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ECE OKUR 12.11.

2021
ÇEVİRİ EĞİTİMİNDE MATERYAL GELİŞTİRME 2

Pourquoi perd-on plus difficilement du poids en vieillissant ?

Plus on prend de l'âge, moins il est facile de se délester de quelques kilos. 30 ans, le
début de la fin ? Pas vraiment, mais presque... Force est de constater qu'une fois les 30 ans
passés, la balance laisse de moins en moins le droit à l'erreur. Plus les années passent et plus il
est difficile de perdre du poids lorsque l'on souhaite s'atteler à la tâche. Comment
l'expliquer ? Alexandra Rétion, médecin nutritionniste à Paris perce le mystère.

Le grand coupable est tout trouvé : le métabolisme. Autrement dit, la dépense


énergétique globale du corps. ‘Quand on vieillit, celle-ci diminue et fait perdre de la "masse
maigre", c'est-à-dire des muscles, à l'organisme. Or, ce sont eux qui nous font dépenser de
l'énergie et des calories’, met en garde Alexandra Rétion. La dégradation du métabolisme se
fait de manière progressive. Voici donc pourquoi vous avez certainement senti que votre
corps prenait un virage après vos 30 ans. Mais c'est à partir de 40 ans que les choses se gâtent.
‘Le corps évolue beaucoup plus vite, et il faut redoubler d'efforts et faire du sport pour
compenser ces pertes, et entretenir ses muscles, affirme la médecin nutritionniste. Si vous
pensiez donc échapper toute votre vie aux joies des cours en salle, vous avez tout faux. Il est
grand temps de s'y mettre.

Le second point : des changements hormonaux en ligne de mire. Pour toute femme,
qui dit quarantaine, dit changements hormonaux. Et pas des moindres : «Au cours de la vie
d’une femme, les principales hormones, œstrogènes et progestérone, évoluent en fonction du
cycle et de l’âge. Or, généralement durant la ménopause, il arrive que les œstrogènes soient
sécrétés en trop grande quantité, ce qui entraîne une prise de poids et un stockage des
graisses», prévient le Dr Rétion. Ces divers bouleversements hormonaux vont donc diminuer
le fameux métabolisme et favoriser le développement de notre masse graisseuse... sans que
l'on ne puisse y faire grand-chose.

Ensuite, il y a des différences de genre. Bien sûr, hommes et femmes ne sont pas
égaux sur l'autel de la prise de poids. «Les hommes ont moins de problèmes hormonaux et
fabriquent donc moins de graisses. Mais ils ont surtout un capital "muscles" bien plus
important (et donc un métabolisme plus élevé), ce qui explique pourquoi ils brûlent plus
d’énergie.» Ce n'est pas la seule injustice : «Leur corps n’est pas programmé pour fabriquer
de la graisse de réserve pour une éventuelle grossesse. Ils ont donc beaucoup moins à perdre»,
ajoute Alexandra Rétion.

Autre facteur aggravant : la faute aux régimes. Si vous avez toujours fait le «yo-yo» à
la suite d'innombrables régimes, ne lisez pas ce qui suit. Cela va être encore plus dur de
perdre du poids. Votre métabolisme s’est adapté à être "privé" de calories, et il fonctionne
désormais en mode économie. Résultat, s'il est habitué à ne prendre que des soupes, le jour où
vous ferez un écart il stockera tout sous forme de graisse par peur de manquer.

Enfin, les prises de poids précédentes. «Quand on grossit, les cellules graisseuses se


remplissent. Or, lorsqu'elles atteignent leur taille maximale, elles en créent des nouvelles qui
ne disparaîtront jamais. Ainsi, même lorsque l'on maigrit, ces dernières finiront par se remplir
à nouveau», explique la médecin nutritionniste.

Si vous suivez une bonne hygiène de vie, et que vous écoutez votre corps en réduisant
légèrement vos apports énergétiques à partir de la quarantaine, vous arriverez à conserver
votre poids de forme. Sans oublier que la prise de poids n’est pas systématique chez toutes les
femmes.

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