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1.
-Le style d’Amélie Nothomb se caractérise par l’accumulation de phrases courtes et
simples, et l’incorporation de dialogues en style direct, qui rendent la lecture facile et
rapide.
Pour quelques auteurs, comme Behiels (2001), Nothomb utilise un style
humoristique et ironique lié aux contrastes entre formalité et informalité. Cela est mis
en scène, par exemple, par l’utilisation, par la protagoniste, de phrases ou d’un lexique
formel ou « intellectuel », dans des contextes informels et quotidiens. Tandis que pour
nous, cela ne comporte pas de trait humoristique mais d’une pédanterie qui
caractérise la protagoniste.
Le personnage est montré comme une personne supérieure au reste, aux
lectrices.lecteurs, en plus. Elle utilise des phrases vues comme « cultivées », qui peut-
être fonctionnent comme des références littéraires. Ces références ne doivent pas être
comprises par tout le monde, mais par les personnes de son même « niveau
intellectuel ».
Une autre marque de l’écriture de l’auteure, qui est fortement liée à la pédanterie,
est la violence éprouvée par Amélie Nothomb, le personnage. Cette violence est
perçue dans l’élection du lexique et des phrases explicites et implicites qui conforment
le texte.
En outre, les textes de Nothomb sont remplis d’affirmations attribuées à la
narratrice qui ont le caractère de grandes vérités, et qui elles aussi, contribuent au
style pédant caractéristique de l’auteure.
L’histoire des romans Stupeur et tremblement et Ni d’Ève ni d’Adam tourne autour
des épisodes exotiques de la vie de la protagoniste au Japon. Cela génère des
situations où l’auteure inclut des mots en japonais, mais elle tient en compte la.le
lectrice.lecteur avec l’introduction des traductions ou des explications.
- Sitographie consultée :
linternaute.fr
larousse.fr
diccionario.reverso.net
2.
Premièrement, par rapport aux mots empruntés utilisés par la narratrice, dont leur
définition n’est pas dans l’original, dans ma traduction, j’ai décidé de les laisser pareils.
Car je crois qu’ils ne font pas à la trame mais qu’ils fonctionnent comme une manière
de renforcer le style de dialogue (par exemple, dans la scène où il apparaît Amy). Dans
le cas des mots en japonais qui sont expliqués dans l’original, j’ai laissé le mot et ajouté
l’explication.
De même pour les mots comme « yakusa » et « Mercedes ». Ils ne sont pas
expliqués, et j’ai choisi de ne pas les expliquer non plus, car je comprends que ce sont
des mots qui font partie de la culture populaire, donc ils peuvent être compris, ou
recherchés facilement.
Deuxièmement, le mot « américaine » pour faire référence à une personne
originaire des États-Unis, je l’ai changé par « estadounidense » qui est, selon moi, plus
courant en espagnol rioplatense que le mot « americana ». Ainsi j’ai approché
l’écrivaine au lectorat, en tenant compte du contexte d’arrivée.
Troisièmement, l’expression « faire une queue de poisson » je l’ai traduit par un
seul mot « encerrar » pour qu’il soit compris dans le sens du concept qui est transmis
dans l’original. J’ai tenu compte de l’équivalence référentielle.
Finalement, j’ai changé les mots discriminatoires comme « rustre » (par
« maleducado ») et « idiote » (par « desubicada ») par des mots avec un référent
similaire mais sans l’ajout violent des mots originaux. Celle-ci a été une décision
politique, en comprenant la responsabilité que j’ai comme auteure de la traduction.