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The last
level of trading
Préambule : Cet ebook a été rédigé par @omni_scalp (twitter). Il est le grand final de ma connaissance en
trading, la fusion d’une pluralité de ressources diverses et de recherches.
Son objectif est de vous faire comprendre comment agissent les marchés financiers en détail et de manière la plus
complète possible. Oubliez tout ce que vous pensiez savoir car vous ne savez rien, nous reprenons tout depuis le
début. Chaque concept vous sera expliqué en détail et tout sera démontré.
Une dernière chose avant de commencer notre voyage, ne lisez pas une seule phrase de plus si vous n’avez pas
conscience que votre flemme n’est pas la bienvenue et que vous devrez obligatoirement perdre avant de
gagner. Le trading est une méritocratie, vous êtes le seul responsable de vos pertes.
Sommaire.
1/ Fonctionnement du marché.
1.1 | Les différents acteurs du marché.
1.2 | Comment et pourquoi agissent-ils.
1.3 | Les différents ordres existants.
1.4 | Comment et pourquoi le prix varie.
1.5 | Qu’est que la liquidité ?
1.6 | Qu’est-ce que la volatilité ?
1.7 | Comprendre le fonctionnement des forces et leurs conséquences.
1.8 | Mécanique des entrants et sortants, subtilités.
1.9 | Comprendre comment réfléchissent les actionnaires.
2/ Psychologie et attentes.
2.1 | Rentrer dans la bonne psychologie.
2.2 | Les différents sentiments en trading.
2.3 | Atteindre le stoïcisme et reset facilement son mental.
2.4 | Résultats réalistes escomptés.
2.5 | L’importance du DEA (Discipline, Engagement, Acharnement).
3/ Gestion du compte.
3.1 | Gestion du risque.
3.2 | Ratio reward / risk.
3.3 | Fréquence de trading et limites.
3.4 | Comprendre les intérêts composés.
3.5 | Alternatives aux petits comptes.
3.6 | Compréhension et gestion des frais cachés (spread, commissions, slippage).
7/ La liquidité.
7.1 | À quoi sert la liquidité.
7.2 | Supports et résistances.
7.3 | Les liquidités temporelles.
7.4 | Les liquidités structurelles.
7.5 | Créer des données pour mettre des poids aux liquidités.
7.6 | Confirmer une liquidité avec le footprint et l’OI.
7.7 | Différence entre la liquidité d’injection et de profits.
8/ Zones d’intérêts.
8.1 | Définition et fonctionnement des OB.
8.2 | Définition et fonctionnement des FVG.
8.3 | Définition et fonctionnement des BB.
8.4 | Définition et fonctionnement de l’OTE.
8.5 | Quelle zone d’intérêt choisir selon le contexte.
8.6 | Confirmer sa zone d’intérêt et exécution.
9/ L’orderflow.
9.0 | Introduction (DOM, Tape et disclaimer).
9.1 | Volume.
9.2 | Footprint.
9.3 | Open-interest.
9.4 | CVB (Cumulative Volume Breakdown)
9.5 | Tickchart.
12/ Cryptomonnaies.
12.1 | Comprendre les cycles.
1/ Fonctionnement du marché.
1.1 | Les différents acteurs du marché.
Allons droit au but, on peut diviser les acteurs du marché en 3 catégories :
Les institutions qui classifient les banques, les hedges funds etc…
Les algorithmes.
Les retails représentent une majorité des acteurs, cependant ils détiennent souvent peu d’actifs individuellement. Le volume de retails sur les
marchés représente une minorité, il n’y a cependant pas de statistique précise quant à leur part sur ces derniers. La seule étude que j’ai pu trouver
parle de 9%, en bref on comprend que ce n’est pas eux qui font bouger le marché.
Les institutions et les algorithmes sont donc dominants en ce qui concerne les forces qui font osciller le prix. Comprenez que beaucoup
d’institutions ne sont pas rentables, elles se rackettent entre elles.
Quoi qu’il en soit une chose est certaine, c’est un jeu à somme nulle et les fonds circulants sont majoritairement unidirectionnels. Ce que
j’entends par là c’est que les gagnants et perdants sont relativement stables. Une personne est majoritairement gagnante ou perdante mais très
rarement les deux.
Sachez également que les particuliers sont, selon l’AMF, à 89% perdants. Les 11% restants ne sont pas pour autant “gagnants”, ils sont pour la
plupart en léger positif. Les spéculateurs actifs sont quant à eux encore moins nombreux à être rentables, les propfirms montrent environ 0.0072%
de personnes rentables.
Ce n’est donc pas pour vous décourager mais ayez conscience que vous devez être la personne sur 13 000 qui est rentable. Mais ne vous inquiétez
pas, cet e-book est rédigé pour que vous le deveniez.
Le hedging se base sur une analyse majoritairement fondamentale et dont la gestion du risque est particulière puisque souvent baser sur des
différences de corrélations. Si A et B sont inversement corrélés, une stratégie de hedging est de parier sur une décorrélation positive :
Exemple ; A et B valent 100$, vous achetez l’actif A 10 fois et vous vendez également B 10 fois. A descend à 80$ et B monte à 110$, en
effet A est plus agressif que B, par conséquent vous venez de gagner 10$.
Si A descend à 90$ mais que B monte à 120$, vous avez également gagné 10$.
En bref vous ne pouvez perdre que s’ils se décorrèlent négativement, en effet si B monte à 120$ mais que A n’a lui pas bougé et est resté à
100$ alors vous êtes en perte de 20$. Cependant, sur les actifs fortement corrélés ou décorrélés, cela est rare. La méthode est alors d’autant
plus fiable.
Le chartisme se base sur des formes et indicateurs. C’est la stratégie la plus utilisée puisqu’elle fait paraître le trading pour un domaine assez
simple. On peut être rentable avec cette stratégie, mais cela demande de l’expérience et une analyse profonde de ses propres données.
Cependant le chartisme semble aussi souvent servir de piège, mais mon avis a évolué sur cela, nous y reviendrons.
La SMC estime que les grosses mains ont besoin de racketter d’autres plus petites, c’est pourquoi les marchés sont manipulés. Cependant
ces manipulations peuvent être analysées et on peut ainsi tirer du profit sur le dos des “market makers”. Cette analyse est plus poussée et plus
complexe, mais également plus rentable. Cependant elle est souvent déformée à tort par des vendeurs de rêve ou des détracteurs ne s’y étant
jamais vraiment intéressés. Sa vision et ses fondations sont tout comme pour le chartisme, à mon sens, un peu fallacieuses.
L’orderflow / footprint etc… sont des analyses souvent basées sur le volume ou sur les “vrais” ordres passés dans le carnet d’ordres. C’est
une analyse qui paraît souvent complexe mais qui en réalité relève de l’ordre de la logique. Ce n’est cependant pas une stratégie que j’utilise,
car il est complexe de différencier les entrants des sortants et inversement. Il est également difficile de connaître les intentions de ces derniers
et le bruit est très présent dans ces analyses. Je ne suis cependant pas professionnel et cela n’engage que mon expérience.
Quant à moi, et vous bientôt si vous appliquez cet ebook, nous utiliserons une stratégie qui est entre la SMC et la vision qu’on les footprinters du
prix et de l’honnêteté de la data. La data ne ment jamais. Nous cherchons des justifications aux fonctionnements des concepts que nous
appliquons, mais je vous les présente avant tout parce qu'ils sont efficients.
Market order.
Limit order.
Stop-market order.
On va faire les choses simplement, un ordre au marché (market order) vous fait rentrer sur le prix actuel de l’actif. L'ordre au marché est
prioritaire sur tous les autres ordres car il privilégie la rapidité de l'exécution totale des quantités demandées peu importe les conditions de prix
affichées… Il s'agit ici d'aller au plus vite sans "soigner" son ordre.
Ce dernier possède cependant un désavantage relativement important. Puisque vous privilégiez la rapidité, vous avez de forte chance d’avoir un
prix d’achat décalé de celui voulu, dépendant de la taille de votre position et de la liquidité disponible sur le marché à ce moment précis.
Un ordre limite (limit order) permet de fixer et maîtriser un prix d'exécution (prix maximum à l'achat et prix minimum à la vente). L'exécution
peut être partielle ou totale en fonction de la quantité disponible sur le carnet d'ordres. L'éventuelle quantité restante sera inscrite au carnet
d'ordres à la limite initiale.
Pour faire simple, vous avez de grandes chances d’obtenir le prix voulu, mais moins d’être filled sur l’ensemble de votre position. Encore une
fois, cela dépendant de la taille de cette dernière et des liquidités disponibles.
Les deux ordres restants, stop-limit et stop-market, sont semblables à ce que l’on vient de voir à la seule différence que vous leur donnez un prix
de déclenchement avant d’être efficient.
Si le prix actuel est de 1.07029, vous pouvez placer un ordre stop-market à 1.07000. Ainsi, lorsque le prix descendra à ce niveau, un ordre au
market s’exécutera !
Quelle différence entre l’ordre limite et l’ordre stop limite ? Comme dit ci-dessus, l’ordre limite désigne le fait de vouloir acheter à un maximum
de X $ ou de vendre à un minimum de Y $. Cela veut dire qu’avec un ordre limite, vous ne pouvez pas acheter à un prix supérieur ou vendre à un
prix inférieur du prix actuel, cela correspond à donner pour ordre “je veux acheter à minimum 10$” alors que le prix de l’actif est à 9$, votre
ordre se fait donc déclencher immédiatement et c’est tout comme rentrer au marché.
Par conséquent, l’ordre stop-limit permet de dire “Une fois que le prix à dépasser 10$, j’aimerai acheter à un prix minimum de 10$”.
Leurs utilités à chacun ?
L’ordre au marché permet d’avoir un prix plus précis lors des mouvements imprévisibles de volatilité.
L’ordre limit sert à acheter/vendre dans un plan défini lorsque le prix est supérieur/inférieur au prix voulu.
L’ordre stop-market permet d’être certain dans un plan défini de chopper un mouvement rapide.
Enfin, l’ordre stop-limit permet de chopper un prix précis sans être affecté par les gaps* de prix.
2. L’effet de levier.
Beaucoup l’utilisent sans le comprendre. Je vais faire en sorte que ce ne soit pas votre cas. Cette partie n’aura que peu de plus-value technique à
votre trading, mais lisez-la.
Un effet de levier permet d’appliquer un effet multiplicateur à vos trades en vous prêtant des fonds. L’effet de levier va du x1 (prix du marché)
jusqu’au x125. Un levier x10 multiplie chaque % par 10, que ce soit en situation de perte ou de profit. Mais concrètement, comment cela
fonctionne ?
Dans le cadre d’un achat, si vous positionnez 100$ en levier x10, vous passez un contrat numérique avec un tiers qui vous prête 900$ pour que
votre position soit 10 fois supérieure. Ainsi, la taille de votre position est de
Vous voyez la douille venir ? Oui, les 50$ de pertes sont considérés dans le contrat comme votre, à vos frais. Ce sont les 5% x 10, car 50% sur
vos 100$ équivalents au 50$ perdus sur les 1 000$ initiaux. Si le prix diminue encore jusqu’à 18$, soit -10% sur la position vous serez liquidé.
Alors que le tiers vous ayant prêté 900$ aura toujours ses 900$.
Pour lui, dans le meilleur des cas, il est gagnant financièrement. Dans le pire, il sera victime d’une simple perte de temps. Pour vous, c’est
gagnant ou perdant.
Sur une position short c’est légèrement différent, puisque ce dernier a pour fonction de protéger un capital déjà investi. Imaginez que notre tiers
ait déjà 10 000$ positionnés sur notre actif à 20$. Si vous souhaitez ouvrir un short sans levier à hauteur de 100$, vous allez lui ordonner de
vendre 100$ qu’il avait déjà positionnés. Si vous décidez de sortir en positif, il rachètera l’actif à hauteur de 100$ et les pertes que vous lui aurez
évitées seront votre profit.
Enfin, si vous décidez d’ouvrir un short de 100$ en levier 10, il vendra alors 1 000$. Si le prix vient vous liquider, votre perte remboursera les
siennes.
J’en profite donc pour appuyer sur un détail qui nous sera très utile pour la suite :
Les leviers ont une utilité précise. Ce n’est pas de multiplier vos gains ou encore d’accélérer votre progression. Ils sont utiles uniquement pour
pouvoir lancer plusieurs trades simultanément en respectant son risque sans être à court de liquidités.
Il y a une pluralité de facteurs qui influencent les marchés financiers, mais on peut les regrouper dans des catégories :
La valeur perçue.
La spéculation.
Commençons par la loi de l’offre et de la demande, cette dernière est simple : sur tout marché, il faut à un moment T autant d’actifs en vente
que d’actifs en achat pour garder un équilibre dans le prix. Cependant, si le marché se trouve à un moment donné en situation de déséquilibre,
alors le prix fera ce qui est en son pouvoir pour tendre vers un équilibre.
La variance du prix joue sur l’appât d’un prix plus attrayant ou alors à la rétractation dû à un prix trop élevé.
Par exemple, si 48 acteurs souhaitent acheter 200 pommes à un moment T, mais qu’il n’y en a que 180 en vente ; le déséquilibre entre les stocks à
ce moment donné et la demande peut inciter les vendeurs à vendre leurs pommes à un prix plus élevé. Cette augmentation du prix de la pomme
fera rétracter des acheteurs jusqu’à ce que le nombre de pommes demandées et le nombre de pommes vendues soient égaux.
Formules générales :
Actifs en vente > actifs en achats ⇒ diminution du prix (pour attirer plus d’acheteurs et liquidé les stocks).
Actifs en achats > actifs en vente ⇒ augmentation du prix (pour rétracter une partie des acheteurs).
Actifs en vente = actifs en achats ⇒ pas de variance de prix, la loi est respectée.
Pour clôturer sur la loi de l’offre et la demande, je ferais une parenthèse sur la rareté. Un actif rare est par définition plus dur à l’achat, car peu de
ventes, par conséquent le déséquilibre est presque fondamental. Lorsque le halving diminue la capacité de production des bitcoins par deux, ils
deviennent indirectement plus rares et cela crée un déséquilibre fondamental qui est souvent l’élément déclencheur des cycles sur BTC.
Sur tous les marchés, la valeur perçue joue un rôle prédominant dans le respect de la loi de l’offre et la demande.
Du même fait, chacun à sa propre valeur perçue de chaque actif. Par conséquent, seule la valeur perçue moyenne de l’ensemble des acteurs d’un
marché est efficiente. Cette valeur perçue est une tendance de fond vers lequel le prix oscille systématiquement.
Cette dernière est variable au cours du temps selon votre vision de l’actif, votre vécu, vos dernières lectures, écoutes, conversations etc. C’est ce
pourquoi certaines annonces, ayant une forte portance, influent sur le prix.
La psychologie des acteurs qui composent un marché joue également sur son prix. Le FOMO (Fear Of Missing Out), la FUD (Fear Uncertainly
and Doubt) ou encore le panic sell sont 3 biais psychologiques qui amènent à acheter ou vendre sans raison technique ou fondamentale. Ces biais
créent des déséquilibres sur l’offre et la demande ce qui amène le prix à se retrouver subitement dans une tendance exponentielle.
Ces tendances exponentielles sont notamment visibles sur le marché des cryptomonnaies car ces dernières sont moins liquides et moins pérennes
que les marchés traditionnels.
Enfin, la spéculation joue un rôle prédominant sur les unités de temps faible. La majorité des volumes est due à un trading haute fréquence (les
algorithmes). Ces derniers sont conçus pour analyser le prix, spéculer dessus et en tirer des bénéfices. Ils spéculent également sur le moyen et
long terme, cependant c’est en suivant les tendances économiques de l’actif et non simplement l’aspect graphique.
Cette spéculation due aux forts volumes est identifiable sur les marchés et est justement celle que l’on va vous apprendre à exploiter comme un
symbiote (tirer profit de ces derniers ne leur est pas néfaste, bien au contraire, mais chaque chose en son temps).
Tous ces principes peuvent être résumés à des achats et ventes dans le carnet d’ordres qui agissent sur le prix de l’actif.
C’est un tableau miroir avec d’un côté les achats et de l’autre les ventes par tranche de prix. Vous avez également le nombre d’ordres et la
quantité. Voici une représentation qui vous permettra de comprendre comment ce dernier fait varier le prix pour satisfaire tout le monde :
1.070
1.069
Ici, il y a un surplus d’achats, ils vont donc être mis en attente. Comme vu dans le paragraphe sur l’offre et la demande “Actifs en achats > actifs
en vente ⇒ augmentation du prix (pour rétracter une partie des acheteurs).” donc ici le prix va augmenter d’une décimale pour aller chercher les
acheteurs en attente sur les achats se trouvant sur la décimale supérieure.
1.070
1.069
1.070
1.069
Ici, le surplus est devenu vendeur donc on appliquera le même mécanisme mais dans l’autre sens, en descendant d’une décimale jusqu’à ce que le
surplus soit neutre ou qu’il y ait de nouveaux acheteurs.
Je n’ai pas retiré l’historique des données mais comprenez bien qu’il n’y a plus 340 en achat à 1.072 puisqu’ils ont déjà été filled (terme pour
désigner qu’un ordre a été déclenché). En revanche, puisque cela ne se fait pas instantanément, d’autres acheteurs se sont probablement
positionnés.
Par ailleurs, les achats et ventes qui se font filled ne sont pas aléatoires mais pris par chronologie. Par exemple, si deux acheteurs voulaient
acheter à 1.071 et qu’il y a un surplus d’achats à ce niveau, c’est celui ayant positionné son ordre le plus tôt qui se fera filled en premier, l’autre
sera mis en liste d’attente et son ordre s’exécutera à un prix plus élevé.
Cela veut aussi dire qu’une personne ayant un ordre avec une énorme quantité d’actifs peut se faire partiellement filled (si déséquilibre il y a). De
ce fait, lorsque le prix varie extrêmement rapidement vers le haut ou le bas, c’est parce qu’il y a très peu d’ordres sur le carnet et qu’il doit aller
chercher loin pour fill ses ordres en attentes :
… ↑ ↑ ↑
Dans cet exemple hypothétique, le prix aurait varié à la hausse dû à ce surachat de + 9,28% en quelques secondes et le prix d’achat moyen de
l’acheteur aurait été environ à 50% entre 1.069 et 1.198 selon la répartition des ventes entre ces deux échelles de prix.
À l’inverse, une grande quantité d’achats et de ventes est synonyme d’une variance faible qui rejoint le cas du range (qui sont des accumulations,
distributions, ré-accumulations ou redistributions ; on y reviendra).
https://www.youtube.com/watch?v=aqi1B-QyYTM
La liquidité n’est pas une constante, même les actifs les plus liquides comme EUR/USD présentent des problèmes de liquidités à des instants
donnés. Elle est cependant importante pour les très gros acteurs, ces derniers pourraient voir leur prix voulu totalement décalés de leur prix réel et
se retrouver avec des prix “over-extend”.
Ils ont donc tout intérêt à injecter leurs ordres à des endroits liquides, la SMC estime qu’ils utilisent donc les stop-loss. L’objectif n’est pas de
prendre leurs argents, simplement d’injecter là où ils sont certains que l’offre et la demande sera équilibrée. Ils peuvent aussi s’en servir pour
lisser positivement leurs ordres.
Cependant je ne pense pas que ce soit la stricte réalité, je pense qu’en effet cela joue, mais comme nous le verrons plus tard, c’est surtout la
psychologie des acteurs, dont les institutions qui utilisent des méthodes et stratégies de risque management très précises, provoquant des
déviations.
Pour visualiser le phénomène comprenez simplement que moins il y a d’acteurs et d’actifs, plus il est facile de créer des déséquilibres importants.
En effet un acheteur doit vendre pour générer du profit ou pour limiter ses pertes, tandis qu’un vendeur doit racheter sa position pour générer du
profit ou limiter ses pertes. Par conséquent nous avant d’abord une force qui maintient le prix puis un second “mur” qui lui, l’accélère.
De même, la structure basique construite sur la croyance qu’on protège les lows en tendance haussière et les highs en tendance haussière, nous
permet de comprendre qu’à proximité de ces derniers se trouve de potentiels acteurs piégés.
Par ces faits, les acteurs piégés agissent en suivant leurs émotions. Dès lors, s’ils ont l’occasion de se sortir sans perte sur leur position, ils le
feront. Ce schéma provoque des mouvements prévisibles là où on est certain que des acteurs avaient investis. En bref c’est l’origine des
breakerblocks ainsi que des flips de résistance / support (que nous reverrons plus tard ne vous en fait pas).
De forts acheteurs voyant une opportunité d'acheter en se faisant, au pire, slipper leurs entrées positivement. Ces acteurs sont probablement
acheteurs long terme et sans SL (investisseurs).
De nombreux vendeurs qui prennent leurs profits. Il suffit que ces derniers aient été un peu gourmands sur leurs sorties pour que cela se
produise.
Dernière possibilité, la zone de prix atteinte par la liquidation des acheteurs a mené vers une autre zone d'achat intéressante.
2/ Psychologie et attentes.
2.1 | Rentrer dans la bonne psychologie.
Le trading est une discipline qui aux premiers abords semble très attrayante de par l’image qu’elle donne. Une image d’indépendance financière
qui s’acquière facilement. La réalité n’est cependant pas la même, à la fois pour le pire comme pour le meilleurs.
En effet le trading vous demandera de l’investissement moral conséquent. Ce domaine est également chronophage et peut vous faire tomber dans
de nombreux vices. L’appart du gain rapide vous rendra probablement fou et vous devrez tomber avant de comprendre l’importance des principes
que je vous transmets dans les chapitres d’après.
Par conséquent ne continuer par la lecture si vous n’êtes pas prêt à lâcher un peu de sueur et de larmes sur le chemin.
La trading vous apportera nombreuses vertus qui vous seront utiles dans la vie de tous les jours, que ce soit la patiente, la rationalité, le contrôle
de vos émotions ou le sentiment d’accomplissement dû à votre future réussite dans un domaine strictement méritocrate. C’est un voyage certes
très difficile que vous vous apprêter à faire, mais au bout du chemin se trouve bien plus que du pognon.
L’argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais le faire au prix de sa sueur vous apportera ce dernier.
Le FOMO est la petite voix dans votre tête qui vous dit “rentre sur ce mouvement, c’est certain qu’il va se poursuivre !” juste par ce que vous
voyez le prix varier très rapidement et que vous n’êtes pas dedans. Le FOMO joue simplement sur votre frustration, vous voyez un mouvement
qui pourrait vous valoir du profit, mais vous n’en faites pas parti.
En trading, vous avez des opportunités toutes les semaines, tous les jours et quasiment toutes les heures. Alors oui, vous finirez par voir un
mouvement qui aurait pu vous valoir de faire beaucoup de pognon, en fait, vous en verrez tous les jours. Si vous en prenez dès maintenant
conscience ce sera plus simple de les appréhender.
On ne prend jamais un trade sans raison, sans stratégie et plan définis. Si vous sentez en vous l’envie de sauter sur un mouvement, alors aller faire
autre chose 5 min et revenez après.
3. L’euphorie.
L’euphorie c’est l’émotion qui a contrario du FOMO va vous faire sentir comme un dieu. Elle intervient quand vous enchaînez plusieurs gains,
que vos trades se passent bien. Mais c’est aussi celle qui vous encourage à prendre la confiance et ne plus gérer votre risque.
N’oubliez jamais de garder les pieds sur terre, c’est important d’être heureux des gains, mais cela ne doit pas impacter votre risque ou votre
stratégie. N’augmenter pas vos tailles de position sous prétexte que vous sentez bien le marché car c’est à ce moment précis que vous perdrez
votre argent.
Je ne vous recommanderai pas forcément de faire de pause si vous êtes en pleine euphorie, simplement d’être stricte avec vous-même, aucun
changement de plan.
4. La gourmandise.
Vous êtes dans un trade, il se passe bien et on approche du TP (Take Profits), soudainement vous vous dites “et s’il part plus haut ? peut-être que
je devrais retirer mon TP et le laisser aller plus loin ?”. Erreur. Oui, parfois votre trade partira et vous auriez pu faire plus de gains, mais la
majorité du temps vous auriez fini par perdre en le laissant trop tourner.
Je vais me répéter mais lisez bien lentement cette phrase dans votre tête, lisez-la comme un débile : Je respecte mon plan.
5. Le revenge trading.
Bon vous vous êtes déjà probablement dit que les personnes perdant tout devaient être sacrément débile ou nul ? Raté, ils sont tombés dans une
boucle de revenge trading. Tuto, comment cramer un compte :
Etape 1 : Lancer un trade, se tenir à son plan, perdre son argent.
Etape 2 : Se dire que soit le trade va exécuter le biais sans vous soit il partira à l’opposé. Dans les deux cas vous voudrez récupérer votre perte en
allant dans son sens.
Etape 3 : Vous venez de vous faire racketter une deuxième fois.
Etape 4 : La frustration est forte, vous vous dites que cette fois c’est la bonne, que c’est peu probable de perdre 3 fois d’affilés sur le même actif !
hop on relance une position avec une taille de position plus grande pour rattraper les 2 perdantes simultanément.
Etape 5 : Vous avez encore perdu, vous êtes énervé, vous vous dite que ça ne sert plus à rien, que vous n’avez plus rien à perdre donc vous
relancez un trade avec une gestion du risque foireuse et…
Etape 6 : paf, vous venez de cramer votre compte car vous avez été victime d’un mélange entre de la gourmandise (celle de récupérer vos pertes),
de l’euphorie (qui a poussé à vous faire croire que “c’est peu probable d’enchaîner autant de SL”) et du FUD (qui vous pousse au craquage
mental).
Donc à titre personnelle j’ai une petite règle qui ne paye pas de mine mais qui m’a sauvé de nombreuse fois. Après 2 pertes sur un même actif, je
ne le trade plus de la journée.
Avoir conscience de tous ces biais c’est déjà faire la moitié du chemin, mais malheureusement je sais au combien j’avais beau connaître ces biais
que je n’en étais pas tellement plus protégé à mes débuts. Et c’est un peu triste à dire mais soit vous êtes stoïque naturellement, soit vous allez
devoir beaucoup travailler dessus et surement manger quelques bonnes pertes pour que votre cerveau assimile ses émotions à du négatif et les
renies.
La meilleure émotion au trading c’est l’indifférence, un trader indifférent est un trader rentable. Le marché n’a aucune pitié pour ceux qui sont
sujets à leurs émotions, en fait, ils les exploitent carrément. Il sait quand est-ce que vous êtes confiant, peureux, gourmand, en doute etc. Le
marché n’a aucune éthique, il est majoritairement manipulé par un algorithme développé par une équipe de doctorants qui a une quantité de
données quasi infinie. Si vous n’agissez pas sans émotions, il vous mangera.
2. Le reset mental.
Lorsque vous vous sentez affecté, qu’importe la raison, voici ce que vous pouvez faire pour remettre à zéro votre mental :
Prendre une douche, cette dernière à un effet psychologique fort, se laver physiquement c’est se laver mentalement. Cela vous parait peut-
être ridicule et pourtant c’est comme cela que fonctionne votre cerveau, votre physique impacte le mental et le mental impacte le physique.
Faire une sieste, vrai cheat-code, prenez un café / thé puis allez faire une sieste de 25 min (gardez les rideaux ouverts). Le réveil facile grâce
à la caféine qui aura fait effet en 25 min aussi et votre mental sera totalement reset.
Faire du sport, c’est un moment où on se tue physiquement et cela nécessite que votre cerveau se mette en pause. Le sport est un excellent
reset mental en plus d’être bénéfique en termes d’hygiène de vie.
Cependant après avoir étudié cette ebook vous pouvez vous attendre à un rendement d’environ 15% par mois avec un risque de 1% par trade.
Cela est une moyenne, il est fortement probable que vous ayez des mois bien meilleurs ou en négatifs. Mais votre objectif se trouve ici et à partir
de maintenant j’aimerai que vous le gardiez systématiquement en tête. Il faut impérativement viser un objectif mensuel et non journalier. Cela
vous permettra d’être plus facilement patient et de comprendre que vous avez le temps, suffisamment pour ne pas prendre position pendant 1
semaine si aucun setup ne se présente.
On le reverra dans le chapitre suivant sur la gestion de compte mais nous allons nous concentrer sur des RR de 2-3 puis 4 une fois la psychologie
bien en place.
La discipline est indispensable aux traders, vous devez rester machinale et totalement rationnel. C’est à mon sens le caractère numéro un
nécessaire. Garder votre stratégie, ne la quittez jamais, restez constant.
La rétrospection représente simplement la capacité à regarder en arrière et ne pas répétez des erreurs. Ou simplement améliorer vos points forts.
Si vous ne faites pas preuve de rétrospection dans votre trading, alors vous ne l’améliorerez jamais. Vos faiblesses perdureront et vos forces
resteront dociles.
L’acharnement car le trading demande du temps et des échecs, si vous n’êtes pas du genre à vous acharner jusqu'à réussir alors autant abandonner
maintenant car le trading ne fera qu’une boucher de vous.
Garder en tête ce trio car ils doivent être votre devise tout au long de votre progression.
3/ Gestion du compte.
3.1 | Gestion du risque.
Le management du risque va énormément influer sur votre rentabilité. Je ne trouve pas que toutes les stratégies en trading se valent, je pense par
exemple, que le chartisme est la pire des stratégies. Et pourtant, un chartiste qui respecte son risque management sera bien plus rentable que
n’importe quel trader SMC.
Je vais essayer de vous résumer ça simplement. Le risque en trading désigne la perte que vous pouvez prendre sur chaque trade. Elle n’est pas le
% de votre SL mais bien la perte en $ de ce dernier. Celle-ci est réévaluée en % de votre capital. Elle ne doit jamais varier (ou presque mais j’y
viens).
Si vous avez un capital de 500$, que vous positionnez un trade de 100$ et que votre SL se trouve à -5% alors votre risque égale : 100*0.05/500 =
0.01 ⇒ 1%.
R = (T * SL) / K
T = Taille de position ($)
SL = Stop Loss (0.%)
K = Capital en ($)
R = Risque (0.%)
Remarque : si vous voulez respecter votre risque, sachant que votre SL n’est pas modifiable et que votre capital
non plus, c’est donc la taille de position sur laquelle vous allez devoir jouer. A savoir :
T = (R * K) / SL
Vous pouvez également appliquer un effet de levier si votre capital ne permet pas d’atteindre la taille de position
ou que cela occupe trop de ce dernier.
Ce risque doit être défini. Vous ne calculez pas ce dernier en fonction de ces facteurs, mais les facteurs en fonction de ce dernier. Excéder les 2%
de risque c’est extrêmement agressif et ne convient pas du tout à un trader débutant ou intermédiaire.
J’applique dans mon trade 4 niveau de risque : 0.25% ; 0.50% ; 1.00% ; 2.00%.
Les 0.25% sont dédiés aux trades tests, ceux dont je veux tester un concept en réel sans pour autant risquer d’avoir trop de drawdown sur mon
capital (je vais définir drawdown dans le paragraphe d’après). Les 0.50% sont pour les trades qui me semblent pertinents à prendre mais qui ont
peu de confirmations ou des défauts apparents. 1.00% pour les trades quasiment parfait, qui respecte ma stratégie et la tendance. Et enfin, les
2.00% sont pour les zones ou le RR peut-être énorme, qui respecte ma stratégie, la tendance et ayant des confirmations.
Pour comprendre à quel point avoir un risque management stricte est obligatoire pour un trader rentable, il faut comprendre la dimension de
drawdown. Le DD est une forme d’intérêts composés inverse, voilà un exemple simple pour vous y introduire : si vous avez un capital de 100$ et
que vous perdez la moitié, soit 50% du capital, votre effort nécessaire pour regagnez cette moitié n’est pas de 50% mais de 100%. En bref, il est
facile de perdre mais il l’est moins de récupérer.
Cela est exponentiel, plus vous perdez, plus l’effort à fournir pour revenir à breakeven est considérable. C’est précisément parce que c’est
exponentiel qu’il n’est pas proportionnel d’avoir un risque élevé ou faible, vous ne me croyez pas ?
Entre l’individu A et B il y a 0,04R de différence. Je vous rappelle que cette différence est exponentielle. Je vous épargne le développement mais
avec 10 trades perdant cette différence augmente à 0,45R ; donc doubler le nombre de trades perdant à multiplié par 10 l’écart entre nos deux
individus.
Et je ne vous parle même pas de l’état mental de l’individu B qui après 10 trades perdants (ce qui arrive à tout trader de manière occasionnel mais
pas tant rare selon la stratégie) est à -42% de son capital.
J’insiste vraiment, ne dépassez pas 2% de risque. Vos gains en tant que trader ne sont pas ceux que vous faites les premiers mois, mais ceux que
vous aurez fait les derniers après que les intérêts composés ce soient chargés de les expandre.
La formule générale pour calculer votre winrate nécessaire selon votre R/R moyen est :
Winrate = 1 / (1 + R/R)
Exemple, vous avez un R/R moyen de 9 ⇒ soit 1/(1+9) = 10%. Si vous avez un winrate supérieur à 10% vous êtes rentable, s’il est égal à 10%
vous êtes ni en bénéfice ni en perte et s’il est inférieur vous êtes en perte.
Premièrement, vos 2 facteurs ne sont pas proportionnels. Cela veut dire qu’il existe un point optimal ou votre R/R
moyen couplé à votre winrate est le plus rentable.
Il est impossible à calculer et dépendant de chacun. Cependant vous pouvez retirer les extrêmes, avoir un R/R
moyen inférieur à 3 est souvent signe que vous ratez des profits évidents. Inversement avoir un R/R moyen
supérieur à 15 est probablement signe que vous serrez trop vos SL ou que vous ne prenez jamais vos profits.
Je parle de manière générale et cette fourchette tend à augmenter à fort et mesure que vous progressez ou selon
votre stratégie.
J’estime que le R/R moyen qui entraînera naturellement un winrate optimal se trouve entre 6 et 9. Cela n’est pas
choisi au hasard, les concepts que nous verrons sont proportionnels. En physique, il n’y a pas de mouvement sans
forces proportionnels ; en trading il n’y a pas de mouvements sans injections proportionnels.
Deuxièmement, il y a l’aspect psychologique. Un winrate élever met en confiance, un winrate faible fait perdre
confiance. Rappelez-vous, on doit être indifférent par conséquent optez pour une stratégie dont découle un
winrate entre 30 et 50%. Vous serez pleinement conscience que même avec un winrate négatif vous êtes
largement rentable et d’une pierre deux coups, vous réduisez les séries de pertes et les de gains pouvant vous
rendre stresser ou euphorique.
D'où l’importance d’avoir un Excel regroupant vos trades. Tout ce dont vous avez besoin dedans c’est de l’issu de vos trades (le R réalisé) et du
risque. Vous pourrez en déduire facilement tous les autres composantes. Je fonctionne par palier de 100 :
Je recense 100 trades dans mon Excel avec la même stratégie. J’en extrais les différents calculs vu précédemment et adapte ma stratégie pour
tendre vers une rentabilité optimale. Pour les 100 trades suivants vous les analysez sans prendre en compte les précédents. Cette méthode est
Il faut donc parfois avoir un rendement plus faible et une fréquence de trade plus élevée. En plus de cela, on évite la frustration qui peut
apparaître lorsqu’on ne prend que très peu de trade. Ça tombe bien car nous verrons diverses stratégies ressemblent dans leurs logiques et vous
permettront d’avoir plusieurs setups chaque jours.
Cependant je nuancerai qu’un rendement inférieur mène à d’autres problèmes psychologique, il faut donc essayer de garder le maximum de
qualité tout en augmentant la quantité. Cela peut se faire au cours du temps en élargissements les actifs et stratégies que vous trader.
Mais il ne faut pas vous perdre, une stratégie par une stratégie, un actif par un actif. La fréquence doit être augmentée sur le temps et avec
l’expérience.
Multiplier un capital de 100$ de 2 seulement 10 fois et vous aurez atteint les 100 000$ (soit x 1 000).
Diviser un capital de 100$ de 2 seulement 10 fois, et vous devrez faire x 1 024 pour récupérer votre capital initial.
Comme vous le voyez le même calcule dans deux sens opposé a le même rapport de force. Lorsque vous perdez de l’argent en trading, vous
devez réaliser plus d’efforts que ce que vous avez fait pour le perdre. Cela s’appelle le drawdown.
Ce n’est pas injuste, du moins ça ne l’est pas plus que la puissance des intérêts composés. Cependant, avec une bonne stratégie et une gestion de
compte stable, votre drawdown sera faible et vos intérêts composés élevés, la balance penchera plus vers l’un que vers l’autre et alors vous
deviendrez en effet très à l’aise :)
Sans drawdown management vous pouvez voir que le recovery rate tend vers l’infini plus rapidement que les intérêts composés.
Avec un drawdown management, les intérêts composés tendent vers l’infini plus rapidement que le recovery rate.
FTMO
MFF
FTMO est légèrement plus chère mais avec de meilleurs spread, MFF est moins gère mais les spreads sont plus volatiles. Si vous êtes du genre à
trade en 15 sec je vous recommande plutôt FTMO.
Cette différence de prix entraîne donc un décalage dans vos achats et ventes. Le spread est relativement ignorable dans les time-frames élevées
mais il ne l’est pas en LTF.
Le prix affiché sur vos graphiques est le prix de vente, au-dessus vous avez un prix invisible d’achat. Vous pouvez cependant souvent l’afficher
sur vos graphiques dans les paramètres.
Cet écart doit être compris dans vos entrées et sorties, si ce n’est pas le cas vous pourriez ne pas réussir à entrer ou sortir de vos trades là où vous
le vouliez.
Le spread n’est pas à pallier quand vous vendez, seulement à l’achat. Par conséquent il faut modifier selon votre spread :
TP et SL d’un short
Pour les commissions, elles varient selon les brokers, elles sont prélevées sur le volume et par lot. Et cela quand votre trade est perdant et
gagnant, elles peuvent en scalping être très contraignantes et il faut les comprendre dans votre risk management.
Sierra Chart
Sierra Chart is a professional desktop Trading and Charting platform for the financial markets, supporting connectivity to
various exchanges and backend trading platform services. Sierra Chart supports Live and Simulated trading. Both manual
and automated trading is supported. Sierra Chart is a complete Real-time and Historical, Charting and Technical Analysis
https://www.sierrachart.com/
Il vous faudra également un Position Size Calculator et je vous encourage à utiliser celui-ci :
Sign in to FTMO
https://trader.ftmo.com/
http://myforexfunds.com/
Je préfère FTMO en ce qui concerne la sécurité et l’honnêteté des diverses frais. MFF est cependant moins chère et les objectifs plus atteignables.
Cependant pour le scalp en seconde MFF a souvent des spreads trop élevé.
Pour backtest vos positions je vous recommande de faire un Notion / Excel ; sinon il y a un Notion très efficace mais pas gratuit :
Enfin de télécharger Meta Trader 4 ou 5 directement via votre propfirm ou sur leurs site :
Une fois terminé, vous avez un fichier zip, vous l’ouvrez et vous aurez dedans 4/5 éléments. Vous ouvrez votre MT4 et cliquer ici
Désormais, à gauche dans Navigateur, si vous dérouler “Expert Consultant” vous verrez votre Position Sizer, que vous pouvez glisser sur votre
graphique, cela vous rajoutera cette fenêtre :
Pensez à setup votre risque et mettre les commissions (souvent de 3$) ; une fois le trade remplis vous aller dans “Trading” et trouverez un bouton
“Trade” vous double cliquez dessus et il vous demandera une confirmation. Vous confirmez et le trade est lancer.
Le ratio Gains / Pertes ; le risque ; le setup (si vous avez plusieurs stratégie précisez laquelle en gros) ; un screen de la chart. Si vous avez la
motivation, remplissez toutes les composantes possibles de vos trades pour lister celles présente et absente et ainsi pouvoir individuellement
analyser leurs rentabilités, c’est long mais c’est le prix d’un backtesting puissant.
L’idée c’est de savoir précisément ce qui marche et ne marche pas. Mais le fait d’avoir des datas vous aidera fortement dans votre psychologie,
vous serez mieux vous positionnez face à vos pertes et gains, notamment face à vos séries de SL / TP.
De plus vous pourrez faire des prévisions sur le long terme et ainsi comprendre ce que vaut la discipline et la constance coupler aux intérêts
composés.
On souhaite un RR moyen entre 2 et 4 et un winrate entre 55 et 70%. Avoir des RR trop élever vous expose à un winrate faible et cela impacte
grandement votre psychologie. Voyez en réalité ça comme des paliers :
Si vous avez + de 60% de winrate augmenter votre RR de 0.5, et recommencez jusqu’à vous ne puissiez plus.
Si vous avez - de 55% de winrate diminué votre RR de 0.5.
De plus analyser les données que vous avez sur les différents concepts que vous utilisez, par exemple ma stratégie à 61% de winrate, j’ai
remarqué que lorsque cette dernière était en NYkz elle descendait à 52%, j’arrête donc de trade la session New Yorkaise et ma stratégie monte
ainsi à 65% de winrate.
L’idée est là, cet exemple est factice mais il faut que vous modeler vos choix en fonction de ce qui marche ou non. J’insiste que ce n’est pas selon
ce que vous croyez, ou aimer faire mais bien sur les faits qu’il faut vous baser.
N’essayer pas de prévoir le marché, laisser lui le temps de se dessiner lui-même. Le trading est un domaine où l’on n’anticipe pas, on doit réagir.
J’accompagnerai qu’il faut prendre votre mal en patience, vous n’êtes pas obligé de trade tous les jours, ne pas trade c’est déjà trade.
Soyez rationnel, vous n’êtes pas systématiquement la raison d’une perte, le marché est en partie chaotique. Mais inversement, le marché n’est pas
systématiquement celui qui vous fait perdre. Soyez méthodique, quoi que soit l’issue du trade vous devez pouvoir répondre à : Pourquoi ? Quand
? Comment ? Si vous trouvez une raison de votre perte ou de votre gain, notez-le, sinon ce n’est pas grave.
Garder à l’esprit que votre profit doit être mensuel et non journalier. Une journée en négatif ça arrive, un mois en négatif c’est déjà plus inquiétant
(si vous avez activement trade tout le mois).
Ne parler pas du trading à votre entourage, personne ne vous comprendra. Entre stéréotypes et pressions de devoir prouver, c’est la pire idée que
vous puissiez avoir. N’attendez aucune reconnaissance, quand vous commencerez à gagner les gens penseront que c’était facile et que vous êtes
illégitimes, quand vous perdez la pitié des gens vous pèsera et les remarques de réorientation tomberont. Agissez dans le silence, prenez votre mal
en patience, vous êtes le seul à connaitre ce domaine alors n’attendez rien des autres en ce qui le concerne.
Développez-vous seul, le trading est un domaine personnel. Ce qui marche pour moi ne marche pas forcément pour les autres. Copier des trades
ne vous rendra jamais riche, vous fiez à des analyses random non plus.
5/ Lecture du graphique.
Ce chapitre sera rapide et uniquement dédiés aux débutants, vous pouvez le zapper et aller au 5.4 si vous savez déjà lire un graphique, définir le
volume et utiliser TradingView.
Comprenez bien qu’une bougie est la variation du prix condensé dans un fragment de temps fixe. Concrètement ça n’a pas grande valeur selon
votre time-frame, en effet l’ouverture / fermeture d’une bougie m1 n’a pas vraiment d’impact sur le marché. A la différence des bougies
annuelles, mensuelles et quotidienne.
Il est important de le garder à l’esprit, la chart la plus précise restera une charte la plus détaillée possible, donc regarder une charte en seconde a
du sens. Le seul désavantage c’est la perte d’informations passées lorsque vous diminuez votre time frame. C’est ce pourquoi il vous faut faire de
l’analyse multi time frame.
Chaque fois qu'un contrat est négocié, il doit y avoir un acheteur et un vendeur pour que la transaction ait lieu - chaque transaction est un échange
unique et contribue au volume des transactions. Il est important de noter que le nombre de transactions réelles n’est pas indiqué dans le volume
des transactions. C’est le nombre d’actifs négociés qui est compté. Par conséquent, si cinq investisseurs achètent une action chacun, le résultat est
le même que si un investisseur avait acheté cinq actions.
Lorsqu'un marché est décrit comme « actif », cela indique que le volume des transactions sera plus élevé. Si le marché est décrit comme « inactif
», cela signifie que le volume des transactions sera plus faible. Le volume des transactions est généralement plus élevé en cas de fluctuation
importante des cours sur le marché, ce qui peut être provoqué par des rapports, des annonces de sociétés, des annonces politiques, etc.
Fibonacci
Trait
Trade
Volume Profil
Indicateurs :
Volume
DR/IDR
Pour voir ou vous en êtes niveau RR je vous recommande d’enregistrer un Fibonacci avec ces réglages :
Le VWAP :
Pour ce qui est de la tick chart, comme son nom l’indique elle est basée non pas sur une période mais sur une quantité de variation. On peut
décider par exemple qu’une nouvelle bougie est créer à chaque fois qu’on dépasse 10 ticks de range (pour rappel un tick est simplement l’unité
minimum de variation du prix, le prix varie de tick en tick). Cela donne donc des bougies qui sont toutes identiques mais donne une vision de la
volatilité très différente :
Ce genre de setup permet une vision de la structure baser non pas sur le temps mais sur les variations. C’est utile pour mieux comprendre la
structure d’un marché.
C’est la même charte que la précédente, mais le reversal tick compresse les ranges (car lorsqu’on varie entre deux prix dont la différence est de -
de 10 ticks, peu importe le temps passer entre ces deux prix, aucune nouvelle bougie ne sera créée avant de se retourner d’au moins 10 ticks).
La structure en reversal tick semble plus chaotique mais est très utile pour, comme son nom l’indique, repérer les reversaux. Mais l’heure n’est
pas encore au concret, ce chapitre ne vous explique que comment lire des représentations graphiques que vous serez susceptibles d’utiliser.
Premièrement, l’avantage de PO4 (Power of 4, et non 3 comme vous avez l’habitude de le voir) c’est que chaque phase est le résultat de la
précédente et amène logiquement la suivante.
La consolidation est une phase ou le prix oscille entre deux niveaux de prix, ou une phase avec peu d’amplitude mais une fréquence importante.
Cette phase représente graphiquement un accumulation, une distribution, une ré-accumulation ou redistribution d’acteurs sur le marché. C’est des
niveaux de prix liquident ou les acteurs trouvent facilement des contreparties. Cela leurs permet d’accumuler les ordres.
Ces zones sont connues comme liquide ou constaté comme liquide par les institutions, cependant après avoir échangé durant une certaine période
et car les actifs ne sont pas infinis, l’un des deux parties (acheteurs ou vendeurs) s’épuise. Or, si par exemple les acheteurs ont acheté leurs actifs
et ont donc terminé leurs accumulations, mais qu’en face les vendeurs eux n’ont pas terminé leurs distribution, un soudain déséquilibre entre offre
et demande se créait et on voit une forte impulsion naître. Si vous avez bien suivi, ici l’impulsion serait baissière. De plus, cette impulsion
baissière fait défaut à ceux ayant accumulé à l’achat, ces derniers sortent donc de leurs positions et participent à l’impulsion en devenant
vendeurs. Les gagnants sont donc les vendeurs qui ont eu une bonne entrée et ayant injecté leurs position lorsqu’il y avait de la liquidité.
Cependant comme vous l’aurez compris, cette impulsion est au profit de ceux ayant accumulés dans le bon sens. Par conséquent ces acteurs vont
vendre ou racheter leurs positions pour générer du profit. Cette prise de profit arrête donc l’impulsion et démarre souvent une correction,
caractériser par un prix qui varie avec peu de volatilité et lentement. Parfois, la prise de profit des acteurs peut simplement mener à une autre
accumulation d’ordres.
Reprenons notre exemple. Nous avons donc des vendeurs forcés ayant drive le prix à la baisse, et des parieurs à la baisse qui eux vont chercher à
prendre leurs profits. Ces derniers doivent racheter leurs positions, ils deviennent donc des acheteurs. Ces acheteurs vont trouver une contrepartie
puisqu’il y a des nombreuses ventes actuellement. Une fois équilibrer le prix va lui se stopper et également s’équilibrer en formant soit un range
Il nous faut une accumulation, donc une zone où l’offre et la demande sont relativement équilibrées. Il nous faut ensuite une déséquilibre, prenons
par exemple un déséquilibre baissier. En bref, les vendeurs continuent leurs distributions la ou les acheteurs ont terminés leurs accumulation.
Maintenant il nous faut soudainement un déséquilibre acheteurs qui inversera la direction du prix brutalement à la hausse.
Nous avons donc deux candidats, les vendeurs qui prendraient leurs profits, et de nouveaux acheteurs voyant une opportunité. Eh bien, bien qu’un
peu décevant à attendre ce ne sont pas des manipulations mais bel et bien des déviations qui s’opèrent car le marché n’est pas parfait.
Nous reverrons plus tard comment prévoir une déviation d’un simple retest.
La déviation est un peu timide mais elle sort des acteurs qui ont pariés sur un double top en LTF :
Cependant elle est imparfaite, les acteurs non pas systématiquement les même réactions car le marchés bien qu’il puisse se ressembler reste très
différent chaque jours. La part d’aléatoire et la complexité du marché rendent cette proportionnalité difficilement observable. Cependant,
lorsqu’une chose est complexe mais dictée par la logique, on peut la rapporter à des éléments simples.
Armez-vous de votre outil Fibonacci et préparer les niveaux 0.705 ; 0.5 ; 0.35 ; -0.2 et -0.8, ces niveaux ne sont pas sortis de mon chapeau loin de
là. Ils sont tous efficients statistiquement sur EUR/USD 20 ans de données.
Pour faire au plus simple voici un schéma de comment sont répartit les extremums en moyenne :
“Mais omni comment on peut prévoir un low / high de journée avant que cette dernière soit terminée ?”
Ne vous inquiétez pas ils sont facilement prévisibles en général mais on verra ça dans d’autre chapitre. Gardez ici simplement à l’esprit que vous
devez préparer ce range avant de commencer une journée.
Enfin, je vous ai présenté le PO4 et peu simplement vous dire qu’en moyenne et en se basant sur la consolidation (c’est à dire qu’on place notre
0-1 Fibo sur les deux prix qui maintiennent le range) la manipulation se fait souvent de 1.3/1.5 et l’impulsion est souvent de -0.8 ensuite vient la
correction qui se poursuit généralement vers 0.5-0.7 de retracement de l’impulsion.
Bon. Niveau proportionnalité bien qu’on ne soit pas rentré dans les détails techniques, vous êtes désormais éclairés. Mais ce chapitre s’intitule
également “imbrication des time-frames” et ce n’est pas un hasard qu’il soit imbriqué dans celui de la proportionnalité.
S’il n’existait qu’une seule échelle de temps le trading serait probablement d’une simplicité ennuyante. Malheureusement les acteurs du marché
n’ont pas tous les mêmes objectifs et donc non plus les mêmes échelles de temps à regarder. Cependant ils se comportent de la même manière
quelque soit l’échelle de temps (et heureusement car c’est déjà bien assez dure d’avoir un œil sur plusieurs échelle de temps).
Faisons simple, vos time-frames supérieurs influes sur vos inférieurs, par conséquent plus vous descendez en time-frame plus il y a de “bruits”,
tout simplement car à chaque niveau de prix se trouve les données accumulés de toutes vos time-frames.
Le marché est fractal, une impulsion baissière monthly devient une multitude de PO4 majoritairement baissiers en 8h. C’est là tout la difficulté de
l’analyse technique, imbriqué les différentes échelles de temps.
Pour ce faire il n’y a malheureusement rien de mieux que l’expérience. Je ne peux que vous conseiller de commencer par vos plus grosses time-
frames et préciser ensuite avec les plus basses. Soyez méthodique, tout se passera bien.
Cependant et comme je vous l’ai déjà expliqué, ce qui fait la force d’un mouvement n’est pas la quantité mais l’écart entre acheteurs et vendeurs.
Par conséquent la vélocité et l’essoufflement sont à interpréter selon les horaires et le volume. De manière à savoir si, par exemple, la vélocité est
due à un manque de liquidité ou bien à une force net et agressive.
Commençons par quelques exemples d’essoufflement ou au contraire d’impulsivité du prix :
La règle est simple et passe par des questions : “dans quel sens est ma vélocité ?” “depuis combien de temps ?” “est-ce en accord avec le biais
de la journée / tendance ?”
Maintenant il y a quelques pièges et l’exemple ci-dessus choisi en était volontairement un. La perte de vélocité que vous voyez n’est en réalité
pas dû à un affaiblissement mais tout simplement une perte de volume, les heures en question ne sont simplement pas trader.
Regardez par vous-même, le mouvement baissier est initialement accompagné de volume, puis vient une consolidation ou les volumes sont au
plus bas, cette consolidation n’est donc pas une accumulation d’ordres importants, elle est juste l’empreinte d’un manque d’intérêt. On voit
également qu’à partir de 2h UTC-5 le volume remonte.
Voyons un autre exemple que vous puissiez comparer par vous-même 🙂
En espérant que vous commenciez à comprendre la logique et l’importance d’avoir les bases sur comment le prix varie !
Aller hop deux pour le prix d’un ! Le premier est un mouvement baissier et son retracement est de 92%, le second est de 59%. Aussi simple que
ça.
Le taux de retracement nous permet d’estimer la faiblesse ou la force d’un mouvement. La règle est simple, si votre retracement est élever alors
votre tendance tend à se retourner, à l’inverse si votre retracement est faible votre tendance tends à se poursuivre. Attendez-vous donc à des
retracements faibles justes après des reversaux et des retracements plus élevé après quelques mouvements dans le même sens.
Le taux de retracement peut également être négatif, on appelle ça l’extension. La règle est la même en inverser. Une extension importante est
signe de force là, où une extension faible est signe de faiblesse.
En trading la clôture est plus importante que la mèche, l’idéal est de casser une mèche par un corps. (exemple 1)
Mais l’on peut hiérarchiser les cassages :
Encore une fois, il n’y a pas de fatalité en trading, ce sont des probabilités qui varient et qui cumulées doivent vous faire prendre les bonnes
décisions.
Par exemple ces deux breaks sont mineurs car ils se font après plusieurs tentatives et sans vélocité. De plus leurs taux d’extension est très faible.
Ils ne sont pas vraiment considérés d’un point de vue structurel. Ils ont plus de chance de survenir lorsque l’on est proche d’une annonce ou à des
heures de désintérêts.
Ici on voit que mon setup est valide, cependant lors du BOS la réintégration est rapide et le taux d’extension faible, bien que la cassure se fasse
avec le corps elle n’est pas majeure. Quelques bougies plus tard je comprends qu’une seconde déviation était nécessaire. J’entre donc sur le break
suivant qui, lui, mènera à une phase d’impulsion propre.
Ici je marque des FBOS / FCOS jusqu’avoir une déviation qui soit précis et à la hauteur de ce qu’on attend. Lorsqu’elle semble survenir on a une
confirmation avec un BOS propre.
Le but de ce chapitre n’est pas de vous donner une stratégie (pas encore), mais de vous donner la logique derrière les retournements et comment
s’adapter. Car l’adaptation est primordiale, jamais vous n’aurez un setup parfait, il faut impérativement que vous soyez capable d’identifier les
points forts, faibles et de construire une narrative en conséquence.
J’avais donné ce schéma sur mon twitter sans trop d’explication. A gauche la réintégration se fait en forme de V, lorsque c’est le cas, on parle
souvent plus de déviation que de BOS / COS. Ensuite au niveau du “yes” on voit qu’on consolide au-dessus du high, c’est un bon signe de BOS /
COS car la réintégration se fait plus tard et après avoir eu une petite accumulation. Le troisième fait référence au fait que lorsque vous avez des
EQH / EQL (Equals Lows / highs) les BOS / COS sont souvent invalide au profit des déviations qui surviennent bien plus souvent proche des
supports / résistances. Enfin le 4-éme c’est la vélocité qu’on a vu précédemment.
Vous avez déjà du entendre parler du classic buy / sell d’ICT, aujourd’hui nous allons un peu l’améliorer et surtout comprendre la logique
derrière.
Si je vous donne cette structure et que je vous demande d’identifié les zones de consolidation vous me donneriez probablement ce résultat :
Les acheteurs piégés vont vendre leurs positions à BE au niveau du bas de range et les acteurs voulant acheter / revendre leurs positions le feront
au dessus des ranges. Ce qui forme d’autres ranges entre les premiers.
Lorsqu’on atteint le range original les acheteurs initiaux n’ayant pas pris leurs profits vont vendre à BE / perte et probablement se fait absorber
par des vendeurs agressifs qui voient ici une opportunité de prendre des profits ou de rentrer.
Cependant je vous ai montré ici un exemple “parfait”, ils ressembleront plutôt à ce genre de swing :
Après avoir créé ce “pattern” il n’y a plus vraiment de zones intéressantes car l’ensemble de l’intervalle est devenu liquide. Il est donc possible
que la suite soit une impulsion violente.
Il arrive aussi parfois que les zones ne soient pas respectées et directement traversées ou rejetées, pour prévoir ce cas de figure il est important de
bien analyse les zones de consolidation du premier mouvement, si les consolidations sont faibles vous avez beaucoup plus de chance qu’elles ne
soient pas respectées.
Vous remarquerez souvent ce genre de double top / bottom sur le marché. Ce sont des extremums qui servent souvent de déviation. Le premier et
dernier en partant de la gauche encore plus que les deux du milieu.
Prenons maintenant un exemple de deux actifs qui sont corréler et assez connu, les fameux EUR/USD et GBP/USD. Comme vous le constater ils
ont le dollar en commun (comme la majorité des actifs liquides). Petit schéma de deux divergences basiques mais largement suffisantes :
La grande question et là où la majorité des gens bloquent, c’est comment utiliser cette divergence ? par exemple dans le cas numéro 1, celui de
gauche, on forme un LL sur EUR/USD et un HL sur GBP/USD. Que cela peut-il dire ?
Si vous regarder bien ici GBP/USD est plus faible que EUR/USD, les mouvements haussiers vont moins haut et ceux baissier plus bas. Le setup
sur les deux indique de vendre, on préfèrera donc une vente sur GBP/USD.
Cependant et là réside la plus grande difficulté des divergences SMT, on voit également que là ou EUR à prit pleinement sa déviation, GPB ne l’a
fait que partiellement, cette différence de déviation provoque ensuite (voir à partir de 6h) que GBP devient plus haussier qu’EUR, car il n’a pas
atteint les prix surévaluer que les vendeurs auraient aimé. L’idéal aurait été que GBP prenne tous ces highs avant de break avec EUR par le bas.
L’analyse du DXY quant à lui est un peu différente. Car c’est une devise de référence qui est extrêmement regarder (c’est l’indice du dollar, en
gros combien vaut un dollar arbitrairement). Son analyser permet de dédier si vos analyses sous-jacent sur les paires sont cohérente avec le cours
du dollar ou si au contraire vous risquer de vous prendre un SL sortie de “nulle part”.
Petit détails pour les plus avides de connaissance, mais si vous regarder les extremums numéroté de 1 à 7 vous remarquerez que les extremums 3
et 4 sont pris sur EUR/USD là où ils ne le sont pas sur DXY, ce qui montrait et donner de la confluence que ces déviations étaient à ignorer.
7/ La liquidité.
7.1 | À quoi sert la liquidité.
La liquidité désigne le fait de pouvoir rapidement acheter ou vendre de grande quantité d’actifs. La liquidité est un équilibre mouvant. Un actif
n’est jamais systématiquement liquide ni jamais systématiquement illiquide. C’est une erreur que de parler d’actifs liquides ou illiquides, on parle
de fragment de temps liquides ou illiquides. Lorsqu’on dit d’un actif qu’il est liquide, cela signifie simplement “plus liquide en général que les
autres”.
Ce terme est souvent utilisé à tort pour désigner là où se trouve une grande quantité de SL. En effet, c’est une source de liquidité, cependant les
entrants aussi peuvent servir de liquidité.
Par conséquent je me permets désormais de terminer mon explication sur les déviations via ce petit schéma :
Nous avons d’abord une liquidité pour les vendeurs au niveau du support car il y a énormément d’achats. Si les vendeurs sont plus nombreux que
les acheteurs à ce niveau alors le support casse et on arrive brutalement à une zone ou la liquidité pour les acheteurs est forte en plus d’être un
prix plus avantageux. Donc + de liquidité et + avantageux = fort achat qui absorbe les vendeurs en 2 et fait grimper le prix en 3 ou des acteurs
voudront short le marché. Soient ces acteurs sont suffisamment nombreux et on repart à la baisse, soit ils se font absorber et on continue
violemment notre monter.
Ce phénomène de ping pong entre les liquidités est ce que j’appellerai simplement la liquidité dans la suite de ces chapitres, mais à mon sens ce
sont des déviations.
Mais avez-vous vraiment besoin de le savoir ? pas vraiment. Car en réalité ce n’est pas dans ces zones que nous allons prendre position. Nous
attendrons justement d’avoir des confirmations pour pouvoir augmenter nos probabilités en notre faveur !
Comme vous pouvez le constater les open annuels peuvent servir de support / résistance, je vous conseille de prendre le range de la première
semaine et de l’étendre. Ce sont simplement des prix psychologiques fort à regarder. Cela marche uniquement avec les ranges annuelle. Je ne
trouve pas de forte efficience en ce qui concerne les mois.
Le range asiatique est également intéressant à regarder il initie la journée et ses deux bornes sont souvent prise. En prenant simplement un screen
des 8 dernier jours, il n’y a qu’un seul jour ou les deux bornes n’ont pas été prise
Cependant la réalité est légèrement plus vicieuse. Les déviations structurelles sont nombreuses et quasiment omniprésente. Parfois elles
s’enchainent et peuvent mener à un vrai bain de sang sur le marché. Comprenez que les déviations structurelles sont nécessaires sur le marché,
cette complexité permet en quelques sorte de maintenir des entrants et sortant et d’ainsi garder un équilibre en termes de liquidité.
En effet si le marché était cyclique, parfait et tendanciel, tout le monde ferait de l’argent. Ce qui revient à un paradoxe car les marchés sont un jeu
à sommes nul (saufs quelques exceptions).
Ces déviations sont naturelles et permettent la poursuite d’une tendance ou son renversement. Il permet au marché d’être “propre”. On évite donc
au maximum de rentrer lorsque le marché a été trop propre (lorsqu’il enchaine des extremums sans déviation) et inversement on chercher des
entrées après que le ménage ce soit fait.
Pour ne pas les confondre avec des vrais changements de structure il faut rentrer de manière un peu frustrante mais nécessaire, c’est à dire
tardivement. Pour beaucoup de trader lorsqu’ils voient une liquidité qui est prise, ils voient une opportunité à saisir. C’est une erreur, car si votre
liquidité est en 1 min, il est probable que votre opportunité survienne 15-30 min après. Soyez patient, c’est l’une des clefs du succès.
7.5 | Créer des données pour mettre des poids aux liquidités.
Les liquidités n’ont pas toute le même poids, ni les mêmes issues. Par exemple une liquidité comme la structure est souvent une liquidité de
poursuite de tendance ou on vise un BOS / COS, au contraire, les liquidités comme les supports / résistances attendent des mouvements bien plus
important. D’ailleurs plus le S/R a de “hit” plus vous pouvez vous attendre à un retour violent du prix.
Il y a également une autre manière de hiérarchiser les liquidités. Plus le prix réintègre rapidement plus vous avez de chance que le BOS / break
soit un un fake BOS / break. C’est encore mieux si on ne clôture aucune bougie au-dessus de la zone à liquider. Car les clôtures donnent de la
confiance aux acteurs du marché alors que les mèches sèment le doute.
Or, rappelez-vous ce que représente concrètement les déviations, si vous êtes l’acheteur d’un support, que ce dernier casse et clôture en dessous
de votre entrée, n’êtes-vous pas plus susceptible d’abandonner votre position que si on réintègre immédiatement au niveau de votre entrée ?
exactement.
N’oubliez jamais de réfléchir de la sorte, réfléchissez comme le composit man (terme désignant tous les acteurs comme une seul personne nommé
composit man, de manière à simplifier l’analyse des comportements.). Agissez en conséquence. N’oubliez pas non plus que ce sont les sortants,
étant obligés de passer des ordres market pour vendre / racheter qui font bouger le prix. Donc, en réalité vous réfléchissez comme la masse mais
pas pour savoir où ils rentrent, mais où ils sont susceptibles de sortir en panique.
Les potentiels SL sont des rachats de position short. On s’attend donc à voir de l’achat en haut de la mèche, si c’est le cas et que le prix baisse
cela voudra dire qu’ils ont été absorbés puisque seul les ordres agressif sont recensé dans le footprint.
On voit bien ici qu’il y a 43 achats sur le haut de la mèche, ce qui si vous regarder un peu le graphique est un lot assez conséquent. On voit
également que ces 43 achats n’ont pas poussé le marché plus haut, ils ont donc bien été absorbés par d’autres vendeurs. On voit d’ailleurs des
ventes justes en-dessous.
J’utilise ici le volume profil delta, en bref ça fait l’addition des delta par tranche de prix, ici ça permet de mettre en évidence les ventes sur le bout
de la déviation qui pourtant ne push pas le prix plus bas. Ce qui, si vous avez suivi, veut dire que les vendeurs agressifs ont étés absorbés.
Voyons aussi si vous le permettez un contre-exemple, c’est à dire une liquidation qui finit par retest et rejeter au lieu de réintégrer son support.
Sur ce premier exemple on voit qu’on a énormément d’acheteurs dans notre consolidation et qu’ils sont actuellement en perte mais pas encore
liquidé (on le voit puisque notre low est aussi majoritairement acheteur contrairement à l’exemple précédent). Par conséquent ils peuvent sortir à
BE lorsque l’on revient vers leurs achats, ce qui provoque ce rejet.
Petit bonus si vous zoomer sur le rejet vous trouverez acheteurs qui n’ont pas réussi à push le prix vers le haut, s’en suis une cascade de
liquidation sous la mini consolidation :
Ici on est sur BTCUSD et ce le volume profil représente l’OI, on voit bien la cascade de liquidation avec un OI baissier très important (c’est l’OI
profil visible à gauche en rouge signifiant beaucoup d’ordre sortants)
Pour savoir les différencier il suffit de regarder le contexte. La tendance / biais donne un très bon indice, mais également le fait que la liquidité à
profit est souvent prise après avoir faire prit une liquidité d’injection.
8/ Zones d’intérêts.
8.1 | Définition et fonctionnement des OB.
Les OB sont simplement un block d’ordres, c’est à dire un prix dans lequel énormément d’ordres ont été échangés. Caractériser par de fort
volume et souvent un range. C’est un prix qui une fois re-tester rejette souvent car les acteurs y trouvent un intérêt. Ces block d’ordres sont
facilement trouvable via le volume profil et l’analyse des bougies.
Tout simplement car ce sont des prix historiquement (passé court terme) liquide, or les zones liquides suscitent de l’intention, puisqu’elles
permettent d’échanger en évitant le slippage de ces positions.
Ce sont des zones que l’on doit rejeter fortement et non consolider dedans. La consolidation se fait souvent au-dessus / dessous et la manipulation
touche la zone d’intérêt avant de la rejeter :
Cela veut dire qu’aucun acteur ne trouvait d’intérêts dans cette zone ou alors que des acteurs piégés dont les positions se sont vendues ont créés
un déséquilibre trop important et ont totalement absorbés la partie opposé.
Ce sont des zones intéressantes car on y revient souvent, de par leur manque d’intérêt ce sont des zones ou les déséquilibre sont faciles et, par
extension les rejets également. Ce sont aussi des zones dans lesquels ont peu consolidé et créer un range, c’est le cas lorsque le gap de volume se
trouve entre 2 zones d’intérêts ou simplement par ce que les acteurs prennent leurs profits et initie une correction. La prise de profit n’étant pas
étonnante après un mouvement important.
Ils sont facilement visibles sur les graphiques car ils laissent souvent des trous entre deux mèches. Vous pouvez également les vérifier via le
volume profil :
On voit peu de volume au top, par conséquent on échoue même à faire un HH, puis en mettant le VP sur la sous structure :
L’OTE se retrouve dans les données puisque la moyenne de retracement est bien de 0.7 , sont efficience est donc prouvé par la DATA.
Il est adapté après le deuxième extremum d’une tendance. On privilégiera un retracement de 0.35 juste après un BOS qui marquera un début de
reversal.
Puis, après le premier COS (Continuation Of Structure) on utilise l’OTE. Le 2 ème COS est souvent mauvais signe puisque le nombre
d’extremums moyens d’une tendance est de 1.7, oui vous avez bien lu. Cela veut dire que par exemple en tendance haussière, vous marquer en
moyenne 1.7 HH, c’est ce pourquoi je recommande de trade le BOS, le 1er COS mais pas le second, qui est déjà hors proba.
L’equilibrium est à envisager lorsque vous avez eu un premier COS très ample, dû au “chemin à parcourir” il y a de fortes chances que votre
mouvement ne retrace pas jusqu’à l’OTE.
Je mets en évidence les zones avec des piques de volume et des creux car comme vu précédemment ce sont des zones intéressantes.
Maintenant je m’intéresse à la narrative, c’est à dire “que vient on de faire ?” → on vient de casser plusieurs lows après avoir fait une déviation.
J’ai créé un “Real BOS”, or je sais de par les chapitres précédent qu’en début de tendance on s’intéresse à des retracements faibles, autour des
0.35 :
Je vise le dernier low car la jambe baissière a été très ample. On est également plutôt en fin de journée j’attends donc moins de volatilité, viser
plus loin serait trop gourmand.
Le trio dont je vous ai déjà parlé : FBOS → IDM → BOS (que je vais nommer OMNI-3) est présent 2 fois en fractal dans notre zone d’intérêt, on
aurait donc pu obtenir un meilleur RR avec moins de risque en vérifiant la distribution dans notre zone.
C’est l’idée de ce chapitre, lorsque vous trouvez une zone intéressante, ce n’est pas suffisant. Il vous faut diminuer en time-frame et constater un
PO3 ou un OMNI-3 se déroulant dans votre zone.
Le DOM (Depth Of Market) mesure l’offre et la demande d’actifs liquides. Elle dépend du nombre d’ordres d’achat et de vente ouverts pour un
actif donné tel qu’un contrat actions ou futures. Un marché avec un grand nombre d’ordres en attente est considéré comme très liquide. Il montre
la capacité du marché à absorber d’énormes commandes du marché sans affecter le prix de l’actif de manière significative.
Le DOM indique aux traders le niveau global et l’étendue des ordres ouverts, des demandes et des offres disponibles pour un titre individuel. En
général, plus le nombre d’ordres limites d’achat et de vente sur le marché est élevé, plus la profondeur du marché est grande, à condition que les
ordres soient répartis équitablement autour du prix de marché actuel du titre.
Étant donné que le DOM consiste en une liste d’ordres en attente pour une valeur, il est également connu comme le carnet d’ordres. Les traders
utilisent les informations du livre pour déterminer quelles transactions sont susceptibles d’être traitées et dans quelle direction le marché pourrait
se diriger dans un avenir immédiat. La plupart des courtiers en ligne fournissent les données DOM sur leurs plates-formes gratuitement ou
moyennant un petit supplément.
Ce dernier affiche les ordres en attentes et on peut voir en live les ordres market. Cependant voir des ordres en attente ne veut pas dire qu’ils
seront déclenchés, ils peuvent être annulés à tout moment. Par conséquent le DOM n’est pas très utile pour trade.
Le TAPE trading est simplement le terme qui désigne les traders agissant sur base du DOM.
Le volume profile n’est pas un indicateur. Il s’agit simplement d’une autre façon de représenter les données du volume. Il identifie très clairement
et précisément le nombre de contrats échangés à différents niveaux de prix. Nous verrons ici les bases du Volume Profile. En effet, c’est un outil
très complexe et une explication complète de celui-ci serait trop longue.
Value Area: Les données sont organisées sur un axe vertical sur lequel se situe le prix et un axe horizontal représentant le variable volume.
La zone de valeur est déterminée entre la Value Area High (VAH) et la Value Area Low (VAL) fait partie du premier écart types et représente
environ 70% du volume total trader dans ce profil. Il s’agit de la zone la plus négociée du profil et elle est donc considéré comme une surface
d’acceptation. Les volumes trader en dehors de la zone représentent les 30% restant. Il s’agit de la zone la moins négociée du profil et elle
Extrêmes: Il s’agit du prix le plus élevé (high) et le plus bas (low) atteint sur ce profil. Ces niveaux de prix doivent toujours être considérés
comme des points de référence clés. Selon la négociation générée sur ces extrêmes on peut penser qu’elles représentent des enchères
achevées ou inachevées.
Une enchère achevée est visuellement observée avec une négociation effilée vers la fin. Elle représente un manque d’intérêt alors que le
prix atteint des niveaux du prix plus éloignés de la zone de valeur Par sa nature il s’agit d’un Low Volume Node (LVN) (voir plus tard)
Une enchère inachevée apparait comme une zone de haute négociation (High volume node HVN) sur l’extrême du profil. Elle
représente un intérêt pour la négociation sur cette zone et suggère donc une visite ultérieure du prix au cas où elle s’en serait
précédemment éloignée
Sur le Market Profile qui est relativement similaire au Volume Profile le concept d’enchères inachevées (Poor High / Low) apparaît sur
un extrême où l’on observe au moins deux TPO. Autrement dit, une enchère inachevée est elle représentée par un seul TPO au niveau du
prix (Single Print) .
En cas de doutes quant à savoir si nous sommes en présence d’une éventuelle enchère achevée ou inachevée, il est conseillé de la traité comme
achevée. Les enchères inachevées doivent être très visuelles et ne doivent pas être enveloppées par trop de subjectivité.
Volume Point of Control (VPOC) : Il s’agit du niveau de concentration de volume le plus élevé sur ce profil. Il représente le prix le plus accepté
par les acheteurs et les vendeurs (le plus juste) et fixe le niveau à partir duquel la zone de valeur est calculée. Comme la majeure partie du volume
provient des grands traders et des instituions c’est sur ce niveau qu’ils ont accumulés la plupart de leur positions. Le VPOC représente un point de
référence car il identifie où se trouve le plus grand intérêt. Notez qu’un VPOC par sa nature sera toujours un HVN mais tous les HVN ne sont pas
des VPOC.
Volume Weighted Average Price (VWAP): Très utilisé par les grands acteurs du marché, le VWAP est une zone où d’énormes transactions
cherchent à s’exécuter et c’est pourquoi il a élevé son degré d’importance. Les institutions ont pris le VWAP comme référence pour juger de la
qualité de leur mise en oeuvre d’où sa pertinence et le fait que nous le considérons comme un niveau opérationnel important. Comme il
représente un niveau d’équilibre important ou un juste prix, il constitue une bonne mesure pour savoir si nous achetons trop cher ou vendons trop
cher. En fonction de l’horizon temporel, nous pouvons utiliser différents niveaux de VWAP. Les plus couramment utilisées sont le VWAP de la
session pour les traders intra journaliers et le VWAP hebdomadaire et mensuel pour les traders à moyen long terme.
High Volume Nodes (HVN): Il s’agit de zones qui représentent un équilibre et un niveau d’intérêt élevé pour tous les acteurs du marché, car les
acheteurs et les vendeurs sont à l’aise pour y effectuer des transactions. Ils sont observés comme des pics dans le Volume Profile. Les zones
d’équilibres passées agissent comme des aimants pour le prix et l’y maintiennent. Du fait qu’il y a eu un certain consensus entre les acheteurs et
les vendeurs dans le passé, il devrait en être de même pour l’avenir. Ce sont donc des zones très intéressantes pour la fixation d’objectifs. Enfin
différent HVN peuvent être identifiés au sein d’un même profil.
Low Volume Nodes (LVN): Ce sont des zones qui représentent le déséquilibre / rejet. Ni les acheteurs ni les vendeurs n’ont été à l’aise pour
trader et les prix sont donc considérés d’une certaine manière comme “injustes”. ils sont observés comme des creux dans le Volume Profile. Du
fait qu’il n’y a pas eu de consensus dans le passé, on s’attend à ce qu’il n’y en ait pas non plus à l’avenir et qu’ils provoquent un certains rejet. Ce
qui en fait donc des zones de supports et de résistances intéressantes où chercher des entrées potentielles. Cependant, le rejet peut être représenté
de deux manières:
Retournement en V: La perception de la valeur n’a pas changé par rapport à la zone d’équilibre précédente et il y a un refus de coter à ces
niveaux. Le marché fait volteface pour rentrer dans la zone précédente où les acheteurs et les vendeurs se sentent à l’aise pour trader. Ce qui
déclenche cette réaction des prix est en premier lieu le placement de commandes passives au dessus de cette zone pour bloquer le mouvement,
couplé à une agressivité qui confirme le retournement en V et le retour à la zone de valeur précédente. Visuellement on peut l’observer dans le
prix sous la forme de mèches aux extrêmes des bougies ce qui suggère un tel rejet.
Déplacement rapide : La perception de la valeur par les acteurs a changé et est représentée dans le prix par un mouvement violent. Le marché
sur la base de nouvelles informations refuse de coter à ces niveaux du LVN et le traverse rapidement. Visuellement on le verra sur le graphique
avec des bougies à fourchette large et accompagnées d’un volume élevé. Comme pour les HVN plusieurs LVN peuvent être affichés dans un
même Volume Profile.
Type de profils
En observant un mouvement de tendance baissière, nous pouvons identifier l’ensemble de la dynamique (Par le Fixed Range) afin de trouver les
zones intéressantes sur lesquelles le prix est susceptible de réagir. C’est dans ces zones que nous étudierons ainsi, de potentielle entrées en faveur
de la tendance. Ces mouvements peuvent s’initier sur différents niveaux dont le POC, la VAH, VAL, HVN ou LVN.
Dans un contexte de range, la fourchette fixe est très utile pour identifier le VPOC qui détermine le contrôle du marché et la zone de valeur avec
ses extrémités VAH et VAL. Il est intéressant de les prendre en compte pour chercher le test après un break de la structure.
Cependant attention le fixed range analyse uniquement le volume trader dans une zone déterminée
Session:
Il s’agit du profil du jour. Particulièrement utile pour le trading intra journalier où les zones de trading les plus importantes de la session sont
prises en compte. Sa fourchette va du début à la fin de la session et est mise à jour au fur et à mesure de la journée.
Les traders utiliseront donc les niveaux de la session et ceux des précédentes pour établir leurs hypothèses de scénario
Par exemple, si on observe un mouvement à la hausse et un mouvement latéral il est intéressant de chercher le niveau opérationnel sur lequel le
mouvement pourra suivre son chemin. Le niveau le plus important est le POC. C’est ici que vous trouverez une grande partie de vos trigger.
Dans le même style, une autre zone intéressante qui doit être testée après un breakout serait une zone de trading des sessions précédentes comme
la VAH.
Le composite est également connu sous le nom de VPVR permet quant à lui d’avoir une vue plus globale du marché et permet ainsi d’éviter le
bruit à court terme. On comprend donc mieux l’état du marché et le contexte.
Variable: permet quant à lui d’afficher le volume trader sur tous les niveaux du prix au moment où vous êtes sur le graphique. Ainsi, si vous vous
déplacez sur le graphique, le profil évoluera.
La meilleure utilisation reste l’analyse du contexte global et d’identifier les zones de négociations importantes qui sont situées au dessus et
dessous du prix actuel.
Ces zones permettent donc d’indiquer le biais du marché dans un contexte plus macro ainsi qu’à établir les zones d’interventions.
Profil de type P:
Ce type est caractéristique des mouvements à la hausse et représente des futurs schémas de distribution et de ré-accumulation.
Il suggère une force de la part des acheteurs qui ont eu une capacité à faire monter le prix avec une certaine facilité jusqu’à un point où les
vendeurs se font apparaitre.
Il se compose d’une partie où le déséquilibre à la hausse est observé et une seconde où le marché entame un processus de range. Cependant
attention si un tel processus de compose en sens inverse nous verrons toujours visuellement un profil en P sauf que celui-ci aura une validité
difficile. On l’appelle le type P miroir.
En plus d’examiner de manière isolée par les profils de sessions, il est intéressant de voir qu’une tendance haussière à plus long terme se compose
de plusieurs de ces profils dans son développement. Ainsi, il s’agira simplement de ré-accumulation.
Si ce type de profil apparait après une tendance baissière prolongée, il peut être signe de retournement au moins a cours termes. Cependant
attention à bien différencier le profil en P qui dénote une potentielle inversion et le P miroir qui ne serait qu’une distribution et une force
baissière.
Ce profil est caractéristique des mouvements à la baisse et représentatif de schéma d’accumulation et de redistribution.
À un niveau micro, ce profil représente un déséquilibre en faveur des vendeurs. Ils sont aux commandes et ont poussés le prix fortement à la
baisse jusqu’à ce que finalement certains acteurs apparaissent pour acheter et qu’un range soit généré.
Dans un contexte de tendance baissière à plus long terme, ils seront de nature distributive et constituent d’excellente zone afin de s’intégrer à la
tendance.
Le modèle de type b se compose en théorie d’un déséquilibre baissier et d’un range en seconde partie.
Le fonctionnement du type de profil b est exactement l’inverse du profil P. (Profil miroir, apparition en tendance..)
Parfois la délimitation des structures d’un range ou d’une tendance ne sont pas aisées. Dans ce contexte, il peut être utile d’utiliser le Volume
Profile pour repérer les zones hautes et basses de la zone de valeur soit la (VAH et VAL)
Ainsi, les limites supérieures et inférieures du Volume Profile seront par nature des faibles zones de négoces soit des LVN. Le prix ne voulant pas
être négocié par les opérateurs dans ces zones elles sont identifiées comme des rejets et comme nous le savons un rejet est caractérisé par un
LVN.
La première consiste en une analyse des zones de négociations. Si le prix se situe au dessus d’un noeud de négociation élevés (HVN), nous
déterminerons que les acheteurs ont le contrôle et nous n’envisagerons un scénario de vente que lorsque le prix franchira le HVN par le bas ce qui
suggère un changement significatif dans le contrôle du marché. On passe d’un contrôle acheteur à vendeur.
Ainsi, il est nous est possible de short à chaque break du HVN qui soutiens le mouvement. On peut diviser les HVN en zone premium discount et
également chercher des retests de ces-derniers. Ces retest peuvent être pendant le swing actuelle ou durant la correction de ce-dernier.
Nous pouvons également détermine le biais du marché selon l’analyse des niveaux opérationnels. En effet, il est préférable de trader avec autant
de niveaux opérationnels de votre côté. Si j’envisage un long, je veux que tous les niveaux soient inférieurs au prix et vice versa.
Un VWAP et un POC relativement proche sont une trace qui confirme l’équilibre général du marché. Le prix est susceptible d’être dans une
fourchette extrêmement étroite et la seule approche serait ici de chercher un renversement à l’extrême.
Pour déterminer un déséquilibre en faveur des acheteurs, nous voulons voir un prix supérieur à la fois au VWAP et au POC et inversement pour
les vendeurs.
1. Principe en fourchette
Si le prix se situe dans une zone de valeur, tant que les conditions du marché ne changent pas, le marché sera susceptible de continuer à générer
de la valeur autour du point central. Le prix lui est ainsi susceptible d’être rejeté lorsque les extrêmes seront atteints: Acheter bas et vendre haut.
L’objectif minimal d’un trading de range par le volume profile serait un test du POC si on prend position sur la VAH. L’objectif le plus ambitieux
serait un retour sur la zone de valeur basse.
2. Principe de réversion
Si le prix tente de pénétrer dans une zone de valeur et y parvient, il est probable qu’il se rende à l’extrême opposés de cette zone de valeur.
La marché a ainsi refusé de coter à ces niveaux de prix, il revient donc à la zone de valeur précédente.
On note que souvent lorsque le prix sort d’une zone de valeur pour aller en chercher une nouvelle il testera toujours la première borne de la zone
de valeur. Si le prix chute dans une nouvelle zone de valeur il testera la VAH avant d’aller chercher la VAL et inversement pour un prix en hausse.
3. Principe de continuation
Si le prix tente d’entrer dans une zone de valeur et échoue en étant rejeté à l’extrémité de la VA ou ailleurs il est possible d’initier un mouvement
en faveur de cette direction.
Il s’agit d’un test après un break. Le prix qui la zone de valeur et vient ensuite chercher l’acceptation. Cette acceptation place la direction en
faveur du break précédent.
Par exemple si le prix d’une session clôture au dessus de la VAH on peut considérer qu’il y a eu un déséquilibre et que les acheteurs sont en force.
Ainsi, le premier scénario serait d’attendre un test avant de poursuivre l’évolution en faveur de la direction.
Si le prix tente d’entrer dans une zone de valeur et y parvient mais qu’il est fortement rejeté sur le POC, le trade de retournement sera annulé.
S’il parvient à récupérer l’extrémité de la zone de valeur alors on pourrait envisager un trade continuation. Tandis que s’il casse le POC de
manière efficace, le scénario de renversement continuerait d’être actif avec l’objectif de tester l’extrémité opposée de la zone de valeur.
9.2 | Footprint.
Le footprint est une représentation graphique différente des bougies, il désigne le terme d’empreinte. Un footprint peut avoir diverse forme, nous
verrons ici le cumule de 2 présentation, le footprint bid/ask et le volume.
Comprenez bien que ne sont recensés que les ordres market sur le footprint, c’est à dire les entrées ou sortie au market ainsi que les stop-loss qui
sont également des ordres market.
Nous voyons donc à l’intérieur des bougies soit des acteurs agressifs soit des acteurs s’étant fait liquidés. Le delta bid-ask représente la différence
entre le nombre d’actifs vendus et achetés, avec mes réglages s’il est en bleu c’est que les achats ont étés majoritaires et s’il est en orange c’est
l’inverse. La clarté des bars est tout simplement proportionnelle à l’écart.
L’absorption est un scénario qui montre des volumes d’échanges non proportionnellement élevés près de la barre haute ou basse en l’absence ou
un mouvement insignifiant du prix derrière ce niveau.
Une variante idéale est l’apparence de ce modèle de volumes plus élevés, que d’habitude, aux niveaux de support et de résistance.
L’absorption des ventes se produit lorsque les ventes agressives se heurtent à la limite passive des achats, qui absorbent l’offre du côté des
ventes.
L’absorption des achats se produit lorsque les achats agressifs du marché se heurtent à la limite passive des ventes, qui absorbent la demande du
côté des achats.
(Dans cet exemple on voit des acheteurs au top de plusieurs bougies n’arrivant pas à up-tické le prix. C’est car leurs achats sont absorbés par
des ventes limit, cela peut faire office de résistance voir mener à une cascade de liquidation).
Les rôles des acheteurs passifs ou des vendeurs passifs sont généralement joués par les grands traders professionnels ou les acteurs institutionnels,
qui possèdent des ressources financières importantes. Elle leur permet d’émettre de gros ordres à cours limité sur le marché à ces niveaux de prix,
ce qui les intéresse ou qu’ils entendent protéger. Au sens figuré, ils « s’assoient » sur ces niveaux de prix et absorbent la demande ou l’offre,
créées par des ordres du marché de participants agressifs et souvent moins professionnels.
Il existe aussi ce qu’on appelle de l’imbalance au sein du footprint, mais ce n’est pas le même que celui que vous connaissez. L’imbalance en
footprint est une différence entre les vendeurs et acheteurs agressifs à un même prix d’échange. Le footprint se lisant en diagonale voici un
exemple :
Ici vous avez plusieurs exemple ou je mets en évidence uniquement les imbalances de ratio 4, ils font offices de support résistances, on en vois
d’ailleurs plusieurs au niveau du support qui sont tous sur un intervalle de 4 ticks. Il y en a un, le premier à gauche, plus précis mais une
différence de 623x6 qui ensuite fait résistance. Le dernier est probable mais pas encore testé.
9.3 | Open-interest.
OI indique le nombre de contrats ouverts dans un contrat à terme.
Le trading a lieu au moment de rencontrer le marché et les ordres à cours limité. C’est-à-dire qu’un acheteur et un vendeur sont nécessaires pour
ouvrir un contrat. Lorsqu’un vendeur et un acheteur ouvrent de nouveaux contrats, l’OI augmente. Lorsqu’un vendeur et des acheteurs concluent
d’anciens contrats, l’OI diminue. S’il y a d’anciens et de nouveaux contrats dans une transaction, l’intérêt ouvert ne change pas.
C’est une information importante car elle permet d’évaluer l’intérêt et l’agressivité de l’une des parties.
Si nous ne regardons que le graphique de gauche, il peut sembler qu’une énorme croissance de l’intérêt ouvert est liée aux achats – le prix
augmente et les bougies sont vertes. Cependant, en réalité, l’intérêt ouvert augmente au détriment des nouveaux ordres de vente. Nous voyons la
croissance des ventes d’analyseur OI dans le graphique de droite. Quelqu’un vend activement, mais les ordres d’achat limite empêchent le prix de
baisser.
L’analyseur OI montre ce que font les traders travaillant avec les ordres du marché. Par exemple, si un trader envoie un ordre d’achat au marché,
l’OI augmentera. Inversement si des vendeurs sortent.
En effet rien ne sert d’avoir le cumule des deux car cela mènera à des déductions potentiellement fallacieuses (comme dans le premier exemple
ci-dessus).
Le CVD est le delta qui a été accumulé pendant une certaine période de temps. Si un Delta standard, que nous avons considéré ci-dessus, montre
la différence entre le marché des achats et ventes pour chaque bougie, le Delta Cumulatif reflète toute la dynamique de l’équilibre des achats et
des ventes du marché à partir d’un certain moment (depuis le début d’une séance de négociation ou d’un contrat).
Ainsi, le Delta Cumulatif permet d’avoir une image plus large du Delta, puisqu’il peut couvrir une séance de trading ou une journée entière. C’est
pourquoi le cadre ou la période que vous utilisez pour créer un graphique ne fait aucune différence. L’indicateur Delta Cumulatif calcule le Delta
accumulé et affiche sa valeur totale actuelle dans la partie inférieure du graphique.
Le delta cumulatif peut être à la fois positif et négatif. Un Delta Cumulatif positif est de couleur verte et caractérise un flux d’ordres positif
pendant une séance de trading en raison d’un comportement plus agressif des acheteurs. Un delta cumulatif négatif est coloré en rouge et
caractérise un flux d’ordres négatif pendant une séance de trading en raison d’un comportement plus agressif des vendeurs.
Une des stratégies d’application du Delta Cumulatif réside dans son utilisation pour l’identification du sens d’exécution des transactions. Si le
Delta Cumulatif est positif, il nous informe sur la domination d’acheteurs agressifs lors d’une séance de trading. Et vice versa, si le Delta
Cumulatif est négatif, cela signifie que les vendeurs agressifs dominent lors d’une séance de trading. C’est un outil analytique très utile pour
confirmer la direction du mouvement des prix.
Inversement si votre CVD est rouge alors que le prix monte, cela veut dire que les vendeurs sont plus nombreux mais n’arrivent pas à faire
descendre le prix, ils peuvent donc se retrouver piégés et provoquer un fort mouvement par une cascade de liquidation. En effet le CVD n’affiche
pas les ordres limit, il est donc totalement possible que ce dernier soit négatif avec un prix qui monte et inversement. Cela signifie simplement
que les ordres market trouvent leurs contre parties dans les limit.
9.5 | Tickchart.
Allons droit au but, la tickchart permet de voir la chart à travers non pas le temps mais d’autres facteurs comme : une quantité de contrat
échangés, un nombre de tick retournés où un range.
Ces charts permettent une vision plus claire de la structure mais distordent le temps, voici quelques exemple de chart :
Range per bar (10), ici une nouvelle bar est créé à chaque fois qu’on fait une bougie supérieur à 10 ticks. Cela permet de compresser les phases
de consolidation et expandre les phases d’impulsions.
Volume per bar (100.000), cette fois une bar est créé à chaque fois qu’on dépasse 1000 de volume, ce qui permet de créer une charte ou chaque
bouge à le même volume. Cela compresse les zones illiquides et fait s’expandre les zones liquides. Si une bougie est grande c’est que le volume
était déséquilibré, à l’inverse si elle est faible c’est qu’il était équilibré. Par conséquent les impulsions sont des bons signaux que l’un des deux
partie n’est plus présent. On voit d’ailleurs sur la charte ci-dessous une forte bougie rouge au milieu légèrement à gauche. Cette dernière mène à
une continuation baissière.
Toutes ces représentations graphiques sont en réalités des moyens de visualiser un même prix de manière différentes, elles n’ont pas forcément
d’utilité si ce n’est une préférence d’analyse. Les structures sont visibles plus facilement via le range per bar et le reversal tick, les forces le sont
plus via le volume per bar et numbers of trade per bar.
Ils sont également susceptibles de vendre / acheter le plus rapidement possible sur demande de leurs clients. Par conséquent des mouvements
volatiles ne sont pas étonnant pendant les premières minutes de chaque ouverture et chaque fermeture.
Prenons pour exemple notre UTC en France, les ouvertures et fermetures se font à 7h-8h puis 13h et enfin 16h voyons la volatilité des ces
créneaux horaires :
En bleu c’est l’ouverture, en rouge la deuxième ouverture (celle de NY) et en orange la fermeture de Londre.
Asian Session.
2h-6h
Cas 1 : La session asiatique range, peu de volume et fait des EQH EQL / trendlines. La session de londres prend les 2 bornes de la session
asiatique. Vous pouvez chercher un trade lors du retracement après avoir pris les 2 bornes.
Cas 2 : La session asiatique est agressive, fort volume et impulsion. Dans ce cas la session de Londres à tendance à corriger la session asiatique et
aller chercher sa borne opposé.
London Session.
Fortes probabilités de crée le high de la journée sur une tendance bearish et le low de la journée sur une tendance bullish.
Quand on prend un trade et que le prix est dans une killzone cela augmente nos chances d’avoir un mouvement propre et avec de la volatilité. La
killzone est un terme qui désigne le pique de volume “institutionnel”, pour faire simple c’est le moment où les mécanismes marchent le mieux car
c’est le moment où il y a le plus d’acteurs à liquidé.
Conseils de la session:
Ne pas tout le temps trade le début de session si le setup n'est pas clair et attendre la session de New York.
Si le prix consolide en session londres, il y a de fortes chances que le prix prenne la bonne direction en session NY.
Si le prix a déjà pris une direction après la session asiat, la session NY suivra la tendance (après un pullback).
Après une session asiatique volatile, s'il ne se passe rien en session londres, le mouvement inverse arrivera en session NY.
De 8h a 9h nous avons la session de Frankfurt, attention aux trades pris à l'ouverture vers 8h car c'est souvent le moment où le prix manipule pour
venir chercher de la liquidité avant d'initier le vrai mouvement de la session de Londres. (AMD)
16h-18h
Clôture de la session européenne.
Conseils de la session:
On peut souvent constater de la volatilité en petite TF -> cherché des setups scalp de préférence.
On peut aussi y voir des retracements des high lorsque le biais est bullish ou des rebonds sur les low en cas de biais bearish.
La London close peut offrir une entrée facile sur le setup de la session NY.
Il y a évidemment des cas ou Londres ne respecte pas cette règle, c’est un indicateur de probabilité que vous devez considérer et non le prendre
comme une règle.
Session US, beaucoup de volumes sur les paires fortes et de manière générale sur tout le marché. La direction de cette zone est généralement soit
dans la continuation de la London kz soit un renversement total. On peut donc chercher un swing lorsque la London nous a fait un gros low ou
high et trade dans la tendance de la kz dans l'après-midi.
Conseils de la session:
Eviter les trades pendant les grosses annonces économiques qui ont lieu en NY Session.
Selon le biais journalier, si la session de Londres semble engager un mouvement avec insistance, la session de NY suivra ce dernier.
Cependant, il est tout à fait possible d'assister à un retournement de situation (NY reversal) pour le déceler voir si le high ou le low créé par
Londres a été cassé par NY, en principe le high ou le low de Londres doit être le high ou le low du jour.
Annonces économiques.
Autour d'annonces économiques, créations de liquidité importante qui se fait liquider avant d'obtenir le mouvement réel. Selon l'importance de
l'annonce ou sa localisation, l'impact sera plus ou moins fort ou n'impactera que les actif concerné (ex: l'annonce de la ventes totales de véhicules
aux Etats-Unis impactera le peu dollars alors que l'annonce de la FED sur les taux d'intérêt l’impactera beaucoup plus). Les annonces les plus
importantes sont marquées sur trading view en bas du graphique, les plus importantes sont en rouge avec le drapeau du pays concerné. Des sites
listent toute les annonces éco de chaque pays (ex: https://fr.investing.com/economic-calendar/ )
Un peu subtile mais ici lundi et mardi échouent totalement à retester notre breaker block, résultat on se retrouve bien avec un jeudi prenant notre
high du lundi pour aller chercher ce retest. (faut juste retourner l’exemple bullish que j’ai dessiné)
Dans cet exemple on voit bien lundi et mardi en consolidation qui se font prendre en tant que range le mercredi et jeudi avant que notre vendredi
corrige. Ici vendredi ne prend pas le low de jeudi car notre range initial était loin de notre zone d’intérêt, par conséquent vendredi corrige
simplement.
Un exemple concret :
Cette exemple respecte toutes nos condition et sans surprise notre plan. En effet on voit que vendredi qui précède notre semaine à rejeter une zone
d’intérêt, lundi et mardi son donc haussier, on vient faire un swing low le mercredi avant de continuer haussier le jeudi et vendredi. CQFD
Ici on voit bien que la semaine semble étrange niveau PA, 2 annonces très importantes étaient prévues la semaine suivante. Comme on le voit la
volatilité en attendant n’était pas élever et les mouvements assez chaotiques.
Ce petit schéma que j’aime bien représente très bien notre question, le prix et le temps respectent des cycles (qui sont complexes et imparfaits)
mais lorsqu’ils sont accordés le winrate peut être très élevé. Sur notre première exemple nous avant une déviation à la parfaite heure et au parfait
jour. Par conséquent trade un reversal ici avait du sens, autant sur le temps que sur le prix.
En plus de cela, Lundi et Mardi ont étés significatifs. Une journée significative est accompagnée de volatilité et de volumes. Des contres
exemples faciles seraient les jours fériés :
Ceci était un exemple daily mais on le retrouve aussi en LTF. Si vous avez suivi vous saurez qu’on attend souvent un reversal entre 3 et 4h,
cependant si ce dernier ne s’opère pas au bon prix le temps lui n’a plus aucune importance.
Dans cet exemple le reversal s’opère car il est dans la bonne zone au bon horaire.
Il faut donc voir le marché comme un double pendule, il n’est pas strictement chaotique, cependant les composantes de ce dernier ont parfois des
confluences qui rende le trading efficient car logique et parfois des interférences qui rendent le trading impossible. Si vous n’êtes pas prêt à
attendre que le chaos passe pour trade ce qui n’est pas aléatoire alors il y a de forte chance que vous soyez perdant sur le marché.
Omni 👺 on Twitter: "🧵 Thread - Effet papillon / Chaos Theory in Trading.Aujourd'hui c'est pas un thread pratique mais plutôt sur la théorie du chaos dans le trading. O
🧵 Thread - Effet papillon / Chaos Theory in Trading.Aujourd'hui c'est pas un thread pratique mais plutôt sur la théorie du chaos dans le trading. On va voir ensemble les limites de l'aléatoire d
https://twitter.com/omni_scalp/status/1612763598970839040?s=20&t=JioNizEL3piJGkGLB3Unjw
ou encore à ça :
Comme nous l’avons vu le marché varie en fonction de ces acteurs, après les annonces les acteurs n’ont plus vraiment de points de référence
court terme. Les zones liquides / illiquides sont derrière l’annonce et n’ont plus la même valeur. Il faut donc un petit temps d’adaptation au
marché pour retrouver des mouvements logiques.
Vous pouvez voir les annonces sur ce site :
Les annonces sont annotées de 1 à 3 étoiles selon leurs importances, une annonce 3 étoiles aura bien plus de volatilité qu’une annonce 1 étoile.
Je ne vous donnerai pas de conseils macros particuliers, je ne crois pas que ce soit utile en trading, la tendance de fond est visible à travers le prix
et son impact est bien trop variables.
B/ Gambling mod.
C/ Break retest.
Le gambling mode est intéressant dans des cas spécifiques ou le marché à laisser une grande quantité de liquidité dans le sens de la tendance
actuelle (donc par exemple un quadruple EQL en tendance baissière).
L’idéal est d’également ne pas avoir une zone d’intérêt “derrière” la liquidité, car comme vu précédemment cette zone pourrait être racheté et
créer une déviation.
Quelques exemples de ces stratégies :
Entrée possible en Stop Buy mais le setup n’est pas le plus convaincant et le Break Retest échoue.
Ici vous avez un exemple de gambling, on a fait une déviation avant et nos low sont parfaits (bonnes amplitudes + bon écart entre + il y en a 4). Il
n’y a pas de zone d’intérêt et c’est dans le sens de notre tendance. Le setup était donc clean et nous permet de prendre la mèche avec 4R.
Impatience Gourmandise Doute / Peur Prend trop vite ses profits. Manque de temps.
Les oui veulent dire que la stratégie ou le type de stratégie est adapté à votre psycho, les non veulent dire que vous devez éviter ce genre de
setups.
*Reversaux + retest : consiste à trade des reversaux en attendant un retest sur le BOS (c’est le OMNI PO3 soft).
*Continuation + stop market : consiste à mettre des ordres en stop-market au niveau du COS après une déviation. Par exemple, si vous êtes en
tendance haussière et que vous casser une low, vous posez un ordre d’achat stop-market au niveau du dernier high. Si c’était une déviation il se
fera donc filled et vous aurez le bon biais.
*Déviation market : c’est rentrée sur une déviation une fois qu’on semble avoir un début de réaction. C’est un setup a fort RR qui n’est pas
adapté à ceux qui doutent. Le SL est souvent placer un peu aléatoirement.
L’idée ensuite c’est de mélanger les différentes notions que vous avez appris et y rajouter votre expérience pour créer une stratégie qui soit en
accord avec votre psychologie et vos disponibilités.
Rationnellement ce qui fait un cycle c’est le halving, car le Bitcoin se voie en quelques sortes être 2 fois plus rare. Le halving divise la
récompense donné après avoir miner un block par deux. Un block étant une sorte de formule mathématique à résoudre nécessaire pour créer un
Bitcoin. En réduisant ainsi par deux la récompense on multiplie l’effort nécessaire par deux. Ainsi la valeur augmente.
On estime que chaque cycle dure environ 4 années. Le halving ne marque en général pas le bottom mais plutot le début d’une montée
exponentiel. Le bottom se fait en amont simplement car les gens spéculent sur le halving et donc font monter le prix avant même qu’il advienne.
Comprenez que les cryptomonnaies sont différents des marchés traditionnelles. Premièrement c’est un marché illiquide, les mouvements sont
donc plus impulsifs. Par ailleurs c’est un marché immature, les acteurs de ce dernier sont moins professionnels. De ce fait, les mouvements sont
plus susceptibles d’être émotifs. Les niveaux psychologiques et les émotions sont donc à considérer d’avantage que les autres marchés.
La macro a également un effet multiplié, en effet les acteurs sont plus attentifs aux dernières nouvelles puisque c’est un marché de “niche”. Plus
rare sont les spéculateurs sur les marchés des cryptomonnaies n’ayant aucun intérêt pour ces dernières. Il faut donc être attentif aux évènements et
notamment aux rumeurs fondées.
En considérant tout ce que je vous ai appris jusque-là ainsi que les différences que je viens de vous présenter vous serez largement capable
d’appliquer une analyse précise des actifs. Je rajouterai que l’analyse de l’orderflow est bien meilleure sur les marchés des cryptomonnaies
(Footprint, OI, volumes, CVD etc)
Je me permets, avant de conclure cet ebook une petite analyse de BTC et de comment j’investirai si j’étais vous (NFA) :
https://discord.gg/hf73UaHgjG
https://discord.gg/D8WNzdq4GP