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Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :

cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.


Ministère de L’Enseignement République du Mali
Supérieur et de la Recherche Un Peuple – Un But – Une Foi
Scientifique

Année universitaire 2010- 2011 N°………/


TITRE

CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES DES

ELEVES DU SECONDAIRE EN MATIERE DE VIH ET DE

SIDA : CAS DU QUARTIER DE NIAMAKORO EN COMMUNE

VI DU DISTRICT DE BAMAKO AU MALI

THESE

Présentée et soutenue publiquement le …../…../2011


devant la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie

Par M. ABOU DIALLO


Pour obtenir le grade de Docteur en médecine
(Diplôme d’Etat)

JURY

Président : Pr. Sounkalo DAO

Membres : Dr Fodié DIALLO

Dr Drissa GOITA

Directeur : Pr. Samba DIOP

Thèse de Médecine Abou DIALLO


Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

DEDICACE

Thèse de Médecine Abou DIALLO


Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

DEDICACE

Bismilaye Rahamane Rahime,

« Dieu ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, L’Immuable, Ni l’assoupissement

ni le sommeil n’ont de prise sur Lui. Celui qui subsiste par Lui-même... Et, Il

est le Très Haut, Le Très Grand». (Coran 2/255)

Cette thèse est une pensée mémorable à l’adresse de tous ceux qui ont

perdu un père, une mère, un frère, une sœur, un proche parent ou un (e) ami(e)

et, qui sont aujourd’hui affectés par leur absence parmi nous sur cette terre.

Prions que leur âme repose en paix. Amina !!!

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cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

REMERCIEMENTS

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cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

REMERCIEMENTS
Mes remerciements vont à :
- Feu mon Père Mallon Bou. Tu n’es plus parmi Nous, mais comme l’a
dit cet écrivain « les morts ne sont pas morts ». Je sais que ta présence
illumine encore notre vie, celle de mes frères, de ma sœur, de notre
mère et de moi-même. Paix à ton âme laborieuse et honnête!

- Ma mère, Mme DIALLO née Harry DIAKITE, tu as jonché mes pas, ma


mère aimée, ma mère à moi. Que pourrais-je te dire que tu ne sais
déjà? Auprès de toi, je me sens fort, je me sens Roi quand je marche à
côté de toi,

- A mon concurrent et Grand-père, Bèrèko Alama DIAKITE, tu as cru en


moi depuis et ne cesses de me soutenir en forgeant mon esprit aux
réalités mondaines. C’est l’occasion pour moi de te dire que ce travail
est le tien,

- A ma tante paternelle Malado DIALLO, je t’admire pour la place que tu


occupes au sein de la grande famille à Bérélé. Tu m’as accueilli
comme un fils à Bamako et porté dans ton cœur. Que Dieu t’en
remercie !

- A mon tonton et homonyme Abou dit Aboubakar DIAKITE, tu es un


soubassement pour qui sollicite une aide ou a besoin de réaliser son
projet. Tu as été d’un soutien inestimable et je sais que tu ne t’en aies
même pas rendu-compte. Sache qu’aujourd’hui, je suis le fruit de tes
bienfaits. « Tu as été un père en l’absence d’un père ». A travers toi, je
remercie Tonton Boubacar qui m’a permis de réaliser un rêve d’enfant,
celui de voir l’Italie et l’Aéroport Roissy-Charles De Gaulle,

- Mr Giovanni Avagnina et Mr Gian Rodolfo Sartirano, tous italiens,

- A mes deux aînés académiques, mon cousin Abdoul Karim Alama


DIALLO et mon tonton Moustapha DIAKITE. Vous avez été des guides
pour mon ascension. Je sais aujourd’hui que votre souhait se
réalisera à la fin de ce travail, celui de me voir enfin Docteur !

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- A feu mon frère et cousin Lassinè, feues mes sœurs Maï et Awa et feue
Tantie Sanata Koné, vous m’avez tous incité aux études pendant que
j’étais distrait à m’amuser souvent. Maintenant, Dieu décidera que
votre volonté se fasse,

- A mon tonton Ousmane DIAKITE, tu m’as permis d’obtenir un


équilibre social. Ma présence à tes côtés m’a poussé de l’avant. Sache
que ce travail est le tien. A travers toi, Tantie Ramatou Diallo, Koumba
Diakité, Tantie Djelika et Tonton Blo,

- A ma femme et complice Dr DIALLO Mariam DIAKITE, tu as supporté


mes humeurs et angoisses pendant toutes ces années. Tu m’as épaulé
et plus qu’une conseillère, tu m’as permis de croire encore à la vie, à
aller de l’avant. Que tes efforts ne soient pas vains. Que Dieu nous
donne longue vie pour encadrer Aïchatou dite Atou, ses frères et
sœurs.

- A mon cousin et frère Baridjan Siaka Sidibé, à sa mère feue Man


Noumousso, à ses épouses Koro et Batoma, ainsi que toute sa famille,
pour le soutien inestimable.

- A mes cousins et frères DIALLO Souleymane, Lassinè, Toumani,


Moussa, Modibo ainsi qu’à leur épouse respective,

- A mon cousin et grand frère Famoro DIALLO pour le soutien constant


et mon initiation au monde des ONGs,

- A mes cousines et sœurs Djelika, Sadio, Mam, Maman, Balakissa,

- A mes frères et sœurs Moussa, Cheick-Abdoulaye, Djénéba dite


Annan, Mallon Nabil Issa, sachez que notre père nous a légué comme
héritage son humilité, sa grandeur d’esprit et de cœur, sa grande
plaisanterie (car la vie est joie et non tristesse), son attachement au
mérite et son dégoût pour la malhonnêteté. Sachons-nous partager cet
héritage-là, nous y gagnerons beaucoup,

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- A mes frères et sœurs de Dabou en Côte d’Ivoire, Maman Malado, Vié


Lamine, Sanaba, Fatoumata, Balkissa, Adama, Rokia, Dian, Ami,
Safiatou, Sadio, ce travail a été une épreuve pour vous et moi,

- A Mr Sinè Camara, agent comptable à la SOMIKA-SA pour tous tes


conseils et ton soutien, ainsi qu’à Mr Katty Alpha Karembé (Air Mali),
Fousséini Samaké dit Fouss 1er (Orange Mali),

- A Mankono, je pense à la famille de feu Assogba Comlan Rosaire, Mr


Tossa Théophille, Tossa Fréderic, Tonton Kouakou, Assongba Arnaud,

- A Séguéla, à la famille du vieux Alassane DIALLO, à la famille Sanogo,

- A Bougouni, je pense à la famille de Feu Massama Sangaré, Feu Papa


dit Modibo, Flatènin Diakité, Founè, Ra, Têh, Famille Yacouba
Doumbia, Aki Wallet Alkalifa,

- A mes amis et camarades de classe : Philippe, Corine, Dominique,


Claudia, Losséni, Ahmed Bagayogo, Ouattara Amossi Abdoulaye,
Fanny Mariam, Paha Bamon Nice Jade, Namizata Bagayoko, Akissi,

- A mes Camarades de Promotion : Dr Flacoro, Dr Zanga, Dr Cheick


Oumar, Dr Dolo, Dr Diombana, Nantenin Kaba, Nouhoum Lallama T.
Mme Maiga Fadimata Kalossi et son mari au Ministère du Commerce,

- A mes maîtres et maîtresses du jardin, du primaire Lebouctou de


Dabou, de Jacqueville, de Tiéningboué, du collège, des Lycées
Moderne de Séguéla, Municipal de Mankono, Kalilou Fofana de
Bougouni : dont je ne citerai que quelques uns sans oublié les autres ;
Mr Vakaba Konaté, à F. Mr Kassoum Diakité, Mr Bakayoko, Mr N’da,
Mr Bobi Raimond, Mr Sékou, etc.

- A Bamako : A mes Camarades du « Groupe Bâtisseurs » (pour avoir


fait de moi votre 7ème Président), « Renaissance Syndicale », aux
membres du C/AEEM de 2004 à 2005, à la Grande Famille dite
« DUBA », à mes camarades Diakalia Berthé, Dr Moussa, Dr Bass, Dr
Zaf, aux membres du REMAO, à Santé Plus CVI, Comali d’Angers,

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- A l’Association ARWES et membres : Dr Fodé Sidibé, Dr Fambougouri,


Dr Ladji Diallo, Amadou NFamoussa, Dr Kassim, Dr Abdoulaye T., Dr
Kolé, Dr Ousmane I., Dr Salihoun, Dr Gaoussou Berthé, Mamadou S.
Diakité, Toumani S.,

- A Yanfolila : à l’AJSSY-ADEPA et membres, à Dr Issa Guindo, à Dr


Timbely, à Dr Amadou, Dr Alou, Dr Yacouba Diallo, au personnel du
CSRéf de Yanfolila, à Saliadjan, Oumar le vendeur, Mon petit-tonton-
Toumani, merci !

- A la Clinique SAMA, et à la « MUS » de Niamakoro (Dr François


Somboro, Dr Jacques, Dr Togola, Moye Kadiatou Wangara, Youma,
Assetou Sangaré)

- Au MHOP (Mali Health Organizing Project) à travers Dr DIAK, Anna


Ninan, Erin, Mister Kouyaté, Dra, Djibril, ma nièce Djénéba, Oumar,

- A ma belle famille Diakité à Baco Djicoroni et Koulikoro : mon beau-


père Adjudant-chef Sayon, à ma grand-mère Daman, Man, Maman,
Tantie Siata à Yorobougoula, Fatim, Adja, la Policière-Assetou, Awa-
prodada, Soumaila, Lassinè, Tanties Diahara et Sétou, Djeneba,
Mamie, Kadi

- A Mr Didier Charrière pour ton hospitalité, Mr Thierry Komla


Mawunyon, Zeina, Awa, Habi, Emma, Olivier, Amadou pour votre
soutien,

- A mes Oncles et pères Bérélé-Labasse Diallo, Béné Adama, à tout le


gros village de Bérélé, A toute la population de Bèrèko, Yorobougoula

- A tout le personnel enseignant et l’administration des établissements


Zeina, Seydou Koné, Indépendance et l’EMITEC, les Proviseurs, les
Censeurs, les surveillants généraux surtout aux élèves filles et
garçons desdits établissements qui ont bien voulu participer à notre
étude. En particulier Mr Samaké.

Merci !

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HOMMAGES
AUX MEMBRES
DU JURY

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Hommage aux membres du jury

A Notre Maître et Président de Jury, Professeur Sounkalo DAO,

- Maître de conférences des cours de Maladies Infectieuses à la

FMPOS ;

- Président de la Société Malienne de Pathologie Infectieuse et

Tropicale (SOMAPIT) ;

- Membre de la Société Africaine de Pathologie Infectieuse (SAPI) ;

- Médecin au Centre Hospitalier et Universitaire du Point G ;

- Enseignant-chercheur au Centre de Recherche et de Formation

(SEREFO).

Cher maître, c’est un grand honneur que vous nous faites en

acceptant de présider ce jury de thèse. Vos qualités humaines, scientifiques

et pédagogiques, votre modestie, votre disponibilité, votre sincérité surtout

votre souci constant pour notre formation, forçant l’admiration et font de

vous un maître de référence. Nous sommes très reconnaissants et

exprimons toute notre gratitude.


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A notre Maître et Juge, Dr Fodié DIALLO,

- Directeur/Coordinateur de l’Unité de Soins d’Animation et de

Conseil (USAC) du CSRéf de la Commune V du District de

Bamako,

- Médecin spécialiste dans la prise en charge des PVVIH,

Cher Maître,

Votre promptitude à la réponse de notre sollicitation pour ce travail,

malgré vos multiples occupations, vos voyages d’échange, a retenu notre

attention.

Vous êtes donneur d’espoir, de courage, d’abnégation pour qui vous

sollicite aussi bien les personnes vivants avec le VIH que nous étudiants.

Nous prions Dieu pour que ces bienfaits et ces efforts consentis à la cause

des autres ne soient pas vains.

Merci cher Maître !

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A notre maître et juge, Dr Drissa GOITA,

- Assistant de recherche et investigateur clinique au Centre de

recherche et de formation sur le VIH et la Tuberculose (SEREFO-

FMPOS-NIAID).

Cher maitre,

Vous nous faites l’insigne honneur d’ajouter votre arc, votre savoir, vos

expériences, vos qualités à ce travail, en matière de VIH, pour le rendre

scientifique.

Nous sommes sidérés par votre apport et votre contribution combien

modeste.

Soyez-en remercié !

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A Notre Maître et Directeur de thèse, Professeur Samba DIOP

- Maître de conférences en anthropologie médicale

- Enseignant-chercheur en écologie humaine, anthropologie et

éthique publique / bioéthique / DER de santé publique, FMPOS,

Université de Bamako

- Responsable de l’unité de recherche formative en sciences

humaines, sociales et éthique de SEREFO /VIH/SIDA/FMPOS

- Membre du comité d’éthique à la FMPOS et au Comité national

d’éthique pour les sciences de la santé et de la vie ;

Cher Maître, vous nous faites un grand honneur en acceptant de

diriger ce travail. Nous avons été séduits par votre enseignement au cours

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de notre formation. Vos qualités de formateur et votre savoir-être imposent

le respect.

Votre amour pour les milieux communautaire et rural et votre volonté

déterminée d’amener ces populations à un niveau de santé acceptable font

de vous un patriote et un être sociable.

Votre volonté de faire de nous des chercheurs confirmés nous enorgueillit.

Nous vous prions, cher maître, de recevoir notre profonde gratitude et nos

sincères remerciements.

Puisse Allah, Le Très Haut, vous combler de sa bénédiction, Amina !

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SIGLES ET
ABREVIATIONS

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LISTE DES SIGLES ET DES ABREVIATIONS


% : Pourcent
AE : Académie d’Enseignement
AIDS : Acquired Immunodeficiency Syndrom
ANIASCO : Association Niamakoro Santé Communautaire
ARN : Acide Ribonucléique
ASACONIA : Association de Santé Communautaire de Niamakoro
ASDAP : Association pour le Soutien et le Développement des Activités de
Population
BT : Brevet Technique
CAP : Centre d’Animation Pédagogique
CCC : Communication pour un Changement de Comportement
CDC : Center for Disease Control
CPN : Consultation Pré Natale
CSREF : Centre de Santé de Référence
DNEB : Direction Nationale de l’Education de Base
DNAFLA : ex-Direction Nationale de Formation en Langues
DNSI : Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatique
DTP : Diagnostic Territorial Participatif
EDM-SA : Energie de Mali – Société Anonyme
EDS : Enquête Démographique et de Santé
EMITEC : Ecole Malienne Industrielle Technique et Commerciale
Ex : Exemple
HCNLS : Haut Conseil National de Lutte contre le Sida
IEC : Information Education Communication
IGM : Institut Géographique du Mali
IST : Infection Sexuellement Transmissible
LI : Lycée Indépendance
LPSKN : Lycée Privé Seydou Koné de Niamakoro
LPZ : Lycée Privé Zéina
LSOUDA : Lycée Soudanais
MST : Maladies Sexuellement Transmissible
MUS : Mutuelle Union Santé de Niamakoro

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NB : Nota Bene
NIAID: National Institute of Allergy and Infectious Diseases
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
OIT : Organisation Internationale du Travail
ONG : Organisation Non Gouvernementale
ONUSIDA : Organisation des Nations Unies contre le SIDA
PNUCID : Programme des Nations Unis pour le Contrôle International des
Drogues
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement
PTME : Prévention de la Transmission Mère Enfant
RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat
TME : Transmission de la Mère à l’Enfant
SB : Sciences Biologiques
SIDA : Syndrome d’Immunodéficience Acquise
SPSS: Statistical Package for the Social Sciences
UNESCO : Organisation des Nations Unis pour l’Education et la Culture
UNICEF : Programme des Nations Unies pour l’Enfance
VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine

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SOMMAIRE

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Table des Matières


I. INTRODUCTION .............................................................................................................................................20

II. CADRE THEORIQUE ................................................................................................................................23

1. Description de la recherche ...........................................................................................................23

2. Historique ...............................................................................................................................................24

3. Hypothèses.............................................................................................................................................31

4. Objectifs ..................................................................................................................................................32

4.1 Objectif général ...............................................................................................................................32

4.2 Objectifs spécifiques .....................................................................................................................32

5. Justification ..........................................................................................................................................33

III. DEMARCHE METHODOLOGIQUE.......................................................................................................35

1. Cadre d’étude ........................................................................................................................................35

2. Type d’étude ..........................................................................................................................................43

3. Période d’étude ....................................................................................................................................43

4. Population d’étude .............................................................................................................................43

5. Echantillonnage ...................................................................................................................................43

6. Critères de sélection ..........................................................................................................................45

8. Aspects éthiques .................................................................................................................................46

IV. RESULTATS .................................................................................................................................................48

A. Renseignements généraux ..................................................................................................................48

B. Connaissances, attitudes et pratiques ...........................................................................................53

V. COMMENTAIRES ET DISCUSSION .....................................................................................................86

VI. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS ..........................................................................................98

VII. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ............................................................................................... 100

VIII. ANNEXES .............................................................................................................................................. 104

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INTRODUCTION

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I. INTRODUCTION
A la date du 05 Juin 2011, cela fait 30 ans de lutte déjà car c’est un
05 Juin 1981, aux Etats Unis, que furent mis en évidence au CDC d’Atlanta,
les premiers cas de cette maladie nouvelle et mortelle. Le premier portrait-
robot que l’on traçait du malade était celui d’hommes blancs, jeunes et
homosexuels mourant d’infections opportunistes peu fréquentes comme la
Pneumocystis jirovecii et d’une forme de cancer rare, le sarcome de Kaposi
[37].
Et aujourd’hui encore, Le SIDA (Syndrome de l’immunodéficience
acquise), forme évoluée de l’infection à VIH (Virus de l’immunodéficience
humaine) constitue l’un des problèmes de santé publique les plus
préoccupants, surtout dans les pays en développement [7 ; 8]. Au Mali, la
prévalence de l’infection, dans la population générale, est de 1,3% (EDSIV
2006). Cette séroprévalence est élevée à Bamako et à Ségou avec une
situation de forte prévalence en zone périurbaine [6]. Le Mali est touché tant
par le VIH 1 que le VIH 2 [22]. Jadis, on pensait que les jeunes étaient
relativement épargnés par le VIH/SIDA ; mais aujourd’hui plus de la moitié
des nouvelles infections sont diagnostiquées chez les jeunes de moins de 25
ans. L’insuffisance d’informations, les services de santé inadaptés,
l’environnement malsain, les systèmes d’appui inappropriés pour des modes
de vie saines demeurent les facteurs de dégradation de l’état de santé des
jeunes et des adolescents [19 ; 37].
La modernisation de la vie amène, les jeunes des deux sexes, à
poursuivre de plus en plus leurs études jusqu’à 25 ans, voire plus. Au cours
de cette période, ils peuvent avoir des rapports sexuels occasionnels et
fréquents avec un ou plusieurs partenaires. La finalité de tels
comportements à risque est le nombre croissant de grossesses non désirées,
d’avortements clandestins et leurs complications, d’infections sexuellement
transmissibles avec un accent particulier à l’heure actuelle sur le VIH/SIDA
[7 ; 37]. Il semble plausible que le problème du VIH/SIDA est un problème
de comportement d’où la nécessité de mettre en place un système efficace
d’informations afin d’amener au changement de comportement et d’adopter
de bonnes pratiques face à ce fléau. [19 ; 37].

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Le sixième (6ème) objectif du millénaire pour le développement reflète


l’engagement de stopper et de commencer à inverser la propagation du
VIH/Sida d’ici à 2015 [21]. Les écoles ont le devoir d’instruire tous les élèves
et étudiants sur le sujet du VIH et ses modes de transmission, de mettre fin
à la stigmatisation qui est liée au SIDA et d’interdire la discrimination [21].
Selon de nombreux auteurs, le développement de la pandémie du VIH
serait une question de comportement, de connaissance, d’attitude et de
pratique face aux informations reçues [19;26;37]. Si dans de nombreux
lycées de Bamako, des études ont été consacrés aux connaissances et
comportements des lycéens face au VIH, tel n’est pas le cas dans le quartier
de Niamakoro en Commune VI. C’est pourquoi nous avons initié cette étude
des connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire face au
VIH/SIDA : cas de trois lycées et d’une école professionnelle à Niamakoro en
Commune VI du district de Bamako.

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CADRE
THEORIQUE

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II. CADRE THEORIQUE


1. Description de la recherche

Définition d’une enquête CAP


Dans le cadre d’un programme de lutte contre le VIH/Sida, une
enquête «Connaissances, Attitudes et Pratiques» (CAP) permet de mesurer :
- Les connaissances sur les IST et l’infection à VIH-Sida ; Ex : Que signifie
être séropositif ? ; Citer 3 modes de transmission du VIH, etc.
- Les attitudes (vis-à-vis de personnes infectées) ; Ex : si vous soupçonniez
une personne d’être séropositive, est-ce que vous lui serreriez la main?
Partageriez-vous le même repas ? Utiliseriez-vous le même verre ou les
mêmes couverts ? Utiliseriez-vous les mêmes toilettes ? Le même téléphone
? [22]
- Les pratiques (personnelles) ; Ex : Avez-vous déjà eu au moins un rapport
sexuel, en dehors de votre vie conjugale, au cours des six derniers mois ?
Utilisez-vous systématiquement le préservatif avec vos différents partenaires
occasionnels ? Si le résultat du test revenait positif, quelle serait votre
réaction ? [22].
- Il peut aussi y avoir une partie concernant la perception que les enquêtés
ont d’un programme de sensibilisation particulier ou général et ce qu’ils
pensent ou attendent d’un programme de lutte contre le VIH-sida dans leur
milieu : Ex : Pensez-vous qu’il existe des pratiques discriminantes à l’école ?
Si oui lesquelles? Pensez-vous que votre école a déjà fait des campagnes de
sensibilisation ou cherche à en faire ? Qu’attendez-vous de votre école et de
vos enseignants en matière de VIH-Sida ?
Cette enquête peut être menée de différentes façons :
- Le plus souvent par questionnaire anonyme à réponses fermées ou choix
multiples (notre cas) ;
- Par discussion en « focus groupes » ;
- Par entretien individuel confidentiel.
La qualité du questionnaire (écrit ou oral) ainsi que la façon dont l’enquête
est menée en générale sont deux points capitaux.

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- La qualité du questionnaire : des dizaines de modèles de questionnaire


CAP existent : un certain nombre de questions sont incontournables ; par
contre certaines questions ou la façon dont elles sont posées dépendent de
l’enquêteur, de l’âge et du statut des personnes à enquêter.
– Puisque l’on travaille sur des représentations, des attitudes, des pratiques,
des comportements, des pays, des cultures, des religions, dans l’absolu, il
faudrait que le questionnaire ait été travaillé par un sociologue ou un
anthropologue.
- La façon dont est menée l’enquête : il est recommandé qu’elle soit faite par
un prestataire extérieur, ce qui renforce la garantie d’anonymat du
questionnaire, sans compter que celui-ci se chargera du travail de
dépouillement; il est indispensable de bien expliciter les enjeux au préalable
: que les enquêtés expriment leur volonté d’y répondre au mieux (honnêteté
des réponses); il faudra enfin communiquer les résultats et les commenter.
[22]
2. Historique

En 1958 ; le premier sérum positif pour le VIH fut recueilli à Posteriori et les
premiers cas vraisemblables ont été vus en 1977 [37].
En 1981 ; ce fut la récupération des premiers cas lorsque le docteur
MICHAEL GOTTLIEB de l’université de Californie à Los Angeles eut la
surprise d’observer en un mois quatre malades d’une trentaine d’année
souffrant tous d’une pneumonie à Pneumocystis jirovecii et ayant un
effondrement de leur système immunitaire. [37]
C’est le 5 juin 1981 que les premiers cas de ce qui sera dénommé par la
suite <syndrome de l’immunodéficience acquise> seront rapportés par le
<Center For Disease Control> (CDC) d’Atlanta dans The Mortality and
Morbidity Weekly Report [37].
Dans les années qui suivent cette découverte, des affections dites
opportunistes comme le syndrome de Kaposi ; des tumeurs rarissimes chez
les jeunes furent observées. Alors l’accent a été mis sur le caractère
déficitaire de cette maladie [10].

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En 1982 ; on passa de GRID (Gray Related Immunodeficiency Syndrom) la


désignation commune de l’affection à celle d’AIDS (Acquired Immunodefiency
Syndrom) qui est aujourd’hui celle unanimement adoptée.
En 1983 ; le virus fut isolé sous le nom de LAV (Lymphoadenopathy
Associated Virus) dans les cultures de lymphocyte T provenant d’un patient
atteint de syndrome de lymphadenopathies à l’Institut Pasteur par l’équipe
du professeur LUC MONTAGNIER [17 ; 18].
En juin 1984 ; SAFAI-GALLO et son équipe reconnaissent 100% des
patients atteint de SIDA positifs pour l’anticorps anti-HTLV-3 (Human T
Lymphotrophic Virus) qui fut identifié au LAV et rebaptisé VIH [10].
En 1985 ; l’activité de la Zidovudine (AZT) sur le virus fut confirmé et le mois
suivant on assistait à la commercialisation du premier test de diagnostic
sérologique.
La classification des virus du Sida fut donnée par le CDC d’Atlanta en 1993.
En 1995 ; le développement des bithérapies et la mesure de la charge virale
ont eu lieu.
Ce fut ensuite l’avènement de la trithérapie dans la prise en charge médicale

du Sida. Depuis, les découvertes n’ont cessé de croître. Cependant, de gros

efforts restent à fournir pour comprendre la complexité du virus du VIH et

de promouvoir la recherche vaccinale [37].

 Agent Pathogène du Sida

Le virus du VIH appartient à la famille des retroviridae qui est divisée en


trois sous familles en accord avec WEISS et COLL [9 ; 15]: les oncovirus, les
lentivirus, les spumavirus.
Ils comprennent deux types : le VIH-1 et le VIH-2 ; tous deux des particules
virales de forme sphérique d’environ 100 nm de diamètre enveloppées.
Ces rétrovirus ont en commun certaines caractéristiques :
-leur matériel génétique est constitué d’acide ribonucléique (ARN) ;
-ils possèdent tous une enzyme : la transcriptase inverse ou reverse.
Cette enzyme a une variabilité génétique très complexe de telle sorte que
deux souches de VIH ne sont jamais semblables et que chez un même

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individu le virus est présent sous forme de « micro-variant » génétiquement


relié les uns aux autres. Cette variabilité a des conséquences tant sur le
plan épidémiologique, diagnostique, thérapeutique que vaccinale pour le
VIH-1. En revanche l’impact des différents sous-types de VIH-2 n’est pas
encore très bien élucidé [37].
Le VIH est inactivé par la plus part des procédés physiques et chimiques
utilisés en vue de désinfection ou stérilisation [10]. Cette inactivation après
dessiccation est complète en 3-7 jours. Le VIH est un virus thermosensible,
inactivé également par chauffage à 56°C pendant 30 mn, en moins de 15 mn
à une température supérieure à 100°C ou autoclave. Il peut survivre en
solution aqueuse, plus de 15 jours à température ambiante (23 à 27°C) et
plus de 11 jours à 37°C dans le milieu extérieur. Cependant, le virus résiste
aux radiations ionisantes quelle que soit la dose utilisée [37].
 Modes de transmission du virus

Comment le virus se transmet-il ?

Il existe trois principaux modes de transmission du VIH : par les


relations sexuelles (voies vaginale, anale ou orale) : lorsqu’il y a contact avec
le sang, du sperme ou des liquides vaginaux d’une personne infectées à son
ou sa partenaire, la présence d’autres IST augmente le risque de
transmission du VIH ; par le sang : essentiellement par la transfusion de
sang (ou produits sanguins) infecté par le virus ou par l’utilisation de
matériel d’injection (comme par exemple les aiguilles ou les seringues,
notamment par les drogués) ou bien d’autres instruments perforants en
contact avec du sang contaminé (les incisions ou circoncisions
rituelles) ; d’une mère infectée à son enfant pendant la grossesse,
l’accouchement ou au cours de l’allaitement [22].

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Comment ne se transmet-il pas ?

Le VIH ne se transmet pas par les contacts de la vie quotidienne (au


travail ou à l’école par exemple), les poignées de main, les bises, la toux et
les éternuements, les insectes, les tiques, les moustiques, les animaux
domestiques, l’eau ou les aliments, la vaisselle et autres ustensiles
utilisables en collectivité, le partage des mêmes toilettes, les piscines ou les
bains publics, le partage des repas [22].
 Aspects cliniques

Les stades d’évolution de la maladie


1re étape : primo-infection, période aveugle et apparition des anticorps
(séroconversion). Les personnes ne sentent absolument rien quand le VIH
pénètre dans l’organisme ; fatigues, fièvre, démangeaison de la peau et
parfois des ganglions du cou qui enflent. Ces symptômes peuvent se
manifester quelques semaines ou même quelques mois après l’infection.
NB : cette période a été appelée par le professeur Luc Montagnier « la période
aveugle » car bien que le virus soit actif dans l’organisme, nous ne voyons
absolument rien. Cette période est également cruciale dans la mesure où les
sujets infectés peuvent transmettre le virus sans que l’on sache qu’ils sont
infectés. En effet, les tests de dépistage ne repèrent que les anticorps et non
les VIH eux-mêmes.
Dans les pays de forte prévalence (20 à 40% de séropositifs), il y a un risque
réel d’avoir un donneur de sang en période aveugle qui transmettre le virus
sans qu’il soit possible de le détecter [22].
2e étape : la période de latence : La période de latence commence avec
l’apparition des premiers anticorps : les personnes infectées se sentent en
bonne santé pendant plusieurs années ; le VIH peut habiter dans le sang
sans provoquer de problèmes de santé durant cette période. NB : ces
personnes peuvent infecter des personnes saines. Elles sont dites
séropositives à ce stade car le dépistage révèle l’existence d’anticorps du VIH
dans leur sang, ce qui signifie que la personne est porteuse du virus. Les
séropositifs n’ont pas encore le sida, qui est la dernière étape. POURQUOI ?

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Parce que tant que le nombre de lymphocytes T4, qui immunisent le corps,
ne baisse pas en grand nombre, le système de défense du corps peut résister
aux VIH.
3e étape: ARC (AIDS Related Complex): elle survient quand le nombre de
lymphocyte T4 dans un mm3 de sang devient inférieur à 200 ; on constate
alors que la personne est victime de fièvre, de diarrhée, d’une perte de
poids, de sueurs nocturnes (certains malades doivent changer leurs draps 6
à 7 fois dans la nuit). NB : cet état va et vient ; une personne peut maigrir et
se sentir fatiguée pendant un certain temps, ensuite reprendre du poids et
se sentir en grande forme, bien que le VIH poursuive son œuvre de
destruction. D’autres signes dits mineurs peuvent être observés pendant ce
stade (les tâches virent du rose au violet, gonflement de ganglions sur le
cou, toux sèche, points blancs dans la bouche, douleur pour avaler,
démangeaison de la peau).
4e étape : le sida : Quand la majorité de lymphocytes T4 a été détruite, le
système de défense disparaît en grande partie. Le VIH se multiplie alors
pour s’attaquer à la petite résistance qui est dans le corps. Une fois cette
petite résistance combattue, le corps n’a plus de moyen de protection et est
ainsi ouvert aux infections. Les symptômes suivants se manifestent : perte
de poids (plus de 10% du poids du corps sans cause apparente), fièvre de
persistance inexplicable (pendant plus d’un mois), diarrhée chronique,
profonde fatigue (persistant pendant plusieurs semaines sans cause
apparente), sueurs froides, tumeurs (cancer des ganglions et de la moelle
osseuse), infections (digestives, pulmonaires, cérébrales disséminées).
NB : c’est à ce stade qu’interviennent les maladies opportunistes et que l’on
parle de sida (le nombre de T4 étant inférieur à 200 T4/mm3 de sang) [22].
Les infections opportunistes : La Tuberculose : c’est le chef de file avec
une prévalence nettement élevée au cours de l’infection par le VIH : les
formes aigues disséminées sont les plus fréquentes. La coïnfection VIH et
tuberculose mobilise les chercheurs et les cliniciens.

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Les troubles digestifs : marqués par la diarrhée chronique parfois


sanglante, d’abondance variable dont les agents pathogènes sont
essentiellement les coccidies et les salmonelles non-typhiques. Il faut noter
aussi la dysphagie révélatrice de candidose œsophagienne.
La toxoplasmose : le système nerveux central est la principale localisation
de l’infection à toxoplasma gondi. Le tableau clinique est celui d’une
encéphalite faite de fièvre, de troubles de la conscience, de céphalées et de
signes neurologiques focaux [15].
La cryptococcose : due à cryptococcus neoformans, réalise le plus souvent
un syndrome méningé fébrile. Cette fièvre peut être souvent inexpliquée. Des
céphalées tenaces isolées et des troubles de la conscience complètent ce
tableau clinique.
Les manifestations cutanéo-muqueuses : elles sont multiples et souvent
associées chez le même patient, rarement spécifiques et parfois causes de
découverte de l’infection par le VIH. Il s’agit des candidoses et de la
leucoplasie. Il faut aussi noter le sarcome de kaposi ; le zona et l’herpès.
 Diagnostic biologique [17]

La mise en œuvre d’anticorps spécifiques est la méthode de


détection la plus courante. Le dépistage s’effectue sur un premier sérum par
la technique d’ELISA. La confirmation est réalisée par un test de référence,
sur un deuxième sérum, par technique (Western-Blot). Cette recherche
d’anticorps dans les premières semaines précédant la contamination est
négative. A ce stade, seule la recherche de l’antigénemie p24 permet de
confirmer le diagnostic tout en mettant en évidence des anticorps dirigés
contre les différentes glycoprotéines du virus. Cependant, la surveillance
clinique et sérologique régulière y est nécessaire pour affirmer le diagnostic
de l’infection par le VIH.
Techniques utilisées en recherche : ce sont la recherche de la virémie
plasmatique et cellulaire ; l’amplification génique (polymerase Chain
Reaction, PCR).

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 Aspects thérapeutiques

Buts du Traitement anti retro viral (ARV) [17]


-Réduire la mortalité et la morbidité liée au VIH,
-Restaurer la fonction immunitaire,
-Réduire la charge virale au niveau le plus bas possible et le plus longtemps
possible.
 Techniques sur la prévention :
Basées sur l’abstinence sexuelle, l’usage systématique d’un
préservatif neuf du début à la fin du rapport sexuel ; ne pas se servir d’un
préservatif déjà utilisé une première fois ; l’utilisation d’aiguilles, de
seringues et autres instruments perforants stérilisés ; l’usage unique et
individuel du matériel d’injection intraveineuse de drogues ; la
sensibilisation des guérisseurs et praticiens traditionnels à la stérilisation de
leur instrument de circoncision ou d’incision ; la visite régulière dans un
centre de prévention ou de soins en cas de question ou de prise de risque ;
le dépistage volontaire régulier, surtout pour les couples séro-discordants, la
surveillance et le traitement pendant la grossesse et l’accouchement chez les
femmes atteintes par le VIH ; l’encouragement du marketing social.
Prévention: elle est individuelle (primaire et secondaire) et collective:

Prévention primaire : La vaccination : l’hyper variabilité génétique du VIH


constitue une entrave à la mise au point de vaccin contre le VIH car celui-ci
devant être polyvalent. Mais, les recherches ne cessent de s’accroître dans
ce sens afin de remédier à ce problème [37]. A l’heure actuelle, on ne dispose
pas de vaccin contre le VIH et on ne peut prévoir l’infection à VIH que par :
la diminution ou limitation du nombre de partenaire sexuels (fidélité),
l’abstinence sexuelle, l’utilisation de préservatifs au cours des rapports
sexuels, la protection du personnel soignant contre les contaminations,
l’asepsie rigoureuse en cas de piqûres ou de contaminations cutanées
infectantes, l’allaitement artificiel chez les mères séropositives.
Prévention secondaire : secondairement, le port de préservatifs par les
patients déjà infectés par le VIH, la chimio prophylaxie aux ARV en cas
d’accident d’exposition au sang contaminé, sont des mesures à envisager.

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Prévention collective [15]: dépistage des donneurs de sang et d’organes,


limitations des transfusions, campagne d’information et de dépistage des
groupes à risque, stérilisation de tout matériel médical avant et après
utilisation.
La prévention passe également par l’intervention au niveau de la population
jeune, des professionnels de sexe dans le sens du changement positif du
comportement et l’adoption de bonnes pratiques sexuelles.
Il existe au Mali en plus de l’Etat, des associations, ONG et organismes
internationaux impliqués dans la lutte contre ce grand fléau qu’est le
VIH/SIDA. Il s’agit entre autre :
- Du Haut Conseil National de Lutte contre le Sida (HCNLS) sous le
parrainage du président de la République.

- Du Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme


qui représente l’un des principaux moyens financiers des interventions de
santé publique dans les pays en développement.

- De l’ONUSIDA : c’est le chef de file de l’action mondiale contre le SIDA.


C’est un programme coparrainé par l’UNICEF, le PNUD, le PNUCID,
l’UNESCO, l’OMS, la Banque Mondiale (BM) et l’OIT [37].

3. Hypothèses

 La méconnaissance par les élèves des modes de transmission et de


prévention du VIH ;
 Le manque d’éducation sexuelle à l’école et en famille se répercute sur le
comportement des élèves conduisant à une sexualité précoce et active ;
 Plusieurs facteurs influencent la non-utilisation du préservatif ;
 La non croyance au VIH/Sida en y donnant toute sorte de définition,
comme exemple : SIDA=« Syndrome Inventé pour Décourager les
Amoureux ;
 Les égarements entre pairs au sujet des attitudes à adopter vis-à-vis du
VIH ;
 Les préjugés sur les associations de lutte et ONG en affirmant que « le
SIDA nourrit plus qu’il ne tue » et ne concerne que le corps médical ;

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 Le résumé fait du Sida comme étant une maladie lié à un mauvais sort,
une maladie symptomatique seulement (ictère et anémie chroniques) ;
 Les affirmations à tort et stigmatisation des personnes maigres ou
maladives comme étant sidéennes ;
 Fausses croyances comme quoi le moustique transmettrait le VIH ;
 Le dépistage du sida est sujet de crainte et les élèves préfèrent vivre dans
l’ignorance totale du statut sérologique.

4. Objectifs

4.1 Objectif général

Etudier les connaissances, les attitudes et les pratiques des élèves du


secondaire face au VIH/Sida : cas de trois lycées et d’une école
professionnelle de Niamakoro en Commune VI.
4.2 Objectifs spécifiques

 Identifier la source d’information des élèves, les modes de transmission,


les moyens de prévention du VIH/Sida et des symptômes d’IST ;

 Déterminer la notion de connaissance de séropositif et de sidéen des


élèves ;

 Déterminer les pratiques des élèves en matière d’utilisation du


préservatif ;

 Déterminer l’acceptation et la sensibilité des élèves aux messages de


sensibilisation télé-radiodiffusés, aux messages portés par les maîtres
d’école, les programmes de lutte contre le VIH/Sida ;

 Déterminer les connaissances des lieux de dépistage, sur des avantages


du dépistage, et la faisabilité du dépistage de ces élèves.

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5. Justification

Nous n’avons retrouvé aucune étude CAP réalisée à Niamakoro avec


les lycéens et professionnels sur les IST/VIH/Sida. La définition du
VIH/SIDA est incomplète et la persistance de fausses croyances continue au
sein des milieux jeunes. Des opinions et attitudes à tendance
discriminatoire existent. Nous constatons une faible perception du risque
d’infection au VIH/SIDA chez les élèves. Les attitudes des élèves sont
moyennement favorables envers le préservatif et le dépistage. Le nom de
Niamakoro rime avec banditisme, délinquance, prostitution, pauvreté,
escroquerie, etc. Rien qu’à dire qu’on est de Niamakoro, on est mal vu. On
est affecté d’un regard, on est craint, démasqué, pointé du doigt.

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DEMARCHE
METHODOLOGIQUE

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III. DEMARCHE METHODOLOGIQUE


1. Cadre d’étude

1.1 Présentation du quartier de Niamakoro

Situé en commune VI du District de Bamako. La Commune VI, a été


créée par l’ordonnance 78-32 (CMLN du 18 Août 1978) qui fixe le statut du
district de Bamako, couvre une superficie de 8.882 hectares suivant le
recensement de 1996 avec 10 quartiers dont 7 périphériques non lotis [3].
Niamakoro est le quartier le plus vaste (927hectares) : [34] et le plus peuplé
[16]. Le quartier est divisé en :
- Deux (2) parties : par le marigot (division naturelle)
- Quatre (4) secteurs : I – II – III – IV (division politique)
- Deux (2) aires de santé : ASACONIA et ANIASCO (division sanitaire).
- Plusieurs infrastructures socio – économiques y sont localisées.
1.2 Historique du quartier de Niamakoro

Le quartier de Niamakoro est issu de l'ancien village Diafarana.


Installés durant plusieurs années à Yirimadio, les habitants de Diafarana
furent obligés de se réfugier à Kalaban-coro, suite à une invasion des
criquets qui décimèrent leurs cultures. Les chefs de village de Kalaban
leur accordèrent l'hospitalité qui, s’est traduite en rapports fraternels
lorsqu’ils se rendirent compte que leur histoire se recoupait. Rassurés
donc, par les liens de sang et par l'histoire, les habitants de Kalaban-coro
proposèrent un site aux étrangers de Diafarana en ces termes : « chers
parents de Diafarana, puisque nous sommes liés par le sang et l'histoire,
vous êtes désormais chez vous ». C'était en 1854. Le fondateur de
Niamakoro fut N'TJIBA TRAORE du village de Korobala. Les fondateurs de
Niamakoro sont d’ethnie Bambara. Ils pratiquaient l'agriculture, l'élevage,
la pêche et la chasse. L'animisme était la pratique religieuse. Aujourd'hui,
le quartier de Niamakoro devenu très vaste, abrite plusieurs ethnies et
religions. De sa création à nos jours Niamakoro a connu quatorze 14 chefs
de quartier dont l’actuel chef de quartier Yiriba dit Lamine Traoré, investi le
01/01/2002.

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Tableau I : Liste des différents chefs traditionnels de Niamakoro


N° Prénoms Noms Village d’origine Années de chefferie

01 N’Tjiba TRAORE Korobala 1854 – 1874

02 Menkorroba TRAORE Korobala 1874 – 1885

03 Diamahiri TRAORE Nikorola 1885-1890

04 Nioukorola TRAORE Niakorola 1890-1902

05 Diobattié TRAORE Niakorola 1902-1911

06 Tiefing TRAORE N’Tjibala 1911-1926

07 Zankoura TRAORE Soumadjana 1926-1942

08 Zantigui TRAORE Soumadjana 1942-1944

09 Fadjankoroba TRAORE Nianakoron 1944-1951

10 Moriba TRAORE Soumadjana 1951-1981

11 Fambougouni TRAORE N’tjibala 1981-1984

12 Bougouridjan TRAORE Korobala 1984-1995

13 Bakary TRAORE Soumadjana 1995-2001

14 Yiriba dit TRAORE Niakorola De 2001 à nos jours


Lamine

Source : Monographie finale de Niamakoro. PDSU/GUAMINA 2005 [20].

1.3 Les événements historiques du quartier


La vie de la population du quartier a été marquée par les événements
suivants :
Evénements heureux:
-Janvier1992 : Inauguration des CSCOM (ANIASCO et ASACONIA) ;
-1999 : Inauguration de la « Cité des Enfants du Mali » ;
-2002 : Inauguration de l'autoroute les " 30 mètres"

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Evènements malheureux :
-1996 : La démolition d'une partie du quartier « Diallobougou ou zone
aéroportuaire »;
-Mars 1991 : L'incendie des magasins du PAM-Mali (Programme Alimentaire
Mondial).
1.4 Etude du milieu physique

Situation géographique
Limites : Niamakoro est un vaste quartier situé à l’Ouest de la commune
VI. Il est limité : au Nord par Faladié-Sokoro et Sogoniko, à l'Ouest par
Kalaban-Coura et Daoudabougou, au Sud par SENOU et Gouana et à
l'Est par Faladié.
Le climat : Niamakoro a le même climat que son entité géographique qu’est
le District de Bamako. Il a un climat tropical nord avec une alternative de
deux saisons. Une saison sèche et une saison pluvieuse. La saison sèche
dure 8 à 9 mois (de novembre à mai). Elle se caractérise par une
température toujours supérieure à 26°C. Le vent dominant est l’harmattan ;
et la saison pluvieuse s’étale sur 3 à 4 mois (de juin à octobre). Pendant
cette période, c’est la mousson qui souffle.
Hydrographie : Niamakoro est traversé par un marigot d’Ouest en Est. Ce
cours d’eau a un régime intermittent et se jette dans le fleuve Niger en
traversant Kalaban et Daoudabougou.
La végétation : Elle se caractérise par la présence de grands arbres dans les
concessions et aux abords du marigot. Les quelques espèces végétales du
quartier sont : le manguier (Mangifera indica), le pommier cajou
(Anacardium occidentalis), le neem (Azadiratcha indica).
Le relief : Le relief du quartier n’est pas accidenté. La nature du sol est de
l’argile mais elle est rocheuse par endroit.

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1.5 Etude du Milieu Humain


La population du quartier de Niamakoro est composée de différentes
ethnies : Bamanan, Malinké, Sénoufo, Minianka, Bobo, Dogon, etc. De par
sa position, Niamakoro est le point de chute des saisonniers (ruraux) et des
couches les plus défavorisées. C’est l’une des causes qui fait que le quartier
se trouve en pleine expansion démographique aujourd’hui. Mais cette
croissance est ralentie souvent par le mouvement de flux et reflux des
saisonniers.
Evolution de la population : La courbe ci - dessous permet mieux
d’appréhender le rythme d’évolution de la population de la localité.

Courbe évolutive de la population du quartier

80000
Effectif de la opulation

60000

40000

20000

0 1976 - 1987 - 1988 - 2003


1 2 3 4 5
Série2

Figure 1 : Courbe évolutive de la population de Niamakoro de 1976 à 2003.


Les langues / Ethnies :
Nous y retrouvons presque toutes les langues du pays à Niamakoro,
avec quelques langues étrangères. Les plus dominantes sont le
Bamanankan, le Peulh, le Sonrhaï, le Minianka, le Dogon. Mais la langue
Bamanan sert de langue d’échange entre les différentes ethnies. Ainsi, il
constitue un élément de cohésion sociale.

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Les religions :
Les deux religions monothéistes (musulmane et chrétienne) sont
pratiquées ainsi que d’autres croyances comme l’animisme et les libres
penseurs. Mais la religion musulmane est la plus pratiquée.
Tableau II : Lieux de culte
Quartier Nombre de Nombre d’école Nombre Total
mosquée coranique d’église
Niamakoro 6 3 2 11

Source : Enquête monographique/Niamakoro Guamina CVI, 2006.


Le quartier dispose de plusieurs lieux de cultes permettant aux
fidèles de pratiquer, en tout temps et en toute sécurité, leur religion.

1.6 Dynamique et cohésion sociales


Dynamique sociale :
Niamakoro est un quartier populaire. Sa dynamique sociale est fondée
sur la forte mobilisation de sa population à travers les associations
(femmes, jeunes) ; les élus du quartier, la chefferie et les autorités
religieuses.
Analyse de la cohésion sociale :
A Niamakoro, il existe de très bonnes relations entre les différents
acteurs de développement du quartier à savoir l’organisation traditionnelle
(chefferie), l’organisation moderne (les élus) et les populations. La cohésion
sociale de Niamakoro s’explique à travers la gestion concertée des affaires du
quartier par les acteurs.
Ces acteurs sont très engagés pour les causes du quartier et participent
ensemble à l’amélioration des conditions de vie de la population et d’une
manière générale, au développement économique du quartier.
Niamakoro entretient de très bonnes relations avec son voisinage (les 9
quartiers de la commune VI) et Kalaban Coura. Ces relations sont d’ordres
économique, social, administratif et culturel.

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Le domaine de la santé : Le quartier de Niamakoro dispose de deux (2)


centres de santé communautaire (CSCOM), cinq (5) cabinets médicaux et
deux (2) mutuelles de santé « Demba nyuman », la « Mutuelle Union Santé
MUS » et 5 pharmacies. Les deux CSCOM (ASACONIA et ANIASCO) sont
situés respectivement à 6 et 8 kilomètres du CSRéf de la commune VI.
Le taux de mortalité dans le quartier est estimé à 52‰. Ce taux qui
constitue le plus élevé de la commune VI, s’explique par la pauvreté relative
de la plupart des ménages, le manque d’hygiène au sein des familles, la
faiblesse du taux de scolarisation, la délinquance, la non viabilisation totale
du quartier, l’insalubrité. Il existe deux (2) types de tarification dans les
CSCOM : Tarif adhérent et Tarif non adhérent. La cotisation des membres
est fixée à 750 FCFA par an et par ménage.
Le domaine de l’éducation : Les infrastructures scolaires sont très
insuffisantes ; une seule école fondamentale publique pour une population
scolaire très élevée ; 46 écoles privées répondant difficilement aux critères
exigés avec des coûts souvent très élevés. Ces établissements scolaires sont
gérés par des comités de gestion scolaire. Le quartier souffre d’une absence
d’établissements publics d’enseignement secondaire général et
professionnel.

Tableau III : Ratio des écoles publiques du quartier


Niamakoro 1er C 2è C
Effectif public 3729 2514
Nombre de salles 29 17
Nombre de maîtres 49 43
Ratio maître élève 1/76 1/58
Ratio salle élève 1/129 1/148

Source : CAP de Faladiè 2005

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A Niamakoro, les premiers cycles enregistrent un (1) maître pour 76


élèves et une (1) salle pour 129 élèves et dans les seconds cycles il y a 1
maître pour 58 élèves et (1) une salle pour 148 élèves. Ces ratios sont très
élevés au niveau des salles plus précisément. Ce qui prouve une
insuffisance d’infrastructures scolaires.
Les lycées et écoles professionnelles de Niamakoro
Le quartier de Niamakoro dispose de 11 établissements secondaires
d’enseignement général et 6 établissements d’enseignement technique et
professionnel.

Tableau IV : Liste des Etablissements secondaires d’enseignement général.


N° Sigle Nom Quartier Statut
01 LPZ Lycée Privé Zeina Niamakoro Privé
02 LMLG Lycée Mamadou Lamine Gakou Niamakoro Privé
03 LCGMM Lycée Chaîne Grise Niamakoro Privé
04 LBD Lycée Bianson Dembélé Cité Unicef Privé
05 LMBT Lycée Moderne Banan Tonon Niamakoro Privé
06 LPSK Lycée privé Seydou Koné Niamakoro Privé
07 LDDN Lycée Dramane Doumbia de Niamakoro Niamakoro Privé
08 LPAMOU Lycée Pamoutié de Nkoro Cité Unicef Cité Unicef Privé
09 LI Lycée Indépendance Niamakoro Privé
10 LBOTN Lycée Badji Oumar Touré de Nkoro-Koko Niamakoro Privé
11 LYFASS Lycée Franco-Arabe Sabil Saadat Niamakoro Privé

Source : Rapport de rentrée 2009-2010 AE rive droite de Bamako. Page 66-


67

NB : Les trois lycées choisis dans notre étude sont en caractère gras.

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Tableau V : Etablissements d’enseignement Technique et Professionnel CAP


et BT
N° Sigle Nom Quartier Statut

1 EMITEC Ecole Malienne Industrielle Technique et Cité Unicef Privé


Commerciale
2 EFIP Ecole de Formation Industrielle Pratique Niamakoro Privé
3 CBT Centre Bablen Traoré Niamakoro Privé
4 CTPP Centre Technique et Professionnel Pamoutié de Cité Unicef Privé
Nkoro
5 BAKATRA Centre de Formation Professionnel Bakary Traoré Cité Unicef Privé
de Nkoro
6 CFGIN Centre de Formation en Gestion et Industrie de Cité Unicef Privé
Nkoro

Source : Rapport de rentrée 2009-2010 AE rive droite de Bamako. Page 9


L’EMITEC a été l’établissement technique et professionnel choisi parmi les 6.

Notre étude s’est déroulée dans 4 établissements secondaires (dont


trois lycées et une école technique et professionnelle) du quartier de
Niamakoro en Commune VI du District de Bamako qui sont les suivants :
 Le Lycée Privé Zeina (LPZ) : est situé à Niamakoro sur la route de
Kalaban Coura Rue 94 Porte 392. Il est crée en Octobre 2003 et fréquenté
par 700 élèves dont 350 garçons et 350 filles.
 Le Lycée Privé Seydou Koné de Niamakoro (LPSKN) : est situé à
Niamakoro Batièkorobougou à la croisée des rues 106x81. Il est crée le 13
Mars 2007. Le lycée est fréquenté par 387 élèves dont 197 garçons et 190
filles.
 Le Lycée Indépendance (LI), ex-Lycée Soudanais (LSOUDA) : est situé à
Niamakoro non loin de l’ancien marché Sougoukoro. Il est crée en 2007 et
fréquenté par 378 élèves dont 231 garçons et 147 filles.

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 L’Ecole Malienne Industrielle Technique et Commerciale (EMITEC) :


située en Commune VI dans le quartier de Niamakoro-Cité-Unicef Rue 84
Porte 287. Elle a été créée le 02 Février 2001. Son effectif est de 751
élèves dont 464 garçons et 257 filles.
Soit un total de 2.216 élèves dans les 4 établissements.
2. Type d’étude

Il s’agissait d’une étude transversale et descriptive à passage


unique avec un échantillon pour notre étude CAP fixé à 500 cas.
3. Période d’étude

L’étude a été effectuée de décembre 2010 à mars 2011, soit une


période de 3 mois.

4. Population d’étude

La population visée est l’ensemble des élèves des 3 établissements


secondaires de Niamakoro à savoir les lycées (LPZ, LPSKN et LI) et une (1)
école technique et professionnelle à savoir, l’EMITEC.
5. Echantillonnage

Nous avons choisi un échantillon de n=500 élèves repartis entre les


4 établissements. La taille de l’échantillon par établissement était obtenue
selon le rapport de proportionnalité sur l’effectif total de N=2.216 élèves. La
taille de l’échantillon calculée par la méthode de la « règle de 3 », au début
de l’enquête, puis revu à la hausse ou à la baisse pour chacun des
établissements au cours du dépouillement et de l’analyse des données.

Formule simplifiée de la « règle de 3 ou produit de croix » utilisée dans l’étude.


Si a est l'inconnu : a = (b x c) / d

Exemple : Si a est le pourcentage inconnu d’élèves du Lycée Zeina pour


notre étude avec un effectif de 700 élèves et 100% correspondant au total du
pourcentage des 2.216 élèves des 4 établissements, alors la formule est :
a = 700 x 100% /2216 ≈ 31,60%.

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Ce qui a donné les pourcentages par défaut de 32,40% pour


l’EMITEC au lieu de 34%, le LPZ 30,40% au lieu de 31,60%, le LPSKN
20,60% au lieu de 17,40% et enfin, le L.I 16,60% au lieu de 17%. Des
écarts qui sont plus ou moins significatifs. NB : La hausse de l’effectif du
LPSKN s’explique par la multiplication, par le censorat de ce lycée, de notre
questionnaire au nombre de 200 copies. Le nombre de cas étant fixé à 500.
NB : l’étude a porté sur 22,56% de l’effectif total des 2216 élèves.

Les 4 établissements ont été choisis en fonction de leur position et


de leur contigüité au centre du quartier de Niamakoro. L’école technique et
professionnelle, en particulier, se trouve à la cité Unicef non loin du Lycée
Zeina. L’étude s’est réalisée en fonction de la disponibilité des élèves aux
heures de recréation et de descente de classe, du retard et de l’acceptation
de l’enseignant à achever le cours un peu plutôt que prévu.
Techniques : Nous avons utilisé la technique du questionnaire avec
entretien semi directif et remplissage du questionnaire. Il s’agit d’un
questionnaire élaboré préalablement en français, adapté et transcris en
Bamanankan, puis pré-testé avant administration. Dans un premier temps,
nous avons procédé au pré-test du questionnaire après son élaboration dans
deux (2) établissements à savoir le LI et le LPZ. Ce questionnaire a été
administré à tous les élèves inclus dans l’étude suivant son consentement et
le nombre de sujets à enquêter au sein de l’établissement. L'échantillon pour
le pré-test qui a eu lieu, a regroupé 3 élèves par classe de la 11e à la
Terminale (26 élèves) au Lycée « Indépendance » et au Lycée Zeina, a
regroupé les élèves de SB (23 élèves) ; soit un échantillon représentatif de 49
élèves. Réunis à l’intérieur d’une salle, nous avons procédé à la distribution
du questionnaire pour étudier la pertinence des questions posées, vérifié
l’abord et la compréhension des mots techniques par les élèves, situé le
cadre de l’étude, les raisons de l’étude, l’explication pour obtention du
consentement éclairé. Les élèves étaient encadrés par un ou 2 surveillants
de lycée.

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Après le pré-test, nous avons procédé à l'administration du questionnaire


revu et corrigé, contenant des questions fermées à choix multiples et 2
questions ouvertes. L’utilisation de la craie et du tableau noir a été une
méthode d’enseignement appliquée à notre étude pour la transcription et la
définition des mots difficiles aux élèves. Il est à noter que le guide d’entretien
avec ses questions ouvertes a été abandonné au profit du questionnaire à
réponses fermées pour obtenir des données qualitatives.

6. Critères de sélection

6.1 Critères d’inclusion

- Tout élève des 4 établissements concernés, dont l’âge est ≥13 ans.

- Résident dans les quartiers de Niamakoro, Daoudabougou, Kalaban


coura ou Faladié

- Ayant accepté par consentement verbal de participer en répondant au


questionnaire de l’étude.

6.2 Critères de non inclusion

- Tout élève d’autres établissements


- Ne résident pas dans les quartiers de Niamakoro, Daoudabougou,
Kalaban coura ou Faladiè
- Dont l’âge est <13 ans.

7. Collecte des données

Dès le début de la collecte des données, un masque de saisie a été


élaboré sur SPSS version 10.0fr. Le masque de saisie suivait le schéma de
pré-codification du questionnaire CAP. Un pré-test du champ, nous a
permis d’apporter les ajustements nécessaires. Les graphiques réalisés sur
Excel 2007, Edition VISTA et la saisie faite sur Word 2007.

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8. Aspects éthiques

La tradition voudrait que tout étudiant-thésard en Anthropologie


médicale soit admis au test d’éthique de la recherche pour l’obtention d’un
certificat. Après l’obtention de notre certificat d’éthique et d’un sujet de
thèse nous avons procédé d’abord, à la rencontre des autorités communales
dont le Maire de Niamakoro et le Maire de la commune VI, les autorités
administratives des lycées et écoles professionnelles, et coutumières.
Ces rencontres avaient pour but de les expliquer l’objet de notre étude à
savoir, notre volonté manifeste d’étudier les connaissances, attitudes et
pratiques des élèves de Niamakoro face au VIH/Sida dans les lycées et
écoles professionnelles. Des rencontres ont été effectives avec les
responsables d’ONG de la commune VI dont l’ASDAP, le Projet Jeunes de
Sogoniko, également avec les responsables de l’AE rive droite sise à
Niamakoro. Il est à noter qu’à côté du certificat d’éthique nous avions
préalablement obtenu une attestation de transcription en langue
Bamanankan obtenue à la DNEB (ex-DNAFLA).
Au terme de nos différentes rencontres nous avons bénéficié d’une
autorisation d’enquête pour 6 mois, de fin décembre à juin 2011. Notre
choix a entrainé la rencontre avec les responsables des établissements
concernés et retenus. Les censeurs, surveillants, directeurs d’études étaient
les facilitateurs entre les élèves et nous.
Le consentement éclairé verbal de la personne-élève était requis
avant son inclusion dans l’étude. La confidentialité des réponses leur était
garantie. Les entretiens se déroulaient, par ailleurs, à l’intérieur des classes
avec distribution du questionnaire. Les pages du questionnaire ne
comportaient pas de données nominatives ni de moyen d’identification
individuelle de la personne.

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RESULTATS

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IV. RESULTATS
A. Renseignements généraux
1. Les Etablissements, le sexe, les tranches d’âge et le niveau d’études

Tableau VI : Répartition de l’échantillon selon l’établissement fréquenté

ETABLISSEMENTS Fréquence Pourcentage

EMITEC 162 32,4


LPZ 152 30,4
LPSKN 103 20,6
L.I 83 16,6

Total 500 100

L’EMITEC est l’établissement le plus représenté.

Tableau VII : Répartition des élèves selon le Sexe

SEXE Fréquence Pourcentage

Masculin 258 51,6


Féminin 242 48,4

Total 500 100

Le sexe masculin est le plus représenté avec un sex-ratio de 1,06.

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Tableau VIII : Répartition des élèves selon l’âge

Age en tranche Fréquence Pourcentage

13 à 17 ans 84 16,8

18 à 25 ans 408 81,6

+ de 25 ans 8 1,6

Total 500 100

La tranche d’âge de 18-25 ans est la plus représentée.

Tableau IX : Répartition de l’échantillon selon la filière de l’élève.

Niveau d’études Fréquence Pourcentage

Elève en série Lettres 203 40,6

Elève en série Sciences 137 27,4

Elève Secrétaire 82 16,4

Elève Comptable 78 15,6

Total 500 100

Les élèves de lycée (série Lettres) sont les plus représentés de


l’échantillon.

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2. Répartition selon le statut matrimonial

Figure 2 : Répartition des élèves selon le statut matrimonial.

Trois élèves sur quatre de notre échantillon étaient célibataires.

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3. Répartition selon le quartier de résidence,

Figure 3 : Répartition des élèves par quartier de résidence.

Les élèves résidents à Niamakoro, (l’ancien quartier, l’ancien


marché, Sokoro Chièbougouni, Batièkorobougou) étaient les plus
représentés avec 34,80%.

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Tableau X : Répartition des élèves selon la langue maternelle parlée

Langue maternelle Fréquence Pourcentage

Bamanankan 273 54,6

Peulh 70 14,0

Malinké 44 8,8

Sarakolé 29 5,8

Senoufo 22 4,4

Dogon 13 2,6

Bobo 12 2,4

Sonrai 13 2,6

Bozo 10 2,0

Minianka 10 2,0

Autres 4 0,8

Total 500 100

Autres : Il s’agit des Ouolof, des Maures, des Sosso et des Béti.

Les Bamanan ont représenté plus de la moitié de notre échantillon


suivis des peulh et des Malinké.

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B. Connaissances, attitudes et pratiques


1. CONNAISSANCE
a- Connaissance du VIH, du SIDA et du séropositif

Figure 4 : Répartition des élèves selon la connaissance du VIH.

La majorité des élèves enquêtés avait entendu parler du VIH.

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Figure 5 : Répartition des élèves selon la définition du S.I.D.A.

Le SIDA a été défini comme étant une sorte de cancer, une maladie
contagieuse ou une maladie chronique par plus de la moitié des élèves.

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Figure 6 : Répartition des élèves selon la reconnaissance d’un séropositif

Un élève sur cinq pense pouvoir reconnaître à vue d’œil une


personne porteuse du virus VIH.

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Tableau XI : Répartition des élèves selon la méthode de reconnaissance


d’une personne séropositive.

Reconnaissance d’une personne séropositive Fréquence Pourcentage

Demande si la personne se sent en forme 39 7,8

Demande si elle a fait l'amour avec un


94 18,8
partenaire occasionnel ou un inconnu

Demande si elle a été transfusée? 23 4,6

Demande le résultat de son test 321 64,2

Ne sait pas demander 23 4,6

Total 500 100

Près d’un élève sur cinq a pour stratégie de reconnaissance de la


personne séropositive par le rapport sexuel avec un inconnu ou un
partenaire occasionnel.

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b- Connaissance concernant la source de l’information


Tableau XII : Répartition des élèves selon la source première de
l’information sur le VIH.

Source d’information Fréquence Pourcentage

La Télévision 210 42,0

Mon maître d’école 63 12,6

La Radio 62 12,4

Le Journal 6 1,2

Un Club/Association membre de la
69 13,8
santé

Un ami 32 6,4

Un Parent / Un Aîné 11 2,2

Agent de santé/hôpital 1 0,2

Ne se souvient pas 39 0,9

N’a pas entendu + Ne sait pas 7 0,2

Total 500 100

La Télévision a été la source première d’information d’où les élèves


ont reçu l’information sur le VIH, suivi des Clubs/Associations membres de
la santé et les maîtres d’école.

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c- Connaissance sur l’existence d’un traitement

Figure 7 : Répartition des élèves selon l’existence d’un traitement du


VIH/Sida.

Un élève sur quatre pense qu’il n’existe pas un traitement contre le


VIH/Sida.

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d- Connaissances sur les modes de transmission et la TME


Tableau XIII : Répartition des élèves selon la connaissance des modes de
transmission du VIH.

Modes de transmission du VIH Fréquence Pourcentage

Donne 1 exemple de mode sur 3 137 27,4

Donne 2 exemples de mode sur 3 149 29,8

Donne 3 exemples de mode sur 3 178 35,6

Donne 1 exemple erroné 23 4,6

Ne sait pas 13 2,6

Total 500 100

Exemples vrais de modes de transmission :


- Par les relations sexuelles
- De la mère enceinte ou allaitante à son bébé/son enfant
- Le partage de lames souillées et contaminées
Exemples erronés :
- Par les aliments
- Mauvais sort
- Moustique

Deux élèves sur trois de notre échantillon ne sont pas parvenus à


donner les 3 modes exacts de transmission du VIH. Le mauvais sort ainsi
que le moustique ont été cité dans les 4,20% des cas par les élèves.

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Tableau XIV : Répartition des élèves selon leur connaissance sur les
personnes susceptibles de contracter le VIH/Sida

Personne pouvant contracter le


Fréquence Pourcentage
VIH/Sida

Donne 1 exemple vrai sur 2 193 38,6

Donne 2 exemples vrais sur 2 280 56,0

Donne 1 exemple erroné 20 4,0

Ne sait pas 7 1,4

Total 500 100

Exemples vrais sont :


-Personne piquée par une aiguille ou une seringue contaminée ;
-Personne qui a des relations sexuelles avec un partenaire contaminée ;
Exemples erronés sont:
-Personne buvant dans le même verre qu’un malade atteint du sida ;
-Personne travaillant avec une personne atteinte du sida
-Personne piquée par un moustique qui vient de piquer une personne
contaminée.

Plus de la moitié des élèves trouve que le VIH se transmettrait d’une


personne à une autre par les relations sexuelles, les aiguilles et seringues
contaminées. Tandis que la piqûre d’un moustique, la boisson et le travail
ont été cités comme vecteur du VIH dans 4% des cas

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Tableau XV : Répartition des élèves selon l’idée qu’une femme enceinte


séropositive puisse contaminer son enfant/son bébé.

Transmission Mère-enfant Fréquence Pourcentage

Oui 388 77,6

Non 104 20,8

Ne sait pas 8 1,6

Total 500 100

Trois élèves sur quatre savaient qu’une mère séropositive pouvait


transmettre le VIH à sa progéniture tandis qu’un élève sur cinq pense
qu’une mère peut ne pas transmettre le Virus.

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Tableau XVI : Répartition des élèves selon la connaissance de la


transmission du Virus par un séropositif avant le stade sida

Transmission du virus par un


Fréquence Pourcentage
séropositif avant le stade sida

Vrai 230 46,0

Faux 56 11,2

Peut-être 136 27,2

Ne sait pas 78 15,6

Total 500 100

Un élève sur dix pense qu’on peut être séropositif et ne pas


transmettre le virus à une autre personne bien avant le stade sida-maladie.

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e- Connaissance des méthodes de prévention


Tableau XVII : Répartition des élèves selon la connaissance des moyens de
prévention contre le VIH.

Moyens de prévention contre le VIH Fréquence Pourcentage

Donne 1 exemple de moyen sur 3 152 30,4

Donne 2 exemples de moyen sur 3 177 35,4

Donne 3 exemples de moyen sur 3 140 28,0

Donne 1 exemple erroné 21 4,2

Ne sait pas 10 2,0

Total 500 100

Exemples vrais de moyens de prévention :


- Utilisation de préservatifs,
- Le non partage de lames et aiguilles,
- L’abstinence
- La fidélité
Exemples erronés : Boire de l’eau potable, médecine traditionnelle, avoir
uniquement des relations sexuelles avec des personnes connues.

Trois élèves sur quatre ne sont pas parvenus à donner trois


méthodes de prévention contre le VIH.

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f- Connaissance de quelques signes d’IST


Tableau XVIII : Répartition des élèves selon la connaissance de signes de
certaines IST.

Des signes d’IST Fréquence Pourcentage

Donne 1 exemple d’IST sur 3 184 36,8

Donne 2 exemples d’IST sur 3 116 23,2

Donne 3 exemples d’IST sur 3 52 10,4

Donne 1 exemple erroné 13 2,6

Ne sait pas 135 27

Total 500 100

Exemples vrais de signes d’IST : Douleur en urinant, pertes blanches, plaie


sur l’organe génital ;
Exemples erronés de signes d’IST : Mal de tête, vers parasites.

Dans notre étude, un élève sur quatre ne reconnait pas un signe


(symptôme) d’IST et seulement un élève sur dix a pu citer les trois méthodes
exactes de prévention.

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Figure 8 : Répartition des élèves selon leur risque individuel de contracter


une IST.

Un élève sur quatre pense qu’il a un risque de contracter une IST ou


le VIH, tandis qu’un élève sur deux pense qu’il n’a pas de risque de
contracter une IST.

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g- Connaissance de la personne au risque plus élevé

Tableaux XIX : Répartition des élèves selon la connaissance de la personne


ayant le plus grand risque d’atteinte du VIH/Sida

Plus de risque d’atteinte du


Fréquence Pourcentage
VIH/Sida

Toxicomane 34 6,8

personne à partenaire multiple 367 73,4

Homosexuel 25 5,0

Un homme ou une femme infidèle 58 11,6

Ne sait pas 16 3,2

Total 500 100

Pour trois élèves sur quatre, la personne à partenaire multiple est


celle qui a le plus grand risque d’atteinte du VIH/Sida.

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h- Connaissance de la gravité du SIDA


Tableau XX : Répartition des élèves selon que le sida est une maladie grave.

Le Sida est-il une maladie


Fréquence Pourcentage
grave?

Oui 475 95,0

Non 17 3,4

Ne sait pas 8 1,6

Total 500 100

La majorité des élèves pense que le Sida est une maladie grave.

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2. ATTITUDES
a- Attitudes vis-à-vis du copain (e)
Tableau XXI : Répartition des élèves selon l’idée qu’ils se font d’une copine
ou d’un copain.

Un copain ou une copine est : Fréquence Pourcentage

Un(e) ami(e) pour le sexe 85 17,0

Un(e) ami(e) sans le sexe 146 29,2

Un ami(e) pour le mariage 58 11,6

Quelqu'un avec qui chatter 51 10,2

Quelqu'un avec qui jouer à un sport


43 8,6
de loisir

Ne sait pas 117 23,4

Total 500 100

Un élève sur six pense au sexe entre copain et copine, et seulement


un élève sur dix pense au mariage.

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Tableau XXII : Répartition des élèves selon qu’une fille puisse refuser un
rapport à un garçon.

Une fille peut refuser un garçon? Fréquence Pourcentage

Oui 301 60,2

Non 136 27,2

Ne sait pas 63 12,6

Total 500 100

Un élève sur quatre pense qu’une fille ne peut dire non à un garçon
pour un rapport sexuel.

Tableau XXIII : Répartition des élèves selon qu’un garçon ne puisse


accepter le refus d’une fille pour un rapport sexuel

Un garçon, peut-il
accepter le refus d’une Fréquence Pourcentage
fille?

Oui 224 44,8

Non 190 38,0

Ne sait pas 86 17,2

Total 500 100

Près de la moitié de l’échantillon pense qu’un garçon ne peut


accepter le refus d’un rapport sexuel par une copine.

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b- Attitudes face à une IST et le préservatif


Tableau XXIV : Répartition des élèves selon le type de conseils prodigué à
un (e) ami (e) qui a une IST.

Conseil à un ami pour une IST Fréquence Pourcentage

Ne fais rien, tu guériras 15 3,0

Va chez le guérisseur traditionnel 47 9,4

Soigne-toi et informe ton partenaire 65 13,0

Va au centre de santé/Hôpital 295 59,0

Tu as un risque de contracter le VIH ! 33 6,6

Ne sait pas 45 9,0

Total 500 100

Plus de la moitié de l’échantillon conseille à un ami d’aller au centre


de santé pour se soigner d’une IST.

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cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

Tableau XXV : Répartition des élèves selon le mode de prévention au cours


du premier rapport sexuel

Protection lors du 1er rapport sexuel? Fréquence Pourcentage

Connaitre son partenaire 52 10,4

Utilisation du préservatif 405 81,0

Demander son partenaire s'il a fait


24 4,8
l'amour depuis 6 mois environ

Confiance en son/sa partenaire 1 0,2

Ne sait pas 18 3,6

Total 500 100

Le préservatif comme moyen de protection au cours du premier


rapport sexuel était le moyen le plus cité par quatre élèves sur cinq.

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Tableau XXVI : Répartition des élèves selon l’acceptation du port du


préservatif

Port du préservatif? Fréquence Pourcentage

Oui 437 87,4

Non 61 12,2

Ne sait pas 2 0,4

Total 500 100

Plus d’un élève sur dix refuse le port du préservatif.

c- Attitude de crainte vis-à-vis du Sida


Tableau XXVII : Répartition des élèves selon leur peur d’être contaminé par
le Virus du Sida.

Peur d’être contaminé par le


Fréquence Pourcentage
virus du Sida ?

Oui 408 81,6

Non 83 16,6

Ne sait pas 9 1,8

Total 500 100

Quatre élèves sur cinq ont émis une crainte du VIH/Sida.

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d- Attitude vis-à-vis de l’entourage


Tableau XXVIII : Répartition des élèves selon qu’ils pensent qu’il y a
quelqu’un dans leur famille ayant un risque d’avoir le sida.

Pensez-vous qu’il y a quelqu’un dans


votre famille qui pourrait avoir le Fréquence Pourcentage
sida ?

Oui 80 16,0

Non 415 83,0

Ne sait pas 5 1,0

Total 500 100

Un élève sur six pense que quelqu’un au sein de leur famille


pourrait être atteint du VIH/Sida.

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e- Attitude vis-à-vis de son enfant


Tableau XXIX : Répartition des élèves selon l’idée de parler du Sida à leur
enfant

Accepteriez-vous de parler du
Fréquence Pourcentage
VIH/Sida à votre enfant?

Oui 456 91,2

Non 42 8,4

Ne sait pas 2 0,4

Total 500 100

Dans notre étude, un élève sur douze ne parlera pas du VIH/Sida à


son enfant.

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f- Attitudes vis-à-vis des messages radio télédiffusés


Tableau XXX : Répartition des élèves selon leur sensibilité aux messages
d’information et de sensibilisation qui passent à la Télévision et sur les
antennes Radio

Etes-vous sensibles aux messages


Fréquence Pourcentage
Radio télédiffusés sur le VIH/Sida ?

Oui 398 79,6

Non 102 20,4

Total 500 100

La majorité des élèves de notre échantillon était sensible aux messages


de sensibilisation qui passent à la Télévision et à la Radio.

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3. PRATIQUES
a- Pratique de l’achat du préservatif
Tableau XXXI : Répartition des élèves selon leur lieu d’approvisionnement
en préservatif ou condom

Lieu d’achat du préservatif ? Fréquence Pourcentage

Boutique 89 17,8

Pharmacie 314 62,8

Cscom 21 4,2

ONG 11 2,2

Ami(e) 29 5,8

N’achète pas 34 6,8

PARENTS/AINES 1 0,2

AUTRE SOURCE 1 0,2

Total 500 100

La Pharmacie est le lieu d’achat principal du préservatif par plus de


la moitié de l’échantillon, suivi de la boutique.

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b- Pratique du port du préservatif


Tableau XXXII : Répartition des élèves selon l’utilisation du préservatif lors
du dernier rapport sexuel.

Préservatif lors du dernier rapport sexuel? Fréquence Pourcentage

Oui 280 56,0

Non 112 22,4

Ne me concerne pas 108 21,6

Total 500 100

Dans notre étude, un élève sur cinq n’a pas utilisé le préservatif lors du
dernier rapport sexuel et un élève sur cinq se dit non concerné par le
condom.

c- Pratique de l’IEC et du CCC à l’école


Tableau XXXIII : Répartition des élèves selon le fait d’avoir parler de
problèmes de santé à l’école

Problèmes de santé à l’école ? Fréquence Pourcentage

Oui 312 62,4

Non 124 24,8

Ne se souvient pas 64 12,8

Total 500 100

Plus de la moitié de l’échantillon affirme avoir parlé de problème de


santé à l’école.

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Tableau XXXIV : Répartition des élèves selon le thème ou sujet discuté sur
les problèmes de la santé en classe.

Thème ou sujet discuté à l’école Fréquence Pourcentage

Paludisme 18 3,6

Sida 163 32,6

Hygiène du milieu 4 0,8

Excision 10 2,0

IST/MST 19 3,8

Santé en général 31 5,2

Jamais discuté 2 3,6

Ne se souvient pas 253 50,6

Total 500 100

Autres : Il s’agit de secourisme, grossesse non désirée, biologie humaine et


générale, vaccination, méningite.

La moitié des élèves ne se souvient pas du thème discuté en classe


et un élève sur trois reconnait avoir discuté sur le thème du sida.

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Tableau XXXV : Répartition des élèves selon le souhait de parler du


VIH/Sida à l’école avec les maîtres d’enseignement.

Parler du VIH/Sida à l’école ? Fréquence Pourcentage

Oui 455 91,0

Non 45 9,0

Total 500 100

Un élève sur dix souhaite que le VIH/Sida ne soit pas un sujet


évoqué par les maîtres à l’école.

Tableau XXXVI : Répartition des élèves selon l’approbation pour le


lancement d’un éventuel programme VIH/Sida à Niamakoro par le
Gouvernement ou une ONG (nationale ou internationale).

Lancement d’un programme VIH Fréquence Pourcentage

Oui 470 94,0

Non 30 6,0

Total 500 100

La majorité des élèves est favorable au lancement d’un programme


de lutte contre le VIH/Sida dans le quartier de Niamakoro en Commune VI.

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d- Pratique du dépistage et connaissance du statut


Tableau XXXVII : Répartition des élèves selon la connaissance de leur
statut sérologique

Test de dépistage fait? Fréquence Pourcentage

Oui 67 13,4

Non 433 86,6

Total 500 100

Seulement un élève sur six connait son statut sérologique en


matière de dépistage VIH.

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Tableau XXXVIII : Répartition des élèves selon la cause du dépistage fait

Circonstance du dépistage ? Fréquence Pourcentage

Cas de Maladie 12 18,0

Don de sang 2 3,0

Dépistage volontaire 28 41,7

Journée de sensibilisation 7 10,5

Dépistage au sein du Couple 1 1,5

Concours /Bourse d’excellence 1 1,5

Grossesse (CPN) 14 20,8

Mariage 1 1,5

Ne se rappelle pas 1 1,5

Total 67 100

La majorité des élèves dépistés l’ont fait de façon volontaire et une


élève sur cinq pour grossesse lors de CPN.

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Tableau XXXIX : Répartition des élèves selon le lieu, la structure ou la


localité où le dépistage a eut lieu.

Où aviez-vous fait votre test de dépistage ? Fréquence Pourcentage

ANIASCO 5 7,4

ASACONIA 11 16,4

ASDAP 2 3,0

CHU Gabriel Touré 4 6,0

CHU Point G 5 7,4

Ecole 4 6,0

Centre l’EVEIL 2 3,0

ADASCO 2 3,0

CSRéf Sogoniko 6 9,0

Quartier Mali 2 3,0

Lieux non spécifiés 13 19,4

Autres lieux 11 16,4

Total 67 100

Autres : Hôpital de Kati, CSRéf de Tominian, CSRéf de Koutiala,


ASACOLAFIA, CSRéf de Mopti, ASACOBACODJI, ASACOFA, PMI Missira,
Centre Mobile de Dépistage, ASACOMIS, ASACODA

Un élève sur six a fait son dépistage à l’ASACONIA.

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Figure 9 : Répartition des élèves non dépistés selon leur volonté de se faire
dépister le jour de l’enquête.

Parmi les non dépistés, le jour de l’enquête, un élève sur trois refuse
toujours de se faire dépister.

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e- Avantages du dépistage
Tableau XXXX : Répartition des élèves selon leur possibilité de donner 1 ou
2 avantages du dépistage en matière de VIH/Sida.

Avantage du dépistage du VIH/Sida Fréquence Pourcentage

Avantage personnel 239 47,8

Avantage conjugal 40 8,0

Avantage d’accès à l’armée 11 2,2

Pas d'avantage 2 0,4

Eviter de propager à d'autres 33 6,6

PTME 21 4,2

Don de sang propre 2 0,4

Propose la Fidélité 1 0,2

Réduction des frais de traitement 1 0,2

Ne sait pas s’il y en a 150 30,0

Total 500 100

Près de la moitié de notre échantillon trouve que le dépistage du VIH


a un avantage personnel, tandis que plus d’un élève sur quatre ne connait
pas un avantage au dépistage.

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COMMENTAIRES
ET
DISCUSSION

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V. COMMENTAIRES ET DISCUSSION
A. Méthodologie :
Notre étude, de type descriptif et transversal, avait pour objectif
d’étudier les connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire
face au VIH/Sida à Niamakoro. Sa réalisation a été facilitée par notre bonne
organisation. Les conseils reçus ici et là ont permis de surmonter les
différentes étapes. La période propice à l’enquête a été juste après les
examens de la première composition dans les lycées et à l’école
professionnelle. L’étape la plus difficile a été celle du dépouillement, où nous
nous sommes rendu compte que des élèves étaient distraits pendant
l’enquête. D’autres avaient donné des réponses contradictoires. Les
questionnaires « d’élèves tricheurs » avaient été vite remarqués. Certains
« oui » aux questions précédentes étaient suivis d’un « non » par la suite. Les
questionnaires incomplètement remplis ont été enlevés. Des ratures
constatées nous ont amenés à éliminer ces questionnaires au fur et à
mesure. Il est à noter que lors du pré-test, certains élèves ont concouru à
l’amélioration de notre questionnaire. Les différentes administrations
scolaires se sont impliquées dans le bon déroulement de l’enquête.

B. Données quantitatives
Concernant l’Etablissement fréquenté, le sexe, l’âge et le niveau
d’instruction

L’EMITEC était l’école la plus représentée avec 162 élèves, soit 32,40%,
suivi par le Lycée Privé Zéina, 30,40%. Cela s’explique par le nombre total de
ses élèves (751 élèves en 2011), loin devant le LI et suivi du LPZ.

Le sexe masculin était un peu plus représenté que le sexe féminin


dans 51,60%, soit un sex-ratio de 1,06. Ces résultats sont voisins de ceux
de Cissé H. [2] qui trouve plus de 50% de garçons dans son échantillon. Il
est rare d’avoir un équilibre de sexe dans les établissements d’enseignement
secondaire.

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Néanmoins, notre passage à l’EMITEC nous a permis de voir des classes


constituées uniquement de filles, précisément au niveau de la section des
secrétaires, où nous trouvons 100% de filles. La non scolarisation des filles
peut expliquer souvent ces écarts entre filles et garçons.
Dans notre étude, les élèves de [18-25] ans représentent 81,60% de
l’échantillon. L’âge moyen des élèves est de 19,5 ans compris dans
l’intervalle de [18-25] ans avec des extrêmes de 13 ans et 26 ans. Ces
chiffres sont voisins de ceux trouvés par Cissé H. [2], qui a obtenu un
intervalle de [16-19] ans à 80,90% de scolaires. L’entrée de façon précoce à
l’école primaire à 3 ou 4 ans nous permet d’obtenir en 10 ans d’études
primaire et secondaire, un élève de 13 et 14 ans participant à notre étude.
Les élèves de lycée, série Lettres, étaient les plus représentés dans
40,60%, suivis des élèves en série Sciences dans 27,40%. Cela s’explique
par le nombre d’établissements secondaire d’enseignement général, soit 3.
Ces résultats sont différents de ceux de Cissé H. [2] qui trouve 44,80% de
scolaires lycéens dans son échantillon à Sikasso.

Concernant le statut matrimonial


Les Célibataires étaient majoritaires dans 76,80%. Nous avons
seulement 8% de mariés dans notre échantillon. Nous expliquons cela par le
fait qu’au secondaire, le mariage est très rare car considéré comme cause de
retard scolaire, si l’on veut accéder à des études universitaires. La majorité
des mariés était des élèves de l’EMITEC surtout de la section des secrétaires.
Les filles ont la chance d’être fiancé même avant 18 ans et sont les plus
majoritairement mariées par rapport aux garçons qui doivent attendre
d’avoir un niveau d’étude supérieur ou après l’obtention d’un emploi, avant
de songer au mariage.

Concernant la résidence
Les élèves résidents à Niamakoro étaient les plus représentés dans
34,80%. Nous expliquons cela par le fait que les établissements concernés
par l’étude sont situés au cœur du quartier de Niamakoro.

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Mais, pendant notre enquête, le lieu de résidence à poser problème par le


fait que les limites des quartiers sont difficiles à différencier. Vous pouvez
passer d’un quartier à un autre sans vous en rendre compte. Eu égard aux
conditions de vie dans certains secteurs de Niamakoro, certains élèves se
réclament résidents de d’autres quartiers alors qu’ils résident bel et bien à
Niamakoro.

Concernant la langue
Les Bamanan étaient les plus représentés, plus de la moitié, dans
54,60% des cas, suivis des Peulh 14% et des Malinké près de 9%. Les
Bamanan sont des cultivateurs de profession et l’occupation de cet espace
de vie à Niamakoro avait pour but de cultiver. L’essor de la ville de Bamako
a généré d’autres activités, mais les Bamanan restent la population la plus
élevée au sein du quartier. Ceci est lié à la constitution de la population
autochtone faite de TRAORE.

Connaissance du VIH, du SIDA et du sidéen


La majorité des élèves enquêtés ont entendu parler du VIH (98,60%).
Ces résultats sont voisins de ceux de Touré B. et al [35] et de Cissé H. [2],
qui ont trouvé respectivement 99,30% et 100% d’enquêtés ayant entendu
parler du VIH. Le VIH/Sida n’est plus inconnu pour le citoyen lambda au
Mali, tant les activités de sensibilisation, les jeux de T-shirts, les messages
télé et radiodiffusés sont importants et nombreux qu’il va falloir être sourd
et muet pour ne pas en entendre parler.
Le SIDA a été défini comme étant une sorte de cancer, une maladie
contagieuse ou une maladie chronique par 339 élèves, soit 67,80% suivi de
la définition de poison mortel, (12,80%).
Par contre Chez Hilaire T.T [33] la définition du Sida associe IST et mauvais
sort avec 45% et seulement 2,7% donnait un syndrome de maladies comme
définition au Sida. La définition en langue vernaculaire, dit du cancer que
c’est un mauvais sort ou « BO » donc il n’est pas étonnant que cette
définition cancer ou mauvais sort, soit donnée par les élèves.

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Au Mali, les mythes et mystères restent des choses qui doivent restés
inexpliqués et non attribuables à des personnes physiques mais
surnaturelles.
Dans la communauté malienne, de façon générale, le commun des mortels
attribue le Sida à un mauvais sort jeté par un ennemi, ou souvent on lie le
Sida à une sorte d’anémie ou d’un ictère fébrile, qu’il appelle « sayi jqman
pour anémie qui donne une couleur blanche aux conjonctives des yeux et
sayi nqrqmuguman pour l’ictère qui donne une jaunisse des conjonctives des
yeux ».

La majorité des élèves ont dit ne pas pouvoir reconnaître à vue d’œil
une personne porteuse du virus ou un séropositif dans 73,60% des cas. Plus
de la moitié des élèves préfèrent demander le résultat d’un test de dépistage
du VIH/Sida (64,20%). Toute méthode d’auto-reconnaissance du séropositif
est subjective et ne peut être la base du diagnostic de séropositivité. Le test
de dépistage reste et demeure la seule alternative pour savoir si oui ou non
les anticorps du virus se trouvent au niveau sanguin chez un individu.

Concernant la source d’information


La Télévision est la source première d’information d’où les élèves ont
entendu parler du VIH dans 42% des cas, suivi des Clubs/Associations
membres de la santé (13,80%) et les maîtres d’école avec 12,60%. Dans les
familles à Bamako, on peut compter plus d’une télé à la maison, voire une
télévision par chambre dans une grande cour commune. Niamakoro ne fait
pas exception à cette habitude. Bien que Niamakoro soit un quartier
interurbain, un bidonville, le petit écran aujourd’hui, n’est pas un luxe que
le chef de famille peine à offrir à ses membres.
La Télévision a remplacé les réunions de famille, les causeries familiales, les
chants des enfants à la belle étoile. On reçoit et perçoit tout du petit écran.
Chez d’autres auteurs, nous retrouvons le terme de médias comme source
d’information sur le VIH.

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Nos résultats sont voisins de ceux de Hilaire T.T [33] qui a trouvé 49,50%
pour les médias audiovisuels et écrits, comme source d’information. Par
contre, chez Bagayoko A.M [1] et Cissé H. [2], on a trouvé des
pourcentages plus importants, respectivement 76,92% et 92,90% pour les
masses médias comme source d’information. A Niamakoro, les Associations
et ONG ainsi que les maîtres d’école n’en font pas assez pour passer la vraie
information. Ces derniers, les maîtres ne sont pas écoutés lorsqu’ils
abordent le sujet VIH/Sida en classe. Pour preuve, 24,80% des élèves dit ne
pas avoir du tout parler de sujets sur la santé en classe, 12,80% ne s’en
souviennent pas, seulement 32,60% se rappellent avoir discuté du thème du
Sida et 3,80% pour les IST. Les populations sont donc sujettes à la
perception-réception de l’information sur le VIH à partir de la télévision
principalement.

Connaissance de l’existence d’un traitement contre le VIH/Sida


Plus de la moitié des élèves pense qu’il existe un traitement contre le
sida (67,80%). Ces résultats de l’existence d’un traitement sont inférieurs à
ceux de Hilaire T.T [33] qui a trouvé 71,90%. Par contre, nos résultats se
rejoignent au sujet de la non existence d’un traitement contre le VIH/Sida
avec 27,40%, les nôtres et 27,10% ceux de Hilaire T.T [33], en milieu
carcéral.
Les résultats du nombre de définition du sida comme maladie
chronique, contagieuse et cancéreuse sont superposables à ceux de
l’existence d’un traitement du sida avec 67,80% (coïncidence?) et le
traitement traditionnel est cité parmi les 4,20% de moyen erroné de
prévention.

Connaissance sur les modes de transmission et la TME


Dans notre étude 178 élèves ont donné exactement les 3 modes de
transmission, soit 35,60%. Ce qui traduit que deux élèves sur trois ne sont
pas parvenus à donner les trois modes de transmission. Certains parmi eux
ont donné comme modes de transmission, le mauvais sort et le moustique.

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La relation entre le repas de sang pour le moustique et son impossibilité


d’être un vecteur du virus VIH est mal compris et accepté par bon nombre
de personnes dont les élèves qui ont trouvé une liaison de transmission.

Dans notre échantillon, 20,80% des enquêtés pensaient qu’une femme


enceinte séropositive peut ne pas contaminer son fœtus, son nouveau-né
voire son enfant. La PTME est une méthode qui gagne du terrain au sein de
la population des PVVIH. La CPN par les femmes enceintes fait qu’au cours
des séances d’animations, l’information est véhiculée du personnel de santé
aux futures mères par les sages-femmes, gynécologues, structures de prise
en charge, puis à la population entière. Ce qui n’est pas étonnant de
retrouver que des élèves aient reçu l’information qu’une mère séropositive
peut ne pas transmettre le VIH à la naissance. Mais nos résultats sont
limites car nous n’avons pas demandé aux 77,60%, quand est-ce que la
transmission peut se faire ? (pendant la grossesse ?, l’accouchement ? ou
l’allaitement ?).

Dans notre étude, 46% des élèves trouvent qu’il est vrai qu’un
séropositif puisse transmette le virus à une autre personne bien avant le
stade sida-maladie. Tandis que 11,20% ignorent la transmission à cette
étape de la maladie appelée période aveugle et phase de latence [22].

Connaissance sur les méthodes de prévention


Nos résultats ont trouvé que 35,40% des élèves ont donné deux
moyens de prévention contre le VIH, suivi de 30,40% qui n’avaient donné
qu’un seul moyen de prévention et enfin 28% des élèves ont réussi à donner
les trois moyens de prévention du VIH.

Ne dit-on pas en santé publique que « prévenir vaut mieux que


guérir » ?, mais aussi, on ne peut prévenir que le mal qu’on connaît. Si l’on
ne connaît les modes de transmission du VIH, on ne peut, en aucun cas,
connaitre les méthodes de prévention.

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Rappel : seulement 1 élève sur 3 avait donné les 3 modes exacts de


transmission. Pour dire que la prévention est liée à la connaissance de la
maladie, sa transmission.
Deux élèves sur trois ne sont pas parvenus à citer les 3 modes de
transmission du VIH et trois élèves sur quatre ne sont pas parvenus à
donner 3 méthodes de prévention du VIH, soit 1/4 de l’effectif.

Connaissances concernant quelques signes d’IST


Dans notre étude, 36,80% seulement des élèves ont pu donner un
exemple d’IST, suivi de 27% qui ne reconnaissent pas de signes d’IST, et
seulement 10,40% des élèves ont donné trois exemples d’IST.
Nos résultats trouvent 20,20% des élèves qui pensent qu’ils ont un
risque de contracter une IST contre 48,60% de l’effectif qui disent ne pas
avoir de risque de contracter une IST ou le VIH.

Connaissance de la personne au risque le plus élevé


Dans notre étude, 73,40% des élèves pensent que la personne à
partenaire multiple est celle qui a le plus grand risque d’atteinte du
VIH/Sida suivi par l’homme ou la femme infidèle dans 11,60%. Au Mali, la
toxicomanie ou la consommation de drogue liée à l’infection à VIH est
généralement un phénomène de groupe [31]. Alors que, les types de drogue
sujettes à l’infection VIH sont les formes injectables où le premier individu
séropositif passe à son camarade la même seringue qui, s’injectant par la
suite peut attraper le virus. La drogue étant prohibée, les regroupements de
drogués se font qu’autour des formes par inhalation (colle), de chanvre
indien, ce qui fait que les élèves ne connaissent ce type de risque que dans
les films et informations télévisées. La drogue peut entrainer des violences
sexuelles, rapports non protégés et pratiques prostitutionnelles en milieu
professionnel de sexe.
Donc le risque de transmission du VIH n’est pas lié directement à la
toxicomanie, mais par l’effet produit indirectement [31]. C’est ce qui a donné
ce pourcentage faible, en ce qui concerne l’homosexualité et la toxicomanie
comme risque d’atteinte du VIH

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Connaissance sur la gravité du SIDA au Mali


La majorité des élèves pensait que le Sida est une maladie grave
pour le Mali dans 95%. La jeunesse étant l’espoir de demain, savoir que le
sida est un mal est déjà une bonne chose.

Attitudes vis-à-vis du copain ou de la copine


Dans l’échantillon, 17% des élèves pensent qu’un copain ou une
copine est un ami ou une amie pour le sexe, voire la personne avec qui avoir
des relations sexuelles contre 10,20% qui pensent au mariage.
Près de la moitié de l’échantillon, 44,80% des élèves n’acceptent pas
qu’une copine puisse leur dire non pour un rapport sexuel, contre 27,20%
qui pensent positivement à un refus.

Attitudes face à une IST et au port du préservatif


Plus de la moitié de l’échantillon donne comme conseil à un ami ou
une amie d’aller à l’hôpital ou dans un CSCOM pour se soigner d’une IST,
soit 59% contre 9,40% pour un traitement à l’indigénat. La médecine
traditionnelle occupe une place de choix dans le traitement des IST. Quand
l’on sait que Niamakoro est aussi le point de chute des thérapeutes venu du
village à la quête d’un lendemain meilleur (le sababou) avec des sacs pleins
de racines et poudre d’arbre aux vertus thérapeutiques.
Le préservatif comme moyen de protection au cours du premier
rapport sexuel est le moyen le plus cité avec 81% de l’échantillon suivi de la
bonne connaissance du partenaire dans 10,40% des cas. Dans l’EDS III [7 ;
33], 50% des jeunes n’utilisaient pas le préservatif par confiance en leur
partenaire. Dans le milieu scolaire, la connaissance du partenaire sexuel
demeure l’un des aspects de refus du port du préservatif.
Cela devient une donnée de référence pour l’élève qui se dit que le fait de se
familiariser avec le partenaire fait éviter le risque de contamination. On
occulte les risques de contamination au cours des rapports sexuels
occasionnels d’une nuit (faible perception du risque de contamination).
Un pourcentage élevé, soit 87,40% des élèves était prêt à utiliser un
préservatif contre 12,20% qui était encore retissant au port du préservatif.

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Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

Nos résultats sont encore supérieurs à ceux de Hilaire T.T [33] en milieu
carcéral où 63% dit utiliser le préservatif contre 10,50%, non.
Un jeune peut refuser d’utiliser un préservatif parce qu’un autre a une idée
négative sur le préservatif, comme par exemple : absence ou réduction du
plaisir avec le condom, le caractère vagabond que cela renferme.

Attitude de crainte vis-à-vis du SIDA


Dans notre échantillon, 81,60% des élèves ont émis une crainte du
VIH/Sida tandis que 16,60% ne craignent pas le VIH.

Attitude vis-à-vis de l’entourage


Parmi les élèves, 16% d’entre-eux pense que quelqu’un au sein de
leur famille pourrait être atteint du VIH/Sida. On stigmatise et on affirme à
tort que des personnes maigres ou le plus souvent maladives sont
sidéennes.

Attitude des élèves vis-à-vis de leur propre enfant


Dans notre étude la majorité des élèves avaient dit vouloir parler du
VIH/Sida à leur enfant dans 91,20%, contre 8,40% qui disent ne pas vouloir
parler du VIH/Sida à leur enfant. La religion ou la tradition influence encore
de nos jours la décision de parler du VIH/Sida. Des prêcheurs des deux
grandes religions du Mali sont irrités à l’idée qu’un père puisse conseiller un
préservatif à sa progéniture. Si l’abstinence n’est pas la règle d’or chez les
élèves et les jeunes, le VIH/Sida demeurera un sujet tabou au sein de la
famille, malgré les messages sur le plan national.

Attitudes vis-à-vis des messages radio télédiffusés


Une centaine d’entre les élèves était indifférent aux messages, tandis
que la majorité des élèves dit être sensible aux messages de sensibilisation
et d’information qui passent sur la Télévision et la Radio avec 79,60%.
Pratique de l’achat du préservatif
La Pharmacie était le lieu d’achat principal du préservatif des élèves
dans 62,20% suivie de la Boutique du coin dans 17,80%.

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Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

Pratique du port du préservatif


Dans notre étude la moitié des élèves ont utilisé un préservatif lors de
leur dernier rapport sexuel, soit 56% tandis que 22,40% n’en avait pas fait
usage, suivi de 21,60% qui se disent non concernés par le condom. Le
nombre de mariés étant seulement de 8%, nous dirons que le déni pour
l’usage du préservatif est réel et existe en milieu scolaire.

Pratique de l’IEC et de la CCC


Plus de la moitié des élèves disait avoir discuté de problème de
santé à l’école dans 62,40%, tandis que 32,60% des sujets discutés à l’école
concernait le Sida. Dans notre échantillon, 9% des élèves souhaitent que le
VIH/Sida ne soit pas un sujet à évoquer par les maîtres d’école. Par contre,
94% des élèves sont favorables à un lancement d’un programme de lutte
contre le VIH/Sida dans le quartier de Niamakoro en Commune VI.

Pratique du dépistage et connaissance du statut sérologique à VIH


Seulement 15% de notre échantillon connaissent leur statut
sérologique en matière de dépistage VIH contre 85% qui n’en savent rien.
Ces résultats sont supérieurs à ceux de Hilaire T.T [33] qui trouve 7,5% de
personnes connaissant leur statut sérologique.

Circonstances et lieu du dépistage fait


Le dépistage a été fait de façon volontaire dans 41,70% des cas, chez
les filles-mères au cours d’une CPN dans 20,50% des cas, suivi dans 18%
des cas d’une cause de maladie.
Le lieu le plus fréquenté par les élèves dépistés était l’ASACONIA de
Niamakoro, suivi du CSRéf de Sogoniko, du CHU du Point G et l’ANIASCO.
13 élèves parmi les 67 dépistés n’ont pas spécifié le lieu de leur dépistage.

Pratique du dépistage anonyme et confidentiel


Plus de la moitié des élèves non dépistés de notre échantillon,
(69,50%), souhaitait se faire dépister le jour de l’enquête contre 30,50%.

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Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

Nous avons trouvé un résultat supérieur au nôtre avec 76,30% pour


l’acceptation du dépistage le jour de l’enquête, contre 19,70% chez Hilaire
T.T [33].
NB : Dans le but d’inciter, de faciliter le dépistage et d’orienter les élèves,
nous avons distribué des tickets verts de consultation gratuite aux élèves au
cours de notre enquête. Ces tickets verts nous ont été remis par l’ASDAP.

Avantages du dépistage
Près de la moitié de notre échantillon a trouvé que le dépistage du
VIH avait un avantage personnel, soit 47,80% suivi de 30% de l’échantillon
qui ne pouvait donner un seul avantage.
Nous remarquons dans notre étude que 8% des élèves ont donné au
dépistage un avantage conjugal et nous avons 8% de mariés. Ce qui sous-
entend que seuls les élèves mariés ont pensé à l’avantage du dépistage pour
leur couple.

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CONCLUSION
ET
RECOMMANDATIONS

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VI. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS


1. Conclusion

La majorité des enquêtés déclarait connaitre le VIH/Sida et le


définissait comme étant une forme de cancer, une maladie contagieuse. De
nos jours, la télévision est l’organe d’information principale en matière de
VIH/Sida. Pourtant, les modes de transmission, la notion d’IST et de
prévention sont pas bien maîtrisés par les élèves de Niamakoro. Le
préservatif est cité, mais son usage laisse à désirer. Le Sida est un sujet de
débat à l’école sans conviction. Les fausses croyances demeurent au sein de
la population d’élèves au sujet du séropositif, du sidéen, de la transmission
par le moustique, la connaissance et la confiance aveugle du partenaire
sexuel. Le VIH est un sujet tabou en famille et les élèves ne sont pas eux
aussi prêts à en discuter avec leur progéniture. Les messages télé
radiodiffusés ne sont pas traduits dans les comportements. Le dépistage
n’est pas une habitude en milieu scolaire et l’on préfère vivre dans
l’ignorance du statut sérologique.
Alors que le VIH/sida choisit les chemins de l’ignorance et du silence pour
s’étendre avec virulence. C’est parmi les populations marginalisées, peu
éduquées, peu informées et aux conditions de vie précaires qu’il se transmet
le plus.
La plupart des élèves de Niamakoro ont suggéré de discuter du
VIH/Sida à l’école, de faire naître un programme de sensibilisation contre le
VIH/Sida à Niamakoro par le Gouvernement ou une ONG.
Nous dirons que si un élève connaissait deux modes de
transmission, deux méthodes de prévention et deux signes d’IST concernant
le VIH/Sida, il est sauvé, épargné, alerté et peut devenir à ce titre « pair
éducateur » en milieu scolaire ; il peut à lui seul, alerter ses camarades, les
sensibiliser en matière d’IST/MST/VIH/Sida.
Il était bon de mener une étude en profondeur des comportements
car les études CAP, à elles seules, ont des limites.

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2. Recommandations :

Au terme de ce travail, nous formulons les recommandations suivantes :


Au Ministre en charge de l’Enseignement secondaire général :
 Créer des « Club Anti Sida » (C.A.S.) dans tous les établissements
d’enseignement général, technique et professionnel de la Commune
VI, en particulier de Niamakoro
 Renforcer les campagnes de sensibilisation à travers la promotion des
Communications pour un Changement de Comportement dans tous
les établissements d’enseignements secondaire, technique et
professionnel de la Commune VI, en particulier de Niamakoro ;
 Planifier la formation des enseignants du secondaire, du technique et
professionnel en matière de VIH/Sida ;

Aux autorités socio-sanitaires


 Renforcer les campagnes de sensibilisation sur la planification
familiale, et surtout l’usage correct du préservatif dans les écoles ;
Aux autorités communales et politiques
 Créer un programme de lutte contre le VIH en milieu scolaire.

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Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

VII. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. BAGAYOKO A.M. Connaissances, attitudes et pratiques des


adolescentes du lycée Massa Makan Diabaté en matière de
planification familiale, des infections sexuellement transmissible, du
VIH et du SIDA. Thèse Méd. Bamako. 2009. N°104. 91 pages.
2. CISSE H. Etude comparative des connaissances attitudes et pratiques
des adolescents scolaires et non scolaires en matière de IST/Sida dans
la Commune de Sikasso. Thèse Med. Bamako. 2002. N° 94. 108
pages. Consultable sur
http://www.keneya.net/fmpos/theses/2002/med/02M94/pdf/02M94.pdf
3. BERTHE Mamoudou. Connaissances attitudes et pratiques
comportementales vis-à-vis des MST/VIH/Sida des routiers du district
de Bamako sur l’axe Bamako-Abidjan-Bamako. Thèse Med. Bamako.
2006. N° 20. 89 pages. Consultable sur
http://www.keneya.net/fmpos/theses/2006/med/pdf/06M20.pdf
4. Connaissances, attitudes, croyances et comportements face au
VIH Sida en France. Evolutions de 1992 à 2004. Consulté le 23 Mars
2011. Consultable sur
http://acces.inrp.fr/acces/ressources/sante/epidemies-et-agents-
infectieux/comprendre/sida/sida-prevention/19-les-connaissances-
attitudes-croyances-et-comportements-face-au-vih-sida-en-france-
evolutions-1992-2013-1994-2013-1998-2013-2001-2013-2004
5. DICKO Fatoumata. Connaissances sanitaires des enfants scolarisés :
cas des élèves de 6ème année du district de Bamako. Thèse Méd.
Bamako. 1999. N°. pages
6. Enquête Démographique et de Santé S. Samaké, S.M Traoré, S. BA,
E. Dembélé, M. Diop, S. Mariko, P.R. Libété. Ministère de la santé,
2006, p128-132
7. Enquête Démographique et de Santé III. DNSI, Mali. Juin 2002 ;
8. E. PICHARD, Guindo G., Grossette et Al. L’infection par le VIH au
Mali. Médecine Tropicale. Octobre-décembre 1998 ; Vol. 48. N°4.
P345-349.

100

Thèse de Médecine Abou DIALLO


Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
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9. FOURN L., S. DUCIC. Portrait épidémiologique du SIDA et ses


implications au Bénin. Cahiers « santé » 1996 ; 6 : 317-376.
10. GENTILINI M., DUFLO JC. Retroviroses tropicales : infection à VIH
et Sida en zone tropicale. Médecine Tropicale. ISBN : 2-257-14394-9,
1993. Flammarion. Med. SC.
11. HAIDARA Mohamed Adama. Connaissances, attitudes et pratiques
comportementales liées au VIH-Sida chez les aidants sociaux dans le
district de Bamako : le capital expérientiel de l’exode rural dans la
prévention des IST et VIH-Sida. Thèse Méd. Bamako. 2007. N° 255.
104 pages. Consultable sur :
http://www.keneya.net/fmpos/theses/2007/med/pdf/07M255.pdf
12. KONE Danaya. Evaluation d’un projet pilote de sensibilisation par
les pairs éducateurs sur les connaissances, les attitudes et les
pratiques comportementales des élèves par rapport aux
IST/VIH/SIDA. Thèse Méd. Bamako. 2006. N°229. 51 pages.
Consultable sur :
http://www.keneya.net/fmpos/theses/2006/med/pdf/06M229.pdf
13. KONKPO. Etude anthropologique de l’hygiène hospitalière. Thèse de
Médecine. Thèse Méd. Bamako.
14. MAIGA Youssoufa Mamadou. La problématique de la migration des
MST et du Sida dans la région de Sikasso. Thèse Méd. Bamako. 1999.
15. MALINTROP AFRIQUE, 2002, JOHN LIBBEY. Virus de
l’immunodéficience humaine. Eurotest, Paris p589.
16. Monographie du District de Bamako de 2004.
17. MONTAGNIER L. Isolated of HT2 retrovirus (LAV) from Zarian
malaried cowgh one with AIDS one with ARC. Lancet 1984, Tome:
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18. MONTAGNIER L. Lutte contre le SIDA : la course contre la montre.
Santé du monde : magazine de l’OMS, Mars 1988. p12.
19. ONUSIDA et OMS. Le point sur l’épidémie mondiale de VIH/Sida.
Déc. 1999.
20. PDSU/GUAMINA/2005. Monographie de Niamakoro C.VI. Etude
Monographique du quartier de Niamakoro. Rapport Final. Page 7-14.

101

Thèse de Médecine Abou DIALLO


Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
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21. PNUD. Connaissez vos droits humains universels. Pour chaque droit,
il y a une responsabilité. Peut être consulté sur le site
http://www.pnud.org.ma/pdf/rapports/CartesDroitsHumainsHARPA
S.pdf consulté le 22/06/2011 visité le 22/06/2011 à 1h 34mn GMT.
22. Prévenir le VIH/Sida auprès des enfants de la rue. Séminaire de
Niamey – Contributions – Module 1- 30 mai
2005/UNESCO/Contributions de Mr Kouassi KONAN (Côte d’Ivoire
MESAD) sur l’Utilisation de données…. Et Connaissance théorique sur
les stades d’évolution. Pages 12-20
23. Questionnaire CAP (connaissances, attitudes, pratiques) PRE et
POST TEST. Inter Aide, Haiti 1991
http://www.interaide.org/pratiques/pages/sante/education_sante_si
da/sidacap.htm#1
24. Rapport DTP Commune VI. Rapport du Diagnostic Territorial
Participatif Communal : Commune VI. 34p.

25. Résultats définitifs DNSI. Volume III. Répertoire des villages Page
166.
26. ROSENHEIN M. et A. ITOUA NGAPORO. Sida et infections à VIH :
aspects en zone tropicale. Paris : Med Trop, Ed Ellipses, AUPELF.
27. SACKO Dieneba. CAP des adolescents du LBAD en matière de PF de
MST et du Sida. Thèse Méd. 2000. N° . pages
28. SAKO Aichata. Conséquences socioculturelles et économiques de la
stérilité féminine au Mali. Thèse Med. Mali. 1989
29. SANOGO Zié. Approche anthropoclinique d’une entité nosologique
traditionnelle : mara. Thèse Méd. Mali. 1992
30. SARR Amadou Kabirou. Enquête sur l’étude nutritionnelle des
écoliers de Baguinéda. Thèse Méd. ENMP Mali. 1975. N°5. 61 pages.
31. Séminaire de Niamey – Contributions – Module 1-30 mai
2005/Contribution du Samu social Mali. Pages 10-11
32. SYLLA Fatoumata. Etude anthropologique des violences
domestiques faites aux femmes : cas de Bamako. Thèse Méd. Bamako.
1999. N° . pages

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Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

33. Tchouzou Hilaire T. Evaluation des connaissances, comportements


et attitudes à risque de l’infection à VIH/Sida dans la population
carcérale de la Maison d’Arrêt de Bamako. Thèse Méd. Bamako. 2008.
N°49. 80 pages.
34. TECSULT : Monographie du District de Bamako d’août 2004 page 30)
35. TOURE B., K. Koffi, V. Kouassi-Gohou, E. Kokoun, O. Angbo-Effi,
N.M. Koffi, A.J. Diarra-NAM. Connaissances, attitudes et pratiques
des collégiens et lycéens s’Abidjan face au VIH/Sida. Article original.
Edition Méd Trop. 2005. 65. 4. 346-348.
36. TRAORE Amidou. Connaissances, attitudes et pratiques
comportementales des jeunes de moins de vingt ans face aux
IST/SIDA. Thèse Pharm. Bamako. 2006. Consultable sur

http://www.keneya.net/fmpos/theses/2006/pharma/pdf/06P67.pdf
37. TRAORE Barkissa dite Ngnio. Connaissances et comportements
face au VIH/Sida en milieu scolaire. Thèse Méd. Bamako. 2006.
N°212. 60 pages.
38. Sites importants à consulter :

a- http://www.unaids.org/fr/ consulté le 13 Avril 2011


b- http://www.cairn.info/resultats_recherche.php?searchTerm=connaiss
ancs+attitudes+pratiques+face+au+VIH+SIda+ consulté le 17-06-11 à
00h45

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ANNEXES

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FICHE POUR INFORMATIONS ET OBTENTION DU CONSENTEMENT LIBRE


ET ECLAIRE DU PARTICIPANT/élève
Questionnaire VIH/Sida à Niamakoro sur « Les connaissances, attitudes et pratiques
face au VIH/Sida dans les établissements secondaires et professionnels de Niamakoro »
Bonjour, je me nomme Abou DIALLO, je suis étudiant à la Faculté de médecine de
Pharmacie et d’Odonto Stomatologie (F.M.P.O.S). Dans le cadre de la recherche des données
scientifiques pour l’élaboration de ma thèse de fin d’études, je dispose d’un questionnaire qui
est adressé à vous élève de cet établissement ………………………………………..
concernant une enquête sur « Les connaissances, attitudes et pratiques face au VIH/Sida
chez les sujets jeunes de 14 à 25 ans scolaires et non scolaires dans la population de
Niamakoro ».
Cette étude est encadrée par le Prof. Samba DIOP, Anthropologue médical à la FMPOS.
Le but de cette enquête est d’évaluer le niveau de connaissance en matière de VIH/Sida, les
modes de transmission, les modes de prévention, de quelques Infections Sexuellement
Transmissibles (IST), la perception et le comportement du participant (e) quant aux risques
liés au VIH, l’information et l’utilisation des moyens de prévention. Aussi, l’acceptation de la
participation de l’école et des ONG dans la lutte vue par l’enquêté et le dépistage (ses
avantages). C'est-à-dire que des questions à une ou plusieurs réponses possibles à cocher ou à
indiquer par une croix vous seront posées avec seulement deux questions à réponses ouvertes
et courtes.
Ce questionnaire fournira des informations qui permettront de comprendre la portée des
informations à l’adresse des élèves et servir de document pour une thèse de médecine à la
FMPOS. Les données et résultats obtenus seront conservés en toute confidentialité.
L’élève que vous êtes est entièrement libre de participer à la réponse de ce questionnaire ou
de ne pas vouloir y participer. Mais, au préalable d’en avertir le responsable/superviseur de
l’enquête au nom de votre établissement.
Acceptez-vous de participer à la réponse aux questions posées dans ce questionnaire ?
Oui…………. Non………….
Si oui, sachez que les informations recueillies sont anonymes et confidentielles. Je vous
rappelle que votre participation est entièrement volontaire et que vous n’êtes pas obligé de
répondre aux questions que vous jugerez embarrassantes.
Cependant, vos réponses sincères aux questions aidera à mieux comprendre ce que vous
savez ou ne savez pas, ce que vous saisissez des messages diffusés, ce que vous vous dites
entre semblables (pairs) en ce qui concerne certains types de comportement.
Je vous remercie de répondre sincèrement aux questions posées. La réponse au questionnaire
durera au maximum une trentaine de minutes.
Participant Enquêteur
…………………………………
………………………………………

Responsable du participant Encadreur de l’enquêteur


…………………………………………
………………………………………

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Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

Questionnaire VIH SIDA à NIAMAKORO


« Connaissances-Attitudes-Pratiques face au VIH/Sida dans des Etablissements de
Niamakoro ».

I.Identité
Date de l'enquête :......../......../......... Numéro de code ...............
Quartier de Résidence :
1-Niamakoro /____/ 9-Banankabougou 16-Garantigibougou /____/
2-Niamakoro-Kôkô /___/ 10-Sabalibougou 17-Kabala sud /____/
3-Niamakoro-Cité /____/ 11-Hamdallaye 18-Kalaban coro /____/
4-Niamakoro- Diallobougou /___/ 12-Sogoniko /___/ 19-Niamana /____/
5-Faladiè /____/ 13-Baco djicoroni 20-Sanankoroba /____/
6-Kalaban coura /____/ 14-ATTbougou 21-Sirakoro /____/
7-Daoudabougou /____/ 15-Magnambougou 22-Sotuba /____/
8-Yirimadio /____/ Autres : /____/

Date de naissance: Age en années révolues


1- (13 à 17ans) /____/ 2- (18 à 25ans) /____/ 3- (+de 25ans) /____/
Sexe:
1-Masculin /____/ 2-Féminin /____/
Ethnie:
1-Bambara /____/ 7-Bobo /____/ 13-Samoko /____/
2-Peulh /____/ 8-Sonrai /____/ 14-Dafing /____/
3-Malinké /____/ 9-Bozo /____/ 15-Maure /____/
4-Sarakolé /____/ 10-Minianka /___/ 16-Sosso /____/
5-Senoufo /____/ 11-Mossi /____/ 17- Bété /____/
6-Dogon /____/ 12-Ouolof /____/

Établissement:
1-Zeina /____/ 2-Emitec /____/ 3-L. Seydou Koné /____/ 4-L. Indépendance /____/

Profession :
1-Elève de Lycée /____/ 2-Elève secrétaire /____/
3-Elève comptable /____/ 4-Elève-aide-comptable /____/

Statut:
1-Célibataire /____/ 2-Fiancé /____/ 3-Marié /____/

Mettez une croix ou Cochez la case devant votre réponse.

II. Connaissances

1. As-tu déjà entendu parler du VIH ?


1-Oui /____/ 2-Non /____/ 3-Ne sais pas /____/
2. Si oui, où as-tu entendu parler pour la première fois? Cochez une seule réponse
1-Mon maître /____/ 2-Télévision /____/ 3-Radio /____/ 4-Journal /____/

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Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
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5-Club membre de la santé /____/ 6-Un ami /____/ 7-Parents / aînés/____/


8-Je ne me souviens pas /____/
3. Qu'est-ce que le Sida ? (cochez une seule réponse)
1-Une sorte de cancer ou une maladie contagieuse /____/
2-Un poison mortel /____/
3-Une association qui s'occupe de problèmes de santé /____/
4-Un mauvais sort qui est jeté par un ennemi /____/
4. Qui peut attraper le vih/sida (une ou plusieurs réponses possibles)
1-Quelqu'un qui est piqué par une aiguille ou une seringue contaminée /____/
2-Quelqu'un qui boit dans le même verre qu'un malade atteint du sida /____/
3-Quelqu'un qui a des relations sexuelles avec un partenaire contaminé /____/
4-Quelqu'un qui travaille avec une personne atteinte du sida /____/
5-Quelqu'un piqué par un moustique qui vient de piquer une personne contaminée /____/
5. Est-ce qu'on peut reconnaître une personne qui porte le virus du sida?
1-Oui /____/ 2-Non /____/
6. Comment peut-on savoir que quelqu'un est porteur de la maladie du sida?(une seule
réponse)
1-En lui demandant s'il ne se sent en forme? /____/
2-En lui demandant s'il a fait l'amour avec un partenaire de rencontre ou quelqu'un qu'il ne
connaît pas bien ? /____/
3-En lui demandant s'il a été transfusé? /____/
4-En lui demandant le résultat de son test de dépistage qu’il a fait? /____/
7. Existe-t-il un traitement contre le sida? 1-Oui /____/ 2-Non /____/
8. Est-ce qu'une femme enceinte contaminée peut contaminer son enfant?
1-Oui /____/ 2-Non /____/

9. Comment le VIH se transmet-il? (une ou plusieurs réponses possibles)


1-Par les aliments /___/ 2-Relations sexuelles/___/ 3-Mauvais sort /____/ 4-Moustiques /__/
5-De la mère enceinte à son bébé /___/ 6-Le partage de lames /___/ 7-Je ne sais pas /___/
10. Par quels moyens peut-on éviter d’attraper le VIH? (une ou plusieurs réponses
possibles) 1-Boire l'eau potable/___/ 2-Utiliser des préservatifs/___/ 6-Je ne sais pas /___/
3-Médecine traditionnelle /___/ 4-Ne pas partager des aiguilles et des lames de rasoir/____/
5-L'abstinence /___/7-Avoir uniquement des relations sexuelles avec personnes connues/___/
11. Laquelle (ou lesquelles) des maladies suivantes indique (ent) une maladie
sexuellement transmissible (ou MST)? (une ou plusieurs réponses possibles)
1-Les vers parasites /___/ 2-Pertes blanches /____/ 3-Douleurs en urinant/____/
4-Plaie sur l’organe génital /____/ 5-Mal de tête /____/ 6-Je ne sais pas /____/
12. Quand quelqu’un est contaminé par le virus VIH, peut-il transmettre le virus à
quelqu’un d'autre avant de faire la maladie du sida ? (Cochez une seule réponse)
1- Vrai /____/ 2- Faux /____/ 3-Peut-être /____/ 4-Je ne sais pas /____/

III. Attitudes

1. Pensez-vous que vous avez un risque de contracter le VIH / MST?Cocher une seule
réponse 1- Oui /____/ 2-Non /____/ 3-Peut-être /____/ 4-Je ne sais pas /____/
2. Si non, parce que Cocher une seule réponse
1-Je me protège en cas de besoin /___/ 2-Je pense que je suis fort /___/ 3-Je m’abstiens/___/
4-Je suis fidèle à un ami(e)/___/ 5-Je ne sais pas/___/ 6-La question ne me concerne pas /__/
3. Avoir une petite amie (ou un petit ami) qui a des moyens suffisants est :

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Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

1-Un(e) ami pour le sexe? /___/ 2-Une ami sans le sexe?/___/ 3-Pour le mariage? /___/
4-Quelqu'un avec qui chatter? /___/ 5-Quelqu'un pour jouer à un sportquelconque? /___/
6- Je ne sais pas/___/
4. Pensez-vous qu'une copine peut refuser d'avoir des rapports sexuels avec son petit
ami? Cocher une seule réponse
1-Oui /____/ 2-Non /____/ 3-Je ne sais pas /____/
5. Pensez-vous qu'un garçon ne peut accepter qu'une jeune fille refuse d'avoir des
rapports sexuels avec lui? Cochez une seule réponse
1-Oui /____/ 2-Non /____/ 3-Je ne sais pas /____/

6. Que conseillez-vous à un ami (une amie) de faire, s'il (ou si elle) vous dit qu'il (qu’elle)
a contracté une MST (Maladie Sexuellement Transmissible)?(Cochez une seule réponse)
1-De ne rien faire, il va guérir de lui-même/____/
2-D'aller chez le guérisseur traditionnel /____/
3-De se soigner et d'informer son ou sa partenaire qu'il / elle a à se faire soigner /____/
4-D’aller lui-même (elle-même) au centre de santé / hôpital/____/
5-Lui dire qu'il est plus à risque de contracter le VIH s’il (si elle) n'est pas traité(e) /____/
6-Je ne sais pas/____/
7. Quand on fait l'amour pour la première fois avec quelqu'un, comment peut-on se
protéger? (Cochez une seule réponse)
1-En connaissant bien son partenaire /____/
2-En utilisant un préservatif pendant chaque rapport/____/
3-En demandant au (à la) partenaire s’il (ou elle) n'a pas fait l'amour depuis 6mois ou
plus/____/ 4-En ayant confiance en son partenaire /____/
8. Qui a le plus de risque d'être atteint par le sida? (cochez une seule réponse)
1-Un toxicomane qui se pique/____/
2-Une personne qui a plusieurs partenaires/____/
3-Un homme et une femme qui sont fidèles l'un à l'autre /____/
4-Un homosexuel /____/
5-Un homme ou une femme infidèle /____/
9. Est-ce que le sida est une maladie grave pour le pays? 1-Oui /____/ 2-Non /____/

10. Est-ce que vous avez peur d'être contaminé par le virus du sida?
1-Oui /___/ 2-Non /___/

11. Pensez-vous qu'il y a quelqu'un dans votre famille qui pourrait avoir le sida?
1-Oui /____/ 2-Non /____/

12. Quand vous aurez un enfant, est-ce que vous lui parlerez du sida?
1-Oui /____/ 2-Non /____/

IV. Pratiques

1. Acceptez-vous d'utiliser le préservatif? 1-Oui /____/ 2-Non /____/


2. Où trouvez-vous votre préservatif ou condom? (Cochez une seule réponse)
1-A la boutique du coin /____/ 2-A la Pharmacie /____/ 3-Au Cscom /____/
4-Avec une ONG de la place /____/ 5-Avec un ami /____/ 6-Ne me concerne pas /____/

3. La dernière fois que vous avez fait l'amour, avez-vous utilisé un préservatif?

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Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

1-Oui /____/ 2-Non /____/ 3-Ne me concerne pas /____/


4. Es-tu réellement sensible ou touché par les publicités-théâtres qui passent à la
Radio/Télé ou dans les journaux ? 1-Oui /___/ 2-Non/___/ 3-Un peu /___/4-Beaucoup/___/

5. Avez-vous souvent parlé des problèmes de santé à l'école? Cochez une seule réponse
1-Oui /____/ 2-Non/____/ 3-Je ne me souviens pas /____/
6. Si oui, sur quel thème ou sujet avez-vous parlé la dernière fois?
1- Paludisme /____/ 2- Sida /____/ 3- Hygiène du milieu /____/ 4- Autre .. ... ... ... ... ...

7. Est-il bon que les maîtres d'école parlent du sida avec leurs élèves (comment se
protéger, comment se transmet la maladie)?
1-Oui /____/ 2-Non /____/ 3-Je ne souhaite pas /____/
8. Serait-il bon que le gouvernement ou une ONG lance un grand programme contre le
sida à Niamakoro (information, éducation, etc.)?
1-Oui /____/ 2-Non /____/
9. Avez-vous déjà fait un test de dépistage du Vih/Sida? 1-Oui /____/ 2-Non /____/

1. Si c’est oui 2. Si c’est non


Pourquoi vous l’avez fait? Es-tu prêt à le faire aujourd’hui?
1-Maladie /____/ 1-Oui /____/
2-Don de sang /____/ 2-Non /____/
3-Dépistage volontaire /____/
4-Journée de sensibilisation /____/
5- Autre :…………………………………/____/
Et où vous l’avez fait?
1-ANIASCO /____/
2- ASACONIA /____/
3-ASDAP /____/
4-CHU Gabriel Touré /____/
5-CHU Point G /____/
6-Ailleurs :………………………..………………

10. Donnez 2 avantages (importances) du dépistage du Vih/Sida


1………………………………………………………………….…………………………….
………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………..
.
2……………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………
…...……………………………………………………………………………………………
……...

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Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

Xininkalisqbqn ka xqsin sidabanakisq ma xamak\r\


« Doniyaw -jogow-kewalew ka xqsin sidabanakisq ma xamak\r\ kalansow konon».

I.Kunanfoni
sqkqsqkqli kq don :......../......../......... Codi nimoro...............
Sigida :
1-xamak\r\ /____/ 9-Banakabugu 16-Garantigibougou /____/
2-xamak\r\-Kôkô /___/ 10-Sabalibugu 17-Kabala /____/
3-xamak\r\-site /____/ 11-Hamudalayi 18-Kalaban coro /____/
4-xamak\r\- Dialobugu /___/ 12-Sogoniko /___/ 19-xamana /____/
5-Falajq /____/ 13-Baco jicoroni 20-Sanankoroba /____/
6-Kalaban cura /____/ 14-ATTbugu /___/ 21-Sirakoro /____/

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Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

7-Daudabugu /____/ 15-Maxambugu 22-Sotuba /____/


8-Yirimadio /____/ d\ wqrq : /____/

Wolo funankq
1- (13 fo 17san) /____/ 2- (18 fo 25san) /____/ 3- (kayqlq 25san kan)
/____/
Cq walima muso:
1-Cq /____/ 2-Muso /____/
Siya:
1-Bamanan /____/ 7-Bobo /____/ 13- Dafing /____/
2-Fila /____/ 8-k\r\b\r\ 14- Suraka /____/
/____/
3-Manika /____/ 9-Boso /____/ 15- Soso /____/
4-Maraka /____/ 10-Minixanka 16- Bete /____/
/___/
5-Sqnufo /____/ 11-Mosi /____/
6-Dogonon /____/ 12-w\l\f\ /____/

Kalanso t\g\:
1-Zeina /____/ 2-Emitec /____/ 3-L. Seyidu K\ne /____/ 4-L. Independanci /____/

Kqtaa :
1-Lise kalanden /____/ 2-Sekeretqriya kalanden /____/
3-Jaate kalanden /____/ 4-Jaate dqmqnan kalanden /____/

Furu cogoya :
1-Furule tq /____/ 2-Maminanqlen don /____/ 3-Furule don /____/
II. Doniya sidabanakisq kan

1. Yala i delila ka sidabanakisq komin wa?


1-Awo /____/ 2-Ayi /____/ 3-A ma jaabi di /____/
2. Ni awo do, i y’a mqnin ko f\l\ s\r\ mi? Kelen ta
1-N’karam\g\ fq /____/ 2-Tele fq /____/ 3-Radiofq /____/
4-Bataki sqbqn fq /____/ 5-kqnqya ton /____/ 6-Teri fq /____/ 7-So m\g\ fq/____/
8-N’a kili taa la /____/
3. Sida ban aye mu ye? (Ke len ta)
1-Bo walima bana yqlqma ta /____/
2-Baga m\g\ sa ta /____/
3-Ton kaxqsin bana gqlqya ma /____/
4-M\g\ jugu ka dabali /____/
4. Jon be se kq sidq banakisq s\r\ ninu nan? (Jaabi be talikq kelen fo caman)
1-M\g\ do bixq walima miselini faratima ye maa mi s\g\ /____/
2-M\g\ do mi mina ni sida t\ ka ji file ye /____/
3-M\g\ do mi jqla ni kafox\g\ ye a bana be maa mi na /____/
4-M\g\ do mi be bara kq ni sida t\ ye /____/
5-M\g\ do soso ye mi ki, soso mi b\ra ka sida t\ ki /____/
5. Yala taamasiyq be yi ka do sidabanakisq be m\g\ la wa?
1-Awo /____/ 2-Ayi /____/
6. A be don cogo di ko sida bana be karisa la?(kelen ta)
1-Ni i ya xinika kaf\ ko a kqnema do wa? /____/

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Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

2-Ni i ya xinika kaf\ k’a jqra maa fq a te mi don ani maa tqmqsena baa t\ fq wa? /____/
3-Ni i ya xinika ka f\ k’a ye joli don kq wa joli dqsq konona na wa? /____/
4-Ni i ya xinika ka f\ ko a ka joli sqkqsqkq mi kqqra, o jaabi be mi? /____/
7. Yala fura be sida la wa?
1-Awo /____/ 2-Ayi /____/
8.Yala muso k\nonman be se ka yqlqma a den na wa?
1-Awo /____/ 2-Ayi /____/

9. Sidabanakisq be yqlqma cogo di? (Jaabi be talikq kelen fo caman)


1-Domini fq /___/ 2-Kafoxongoya fq/___/ 3-Dabali fq /____/ 4-Soso /__/ 5-Ba bayqlqmq
q den na /___/ 6-lqmu kelen m\g\ caman /___/ 7-N’ta don /___/
10. Tangana fqrqw ye mu ni muye? (Jaabi be talikq kelen fo caman)
1-Ji sanuman /___/ 2-Manani matarafali /___/ 6-N’ta don /___/
3-Farafi fura /___/ 4-Jqq baliya lqmu kelen na /____/ 5-Yqrq mina /___/ 7-Ka jq m\g\ fq i
be minu don d\r\n /___/
11. Ni bana ninu na, jumqw de ye kafoyongonya bana u ye? (Jaabi be talikq kelen fo caman)
1-Konon na tumu bana /___/ 2-Nqmqnq po /____/ 3-Dimi sugunq kq kuma /____/
4-Joli cqnimusoya sanfq /____/ 5-Kun dimi /____/ 6-N’ta don /____/
12. Yala sida banakisq be maa mi joli la ka s\r\ a ma da bana bolo, yala o tigi be se ka
yqlqmq m\g\ la wa? (kelen ta)
1- tixq do /____/ 2-Tixq tq /____/ 3-A be se ka kq /____/ 4-Ne ta don /____/

III. Jogow

1. Yala i ye faratima ko kqwa ka wqsi kafoxonxabana s\r\li ma wa ani sidabanakisq? (Kelen


ta) 1- Awo /____/ 2-Ayi /____/ 3-A be se ka kq /____/ 4-N’ta don /____/
2. Ni ayi don, mu ne la? (kelen ta)
1-Me n’yqrq tanga waati o waati /___/ 2-N’ halilila n’kafari /___/ 3-M’ n’yqrq mina /___/
4-N’ kelen na kelen /___/ 5-N’ta don /___/ 6-Xinikali ni te n’kunkan /__/
3. Ka terilaka s\r\ se be mi ye, o ye teri ye :
1-Kafowongonya ka tqmq i na cq? /___/ 2-kafoxongonya ka daga I ni a cq?/___/ 3-Furu ka
tqmq i na cq? /___/ 4-Aw ka bataki ci xongonma interineti fq? /___/ 5-Ka farif\niw kq
x\gon fq? /___/ 6- Ne ta don /___/
4.Yala musomani be se ka ban cqmani bolo kafoxongonya siratigqla wa? (kelen ta)
1-Awo /____/ 2-Ayi /____/ 3-Ne ta don /____/
5. Yala i bolo, cqmani ta daga kaf\ ko musomani bana a bolo wa kafoxongonya siratigqla
wa? (kelen ta)
1-Awo /____/ 2-Ayi /____/ 3-N’ta don /____/

6. I ka ladilikan ye mu ye ka xqsi i terilaka man na ko i ma kaf kafoxongonya siratigqla wa


kafowongonya bana b’ala?(kelen ta)
1-Ka na fin kq, i na kqnqya tqn /____/
2-Taa farafin fura bola do fq ye /____/
3-I yqrq furakq ani a fo kafoxonye k’a ka yqrqfurakq /____/
4-Taa d\g\t\r\so deni walima ba la /____/
5-karisa i be farati la ka wqsi sidabana s\r\li ma n’i mi yqrq furakq /____/
6-N’ta don /____/
7. Kafoxongonya kq ko folo ni maa ye, tangali be sinsin mukan? (kelen ta)
1-N’i b’i kafoxongon don kaxq /____/
2-Ka manani matarafa kafoxongonya kqko kqko /____/
3-Ka kafoxongon xininka yala a ma jq m\g\ fq kalo w\r\ i konon wa /____/

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Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

4-Ka da i kafoxongonna a bana /____/


8. Ninu nan jon ka faratima kokq ka bo na t\w ye? (kelen ta)
1-D\r\gu tala mi bi yqrq s\g\ /____/
2-M\g\ kelen jqxong\ caman /____/
3-Cq ni muso tilelen wongon ma /____/
4-Zaa /____/
5-Cq ni musotilelen tq xongon ma /____/
9. Yala sidabana ye bana jugu ye mali ma wa?
1-Awo /____/ 2-Ayi /____/

10. Yala i be siran sidabanankisq xq wa?


1-Awo /___/ 2-Ayi /___/

11. Yala m\g\ b’aw ka so ka f\ sidabana be mina wa?


1-Awo /____/ 2-Ayi /____/

12. N’i ye den s\r\, yala i na sidabana masala kq n’a ye wa?


1-Awo /____/ 2-Ayi /____/

IV. Kewalew

1. Yala i be son manani doni ma wa?


1-Awo /____/ 2-Ayi /____/
2.I be manani s\r\ mi? (kelen ta)
1-Butigi la /____/ 2-Furamasi la /____/ 3-D\g\t\rosoni na /____/
4-Sigida kqxqrqye d\ bolo /____/ 5-Teri bolo /____/ 6-A te n’kunkan /____/

3. I ye manani matarafa kafoxongonya laban nan wa?


1-Awo /____/ 2-Ayi /____/ 3-A te n’kunkan /____/
4. Yala i be t\m\ta t\m\ k\teba minuw be bo telela ani ka f\ radiola wa walima sqbqle bataki
kononna na wa? 1-Awo /___/ 2-Ayi/___/ 3-D\nni /___/4-Caman /___/

5.Yala aw delila ka masalabolo kq ka xqsi kqnqya gqlqyaw kan kalansola wa? Kelen ta
1-Awo /____/ 2-Ayi /____/ 3-N’hakili t’ala /____/
6. Ni awa don, aw kumana mu kan a masala labanna?
1- Sumaya /____/ 2- Sida /____/ 3- Sigida lakanan /____/ 4-D\ wqrq .. ... ... ... ... ...

7. Yala a ka di’ye karam\g\w u ka baroni kq sidabana kan kalansola ni kalandenw ye wa


(tagannanw kan, bana s\r\cogow)?
1-Awo /____/ 2-Ayi /____/ 3-N’taa fq fqsqfqsq /____/
8. Yala a ka di’ye guvqrqnemen walima kq n’yqrqye d\ ka porogaramu d\ wqsin
sidabana kqlqli ma wamak\r\ sigida la yan wa (kunaf\nni, kalani...)?
1-Awo /____/ 2-Ayi /____/
9. Yala i delila ka i ka joli sqkqsqkq kq ka xqsi sidabanakisq d\nni kan?
1-Awo /____/ 2-Ayi /____/

1. Ni awo do 2. Ni ayi do
I ya joli sqkqsqkq kq ka da mun kan? Yala i b’a fq a kakq bi wa?
1-Bana /____/ 1-Awo /____/
2-Joli di /____/ 2-Ayi /____/

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Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

3-Diyaxq kqli /____/


4-Kunafoni di don /____/
5- Kun wqrq :…………………………/____/
I y’a kqmi?
1-ANIASCO /____/
2- ASACONIA /____/
3-ASDAP /____/
4-CHU Gabriel Touré /____/
5-CHU Point G /____/
6-Y\r\ wqrq :……………..………………

10. Joli sqkqsqkq kq xqsi sidabanakisq ma, a nafa fila f\


1………………………………………………………………….…………………………….
………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………
……………
2……………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………
…...……………………………………………………………………………………………
……..............

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Thèse de Médecine Abou DIALLO


Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

FICHE SIGNALETIQUE

NOM : DIALLO PRENOM : ABOU

TITRE : « Connaissances, Attitudes et Pratiques des élèves du secondaire


face au VIH/SIDA : cas de Niamakoro en Commune VI du district de
Bamako ».

ANNEE DE SOUTENANCE : 2011

VILLE DE SOUTENANCE : Bamako

PAYS D’ORIGINE : Mali

SECTEUR D’INTERET : Anthropologie Médicale/Santé


Publique

LIEU DE DEPOT : Bibliothèque de la FMPOS

RESUME :

Nous avons mené de Décembre 2010 à Mars 2011 une étude


transversale, descriptive à passage unique dans 3 lycées et une école
professionnelle (EMITEC) du quartier de Niamakoro à Bamako. Cette étude
avait pour objectif général d’étudier les connaissances, attitudes et pratiques
des élèves du secondaire face au VIH/Sida. L’EMITEC était l’école la plus
représentée avec 32,40%. Le sexe masculin était un peu plus représenté que
le sexe féminin dans 51,60%, soit un sex-ratio de 1,06. Nous avons
rencontré des classes constituées uniquement de filles dans la section des
secrétaires de l’école professionnelle. Dans notre étude, les élèves de [18-25]
ans représentent 81,60%. Les élèves de lycée, série Lettres, étaient les plus
représentés avec 40,60%. La majorité des élèves enquêtés ont entendu
parler du VIH (98,60%). Le SIDA a été défini comme étant une sorte de
cancer, une maladie contagieuse ou une maladie chronique dans 67,80%
des cas. La Télévision est la source première d’information d’où les élèves
ont entendu parler du VIH dans 42% des cas. Dans notre étude, deux élèves
sur trois ne sont pas parvenus à donner les trois modes de transmission, un
élèves sur quatre ne connait pas un signe d’IST, trois élèves sur quatre ne
sont pas non plus parvenus à donner trois méthodes de prévention. Le
préservatif est un moyen de prévention cité au cours du premier rapport,
mais son utilisation lors du dernier rapport sexuel des élèves n’était pas
effective. Une centaine d’entre les élèves était indifférent aux messages télé
radiodiffusés. Le VIH/Sida est discuté à l’école. Des élèves sont favorables à
un lancement d’un programme de lutte contre le VIH/Sida dans le quartier
de Niamakoro en Commune VI. Seulement 15% de notre échantillon
connaissaient leur statut sérologique en matière de dépistage VIH. Le
dépistage a été fait de façon volontaire dans 41,70% des cas, le lieu le plus
fréquenté par les élèves dépistés était l’ASACONIA.

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Thèse de Médecine Abou DIALLO


Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

Plus de la moitié des élèves non dépistés de notre échantillon (69,50%),


souhaitait se faire dépister le jour de l’enquête. Près de la moitié de notre
échantillon a trouvé que le dépistage du VIH avait un avantage personnel,
soit 47,80% suivi de 30% de l’échantillon qui ne pouvait donner un seul
avantage.
Nous remarquons dans notre étude que 8% des élèves ont donné au
dépistage un avantage conjugal et nous avons 8% de mariés.

MOTS CLES : Connaissances, Attitudes, Pratiques, Elèves, Secondaire,


professionnelle, VIH-SIDA, dépistage, Niamakoro, Bamako

116

Thèse de Médecine Abou DIALLO


Connaissances, attitudes et pratiques des élèves du secondaire en matière de VIH et de SIDA :
cas du quartier de Niamakoro en Commune VI du district de Bamako au Mali.

SERMENT D’HIPPOCRATE

En présence des maîtres de cette faculté, de mes chers condisciples, devant


l’effigie d’Hippocrate, je promets et je jure, au nom de l’être suprême, d’être
fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l’exercice de la médecine.

Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent et n’exigerai jamais un salaire


au-dessus de mon travail, je ne participerai à aucun partage clandestin
d’honoraires.

Admis à l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe,
ma langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas
à corrompre les mœurs, ni à favoriser le crime.

Je ne permettrai pas que des considérations de religion, de nation, de race,


de parti ou de classe sociale viennent s’interposer entre mon devoir et mon
patient.

Je garderai le respect absolu de la vie humaine dès la conception.

Même sous la menace, je n’admettrai pas de faire usage de mes


connaissances médicales contre les lois de l’humanité.

Respectueux et reconnaissant envers mes maîtres, je rendrai à leurs enfants


l’instruction que j’ai reçue de leurs pères.

Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.

Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque.

Je le jure !

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Thèse de Médecine Abou DIALLO

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