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Supplément périodique pour n°02

L’écho éthérique n°2, septembre 2020


Sommaire
Mandats de Mission 3
Investigation — Priorité : A 3
Contrôle de population animale — Priorité : C 3
Escorte — Priorité : B 3

Le bourbier de Riben 5
Extraits du journal de Rolf Riben 6
Points d’intérêt 10
Épave engloutie (B) 10
Ferme Anaxor (C) 10
Galarn (D) 11
La ferme Pomone 11
Nexus en ruine (E) 11
Tombe de Qualoxan (F) 11
Bestiaire 12
Savrial 12

Texte et maquette : Julien Pirou


Couverture : Tithi Luadthong (grandfailure)
Illustrations : Anthony Cournoyer (Shaman’s Stockart), Tithi Luadthong (grandfailure),
Next Mars, Maciej Zagorski (The Forge Studios)
Some artwork © 2015 Dean Spencer, used with permission. All rights reserved.
Ornements : John Grümph
Relecture : Gérald Mercey
Site internet : https://empyreal.pirou.games

Empyreal Media Productions et Lore & Legacy sont des marques déposées.
Toute diffusion ou reproduction, en tout ou en partie, sous quelque forme que ce soit,
sont interdites sans l’autorisation préalable de l’auteur. Tous droits réservés.

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Mandats de Mission
Investigation — Priorité : A
Émis par : Archonterie de Brasto
Récompense : 1500 taels, à se répartir. Budget d’équipement : aucun.
Des fermiers de la région du bourbier de Riben rapportent une série d’attaques
nocturnes sur leur bétail. Les bêtes (pour la plupart des vaccosaures) ont été retrouvées
vidées de leur sang. Les Francs-Lanciers devront découvrir et identifier la cause de ces
attaques et faire leur rapport à la Guilde.
Si par ailleurs ils sont en mesure de régler définitivement le problème, l’archonterie
décernera un bonus de 500 taels pour le groupe.

Contrôle de population animale — Priorité : C


Émis par : Mairie de Galarn
Récompense : 200 taels par tête Budget d’équipement : aucun
La population de savrials est devenue trop importante et menace désormais la
commune de Galarn et les fermes alentour. Les Francs-Lanciers seront récompensés pour
chaque savrial abattu. Le client ne souhaite pas l’extermination de ces créatures, aussi
cette mission prendra fin dès que 8 savrials auront été tués.

Escorte — Priorité : B
Émis par : Zeuxis Anaxor
Récompense : 2000 taels, à se répartir. Budget d’équipement : 250 taels.
Le dakti Zeuxis Anaxor, héritier du clan éponyme, a besoin d’une escorte de Francs-Lanciers
pour l’accompagner jusqu’à l’ancienne demeure familiale désormais à moitié submergée par
les eaux du marais. Il s’agit de déterminer l’état de la bâtisse et d’y récupérer un objet dont le
client n’a pas souhaité révéler la nature.
Note : Les habitants de la commune de Galarn ont rapporté la présence d’une troupe de
mercenaires, la Compagnie de l’Acier Chantant, sur le territoire de la ferme Anaxor.

3
Le bourbier de Riben
Le bourbier de Riben est une vaste région marécageuse débutant à une journée de marche de
Brasto, en direction de l’ouest. Elle s'étend sur environ 20 000 hectares.
Les terres environnantes sont particulièrement fertiles, et de nombreuses exploitations
agricoles s’y sont établies : fermes maraîchères, élevages de vaccosaures...
Toutefois, les locaux recommandent de ne pas s’aventurer trop loin dans le bourbier
lui-même. Celui-ci est en effet particulièrement traître : bien des voyageurs imprudents ont
perdu la vie dans ses sables mouvants. Durant Willasi, la saison chaude, les violents orages
peuvent par ailleurs causer une brusque montée des eaux, surprenant parfois les voyageurs.
Quelques fermes établies un peu trop près du bourbier se sont aussi retrouvées noyées.
Le marais a porté plusieurs noms depuis que la région est habitée. L'appellation actuelle, en
usage depuis environ un siècle, rend hommage au mage-explorateur Rolf Riben, disparu corps
et biens en C.J. +178 alors qu’il y recherchait d’hypothétiques ruines astarites. Son intuition était
bonne : tout comme la forêt d’Aralis toute proche, le marais et ses environs en sont effective-
ment truffés, à commencer par la tombe labyrinthique du technoprêtre Qualoxan.

A.  Dernière position Ro


connue de l’expédition ut
Riben
ed
eB
B.  Épave engloutie ra
C.  Ferme Anaxor sto
D.  Galarn
E.  Nexus en ruines
F.  Tombe de Qualoxan
B
n
i be D
R
e r de
i
Bourb
A C

Plateau de
Krymène
Forêt
d’Aralis Mangrove
de Rama

5
Extraits du journal de Rolf Riben
Le destin de l'expédition Riben reste à ce jour mystérieux, et continue d'alimenter les théo-
ries les plus fantaisistes.
En +181, l'ultime mission de sauvetage envoyée dans le bourbier par l'archonte de Brasto
Ector Flynn retrouva les restes endommagés du journal personnel de Rolf Riben. Ces frag-
ments, parfois illisibles, sont consultables à la bibliothèque du Collège d'Arcanologie de la cité
portuaire. Voici une compilation des entrées les mieux préservées.
(Pour faciliter la lecture, les dates ont été converties au calendrier commun.)

11 eximai, C.J. +165


Victoire ! Je suis parvenu à convaincre le rectorat de m'autoriser à rejoindre la mission
Hudson-Wul en tant qu'expert. Ils ont enfin compris qu’une telle expédition avait besoin de
compter dans ses rangs au moins une personne familière avec la psychokinésie (terme que je
trouve discutable, mais qui me semble toujours préférable à celui de « magie »).
On ne sait pas grand-chose des anciens sagiterriens, mais il semble logique de penser que les
propriétés qui rendent cette planète si étrange pour nous autres humains étaient pour eux tout
à fait naturelles.

6 humai, C.J. +165


Je m’attendais à rencontrer une certaine défiance de la part des autres membres de l’expédition,
mais j’étais bien en-dessous de la vérité. Ils se méfient de moi, voire me traitent de « sorcier »
quand ils pensent être hors de portée de mes oreilles. Il est très décevant de voir des universi-
taires et des scientifiques s’abaisser à de telles craintes superstitieuses.
Sont-ce là les conséquences de la catastrophe d’il y a 11 ans ? Cette tentative de réactivation
des anciens « Nexus » sagiterriens était décidément une bien mauvaise idée, dont les répercus-
sions vont continuer de nous hanter, je le crains.

24 samai, C.J. +165


Nous sommes finalement parvenus au site désigné par le nom de code «  Pharos  ». Il était
temps que l’humanité explore le plus grand site sagiterrien situé sur son territoire. J’ai hâte de
commencer à explorer les ruines. Je suis certain que ce que nous allons y découvrir permettra à
l’humanité de réclamer sa place parmi les peuples de Sagiterra.

32 samai, C.J. +165


Quel désastre. Et moi qui plaçais tant d’espoir dans cette mission ! Nous étions 42 au départ
d’Ulerya, et nous ne sommes que 8 à revenir sains et saufs. Même dans mes pires cauchemars je
n’aurais pu imaginer un bilan si lourd.
Au moins, nous ne revenons pas de Pharos les mains vides. L’étude de ces artefacts et de ces
reliques devrait apporter des réponses à nos questions. La tablette de xénium, en particulier, est
très prometteuse.

6
17 ujmai, C.J. +166
Le jugement est tombé. Quelqu’un doit endosser la responsabilité de cette hécatombe, et ce
sera moi. À défaut de pouvoir me faire enfermer, ils vont salir mon nom et ruiner ma réputation.
Ma carrière universitaire est finie.
J’ai eu beau rappeler à la commission d’enquête que je n’étais qu’un simple expert, et pas le chef
de l’expédition, les autres survivants n’ont pas hésité à me clouer au pilori. Ma psychokinésie
aurait apparemment dû les protéger contre les pièges et drones de défense laissés par les
anciens sagiterriens.
Il ne comprennent pas mes capacités, alors ils font de moi leur bouc émissaire. C’est triste-
ment... humain. J’ai bien fait de dissimuler la tablette. Ces maudits sycophantes de l’Université
Sagiterra ne méritent pas de l’étudier.

29 themai, C.J. +169


J’ai fait une découverte majeure aujourd’hui. En posant ma main à la surface de la tablette
et en y insufflant mon énergie psychokinétique, j’ai déclenché une projection de symboles et de
diagrammes sous forme holographique. J’en suis désormais convaincu : ce document est une
sorte de base de données contenant les secrets de la civilisation sagiterrienne. Ou au minimum
les clés pour accéder à ceux-ci.

9 qimai, C.J. +171


J’ai vu une étrange procession dans les rues, aujourd’hui. Apparemment, une sorte de cérémonie
dédiée à une déesse nommée « Uné » ? A-t-on donc à ce point régressé en l’espace de 15 ans ?
Transformer l’UNE en figure religieuse, quelle mauvaise blague !
Finalement, à toute chose malheur est bon. L’Université Sagiterra est complice, par son inac-
tion, de ce nouvel obscurantisme. Je suis mieux chez moi, à poursuivre mes propres recherches.

7
C’est une rébellion toute personnelle, et sans doute un peu puérile, mais je tenais à consigner
dans ces pages que j’ai fait le choix de l’universalisme et de ne plus employer les termes inventés
par les humains. Assez de cet orgueil et de cette arrogance spéciocentristes ! D’autres peuples
ont nommé ces choses bien avant nous, c’est à nous de nous adapter.
Cette planère ne se nomme donc pas « Sagiterra », mais « Empyréa » ! Et ceux que l’on nomme
les « anciens sagiterriens » avaient eux aussi un nom : les « astarites ».
Désormais, je ferai donc référence à la tablette sous le nom de « Codex Astarite ».

17 eximai, C.J. +176


J’ai enfin compris ! Ces diagrammes sont en réalité des données spatiales ! Tout est clair désor-
mais. Le Codex est une sorte d’atlas. Il indique l’emplacement de sites auxquels les astarites
prêtaient une importance capitale. Si mes calculs sont exacts, l’un d’eux se trouve juste au sud
de Grand-Verne, dans les Territoires contestés.
Le commandant d’Ulerya, Sule Vann, ne voudra jamais financer une telle expédition. Ici,
mon nom reste associé au désastre de la mission Hudson-Wul. Et même si ce n’était pas le cas,
l’Université Sagiterra ou le « clergé » d’Uné, des escrocs tous autant qu’ils sont, chercheraient à
s’attribuer le mérite de mes découvertes. Plutôt crever que leur donner ce plaisir !
Je devrais tirer un bon pactole de la vente de ma maison et de ma collection d’artéfacts. Je ne
conserverai que le Codex. Le commandant de Grand-Verne devrait être plus facile à convaincre.

2 tamai, C.J. +177


Maudite Luned Owusu ! Je savais que la commandante de Grand-Verne verrait l’intérêt straté-
gique de mettre la main sur de puissantes reliques astarites. Mais par malheur, ma réputation
m’a précédé, même ici. Owusu m’a dit qu’elle ne financerait l’expédition que si je laissais ses
experts examiner le Codex, et si je ne prenais pas directement part à la mission. Et puis quoi
encore ? Ce sont MES recherches, MES découvertes !
Mais je n’aurais peut-être pas dû exprimer le fond de ma pensée d’une manière aussi... franche.
Elle m’a confisqué le Codex et expulsé de son palais. Heureusement, il me reste mes notes.
Puisque je ne peux pas compter sur les miens, je me débrouillerai seul. L’argent qu’il me reste
m’a permis d’acheter un lot de douze androïdes militaires d’occasion. Ils me serviront d’escorte
jusqu’à la Baie de Nerons. Le site que je recherche est situé sur ses rives, non loin d’une cité-État
appelée « Brasto ».

4 chismai, C.J. +177


Je suis tombé dans une embuscade tendue par une bande de pillards des Territoires contestés.
Mes robots ont mis les maraudeurs en déroute, mais deux d’entre eux ont été lourdement
endommagés. J’avoue m’être attaché à ces boîtes de conserve, ça m’a fait de la peine de devoir
les laisser au milieu de nulle part. Ce ne sont pourtant que des machines. Je dois m’endurcir !

8 ismai, C.J. +178


Brasto, enfin ! Je m’attendais à trouver tout au plus un hameau glorifié, mais c’est une ville ma
foi tout à fait moderne et accueillante. Plusieurs peuples empyréens y vivent même en bonne intel-
ligence. En une heure à Brasto, j’ai croisé davantage de dakti et d’ælfyns qu’en 20 ans à Ulerya !

8
Mon arrivée semble en tout cas avoir fait forte impression. Le dirigeant local, ou « archonte »
comme il se fait appeler, m’a invité à loger dans son palais. C’est un homme d’une trentaine d’an-
nées, un certain Ector Flynn. Je ne le crois pas animé de mauvaises intentions, mais je préfère
rester sur mes gardes. J’ai été trahi et humilié trop de fois.

21 qimai, C.J. +178


J’ai profité de mon séjour à Brasto pour discuter avec les résidents de la Tour de l’Astrolabe, une
sorte de laboratoire dédié à la recherche magique.
(Amusant de constater que j’ai adopté ce terme. Il faut dire qu’avec ma barbe désormais
grisonnante, j’ai moi-même fini par ressembler aux magiciens des vieilles légendes !)
Voilà de véritables chercheurs, qui pourraient en apprendre à ces imposteurs de l’Université
Sagiterra. Ils devraient songer à ouvrir leur propre académie... Avec leur aide, j’ai pu refaire mes
calculs. Sauf erreur, le site astarite se trouve à quelques semaines de marche en direction de
l’ouest, au cœur d’une région inhospitalière que les locaux appellent simplement « le bourbier ».

3 themai, C.J. +178


L’archonte Flynn et les chercheurs de la Tour m’ont fourni vivres et matériel pour mon expédi-
tion. Je pense qu’à mon retour, je m’installerai définitivement dans cette ville bienveillante. Mais
pour l’instant, il me faut reprendre la route.

12 Themai, C.J. +178


Mes gardes du corps cybernétiques et moi-même sommes arrivés dans un village appelé
Galarn. C’est la dernière trace de civilisation avant le bourbier. J’espérais y trouver un guide,
mais les villageois refusent de s’aventurer trop profondément dans le marécage. On y trouve
apparemment de nombreux prédateurs, mais certaines histoires qu’ils m’ont racontées me
semblent relever de la superstition.
À force d’insister, ils m’ont recommandé les services d’un ælfyn nommé Ani Februs (j’espère
ne pas m’être trompé sur l’orthographe !). C’est un chasseur de savrials, l’un des rares qui ne
craignent pas le bourbier. C’est peut-être le guide qu’il me faut.

14 Themai, C.J. +178


Februs a accepté de me guider jusqu’aux coordonnées du Codex. En échange, il m’a demandé
de lui céder deux androïdes, pour l’aider dans ses chasses. C’est honnête. Nous retournons à
Galarn pour les derniers préparatifs.

Le 21 Themai, Riben, ses androïdes, et Februs quittent Galarn. Ils ne donneront plus jamais
signe de vie. Plusieurs semaines plus tard, des éclaireurs envoyés par l’archonte Flynn trouveront
les restes d’un campement, à environ 4 jours de marche au sud-ouest de Galarn (A). Les traces
indiquent que ses occupants sont ensuite partis vers l’ouest, vers le cœur du marais. Les carcasses
rouillées de deux des androïdes seront finalement retrouvées en +181, ainsi que ce journal. Nul ne
sait ce qu’il est advenu de Riben ou de Februs.
À la fin de son mandat, Ector Flynn décidera de mettre un terme aux recherches. Il proposera
de rebaptiser le marais « bourbier de Riben », autant pour rendre hommage au mage disparu
que pour mettre en garde ceux qui souhaiteraient s’y aventurer à leur tour...

9
Points d’intérêt
Épave engloutie (B)
Il y a quelques années, l’équipage d’une jonque céleste en route pour Brasto a déclaré avoir
aperçu, à la faveur d’une trouée de la canopée, la silhouette d’un objet submergé de grande
taille. Certains pensent qu’il pourrait s’agir de l’épave d’un navire : une jonque perdue, peut-
être, voire un ancien aéronef militaire abattu lors des Guerres du Cratère.

Ferme Anaxor (C)


Il y a une vingtaine d’années, de fortes précipations ont entraîné une crue soudaine du
marais. Cette montée des eaux submergea totalement le domaine du clan dakti Anaxor, et la
grande ferme fortifiée qui s’y trouvait. Lorsque l’eau se retira, un glissement de terrain acheva
de ravager les bâtiments. Plusieurs membres de la famille Anaxor trouvèrent la mort, et les
survivants abandonnèrent par la suite la région.
Les ruines envasées et recouvertes de végétation de la ferme Anaxor ont désormais sinistre
réputation. On les dit infestées de savrials et autres prédateurs du marais, et parfois de créa-
tures plus redoutables encore. Certains prétendent également que les ruines sont hantées par
les empreintes psychiques des dakti morts lors de l’engloutissement des bâtiments.
Pourtant, des aventuriers tentent parfois de s’y rendre, espérant sans doute mettre la
main sur le pactole que les Anaxor auraient, selon la rumeur, laissé derrière eux.

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Galarn (D)
Cette petite bourgade, forte de quelques centaines d'habitants, sert surtout de marché et de
point de rencontre pour les agriculteurs établis entre le bourbier et Brasto.

La ferme Pomone
Si vous avez fait jouer l’aventure Gobnouilles dans la brume du Livret de Découverte,
vos joueurs ont peut-être fait la connaissance du berger ælfyn Æsun Pomone. L’exploitation
agricole de ce dernier se trouve sur la commune de Galarn, à environ une demi-journée de
marche au sud-est du centre-ville. On y trouve notamment son troupeau de 30 vaccosaures.

Nexus en ruine (E)


La présence d’un Nexus astarite témoigne de l’importance autrefois accordée par les asta-
rites à cette région. Cette antenne du Maillage s’est depuis longtemps enfoncée dans la vase,
et seule une partie est encore émergée. On dit qu’elle continue pourtant d’amplifier le champ
éthérique autour d’elle, et que ses environs sont donc infestés d’esprits et de mortambules...
Certains prétendent même que « des voyageurs » auraient aperçu plusieurs nécrodroïdes.
Ces grands bavards vont jusqu’à affirmer qu’il s’agirait des derniers robots de l’expédition
Riben, protégeant pour l’éternité la dépouille de leur maître ! Mais nul n’a jamais pu confirmer
la véracité de ces histoires, ni d’ailleurs l’identité de ces fameux voyageurs.

Tombe de Qualoxan (F)


Découverte il y a environ 20 ans par un groupe de Francs-Lanciers, la tombe de cet ancien
techno-prêtre astarite est l’un des principaux sites archéologiques de la Baie de Nerons. Située
à l’extrémité nord-est de la forêt d’Aralis, la structure s’étend profondément sous la surface. Son
exploration a été ralentie par la présence de nombreux dangers : pièges et drones de défense,
mais aussi pilleurs de tombes malchanceux réanimés sous forme de mortambules. La Guilde
envoie régulièrement des équipes de Francs-Lanciers sur place, espérant pouvoir un jour
percer les secrets de Qualoxan.

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Bestiaire
Si les gobnouilles qui infestaient autrefois le bourbier ont été repoussés vers le sud vers
la mangrove de Rama, la faune locale reste dangereuse : on a fréquemment aperçu dans les
profondeurs du marais des ixodards et des zaros, sans oublier l’un des prédateurs les plus
dangereux de la région, le savrial.

Savrial
Le savrial est une créature reptilienne
amphibie dont le comportement et les
techniques de chasse rappellent ceux des
alligators terriens.
Cet animal carnivore passe le plus
clair de son temps dans l’eau, à l’affût.
Lorsqu’il repère une proie, il se glisse
subrepticement jusqu’à celle-ci, l’at-
trape à l’aide de sa puissante mâchoire,
et l’entraîne dans les profondeurs afin de
la noyer.
Un autre point commun entre les savrials
et les alligators est leur côté solitaire et territo-
rial. Il est en effet rare de croiser plusieurs de ces
animaux simultanément. C’est heureux, car les
plus gros spécimens peuvent atteindre 8 mètres
de long et peser jusqu’à 1 tonne.

Pouvoirs :
• Mâchoire-étau : Sur une Réussite Standard lors d’une Morsure, la cible est immobilisée
aussi longtemps que le savrial garde sa mâchoire fermée. Le seul moyen de faire lâcher
prise au savrial est de lui infliger une Blessure.

Savrial Indice de danger : 40 Rapidité 6


-Sprint / Charge 12
PV 18 RDC 5 PM 6
Résistance 15
Car 2 Traits Amphibie, Animal, Indomptable Physique
Dis 4 Capacités Combat rapproché : 3 -Poids 500
Discrétion : 4
Maî 4 Morsure : 4 Résistance 16
Pre 4 Natation : 5 Magique

Rob 5 Armes Crocs (CD : 1d8 + 4) Résistance 12


Griffes (CD : 1d8 + 2) Mentale
Vig 4
Pouvoirs Mâchoire-étau : voir descrip- Seuil de 17
For 1 tion ci-dessus. Blessure

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