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Patrimoine mondial

dans la région Afrique


PRINCIPAUX RÉSULTATS : SECOND CYCLE DE RAPPORTS PERIODIQUES
Le second cycle de soumission des rapports périodiques pour la région Afrique a été réalisé avec le
soutien des :

États de la région Afrique parties à la Convention de 1972 pour la protection du patrimoine mondial,
culturel et naturel

Un appui technique a été fourni par : L’exercice a reçu le soutien financier de :

ICOMOS
Département fédéral des affaires étrangères DFAE
Federal Department of Foreign Affaires FDFA

ICCROM

Ministry of Education, Culture and


Science of the Netherlands

ÉCOLE
DU PATRIMOINE
AFRICAIN

Nordic World Heritage Foundation


under the auspices of UNESCO

Convention France-UNESCO
pour le patrimoine

Publié en juin 2011 par le CENTRE DU PATRIMOINE MONDIAL DE L’UNESCO

Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO


7, Place de Fontenoy
75352 Paris 07 SP France
Tél. : 33 (0)1 45 68 15 71
Fax : 33 (0) 1 45 68 55 70
Courriel : wh-info@unesco.org
http://whc.unesco.org

Les appellations employées dans cette publication et la présentation des éléments qui y figurent n’impliquent de la
part de l’UNESCO aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs
autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites.

L’auteur est responsable du choix et de la présentation des faits figurant dans ce document, de même que des opinions
qui s’y expriment, qui ne coïncident pas nécessairement avec celles de l’UNESCO et n’engagent pas l’Organisation.

© UNESCO World Heritage Centre

CLT-2011/WS/11
Patrimoine mondial
dans la région Afrique
TABLE DES MATIÈRES

2 INTRODUCTION

3 LE PATRIMOINE MONDIAL DANS LA RÉGION AFRIQUE

5 MISE EN ŒUVRE DE L’EXERCICE DE RAPPORT PÉRIODIQUE


POUR L A RÉGION AFRIQUE

6 MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION DANS LES ÉTATS PARTIES


DE LA RÉGION AFRIQUE

7 MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION ET BIENS


DU PATRIMOINE MONDIAL DE LA RÉGION AFRIQUE

9 MESSAGES AU COMITÉ DU PATRIMOINE MONDIAL


ET À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE

10 BESOINS DE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS

12 REMERCIEMENTS

Lions dans la zone de conservation de Ngorongoro, Tanzanie


© UNESCO/Guy Debonnet
Patrimoine
mondial dans
la région Afrique

2
INTRODUCTION
Cette brochure présente les principaux États parties à la Convention
2002 2007 2011 Évolution
résultats du second cycle de soumission du patrimoine mondial
des rapports périodiques pour la
région Afrique. L’exercice a concerné 37 44 45 +21,6 %
les 44 États parties qui avaient ratifié la
Convention concernant la protection du Biens 57 74 78 +34,5 %
patrimoine mondial, culturel et naturel  t $VMUVSFMT 25 38 42 +68 %
de 1972 et les 78 biens du patrimoine
mondial qui étaient inscrits sur la  t /BUVSFMT 30 33 32 +6,7 %
Liste du patrimoine mondial lors du
lancement de l’exercice en janvier 2010.  t .JYUFT 2 3 4 -

États parties ayant au moins


Depuis l’adoption par le Comité du un site inscrit sur la Liste du 23 28 30 +30,4 %
patrimoine mondial en 2002, du rapport patrimoine mondial
sur le premier cycle de soumission des
rapports périodiques pour l’Afrique, États parties avec Liste
25 35 37 +48 %
cette région a enregistré plusieurs indicative
succès dans le domaine du patrimoine
mondial. Ainsi, huit nouveaux États La région Afrique, où sont recensés
parties ont ratifié la Convention, moins de 9 % de la totalité des biens W Scène de rue sur l’île de Gorée, Sénégal
quatre sites ont été retirés de la Liste du patrimoine mondial, demeure T Réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bemaraha,
du patrimoine mondial en péril, cependant sous-représentée sur la Liste Madagascar
tous les sites ont des déclarations de du patrimoine mondial. Dans le même
valeur universelle exceptionnelle et temps, les sites africains constituent
21 nouveaux sites ont été inscrits sur la 41 % de la Liste du patrimoine mondial
Liste du patrimoine mondial, comme en péril. Plusieurs d’entre eux sont situés
indiqué dans le tableau ci-contre. dans des zones de conflit et de post-
conflit, d’où le caractère très spécifique
des problèmes de conservation et de
protection qui s’y posent.
© Ole Søe Eriksen

Les résultats et les conclusions du


second cycle de soumission des
rapports périodiques pour l’Afrique
devraient être envisagés et compris non
seulement comme une réponse aux
exigences du Comité du patrimoine
mondial, mais aussi comme une
contribution de la région Afrique aux
réflexions menées actuellement au
sujet de l’avenir de la Convention du
patrimoine mondial à l’approche de son
40e anniversaire.

Pour obtenir plus d’informations et


télécharger le rapport périodique dans
son intégralité, veuillez consulter le site
© Evergreen

suivant :
whc.unesco.org/fr/sessions/35COM.
Patrimoine
mondial dans
la région Afrique

LE PATRIMOINE MONDIAL DANS


3

LA RÉGION AFRIQUE
Gje
je
Gj
G ersssttad
S. Gjerstad
rrst ad

Les prem
LLes premières propositions d’inscription de biens africains sur la Liste du patrimoine
m S.
iim
Kim

mondial
m ondial datent de 1978, avec l’inscription de 4 biens (sur un total de 13 propositions
©K

d’inscription)
d ’inscrip sur la Liste. Les quatre biens inscrits en 1978 sont les suivants : l’Ile
de
d e Gorée (Sénégal), la Zone de conservation de Ngorongoro (République Unie de
Tanzanie),
T anzanie les Églises creusées dans le roc de Lalibela (Éthiopie), et le Parc national du
Simien
S imien (Éthiopie).
(É Depuis cette date, 74 nouveaux biens du patrimoine mondial ont été
iinscrits
in scrits sur
s la Liste. Les 42 biens culturels, 32 biens naturels et 4 biens mixtes situés à ce
jjour
our dans
dan la région Afrique représentent moins de 9 % des biens inscrits sur la Liste du
patrimoine
p atrimoi mondial qui, en mai 2011, en comptait 911.

Biens culturels de ces biens, et contribuent à leur (critère ix) et contiennent « les habitats
Les biens culturels sont inscrits en revitalisation spirituelle et culturelle. naturels les plus représentatifs et les
application des critères qui les décrivent Leur signification n’a cessé d’évoluer plus importants pour la conservation
comme représentant un « chef-d’œuvre au fil des siècles pour s’adapter aux in situ de la biodiversité biologique »
du génie créateur humain » (critère i), modes de vie successifs, tout en (critère x). Les biens naturels dans
témoignant « d’un échange d’influences servant de marqueurs historiques de la région, d’une grande diversité,
considérable » (critère ii), ou apportant l’identité, de l’appartenance religieuse comprennent des montagnes, des
un « témoignage exceptionnel sur une et de l’appartenance nationale. Sur les déserts, des littorals maritimes, des
tradition culturelle ou une civilisation » 42 biens culturels de la région Afrique, forêts, des savanes, des zones humides,
(critère iii). D’autres offrent « un exemple deux sont actuellement inscrits sur la des lacs et des réseaux fluviaux. Ils
éminent d’un type de construction Liste du patrimoine mondial en péril :
ou d’ensemble architectural ou les Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo ] Réserve de faune à okapis, République
technologique » (critère iv), souvent Mnara (République Unie de Tanzanie) et démocratique du Congo
situés dans un contexte spectaculaire les Tombes des rois du Buganda à Kasubi T Robben Island, Afrique du Sud
« d’établissement humain traditionnel, (Ouganda).
d’utilisation traditionnelle du territoire ou
de la mer » (critère v) et « associés à des
événements ou des traditions vivantes, des Biens naturels
idées ou des croyances » (critère vi). Les 32 biens naturels du patrimoine
mondial situés dans la région Afrique
Certains biens culturels africains représentent une superficie totale de
comportent des éléments 28 720 049 hectares (287 200 km²).
archéologiques et sont uniques Ces biens du patrimoine naturel
© UNESCO/Francesco Bandarin

en ce qu’en même temps, ils sont des aires « d’une beauté naturelle
témoignent d’activités humaines exceptionnelle » (critère vii), « des
et de civilisations anciennes dans exemples éminemment représentatifs
ces domaines, ils demeurent une des grands stades de l’histoire de la
réalité très présente dans la vie Terre » (critère viii), « des exemples
quotidienne des communautés qui éminemment représentatifs de processus
vivent à l‘intérieur et aux alentours écologiques et biologiques en cours »
Patrimoine
mondial dans
la région Afrique

© Martin Gray
4 revêtent une grande importance de Cette catégorie de biens représente 5 %
par la biodiversité, souvent de nature des biens inscrits en Afrique et 14 % de
endémique, qu’ils renferment. Ils leur nombre total dans le monde. Ces
sont aussi des témoignages uniques biens sont répartis dans toute la région :
des changements survenus dans l’Écosystème et paysage culturel relique
les caractéristiques géologiques et de Lopé-Okanda (BCPO
MFTFalaises de
biologiques de la Terre. Bandiagara (pays Dogon) .BMJ
MBZone de
conservation de Ngorongoro (République
Bon nombre de ces biens sont de Unie de Tanzanie), et l’uKhahlamba/
plus en plus menacés par les conflits Parc du Drakensberg (Afrique du Sud).
armés et les pressions dues au Ces biens couvrent de multiples
développement. Actuellement, 12 des utilisations des sols et contiennent
32 biens naturels en Afrique (38 %) des espèces endémiques de faune et
sont inscrits sur la Liste du patrimoine de flore. La répartition géographique
mondial en péril. des biens est représentative de la riche
mosaïque des paysages africains, allant
de falaises et de plateaux sablonneux,
Biens mixtes d’un grand intérêt archéologique et
L’inscription des quatre biens mixtes de géologique, où se conjuguent éléments
la région Afrique répond à des critères architecturaux, diversité biologique et
qui conjuguent notamment le génie peintures rupestres historiques, à des
créateur humain et des phénomènes forêts tropicales ombrophiles denses
naturels remarquables ou des aires et parfaitement conservées et des
d’une beauté naturelle et d’une environnements de savane relique qui
S Sanctuaire Binu, Falaises de Bandiagara importance esthétique remarquables, renferment la trace du passage successif
(pays dogon), Mali
qui contribuent à la compréhension de des différents peuples ayant vécu dans
l’histoire de la Terre. ces environnements.

Liste du patrimoine mondial en péril dans la région Afrique


Année d’inscription sur
Groupe sous-régional État partie Nom du bien
la Liste du PM en péril
4PVTSÏHJPO"GSJRVFDFOUSBMF /
République centrafricaine 1BSDOBUJPOBMEV.BOPWP(PVOEB4U'MPSJT /
1997
République démocratique
1BSDOBUJPOBMEFMB(BSBNCB /
1996
du Congo
1BSDOBUJPOBMEF,BIV[J#JFHB /
1997
3ÏTFSWFEFGBVOFËPLBQJT /
1997
1BSDOBUJPOBMEFMB4BMPOHB /
1999
1BSDOBUJPOBMEFT7JSVOHB /
1994
.BEBHBTDBS 'PSÐUTIVNJEFTEFM"UTJOBOBOB /
2010
Sous-région Afrique de l’Ouest
Côte d’Ivoire 1BSDOBUJPOBMEFMB$PNPÏ /
2003
/

(VJOÏF$ÙUFE*WPJSF 3ÏTFSWFOBUVSFMMFJOUÏHSBMFEV.POU/JNCB /
1992
/JHFS 3ÏTFSWFTOBUVSFMMFTEFM"ÕSFUEV5ÏOÏSÏ /
1992
Sénégal 1BSDOBUJPOBMEV/JPLPMP,PCB /
2007
Sous-région Afrique de l’Est
Éthiopie 1BSDOBUJPOBMEV4JNJFO /
1996
$ /

République Unie de
3VJOFTEF,JMXB,JTJXBOJFUEF4POHP.OBSB $
2004
Tanzanie
Ouganda Tombes des rois du Buganda à Kasubi (C) 2010

C = Bien culturel
/#JFOOBUVSFM
Patrimoine
mondial dans
la région Afrique

MISE EN ŒUVRE DE L’EXERCICE DE RAPPORTS Réunion sous-régionale 5


PÉRIODIQUES POUR LA RÉGION AFRIQUE pour les États de l’Afrique
australe (Windhoek, Namibie,
8-10 septembre 2010)
La stratégie de mise en œuvre du Réunion sous-régionale pour
second cycle de soumission de rapports les pays d’Afrique de l’Est et La coexistence difficile du
périodiques pour la région Afrique s’est de l’Ouest et les petits États patrimoine mondial et des besoins
déroulée en plusieurs étapes : insulaires anglophones (Nairobi, de développement a été évoquée
Kenya, 4-6 mai 2010) comme une question clé pour la
sous-région, et présentée comme
Atelier d’information sur la La réunion a souligné le besoin de la quatrième conclusion principale
préparation des déclarations reconnaissance, de documentation du Rapport périodique pour la
rétrospectives de valeur et de formalisation des systèmes de région Afrique. Les participants ont
universelle exceptionnelle (Dar- gestion traditionnels, qui apparaît également proposé que soit créée
es-Salaam, République Unie de comme l’une des principales une plate-forme permettant un
Tanzanie, 2-4 mars 2009) conclusions du rapport final de échange d’idées sur cette question
l’exercice de rapport périodique. de façon que les points de vue
19 États parties ne possédant ni
Les points focaux nationaux se des États africains soient pris en
déclaration de valeur universelle
sont déclarés prêts à apporter leur considération dans les débats en
exceptionnelle, ni déclaration de
contribution à une révision ultérieure cours sur l’avenir de la Convention.
valeur ont été formés à la rédaction
des Orientations à cet égard.
de déclarations rétrospectives de W Visite à

© UNESCO/Junko Okahashi
valeur universelle exceptionnelle. Heroes’ Acre lors
de la réunion
sous-régionale
Formation du coordonnateur à Windhoek,
Namibie
régional et de mentors (Paris,
France, 10-11 septembre 2009)

Un coordonnateur régional et quatre


mentors originaires de chacune des
© UNESCO/Junko Okahashi

quatre sous-régions de la région Atelier d’analyse et de synthèse


Afrique ont été formés pour apporter de l’exercice de rapport
un soutien technique et faciliter périodique (Mombasa, Kenya, 29-
le processus tout au long de son 30 octobre 2010)
déroulement. L’atelier a rassemblé le WW Réunion
coordonnateur régional et les de lancement à
Réunion de lancement du second mentors sous-régionaux ainsi que Dakar, Sénégal
cycle de soumission de rapports les partenaires techniques, afin de
Réunion sous-régionale pour les définir la méthodologie d’analyse
périodiques pour l’Afrique (Dakar,
pays d’Afrique de l’Ouest et du et de synthèse des résultats de
Sénégal, 20-22 janvier 2010)
Centre et les petits États insulaires l’exercice de rapport périodique.
La réunion de lancement a rassemblé francophones (Yaoundé,
les points focaux nationaux de la Cameroun, 21-23 juin 2010)
région Afrique. Elle a donné lieu à la Réunion régionale finale (Dôme
Les menaces spécifiques auxquelles de Vredefort, Afrique du Sud, 14-
préparation et à l’adoption du Plan
sont exposés des biens du 17 février 2011)
d’action pour la mise en œuvre de
patrimoine mondial dans des
l’exercice de rapports périodiques et La réunion finale a rassemblé les
zones de conflit et de post-conflit,
des activités de suivi. points focaux de la région, et a
ainsi que la nécessité d’impliquer
les communautés locales et les réitéré les préoccupations et les
© UNESCO/Ishanlosen Odiaua

populations autochtones dans la recommandations formulées lors


conservation, la protection et la des réunions sous-régionales et a
décidé des principaux messages WWW Travail de
gestion du patrimoine mondial ont groupe lors de
été les principales conclusions du à transmettre au Comité du la réunion finale
rapport final. patrimoine mondial et à la régionale, Dôme
communauté internationale. de Vredefort,
Afrique du Sud
Patrimoine
mondial dans
la région Afrique

6 MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION DANS LES ÉTATS PARTIES


DE LA RÉGION AFRIQUE
La Section I du questionnaire de soumission des rapports périodiques concerne la mise en œuvre de la Convention à l’échelon
national. L’analyse des informations communiquées par les États parties a fait ressortir les principaux points suivants :

Des cadres juridiques qui, bien faire face à de nouveaux défis et instaurer et gérer des projets de nature
souvent, comportent des similitudes améliorer la protection des sites du à la fois à contribuer à la conservation
et concernent plusieurs secteurs, sont patrimoine culturel et naturel. La prise des biens et à fournir des moyens
en place pour assurer la protection en compte de la Convention dans les d’existence aux communautés locales.
du patrimoine mondial dans la législations nationales applicables,
région. Toutefois, dans bien des cas, la mise à jour et l’harmonisation des Des inventaires du patrimoine culturel
ces cadres juridiques sont inadaptés législations nationales (si besoin est) et naturel dans la région, qui servent
FUPVPCTPMÒUFTFUMFT²UBUTQBSUJFT et sa traduction dans la ou les langues de base à l’élaboration des Listes
indiquent que les capacités de mise locales, facilitera son intégration dans indicatives nationales, n’ont été
en œuvre et d’application sont le cadre général de la planification dressés que par un nombre modeste
limitées. Il est généralement admis nationale. Il est important que les d’États parties. Bien que 37 États
qu’une mise à jour périodique de la institutions nationales responsables parties déclarent posséder des Listes
législation est indispensable pour de la mise en œuvre de la Convention indicatives, la quasi-totalité des États
aient connaissance des autres parties de la région prévoient de mettre
législations nationales susceptibles à jour leurs Listes indicatives dans les
d’être applicables à la protection du six prochaines années. Les inventaires
patrimoine (telles que textes de loi en nationaux et les Listes indicatives
matière d’urbanisme, d’exploitation doivent être complétés et mis à jour
forestière, d’exploitation minière, de régulièrement, conformément aux
planification de l’environnement, orientations fixées. La mise à jour des
etc.) pour garantir la meilleure Listes indicatives devrait être effectuée
protection possible de biens du en tenant compte des initiatives
patrimoine. Il est nécessaire de mettre d’harmonisation régionale, ainsi que des
en correspondance ces législations analyses thématiques et des analyses
complémentaires et la législation EFTMBDVOFTSÏBMJTÏFTQBSM*$0.04
© Ole Søe Eriksen

propre à la protection du patrimoine FUM6*$/-FOPNCSFEFQSPQPTJUJPOT


afin d’assurer une protection complète, d’inscription pour la région Afrique peut
d’identifier les lacunes et de procéder être accru grâce à une simplification
aux révisions nécessaires. constante de la procédure d’inscription
S Southern Namib Erg, Namibie de biens potentiels du patrimoine
T Tombouctou, Mali
Le degré d’implication des mondial, qui est également considérée
communautés locales, des comme s’inscrivant dans le cadre de la
populations autochtones, des stratégie générale de sensibilisation.
propriétaires fonciers et du secteur privé
dans la mise en œuvre de la Convention Les ressources financières allouées
est variable dans la région, mais il est à la conservation et à la protection
globalement limité. Cette situation peut du patrimoine mondial proviennent,
avoir des conséquences au niveau de la pour l’essentiel, des budgets publics
conservation, de la protection et de la nationaux. Après sa création en 2006, le
gestion, mais aussi du financement des Fonds pour le patrimoine mondial
biens du patrimoine. Les États parties africain a joué un rôle croissant en
reconnaissent la nécessité d’impliquer complément du financement des États
pleinement les communautés locales, parties. Il existe toutefois une forte
© Serge Negre

notamment les groupes autochtones, dépendance vis-à-vis du financement


dans la gestion des biens du patrimoine international dans l’ensemble de la
mondial. Il faudrait par exemple région.
Patrimoine
mondial dans
la région Afrique

MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION ET BIENS 7


DU PATRIMOINE MONDIAL DE LA RÉGION AFRIQUE
La Section II du questionnaire de soumission des rapports périodiques concerne les biens du patrimoine mondial situés dans la
région, et les informations sont fournies par les gestionnaires des sites du patrimoine mondial. Les États parties indiquent que
les biens du patrimoine mondial situés en Afrique sont, en général, dans un état de conservation satisfaisant. Quelques biens
exigent une attention particulière, en particulier les 14 biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

d’autres activités humaines (activités

© Eric Lodé
© UNESCO/Ishanlosen Odiaua

illicites et destruction délibérée du


patrimoine), les infrastructures de
USBOTQPSU MVUJMJTBUJPONPEJmDBUJPO
des ressources biologiques et le
changement climatique et des
phénomènes météorologiques
extrêmes (biens mixtes et paysages
culturels en particulier). D’une manière
générale, l’extraction de ressources
physiques est un facteur de risque
aggravant dans le cas d’un nombre
croissant de biens, avec des effets
QPUFOUJFMTÏWJEFOUTTVSMBVUIFOUJDJUÏ
intégrité et la valeur universelle
exceptionnelle. Le changement
S Prêtre et son élève, Eglises creusées dans le climatique est considéré comme une
roc de Lalibela, Ethiopie
menace potentielle non négligeable,
ses effets devenant de plus en plus
De nombreux facteurs ont une problématiques pour bon nombre
incidence sur les biens de la région de biens. Les facteurs gestionnels et
Afrique, et ils sont plus souvent institutionnels ont des effets positifs
négatifs que positifs dans le cas tant dans le cas de presque tous les
des biens naturels que des biens biens, ce qui constitue un progrès
culturels. D’une façon générale, manifeste par rapport au premier
les biens du patrimoine naturel cycle de rapports périodiques. Cela
sont particulièrement exposés aux est probablement dû à l’impact des
FõFUTOÏHBUJGTEVOFVUJMJTBUJPO programmes régionaux (Afrique 2009
modification des ressources en particulier) sur la conservation et la
CJPMPHJRVFT EFTVUJMJTBUJPOTTPDJBMFT gestion.
culturelles du patrimoine, d’autres
activités humaines (activités illicites et Les systèmes de gestion traditionnels,
destruction délibérée du patrimoine), qui sont reconnus et jugés appropriés
de phénomènes écologiques soudains par les États parties pour gérer les
et d’événements météorologiques biens du patrimoine mondial, ont
FYUSÐNFT EFTQÒDFTFOWBIJTTBOUFT toujours été appliqués dans la région
étrangères ou surabondantes, et de Afrique. Un problème majeur auquel
la pollution. Les biens culturels sont sont confrontés les États parties
généralement affectés essentiellement de la région consiste à mettre en
par les facteurs locaux influant sur les place les méthodes et cadres de
structures physiques, les utilisations documentation des systèmes de
TPDJBMFTDVMUVSFMMFTEVQBUSJNPJOF  gestion traditionnels et à relier ceux-
la pollution, des phénomènes ci aux plans de gestion existants du
écologiques ou géologiques soudains, patrimoine mondial.
S Écosystème et paysage culturel relique de Lopé-Okanda, Gabon
Patrimoine
mondial dans
la région Afrique

8 L’analyse des rapports relatifs aux insuffisantes pour répondre aux


78 biens du patrimoine mondial que besoins de la gestion et de la
compte la région met en lumière les conservation, ce qui pourrait avoir
points suivants : des effets sur la valeur universelle
exceptionnelle des biens et
La situation en matière de limites MFVSJOUÏHSJUÏBVUIFOUJDJUÏ6OF
des biens et de zones tampons amélioration est à noter concernant
s’est améliorée par rapport au la garantie d’un montant minimum
premier cycle de soumission de de fonds pour les activités de
rapports périodiques, en particulier gestion et les besoins en ressources
pour les biens culturels. Des humaines, mais, s’agissant des
insuffisances persistantes dans la activités de conservation, les
définition des limites et des zones financements nécessaires font
tampons sont signalées, et certains défaut. Les redevances payées par
biens possèdent des zones tampons les visiteurs contribuent aux budgets
non encore soumises au Comité du de conservation, notamment dans
patrimoine mondial. Les pressions les biens naturels, mais le recours
liées au développement et la au financement international est
coexistence du patrimoine et du globalement important, ce qui n’est
développement soulèvent de plus QBTUFOBCMFËMPOHUFSNF-F'POET
© DPC, Burkina Faso

en plus de problèmes en Afrique, qui pour le patrimoine mondial africain


vont souvent de pair avec des limites pourrait s’employer plus activement
et des zones tampons mal définies, à répondre aux besoins financiers
non approuvées ou inexistantes. des biens africains du patrimoine
mondial.

S Ruines de Loropéni, Burkina Faso Les cadres juridiques, qui servent de


T Monts Rwenzori, Ouganda
base aux mesures de protection, Le niveau d’engagement des
sont reconnus par les gestionnaires industries/acteurs commerciaux
de sites, mais souvent jugés locaux, ainsi que des populations
inadéquats. Les capacités de mise en locales, et les avantages pour ces
œuvre et d’application de ces cadres populations, sont qualifiés tout au
pour maintenir la valeur universelle plus de médiocres ou faibles. Les
exceptionnelle et les conditions communautés locales sont parfois
EJOUÏHSJUÏFUPVEBVUIFOUJDJUÏ FO impliquées dans les questions de
particulier des biens naturels, sont gestion, mais rarement dans la
généralement jugées insuffisantes. prise de décisions. L’implication des
Les activités illégales et la destruction groupes autochtones, s’il y a lieu, est
délibérée de biens du patrimoine souvent médiocre. Les communautés
sont des problèmes auxquels se locales et les populations
heurtent la gestion et la conservation autochtones ne semblent guère
du patrimoine mondial quasiment bénéficier des avantages sociaux
partout dans la région. La capacité et économiques potentiellement
des cadres juridiques actuels à générés par les biens. La participation
mettre un terme aux projets de EFTJOEVTUSJFTBDUFVSTDPNNFSDJBVY
développement et aux opérations locaux et des propriétaires fonciers
extractives affectant directement ou pourrait améliorer la situation
non des biens du patrimoine mondial socioéconomique des populations
est sérieusement mise en doute. locales, et pourrait aussi avoir des
© Kim S. Gjerstad

effets bénéfiques en ce qui concerne


les pressions liées au développement
Au niveau des biens, les ressources qui sont rapportées dans un nombre
financières et humaines restent élevé de biens.
Patrimoine
mondial dans
la région Afrique

MESSAGES AU COMITÉ DU PATRIMOINE MONDIAL ET À LA 9


COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE

gestion ont immensément contribué États parties touchés par un conflit


à la survie des biens du patrimoine et afin de créer et de mettre en œuvre les
il est nécessaire de les documenter, de mécanismes nécessaires pour garantir
les formaliser et d’assurer leur parfaite la conservation, la protection et la
harmonisation avec les mécanismes gestion du patrimoine. Ces mesures
de gestion existants déjà approuvés auront aussi des effets bénéfiques
pour les biens du patrimoine mondial. pour les biens inscrits sur la Liste du
La documentation de biens dans la patrimoine mondial en péril, puisque
© UNESCO/Lazare Eloundou

région doit aller au-delà des inventaires la majorité des 14 biens inscrits sur
de base et reposer sur des recherches cette liste en Afrique sont situés dans
menées à tous les niveaux et en tenant des zones de conflit ou de post-conflit.
compte des lacunes identifiées lors Des recommandations doivent être
d’activités antérieures. formulées et des efforts déployés en
coordination avec les organismes
Patrimoine mondial et besoins politiques de la région qui contribuent
de développement : La région au rétablissement de la paix dans
Afrique connaît actuellement une les pays concernés, afin d’assurer la
Engagement des communautés et évolution considérable en matière protection appropriée des biens en
avantages du patrimoine mondial : de développement. Il est urgent cause et leur conservation à long terme.
Les systèmes de gestion traditionnels que des solutions soient apportées,
facilitent considérablement la à l’échelon politique et à l’échelon
] Port de la ville de pierre de Zanzibar, Tanzanie
conservation, la protection et la gestion opérationnel, aux problèmes de gestion
de biens du patrimoine mondial et de conservation du patrimoine T Citerne d’eau, l’île de Mozambique,
Mozambique
dans la région, et les communautés mondial résultant des pressions liées
locales et les populations autochtones au développement dans la région. Les
devraient être étroitement associées études d’impact sur l’environnement
à ces activités en vue de garantir conduites en lien avec des projets
la durabilité à long terme des sites. de développement et d’utilisation
Qui plus est, leur participation de ressources matérielles doivent
devrait se traduire par des avantages porter une attention particulière aux
économiques et sociaux tangibles, ce incidences de ces activités sur les biens
qui implique aussi un engagement du patrimoine. Une réunion spéciale sur
accru de la part des acteurs du secteur la coexistence du patrimoine mondial,
privé en tant que partenaires dans la des activités de développement et de
gestion et la conservation efficaces du l’extraction des ressources physiques
patrimoine mondial. Les universités dans la région Afrique devrait être
régionales devraient se voir confier un organisée. Il est nécessaire que les
rôle essentiel dans le développement gouvernements des États de la
de programmes de recherche sur le région adoptent une stratégie plus
patrimoine mondial, auxquels devraient rationnelle en matière d’urbanisme et
participer les communautés locales et d’aménagement du territoire afin de
les populations autochtones en tant parvenir à un meilleur équilibre entre
© UNESCO/Carole Darmouni

que sujets, chercheurs et bénéficiaires la conservation du patrimoine et les


ultimes des résultats de ces recherches. besoins de développement.

Reconnaissance, formalisation et Le Patrimoine mondial dans des


documentation des systèmes de zones de conflit et de post-conflit :
gestion traditionnels : Les systèmes Il est essentiel d’accorder une attention
traditionnels de connaissances et de et une assistance particulières aux
Patrimoine
mondial dans
la région Afrique

10
BESOINS DE RENFORCEMENT
DES CAPACITÉS
© UNESCO/Lazare Eloundou
Mobilisation des
pour les membres des communautés
communautés locales sur les lieux et à proximité
La participation des communautés des biens. Le renforcement des
locales à la gestion des sites est capacités doit prendre en compte les
reconnue par les États parties comme avantages socioéconomiques directs
essentielle pour l’application des de la conservation du patrimoine pour
législations en vigueur, la conservation les communautés, en affrontant le
des sites et la documentation des dilemme que constitue le choix à faire
pratiques de gestion traditionnelles. Les entre les avantages procurés par de
systèmes d’apprentissage traditionnels grands projets de développement et les
disparaissent progressivement, ce avantages à long terme découlant de
TTS Tombeaux des rois du Buganda à Kasubi, qui se traduit par une discontinuité mesures de conservation.
Ouganda (avant et après mars 2010)
dans les techniques, connaissances et
compétences locales. Il faut combler
cette lacune de toute urgence, car ces Préparation aux risques
systèmes de savoir sont cruciaux pour Les graves dégâts causés en 2010
assurer des pratiques de conservation par un incendie aux Tombeaux
efficaces, et les jeunes membres des rois du Buganda, en Ouganda,
des populations locales doivent être mettent en évidence l’importance
impliqués. Il est fortement recommandé de la préparation aux risques. Les
© UNESCO/Lazare Eloundou

d’assurer une formation sur place éventuelles conséquences d’incendies,


tant pour le personnel des sites que d’inondations, de tremblements de
© UNESCO/Lazare Eloundou

© UNESCO/Bénédicte Leclercq

X Sensibilisation des communautés aux forêts


humides d’Atsinanana, Madagascar
Patrimoine
mondial dans
la région Afrique

11

terre, d’une instabilité politique etc., de conservation du patrimoine, axées

© Thierry Joffroy
sont des risques auxquels il faut se sur les besoins du patrimoine mondial.
préparer et qui doivent être pris en Les gestionnaires de site doivent être
considération dans la planification à dotés des moyens leur permettant
moyen et long terme. La préparation d’appliquer comme il convient les
aux risques devient aussi de plus résultats des recherches de haut niveau
en plus importante à mesure que effectuées sur des biens du patrimoine
le changement climatique pose mondial à des fins de gestion. Le
de nouveaux défis en termes de personnel des sites doit en outre être
conservation et de gestion des biens. capable d’effectuer des recherches de
Les efforts de renforcement des niveau peu élevé propres à faciliter
capacités à cet égard doivent faire appel la prise de décisions en matière de
à la participation pleine et entière des gestion, sur la base de faits scientifiques.
communautés locales. En dehors de ce qui doit être fait au
niveau institutionnel, les communautés
locales et autochtones peuvent
Application des cadres jouer un rôle considérable dans la S Réunion de consultation dans la vieille ville de Djenné,
Mali
législatifs et des politiques conservation des biens du patrimoine
Les moyens d’appliquer et de faire mondial s’appuyant sur des pratiques T Parc national de Kahuzi-Biega, République
démocratique du Congo
respecter les cadres législatifs doivent ancestrales.
être renforcés. Au niveau législatif et
politique national, il est absolument
indispensable de revoir les cadres Questions diverses
existants à la lumière des problèmes Des besoins existent aussi touchant
que rencontre actuellement la gestion l’éducation, l’interprétation des sites,
du patrimoine. Les capacités de mise la promotion, la gestion des visiteurs
en œuvre des cadres législatifs et et le tourisme. Les questions liées à la
des mesures de sécurité doivent être sortie d’un conflit et au genre dans la
renforcées avec la pleine participation gestion des biens du patrimoine naturel
des organes de sécurité et des et culturel de la région sont aussi
communautés locales. importantes. La création de réseaux
© UNESCO/Guy Debonnet

sous-régionaux de coopération entre les


gestionnaires de site pourrait améliorer
Conservation considérablement les processus de
Les capacités de suivi et de réalisation renforcement des capacités.
d’interventions visant à empêcher que
les biens se détériorent et perdent
leur valeur doivent être renforcées, Prochaines étapes
et ce d’autant plus que les effets du
changement climatique créent de Il sera procédé à une analyse plus poussée des résultats des rapports périodiques en
nouveaux problèmes de conservation. vue de l’élaboration d’un plan d’action détaillé et susceptible d’être mis en œuvre,
Des équipes professionnelles comprenant des analyses sous-régionales ainsi que des recherches et des analyses
pluridisciplinaires doivent être plus approfondies touchant les principales questions qui y sont recensées. Le plan
constituées pour assurer la préservation d’action devra être élaboré avec la pleine participation des États parties afin que ces
de la valeur universelle exceptionnelle derniers puissent prendre en charge le processus de sa mise en œuvre.
des biens du patrimoine mondial. Les
universités et les centres de recherche Le plan d’action pour la région sera présenté, avec les propositions de programmes
doivent être impliqués pour assurer des régionaux Africa 2020 et Africa Nature, à la 36e session du Comité du patrimoine
GPSNBUJPOÏUVEFTDFSUJmÏFTFONBUJÒSF mondial en 2012.
Patrimoine
mondial dans
la région Afrique

12
REMERCIEMENTS
Le Centre du patrimoine mondial souhaite institutions régionales de formation –
exprimer sa gratitude aux États parties de la le Centre pour le développement du
région Afrique ayant participé à cet exercice, patrimoine en Afrique (CHDA, Centre for
pour la diligence, les efforts, l’engagement Heritage Development in Africa) et l’École
permanent et l’assiduité au travail dont ils ont du Patrimoine Africain (EPA) – pour leur
fait preuve pour le mener à bonne fin. participation active et pour la stratégie de
renforcement des capacités qu’elles ont
Le Centre du patrimoine mondial exprime élaborées sur la base des résultats du second
TBSFDPOOBJTTBODFBVY(PVWFSOFNFOUT cycle de soumission de rapports périodiques.
du Sénégal, du Kenya, du Cameroun, de
MB/BNJCJFFUEFM"GSJRVFEV4VEQPVS Le Centre du patrimoine mondial tient,
l’hospitalité chaleureuse et généreuse en outre, à saluer le rôle particulièrement
qu’ils ont réservée aux participants des utile joué par le coordonnateur régional et
diverses réunions régionales et sous- les quatre mentors sous-régionaux dans la
régionales qu’ils ont accueillies. Il salue tout coordonation de cette activité et qui ont
particulièrement l’initiative spéciale qu’a garanti le plein succès, ainsi que la précieuse
QSJTFMF(PVWFSOFNFOUEFM"GSJRVFEV4VE  contribution des points focaux nationaux et
en dehors du Plan d’action de Dakar, en des gestionnaires de sites, durant la mise en
accueillant une réunion de la sous-région œuvre de l’exercice.
Afrique australe en mars 2010.
Il y a lieu enfin de mentionner l’esprit
Le second cycle de soumission des rapports d’équipe dont l’Unité Afrique du Centre du
périodiques pour l’Afrique a été possible patrimoine mondial a fait preuve au service
grâce aux généreuses contributions de l’actualisation du Rapport périodique.
mOBODJÒSFTEFT(PVWFSOFNFOUTEFMB4VJTTF 
EFT1BZT#BT EFMB/PSWÒHFFUEFMB'SBODFFU t -B[BSF&MPVOEPV$Ief de la Section
EV'POETQPVSMFQBUSJNPJOFNPOEJBMBGSJDBJO Afrique, Centre du patrimoine mondial
t *TIBOMPTFO0EJBVB4QÏDJBMJTUFEV
Le Centre du patrimoine mondial adresse programme, Section Afrique, Centre du
ses remerciements aux organisations patrimoine mondial
consultatives auprès du Comité du t 0MF4“F&SJLTFO$POTFJMMFS 'POEBUJPO
patrimoine mondial – le Conseil international nordique du patrimoine mondial
EFTNPOVNFOUTFUEFTTJUFT *$0.04
 t /BOB5IJBN%JBSSB"TTJTUBOUF
le Centre international d’études pour la administrative, Section Afrique, Centre du
conservation et la restauration des biens patrimoine mondial
DVMUVSFMT *$$30.
FUM6OJPOJOUFSOBUJPOBMF t -BVSB'SBOL$POTVMUBOUF 4FDUJPO"GSJRVF 
QPVSMBDPOTFSWBUJPOEFMBOBUVSF 6*$/
o Centre du patrimoine mondial
pour leur soutien continu et leur participation t #FBUSJ[*HMFTJBT4UBHJBJSF 4FDUJPO"GSJRVF 
active tout au long de l’exercice. Centre du patrimoine mondial
t #ÏOÏEJDUF-FDMFSDR$POTVMUBOUF 4FDUJPO
Il tient à remercier tout spécialement la Afrique, Centre du patrimoine mondial
'POEBUJPOOPSEJRVFEVQBUSJNPJOFNPOEJBM t +VOLP0LBIBTIJ4QÏDJBMJTUFBEKPJOUFEV
qui a fourni son assistance technique durant programme, Section Afrique, Centre du
la totalité de l’exercice et a, en particulier, patrimoine mondial
apporté sa contribution inestimable à la t ,BEFS0VFESBPHP$POTVMUBOU 4FDUJPO
mise en forme définitive de l’analyse des Afrique, Centre du patrimoine mondial
données recueillies dans le Questionnaire t +BOB8FZEU4QÏDJBMJTUFBEKPJOUFEV
de rapport périodique et du rapport final. programme, Section Afrique, Centre du
Sa reconnaissance va également aux patrimoine mondial
© UNESCO/Benedicte Leclercq
dans la région Afrique
PRINCIPAUX RÉSULTATS : SECOND CYCLE DU RAPPORT DU SUIVI PERIODIQUE

COUVERTURE

La grande mosquée de la vieille ville de


Djenné, Mali © UNESCO/Lazare Eloundou
Atoll d’Aldabra, Seychelles © Janske van de Crommenacker
Forêts sacrées de kayas des Mijikenda, Kenya © Bakonirina Rakotomamonjy
Sterne diamant, Atoll d’Aldabra, Seychelles © Janske van de Crommenacker

QUATRIÈME DE COUVERTURE

Construction de logements à Koutammakou, le


© Thierry Joffroy
pays des Batammariba, Togo
Pingouins des aires protégées de la région florale
© UNESCO/Leila Maziz
du Cap, Afrique du Sud
Bâtiment de style colonial portugais, île de
© UNESCO/Jana Weydt
Mozambique
Églises creusées dans le roc de Lalibela, Ethiopie © UNESCO/Lazare Eloundou
Enfant dans la vieille ville de Djenné, Mali © UNESCO/ Hana Aouak
Phaéton à bec jaune, Atoll d’Aldabra, Seychelles © Janske van de Crommenacke
Lemurien Sifaka, forêts humides d’Atsinanana,
© IUCN/Geoffroy Mauvais
Madagascar
Sculpture de vache au Palais royaux d’Abomey,
© UNESCO/Lazare Eloundou
Bénin
Bénitier des mangroves, Atoll d’Aldabra,
© Philip Haupt
Seychelles
Cette brochure a été réalisée grâce
à la généreuse contribution du
Gouvernement norvégien, par le biais
de la Direction du patrimoine culturel

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