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N° 21 PRINTEMPS 2007 Belgique - België

P.P. - P.B.

B - 018
Autorisation de
fermeture B/018

Bulletin d’information des médecins du Centre Hospitalier Universitaire de Liège

Une IRM interventionnelle


pour la neurochirurgie
> page 6

page 2 chuchotis

La pédiatrie s’installe Forfaits par pathologie et


aux Bruyères modifications de prescription
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N° 21 PRINTEMPS 2007

sommaire éditorial
En bref L’année du vingtième anniversaire de notre CHU est main-
1

tenant bien engagée. C’est évidemment l’occasion de nom-


Un coup d’œil sur l’actualité : le CHU de Liège
investit pour améliorer l’accueil des patients breuses manifestations et de diverses innovations. Ainsi,
et la qualité des soins, sensibilise le public aux CHUchotis voit son « look » rajeuni ; il s’inspire notamment
méfaits de l’insuffisance rénale, prépare le
du logo « CHU 20 ans » qui figure sur les pin’s que notre
prochain festival ImagéSanté et envoie qua-
rante lits au Bénin. personnel arbore fièrement. De surcroît, notre bulletin qui
s’adresse aux médecins possède maintenant un frère puî-
né, Notre Chuchotis, journal d’entreprise destiné au per-
Actualité
4

sonnel, dont la présentation particulièrement soignée ac-


Pédiatrie. Dès le mois de mai, la pédiatrie
quittera le Sart Tilman pour rejoindre les cuse nombre de ressemblances avec son aîné.
locaux flambant neufs du pôle mère-enfant
C’est également en ce début d’année que le Pr. Raymond
des Bruyères.
Limet a été élu « Liégeois de l’année », distinction on ne peut
Cardiologie. Une prise en charge intégrée
plus méritée par le créateur de notre service de chirurgie
de l’insuffisance cardiaque améliore la qua-
lité de vie des patients et réduit le nombre cardiaque dont nous connaissons l’activité, la compétence
des hospitalisations. et le dévouement pour ses patients.

Les actualités récentes rapportées attestent des progrès


Dossier
6

réalisés aussi bien dans les techniques médicales que dans


Une IRM interventionnelle le souci d’améliorer l’accueil du malade. Parmi les dossiers
pour la neurochirurgie
traités, on retiendra surtout la concrétisation de deux des
Le CHU et l’Université de Liège viennent de projets les plus importants prévus dans le plan stratégique
doter le service de neurochirurgie d’une IRM
interventionnelle. Médecins et ingénieurs COS : le transfert au CHU des Bruyères du service hospi-
collaborent pour améliorer encore les po- talier de pédiatrie dans des locaux ultramodernes et l’ins-
tentialités de cet outil exceptionnel. tallation d’une IRM interventionnelle au Sart Tilman, dans le
service de neurochirurgie.
Faculté
9

Sans négliger la prise en charge intégrée des insuffisants


Les samedi 12 et dimanche 13 mai, l’ensei- cardiaques ni la mise au point sur les modalités actuelles
gnement postuniversitaire organisé par la
faculté de médecine consacre deux journées de l’enseignement postuniversitaire, on s’arrêtera sur l’ana-
aux actualités thérapeutiques. lyse critique de l’introduction de forfaits par pathologie en
pharmacie que nous propose le Pr. Jean-Pierre Delporte.

Pharmacie
10

À toutes et tous, nous souhaitons une agréable lecture.


Le Pr. Delporte analyse les effets collatéraux
des forfaits par pathologie. Après une hos- Pr. Fernand Bonnet
pitalisation, nombreux sont les patients con- directeur médical honoraire
frontés à une modification de leur traitement. directeur de la rédaction
Pourquoi ?

20e anniversaire
12
page 3 chuchotis

Les festivités du vingtième anniversaire du


CHU de Liège ont bel et bien débuté. Bulletin d’information des médecins du Centre Hospitalier Universitaire de Liège
Présentation de quelques dates à ne
Éditeur responsable : P. Louis, Administrateur délégué du CHU (04 366 70 00),
pas manquer et retour historique sur av. de l'Hôpital 13 bât. B35 - 4000 Liège - Directeur de la rédaction : Pr. F. Bonnet
une conception architecturale Conseil éditorial : A. Bodson, F. Bonnet, C. Bouffioux, J.P. Delporte, Q. Désiron,
étonnante. D. Giet, D. Jacquemin, J.M. Krzesinski, P. Louis, M. Malaise, G. Pierard, C. Von Frenckell
Coordination, rédaction et réalisation : A. Pironet (anne.pironet@skynet.be,
0479 87 30 87) - Conception graphique : R. Gray - Photos : C. Ernotte (CHU),
J.-L. Wertz (p.1), F. Hick (p. 13) - Impression : Unijep.

http://www.chuliege.be
EN BREF
Coup d’œil sur
l’actualité du CHU
Raymond Limet, Bienvenue
Liégeois de l’année Un nouveau pavillon d’accueil,
Le Professeur Raymond Limet, chef tout en transparence, est en cours
du service de chirurgie cardiovas- d’installation dans la grande ver-
culaire, a été élu par les lecteurs de rière du Sart Tilman (projet ci-con-
La Meuse « Liégeois de l’année » tre). Plus visible, plus accessible
dans la catégorie société. Il a été et plus convivial qu’auparavant,
plébiscité par ses anciens patients il permettra un meilleur contact
et par leurs proches, certains té- entre les réceptionnistes et les
moignant de leur reconnaissance visiteurs, ainsi qu’une meilleure
sur leur bulletin de vote. Raymond orientation au sein de l’hôpital.
Limet a à son actif pas moins de Son architecture a été pensée
284 greffes du cœur. pour améliorer l’accueil tout en
répondant aux exigences de la
Commission des monuments et si-
tes, la verrière étant classée par la
Région wallonne.

Passage unique aux polycliniques


Exigeant moins d’attente et moins d’allers et retours, la procédure d’ins-
cription et de paiement aux guichets des polycliniques est entrée en vi-
gueur en février. Dorénavant, les patients ne doivent plus se présenter
aux guichets qu’une seule fois, avant leur consultation.

Les bienfaits insoupçonnés


du camembert
Le service d’hépato-gastroentérologie dispose
depuis fin janvier d’un appareil d’échographie
spécialement conçu pour évaluer de manière
non invasive la fibrose hépatique, le « fibroscan ».
Spécialement conçu ou plutôt... spécialement
adapté et calibré. Cette technique française a en
effet été empruntée à l’industrie du fromage,
qui l’utilise pour tester le caractère plus ou moins
page 1 chuchotis

affiné du camembert ! Anecdote mise à part, cet


appareil très efficace représente pour les hépa-
tologues une révolution similaire à l’invention
du stéthoscope pour les cardiologues, comme le
souligne le Dr Jean Delwaide. Ils disposent enfin d’un moyen simple, non invasif et totalement indolore pour
quantifier l’élasticité du foie et donc l’ampleur de la fibrose, un élément diagnostique capital pour toutes les
maladies hépatiques chroniques. Pour le suivi régulier et fiable des patients, le fibroscan prend donc le pas sur la
biopsie hépatique en hôpital de jour. À ce jour, seulement 150 fibroscans ont été installés à travers le monde.

Prise de rendez-vous : 04 366 78 90.


EN BREF

Coup d’œil sur


l’actualité du CHU
Nouvelle thérapie anticancéreuse ImagéSanté 2008
Maladie assez rare, le cancer parathyroïdien répond très mal aux traite- Le 20 mars dernier, la soirée d’an-
ments classiques, surtout après une récidive. Jusqu’il y a peu, le décès était nonce d’ImagéSanté – festival
À lire souvent inéluctable, après quelques années difficiles pendant lesquelles international du film de santé de
l’hyperparathormonémie, et l’hypercalcémie qui en résultait, provoquaient Liège – a réuni de nombreuses per-
D. Betea,
A. R. Bradwell, T. C. insuffisance rénale et pathologies osseuses. Une nouvelle méthode d’im- sonnalités pour la projection en
Harvey, G. P. Mead, munothérapie a été testée avec succès par le Pr. Albert Beckers, du service avant-première du film Ensemble
H. Schimdt-Gayk, d’endocrinologie, en collaboration avec le Pr. Bradwell, de Birmingham : c’est tout, de Claude Berri. L’édi-
B. Ghaye, A. F.
Daly et A. Beckers, l’immunisation par un vaccin thérapeutique visant à stimuler la produc- tion 2008 de ce festival bisannuel
Hormonal and Bio- tion d’anticorps contre l’antigène caractéristique du cancer parathyroï- se déroulera du 10 au 15 mars, en
chemical Normali- dien, la parathormone. Une première patiente liégeoise a répondu très privilégiant des thèmes comme
zation and Tumor
Shrinkage Induced
favorablement au traitement. Immunisée pour la première fois en 2001, l’éducation à la santé, le bien-être
by Anti-Parathy- elle est aujourd’hui en parfaite santé et mène une vie tout à fait normale. de la personne handicapée ou les
roid Hormone « Les résultats spectaculaires que nous avons obtenus avec cette patiente techniques chirurgicales innovan-
– Immunotherapy
offrent un nouvel espoir », explique le Pr. Beckers. « Non seulement les tes, avec un accent sur la santé en-
in a Patient with
Metastatic Para- taux de calcium et de parathormone redeviennent normaux, mais encore vironnementale. L’appel aux films,
thyroid Carcinoma, les métastases pulmonaires, attaquées par les lymphocytes T, régressent sites internet et cd-roms sera clô-
The Journal of de façon significative. » Depuis, une quinzaine de patients en provenance turé le 1er novembre 2007. Rensei-
Clinical Endocrino-
logy & Metabolism de divers pays ont bénéficié de ce traitement (dont six patients immunisés gnements : www.imagesante.org
89(7):3413–3420. à Liège), avec des résultats très encourageants. ou DDradon@enjeu.be

Phoniatrie high tech Réalités virtuelles


Dans le cadre du développement C’est bien connu, l’apprentissage par essais et erreurs est le plus efficace.
de la consultation de phoniatrie, Mais pas question de laisser un étudiant exercer ses talents sur l’oreille
le service d’ORL a acquis un laser d’un patient ! Le service d’ORL vient de s’équiper d’un simulateur chirur-
adapté au traitement des lésions gical haut de gamme destiné à l’apprentissage virtuel de la chirurgie de
sous-muqueuses des cordes voca- l’oreille et des sinus. Très performant, cet outil pédagogique apprend à
les (qui provoquent par exemple son utilisateur à lire un scanner en trois dimensions, à identifier correc-
une raucité), ainsi que des papillo- tement les voies chirurgicales et à libérer en toute sécurité les structures
matoses. délicates qu’il rencontre. Il retransmet même les sensations grâce à un
vrai bras de robot (vibrations, contact avec un os ou un tissu mou, etc.).
Si ce type de laser est assez cou-
Plus encore, il attribue une cote assortie d’un rapport d’évaluation, selon
rant en dermatologie, pour trai-
différents niveaux d’expertise. De quoi ravir la génération des adeptes
ter les angiomes par exemple, il
des Game Boys et autres
n’en existe encore que trois exem-
jeux vidéo... Le simulateur
plaires au monde spécifiquement
chirurgical présente un
calibrés pour un usage ORL : à
autre usage, destiné même
Harvard, en Asie et, à présent, à
aux chirurgiens les plus che-
Liège. Cet outil de haute tech-
vronnés : il permet de plani-
page 2 chuchotis

nologie présente l’avantage de


fier une intervention déli-
cautériser la lésion sans altérer
cate, après avoir introduit
la muqueuse qui la recouvre. Il
dans la machine les scans
est jusqu’à présent employé sous
du patient à opérer. Tout
anesthésie générale, avec une
récemment commercialisé
nuit d’hospitalisation. À l’avenir,
et relativement onéreux, ce
ce type d’intervention sera réalisé
simulateur n’a à ce jour été
en ambulatoire.
acquis que par le CHU.
Rendez-vous : 04 366 77 86.
2 0 e A ENNN IBVRE ERFS A I R E
Prévenir et dépister l’insuffisance rénale
Une journée de sensibilisation à l’insuffisance rénale s’est tenue le 8 mars
au Sart Tilman, dans le cadre de la journée mondiale du rein. « Les ma-
ladies rénales sont sournoises », commente le Pr. Jean-Marie Krzesinski,
chef du service de néphrologie. « C’est souvent trop tard qu’on les dia-
gnostique, au hasard d’un bilan de santé. Nous voulons sensibiliser la
population à l’importance d’un dépistage annuel systématique chez le
médecin traitant, dès l’âge de quarante ans et même plus tôt si on souf-
fre de diabète, d’hypertension ou d’antécédents familiaux d’insuffisance
rénale. » Contrôler régulièrement la pression artérielle, limiter la con-
sommation d’antidouleurs et d’anti-inflammatoires, veiller à une bonne
hydratation, adopter une alimentation saine, pratiquer une activité phy-
sique régulière : autant de mesures de bon sens qui permettent de « ga-
gner » plusieurs années sur l’évolution de la maladie.

Le 8 mars, des stands d’information ont permis à plus de 300 visiteurs


de s’informer sur l’insuffisance rénale, ses causes, ses effets et ses trai-
tements (dialyse et transplantation). « La population connaît très mal
Luminette l’impact à long terme des facteurs de risque. Beaucoup de visiteurs ont
Vous avez été nombreux à parti- également été interpellés par les interdits alimentaires qui frappent les
ciper au quizz « luminothérapie » insuffisants rénaux », explique
proposé dans notre dernier nu- Marie-Antoinette Graceffa, infir-
méro. C’est le bulletin du docteur mière en dialyse. Les cars de dé-
Louis Baré, de Chênée, qui a été pistage de la Province, présents
tiré au sort parmi les bonnes ré- sur cinq sites liégeois, ont accueilli
ponses. Le docteur Baré remporte quelque 200 personnes âgées de
donc une Luminette, appareil lé- plus de quarante-cinq ans pour un
ger et ergonomique de lumino- contrôle de la pression artérielle
thérapie conçu par le Pr. Poirrier, et des analyses de sang et d’urine.
neurologue et responsable du la- Pour en obtenir les résultats, les
boratoire du sommeil du CHU. patients sont adressés à leur mé-
decin traitant habituel.
Les réponses correctes aux ques-
tions de notre quizz sont les sui-
vantes : 1 - faux ; 2 - lux ; 3 - vrai ;
4 - faux ; 5 - vrai ; 6 - vrai ; 7 - faux.

Télématique
40 lits au Bénin
Interconnecter tous les dossiers
Voilà plus d’un an que Jean-Denis médicaux informatisés hospita-
page 3 chuchotis

Lejeune mène une action humani- liers et généralistes, tel est l’objec-
taire au Bénin afin d’aider les enfants tif du Réseau Santé Wallon (RSW).
atteints de l’ulcère de Buruli. Médi- Le CHU de Liège est un des acteurs
caments, stérilisateurs et vêtements de ce projet de télématique médi-
avaient déjà été envoyés dans un hô- cale wallonne destiné à faciliter
pital d’Allada. Ce dernier manquait la communication entre tous les
cruellement de lits. Le CHU a décidé d’en offrir quarante. Début janvier, professionnels de la santé. Ren-
ceux-ci sont arrivés à bon port sur un navire de l’armée belge. seignements : www.fratem.be ou
yves.jacquemart@chu.ulg.ac.be
ACTUALITÉ

La pédiatrie
s’installe aux Bruyères
Dès le mois de mai, la pédiatrie quittera le Sart Tilman pour rejoindre
les locaux flambant neufs du pôle mère-enfant des Bruyères.

hospitalisé soit accueilli dans les n En attendant la construction du


meilleures conditions. Chaque nouveau service des urgences des
chambre est équipée d’un lit et Bruyères, qui prévoit un circuit
d’une salle de douche pour le pa- spécifique pour les enfants, les ur-
rent accompagnant. Un local de gences pédiatriques seront aussi
détente, avec un réfrigérateur et localisées à cet étage. Une préci-
une télévision, permet aux pa- sion utile : à partir du mois de mai,
rents de « souffler » un peu. Les 23 le service des urgences du Sart Til-
lits du service répondent ainsi aux man ne prendra plus les enfants
normes les plus récentes d’archi- en charge.
tecture hospitalière pédiatrique.

n À présent installée au centre Une activité multisite


de la maternité, la néonatologie Toutes les activités pédiatriques
(6 lits) a été entièrement réamé- universitaires ne sont toutefois
nagée. Elle offre aux nouveau-nés pas transférées aux Bruyères.
et à leurs parents la proximité, le
n L’hôpital de jour du Sart Tilman
Présence d’un pédiatre vingt-qua- calme et l’intimité indispensables.
continue à accueillir les jeunes pa-
tre heures sur vingt-quatre, pla- Un local y est aménagé pour l’al-
tients, en parallèle avec celui des
teau technique de qualité, tout laitement maternel.
Bruyères. Et, bien entendu, pédia-
est prévu aux Bruyères pour pren-
tres et spécialistes « pour adultes »
dre les enfants en charge dans 4e étage : hôpital de jour
poursuivent leur collaboration
les meilleurs délais, au sein d’une et urgences
pour traiter les enfants trans-
Pr. G. Bricteux structure architecturalement et
n Dès le mois de mai, lorsque les plantés, hospitalisés au centre des
Chef du service fonctionnellement adaptée.
travaux d’aménagement seront brûlés ou en neurochirurgie. Dans
de pédiatrie
hospitalière terminés, les enfants traités en le même ordre d’idées, certains
3e étage : hospitalisation hôpital de jour (8 lits) seront ac-
G.Bricteux@chu. examens nécessitant un équipe-
ulg.ac.be et néonatologie
cueillis au quatrième étage. ment lourd, comme la RMN ou le
jusque début Au troisième étage, le plateau
n Les consultations de pédiatrie PET-scan, sont maintenus au Sart
mai : 04 366 75 28
à partir de mai : mère-enfant accueille déjà de Tilman.
générale, de gastro-entérologie,
04 367 94 09 manière intégrée la maternité, la
de pneumologie-allergologie et n Des activités de consultation
néonatologie et la pédiatrie.
d’endocrinologie y seront égale- de pédiatrie générale sont main-
n École, salle de jeux (photo ci- ment organisées. Une infirmière tenues aux policliniques Brull et
dessus), environnement multimé- sera chargée d’accueillir les jeunes d’Aywaille. De même, les adoles-
dia, décoration adaptée, tout est patients et d’organiser leur circuit cents sont toujours reçus, pour
mis en œuvre pour que l’enfant de consultation. des consultations spécifiques, aux
policliniques Brull.
page 4 chuchotis

n Enfin, une collaboration étroite


« Nous encourageons un dialogue permanent avec les médecins trai-
se poursuit avec le CHR dans le ca-
tants », insiste le Pr. Guy Bricteux. « Ils sont les bienvenus aux réunions dre du département universitaire
de staff que nous organisons tous les vendredis à midi. Chaque semaine, de pédiatrie, notamment pour le
nous y abordons un sujet susceptible de les intéresser pour leur pratique service des soins intensifs néona-
quotidienne : fièvre, asthme, convulsions, déshydratation, par exemple. taux (NIC) et pédiatriques (PIC),
En outre, nous envisageons de tenir annuellement deux réunions spéci- l’oncologie, les affections neuro-
fiques avec les généralistes. » musculaires et l’unité pluridiscipli-
naire de la mucoviscidose.
ACTUALITÉ
Cardiologie
miser sur l’éducation
Une prise en charge intégrée de l’insuffisance cardiaque améliore la
qualité de vie des patients et réduit le nombre des hospitalisations.

Les patients souffrant d’insuffi- patients atteints d’insuffisance lement lorsqu’ils sont stabilisés et
sance cardiaque paient un lourd cardiaque chronique. se sentent bien qu’on doit adap-
tribut à la maladie. Une fois le ter leur traitement pour atteindre
Avec des mots simples à la portée
diagnostic posé, la mortalité à les dosages recommandés. »
de chacun et quelques supports
cinq ans est de 50 %. Pour la sécu-
didactiques, elle explique aux La prise en charge intégrée faci-
rité sociale également, le bilan est
patients hospitalisés pour un épi- lite en outre l’accès aux soins et
lourd. Après 65 ans, l’insuffisance Dr E. Nellessen
sode de décompensation ce qu’est les contacts avec le cardiologue et
cardiaque est la première cause Cardiologue
l’insuffisance cardiaque et détaille l’équipe de la revalidation cardia-
d’hospitalisation. Les dépenses responsable de
ses conséquences sur l’ensemble que. la clinique de
liées à ce syndrome représentent 1 l’insuffisance
de l’organisme. Elle aborde éga-
à 2 % des coûts de soins de santé, Avec cette éducation thérapeuti- cardiaque
lement le rôle des médicaments
un pourcentage très élevé pour que, c’est donc une véritable « cli- 04 366 81 97
et insiste sur l’importance d’une enellessen@chu.
une seule pathologie. Les deux nique de l’insuffisance cardiaque »
adaptation des comportements ulg.ac.be
tiers de ces dépenses sont dues qui se met en place. La prise en
alimentaires et du mode de vie.
aux nombreux épisodes d’hospita- charge multidisciplinaire repose sur
Un deuxième rendez-vous est pro-
lisation. Avec le vieillissement de la collaboration entre un cardiolo-
posé deux à trois semaines après
la population et la meilleure prise gue, une infirmière spécialisée et
le retour au domicile. Ces diffé-
en charge de l’infarctus myocardi- les médecins traitants. « Nous vou-
rents contacts sont entièrement
que aigu, le nombre de personnes lons intensifier les contacts avec les
gratuits.
atteintes ne fait que croître. généralistes », explique le Dr Nel-
lessen. « Leur rôle est essentiel pour
Améliorer l’observance réduire le nombre des hospitalisa- J. Englebert
Mieux comprendre
Infirmière
sa maladie À l’écoute des patients, Joëlle En- tions, notamment en aidant les pa-
04 366 81 97
glebert les encourage à devenir tients à détecter à temps certains joelle.englebert@
On sait aujourd’hui qu’une prise en
acteurs à part entière de leur état signes avant-coureurs. » chu.ulg.ac.be
charge intégrée de l’insuffisance
de santé. « Se peser tous les jours
cardiaque permet de réduire si-
et surveiller l’œdème des jambes,
gnificativement la fréquence des
par exemple, comptent parmi
réhospitalisations, tout en amélio-
les petits gestes qui permettent
rant la qualité de vie des patients
d’intervenir à temps, bien avant
et en réduisant la mortalité.
qu’une réhospitalisation soit né-
Depuis deux ans, une unité d’hos- cessaire. Lorsqu’ils savent quand
pitalisation de dix lits, spécifique- et comment ils doivent réagir, les
ment équipée, accueille au Sart patients sont moins angoissés. Ils
Tilman les patients admis pour vivent mieux leur maladie », cons-
un épisode de décompensation tate-t-elle.
aiguë. Son personnel infirmier est
« L’observance thérapeutique est
formé à la prise en charge délicate
page 5 chuchotis

meilleure chez les patients bien


de ce syndrome.
informés », ajoute Eric Nellessen,
Depuis quelques mois, une mission cardiologue spécialisé dans la
d’éducation des patients est en prise en charge de l’insuffisance
outre assurée par une infirmière cardiaque. « Ils prennent leurs
spécialisée, Joëlle Englebert. In- médicaments plus régulièrement
firmière en cardiologie formée à et, surtout, respectent mieux le En mesurant la distance qu’ils sont ca-
l’éducation thérapeutique, elle se régime qui leur est imposé. Enfin, pables de parcourir dans le couloir, les
consacre exclusivement à l’infor- patients peuvent constater l’évolution
et c’est tout aussi important, ils
de leur état de santé.
mation et à la sensibilisation des comprennent que c’est paradoxa-
DOSSIER

Neurochirurgie
des images plein la tête
Le service de neurochirurgie vient de se doter d’un équipement de
pointe destiné à améliorer la prise en charge des pathologies crânien-
nes : une IRM interventionnelle, couplée à un système très performant
de neuronavigation et à un microscope à éclairage fluorescent. Une
association de haute technologie qui reste exceptionnelle.

« Nous offrons aujourd’hui ce


qui se fait de mieux en matière
de traitement chirurgical des
tumeurs cérébrales », s’enthou-
siasme le Pr. Didier Martin, chef
du service de neurochirurgie. « Les
patients bénéficient d’une exper-
tise chirurgicale supportée par un
environnement technologique très
performant qui comprend la neu-
ronavigation, le microscope opé-
ratoire à fluorescence et mainte-
nant les images intra-opératoires
de l’échographie et surtout de
l’IRM interventionnelle. De plus,
cet environnement technologique
s’intègre dans un contexte plus
large, celui de la prise en charge
multidisciplinaire de rigueur dans
un hôpital universitaire, avec les
protocoles cliniques et de recher-
che les plus reconnus internatio-
nalement. »
Les images acquises au cours de l’intervention neurochirurgicale permettent un geste
plus précis, plus sûr et surtout plus efficace.
Optimaliser
la neuronavigation
L’IRM à bas champ magnétique Classiquement, les neurochirur- poser une situation dynamique à
(0,15 Tesla) que vient d’acquérir le giens planifient leur intervention des images qui ne correspondent
service de neurochirurgie est spé- en utilisant les images réalisées en plus vraiment à la réalité : les rap-
cifiquement conçue pour la salle préopératoire selon différentes ports anatomiques changent au
d’opération. Il ne s’agit donc pas modalités (IRM et scanner, ou en- cours de l’opération. En effet, le
d’une IRM conventionnelle dé- core PET-scan, résonnance magné- cerveau s’affaisse dès l’ouverture
page 6 chuchotis

tournée de ses fins diagnostiques, tique fonctionnelle, etc.). Grâce à de la boîte crânienne et cette dé-
mais d’un véritable équipement la neuronavigation, ils peuvent formation est encore accentuée
chirurgical destiné à optimali- suivre sur ces images, synchroni- par les gestes du neurochirurgien,
ser la neuronavigation. Dix fois sées et importées en salle d’opé- qui enlève progressivement la tu-
moins important que celui généré
ration, le déplacement de leurs meur. La pertinence des images
par une IRM du service d’imagerie
instruments. préopératoires se réduit donc au
médicale, le champ magnétique
fur et à mesure.
de l’IRM interventionnelle permet Bien que très précise, cette mé-
de conserver la plupart des instru- thode présente un inconvénient Dans certains cas, l’IRM réalisée
ments chirurgicaux habituels. majeur, puisqu’il s’agit de super- en post-opératoire montre que la
> I R M i n t e r v e n t i o n n e l l e

DOSSIER
tumeur n’a pu être entièrement Indication principale : les tumeurs cérébrales
réséquée, pour différentes rai-
Les tumeurs cérébrales constituent jusqu’à présent l’essentiel des indica-
sons : limite imprécise, proximité
tions de l’IRM interventionnelle.
de zones cérébrales fonctionnel-
les, etc. Le traitement doit alors L’exérèse est le traitement prioritaire des tumeurs cérébrales : gliomes,
être complété par une nouvelle méningiomes, etc. Traitements adjuvants, la chimiothérapie et la radio-
intervention, une radiothérapie thérapie viennent en deuxième ligne afin d’éradiquer les cellules tumo- Pr. D. Martin
ou une chimiothérapie. rales qui auraient échappé au neurochirurgien. La thérapie génique s’y Chef du service
ajoute dans certains cas, sous la forme de protocoles d’études cliniques. de neurochirurgie
du CHU de Liège
Un geste toujours et récemment élu
plus efficace Chirurgie hypophysaire et autres applications président de la
Société belge de
L’IRM interventionnelle repré- neurochirurgie
La très délicate chirurgie hypophy- une maladie particulièrement in-
sente donc un progrès important validante, permet de guérir des 04 366 72 09
saire, grande tradition liégeoise didier.martin@chu.
dans la prise en charge des patho- patients réfractaires aux autres
depuis le début des années sep- ulg.ac.be
logies cérébrales. Utilisées pen- tante, est également un terrain traitements. Ici aussi, les images
dant l’opération, les techniques de choix pour l’IRM intervention- peropératoires permettront de
modernes d’imagerie interven- nelle. Cette glande est en effet distinguer avec plus de précision
tionnelle offrent au neurochirur- idéalement située dans le champ les zones épileptiques préala-
gien la possibilité de compléter et de vision de l’appareil. L’exérèse blement repérées par les études
de réactualiser les informations des adénomes hypophysaires, EEG.
préopératoires autant de fois qu’il parfois volumineux et envahis-
le souhaite. Disposer d’images à La neurochirurgie fonctionnelle
sants, est plus aisée et plus com-
jour offre un énorme intérêt, à la devrait également être intéres- Dr P. Robe
plète grâce aux images acquises
fois pour pratiquer une résection sante pour traiter certains cas de Neurochirurgien
au cours de l’intervention. Les
tumorale complète et pour éviter mouvements anormaux ou de 04 366 72 09
structures voisines, comme les ar-
de toucher les tissus sains. Le ges- douleur chronique. pierre.robe@ulg.
tères carotides, le sinus caverneux ac.be
te chirurgical est plus précis, plus et l’hypothalamus, sont évitées de Bien que la distance entre les
sûr et surtout plus efficace. façon plus sûre. aimants (27 cm) de l’IRM inter-
ventionnelle ait été prévue pour
« Il ne faut plus attendre l’IRM de Le nouvel équipement neuro-
obtenir des images du cerveau,
contrôle, souvent réalisée le lende- chirurgical acquis par le CHU de
d’autres possibilités existent. Par-
main de l’opération, pour savoir si Liège laisse encore entrevoir bien
mi les nouvelles applications pos-
la tumeur a bien été enlevée en to- d’autres applications.
sibles figurent les pathologies ORL
talité », détaille le Pr. Didier Martin.
Parmi les spécialistes les plus inté- et maxillo-faciales, voire les lésions
« Mieux, cette technique a repous-
ressés figurent les neurologues. La ostéo-articulaires des extrémités
sé les limites du traitement. Elle
chirurgie de l’épilepsie résistante, des membres.
permet d’élargir d’emblée l’exérè-
se de la tumeur, alors que la sépa-
ration entre le tissu sain et le tissu
pathologique n’est pas toujours Mieux distinguer la tumeur
nettement identifiable de visu.
La chirurgie des tumeurs cérébrales exige une extrême précision. Pour
Lorsqu’on sait que plus la résection
page 7 chuchotis

réséquer de manière exhaustive les travées tumorales infiltrées dans le


tumorale est large, meilleurs sont
cerveau sain tout en préservant au maximum ce dernier, il est essentiel
le pronostic et la qualité de vie, on
de les distinguer avec certitude. C’est ce que permet, depuis très peu
comprend aisément l’intérêt im-
de temps, un précurseur des porphyrines qui présente la particularité,
médiat pour le patient. »
sous une lumière ultraviolette, de colorer en rose les tissus tumoraux.
Fin janvier 2007, un premier pa- À cet effet, un microscope opératoire doté d’un éclairage ultraviolet a
tient liégeois a bénéficié de cette également été acquis par le service de neurochirurgie. À la pointe du
nouvelle technologie. Depuis, progrès, l’association de haute technologie qui équipe aujourd’hui le
les interventions se succèdent au service de neurochirurgie ne se rencontre encore que très rarement.
rythme de plusieurs par semaine.
DOSSIER

Le biomédical
a du génie
De par le monde sont installées à peine quarante IRM interventionnelles.
En Belgique, seuls deux centres possèdent un tel outil intraopératoire,
le CHU de Liège et l’Hôpital Erasme. Avec une particularité essentielle :
tabler sur la complémentarité de la clinique et de la recherche.

Le service de neurochirurgie de ment d’électricité, électronique et sement ambitionne donc, et c’est


l’Hôpital Erasme a été le premier à informatique (Institut Montefiore). un véritable défi, de s’appuyer sur
acquérir un « PoleStar », grâce à une « Les ingénieurs spécialisés dans le les images réalisées au cours de
subvention du FNRS. Aujourd’hui, traitement de l’image peuvent ren- l’intervention pour répercuter sur
Liège se dote de la deuxième gé- dre cet outil exceptionnel encore les images préopératoires les dé-
nération de cet équipement. « Les plus utile pour les médecins. Notre formations subies par le cerveau
autorités du CHU et de l’Univer- projet, avec les neurochirurgiens lors de l’ouverture de la boîte crâ-
sité de Liège ont estimé qu’un tel Pierre Robe et Didier Martin, est de nienne, puis pendant la résection
appareillage faisait partie des in- développer à Liège un centre d’ex- de la tumeur. On parle alors de
vestissements lourds qu’un centre cellence en neurochirurgie guidée « recalage non rigide ».
d’excellence se devait d’acquérir », par l’image. »
précise le Pr. Didier Martin. Déformer les images
Les travaux menés par l’équipe du
Pr. Verly, en collaboration entre « Nous utilisons les différentes
Les ingénieurs autres avec le service de neuro- images préopératoires pour cons-
à la rescousse
chirurgie du Pr. Jacques Brotchi à truire un modèle biomécanique
Mais pourquoi cet investissement l’hôpital Erasme (ULB), ont déjà du cerveau », explique la cher-
ambitieux – plus d’un million abouti à une amélioration de la cheuse responsable du projet,
d’euros – a-t-il été consenti pour qualité de l’image, ainsi qu’à des Lara Vigneron (elle aussi passée
moitié par l’Université de Liège ? algorithmes plus efficaces pour par Boston et sa pépinière de
C’est là qu’interviennent les com- superposer avec une grande pré- chercheurs de Harvard et du MIT).
pétences des chercheurs en génie cision les images réalisées avant « Les images acquises pendant
biomédical, une discipline en passe l’intervention et celles réalisées l’opération nous permettent de
de devenir l’un des fleurons inter- au cours de celle-ci (ce qu’on ap- déterminer les déplacements de
nationaux de l’ULg. Au hasard pelle le « recalage rigide »). C’est certaines caractéristiques, telles
d’une discussion à propos de Bos- que l’IRM interventionnelle offre que les surfaces du cortex, ventri-
ton, ville où a été installée la pre- des images de résolution moindre cules et tumeurs. Nous essayons
mière IRM interventionnelle et où que les IRM de 1,5 ou 3 Tesla utili- de propager ces déformations de
tous deux ont séjourné, l’ingénieur sées à des fins diagnostiques et de surface à tout le volume du cer-
Jacques Verly et le neurochirurgien planification de l’intervention chi- veau, de manière à déformer de
Pierre Robe se sont rapidement rurgicale. Les images réalisées la la même façon les images préo-
rendu compte de la convergence veille présentent donc toujours un pératoires. Le neurochirurgien
de leurs centres d’intérêt. intérêt majeur pour guider le ges- pourra alors travailler à partir de
te du neurochirurgien, d’autant ces images préopératoires actua-
« On a constaté à travers le monde
plus que s’y ajoutent celles du lisées. »
page 8 chuchotis

que les potentialités d’une IRM


scanner et de la tomographie à
interventionnelle n’étaient pleine- Depuis plus de quatre ans, Lara
émission de positons (PET-scan),
ment exploitées en clinique que Vigneron travaille sur des don-
synchronisées et importées en sal-
si médecins et ingénieurs collabo- nées envoyées de Boston et
le d’opération. Leur inconvénient
raient au sein d’un projet interdis- de Bruxelles. À présent, elle va
– majeur, lui aussi – réside dans le
ciplinaire de recherche à long ter- pouvoir travailler à partir d’ima-
fait que leur pertinence se réduit
me », détaille le Pr. Jacques Verly, ges liégeoises, en collaboration
au cours de l’intervention.
l’un des fondateurs de l’unité de re- étroite avec le Dr Pierre Robe et
cherche en exploitation des signaux Le nouveau projet de cinq ans dé- le Pr. Didier Martin.
et images (INTELSIG) du départe- posé dans le cadre de cet investis-
FA C U LT É
Se former à tout âge
Cette année encore, le programme de l’enseignement postuniversitaire
organisé par la faculté de médecine consacre deux journées aux ac-
tualités thérapeutiques. Ces « journées de mai » se tiendront les samedi
12 et dimanche 13 mai au CHU du Sart Tilman.

Généralement très appréciées par du centre de revalidation pulmo- prise en charge de la sténose caro-
les participants, les « journées de naire), un exposé sur les infections tidienne. Elle est organisée par les
mai » clôturent une série de neuf urinaires chez l’enfant, un atelier Professeurs Raymond Limet, Luc
soirées dédiées à la formation sur la nutrition en gériatrie, un Piérard et Philippe Burette et les
continuée. autre sur l’utilisation d’un défi- Docteurs Christophe Martinez et
brillateur en réanimation cardio- Hendrik Van Damme. Aucune ins-
pulmonaire, etc.
Une démarche active cription préalable n’est nécessaire Pr. D. Giet

La dernière soirée de cette année et la participation est gratuite Président du


« Les thèmes de ces soirées sont département de
se tiendra le mardi 24 avril de (renseignements : medgen@ulg. médecine géné-
définis avec les représentants de
20h30 à 22h30 sur le thème de la ac.be, tél. 04 366 42 76). rale, ULg
plusieurs associations de méde-
04 366 42 76
cins généralistes », explique le d.giet@ulg.ac.be
président du département de mé-
Les thèmes des « journées de mai »
decine générale de l’ULg, Didier
Giet. « Nous veillons également à
Samedi 12 mai, matinée
privilégier une démarche de for-
n Retransmissions de courtes vidéos et questions-réponses : le by-pass
mation active. »
cœlioscopique pour obésité, la chirurgie d’implants d’oreille moyen-
L’enseignement est dispensé soit ne et implants cochléaires, la chirurgie plastique post-bariatrique, la
sous forme d’exposés interactifs microchirurgie de la voix
avec projections audiovisuelles et n Mini symposium : quinolones, HTA et hyperaldostéronisme primaire
votes par boîtiers électroniques,
soit via des ateliers d’apprentissa- Samedi 12 mai, après-midi
ge par problèmes ou des ateliers n Vidéos : le soin des stomies et leurs complications, un transplant de
d’acquisition d’actes techniques. grêle libre pour cancer ORL, la néphrectomie laparoscopique, l’insuf-
fisance mitrale dynamique : traitement par annuloplastie percutanée
Des formations
n Mini symposium : le déficit androgénique lié à l’âge chez l’homme
concrètes
n Brèves : hypertension artérielle et bêta-bloquants, ulcères veineux et
« Le public de l’enseignement ligature sous-faciale des veines perforantes, reprise du travail chez les
postuniversitaire rajeunit », cons- lombalgiques, traitement chirurgical de l’épicondylalgie, syndrome
tate le Pr. Didier Giet. « Les jeunes d’hyperactivité
médecins diplômés de l’ULg nous
font confiance pour poursuivre Dimanche 13 mai, matinée
leur formation. Mes confrères n Session d’éthique et d’économie : euthanasie à domicile, vaccination
page 9 chuchotis

sont de plus en plus nombreux à contre le HPV et cancer du col utérin : aspects pharmaco-économi-
souhaiter des formations complé- ques, certificats médicaux et déontologie, hépatite C : perspectives en
mentaires susceptibles de les aider économie de la santé
dans leur pratique quotidienne. » n Actualités thérapeutiques
À titre d’exemples, les sujets abor-
Frais d’inscription : 25 euros. Organisation et accréditation : Mme H. Hoeters
dés par le programme 2006-2007 (04 366 42 76, medgen@ulg.ac.be).
comprenaient un point sur la Renseignements : Pr. Jean-Marie Krzesinski (04 366 72 03, jm.krzesinski@chu.ulg.ac.be)
broncho-pneumopathie chroni- et Pr. Didier Giet (04 366 42 76, d.giet@ulg.ac.be).
que obstructive (avec une visite
PHARMACIE

Forfaits par pathologie et


effets collatéraux
Après une hospitalisation, nombreux sont les patients confrontés à
une modification de leur traitement. Plusieurs facteurs influencent la
prescription par les médecins hospitaliers, au grand dam parfois des
patients et des généralistes.

Par le Pr. J.-P. Delporte médicamenteux hors normes, de sance. Les hôpitaux en dépassement
Pharmacien en chef l’évolution structurelle des patholo- global des forfaits devraient pren-
honoraire, chargé de gies et des coûts pharmaceutiques) dre des mesures pour en atténuer
cours à l’ULg font que, même cet objectif atteint, les effets, entraînant ainsi une dimi-
la gestion des médicaments pourrait nution progressive des coûts moyens
jpdelporte@ulg.ac.be nationaux par pathologie. Par con-
encore s’avérer déficitaire.
tre, on peut attendre une croissance
L’application des forfaits concerne
des dépenses, due à l’introduction
la plupart des classes pharmacolo-
sur le marché de produits innovants,
giques, à l’exception notamment
toujours très onéreux et qui, dans
de médicaments utilisés dans des de nombreux cas, ne seront pas con-
affections rares et sévères, destinés cernés par les forfaits.
Substitution de médications habi- au traitement d’états pathologiques
tuelles dès l’admission à l’hôpital, impliquant des coûts élevés ou dont Au plan qualitatif, le bilan ne pourra
modifications lors de la prescription l’emploi peut être sans liaison direc- être dressé avant quelques années.
de sortie, soucis d’approvisionne- te avec les causes de l’hospitalisation Certes, ces mesures devraient pous-
ment en cas de retour au domicile (médicaments pour maladies orphe- ser les médecins à rationaliser leurs
en fin de semaine : ces exemples prescriptions, mais le comparateur
lines, pour désordres métaboliques
sont, parmi d’autres, des effets col- sélectionné pour fixer les forfaits
sévères, immunosuppresseurs, anti-
latéraux amplifiés par des mesures n’est jamais qu’une moyenne de
thrombotiques, hémostatiques, cy-
de régulation des coûts hospitaliers. dépenses nationales sans aucune
tostatiques, antiviraux, etc.).
Pour mieux les comprendre – et ten- référence à des critères qualitatifs.
ter de les amender –, CHUchotis fait Au plan économique, l’application Certains hôpitaux ne rejetteront-ils
le point sur les forfaits par patholo- des forfaits devrait, sinon diminuer pas certaines pathologies onéreu-
gies, appliqués depuis le 1er juillet les coûts médicamenteux hospita- ses, voire certaines disciplines, ne
2006, et leurs conséquences sur la liers, du moins en atténuer la crois- seront-ils pas incités à écourter les
prescription des médicaments.

Rester dans la moyenne Substitutions : une surveillance accrue


345 groupes de pathologies, eux- Même si elle ne pose, en principe, que peu de problèmes, la substitution entre
mêmes subdivisés en quatre ni- médicaments bioéquivalents exige une surveillance accrue avec diverses classes
veaux de sévérité, ont été définis. Ils thérapeutiques (antihypertenseurs, antiarythmiques, antiépileptiques, anti-
regroupent la quasi totalité des pa- coagulants, antidiabétiques, etc.), ainsi que chez divers groupes de patients
tients soignés en lits aigus hospita- (enfants, personnes âgées ou débilitées, asthmatiques, etc.). Notons que, selon
page 1 0 chuchotis

liers. À chacun de ces sous-groupes une enquête récente effectuée en Norvège, près de 36 % des patients relatent
est associé un montant forfaitaire une ou plusieurs expériences négatives lors de substitutions génériques ; 20 %
calculé sur base de la moyenne des d’entre eux expriment une insatisfaction générale. Même si certaines causes de
coûts médicamenteux correspon- mécontentement peuvent paraître très subjectives, on ne peut totalement ex-
dants, observée dans l’ensemble clure un risque d’efficacité moindre ou d’effets secondaires accrus chez certains
des hôpitaux belges. Tendre vers ces patients. En outre, on sait que des modifications de forme, d’emballage, de
moyennes devrait constituer un im- couleur, d’excipients peuvent entraîner de multiples inconvénients : difficulté
pératif pour beaucoup d’hôpitaux, de déglutition, d’extraction de l’emballage, découpe quasi impossible d’un
mais divers facteurs (prise en comp- comprimé soi-disant sécable, intolérance à un adjuvant, etc.
te insuffisante des patients à coûts
PHARMACIE
hospitalisations et à reporter les
coûts sur le secteur ambulatoire ? Ne Des « provisions » pour le week-end ?
peut-on craindre de voir s’accroître
La latitude qui était laissée aux hôpitaux de délivrer aux patients sortants, pour
le nombre de réhospitalisations ?
une durée de trois jours, les traitements initiés durant l’hospitalisation, risque
d’être maintenant considérée comme un coût excédentaire, non couvert par
Substitutions inévitables le forfait. Les patients devraient alors à nouveau faire face à des difficultés de
Ces nouvelles mesures de finance- continuité des soins lors de leur retour au domicile, surtout en fin de semaine.
ment, s’ajoutant à d’autres contrain- Ils n’auraient d’autre ressource que de s’approvisionner dans une pharmacie
tes financières, vont inciter les hôpi- de garde, pourvu qu’ils disposent d’une prescription dûment remplie.
taux « surconsommateurs » à réduire
leurs dépenses en médicaments, à
limiter le choix de médicaments dis- une infraction flagrante aux règles d’obtenir de son pharmacien la
ponibles à l’hôpital, à opter davan- de délivrance des médicaments en forme sous laquelle le médicament
tage pour des médicaments généri- milieu hospitalier (A.R. du 4 mars lui était habituellement prescrit. Ces
ques ou pour des produits originaux 1991). L’hôpital s’exposerait alors DCI ne sont malheureusement pas
dont le prix a été aligné sur celui du à des sanctions puisqu’il pourrait, toujours connues des prescripteurs
générique. Ces stratégies auront des à juste titre, être accusé de vouloir et les pharmaciens de garde igno-
conséquences sur la continuité des contourner l’application des forfaits rent quelles étaient les médications
médications usuelles des patients, par pathologie. antérieures.
puisque certaines d’entre elles pour- Dans la lettre qu’ils adressent aux
À ces divers problèmes s’en ajoutent
raient être systématiquement substi- médecins traitants, les médecins
d’autres, bien antérieurs à l’applica-
tuées, dès leur admission à l’hôpital, hospitaliers devraient expliciter tou-
tion des forfaits : prescription incom-
par des médicaments admis dans le tes les modifications et substitutions
plète ou mal libellée, prescription
formulaire hospitalier. Rien que la apportées au traitement habituel du
de médicaments non disponibles
classe des antihypertenseurs (non patient, en distinguant très claire-
en officine publique ou choix d’un
compris les diurétiques) compte plus ment celles dont ils recommandent
conditionnement peu économique.
de 350 spécialités, sans même tenir la prolongation au terme de l’hos-
Les médecins hospitaliers, peu au
compte de la taille des condition- pitalisation et celles pour lesquelles
nements. La substitution est donc courant de l’impact de la taille des
le médecin traitant a toute latitude
quasi inévitable. conditionnements sur le rembour-
de revenir à une médication anté-
sement du médicament, prescrivent
En outre, ces mesures s’ajoutent à rieure.
non seulement des produits origi-
l’application de prix de référence naux généralement plus chers que D’autre part, une information et
et de quotas de prescriptions peu les génériques, mais encore sous pe- une plus grande sensibilisation des
onéreuses imposés en médecine tits modèles qui entraînent un sur- prescripteurs hospitaliers s’avèrent
ambulatoire. Si le médecin traitant coût, parfois très important, pour le nécessaires pour pallier les difficul-
a sélectionné pour son patient le patient. tés administratives, économiques
médicament peu onéreux qu’il juge ou d’accès physique aux traitements
le plus approprié, ce choix risque que rencontrent certains patients au
Quelles solutions ?
d’être bouleversé lors de son ad- terme de leur hospitalisation.
mission à l’hôpital et aussi lors de la Il n’y a sans doute pas de remède
Enfin, le moment n’est-il pas venu
page 1 1 chuchotis

prescription de sortie, d’où la néces- miracle à ces situations.


de promouvoir le rôle de pharma-
sité d’une nouvelle substitution si le Le problème de substitution de thé- ciens cliniciens, présents dans les
médecin traitant souhaite revenir rapie pourrait être partiellement unités de soins, dont une des mis-
au traitement de départ.
résolu si, à la sortie des patients, sions serait de veiller à ce que toutes
Pour éviter tous ces changements les médecins hospitaliers prenaient les conditions soient remplies pour
de traitements perturbants pour les l’habitude de rédiger leurs ordon- garantir la continuité des thérapies
patients, une solution simple serait nances en mentionnant les médi- des patients lors de leur admission
d’inviter ceux-ci à venir à l’hôpital caments sous leur dénomination puis du retour à leur domicile ?
avec leurs médicaments personnels, commune internationale (DCI). Ceci
mais une telle pratique constituerait permettrait au moins au patient
20 ANS

Un hôpital
entre ciel et terre
L’hôpital du Sart Tilman porte sans conteste la griffe de son archi-
tecte, Charles Vandenhove, qui en a soigné avec minutie le moindre
détail. Entre parti pris esthétique et exigences fonctionnelles, volonté
d’humanisation et complexité labyrinthique, puits de lumière et locaux
aveugles, les paradoxes n’ont pas manqué pour encenser ou décrier
les choix qui ont présidé à sa conception. Un débat devenu purement
théorique : le premier site d’implantation du CHU de Liège est comme
il est, là où il est.

À l’occasion du vingtième an- tations rapides et profondes était pacité de 1 100 lits. Le bloc cen-
niversaire du centre hospitalier une gageure. tral devait être consacré aux
universitaire, CHUchotis évoque, fonctions médico-techniques et
d’après l’ouvrage rédigé par le Une étoile logistiques générales, ainsi qu’à
Pr. Fernand Bonnet, premier mé- à six branches la majorité des polycliniques. Son
decin en chef de l’institution, rez-de-chaussée, démédicalisé,
Les études préliminaires débutè-
D’après le livre quelques aspects de la genèse était réservé à l’administration,
rent en 1962. C’est un architecte
rédigé par le de ce grand hôpital académique au restaurant et aux boutiques.
Pr. F. Bonnet de renom international, Charles
moderne conçu, ne l’oublions Deux des tours devaient accueillir
De l’Hospice de Vandenhove, qui fut choisi. Secon-
la Miséricorde pas, dans les golden sixties. l’institut de pathologie, chacune
dé par un conseiller médical, le Dr
au CHU du Sart des quatre autres étant dévolue
Tilman
Jean Gomez, Charles Vandenhove
Un contexte mouvant reçut du recteur Dubuisson la mis- à un type d’hospitalisation : les
CHU, 1997
sion de réaliser un hôpital qui soit soins normaux, les soins intensifs,
Comme nous l’avons rappelé
le plus beau et le plus fonctionnel la section mère-enfant et, enfin,
dans le numéro précédent, le
possible. les longs séjours.
CHU a connu une gestation lon-
gue de plus d’un quart de siècle. Après plusieurs visites d’hôpitaux Cette dernière tour ne fut jamais
Entre 1960, lorsque fut décidée européens et américains, le choix construite, amputant l’étoile de sa
son installation au Sart Tilman, s’est porté sur une disposition gé- sixième branche. Lorsque la capa-
et 1987, date de son accession nérale en étoile irrégulière à six cité du futur hôpital fut ramenée
à l’autonomie et du transfert branches articulées sur un bloc cen- à 600 lits, sa programmation ini-
des derniers lits de Bavière, ses tral de plus grande surface au sol. tiale fut profondément modifiée
concepteurs durent à plusieurs Compromis entre le monobloc ca- pour aboutir à la disposition que
reprises accommoder le projet ractéristique des CHU et CHR fran- nous connaissons aujourd’hui.
initial à l’évolution des techni- çais et l’hôpital pavillonnaire, cette
ques médicales et des contrain- disposition répondait à une idée Un perfectionnisme
tes réglementaires en matière maîtresse : veiller à une séparation obstiné
page 1 2 chuchotis

de constructions hospitalières, aussi poussée que possible des cir- Comme le souligne le Pr. Bonnet,
aux restrictions financières impo- culations respectives des malades les plans dessinés dans l’atelier de
sées par la crise économique et hospitalisés, des patients externes
Charles Vandenhove sont de véri-
l’accroissement des dépenses de fréquentant les polycliniques et
tables œuvres d’art ; la précision
santé, ainsi qu’aux modifications des visiteurs. Elle permettait aussi
y est poussée jusqu’aux détails les
de la législation hospitalière qui des adjudications successives, bloc
plus infimes. L’architecte avait la
évoluait au gré des réformes suc- par bloc, compatibles avec le mode
certitude que sa perfection et son
cessives de l’État. de financement universitaire.
esthétique contribueraient à l’hu-
Construire et exploiter un grand Terminé à la fin des années 60, manisation de l’hôpital, tant pour
hôpital en cette période de mu- l’avant-projet tablait sur une ca- les patients que pour le personnel.
20 ANS
Il poussa le souci de la qualité de coloris variés. Réalisés en tôle Enfin, la verrière qui surplombe
jusqu’à concevoir et dessiner lam- émaillée cuite au four, une matiè- le vaste hall central est incontes-
bris, mains courantes, huisseries, re particulièrement résistante aux tablement l’élément architectural
éviers, mobilier ou autres ban- chocs, et décorés par des artistes le plus spectaculaire et le plus re-
deaux techniques placés en tête de renom, les lambris donnent à nommé du CHU. Ce chef d’œuvre
de lit. Les portes originales sont chaque unité une ambiance qui de Charles Vandenhove, assisté
encadrées de montants en chêne lui est propre. Autre détail ap- par l’ingénieur René Greisch, a été
plein du Japon. La même essence précié, les éléments modulaires classé en 1995 par la Commission
est utilisée pour les autres me- légers et aisément démontable des monuments et des sites.
nuiseries intérieures, dont certai- utilisés pour le cloisonnement des
nes cloisons très caractéristiques locaux permettent de s’adapter à
aux croisillons garnis de vitrages l’évolution des besoins.

2007, une année festive

Les festivités du vingtième anniversaire du CHU de Liège se déclinent tout au long de l’année,
avec de nombreuses manifestations. Morceaux choisis.

n Vers l’accréditation hospitalière ses missions menées par des mem- n Synthèse 2007
bres du CHU.
Un symposium a réuni, début La seconde édition des rencontres
mars, une belle palette d’ora- médico-scientifiques organisées
n Journées portes ouvertes
teurs européens venus débattre par le CHU de Liège se déroulera
de l’accréditation hospitalière. Le dimanche 7 octobre, les désor- le 20 octobre. Elle est destinée à
Organisé par le CHU de Liège en mais traditionnelles « journées dé- mettre en lumière les contribu-
collaboration avec l’Association couverte entreprise » prendront tions croisées scientifiques et cli-
belge des hôpitaux, ce sympo- au CHU une ampleur particulière. niques typiques d’un hôpital uni-
sium a représenté un pas sup- Plusieurs circuits thématiques gui- versitaire. Nous y reviendrons plus
plémentaire pour promouvoir ce deront les visiteurs à travers diffé- longuement dans notre prochain
processus de remise en question rents services de l’hôpital. numéro.
destiné à améliorer la qualité des
soins. Si l’accréditation hospi- n Europe du Nord-Ouest n Les particularités des
talière est déjà en vigueur dans hôpitaux universitaires
certains pays européens, elle est Les 11 et 12 octobre se tiendra à
Les hôpitaux académiques sont
encore peu développée en Bel- Liège la cérémonie de clôture du
confrontés à des problématiques
gique. Avec le plan stratégique programme européen Interreg
spécifiques, liées à leur triple mis-
COS instauré en 2003, le CHU de IIIb, doublée du lancement de son
sion : la dispensation de soins spé-
Liège est l’un des premiers à avoir successeur, Interreg IVb. Ce pro-
cialisés et complexes nécessitant
entamé, sur une base volontaire, gramme européen de coopération
un équipement de haute techno-
cette démarche d’amélioration hospitalière entre la Wallonie, le
logie, la formation et le perfec-
page 1 3 chuchotis

continue. Bade-Wurtemberg, l’Alsace-Lor- tionnement des professionnels


raine, le grand-duché de Luxem- de la santé, la recherche clinique
n Un CHU cosmopolite bourg, le Limbourg et le canton et la mise au point de nouvelles
Pendant six mois, de juin à no- de Genève ciblera deux thèmes techniques médicales. Un collo-
vembre, la verrière du Sart Tilman cruciaux : l’optimisation de la prise que international sur le sujet se
sera le théâtre d’une exposition en charge du vieillissement de la tiendra à Liège dans le cadre du
dépaysante qui emmènera les vi- population et les migrations des vingtième anniversaire du CHU.
siteurs dans un périple à travers le professionnels de la santé dans
monde, à la découverte de diver- l’Europe du Nord-Ouest.

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