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THESE
JURY
Dr Drissa GOITA
DEDICACE
DEDICACE
ni le sommeil n’ont de prise sur Lui. Celui qui subsiste par Lui-même... Et, Il
Cette thèse est une pensée mémorable à l’adresse de tous ceux qui ont
perdu un père, une mère, un frère, une sœur, un proche parent ou un (e) ami(e)
et, qui sont aujourd’hui affectés par leur absence parmi nous sur cette terre.
REMERCIEMENTS
REMERCIEMENTS
Mes remerciements vont à :
- Feu mon Père Mallon Bou. Tu n’es plus parmi Nous, mais comme l’a
dit cet écrivain « les morts ne sont pas morts ». Je sais que ta présence
illumine encore notre vie, celle de mes frères, de ma sœur, de notre
mère et de moi-même. Paix à ton âme laborieuse et honnête!
- A feu mon frère et cousin Lassinè, feues mes sœurs Maï et Awa et feue
Tantie Sanata Koné, vous m’avez tous incité aux études pendant que
j’étais distrait à m’amuser souvent. Maintenant, Dieu décidera que
votre volonté se fasse,
Merci !
HOMMAGES
AUX MEMBRES
DU JURY
FMPOS ;
Tropicale (SOMAPIT) ;
(SEREFO).
Bamako,
Cher Maître,
attention.
sollicite aussi bien les personnes vivants avec le VIH que nous étudiants.
Nous prions Dieu pour que ces bienfaits et ces efforts consentis à la cause
10
FMPOS-NIAID).
Cher maitre,
Vous nous faites l’insigne honneur d’ajouter votre arc, votre savoir, vos
scientifique.
modeste.
Soyez-en remercié !
11
Université de Bamako
diriger ce travail. Nous avons été séduits par votre enseignement au cours
12
le respect.
Nous vous prions, cher maître, de recevoir notre profonde gratitude et nos
sincères remerciements.
13
SIGLES ET
ABREVIATIONS
14
15
NB : Nota Bene
NIAID: National Institute of Allergy and Infectious Diseases
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
OIT : Organisation Internationale du Travail
ONG : Organisation Non Gouvernementale
ONUSIDA : Organisation des Nations Unies contre le SIDA
PNUCID : Programme des Nations Unis pour le Contrôle International des
Drogues
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement
PTME : Prévention de la Transmission Mère Enfant
RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat
TME : Transmission de la Mère à l’Enfant
SB : Sciences Biologiques
SIDA : Syndrome d’Immunodéficience Acquise
SPSS: Statistical Package for the Social Sciences
UNESCO : Organisation des Nations Unis pour l’Education et la Culture
UNICEF : Programme des Nations Unies pour l’Enfance
VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine
16
SOMMAIRE
17
2. Historique ...............................................................................................................................................24
3. Hypothèses.............................................................................................................................................31
4. Objectifs ..................................................................................................................................................32
5. Justification ..........................................................................................................................................33
5. Echantillonnage ...................................................................................................................................43
18
INTRODUCTION
19
I. INTRODUCTION
A la date du 05 Juin 2011, cela fait 30 ans de lutte déjà car c’est un
05 Juin 1981, aux Etats Unis, que furent mis en évidence au CDC d’Atlanta,
les premiers cas de cette maladie nouvelle et mortelle. Le premier portrait-
robot que l’on traçait du malade était celui d’hommes blancs, jeunes et
homosexuels mourant d’infections opportunistes peu fréquentes comme la
Pneumocystis jirovecii et d’une forme de cancer rare, le sarcome de Kaposi
[37].
Et aujourd’hui encore, Le SIDA (Syndrome de l’immunodéficience
acquise), forme évoluée de l’infection à VIH (Virus de l’immunodéficience
humaine) constitue l’un des problèmes de santé publique les plus
préoccupants, surtout dans les pays en développement [7 ; 8]. Au Mali, la
prévalence de l’infection, dans la population générale, est de 1,3% (EDSIV
2006). Cette séroprévalence est élevée à Bamako et à Ségou avec une
situation de forte prévalence en zone périurbaine [6]. Le Mali est touché tant
par le VIH 1 que le VIH 2 [22]. Jadis, on pensait que les jeunes étaient
relativement épargnés par le VIH/SIDA ; mais aujourd’hui plus de la moitié
des nouvelles infections sont diagnostiquées chez les jeunes de moins de 25
ans. L’insuffisance d’informations, les services de santé inadaptés,
l’environnement malsain, les systèmes d’appui inappropriés pour des modes
de vie saines demeurent les facteurs de dégradation de l’état de santé des
jeunes et des adolescents [19 ; 37].
La modernisation de la vie amène, les jeunes des deux sexes, à
poursuivre de plus en plus leurs études jusqu’à 25 ans, voire plus. Au cours
de cette période, ils peuvent avoir des rapports sexuels occasionnels et
fréquents avec un ou plusieurs partenaires. La finalité de tels
comportements à risque est le nombre croissant de grossesses non désirées,
d’avortements clandestins et leurs complications, d’infections sexuellement
transmissibles avec un accent particulier à l’heure actuelle sur le VIH/SIDA
[7 ; 37]. Il semble plausible que le problème du VIH/SIDA est un problème
de comportement d’où la nécessité de mettre en place un système efficace
d’informations afin d’amener au changement de comportement et d’adopter
de bonnes pratiques face à ce fléau. [19 ; 37].
20
21
CADRE
THEORIQUE
22
23
En 1958 ; le premier sérum positif pour le VIH fut recueilli à Posteriori et les
premiers cas vraisemblables ont été vus en 1977 [37].
En 1981 ; ce fut la récupération des premiers cas lorsque le docteur
MICHAEL GOTTLIEB de l’université de Californie à Los Angeles eut la
surprise d’observer en un mois quatre malades d’une trentaine d’année
souffrant tous d’une pneumonie à Pneumocystis jirovecii et ayant un
effondrement de leur système immunitaire. [37]
C’est le 5 juin 1981 que les premiers cas de ce qui sera dénommé par la
suite <syndrome de l’immunodéficience acquise> seront rapportés par le
<Center For Disease Control> (CDC) d’Atlanta dans The Mortality and
Morbidity Weekly Report [37].
Dans les années qui suivent cette découverte, des affections dites
opportunistes comme le syndrome de Kaposi ; des tumeurs rarissimes chez
les jeunes furent observées. Alors l’accent a été mis sur le caractère
déficitaire de cette maladie [10].
24
25
26
27
Parce que tant que le nombre de lymphocytes T4, qui immunisent le corps,
ne baisse pas en grand nombre, le système de défense du corps peut résister
aux VIH.
3e étape: ARC (AIDS Related Complex): elle survient quand le nombre de
lymphocyte T4 dans un mm3 de sang devient inférieur à 200 ; on constate
alors que la personne est victime de fièvre, de diarrhée, d’une perte de
poids, de sueurs nocturnes (certains malades doivent changer leurs draps 6
à 7 fois dans la nuit). NB : cet état va et vient ; une personne peut maigrir et
se sentir fatiguée pendant un certain temps, ensuite reprendre du poids et
se sentir en grande forme, bien que le VIH poursuive son œuvre de
destruction. D’autres signes dits mineurs peuvent être observés pendant ce
stade (les tâches virent du rose au violet, gonflement de ganglions sur le
cou, toux sèche, points blancs dans la bouche, douleur pour avaler,
démangeaison de la peau).
4e étape : le sida : Quand la majorité de lymphocytes T4 a été détruite, le
système de défense disparaît en grande partie. Le VIH se multiplie alors
pour s’attaquer à la petite résistance qui est dans le corps. Une fois cette
petite résistance combattue, le corps n’a plus de moyen de protection et est
ainsi ouvert aux infections. Les symptômes suivants se manifestent : perte
de poids (plus de 10% du poids du corps sans cause apparente), fièvre de
persistance inexplicable (pendant plus d’un mois), diarrhée chronique,
profonde fatigue (persistant pendant plusieurs semaines sans cause
apparente), sueurs froides, tumeurs (cancer des ganglions et de la moelle
osseuse), infections (digestives, pulmonaires, cérébrales disséminées).
NB : c’est à ce stade qu’interviennent les maladies opportunistes et que l’on
parle de sida (le nombre de T4 étant inférieur à 200 T4/mm3 de sang) [22].
Les infections opportunistes : La Tuberculose : c’est le chef de file avec
une prévalence nettement élevée au cours de l’infection par le VIH : les
formes aigues disséminées sont les plus fréquentes. La coïnfection VIH et
tuberculose mobilise les chercheurs et les cliniciens.
28
29
Aspects thérapeutiques
30
3. Hypothèses
31
Le résumé fait du Sida comme étant une maladie lié à un mauvais sort,
une maladie symptomatique seulement (ictère et anémie chroniques) ;
Les affirmations à tort et stigmatisation des personnes maigres ou
maladives comme étant sidéennes ;
Fausses croyances comme quoi le moustique transmettrait le VIH ;
Le dépistage du sida est sujet de crainte et les élèves préfèrent vivre dans
l’ignorance totale du statut sérologique.
4. Objectifs
32
5. Justification
33
DEMARCHE
METHODOLOGIQUE
34
35
36
Evènements malheureux :
-1996 : La démolition d'une partie du quartier « Diallobougou ou zone
aéroportuaire »;
-Mars 1991 : L'incendie des magasins du PAM-Mali (Programme Alimentaire
Mondial).
1.4 Etude du milieu physique
Situation géographique
Limites : Niamakoro est un vaste quartier situé à l’Ouest de la commune
VI. Il est limité : au Nord par Faladié-Sokoro et Sogoniko, à l'Ouest par
Kalaban-Coura et Daoudabougou, au Sud par SENOU et Gouana et à
l'Est par Faladié.
Le climat : Niamakoro a le même climat que son entité géographique qu’est
le District de Bamako. Il a un climat tropical nord avec une alternative de
deux saisons. Une saison sèche et une saison pluvieuse. La saison sèche
dure 8 à 9 mois (de novembre à mai). Elle se caractérise par une
température toujours supérieure à 26°C. Le vent dominant est l’harmattan ;
et la saison pluvieuse s’étale sur 3 à 4 mois (de juin à octobre). Pendant
cette période, c’est la mousson qui souffle.
Hydrographie : Niamakoro est traversé par un marigot d’Ouest en Est. Ce
cours d’eau a un régime intermittent et se jette dans le fleuve Niger en
traversant Kalaban et Daoudabougou.
La végétation : Elle se caractérise par la présence de grands arbres dans les
concessions et aux abords du marigot. Les quelques espèces végétales du
quartier sont : le manguier (Mangifera indica), le pommier cajou
(Anacardium occidentalis), le neem (Azadiratcha indica).
Le relief : Le relief du quartier n’est pas accidenté. La nature du sol est de
l’argile mais elle est rocheuse par endroit.
37
80000
Effectif de la opulation
60000
40000
20000
38
Les religions :
Les deux religions monothéistes (musulmane et chrétienne) sont
pratiquées ainsi que d’autres croyances comme l’animisme et les libres
penseurs. Mais la religion musulmane est la plus pratiquée.
Tableau II : Lieux de culte
Quartier Nombre de Nombre d’école Nombre Total
mosquée coranique d’église
Niamakoro 6 3 2 11
39
40
NB : Les trois lycées choisis dans notre étude sont en caractère gras.
41
42
4. Population d’étude
43
44
6. Critères de sélection
- Tout élève des 4 établissements concernés, dont l’âge est ≥13 ans.
45
8. Aspects éthiques
46
RESULTATS
47
IV. RESULTATS
A. Renseignements généraux
1. Les Etablissements, le sexe, les tranches d’âge et le niveau d’études
48
13 à 17 ans 84 16,8
+ de 25 ans 8 1,6
49
50
51
Peulh 70 14,0
Malinké 44 8,8
Sarakolé 29 5,8
Senoufo 22 4,4
Dogon 13 2,6
Bobo 12 2,4
Sonrai 13 2,6
Bozo 10 2,0
Minianka 10 2,0
Autres 4 0,8
Autres : Il s’agit des Ouolof, des Maures, des Sosso et des Béti.
52
53
Le SIDA a été défini comme étant une sorte de cancer, une maladie
contagieuse ou une maladie chronique par plus de la moitié des élèves.
54
55
56
La Radio 62 12,4
Le Journal 6 1,2
Un Club/Association membre de la
69 13,8
santé
Un ami 32 6,4
57
58
59
Tableau XIV : Répartition des élèves selon leur connaissance sur les
personnes susceptibles de contracter le VIH/Sida
60
61
Faux 56 11,2
62
63
64
65
Toxicomane 34 6,8
Homosexuel 25 5,0
66
Non 17 3,4
La majorité des élèves pense que le Sida est une maladie grave.
67
2. ATTITUDES
a- Attitudes vis-à-vis du copain (e)
Tableau XXI : Répartition des élèves selon l’idée qu’ils se font d’une copine
ou d’un copain.
68
Tableau XXII : Répartition des élèves selon qu’une fille puisse refuser un
rapport à un garçon.
Un élève sur quatre pense qu’une fille ne peut dire non à un garçon
pour un rapport sexuel.
Un garçon, peut-il
accepter le refus d’une Fréquence Pourcentage
fille?
69
70
71
Non 61 12,2
Non 83 16,6
72
Oui 80 16,0
73
Accepteriez-vous de parler du
Fréquence Pourcentage
VIH/Sida à votre enfant?
Non 42 8,4
74
75
3. PRATIQUES
a- Pratique de l’achat du préservatif
Tableau XXXI : Répartition des élèves selon leur lieu d’approvisionnement
en préservatif ou condom
Boutique 89 17,8
Cscom 21 4,2
ONG 11 2,2
Ami(e) 29 5,8
PARENTS/AINES 1 0,2
76
Dans notre étude, un élève sur cinq n’a pas utilisé le préservatif lors du
dernier rapport sexuel et un élève sur cinq se dit non concerné par le
condom.
77
Tableau XXXIV : Répartition des élèves selon le thème ou sujet discuté sur
les problèmes de la santé en classe.
Paludisme 18 3,6
Excision 10 2,0
IST/MST 19 3,8
78
Non 45 9,0
Non 30 6,0
79
Oui 67 13,4
80
Mariage 1 1,5
Total 67 100
81
ANIASCO 5 7,4
ASACONIA 11 16,4
ASDAP 2 3,0
Ecole 4 6,0
ADASCO 2 3,0
Total 67 100
82
Figure 9 : Répartition des élèves non dépistés selon leur volonté de se faire
dépister le jour de l’enquête.
Parmi les non dépistés, le jour de l’enquête, un élève sur trois refuse
toujours de se faire dépister.
83
e- Avantages du dépistage
Tableau XXXX : Répartition des élèves selon leur possibilité de donner 1 ou
2 avantages du dépistage en matière de VIH/Sida.
PTME 21 4,2
84
COMMENTAIRES
ET
DISCUSSION
85
V. COMMENTAIRES ET DISCUSSION
A. Méthodologie :
Notre étude, de type descriptif et transversal, avait pour objectif
d’étudier les connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire
face au VIH/Sida à Niamakoro. Sa réalisation a été facilitée par notre bonne
organisation. Les conseils reçus ici et là ont permis de surmonter les
différentes étapes. La période propice à l’enquête a été juste après les
examens de la première composition dans les lycées et à l’école
professionnelle. L’étape la plus difficile a été celle du dépouillement, où nous
nous sommes rendu compte que des élèves étaient distraits pendant
l’enquête. D’autres avaient donné des réponses contradictoires. Les
questionnaires « d’élèves tricheurs » avaient été vite remarqués. Certains
« oui » aux questions précédentes étaient suivis d’un « non » par la suite. Les
questionnaires incomplètement remplis ont été enlevés. Des ratures
constatées nous ont amenés à éliminer ces questionnaires au fur et à
mesure. Il est à noter que lors du pré-test, certains élèves ont concouru à
l’amélioration de notre questionnaire. Les différentes administrations
scolaires se sont impliquées dans le bon déroulement de l’enquête.
B. Données quantitatives
Concernant l’Etablissement fréquenté, le sexe, l’âge et le niveau
d’instruction
L’EMITEC était l’école la plus représentée avec 162 élèves, soit 32,40%,
suivi par le Lycée Privé Zéina, 30,40%. Cela s’explique par le nombre total de
ses élèves (751 élèves en 2011), loin devant le LI et suivi du LPZ.
86
Concernant la résidence
Les élèves résidents à Niamakoro étaient les plus représentés dans
34,80%. Nous expliquons cela par le fait que les établissements concernés
par l’étude sont situés au cœur du quartier de Niamakoro.
87
Concernant la langue
Les Bamanan étaient les plus représentés, plus de la moitié, dans
54,60% des cas, suivis des Peulh 14% et des Malinké près de 9%. Les
Bamanan sont des cultivateurs de profession et l’occupation de cet espace
de vie à Niamakoro avait pour but de cultiver. L’essor de la ville de Bamako
a généré d’autres activités, mais les Bamanan restent la population la plus
élevée au sein du quartier. Ceci est lié à la constitution de la population
autochtone faite de TRAORE.
88
Au Mali, les mythes et mystères restent des choses qui doivent restés
inexpliqués et non attribuables à des personnes physiques mais
surnaturelles.
Dans la communauté malienne, de façon générale, le commun des mortels
attribue le Sida à un mauvais sort jeté par un ennemi, ou souvent on lie le
Sida à une sorte d’anémie ou d’un ictère fébrile, qu’il appelle « sayi jqman
pour anémie qui donne une couleur blanche aux conjonctives des yeux et
sayi nqrqmuguman pour l’ictère qui donne une jaunisse des conjonctives des
yeux ».
La majorité des élèves ont dit ne pas pouvoir reconnaître à vue d’œil
une personne porteuse du virus ou un séropositif dans 73,60% des cas. Plus
de la moitié des élèves préfèrent demander le résultat d’un test de dépistage
du VIH/Sida (64,20%). Toute méthode d’auto-reconnaissance du séropositif
est subjective et ne peut être la base du diagnostic de séropositivité. Le test
de dépistage reste et demeure la seule alternative pour savoir si oui ou non
les anticorps du virus se trouvent au niveau sanguin chez un individu.
89
Nos résultats sont voisins de ceux de Hilaire T.T [33] qui a trouvé 49,50%
pour les médias audiovisuels et écrits, comme source d’information. Par
contre, chez Bagayoko A.M [1] et Cissé H. [2], on a trouvé des
pourcentages plus importants, respectivement 76,92% et 92,90% pour les
masses médias comme source d’information. A Niamakoro, les Associations
et ONG ainsi que les maîtres d’école n’en font pas assez pour passer la vraie
information. Ces derniers, les maîtres ne sont pas écoutés lorsqu’ils
abordent le sujet VIH/Sida en classe. Pour preuve, 24,80% des élèves dit ne
pas avoir du tout parler de sujets sur la santé en classe, 12,80% ne s’en
souviennent pas, seulement 32,60% se rappellent avoir discuté du thème du
Sida et 3,80% pour les IST. Les populations sont donc sujettes à la
perception-réception de l’information sur le VIH à partir de la télévision
principalement.
90
Dans notre étude, 46% des élèves trouvent qu’il est vrai qu’un
séropositif puisse transmette le virus à une autre personne bien avant le
stade sida-maladie. Tandis que 11,20% ignorent la transmission à cette
étape de la maladie appelée période aveugle et phase de latence [22].
91
92
93
Nos résultats sont encore supérieurs à ceux de Hilaire T.T [33] en milieu
carcéral où 63% dit utiliser le préservatif contre 10,50%, non.
Un jeune peut refuser d’utiliser un préservatif parce qu’un autre a une idée
négative sur le préservatif, comme par exemple : absence ou réduction du
plaisir avec le condom, le caractère vagabond que cela renferme.
94
95
Avantages du dépistage
Près de la moitié de notre échantillon a trouvé que le dépistage du
VIH avait un avantage personnel, soit 47,80% suivi de 30% de l’échantillon
qui ne pouvait donner un seul avantage.
Nous remarquons dans notre étude que 8% des élèves ont donné au
dépistage un avantage conjugal et nous avons 8% de mariés. Ce qui sous-
entend que seuls les élèves mariés ont pensé à l’avantage du dépistage pour
leur couple.
96
CONCLUSION
ET
RECOMMANDATIONS
97
98
2. Recommandations :
99
100
101
21. PNUD. Connaissez vos droits humains universels. Pour chaque droit,
il y a une responsabilité. Peut être consulté sur le site
http://www.pnud.org.ma/pdf/rapports/CartesDroitsHumainsHARPA
S.pdf consulté le 22/06/2011 visité le 22/06/2011 à 1h 34mn GMT.
22. Prévenir le VIH/Sida auprès des enfants de la rue. Séminaire de
Niamey – Contributions – Module 1- 30 mai
2005/UNESCO/Contributions de Mr Kouassi KONAN (Côte d’Ivoire
MESAD) sur l’Utilisation de données…. Et Connaissance théorique sur
les stades d’évolution. Pages 12-20
23. Questionnaire CAP (connaissances, attitudes, pratiques) PRE et
POST TEST. Inter Aide, Haiti 1991
http://www.interaide.org/pratiques/pages/sante/education_sante_si
da/sidacap.htm#1
24. Rapport DTP Commune VI. Rapport du Diagnostic Territorial
Participatif Communal : Commune VI. 34p.
25. Résultats définitifs DNSI. Volume III. Répertoire des villages Page
166.
26. ROSENHEIN M. et A. ITOUA NGAPORO. Sida et infections à VIH :
aspects en zone tropicale. Paris : Med Trop, Ed Ellipses, AUPELF.
27. SACKO Dieneba. CAP des adolescents du LBAD en matière de PF de
MST et du Sida. Thèse Méd. 2000. N° . pages
28. SAKO Aichata. Conséquences socioculturelles et économiques de la
stérilité féminine au Mali. Thèse Med. Mali. 1989
29. SANOGO Zié. Approche anthropoclinique d’une entité nosologique
traditionnelle : mara. Thèse Méd. Mali. 1992
30. SARR Amadou Kabirou. Enquête sur l’étude nutritionnelle des
écoliers de Baguinéda. Thèse Méd. ENMP Mali. 1975. N°5. 61 pages.
31. Séminaire de Niamey – Contributions – Module 1-30 mai
2005/Contribution du Samu social Mali. Pages 10-11
32. SYLLA Fatoumata. Etude anthropologique des violences
domestiques faites aux femmes : cas de Bamako. Thèse Méd. Bamako.
1999. N° . pages
102
http://www.keneya.net/fmpos/theses/2006/pharma/pdf/06P67.pdf
37. TRAORE Barkissa dite Ngnio. Connaissances et comportements
face au VIH/Sida en milieu scolaire. Thèse Méd. Bamako. 2006.
N°212. 60 pages.
38. Sites importants à consulter :
103
ANNEXES
104
105
I.Identité
Date de l'enquête :......../......../......... Numéro de code ...............
Quartier de Résidence :
1-Niamakoro /____/ 9-Banankabougou 16-Garantigibougou /____/
2-Niamakoro-Kôkô /___/ 10-Sabalibougou 17-Kabala sud /____/
3-Niamakoro-Cité /____/ 11-Hamdallaye 18-Kalaban coro /____/
4-Niamakoro- Diallobougou /___/ 12-Sogoniko /___/ 19-Niamana /____/
5-Faladiè /____/ 13-Baco djicoroni 20-Sanankoroba /____/
6-Kalaban coura /____/ 14-ATTbougou 21-Sirakoro /____/
7-Daoudabougou /____/ 15-Magnambougou 22-Sotuba /____/
8-Yirimadio /____/ Autres : /____/
Établissement:
1-Zeina /____/ 2-Emitec /____/ 3-L. Seydou Koné /____/ 4-L. Indépendance /____/
Profession :
1-Elève de Lycée /____/ 2-Elève secrétaire /____/
3-Elève comptable /____/ 4-Elève-aide-comptable /____/
Statut:
1-Célibataire /____/ 2-Fiancé /____/ 3-Marié /____/
II. Connaissances
106
III. Attitudes
1. Pensez-vous que vous avez un risque de contracter le VIH / MST?Cocher une seule
réponse 1- Oui /____/ 2-Non /____/ 3-Peut-être /____/ 4-Je ne sais pas /____/
2. Si non, parce que Cocher une seule réponse
1-Je me protège en cas de besoin /___/ 2-Je pense que je suis fort /___/ 3-Je m’abstiens/___/
4-Je suis fidèle à un ami(e)/___/ 5-Je ne sais pas/___/ 6-La question ne me concerne pas /__/
3. Avoir une petite amie (ou un petit ami) qui a des moyens suffisants est :
107
1-Un(e) ami pour le sexe? /___/ 2-Une ami sans le sexe?/___/ 3-Pour le mariage? /___/
4-Quelqu'un avec qui chatter? /___/ 5-Quelqu'un pour jouer à un sportquelconque? /___/
6- Je ne sais pas/___/
4. Pensez-vous qu'une copine peut refuser d'avoir des rapports sexuels avec son petit
ami? Cocher une seule réponse
1-Oui /____/ 2-Non /____/ 3-Je ne sais pas /____/
5. Pensez-vous qu'un garçon ne peut accepter qu'une jeune fille refuse d'avoir des
rapports sexuels avec lui? Cochez une seule réponse
1-Oui /____/ 2-Non /____/ 3-Je ne sais pas /____/
6. Que conseillez-vous à un ami (une amie) de faire, s'il (ou si elle) vous dit qu'il (qu’elle)
a contracté une MST (Maladie Sexuellement Transmissible)?(Cochez une seule réponse)
1-De ne rien faire, il va guérir de lui-même/____/
2-D'aller chez le guérisseur traditionnel /____/
3-De se soigner et d'informer son ou sa partenaire qu'il / elle a à se faire soigner /____/
4-D’aller lui-même (elle-même) au centre de santé / hôpital/____/
5-Lui dire qu'il est plus à risque de contracter le VIH s’il (si elle) n'est pas traité(e) /____/
6-Je ne sais pas/____/
7. Quand on fait l'amour pour la première fois avec quelqu'un, comment peut-on se
protéger? (Cochez une seule réponse)
1-En connaissant bien son partenaire /____/
2-En utilisant un préservatif pendant chaque rapport/____/
3-En demandant au (à la) partenaire s’il (ou elle) n'a pas fait l'amour depuis 6mois ou
plus/____/ 4-En ayant confiance en son partenaire /____/
8. Qui a le plus de risque d'être atteint par le sida? (cochez une seule réponse)
1-Un toxicomane qui se pique/____/
2-Une personne qui a plusieurs partenaires/____/
3-Un homme et une femme qui sont fidèles l'un à l'autre /____/
4-Un homosexuel /____/
5-Un homme ou une femme infidèle /____/
9. Est-ce que le sida est une maladie grave pour le pays? 1-Oui /____/ 2-Non /____/
10. Est-ce que vous avez peur d'être contaminé par le virus du sida?
1-Oui /___/ 2-Non /___/
11. Pensez-vous qu'il y a quelqu'un dans votre famille qui pourrait avoir le sida?
1-Oui /____/ 2-Non /____/
12. Quand vous aurez un enfant, est-ce que vous lui parlerez du sida?
1-Oui /____/ 2-Non /____/
IV. Pratiques
3. La dernière fois que vous avez fait l'amour, avez-vous utilisé un préservatif?
108
5. Avez-vous souvent parlé des problèmes de santé à l'école? Cochez une seule réponse
1-Oui /____/ 2-Non/____/ 3-Je ne me souviens pas /____/
6. Si oui, sur quel thème ou sujet avez-vous parlé la dernière fois?
1- Paludisme /____/ 2- Sida /____/ 3- Hygiène du milieu /____/ 4- Autre .. ... ... ... ... ...
7. Est-il bon que les maîtres d'école parlent du sida avec leurs élèves (comment se
protéger, comment se transmet la maladie)?
1-Oui /____/ 2-Non /____/ 3-Je ne souhaite pas /____/
8. Serait-il bon que le gouvernement ou une ONG lance un grand programme contre le
sida à Niamakoro (information, éducation, etc.)?
1-Oui /____/ 2-Non /____/
9. Avez-vous déjà fait un test de dépistage du Vih/Sida? 1-Oui /____/ 2-Non /____/
109
I.Kunanfoni
sqkqsqkqli kq don :......../......../......... Codi nimoro...............
Sigida :
1-xamak\r\ /____/ 9-Banakabugu 16-Garantigibougou /____/
2-xamak\r\-Kôkô /___/ 10-Sabalibugu 17-Kabala /____/
3-xamak\r\-site /____/ 11-Hamudalayi 18-Kalaban coro /____/
4-xamak\r\- Dialobugu /___/ 12-Sogoniko /___/ 19-xamana /____/
5-Falajq /____/ 13-Baco jicoroni 20-Sanankoroba /____/
6-Kalaban cura /____/ 14-ATTbugu /___/ 21-Sirakoro /____/
110
Wolo funankq
1- (13 fo 17san) /____/ 2- (18 fo 25san) /____/ 3- (kayqlq 25san kan)
/____/
Cq walima muso:
1-Cq /____/ 2-Muso /____/
Siya:
1-Bamanan /____/ 7-Bobo /____/ 13- Dafing /____/
2-Fila /____/ 8-k\r\b\r\ 14- Suraka /____/
/____/
3-Manika /____/ 9-Boso /____/ 15- Soso /____/
4-Maraka /____/ 10-Minixanka 16- Bete /____/
/___/
5-Sqnufo /____/ 11-Mosi /____/
6-Dogonon /____/ 12-w\l\f\ /____/
Kalanso t\g\:
1-Zeina /____/ 2-Emitec /____/ 3-L. Seyidu K\ne /____/ 4-L. Independanci /____/
Kqtaa :
1-Lise kalanden /____/ 2-Sekeretqriya kalanden /____/
3-Jaate kalanden /____/ 4-Jaate dqmqnan kalanden /____/
Furu cogoya :
1-Furule tq /____/ 2-Maminanqlen don /____/ 3-Furule don /____/
II. Doniya sidabanakisq kan
111
2-Ni i ya xinika kaf\ k’a jqra maa fq a te mi don ani maa tqmqsena baa t\ fq wa? /____/
3-Ni i ya xinika ka f\ k’a ye joli don kq wa joli dqsq konona na wa? /____/
4-Ni i ya xinika ka f\ ko a ka joli sqkqsqkq mi kqqra, o jaabi be mi? /____/
7. Yala fura be sida la wa?
1-Awo /____/ 2-Ayi /____/
8.Yala muso k\nonman be se ka yqlqma a den na wa?
1-Awo /____/ 2-Ayi /____/
III. Jogow
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IV. Kewalew
5.Yala aw delila ka masalabolo kq ka xqsi kqnqya gqlqyaw kan kalansola wa? Kelen ta
1-Awo /____/ 2-Ayi /____/ 3-N’hakili t’ala /____/
6. Ni awa don, aw kumana mu kan a masala labanna?
1- Sumaya /____/ 2- Sida /____/ 3- Sigida lakanan /____/ 4-D\ wqrq .. ... ... ... ... ...
1. Ni awo do 2. Ni ayi do
I ya joli sqkqsqkq kq ka da mun kan? Yala i b’a fq a kakq bi wa?
1-Bana /____/ 1-Awo /____/
2-Joli di /____/ 2-Ayi /____/
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FICHE SIGNALETIQUE
RESUME :
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SERMENT D’HIPPOCRATE
Admis à l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe,
ma langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas
à corrompre les mœurs, ni à favoriser le crime.
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.
Je le jure !
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