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République de Niger

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Université Abdou Moumouni
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FACULTÉ DES SCIENCES DE LA SANTÉ

Présenté par Dr I.D.BAKO


Ancien interne des hôpitaux
Médecin Radiologue
Assistant à la FSS
INTRODUCTION

 Atome (du grec atomos, « indivisible »),

 Constituant fondamental de la matière.

 La plus petite partie d’un corps simple à l’état électriquement


neutre.

 Plusieurs atomes s’associent pour former des molécules qui entrent


dans la composition de la matière
INTRODUCTION

• Trois particules fondamentales entrent dans la constitution


de l’atome:
• Proton
• Neutron
• Electron

• Leur assemblage plus ou moins complexe constitue les


différents corps
INTRODUCTION

• Le proton est une particule lourde


• Masse :1.673·10-24 g ;
• charge :+1.602·10-19 coulomb.
• Le neutron est également une particule lourde de
• masse=1.675·10-24 g sensiblement égale à celle du proton
• mais neutre
• L’électron est beaucoup plus léger,
• sa masse est environ 2000 fois plus légère que celle du proton
considérée comme nulle en pratique
• mais de charge électrique négative (-1.602·10-19 coulomb.)
INTRODUCTION

• Plusieurs modèles (de configurations) ont été proposés pour expliquer


les faits expérimentaux

• La connaissance de la structure de l’atome permet de:


• comprendre les propriétés et le mode de production des rayons X
• la radioactivité.

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EVOLUTION DES MODELES
ATOMIQUES

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MODEL DE DALTON (XIX ÈME)
• Tout corps est composé de particules indivisibles,
extrêmement petites nommées atomes.
• Tous les atomes d'un même élément sont identiques.
• Tous les atomes d'éléments différents ont des propriétés
différentes.
• Tous les composés sont formés par la combinaison de
différents atomes.

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MODEL DE THOMSON
(XIXÈME)
• L'atome est une sphère de densité uniforme.
• L'atome est fait de particules négatives et de particules
positives.
• Le nombre de particules négatives et de particules positives
est égal, donc l'atome est neutre.

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MODEL DE RUTHERFORD :
model planétaire
• Mise en évidence du noyau : bombardement d’une feuille d’or
par des particules
• Structure lacunaire de l’atome
• Les électrons (planètes) gravitent sur des orbites circulaires
autour d’un noyau central(soleil)
• La somme des charges des électrons = charge du noyau :
l’atome est électriquement neutre

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MODEL DE RUTHERFORD :
model planétaire

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MODEL DE RUTHERFORD :
model planétaire

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MODEL DE BOHR
• Bohr émet la théorie de l’atome avec des niveaux croissants
d’énergie.
• lorsque électron absorbe de l'énergie il gravite sur une autre
orbitale plus éloignée du noyau.
• lorsque l'électron retombe sur son orbite
originale, il émet de la lumière (photon).
• Modèle valable pour l’hydrogène et les atomes
hydrogénites)

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MODEL DE BOHR

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MODEL DE BOHR: 1er postulat
• un atome peut exister sans
radier de l’énergie dans certains
états stationnaires discrets.

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MODEL DE BOHR:2ème postulat
• quand un électron effectue une transition d’un état d’énergie
supérieure Ei vers un état d’énergie inférieur Ef, un photon d’énergie
E = h ѵ = Ei - Ef est émis . On observe une raie monochromatique :
c’est la fluorescence.
• Si un photon est absorbé l’atome effectue une transition
inverse

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MODEL DE BOHR: 2ème postulat

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MODEL DE SOMMERFIELD
• Permet d’expliquer la structure fine de l’hydrogène

• Orbites elliptiques

• Apparition de nombres quantiques supplémentaires

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MODEL DE SOMMERFIELD
• NOMBRES QUANTIQUES
• La position et la forme des orbitales (zones de forte probabilité de présence
d’une particule dans l’espace) sont caractérisées par 4 nombres quantiques

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MODEL DE SOMMERFIELD
• Le nombre quantique principal : n
• Donne le niveau énergétique principal
• correspond au numéro de la couche électronique.
• C’est un nombre entier n ≥ 1 et c’est aussi le numéro de chaque période (ligne)
de la classification des éléments :

n 1 2 3 4 5 6 7
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Niveau K L M N O P Q
MODEL DE SOMMERFIELD
• Le Nombre quantique secondaire : l
• Appelé aussi nombre quantique azimutal .
• rend compte de la forme de l’orbite (ellipticité).
• peut prendre les valeurs comprises entre 0 et n - 1 :
• 0 ≤ l ≤ n-1
Pour n = 1 : l = 0,
pour n = 2 : l = 0 ou l = 1
pour n = 3 : l = 0 ou l = 1 ou l = 2
A chaque valeur de l correspond une "orbitale atomique« ou sous couche .
Cette sous couche porte un nom :

l 0 1 2 3 4 5

Sous Couche s p d f g q
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MODEL DE SOMMERFIELD
• Le nombre quantique magnétique : m
• Rend compte de l’orientation de l’orbite.
• peut prendre les valeurs comprises entre +l et -l :
•-l≤m≤+l
• pour l = 0 : m = 0
• pour l = 1 : m = -1 ou m = 0 ou m = 1, (3 valeurs de m possibles)

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MODEL DE SOMMERFIELD
• Le nombre quantique de spin : s
• Rend compte du sens de rotation de l’électron sur lui–même
• s=±½

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MODEL DE SOMMERFIELD
• Utilisation de ces quatre nombres quantiques
• les nombres n, l, m définissent une case quantique dans laquelle on peut
mettre au plus 2 électrons de spin opposé

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EN RESUME

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MECANISMES D’ECHANGE
ENERGETIQUE
- Mécanismes liés a une absorption d’énergie
- Mécanismes liés a une émission d’énergie

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MECANISMES D’ECHANGE
ENERGETIQUE: liés à une absorption
• Ionisation:
• énergie suffisante
pour rompre la liaison
d’un de ses électrons
• spectre d’ionisation :
spectre continu.

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MECANISMES D’ECHANGE
ENERGETIQUE: liés à une absorption
 Excitation:
 Energie insuffisante pour rompre
la liaison de l’électron
 permet le passage d’un électron d’une couche
donnée à une couche plus périphérique.
 Apport d’énergie rigoureusement égal
à la différence des niveaux d’énergie.
 Spectre d’excitation : spectre de raies.

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MECANISMES D’ECHANGE
ENERGETIQUE: liés à une émission
• Le photon de fluorescence:
• retour à l’état fondamental en restituant l’énergie absorbée sous forme d’un seul photon
(transition directe) ou de plusieurs photons (transition par cascade)
• spectre de raies caractéristiques de l’atome, groupées en familles selon le niveau
d’arrivée de l’électron : K, L, M. A l’intérieur de chaque famille, elles sont désignées par
une lettre grecque α(alpha), β(beta), γ(gamma) selon le niveau d’origine de l’électron.

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MECANISMES D’ECHANGE
ENERGETIQUE: liés a une emission

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MECANISMES D’ECHANGE
ENERGETIQUE: liés à une émission
 L’electron AUGER( l’effet):
 l’énergie de transition peut être
communiquée à un électron périphérique
qui est expulsé avec une énergie cinétique
Ec = ΔE – El
 Ce type d’émission entre en compétition
avec la fluorescence et prédomine pour les
éléments légers.

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CONCLUSION

• La connaissance de la structure de l’atome en générale, de la


structure périphérique de l’atome en particulier est nécessaire a la
compréhension des mécanismes de production des rayons X.

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REGLES D’EDIFICATION DES
STRUCTURES ELECTRONIQUES

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REGLES DE L’EDIFICATION DES
STRUCTURES ELECTRONIQUES
• Principe d’exclusion de Pauli
• Dans un atome 2 électrons ne peuvent avoir leurs 4 nombres quantiques
identiques

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REGLES DE L’EDIFICATION DES
STRUCTURES ELECTRONIQUES
• Règle de Hund
• Les électrons se répartissent de façon à occuper le maximum de cases
quantiques, les spins des électrons restant non appariés dans la mesure du
possible

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REGLES DE L’EDIFICATION DES
STRUCTURES ELECTRONIQUES
• Règle de Stoner
• Une couche est saturée pour N = 2 n²
(N = nombre d’électrons)
• Exception : gaz rares
• Couche externe saturée à 8 électrons : ns² np6
• Ar : 3s² 3p6 Kr : 4s² 4p6 Xe : 5s² 5p6

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REGLES DE L’EDIFICATION DES
STRUCTURES ELECTRONIQUES
• Règle de Klechkowski
• A quelques exceptions près, le remplissage des couches et des sous couches
se fait dans l’ordre des (n + 1) croissants. Si plusieurs combinaisons possibles
conduisent à la même valeur, on choisit celle possédant la plus petite valeur
de n.

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REGLES DE L’EDIFICATION DES
STRUCTURES ELECTRONIQUES
• Règle de Klechkowski

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CONCLUSION

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