement du vivant que son analyse systémique. Cet ouvrage s’articule autour de ces données modernes et nous avons pri- vilégié, dans la mesure du possible, une approche transversale, mettant en avant les principes fondamentaux du fonctionnement des étres vivants. Ces connaissances sont organisées en 4 grandes parties : = De la cellule a 'organisme ; = Les fonctions de nutrition ; u Les fonctions de relation ; = La reproduction et le développement. Ces grands axes permettent d’aborder l'ensemble des aspects de la biologie sous la forme de plus de 200 fiches synthétiques, illustrées de 600 schémas et photos en couleur. Ces fiches sont accompagnées d'un glossaire des abré- viations employées dans l’ouvrage et d'un index complet. Ce livre est concu comme un instrument de révision, permettant de synthé- tiser les notions développées dans un ouvrage compagnon, plus complet : Biologie (Licence), tout le cours en fiches. D'un niveau scientifique correspondant a la Licence de sciences de la vie, il permettra également aux étudiants de Master préparant les concours de réviser simplement et rapidement leurs connaissances. Cette deuxiéme édition entiérement actualisée s’enrichit de nouvelles fiches. Enfin, une sélection de schémas et de photos @ /égender est accessible sur le site Internet des éditions Dunod (www.dunod.com/contenus-complemen- taires/9 782100705399) pour tester ses connaissances. Xi Abréviations suT A ABA ABP AC ac Acéty COA Ach ACTH ADH ADN (DNA) ADP. AER, Ag Ala AJ AMPA AMP ANE ae APC ARE ‘ARN (RNA) ARN ARN ARN ARN! ARNE aS ASC asic Xi 5 hydroxytryptamine ~ sérotonine ‘Adrénaline Acide absclssique ‘Auxine binding protein Adenylyl cyclase Anticorps ‘Acétyl coenzyme A Acétylcholine Adrenal corticotrophin hormone Corticotrophine Hormone antidiurétique Acide désoxyribonucléique Adénosine diphosphate Créte ectodermi que apicale Antigéne Acide indole-3 acétique Acide jasmonique «camino:3-hydroxy-5-méthylisoazol ‘4-propionate Adénosine monaphos phate cyclique Facteur natriurétique ventriculae ‘Adaptine Cellule présentatrice de l'antigene Afférents du réflexe de flexion ‘Acide ribonuciéique ARN interférent ARN messager mmicro-ARN small interfering ARN ARN de transfert Acide salleylique Canal sensible & amiloride Canal lonique sensible a facide asp ATP cr eR, aR cam caM CASPASE cckez cak aes col. ck cur MH co cor CPA CPEB cr ca cau DA DAG bsp bc poce ap DHPR ice eR FAD Aspartate Adenosine triphosphate B cell receptor Réparatlon par excision de bas es Bras sinostéroide Molécule cachésion cellulaire Crassulacean acid metabolism Cysteine aspartate specific protease Cholécystokinine-pancréozymine Cyclin dependant kinase Cell division eycte 6 Corps genoui!lé latéral du thalamus Cytokinine Class I-as sociated invariant chain peptide Complexe majeur cihistocompatibilité Gene Constans Coat protein Cellule présentatrice de Fantigéne CPE binding protein Récepteur du complement Corticolibérine ede1 0 dependent transcript 1 Dopamine Di-acyl glycérol DNA bieding domain Cellule dendritique DNA damage checkpoint Difference de potentiel Récepteur aux dihydropyridines Electrocardiogramme Récepteur a P'éthylane Flavine adénine dinucléotide Abréviations For fuc FR SH cABA ca cor cH Hin cHRH cw Gut cMPe cari cNRE ur Py Ise TAM mu JH lar Facteur de croissance fibroblastique Géne Flowering Locus C Gene Frigida Hormone folliculo-stimulante Acide gamma amino-butyrique GTPase activating protem Guanosine diphosphate Hormone de croissance Somatostatine Somatoctinine Glutamate Transporteur de glucose Guanosine monophosphate cyclique Gonadolibérine Guanine nucleotide releasing protein Guanosine triphos phate Histamine Hémoglobine Human leucocyte antigen Hypersensitive res ponse Protéine de choc thermique later cellular adhe sion molecule Immunoglobline Inte leukine Ig-lke transcripts Inositol triphosphate Induced systemic resistance Immunoreceptor tyrosinebased activating motif lmmunoreceptor tyrosinebased inhibition motif Hormone juvenile Local acquired resistance Uso LoL Ls us MALT MAP MasP Map Mem Mc eB Mec Mer MO. NA Nab Nae NCR NER Ni Nis NK NKR NMDA No NR NSF NTs onc PAE Ligand binding domain Low density lipoprotein Leucocyte function antigene Hormone lutéinisante Tissu Iymphoide associé aux muque uses Microtubule associated protein MBP associated protein Mannose binding protein Minichromosome maintenance Mitotic checkpoint Microscope électronique & balayage Matrice extracellulalre Microscope électronique 4 ‘transmission Microscope optique Noradrénaline Nicotinamide adénine dinucléotide Nicotinamide adénine dinucléotide phosphate Natural cytotoxicity receptors Réparation par excision de nucleotides Nitrite reductase ‘Séquence de localisation nucléaire Natural killer NK cells receptors Naméthyl-D-aspartate Oxyde nitrique Nitrate réductase Neethylmaleimide sensitive factor Noyau du tractus solitaire Origin recognition complex Platelet activating factor XII Abréviations PAMP PCNA PDE Per Pl Pi PIM Pip3 PKA PKE PLC PPSE Pps PRE PRR PTH Prth RCP RER ow REG Rc RISC Rol RPA RubisCO yk SAR scur Shh SNA SNAP XIV Pathogen associated molecular pattern Proliferating ceil nuclear antigen Phosphodiestérase Phosphoénol pyruvate Phosphatidy|inositol Phosphate inorganique Prolactine inhibitory hormone Phosphatidy|inositol tr phosphate Protéine kinase AMPc-dépendante Phosphokinase © Phospholipase C Potentiel post synaptique excitateur Potentiel post synaptique Inhibiteur Prolactine releasing hormone Pattern recognition receptor Parathormone Hormone prothoracicotrope Replication checkpoint Réticulum endoplasmique rugueux ou granuleux Replicating factor € RNA induced silencing complex Reactive oxygen intermediates Replicating protein A Ribulose 1,5 bisphosphate carboxylase/oxygénase Récepteur ila ryanodine Systemic acquired resistance Sodium Glucose Linked Transporter Gine sonic hedgehog Systeme nerveux autonome Soluble NSF attachement protein SNARE ‘snkP sw * sap B 4 TAF TAP TATA box. TBP TCR a TCE TN ™ TR TNE TRH TRP TSH uce uoe ure UTR vo. 2A 2 SNAP receptor Small nuclear ribonucleopratein Systéme neurovégatatif Substance P Signal recognition protein Triiodothyronine ‘Tétra-lodothynonine ~ thyroxine TAP associated Factor Transporter associated with antigen processing Succession de 4 bases présente au niveau de la Séquence promotrice des Eucaryotes TATA box binding protein Tell receptor Facteur de transcription Facteur de croissance transformant Trans golgian nertwork Lymphocyte T helper Tacchykinine Toll like receptor Tumor necrosis factor Thyréolibérine Transient veceptor potential Thyréotrophine Uncoupled protein Uridine diphosphate Uridine triphosphate Untranslated Region Very low density lipoprotein Zone activité polarisante Zonula occludens De la cellule a Porganisme Feuille d’Elodée (M.O.) Sommaire 1.1 - La cellule 1.3 - Lorganisme 1.2 - Les tissus et la 1.4 - Linformation génétique communication et son expression intercellulaire Les constituants chimiques du vivant scoona coucmectytatsien aos gs Gh ve \, ua SD ch ‘p ao a Les propriétés chimiques de l'eau ont permis la naissance et le développement de la vie. Une molécule d'eau est formée d'un atome d'oxygéne lié a deux atomes d’ hydrogéne par des liaisons covalentes. Sa polarité lui permet de former des liaisons hydrogéne faibles, permettant des réactions d'hydrolyse. Cette polarité fait également que I’eau est attirée par des molécules portant des charges électriques, formant alors une couronne 'hydratation. A oppose, elle exclut les molécules apolaires telles que le glycérol. Eau La cellule Base Les molécules biologiques wy 27 Luc Mymire) sont formeées a partir de squetettes 4 —v carbonés dans lesquels les tomes i wc. = Ribose de carbone sont liés entre eux t Hs Phosphate 0 avec des atomes d’oxygéne, ‘Acide aminé May d’hydrogéne, d'azote, Glucide (Alanine) — de phosphore ou de soufre. (Glucose) >» ‘Acide nuciéique On distingue quatre grands types oe (Mucléotide) de molecules: les glucides, les lipides, les acides aminés et Lipide les acides nucléiques. (Acide palmitique) Heme Chaine «2 Chainawt ‘Gobine CouteB —— Graine pt ‘Chane p2 Helicea Hemog obine Structures secondaires des protéines Structure quaternaire La combinaison de quelques éléments permet de former un nombre illimité de macromolécules. Celles-ci s‘organisent en structures tridimensionnelles, stabilisées par des liaisons faibles. De plus, certaines molécules peuvent s'associer en structures supram oléculaires. Vorganisation de la cellule chez les La cellule Cellule secrétrice de glande salivaire de Rat (MET) La cellule constitue "unité fonctionnelle de tout organisme vivant. Chez les Eumétazoaires, elle est limitée par la membrane plasmique. Le compartiment intracellulaire constitue Ie eytoplasme, incluant différents organites. Le noyau, délimité par une double membrane, contient 'ADN, support de l'information génétique. Membrane plasmique Microtubules Filaments intormédaires Structure d'une cellule d'Eumétazoaire « théorique » contenant l'ensemble des organites 4 = Cytopiasme ir] Paroi ov u Vacuole i =i Feuille d'Elodée (M.0.) Chioroplastes Noyau Paci ielongde part (Grande vacuole Epiderme d’0ignon (M.0.) La cellule des Embryophytes posséde, globalement, les mémes organites que la cellule des Eumétazoaires. Néanmoins, elle se caractérise par la présence d’une parol pecto- cellulosique, de plastes et de vacuoles, ainsi que par l'absence de centrioles. oytptasme Plasmalerme Dictyosome granulaira Structure d'une cellule d'Embryophyte « théorique » contenant l'ensemble des organites La cellule des Eubactéries et des Archées Les Eubactéries et les Archées, sont des organismes unicellulaires dépourvus de noyau. lly aabsence d'une véritable sexualité, les échanges G'ADN se faisant par simple tranfert entre cellules. Ces échanges d’ADN sont cependant possibles entre individus appartenant 4 des groupes génétiquement tres distants. La cellule M Acetobacter aceti (MEB) Les Eubactéries possédent deux caractéres les distinguant des autres domaines du vivant : ~ elles ont une paroi cellulaire de peptidoglycanes contenant de acide muramique ; = initiation de la traduction est assurée par un ARN de transfert qui porte une N-formy! méthionine, et non de la méthionine, comme chez les Archées et les Eucaryates. Acide Neacéiyi-glucosamine N-acéty-muramique (was) “oe (nana) 10H oxon Na ‘ pei oH {ehapeptaue nog ent erpentciue e=0 xo xo I I R cH, ex, Acide Nacétyl muram ique et A-acétyl-glucosamine Peptidoglycane ou muréine Les Archées sont caractérisées, en particulier, par leurs séquences d’ARN ribosomique 16S. Leur membrane plasmique contient des acides gras liés au squelette de glycérol par des liaisons éther et non ester comme chez les autres étre vivants. Chez certaines, les acides gras forment des groupements tétra-éther & lorigine de lipides bipoiaires leur permettant de résister aux fortes températures. La plupart des Archées sont entourées d'une paroi rigide dont la couche de surface (S-layer) est constituée de polyméres protéiques ou glycoprotéiques ne contenant pas de peptidoglycane, contrairement aux Eubactéries. ‘Glycerol, Liaison éther Glyoard Liaison éther | ( Cratnoscarronses | C Canes earbondes Fi BIA. lo eye wie B10 YY YOY YY Yo 1 CH oH GH, on Lipide monopolaire Lipide bipolaire Les virus Les Virus (« poison » en latin), sont des organismes incapables de se reproduire seuls, et ne possédent aucune enzyme leur permettant de produire de énergie. lls sont classiquement estimés comme non-vivants, mais certains spécialistes proposent de les considérer comme formant le quatriéme grand domaine du vivant. lls possédent une nucléocapside constituée du génome (ADN ‘ou ARN) entouré d'une coque protéique, la capside, ensemble pouvant étre associé a d'autres structures telle que lenveloppe, Te tegument, etc. La cellule tus de la bronchite (MET) Fibre ou spicule ‘Capside Protines inlernes AON Adénovins Virus de la grippe Exem ples de structures virales urs étapes successives La membrane plasmique Espace inter-membranaire Jonelian serrée La cellule Membrane plasmique {(bicouche de phospholipides) Membranes plasmiques de deux cellules adjacentes (MET) [ | Ptene Phaspholipides —-—— Région membranaire intacta —] ~~— Surface membranaire observée aprés cryodécapage (MEB) Résidu ghicidique Giycotpide Giycopratéine Ex, Phospholipides Int Pratéine Protéine canat intrinséque Protéine ancrée ‘Segment proteique ar une chain lipidique hice a a ams La membane plasmique est constituée d'une double couche de phospholipides dans laquelle sont enchas sées (ou simplement fixées) des protéines ou des glycoprotéines. En fonction de leur structure, ces protéines assurent différentes fonctions : ‘canaux (échanges), immunoglobulines (reconnaissance), récepteurs (communication intercellulaire), adhésion (adhérence et jonctions cellulaires). ce FS bi Les échanges transmembranaires > Transports passifs omens soroides ~) co, a4 G02 canal Canal Membrana Tt de fuite excitable Les échanges de substances au travers des membranes peuvent se faire avec ‘ou sans consommation d’énergie. Les transports passifs se réalisent pour des déplacements thermodynamiquement favorables (AG < 0). Les flux correspondant se forment, soit par diffusion simple (molécules liposolubles), soit de maniére facilitée au travers de canaux a perméabilité contrélée ou non (ex. canal de fuite au Na*, récepteur a l'acétylcholine) ou de perméases protéiques (ex. transporteur membranaire du glucose GluT et translocase ATP/ADP de la membrane interne des mitachondries). » Transports actifs Membrane mtochondriaia He ATP synthase eo gp Chaine respiratoire ADP Pompa Natik AP oe Les transports actifs sont des transports thermodynamiquement défavorables (AG > 0), ‘au cours desquels le soluté se déplace contre son gradient électrochimique. Ce phénomeéne est permis grace 4 un couplage énergétique avec une réaction exergonique. On distingue des transports actifs primaires et secondaires, selon l'origine de l'énergie de la réaction: + dans le cas d'un transport actif primaire, l'énergie provient, soit de I'hydrolyse de I'ATP en ADP + Pi (AGo = -30 kJ.mol-!) (ex. pompe H*, pompe Na*/K*, pompe Ca2*), soit de énergie lie lors d'une réaction d'oxydo-réduction (AGo dépendant de la différence de potentiel d'oxydo-réduction des réactions) (ex. chaines d’oxydoréduction des mitochondries ou des chloraplastes) ; + dans le cas d'un transport actif secondaire, le soluté se déplace contre son gradient électrochimique en utilisant I’énergie contenue dans un gradient ionique H* ou Na+. Le gradient ionique créé par un transport actif primaire (chaine respiratoire) permet le retour spontané de I'ion moteur (formation d’ATP par I’ATP synthase). La pompe Na*/K* » Structure Sousuntéa ——Sousantép ‘Sites de fisison du Na* ot du K* Structure cristalline dela pompe Nat/k+ La pompe Nat/K* est constituée de deux sous-unités, a et p, trans- membranaires. La sous-unité « comprend a la fois les sites de liaison Site de phosphdtyiation Site de aison de ATP au Nat et au K+, et un site Représentation schématique dela structure enzymatique d’hydrolyse de l’ATP. de fa pompe Na+/K+ Cette protéine est donc une ATPase. co = Ss » Fonctionnement woe Ext Int are ADP Set re 0 eons PK Le fonctionnement de la pompe Na*/K+ se déroule selon un processus cyclique : = sous sa forme El, l'ATPase a une forte affinité pour le Nat. Son site de fixation étant ouvert vers lintérieur de la cellule, elle fixe 3 ions Na* et hydrolyse une molécule d’ATP dont elle fixe le phosphate inorganique (Pi) (forme E1-P-Na) ; ~ cette fixation modifie la conformation du site qui s’ouvre alors vers 'extérieur ; ~ simultanément, 'enzyme perd son affinité pour le Na* qui est alors libéré dans le milieu extracellulaire ; ~ elle acquiert alors une forte affinité pour le K+ et fixe 2 ions K+ du milieu extracellulaire (forme E2-P-K) : ~ étant instable, elle reprend sa forme E1, en méme temps qu'elle libére le K+ et le Pi dans le compartiment intracellulaire. ce FS bi La membrane plasmique et les gradients électrochimiques « O Mt a @ (4mm) [145 mM] {80 mM) eat ex" £ | ext LT | esmv s7mv Inte Int™ “E_ Int’ = | (155 mM] 12mm ram Pour une espace ionique, la différence de concentration entre deux mieux liquidiens séparés par une membrane a perméabilité sélective, produit une différence de potentiel électrique entre les deux faces de la membrane. Cette différence de potentiel (dd) transmembranaire constitue le potenttiel d’équilibre de lion et obéit a la formule suivante (Loi de Nernst): Ee =- (RT) /(2F) In [XJ / [Je (avec : Eg = potentiel d’équilibre, R = constante des gaz parfaits, T = température absolue, z = valence de I'ion, F = Faraday 96 500 Cb). Les valeurs exprimées ici sont celles de la fibre musculaire de Mammifére. Keo nat o -@ La membrane des cellules est soumise 4 une ddp de quelques [4 mat} [145 mag) [80 maa) dizaines de millivolts, le compar- timent intracellulaire étant négatif par rap port au compartiment extracellulaire. Il existe donc, au travers de ces membranes, des lace mouvements d’ions régis & la fois vo, _ Pat le rapport des concentrations —> Mouvementsioriques dis aur gradients de concentration PRP carpe 0 Cece an > Mauvemants foniques dus ax gracets Bleetig ues: cellulaire, et par la différence entre le potentiel d'équilibre de I'ion considéré et la ddp transmembraire. ‘Afin de maintenir la ddp transmembranaire, Le les flux nets passifs sont compensés par des Pampa Na"/ K flux ioniques de sens apposé, nécessitant Conaurioniques Na de Iénergie. Cette énergie est fournie par 2K* tne protéine membranaire, la pompe Na*/K*, ©" dont l'aciivité ATPasique permet le ‘changement de conformation et I"entrée active de K* vers le compartiment. Inte intracellulaire et I'expulsion de Na* vers le milieu extracellulaire. Ce mécanisme 3Nat 2K* actif consomme environ 30 % du métabolisme cellulaire et permet le maintien de la ddp AP transmembranaire qualifiée, & tort, de potentiel de repos. ADP +P, Les propriétés électriques de la membrane Canal onigue Praia 3 Mou intacelelaie Propri Les composants membranaires possédent des propriétés électriques. La double couche de phospholipides se comporte comme un élément capacitif, tandis que les protéines trans- membranaires, at en particulier les canaux ioniques, se compartent comme des éléments ayant une conductance (9). Les canaux ioniques et la pompe Na*/K* se comportent comme des générateurs de courant permettant d’établir la tension transmembranaire. Les milieux plasmique Um = Diflérence da potential ansmembranaie = 40 8 110 mV let RLet dj 3 fable) s électriques des composants de la membrane et schéma électrique équivalent intra- et extracellulaires se comportent, quant a eux, comme des éléments conducteurs. Ainsi, toute cellule peut conduire une variation de sa différence de potentiel trans- membranaire, sur une certaine longueur, de facon décrémentielle. ‘Stimulation électrique SJL aA Bec D Um WW b---=5 o Temes e[ 0 Temes © [™ a Tempe Un = eee oo Tempe Conduction électrique le long dela membrane cellulai ‘Stimulation dactique Um | wt Temps, Un} | ely ™ un Temps 6 | i™ : Temps a Om Temps Conduction électrique le long d'une fibre nerveuse La cellule ce FS bi Lutilisation de l’énergie potentielle membranaire Les transports actifs primaires sont 4 Vorigine de la mise en réserve d’énergie, ou énergie potentielle, utilisée différemment en fonction de la spécialisation des cellules. » Transports actifs secondaires Sympot Pompe Na*/K* (leansport actif (transport actif ‘secondaire) primaire) Glucose . SGLT. Nat Ext, Membrane int ‘Plasmique it Glucose Nat » Maintien d'un milieu de compo: Le transport du glucose depuis le milieu extracellulaire vers le milieu intracellulaire est dai 4 un co-transport SGLT (Sodium Glucose Linked Transporter), qui assure un couplage entre le transport de Na* et le glucose dans les entérocytes et dans les cellules du néphron. Ce principe de fonctionnement est généralis able & Vensemble des systemes de co-transports. ion ionique particuliére Ste vasculaie ‘Au niveau de la strie vasculaire qui borde le canal . ccochléaire de l'oreille interne, les pompes Nat/K* Na provoquent une augmentation de la concentration ‘en Kt du canal cochiéaire, ce qui augmente laddp 170 Canal transmembranaire des cellules ciliées de la cochiéaire membrane basilaire, Clues cies » Codage de l'information \ Potent cacton Nat oH Kt Canaux sensibles ala tension | Nat Pompe. Na‘vk* Les neurones utilisent I’énergie potentielle afin de coder certaines informations. L'ouverture des canaux Nat et K+, tension-dépendants de certaines membranes neuronales, produit des variations stéréotypées de la ddp transmembranaire, les potentiels d'action. La mitochondrie » Structure Mambrane externa Membrane interne co = Ss = oo eared a, Compartment Mitochondrie observée au MET intermambranaire crete Les mitochondries sont des organites bimembranaires, possédant un génome proche de celui des procaryotes. Ces organites ont une origine endos ymbiotique correspondant 4 Frassociation de la cellule Eucaryote primitive avec une a-protéobactérie. » Fonctions métaboliques METABOLISME ———» Ghcose \ } iycotyse 602 Acides gas Pyruvate Pi ADP ATP-synthase Chaine respiratoire Op La matrice intramito chondriale est le siége du cycle de Krebs et de la f-oxydation. Les coenzymes réduits (NADH) alimentent ensuite la chaine respiratoire qui se déroule dans la membrane inteme et crée un gradient d'ions H* entre l'espace intermembranaire et la matrice. Le passage passif des ions H* vers la matrice assure alors le fonctionnement de ATP synthase, laquelle Forme de I’ATP qui diffuse ensuite vers le cytoplasme de la, cellule. La respiration cellulaire et la synthése d’ATP r Complexe} Ubiaurone s NADH-CoQ réductase ou coorzyme @ Cytochrome & = Espace 2H+ 2H oye 2H+ o inter-membranaire u Membrane | inleme 1120, Matrioe Dar mona. Want Complore I Hy NADHT HY our cytochrome ¢ reductase? Com pieye V af NY Complexe il cytochrome axydase FADH + 2H Succinate - coenzyme Q a reductase La chaine respiratoire, constituée d’enzymes localisées dans la membrane interne des mitochondries, assure la formation d'un gradient de protons entre la matrice mitochondriale et le compartiment intermembranaire. Symp compere Fo (canal Ht Pi Espace transmembranaire intermembranaire \/_ ‘A protons) Membrane interne Complexe Ft deATP synthase Matrice Rotor vt Stator Ht Pi i ‘Complexe Ft 7: (activité ATPase 3H ap ie “Arma Crate mitochondrial (MET) Le gradient de protons créé par la chaine respiratoire provoque la formation d'un flux de protons du compartiment intermembranaire vers la matrice mitochond riale ; ~ 1/4 des protons transitent par un symport, assurant le passage de phosphate inorganique (Pi) vers la matrice ; - 3/4 des protons transitent par ATP synthase, provoquant un changement de conformation de cette molécule qui libére alors 'ATP synthétisé & partir d'ADP et de Pi. fiche Les réseaux membranaires intracellulaires i 4 Sn" SS ceccsum entopnsmaue raguoux a CisGalgi Apparel TansGag | deGog \Vésicula COP II \Vasicule non racouverte Lo co = Ss Ol Vésicule dendacytose \ésiculas & ciathrine Appareil de Golgi ic Lysosoma cop 10) Réticulum endoplasmique granuleux Les cellules eucaryotes sont caractérisées par un réseau important de membranes qui délimitent des compartiments ayant des fonctions spécialisées différentes : le réticulum endoplasmique, lisse et rugueux ; ’appareil de Golgi ou dictyosome ; les endosomes ; les lysosomes ; le noyau ; et la vacuole des cellules des Embryophytes. Certaines vésicules sont formées de coato meres, par l'association de protéines COP (Coat protein), COP | (transport rétrograde du Trans-Golgi vers le Cis-Colgi) et COP II (transport antérograde du réticulum endoplasmique rugueux vers le Cis-Colgi).. Les vésicules 4 clathrine formées lors de Iendocytose sont constituées de l'association d'adaptines (AP) et de triskelions. Les vésicules non recouvertes se forment par pinacytose. Adaptine Réseau de i" dlathrine Triskelions Molécules de COP 1 (A) et de COP 11 (8) de clathrine Vésicule d'endocytose 15 Aras da cheomatine La cellule Membrane externe Hhucidede Membrane interne Espace inermembranaie Noyau (CT - MET) Le noyau contient 'ADN, support de Vinformation génétique, sous forme de filaments associés a des protéines. I ‘comprend une zone acidophile, le nucléale, qui correspond aux lieux de la transcription de I'ADN en ARN. La membrane du noyau ‘est double et percée de pores par lesquels transitent certaines substances, sous le contrdle de protéines formant huit complexes en bordure du pore. Fibroblastes colorés acridine plexes protéiques: vue de dessus vue en coupe Organisation moléculaire d'un pore nucléaire © Transit d'une protéine au travers d'un pore nucléaire (MET) La structure du cytosquelette Peubutine Protofiament etunuine J >, Extramite (+) Extrémité (-) 250m Wioubue (J) (13 protofiaments ) Structure d'un microtubule Tubule | Doubt extene Manehen central fr ubule a | de merohbues Pie cerzale Sernatiiies Bras externe de dyntine Membrane | Bras interme puomgue dodynene Protéines de liaison cireulaires - Structure de cil Pratéines de laicon radiaires _. mt: tonm - Actine F * oe EE (otek ate §83223992233032 = wrote ae 3333293339433 2aoromiros 2 PUOIMEN pcines—/ 2 Dinos @ protttaments) ‘Structure de filament intermédiaire Structure de filament fin Le cytosquelette est un réseau moléculaire réparti dans le cytosol et dans le nuckoplasme. Hest constitué de protéines organisées en fibres : les microtubules, les filaments inter- médiaires et les microfilaments, auxquels d’autres protéines sont associées. assure des fonctions a la fois de soutien et de mobilité cellulaires, les mouvements étant généralement liés au déplacement des protéines associées. 7 Le métabolisme intermédiaire [Fawr] Guaies Toes La cellule Le métabolisme intermédiaire concerne l"ensemble des voies métaboliques impliquées dans les transferts d’énergie au sein de la cellule et leur permettant d’accomplir leurs fonctions biologiques. Il couple des réactions exergoniques, issues de l'oxydation de substrats, aux processus endergoniques nécessaires au maintien de la vie, tels que le travail mécanique ou les, biosynthéses. Le métabolisme cellulaire englobe done deux processus : le catabolisme, qui correspond a loxydation de petites molécules organiques et I'anabolisme, qui correspond aux voies de biosynthése. La compartimentation des voies métaboliques Dictyosome (apparel de Gola) ‘Modfcations post-raductionnesies des protéines membranaires et sicrétées : laboration de lamembrane plasmique ‘at de vésieules de séerétion lysosome Digestion enzymatique de ‘constitvants calfulaires el de substances ingérées par endocylase co = Ss Miochondtie Réiouun Cyclode Krebs, ‘endoplasmique grarulaire ‘oxydations phosphorylantos dans la chaine raspiratoie. ‘oxydation des acides gras, dégradatan des ‘acides aminés Maturation dos protéines Noyau ‘Répication of transcription Reticulum ‘de FADN, ‘endoplasmique lisse saturation dosARN Biosynthése des lipides . des stiroides et de nouvelles membranes Peraxyzome ‘et glonysome ‘Reactions d’axydaton ‘calalysées par des amino-acides Cybsol ‘oxydases of par fa catalase, Glycclyse, synthése des protéines, séactions du ycle de acide vale des pentoses phosphates, ‘Byoxique chez les Embryophytes, binsynihdse des aces aras, ‘oxydation des acides gras néoglucogenase (pour partie) Chez les Eucaryotes, les voies métaboliques sont compartimentées. Cette compartimentation permet de séparer les voies de synthése et de dégradation et contribue, avec lirréversibilité de certaines réactions, & I’homéostasie cellulaire. Les compartiments intracellulaires, délimités par une seule membrane, sont en perpétuel remaniement, leur renouvellement étant assuré par le flux membranaire. Densité dumarquage radoact Des cellules productrices d'insuline sont placées pendant S minutes dans un miliew contenant de la leucine marquée au tritium, puis, pendant 85 minutes dans un milieu contenant de la leucine non radioactive. La localisation de la radioactivité est déter- Vesicuies secsétores _minée au cours du temps par autoradio- ‘graphie, On peut observer que les produits synthétisés se forment tout d’ abord dans le réticulum, puis transitent, via l'appareil de Golgi vers les vésicules recouvertes, puis vers les vésicules lisses. Vesioulestisses LI 9 Le catabolisme des glucides Résidu glucose Glucose-P Uaison a 1,6 sidique pj O-P ss Liaison «1 4 osidique cy FI 9 u « ot a See es Eas | (rate 20 Hydrolyse | ° OOOH HHHHHH-0 | Phosphorayse | P! oP ° Glycogénolyse Lactose Maitose | ca Voie des Pentoses phosphates Galaciose —» Giuose —> Ribose-§P +2 NADPH +2H*# COp ‘Amidon _» Glucose 1-P Giycogene Mannose Fructose +— Saccharose Voies d’oxydation des oses simples ‘et devenir du private Fermentation Décarboxylation Fermentation ‘actique ‘oxydative alcoolique Y 2NADH Cyde de Krebs 2NADH D ronan ee rane nso? |= 02 anos 205 2tatate . vente tana | * onan 2a 6002+ 6H20 +.38.ATP 20 Le catabolisme des glucides hospi hexo Phospho Hoxokinese ‘isomerase fructokinaso ‘Alclas0 Lea aaa Seals an “acacia 3 2) ‘ie * Se ros ianirae | f Phase do préparation ‘Gryérakiehyde SP Phase de remboursement avec gain @ De |Ata NADH+H*, Phospho Phospho- Those phosphate Pyruvate giyesrato gyeerato déstydogénase Enolase mutase Kinase 1 2P Giycérate <—— 3P Gycérate 4,3 bis P Gyotrate (2) pyre <7 Phas trl (2) pyruvate (2) 2) ah No 20° 42) Glycolyse, voie d’oxydation anaérobie du glucose kirase Les glucides sont une source d’énergle importante pour les cellules aussi bien animales que végétales. Les voles métaboliques impliquées dans leur catabolisme permettent la mobilisation des réserves, d'une part et 'oxydation des oses simples, d’autre part, afin de générer de I'ATP et du NADPH. L'oxydation du glucose se déroule selon différentes voies métaboliques dont les deux principales sont la glycolyse et la voie des pentoses phosphate. ettttrags) Glycalyse nucléotides ettttrags) | L @NADP 6 NADPH +6Ht tase SP cre x Fees eam 3RibuloseS-P “> CSP _— ce “cap wee ew Net 3C02 (Glyobraldéhyde 3P Segment oxydatit Segment non oxydatif Voie des pentoses phosphates 21 2 0 Ladressage des protéines 4 = ‘Synthase cytosolique Rbosore g a —— Pottnemature etcuseur % ot \ Avserce da sig Stauonca peptide signal: Séquence pep signal: Sites @ rane en soles ames TiEhe onacldesamiods _hytophoben, Frtephobes @besiues, “lovaeseet Mtarninal Cyloplasme — localisée en N terminal. | Mitochoneli CA Tou ‘Séquence de localisation mucléaire (NLS) fiche en acidas aminds basiques, ~localisée en C ou N terminal, o> co] Be rating GER Inneortine 2 séquence NLS “Attachement erent mer) = ‘RI Pore nusieai CO" +) Oo any a re 8 dancrage Chez les Eucaryotes, I’orientation des protéines, synthétisées sous forme mature ou. sous forme de précurseur, vers les compartiments adéquats, dépend de séquences peptidiques constituant des signaux d’adressage. Le transport vésiculaire des protéines ‘Synthase protéique sures ribosomes fixés, a SEF? os re RER a we o t J vésicules & particdu RE 5 SES © YScme L >) a Fusion et formation du Gis-Galgi vasescor! QO gs —_ FUF Cis-Galg Tanepar rénogeada Arent can riasaies teens cael | Progression cistamate EN OL gs FoF Golgimédian Transport ‘Transport — | antérograds feo On SIF Tans-Gobg Lysosame 7) Q + = - \ Pe & Riseauds Trans Gobi Endosome eit H—A-& Viste beteng ccemmees " @) Véticuts sacrttoie séetonconstuve | section gue Les protéines cytosoliques orientées vers le réticulum endoplasimique rigueux (RER) peuvent s'insérer dans la membrane de celui-ci, ou gagner la lumiére du RER. Ces derniéres sont transportées par des vésicules vers les citemes du Cis-Golgi. Chaque citerne se déplace ensuite jusqu'au Trans-Colgi (progress ion cisternale).. Les protéines résidentes du RER, ainsi que les protéines emportées accide ntellement lors du trans port antérograde, sont rapportées par des vésicules (transport rétrograde). Apartir du réseau Trans-golgien, certaines protéines gagnent la surface cellulaire et sont sécrétées de maniére continue (sécrétion constitutive). D’autres sont stockées et ne sont libérées qu’aprés stimulation de la cellule (sécrétion contrélée). Les protéines lysosomiales sont transportées dans des vésicules qui bourgeonnent du Trans-Golgi, migrent vers les endosomes tardifs puis gagnent les lysosomes. Membrane plasmiaue ¥ 4 J Membrane extern Thylakoide = Membrane inerganai fe] inion si — gna eat Membrane de thylakoide aprés cryodécapage, ‘stroma cOté stroma, montrant les tétes d’ATP synthase (MEB) Le chloroplaste est un organite bimembranaire présent dans les cellules chlorophylliennes des organes verts des Embryophytes, notamment dans les feuilles. Le stroma est ‘compartimenté par la présence de thylakoides granaires et intergranaires. Coupe de chloroplaste (MET) Fonctions —Photosynthése Photorespiration Réduction de azote (Assimilation du G07) (Elape ctloroplastiqus (Assimilation du NO37) Those 3P a, obto Ribuiose .50P Giycolates P —glutarate Glycolates Trioses 3P Glutamates Giycolates Le chloroplaste assure la conversion de I"énergie lumineuse en énergie chimique (ATP et NADPH,H*) lors de la phase photochimique de la photosynthese, au niveau des membranes thylakoidiennes. Cette énergie est utilisée, au niveau du stroma, pour la fixation du CO sur le ribulose 1,5 bP et la synthése de trioses P par mise en jeu de la rubisCO. Le stroma est également le siége d'une partie de la photoresp iration, donnant entre autre des glycolates, et de la réduction du NO2~ aboutissant a la formation d’acides aminés tels que la glutamine et le glutamate. La photosynthése Processus photochimiques de la photosynthse 240 eS Op ta oe repos see MP thane Lumen \ 1 cxeatonacyesave ‘Stroma du ‘chloroplast f Cybetrome tert Lumére Plastoquinone tumibre ay ADP +Pi Processus chimiques de la photosynthése Giyoéraidéhyde 3 Theses P A Cycle de Calin Benson ©02 Autres gucides Rebulose 1.56P Regenération duRibulse 1,50? La photosynthése a lieu au niveau des chloroplastes et met en jeu deux processus métaboliques différents = ~ la phase photochimique se dé roule au niveau de la membrane thylakoidienne et permet la conversion de |'énergie lumineuse en énergie chimique. Des complexes pigments: protéines, les photosystémes P51 et PS2, collectent |'énergie des photons. Ces deux unités sont associées en série, via le complexe cytochrome b6/f et d'autres intermédiaires plus petits (plastoquinone et plastocyanine). L’ensemble permet d’extraire les électrons a fort potentie| d’oxydo-réduction de la molécule d'Hi20 et dees transférer au NADPH,H*. De maniére simultanée, les circulations acycliquue et cyclique des électrons dans la chaine permettent de transloquer des protons du stroma au lumen. Le gradient qui en résulte assure le fonctionnement de I’ATP synthase, c’est |a photophosphorylation de "ADP en ATP; = la phase chimique (cycle de Calvin-Benson) se déroule dans le stroma. Le CO est combiné au ribulose 1,5bP par la rubisCO pour donner des trioses P. Une partie des triases synthétisés permet de régénérer le ribulose 1,5 bP, tandis que les autres s’engagent dans des voles biochimiques aboutissant ala synthése d'autres glucides. co = Ss fiche La cellule 26 24 La fixation du CO, lors de la photosynthése S-phosphogycsrate ADR, age are oP Ribulose P| 41 ,S-bisphosphogyotrate Pi NADPH Gilyoéraldéhyde 3-phosphate NaDet Pi Cycle de Calvin - Benson Gycle do CavinBenson ‘Type c3 Type ca La fixation du CO2 correspond la phase chimique de la photosynthése, qui a lieu dans le stroma. Elle fait intervenir la rubisCO, laquelle agit ‘comme une carboxylase et combine le CO; au ribulose 1,5 bP, A l'erigine de deux acides phosphoglycériques. S’en suivent deux étapes utilisant de ATP et du NADPH, H+, provenant dela phase photochimique, & l'origine du ‘glycéraldé hyde P et de la dihydroxy- acétone qui constituent les premiers oses. La régénération du ribulose 1,5 bP a lieu lors du cycle de Calvin-Benson. Type CAM Comparaison des trois types de métabolisme : C3, C4 et CAM Chez les plantes de type C3, la fixation réductrice de la photosynthése se déroule dans toutes les cellules du parenchyme chlorophyllien en utilisant directement le CO. Chez les C4, elle a lieu uniquement dans les cellules de la gaine périvasculaire, le CO2 étant alors acheminé sous forme d’acide dicarboxylique comme le malate. Chez les CAM, elle concerne toutes les cellules foliaires et se déroule le jour, alors que les stomates sont fermés, a partir du CO. restitué la aussi par des acides dicarboxyliques. Du mésenchyme au myocyte Sclérotame Dermatome Tube neural Myotome interne (enyoblastes. horde des muscles dorsaux) Dermomyotome Myobme externe ‘Selérotome (myoblastes & Torgine des muscies des membres) La cellule Ebauche des membres Régionalisation des somites et positionnement des myoblastes Myoblastes en division Alignement.des cellules Fusion cellulaire Fibre musculaire striée Multiplication coluaire Fin dela multipticaton Apparition de protéines Début de contractions call ‘spacitques des fires ‘spantanées smusculaires Etapes de la différenciation des myocytes a partir des myoblastes sors Signe otemiaton © 2 UT OHON an ptctiques — sees ™ lo @ e@ @ Srccutare ° cs ‘oe Séquences d'expression des genes lors de la différenciation du myocyte La différenciation cellulaire consiste en l'apparition de caractéres cytologiques, moléculaires et métaboliques permettant a une cellule de réaliser une fonction précise. L’orientation de cette destinée est souvent trés précoce (ex. du myocyte). Les myoblastes sont des cellules précurseurs, uninuciées, des myocytes squelettiques, provennant des somites. lls se mutltiplient en présence de facteurs de croissance. Lorsque le milieu s’appauvrit, ils cessent de se diviser et sécrétent de la fibronectine et se lient entre eux par une intégrine, Ils s’allongent alors, s’alignent et leurs membranes fusionnent, formant un syncytium qui met en commun les cytoplasmes et les noyaux. Cette différenciation est liée 4 intervention de facteurs externes provenant de cellules situées autour des somites, et de 'expression de génes propres a ces cellules. ce FS bi Le cycle cellulaire Chromosome Masse fase etvomatidien reiaive so Ss @ 2 Protéine, 64 ‘Chromosome ARN métaphasique | Chromosome 24 eon yomatrien uantité AON 4 oromat ws 6 a 16 2 Heures so Synthéses lors des différentes Etapes du cycle cellulaire phases du cycle 28 La division cellulaire est un processus fandamental par lequel une cellule mére donne deux cellules filles identiques entre elles et & la cellule dont elles proviennent. Cette phase essentielle du développement embryonnaire, et de la vie de l'organisme, est précédée d'un ensemble de modifications préparant et permettant cette division. L'ensemble de ces phases se répéte de facon cyclique et constitue le cycle cellulaire : interphase et mitose. L’interphase est une phase de croissance préparant la division. Elle est divisée en trois phases successives : Gl, S, G2. La phase Gl, pour Gap I, est caractérisée par une synthése protéique importante, une augmentation de la masse et du nombre des organites, et par le début de la duplication du centrosome. La phase S, pour Synthése, est caractérisée par le doublement de la quantité d’ADN (réplication), et la fin de la duplication du centrosome. La phase G2, pour Gap 2, se caractérise par des processus de vérification de la réplication de l'ADN et de correction des éventuelles erreurs. AON Bras court «p » 2 kinétochores (complexes protéiques Sassemblant sur les 2 faces da cantromre) Cantromére (constricton primaire) Bras ong «q» 2ehromatides scours Chromosomes (en plaque métaphasique - MO.) Structure d'un chromosome Le contréle du cycle cellulaire P4 "4 siTADNeast enon état RCP :reptcation checkpoint c) Syetime conta a replication do PADN 4 ows 3 Sansiion posse uriquoment ft “i Gam s Transifon possibie uniquement sila réplication est comectement terminge et sil'ADN rest pas Kise { IDDGP ; DNA damage checkpoint MCP : mitotic checkpoint ‘Systéme contréiant rétat ‘Systime vésfiant le positionnement ‘de la molecule d’ADN correct de tous les chromosomes sur la plaque équatorial avant ta séparation des chromatides soeurs Points de contrdle du cycle cellulaire Oo. {déclenchement Déphoaphontaton ‘etprogresnion ela phase S) ores 2 a Cydne B po-| Ck (progression jon dls phase Gt) (Cae 25 BAC Contréle de l'activité des complexes Cdk/cyclines Différents mécanismes permettent d'une part la progression des cellules dans le cycle cellulaire et, d’autre part, la vérification d'un certain nombre de points clés. La progression des cellules dans le cycle cellulaire est sous la dépendance de complexes protéiques constitués par une protéine kinase, Cdk (cyclin dependant kinase), associée a une cycline. Par ailleurs, des points de contréle autorisent ou non le passage d’une phase al'autre. 30 BN Début d’anaphase Télophase Cytodiérése Mitose de l'ceuf d’Ascaris La mitose P4 8 4. Prophase 2. Prométaphase o ‘Centromere ‘Séparation des centrosomes Mombrane nucléaire dégradée Fy aveckinétochorss et formation des piles dufuseau ‘Microtubule = attaches polaire Astor D ct miretubules i] Morotubules Controsome s avec 2centrioles a “me Microtubule Pole du fuseau indtochorien| ‘Microtubule organizing ‘conter MTOC 3. Métaphase Ghromasomes sur le plan + Anaphase Eboignement des pale : equatorial, ae plaque métaphasique Plan equatorial Raccourcissement dos marotubules Kinélochovions Reconstruction 5. Télophase Reo 6. Cytodierése i ucla de Ferveroppe nudéaire ‘Aster en voie de dégradation Microtubules seucleonin TERS is) Stimulation Potentiel d'action enregistré suite la stimulation électrique d'un axone ‘Tension transmembranaire imposée omv- 60 mv. Pic di aux propriétés électriques: ¢ la membrane Courant enregisties 20 mA. Om-2 0 mA-om-2 Valeurliée.a ta résistance membranaire ‘ransversale (U = RI) Evolution des courants transmembranaires pour une tension imposée de OmV int La membrane plasmique de toutes les cellules est soumise a une différence de potentiel (ddp), ou potentiel de repos. Les cellules excitables utilisent ce potentiel de repos de fagon spécifique, en créant des variations particuliéres de potentiel d'amplitude constante : les potentiels d'action. Sur les fibres nerveuses, les potentiels d'action sont dus a des mouvements de Nat et de K+. La technique dite du « voltage clamp » ou « tension imposée » permet de mesurer I'évolution des courants électriques qui se produisent lors d'une variation de la ddp transmembranaire. Au cours du potentiel d'action, il se produit tout d’abord un courant de cations entrant, puis un courant de cations sortant. Le premier est dii a des mouvements d'ions Nat, tandis que le courant sortant est lié a des mouvements d’ions K*. Ces deux courants varient 4 la fois en fonction de la ddp trans- membranaire et du temps. Ces mouvements ioniques sont dus & ouverture de canaux spécifiques au Nat et au K+, laquelle est déclanchée par des variations de la ddp trans- membranaire, et sont donc qualifiés de canaux sensibles a la tension, ou tension-dépendants. ‘Structure du canal Na* tension-dépendant, du potentiel d'action La transmission synaptique ‘Terminaison pré-eynaptique Vesicules synaptiques Espace synaptique Epaississements mombranaires Element postsynaptique Terminaison synaptique Récepteur Lnération ‘onatropique potamiel —gq2* du nevemedateur se Les contacts assurant la yee, communication entre les . * neurones ont été qualifiés de synapse par Sherrington (1897). Synthese Ace niveau, le neuromédiateur, ~~, stocké dans les vésicules pré- synaptiques, est libéré dans la fente synaptique lors d’une dépolarisation locale. Le calcium Precurseur qui pénetre dans la terminaison pré-synaptique, suite a la Vesicule Recapture Mélabottes dépolarisation locale, permet seraceque LS la fois une migration et une Ne ei Recoptour exocytose des vésicules rmelabotmpique synaptiques, via une petite Creulation protéine G (Rab 3A). La fixation Fonctionnement synaptique et la fusion avec la membrane plasmique sont assurées par interaction de plusieurs protéines membranaires et cyto plasmiques, formant le ‘complexe SNARE. Une fois libéré dans la fente synaptique, le neuromédiateur peut agir sur deux types de récepteurs, les récepteurs ionotropiques et les récepteurs métabotropiques. Les vésicules sont ensuite recyclées par endocytase, tandis NFsisnap gue le neuromédiateur est é ou diffuse dans la Fusion des vésicules avec la membrane erent snc ‘et libération du neuromédiateur 'Recyclage par ] £ cc = 9 wu 2 Cy PS < A i) * ie 5 =| iS iS i) is] ae - a r =| 7 ie = "1 cf Pa Amorcage Assemblage SS RDS Les principaux neuromédiateurs Principaux ‘Action Principales fonctions Neuromédiateur | Précurseurs types de récopteurs | postsynaptique physiologiques Acéiylchotine (ACh) | Acéty! Necotiriques lonotropiques, | -Jonetion neuro-musculaive coenzyme A | (N1-N2) canalcationque | - Systime nerveux choline nourovégétatit Muscariniques Métabotropiques | - Nombreux neurones du (M14, M2, M3, M4, 45) NG Acides Aminés Acides Aminés excitatours Guutamate (Gu) | Guutamine | nwiba,ampa, ka | lonotropiques, | _ Excitation neuronale Aspartate (Asp) ‘Glucose via canal cationique ecobioglutarate | ium Métabotrepiques | - Moduatons eynaptiques (@ sous groupes) ‘Acides aminés inhibiteurs ‘Acide Gamma pode GABAA, GABA — | lonotropiques, fearaleiera = Neurones inhititeurs AminoButyrique | glutamique hen pent (GABA) GABAB Métabotrepiques: Glycine ‘Serine Récepteura lagvycine | lonotopique, = Neurones inhibiteurs canal ctlore medulaires Monoamine Dopamine (DA) Tyrosine DIA, 018, 02, D3, D4 | Métabotrapiques | - Controle de la motricié “Motivation -Récompense Noradrénaline (NA) | Dopamine | al, a2 Métabatropiques | -Cycle veile sommel i F2, ~Atlention - Compartoment alimentaire - Systéme orthosympathique| ‘Adrénaline (A) Noradrénaine | W. NA NA 7 Systéme tegmental lateral, bube, = Role mal conn Histamine (H) Histidine Ht, H2, Ha Matabatrapiques | -Evelletattention “Controle du systime vestbuiare ‘Sérotonine (SHT) | Tryptophane | SHT3 lonotropique, aaa (U5 hydroxy- caralcatinique | {Ponte 4 ‘typtamine oe GHT1,5-H72, 5-474, | Motabatroniques | -Emotons SHTS, 5-HT6, S-HT7 60 Les principaux neuromédiateurs 52 Principau ‘ation Principales ction g Newromédiateur | Précurseurs | sypas derécepteurs | postsynaptique physiologiques = Polypertides [= “achyknines (TK) | Ackes aminés | NI, NI@, NK Mélabotropiques | - Nouromadulaion = dont ‘Substance P (SP) g Eaten [Adio onbas | nb Tabor |= Bou 5 + Comportement sexe g Dymorphines Aides aminés | 3, Métabotropiauas | Id. enképhalinos I Endomhines Aedes aminés | 1.8.6 Métabotrpiques | 1. enképhaines: A ‘Nouro‘ransmattaurs atypiques | Erelocannabincides:| Uniden 81,ce ‘Métabotrpiques | - Rétrocontbie da Factvité i ‘Arandamide rombranaies pee-synantique, hipocamee 2arachidonyl et carvelet = ‘alycéral = (NO Arginine Pas de récepteurs: ‘Action intra- - Rétrocontrdle de factvité: £ (atusion catulare sur | presynapiqve Goramenbarete) | EPe "Bessa ayrapéove £ Se compen cose A canal eatinique | romtreusee syrapeas ~ Motoneurones midullaires, 3 PyPt Métabotopiques | Systeme nouronogéiatt — ~ ‘Tyrosine o ‘y-che-cH-ne a Tyrosine hye 00H teig__Proepamelanocine coon ee I Ho DOPA wv (_______Tial Ho¢ ota CH nee a rendorpinane bor Amino-scide décarboxylase: eH] ‘Provenképhaline Nl - a || | | |) nana a Dopamine yamine ry rogroptne 0 oOo -or-nte 10 Cota ct the panne hyctoniase Bopanine frydonase Dynaphide A Dyomphine Nerboaine conan ‘HO, r a I HO) Ste cea H0-O)GH2- crate erence Mevorsemning f oe ee Synthése des enképhalines, ‘hash Syhipirine ‘endorphine et dynorphine oH Ho oH 4 4 1) Gi2-cHe-n ct Ho

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