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UNIVERSITE MOHAMMED V de Rabat

Faculté des Sciences

Département d'Informatique

Filiére Licence fondamentale

en Sciences Mathématiques et Informatique

PROJET DE FIN D'ETUDES

Étude des structures magnétiques à l'aide des graphes

Réalisé par : NACIRI Mouad ALEHYANE Oumaima


et

soutenu le 21 janvier 2016 devant le Jury

Pr. Fouzia OMARI Professeur à la Faculté des Sciences - Rabat Présidente


Pr. Soumia ZITI Professeur à la Faculté des Sciences - Rabat Encadrante
Pr. Abdellah IDRISSI Professeur à la Faculté des Sciences - Rabat Examinateur

Année universitaire 2015-2016


Dedicace

En témoignage de notre reconnaissance pour vos sacrices et vos encouragements,


veuillez trouver dans ce modeste travail le fruit de toutes vos peines et vos eorts. A
ceux qui ont consacré leur temps pour nous :
A nos chers parents.

En témoignage de notre respect pour vous, nous vous dédions ce travail. Avec tous nos
meilleurs v÷ux de bonheur et de continuité :
A notre encadrante.

Aucune expression ne saurait exprimer toute l'aection et tout l'amour que nous vous
portons.que ce travail soit l'exaucement de vos priéres et le fruit de vos innombrables
sacrices :
A tous nos professeurs.

Pour leurs patiences et leurs soutiens qu'ils ont tout au long de notre formation :
En souvenir des bons moments passés ensemble nous vous souhaitons la réussite et le
bonheur :
A tous nos collégues.
Remerciements

Si ce projet a pu voir le jour, c'est certainement gràce à Dieu qui nous a donné le
pouvoir, nous a éclaircit le chemin dans les moments les plus diciles pour enn pouvoir
amener ce travail au bord de l'arrivé.

Au terme de ce travail, il nous est vraiment agréable de nous acquitter d'une dette de
reconnaissance auprés de toutes les personnes, dont l'intervention au cours de ce projet a
favoris à son aboutissement.

Nos remerciements les plus s'incéres s'adressent é notre encadrante Mme Soumia Ziti,
qui nous a choisi pour réaliser ce projet important et qui a fourni tant d'eorts an de
mener à bien ce travail. Votre disponibilité, vos conseils éclairés et votre soutien, nous ont
été d'une aide inestimable et ont largement contribué à notre formation.

Nous exprimons également nos remerciements à l'ensemble des professeurs qui nous ont
formé durant cette période d'études.

Nous tenons également à remercier et exprimer notre profond respect aux membres de
jury d'avoir accepté de juger ce travail.

Finalement nous remercions tous ceux qui nous ont aidé et qui ont contribué de pré ou
de loin dans la réalisation de ce projet.
Étude des structures magnétiques à l'aide des graphes

Résumé

L'objectif de ce mémoire est de réaliser une application bureau pour des chercheurs de
la Faculté des Sciences Rabat permettant l'étude des structures magnétiques.

Le présent document constitue le fruit de notre travail, réalisé dans le cadre du projet
de n d'études, eectué au sein de la Faculté des Sciences de Rabat. Ce projet consiste à
mettre en place une application bureau pour des chercheurs à la Faculté des Sciences de
Rabat. Cet outil va permettre aux chercheurs d'étudier des structures magnétiques et de
faire des calculs complexes et qui dure selon des diérentes méthodes et paramètres.

Après la réunion d'analyse des besoins avec notre encadrante, nous sommes penchés
dans l'étape de la modélisation des besoins (avec UML), des processus et des données du
futur application. Celle-ci a abouti vers une conception détaillée couvrant la majorité des
fonctionnalités de la solution adoptée.

Enn, la dernière étape avait comme but d'entreprendre la réalisation de la solution, à


travers plusieurs technologies telles que la framework JavaFX et le langage orienté objet
JAVA. Par ailleurs, nous avons travaillé avec le système portable de gestion des bases de
données H2.

Mots clés : JavaFX, Framework, JAVA, H2, FXML, UML


Abstract

The purpose of this project is to provide a desktop application for the researchers in
the Faculty of Sciences Rabat allowing them the study of the magnetic structures.

This document is the fruit of our work, carried out under the graduation project conduc-
ted within the Faculty of Science Rabat. This project involves the establishment of a
desktop application for the researchers at the Faculty of Sciences of Rabat. This tool will
allow them to study many magnetic structres and carry out some complex computations
which takes time in a short amount of time and with dierent methods and parameters.

After the needs analysis meeting with our supervisor, we have considered in this step :
modeling the needs, processes and the data of the future application. This has led to a
detailed design covering the majority of the functionality of the solution.

The last step was to initiate the implementation of the solution across multiple tech-
nologies such as JavaFX framework and the object-oriented language, JAVA. In addition,
we worked with the portable database management system H2.

Keywords : JavaFX, Framework, JAVA, H2, FXML, UML


Table des matières

1 Introduction 9
1.1 Les Graphes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2 La Spintronique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.1 Pourquoi la spintronique ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.2 Qu'est ce qu'un Spin ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

2 Contexte générale 11
2.1 Structures magnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.1.2 Classication des matériaux d'une point de vue magnétique . . . . 11
2.1.3 La géométrie des sept systèmes cristallins . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.1.4 Dénition d'une couche mince . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.1.5 Fabrication d'une couche mince . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.1.6 Les Matériaux : Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.1.7 Les Matériaux : Matériau bidimensionnel . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.1.8 Les Matériaux : Le graphite, exemple de structure bidimensionnelle 17
2.1.9 Les Matériaux : Autres variétés allotropiques du carbone . . . . . . 18
2.2 Graphes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.2.2 Dénitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.2.3 Terminologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.2.4 Représentation des graphes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.2.5 Modes de visualisations des graphes . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

3 Technologies utilisés 25
3.1 JAVA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.1.1 Introduction à JAVA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.1.2 Pourquoi Java ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.2 La framework graphique JavaFX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.3 MVC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.3.1 Généralités sur MVC (Modèle-Vue-Contrôleur) . . . . . . . . . . . . 26
3.3.2 Pourquoi MVC ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.4 Base de données H2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

4 Application et algorithmes 27
4.1 Modélisation et fonctionnement de l'application . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.1.1 Diagramme de cas d'utilisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.1.2 Fonctionnement de l'application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
4.2 Algorithmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
4.2.1 Phases fondamentales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

6
TABLE DES MATIÈRES

4.2.2 Méthode Monte Carlo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

5 Conclusion 39

Automne 2015 7 Faculté des Sciences de Rabat


Table des gures

2.1 Comportement des Matériaux paramagnétiques, et exemples . . . . . . . . 12


2.2 Comportement des Matériaux ferromagnétiques, et exemples . . . . . . . . 13
2.3 Résumé de comportement des matériaux magnétique . . . . . . . . . . . . 13
2.4 La géométrie des sept systèmes cristallins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.5 Représentation moléculaire du graphène . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.6 Représentation moléculaire du silicène . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.7 Réseau du carbone graphite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.8 Le graphite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.9 Le diamant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.10 Le fullerène C60 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.11 Structure CFC du fullerène C60 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.12 Exemple graphe orienté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.13 Exemple graphe non orienté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.14 Exemple graphe non orienté (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.15 Exemple liste d'adjacence d'un graphe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.16 Exemple du force répulsive et du force d'attraction . . . . . . . . . . . . . 23

3.1 Schéma des interaction dans une architecture MVC . . . . . . . . . . . . . 26

4.1 Diagramme des cas des utilisations de l'application . . . . . . . . . . . . . 27


4.2 Lancement de l'application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
4.3 Interface générale de l'application : Fichier . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
4.4 Interface générale de l'application : Préférences . . . . . . . . . . . . . . . . 29
4.5 Interface générale de l'application : Informations générale . . . . . . . . . . 30
4.6 Interface générale de l'application : Matrice d'adjacence (1) . . . . . . . . . 31
4.7 Interface générale de l'application : Matrice d'adjacence (2) . . . . . . . . . 32
4.8 Visualisation de la graphe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
4.9 Phases fondamentales : Génération automatique des diagramme possibles. . 34
4.10 Phases fondamentales : les données. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
4.11 Diagramme nale avec les points de transitions. . . . . . . . . . . . . . . . 36
4.12 Monte Carlo : Génération automatique des diagramme possibles. . . . . . . 37
4.13 Monte Carlo : les données. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

8
Chapitre 1

Introduction

1.1 Les Graphes

Les graphes tirent leur nom du fait qu'on peut les représenter par des dessins. À chaque
sommet de G, on fait correspondre un point distinct du plan et on relie les points corres-
pondants aux extrémités de chaque arête. Il existe donc une innité de représentations
d'un graphe.
D'ailleurs, les graphes modélisent de nombreuses situations concrètes où interviennent
des objets en interaction, permettant de décrire un ensemble d'objets et leurs relations,
c'est-à-dire les liens entre les objets. Alors qu'ils sont appliqué pour modéliser plusieurs
domaines, et parmi ceux, les structures magnétiques.

1.2 La Spintronique

L'électronique de spin, ou "spintronique", est une nouvelle thématique de recherche


en plein essor depuis la n des années 80.Les premières structures étudiées dans ce do-
maine sont constituées de multi-couches métalliques ferromagnétiques, séparées soit par
des isolants "tunnel", soit par des lms métalliques non magnétiques. Leurs principes de
fonctionnement sont liés à une propriété des métaux ferromagnétiques relative au spin des
électrons : ils injectent ou collectent préférentiellement des porteurs dont le spin est pola-
risé suivant la direction de leur moment magnétique. De tels dispositifs sont déjà utilisés
au niveau industriel en tant que capteurs de champ magnétique pour têtes de lecture de
disques durs, ou des mémoires MRAM magnétiques.
La spintronique est donc un nouveau domaine de la physique à l'interface entre l'élec-
tronique et le magnétisme. Elle exploite non seulement la charge électrique des électrons
comme l'électronique habituelle, mais aussi le Spin des électrons.

1.2.1 Pourquoi la spintronique ?


Découverte en 1988, la spintronique, ou spin des électrons, permet aux disques durs des
ordinateurs de stocker plus d ?informations tout en multipliant leur rapidité de lecture.
Cette technologie a permis la mise sur le marché des ordinateurs portables, des clés mp3
et des téléphones mobiles dernier cri. Albert Fert, membre de l'Académie Française des
Sciences développe les applications de cette technologie, qui lui ont valu avec l'allemand
Peter Grünberg, le prix Nobel de physique en 2007.

9
CHAPITRE 1. INTRODUCTION

1.2.2 Qu'est ce qu'un Spin ?


Historiquement, le spin a d'abord été interprété par Samuel Goudsmit et George Uh-
lenbeck en septembre 1925 comme étant un moment angulaire intrinsèque, c'est-à-dire dû
à une rotation de la particule sur elle-même.
Il existe deux types de moments angulaires : le moment angulaire de spin et le moment
angulaire orbital. Le spin est une caractéristique intrinsèque fondamentale des particules
élémentaires et ne dépend pas de leur mouvement ; le moment angulaire orbital est lié
au mouvement de la particule. Par exemple, dans un atome, un électron a un moment
angulaire orbital, qui résulte du mouvement de l'électron autour du noyau, et un moment
angulaire de spin. Le moment angulaire total d'une particule est une combinaison de ces
deux moments.
D'après la théorie quantique, le moment angulaire du spin peut prendre seulement
certaines valeurs discrètes. On dit que le spin est "quantié". Le spin peut être un multiple
entier ou demi-entier de la constante de Planck réduite, unité fondamentale du moment
angulaire, égale à h/2, avec h constante de Planck. Dans l'usage courant, dire qu'une
particule a un spin de 1/2 signie que son moment angulaire de spin est égal à 1/2.
Les particules présentes dans l'atome (électron, proton, neutron) ont un spin de 1/2 :
en présence d'un champ magnétique, le spin a deux états d'orientation possibles. Les
bosons, tels que les photons et les mésons, ont un spin entier (respectivement 1 et 0).
Les particules de spin demi-entier sont appelées fermions. Elles obéissent au principe
d'exclusion de Pauli, contrairement aux bosons.

Automne 2015 10 Faculté des Sciences de Rabat


Chapitre 2

Contexte générale

2.1 Structures magnétique

2.1.1 Introduction
L'utilisation d'un matériau magnétique dans une machine électrique vise à canaliser le
ux magnétique pour maximiser la conversion d'énergie. Les matériaux sont classés selon
quatre types sur la base de leur comportement en présence d'un champ magnétique dex-
citation. Cette réaction est mesurée par l'induction qui est la quantité de ux magnétique
par unité de surface. Sur la base du comportement en présence d'un champ magnétique
d'excitation.

2.1.2 Classication des matériaux d'une point de vue magnétique


Matériaux dia-magnétiques :

 Matériaux qui ne comportent que des atomes non magnétiques, aimantation


induite par le champ qui disparaît lorsque ce champ est nul
 Origine de ce magnétisme induit : modication du mouvement orbital des élec-
trons sous l'eet du champ appliqué
 Aimantation macroscopique colinéaire au champ excitateur mais de sens opposé.
Le courant induit sous l'action du champ extérieur crée un champ qui s'oppose
au champ extérieur.
 Aimantation et champ excitateur faiblement proportionnels (comportement li-
néaire, χ<0 et faible)
 x indépendante de la température
 Tous les corps sont dia-magnétiques, mais ce phénomène est peu important
et n'est visible que si les atomes ou molécules ne possèdent pas de moment
magnétique individuel intrinsèque qui masquerait l'eet
 Exemple : cuivre, zinc, or, argent, silicium, plomb, alumine...

Matériaux paramagnétiques :

11
CHAPITRE 2. CONTEXTE GÉNÉRALE

 Les atomes portent un moment magnétique permanent dont l'orientation est


aléatoire. Les distances inter-atomiques ou intermoléculaires sont susamment
importantes pour que les moments n'exercent aucune interaction mutuelle (En
l'absence de champ extérieur, ils ne sont soumis qu'à l'agitation thermique et
l'aimantation globale est nulle) .
 Sous l'eet d'un champ magnétique, l'orientation moyenne des moments change
sous l'eet du couple qui les ramène suivant la direction et le sens du champ
(implique l'apparition d'une aimantation induite parallèle au champ)
 Champ et aimantation de même sens (χ > 0 et faible mais 101000 fois plus
grande que pour les matériaux dia-magnétiques)
 χ décroît avec la température car l'agitation thermique qui gêne l'orientation
des dipôles suivant le champ croît

Figure 2.1  Comportement des Matériaux paramagnétiques, et exemples

Matériaux ferromagnétiques :

 Les atomes ou molécules possèdent chacun un moment magnétique individuel et


ils sont en interaction avec leurs plus proches voisins => alignement collectif sur
des domaines de l'ordre du micromètre. => existence de domaines spontanément
aimantés : domaines de Weiss Mais direction de l'aimantation variable d'un
domaine à l'autre du fait de l'agitation thermique => aimantation totale nulle.
 Modication des domaines sous l'eet d'un champ magnétique (L'apparition
d'une aimantation induite parallèle au champ)
 Champ et aimantation de même sens (χ >0 et élevée).
 χ décroit avec la température car l'agitation thermique croît.
 Comportement essentiellement non linéaire (χ non constant avec H).
 si on supprime le champ, les domaines reprennent partiellement leur indépen-
dance, mais les interaction magnéto-cristallines résiduelles font que les moments
de chaque domaine restent partiellement alignés sur le champ initial => aiman-
tation rémanente. Qui disparaît si la température augmente ou si on applique
un nouveau champ de sens opposé.

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CHAPITRE 2. CONTEXTE GÉNÉRALE

Figure 2.2  Comportement des Matériaux ferromagnétiques, et exemples

Matériaux ferrimagnétiques et antiferromagnétiques :

 Pour certains cristaux ioniques, dont la maille contient au moins deux espèces
chimiques diérentes, chaque ion possède un moment permanent diérent et
n'interagit pas de la même manière avec ceux de son espèce et avec les autres
=> corps ferromagnétiques mais domaines d'aimantation modérée parce que les
diérents dipôles prennent des orientations opposées et se neutralisent partiel-
lement.
C'est comme si il existait deux sous réseaux d'aimantation opposée : ferrima-
gnétisme.
Exemple : F e3O4...

Figure 2.3  Résumé de comportement des matériaux magnétique

2.1.3 La géométrie des sept systèmes cristallins


Dans la matière, on trouve 7 sortes de forme de cristal, qui correspondent à 7 systèmes
cristallins :

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CHAPITRE 2. CONTEXTE GÉNÉRALE

Figure 2.4  La géométrie des sept systèmes cristallins

2.1.4 Dénition d'une couche mince


Une couche mince est une ne pellicule d'un matériau déposée sur un autre matériau,
appelé "substrat". Le but de la couche mince est de donner des propriétés particulières à la
surface de la pièce tout en bénéciant des propriétés massives du substrat. Par exemple :

La conductivité électrique : dans le cas de la métallisation de la surface du maté-


riau.

Du point de vue optique : teinter un miroir par exemple ou dans le cas du nicke-
lage des casques de pompiers pour rééchir la chaleur.

2.1.5 Fabrication d'une couche mince


La première méthode pour fabriquer des couches minces fut par voie humide : une
réaction chimique entre une solution et le substrat. Un exemple célèbre est le miroir
d'argent : réduction d'ions Ag+ (par exemple solution de nitrate d'argent AgNO3).
On utilise principalement trois techniques :

la déposition sous vide : le matériau à déposer est sublimé, ou fondu puis vaporisé,
et il va se condenser sur le substrat ;

la réaction en phase gazeuse : méthode similaire à la voie liquide, mais la réaction


se fait entre un gaz et le substrat ;

la projection plasma : une haute tension est établie dans un gaz ce qui crée un
plasma ; les ions accélérés viennent arracher les atomes d'une cible, atomes qui se
déposent sur le substrat en regard.

2.1.6 Les Matériaux : Introduction


Le matériau utilisé est une substance d'origine naturelle ou articielle, une matière
destinée à être mise en forme, entrant dans la composition d'un produit.
Les métaux sont des éléments naturels. On les trouve dans le sol, le plus souvent sous
forme de minerai (roche riche en métal), parfois sous forme de métal.

Automne 2015 14 Faculté des Sciences de Rabat


CHAPITRE 2. CONTEXTE GÉNÉRALE

Les matériaux métalliques sont de très bons conducteurs du courant électrique et de la


chaleur. De plus, la plupart des métaux sont attaqués par l'oxygène de l'air et transformé
en oxyde.

2.1.7 Les Matériaux : Matériau bidimensionnel


Un matériau bidimensionnel, parfois appelé matériau mono-couche ou matériau 2D,
est un matériau constitué d'une seule couche d'atomes ou de molécules.
Depuis l'isolement du graphène (une seule couche de graphite) en 2004, beaucoup de
recherches ont été réalisées pour isoler d'autres matériaux bidimensionnels en raison de
leurs caractéristiques inhabituelles et pour une potentielle utilisation dans des applications
telles que le photovoltaïque, les semi-conducteurs et la purication de l'eau.
Les matériaux bidimensionnels peuvent généralement être classés en deux groupes :

Formes allotropiques élémentaires de divers éléments : suxe -ène ;


Composés (généralement composés de deux éléments) : suxes -ane ou -ure.
Exemples :

Le graphène : une forme allotropique cristalline du carbone et constitue l'élément


structurel de base d'autres formes allotropiques, comme le graphite, les nanotubes
de carbone (forme cylindrique) et les fullerènes (forme sphérique). Ce matériau
−1 −1
possède le record de conduction thermique : jusqu'à 5300W.m .K .

Automne 2015 15 Faculté des Sciences de Rabat


CHAPITRE 2. CONTEXTE GÉNÉRALE

Figure 2.5  Représentation moléculaire du graphène

Le silicène : est un matériau bidimensionnel forme allotropique du silicium, analogue


au graphène et possédant beaucoup de ses propriétés ; ce matériau semi-conducteur
essentiel au fonctionnement des transistors et sur lequel repose donc toute l'élec-
tronique, n'est pas exactement planaire (contrairement au graphène).

Automne 2015 16 Faculté des Sciences de Rabat


CHAPITRE 2. CONTEXTE GÉNÉRALE

Figure 2.6  Représentation moléculaire du silicène

Remarque : Le graphène est un matériau intéressant dans le sens où il est formé


d'une seule couche d'atomes, mais il ne dispose pas de la «bande interdite» né-
cessaire pour en faire un matériau semi-conducteur. Le silicène, une forme en 2D
du silicium, fait entrer ses propriétés de semi-conducteur dans le monde des maté-
riaux en 2D. Cependant, le problème avec le silicène est qu'il se modie au contact
d'autres matériaux comme les métaux.

2.1.8 Les Matériaux : Le graphite, exemple de structure bidimensionnelle


Le carbone présente plusieurs variétés allotropiques : les plus célèbres étant le graphite
et le diamant. La variété graphite cristallise dans une structure lamellaire, constituée par
des feuillets régulièrement espacés. Dans ces feuillets les atomes de carbone sont hybridés
sp2. Ils sont disposés aux sommets des hexagones réguliers de côté 1.42A.

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CHAPITRE 2. CONTEXTE GÉNÉRALE

Figure 2.7  Réseau du carbone graphite

2.1.9 Les Matériaux : Autres variétés allotropiques du carbone


Fullerène : Famille de composés du carbone (possédant au minimum 60 atomes) de
carbone, formant des sphères carbonées où les atomes de carbone sont disposés en
polyèdres semi-réguliers répartis sur la sphère.

Découvert en 1985, la famille des fullerènes, très abondantes à la surface de la terre


et dans l'univers, représente la troisième forme allotropique du carbone, après le
graphite et le diamant. Elle à la propriété de former des cages fermées.

C60 : est composé de 12 pentagones et 20 hexagones : sa structure est identique à un


ballon de football.

La molécule C60 comprend 60 atomes de carbone disposés aux sommets d'un


polyèdre régulier de 0.7nm de diamètre et dont les facettes sont des hexagones et
des pentagones.

 Quatre variétés allotropiques du carbone :

Automne 2015 18 Faculté des Sciences de Rabat


CHAPITRE 2. CONTEXTE GÉNÉRALE

Figure 2.8  Le graphite

Figure 2.9  Le diamant

Figure 2.10  Le fullerène C60

Figure 2.11  Structure CFC du fullerène C60

2.2 Graphes

2.2.1 Introduction
Pour résoudre de nombreux problèmes concrets, on est amené à tracer sur le papier des
petits dessins qui représentent (partiellement) le problème à résoudre. Bien souvent, ces
petits dessins se composent de points et de lignes continues reliant deux à deux certains
de ces points. On appellera ces petits dessins des graphes, les points des sommets et les
lignes des arcs ou arêtes, selon que la relation binaire sous-jacente est orientée ou non.

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CHAPITRE 2. CONTEXTE GÉNÉRALE

2.2.2 Dénitions
De façon plus formelle, un graphe est déni par un couple G = (S, A) tel que :
 S est un ensemble ni de sommets
 A est un ensemble de couples de sommets -arêtes- (si , sj ) ∈ S

Un graphe peut être orienté ou non :


 Dans un graphe orienté, les couples (si , sj ) 2 A sont orientés, c'est à dire que (si , sj )
est un couple ordonné, où si est le sommet initial, et sj le sommet terminal. Un
couple (si , sj ) est appelé un arc, et est représenté graphiquement par si → sj .
Exemple :

Figure 2.12  Exemple graphe orienté


 Dans un graphe non orienté, les couples (si , sj ) ∈ A ne sont pas orientés, c'est à
dire que (si , sj ) est équivalent à (si , sj ). Une paire (si , sj ) est appelée une arête, et
est représentée graphiquement par si − sj .
Exemple :

Figure 2.13  Exemple graphe non orienté

2.2.3 Terminologie
 L'ordre d'un graphe est le nombre de ses sommets.
 Une boucle est un arc ou une arête reliant un sommet à lui-même.

Automne 2015 20 Faculté des Sciences de Rabat


CHAPITRE 2. CONTEXTE GÉNÉRALE

 Un graphe non-orienté est dit simple s'il ne comporte pas de boucle, et s'il ne
comporte jamais plus d'une arête entre deux sommets. Un graphe non orienté qui
n'est pas simple est un multi-graphe. Dans le cas d'un multi-graphe, A n'est plus
un ensemble mais un multi-ensemble d'arêtes. On se restreindra généralement dans
la suite aux graphes simples.
 Un graphe orienté est un p-graphe s'il comporte au plus p arcs entre deux sommets.
Le plus souvent, on étudiera des 1-graphes.
 Un graphe partiel d'un graphe orienté ou non est le graphe obtenu en supprimant
certains arcs ou arêtes.
 Un sous-graphe d'un graphe orienté ou non est le graphe obtenu en supprimant
certains sommets et tous les arcs ou arêtes incidents aux sommets supprimés.
 Un graphe orienté est dit élémentaire s'il ne contient pas de boucle.
 Un graphe orienté est dit complet s'il comporte un arc (si , sj ) et un arc (si , sj ) pour
tout couple de sommets diérents si , sj ∈ S 2 . De même, un graphe non-orienté est
dit complet s'il comporte une arête (si , sj ) pour toute paire de sommets diérents
(si , sj ) ∈ S 2 .
 Un graphe est dit pondéré si ses sommets (ou ses arêtes) sont pondéré/valué. On
note p(v) (resp.p(i)) le poids d'un sommet v (resp. i) et p(v, v 0 ) (resp. p(i, j)) le
0
poids d'une arête (v, v ) (resp. (i, j)).

2.2.4 Représentation des graphes


Il existe deux façons classiques de représenter un graphe en machine : par une matrice
d'adjacence ou par un ensemble de listes d'adjacence.

Représentation par matrice d'adjacence : G = (S, A). On sup-


Soit le graphe
pose que les sommets de S sont numérotés de 1 à n, avec n = |S|. La représenta-
tion par matrice d'adjacence de G consiste en une matrice booléenne M de taille
n × n telle que M [i][j] = 1 si (i, j) ∈ A, et M [i][j] = 0 sinon. Si le graphe est
valué (par exemple, si des distances sont associées aux arcs), on peut utiliser une
matrice d'entiers, de telle sorte que M [i][j] soit égal à la valuation de l'arc (i, j) si
(i, j) ∈ A. S'il n'existe pas d'arc entre 2 sommets i et j , on peut placer une valeur
particulière (par exemple −∞ ou null) dans M [i][j].
 Taille mémoire nécessaire : la matrice d'adjacence d'un graphe ayant n sommets
2
nécessite de l'ordre de O(n ) emplacements mémoire. Si le nombre d'arcs est
2
très inférieur à n , cette représentation est donc loin d'être optimale.

Représentation par listes d'adjacence : G = (S, A). On suppose


Soit le graphe
que les sommets de S sont numérotés de 1 à n, avec n = |S|. La représentation par
listes d'adjacence de G consiste en un tableau T de n listes, une pour chaque sommet
de S . Pour chaque sommet si ∈ S , la liste d'adjacence T [si ] est une liste chainée
de tous les sommets sj tels qu'il existe un arc ou une arête (si , sj ) ∈ A. Autrement
dit, T [si ] contient la liste de tous les sommets successeurs de si . Les sommets de
chaque liste d'adjacence sont généralement chainés selon un ordre arbitraire.

Si le graphe est valué (par exemple, si les arêtes représentent des distances), on
peut stocker dans les listes d'adjacence, en plus du numéro de sommet, la valuation
de l'arête.

Automne 2015 21 Faculté des Sciences de Rabat


CHAPITRE 2. CONTEXTE GÉNÉRALE

Dans le cas de graphes non orientés, pour chaque arête (si , sj ), on aura sj qui
appartiendra à la liste chainée de T [si ], et aussi si qui appartiendra à la liste chainée
de T [sj ].
 Taille mémoire nécessaire : si le graphe G est orienté, la somme des longueurs
des listes d'adjacence est égale au nombre d'arcs de A, puisque l'existence d'un
arc (si ; sj ) se traduit par la présence de sj dans la liste d'adjacence de T [si ]. En
revanche, si le graphe n'est pas orienté, la somme des longueurs de toutes les
listes d'adjacence est égale à deux fois le nombre d'arêtes du graphe, puisque si
(si , sj ) est une arête, alors si appartient à la liste d'adjacence de T [sj ], et vice
versa. Par conséquent, la liste d'adjacence d'un graphe ayant n sommets et m
arcs ou arêtes nécessite de l'ordre de O(n + m) emplacements mémoires.

Figure 2.14  Exemple graphe non orienté (2)

 Exemple matrice d'adjacence 


d'un graphe : 
0 1 0 0 1
1 0 1 1 1
 
0 1 0 1 0
 
0 1 1 0 1
1 1 0 1 0

Figure 2.15  Exemple liste d'adjacence d'un graphe

2.2.5 Modes de visualisations des graphes


2.2.5.1 Graphes Planaires

Soit le graphe G = (S, A), avec n = |S| et a = |A|.

Automne 2015 22 Faculté des Sciences de Rabat


CHAPITRE 2. CONTEXTE GÉNÉRALE

G est dit planaire si on peut le représenté de tel façon qu'aucun arête n'est coïncidé
avec un autre.
Une fois représenté dans le plan, un graphe planaire nous donne une donnée supplé-
mentaire que ses sommets et ses arêtes : on a aussi des faces (ou des régions) que ces
arêtes délimitent.
Le résultat suivant, appelé relation d'Euler-Descartes, relie le nombre d'arêtes, de
sommets et de faces d'un graphe planaire.

Théorème : G est planaire si et seulement si l'équation suivant est vérié :

n−a+f =2
(Avec f le nombre des faces.)

2.2.5.2 Spring algorithme

Dénition : Spring algorithme (Spring embedder), est une algorithme de visualisa-


tion très connu et utilisé, qui se base sur des propriété physique qu'on l'applique
au graphes.

Dans le physique, on a :

 Des objets avec une énergie interagisse entre eux.


 Les instances stables sont celle avec une variation d'énergie minimale.

Dans la théorie des graphes :

 Les sommets correspond au objets (physique) avec des charges électriques de


même signe.
 Les arêtes sont des ressorts (Springs) avec une constante donnée (une longueur
idéale).
 Les sommets repoussent les uns des autres (force répulsive puisque il ont tous
une charge électrique de même signe).
 Les arêtes ne peuvent pas être très long (force d'attraction).

Figure 2.16  Exemple du force répulsive et du force d'attraction

Algorithme :
 Soit c1 l'énergie constante des sommets et c2 la longueur idéale de l'arête.
 Soit pv les coordonnés d'un sommet v et le la longueur d'une arête (u, v).
−−→ P −→ −−−→
 Soit le vecteur du force pour un sommet v F (v) = (frep (u, v) + fspring (u, v)),
avec :
−→
 u sont les sommets voisins pour frep et les sommets relié par une arête avec
−−−→
v pour fspring

Automne 2015 23 Faculté des Sciences de Rabat


CHAPITRE 2. CONTEXTE GÉNÉRALE

−→ c1 −−→
 frep (u, v) = kp −p 2 .pu pv
v uk
−−−→ vk −
 fspring (u, v) = c2 . log kpul−p .p−→
u pv
Début :
e

 Choisir un placement aléatoire (pour chaque sommet).
 Tant que un sommet n'est pas stable :


 Calculer pour chaque sommet son vecteur de force F (v).

− →
− →

 Déplacer chaque sommet v selon son vecteur de force : pv = pv + δ. F (v).
 Fin tant que.
 Fin.

Automne 2015 24 Faculté des Sciences de Rabat


Chapitre 3

Technologies utilisés

3.1 JAVA

3.1.1 Introduction à JAVA


Le langage Java est un langage de programmation orienté-objet créé par Sun Micro-
systems (acheté maintenant par Oracle).
La langage JAVA est un langage multi-plateforme (Write once, run everywhere), c'est
à dire qu'on code la premier fois, et on peut exécuter son code sur UNIX, Windows ou Mac
OS. Sa syntaxe est grandement similaire à celle de C++, permettant les programmeurs
C++ de passer facilement à JAVA.

3.1.2 Pourquoi Java ?


JAVA est très connu tels que c'est utilisé dans les universités pour enseigner les notions
de l'orienté-objet, et sa syntaxe est similaire à celle de langage C.
En plus de ça :
 Open source.
 Simple, orienté-objet et familier.
 Robuste et sûr.
 Très performant (Sa JVM -machine virtuelle- est dit être le plus rapide).
 Java est le principal langage utilisé pour développer des applications pour le système
d'exploitation libre pour Mobile de Google : Android.
 Supporte la programmation fonctionnel (Lambda expression) après le lancement
du JDK 8.

3.2 La framework graphique JavaFX

Avec l'apparition de Java 8 en mars 2014, JavaFX devient l'outil de création d'inter-
face graphique ociel de Java, pour toutes les sortes d'application (applications mobiles,
applications bureau, applications Web...), le développement de son prédécesseur Swing
étant abandonné.
JavaFX est une pure API Java, et supporte l'architecture MVC.
JavaFX contient des outils très divers, notamment pour les médias audio et vidéo, le
graphisme 2D et 3D, la programmation Web, la programmation parallèle...

25
CHAPITRE 3. TECHNOLOGIES UTILISÉS

3.3 MVC

3.3.1 Généralités sur MVC (Modèle-Vue-Contrôleur)


MVC, Modèle-Vue-Contrôleur, est une architecture logicielle destiné à répondre aux
besoins des applications interactives en séparant les problématiques liées aux diérents
composants au sein de leur architecture respective.
Ce paradigme regroupe les fonctions nécessaires en trois catégories :

Un modèle : Modèle de données.


Une vue : présentation, interface utilisateur.
Un contrôleur : Logique de contrôle, gestion des événements, synchronisation).

Figure 3.1  Schéma des interaction dans une architecture MVC

3.3.2 Pourquoi MVC ?


L'architecture "MVC" orant un cadre normalisé pour structurer une application, elle
facilite le dialogue entre les concepteurs.
L'idée est de bien séparer les données, la présentation et les traitements. Il en résulte
les trois parties énumérées en haut : le modèle, la vue et le contrôleur.

3.4 Base de données H2

H2 est un système de gestion de base de données relationnelles (SGBDR) portable


écrit totalement JAVA.
Les caractéristiques principales de H2 sont :
 Très rapide, open source, supporte API JDBC.
 Console application basée sur un navigateur.
 Syntaxe similaire à celle de MySQL en respectant le standard SQL.
 Petite empreinte : environ 1,5 Mo de taille de chier JAR.

Automne 2015 26 Faculté des Sciences de Rabat


Chapitre 4

Application et algorithmes

4.1 Modélisation et fonctionnement de l'application

4.1.1 Diagramme de cas d'utilisation

Figure 4.1  Diagramme des cas des utilisations de l'application

Description : Le cas d'utilisation "authentication" est activée pour tous les utilisa-
teurs de notre système, les administrateurs inclus. Elle donne le droit aux utilisa-
teurs accéder aux plusieurs fonctionnalités, c'est notre cas d'utilisation principale.

27
CHAPITRE 4. APPLICATION ET ALGORITHMES

L'authentication se fait avec un pseudo et un mot de passe, dans ce sens on ne


doit pas oublier l'existence pour un premier temps d'un compte administrateur qui
a comme pseudo "admin" et mot de passe "admin_admin" (Note : les mots de
passe sont cryptés avec md5 256-bit).

L'utilisateur, en se connectant, peut gérer des projets ; soit en créant un nouveau


projet, importer un projet ou bien sauvegarder son projet, modier son mot de
passe...

D'autre part, l'utilisateur a la possibilité de dessiner un graphe ainsi que calculer


les phases, cette cas d'utilisation s'étend à plusieurs autres, et génère des chiers
de sorties par la suite. On peut éventuellement, calculer les phases fondamentales
ou bien calculer les phases Monte-Carlo.

Le calcule des phases Monte-Carlo se fait selon des couches ; soit circulaires, soit
carrés.

Le cas d'utilisation, gestion des utilisateurs, est limité à l'administrateur. Ce dernier


peux, soit supprimer un utilisateur, ou ajouter un autre.

4.1.2 Fonctionnement de l'application


Prérequis : Avant lancer l'application, il faut installer une dernière version de JDK
(>=8u55).

Figure 4.2  Lancement de l'application

Automne 2015 28 Faculté des Sciences de Rabat


CHAPITRE 4. APPLICATION ET ALGORITHMES

 Après lancer l'application, presque toutes les fonctionnalités sont désactivée, il faut
s'identier (Utilisateur administrateur : admin) en remplissant la formulaire et
cliquer sur "Entrer" ou sur la bouton "Se connecter". L'utilisateur peux par la
suite explorer l'application.

Figure 4.3  Interface générale de l'application : Fichier

 Après le de se connecter, l'utilisateur, dans le menu "Ficher", peux :


 Créer/Ouvrir un nouveau projet.
 Lancer le dessin du graphe.
 Enregistrer un nouveau projet.
 Quitter le programme.

Figure 4.4  Interface générale de l'application : Préférences

 Si l'utilisateur est l'administrateur de l'application, dans le menu "Préférences",


peux :
 Ajouter/Supprimer un utilisateur.
 Modier son mot de passe.
 Sinon, s'il s'agit d'un simple utilisateur, il aura la possibilité de Modier son mot
de passe seulement.

Automne 2015 29 Faculté des Sciences de Rabat


CHAPITRE 4. APPLICATION ET ALGORITHMES

Figure 4.5  Interface générale de l'application : Informations générale

 Après remplir les informations générales concernant la structure, une matrice d'ad-
jacence rempli par des 0 est créé et l'utilisateur doit la remplir.

Automne 2015 30 Faculté des Sciences de Rabat


CHAPITRE 4. APPLICATION ET ALGORITHMES

Figure 4.6  Interface générale de l'application : Matrice d'adjacence (1)

 Si l'utilisateur clique sur la matrice, il peux modier directement la matrice d'ad-


jacence et conrmer par la suite ce changement.

Automne 2015 31 Faculté des Sciences de Rabat


CHAPITRE 4. APPLICATION ET ALGORITHMES

Figure 4.7  Interface générale de l'application : Matrice d'adjacence (2)

 Si l'utilisateur clique sur peux importer la matrice d'adjacence auprès un chiers.

Automne 2015 32 Faculté des Sciences de Rabat


CHAPITRE 4. APPLICATION ET ALGORITHMES

Figure 4.8  Visualisation de la graphe.

 Après cliqué sur la bouton dessous, "Lancer" (ou bien Ctrl+R) :


 L'utilisateur peux visualiser le graphe dessiné.
 L'utilisateur peux passer à la vue de Monte Carlo (MC) ou des Phases Fonda-
mentale (PF).
 Les sommet sont numéroté de 1 à n (avec n dégrée de la graphe).
 Chaque sommet est pondéré par une valeur de Spin.

4.2 Algorithmes

4.2.1 Phases fondamentales


4.2.1.1 Introduction

Soit un sommet v o (positive > 0), les valeurs possibles que


de valeur de spin originale
ce sommet peux prendre sonts ∈ {−o, −o + 1, −o + 2, −o + 3...o}.
La formule
Ppour calculer l'énergie de la structure est : E =
− J.si .sj − D. oi 2 − H. si .
P P
 H (ou B ) : valeur du champs magnétique. (Valeur indépendant des spins)
 D : valeur de champs cristalline. (Valeur indépendant des spins)
 J : valeur de couplage entre le spin si et le spin sj . (Valeur dépendant des spins)

Remarque : pour la somme −D. oi 2 , on ignore les sommets d'un spin de valeur
P
originale 1/2

Automne 2015 33 Faculté des Sciences de Rabat


CHAPITRE 4. APPLICATION ET ALGORITHMES

4.2.1.2 Algorithme

 Tant qu'on n'a pas terminer de calculer toutes les combinions possibles des si
 On change la combinaison et on calcule l'énergie avec la formule en haut.
 On stocke l'énergie s'il est minimale, et on retient la conguration de cette
structure (l'état des spins).
 Si l'énergie est égale à l'énergie minimale, on stocke la conguration.
 Fin tant que

Complexité : O(n.m). Avec n est le nombre des sommets et m le nombre des types
de spins.

RemarqueP: Il faut mentionner, que l'application prend deux variables de la formule


P 2 P
E=− J.si .sj − D. oi − H. si et fait varier ces deux entre une valeur mini-
male, une valeur maximale et un pas, pour calculer la phase fondamentale à chaque
fois.

4.2.1.3 Les données

Figure 4.9  Phases fondamentales : Génération automatique des diagramme possibles.

Automne 2015 34 Faculté des Sciences de Rabat


CHAPITRE 4. APPLICATION ET ALGORITHMES

Figure 4.10  Phases fondamentales : les données.

 Après choisir le type du diagramme, l'utilisateur saisi les paramètres et clique sur
"Calculer diagramme".
 L'utilisateur peux choisir par la suite l'emplacement où les chiers de sortie seront
généré.
 FichPF : (Fichier des phases fondamentales) est un chier contenant dans les
lignes toutes les itérations faite.
 FichPT : (Fichier des phases de transitions) est une version rané du chier
premier, qui spéciant les points de transitions qui aide à tracer le diagramme
nal. On utilise la dichotomie pour déterminer la point de transition.

4.2.1.4 Dichotomie

Cette algorithme permet de trouver une valeur dans un intervalle (ou une valeur ap-
−6
proximé à 10 ).
Soin x un variable dans le calcul du diagramme.
Supposons qu'on a trouver la même conguration dans deux itérations successives.
Soit ci (resp. xi ) la conguration (resp. valeur) de l'itération avant précédente, et cj (resp.
xj ) la conguration (resp. valeur) de l'itération précédente.

Si ci = ci , on applique l'algorithme de dichotomie suivants :

 Tant que la précision de x est inférieur à 10−6 et on n'a pas trouver la point de
transitions :
|xj −xi |
 On calcule la phase fondamentale avec la conguration c en prenons x = 2
.
 Si c ∈ ci alors
 x = xi
 Sinon si c ∈ cj alors
 x = xj
 Sinon on a trouvé la point de transition et on sort de la boucle.

Résultat : Après avoir le chier "FichPT", on utilise un logicielle nommé Origine


pour généré le diagramme correspondant.

Automne 2015 35 Faculté des Sciences de Rabat


CHAPITRE 4. APPLICATION ET ALGORITHMES

Figure 4.11  Diagramme nale avec les points de transitions.

4.2.2 Méthode Monte Carlo


4.2.2.1 Introduction

La méthode de Monte Carlo appliqué au graphe consiste à choisir un sommet, y ap-


pliquer une changement, calculer l'énergie et décider, avec certain critères, d'accepter ce
changement ou non.

Soit un sommet v o (positive > 0), les


de valeur de spin originale valeurs possibles que ce
sommet peux prendre sont s ∈ {−o, −o + 1, −o + 2, −o + 3...o}.
La formule
Ppour calculer l'énergie de la structure est : E =
J.si .sj − D. oi 2 − H. si .
P P

 H (ou B ) : valeur du champs magnétique. (Valeur indépendant des spins)
 D : valeur de champs cristalline. (Valeur indépendant des spins)
 J : valeur de couplage entre le spin si et le spin sj . (Valeur dépendant des spins)
Soit K la constante de Boltzmann, et T la température de la structure.

Remarque : pour la somme −D. oi 2 , on ignore les sommets d'un spin de valeur
P
originale 1/2

4.2.2.2 Algorithme

 Pour i de 1 jusqu'à 1 million

Automne 2015 36 Faculté des Sciences de Rabat


CHAPITRE 4. APPLICATION ET ALGORITHMES

 Pour chaque sommet v


 On change la valeur de la spin aléatoirement. (Si la valeur est la même que
l'ancien, ressayer une autre fois)
 On calcule l'énergie E
 Si ∆E < 0, on accepte le changement de valeur de la spin et on passe au
sommet suivant.
1
 Sinon on accepte avec la probabilité e− K.T
 Si le changement et refusé par les conditions d'avant, on retient la valeur
ancien de la spin.
 Fin pour
 Calculer le moment m et stocker la conguration de la structure.
 Fin pour

Complexité : O(n). Avec n est le nombre des sommets.


Remarque : On a pris 1 million d'itération, pour voir la convergence de l'énergie et
de la moment.

L'algorithme dessus est générale. Dans l'application, on déni des couches (Carré,
Circulaire), et on applique l'algorithme couche par couche.

4.2.2.3 Les données

Figure 4.12  Monte Carlo : Génération automatique des diagramme possibles.

Automne 2015 37 Faculté des Sciences de Rabat


CHAPITRE 4. APPLICATION ET ALGORITHMES

Figure 4.13  Monte Carlo : les données.

 Après choisir le type du diagramme, l'utilisateur choisi ainsi le type des couches et
saisi les paramètres et clique sur "Calculer diagramme".
 L'utilisateur peux choisir par la suite l'emplacement où les chiers de sortie seront
généré.
 FichPF : (Fichier des phases Monte Carlo) est un chier contenant dans les
lignes toutes les itérations faite.
 FichPT : (Fichier des phases de transitions) est une version rané du chier
premier, qui spéciant les points de transitions qui aide à tracer le diagramme
nal. On utilise la dichotomie pour déterminer la point de transition.

Automne 2015 38 Faculté des Sciences de Rabat


Chapitre 5

Conclusion
Dans l'esprit de séparer la structure magnétique du traitement, et pour une mainte-
nance contenue et modulaire, cette application a été développée.
Cette dernière permet aux chercheurs dans le domaine des structures magnétiques à
appliquer des algorithmes ecaces pour trouver leurs structures idéales qui répondent à
leurs besoins.
Le but de cette application est d'appliquer l'algorithme des phases fondamentales
(T = 0) et la méthode Monte Carlo (Quand T tend vers 0) pour trouver le même résultat
dans les deux cas.

39
Bibliographie
[1] Graph Theory, Reinhard Diestel, Third Edition, Springer-Verlag, 2005.

[2] Éléments de Théorie des Graphes, É.D. Taillard, 2005.

[3] Spring Embedders and Force Directed Graph - Drawing Algorithms, Stephen G.
Kobourov, University of Arizona, 2012

[4] Spring Embedder Preprocessing for WWW Visualization, Paul Mutton, Peter Rod-
gers, University of Kent at Canterbury

[5] Théorie des graphes pour l'analyse de réseaux d'interactions, Bertrand Jouve, 2013

[6] Éléments de Théorie des Graphes et Programmation Linéaire, Didier Maquin, 2008

[7] Magnétisme, I- Fondements, II-Matériaux et applications, Etienne du Trémolet de


Lacheisserie, Coll. Grenoble Sciences.

[8] Base de l'électromagnétisme, R. Le Go, M.C. Didier, J. Lafargue, Th. Lecourieux,


G. Montastier. Ed. Nathan

[9] Planar Straight-Line Drawing Algorithms, Luca Vismara

[10] Monte Carlo Methods with Applications to Spin Systems, Werner Krauth

[11] Monte Carlo Simulation of the 2D Ising Model, Lisa Larrimore

[12] Monte Carlo Simulations of Spin Systems, Wolfhard Janke

40
Webographie
[1] http://graphdrawing.org/literature/gd-constraints.pdf
[2] http://www.leda-tutorial.org/en/discussion/ch05s03s08.html
[3] http://www.graphviz.org/pdf/graph.3.pdf
[4] http://www.graphviz.org/Documentation.php

41

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