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Ministère de l’Enseignement Supérieur ‫وزارة التعليـم العالي‬

et de la Recherche Scientifique
‫والبحث العلمي‬

Université de Carthage ‫جامعـة قرطاج‬


École Nationale d’Ingénieurs
‫المدرسة الوطنية للمهندسين بقرطاج‬
de Carthage

Département Génie Electrique

Fascicule de travaux partiques

Machines électriques 1

1ére année Ingénieurs


Génie des Systèmes Infotroniques

Réalisé par

Monia BOUZID : Maître de conférences

Année universitaire 2021-2022


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Liste des travaux pratiques

TP1 : Moteur à courant continu à excitation indépendante.


.

TP2 : Génératrice à courant continu à excitation indépendante.

TP3 : Commande du moteur à courant continu à excitation


indépendante par un hacheur série.

TP4 : Transformateur monophasé.


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TP N°1

Moteur à courant continu à excitation


indépendante

Objectif
Ce TP a pour but d’étudier le fonctionnement à vide et en charge de la Machine à Courant
Continu (MCC) à excitation indépendante.
Notions de base
1. Principe de fonctionnement
La machine à courant continu est un convertisseur électromécanique rotatif permettant la
conversion bidirectionnelle d'énergie comme le montre la figure 1. Donc la machine à courant
continu peut fonctionner en tant que moteur quand elle convertie l’énergie électrique en
énergie mécanique et en tant qu’une génératrice quand elle convertie l’énergie mécanique en
énergie électrique.

Figure 1 : Modes de fonctionnement de la machine à courant continu


2. Constitution
La machine à courant continu est constituée de :
- Un stator ou l’inducteur (figure 2): est la partie fixe qui est composée par le circuit
magnétique. Le circuit magnétique est constitué d'une structure ferromagnétique qui
canalise le flux magnétique, créé par une source de champ magnétique : aimant
permanent ou électroaimant. Le circuit magnétique du stator crée le champ
magnétique B appelé « champ inducteur ». L'inducteur magnétise le moteur en créant
un flux magnétique dans l'entrefer. L'entrefer est l'espace entre les pôles du stator et le
rotor. Le pôle inducteur est feuilleté pour réduire le plus possible les pertes fer qui
sont les pertes par courant de Foucault et les pertes par hystérésis.

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Figure 2. Stator de la machine à courant continu

- Un rotor ou induit (figure 3) : C'est la partie tournante de la machine. Dans les


encoches sont logés des conducteurs parcourus par des courants soumis au champ
magnétique ce qui engendre une force produisant un couple.

Figure 3. Rotor de la machine à courant continu


Les conducteurs du rotor sont connectés à un collecteur qui est formé par un ensemble de
lames de cuivre isolées latéralement les unes des autres et disposées suivant un cylindre à
l’extrèmité du rotor. Deux balais, sous forme de contacts glissants, solidaires au stator sont
utilisés pour assurer le contact entre le circuit extérieur et les conducteurs du rotor comme
l’illustre la figure 4.

Figure 4. Collecteur d’une machine à courant continu

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3. Force électromotrice (f.é.m.)


En se basant sur la loi de Faraday, le mouvement d’une bobine dans un champ magnétique
donne naissance d’une force électromotrice (f.é.m.) à ses bornes. Sur ce principe, la machine à
courant continu est le siège d’une f.é.m. E exprimée comme suit :
E  k..
Avec
1 p
k . .N c
2 a
D’où
E'  k '. k '  k.
p : Nombre de paires de pôles,
a : Nombre de paires de voies d’enroulement,
N : Nombre de conducteurs,
Ф: Flux maximum à travers les spires (en Webers-Wb),
Ω : Vitesse de rotation (en rad.s-1).
Si de plus la machine fonctionne à flux constant, l’expression de la f.é.m. devient :
E'  k '. k '  k.
4. Couple et puissance électromagnétique
D’après le principe de conservation de l’énergie, la puissance électromagnétique développée
par le couple électromagnétique peut s’écrire comme suit:
Pem  Cem .  E.I
Le couple électromagnétique développé par une MCC s’exprime alors :
E.I k...I
Cem    k..I
 
Cem  k..I
k est la même constante que dans la formule de la f.é.m.
Si de plus la machine fonctionne à flux constant :
Cem  k '. k '  k.

5. Modèle de la MCC à excitation indépendante


En régime permanent, le circuit d’un moteur à courant continu à excitation indépendante est
équivalent à un stator et un rotor comme le montre la figure 5.

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ie I

R
ue r U
E

Figure 5. Circuit équivalent du moteur à courant continu en régime permanent

L’expression de la tension d’induit U en régime permanent est donnée par :


U=E+RI
Avec :
E : f.é.m. (V)
R : résistance du bobinage (Ω)
I : courant d’induit (A)
U : tension aux bornes de l’induit (V).
6. Vitesse de rotation
Le sens de rotation dépend :
- du sens du flux, donc du sens du courant d’excitation ie ;
- du sens du courant d’induit I.
L’expression de la vitesse peut être déterminée à partir de l’équation suivante :
E  k..  U  R.I
U  R.I

k.
7. Bilan énergétique
Le bilan énergétique du moteur à courant continu à excitation séparée est donné sur la figure
6.

Figure 6. Bilan des puisssances du moteur à courant continu à excitation séparée

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Avec :
Puissance absorbée Pa:
Pa= U.I + ue.ie (W)
Pertes Joule stator pjs :
pjs = r.i e2 = ue.ie (W)
Pertes Joule rotor pjr :
pjr = R.I 2 (W)
Puissance transmise Ptr:
Ptr = E.I = Cem.Ω (W)
Pertes constantes pc :
pc = pfer + pméc (W)
Les pertes fer sont appelées aussi les pertes magnétiques. Elles englobent les pertes par
courant de foucault et les pertes d’hysthèrésis.
Puissance mécanique Pméc ou puissance utile:
Pméc= Pu= Cu.Ω (W)

Manipulation
1. Matériels nécessaires
- 2 MCC à excitation indépendante,
- charge résistive variable
- 4 ampèremètres,
- 4 voltmètres,
- 3 sources d’alimentation continue de 120 V.
2. Montage à réaliser
Le stand de TP est composé, principalement, de deux machines à courant continu accouplées,
la première en fonctionnement moteur entraîne la deuxième en fonctionnement génératrice.
Les deux machines sont en excitation indépendante.
La génératrice à courant continu débite sur une charge résistive variable.
Des ampèremètres et des voltmètres sont utilisés pour la mesure des courants et des tensions.
Des sources d’alimentation continue assurent l’alimentation des deux inducteurs et de l’induit
de la machine en fonctionnement moteur comme l’illustre la figure 7.

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Figure 7. Schéma du banc expérimental pour l’étude pratique du moteur à courant continu
3. Étude des plaques signalétiques
D’après les plaques signalétiques du moteur à courant continu et de la génératrice à courant
continu, compléter les deux tableaux suivants :
Tableau 1 : Paramètres caractéristiques du moteur à courant continu à excitation indépendante

Tableau 2 : Paramètres caractéristiques de la génératrice à courant continu à excitation indépendante

3.1 Mentionner les tensions d’alimentation à imposer afin d’obtenir les courants nominaux
aux bornes de l’inducteur et de l’induit.
3.2 Déterminer le couple utile Cun ainsi que le rendement ηn pour le point de fonctionnement
nominal du moteur à courant continu.
3.3 Mesurer la résistance à froid des enroulements de l’inducteur et de l’induit aux bornes du
moteur et de la génératrice.

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3.4 Représenter, en régime permanent, le modèle équivalent du moteur à courant continu à


excitation indépendante.
3.5 Donner l'expression de la f.é.m. induite E de la génératrice en fonction de la vitesse de
rotation Ω (en rad/s).

4. Essai à vide
Dans cet essai, le moteur est découplé de toute charge.
4.1 Réaliser le montage de la figure 8

Figure 8. Schéma de cablâge du moteur à excitation indépendante à vide


4.2 Alimenter le circuit inducteur de manière à fixer le courant d’excitation à sa valeur
nominale Ien (En utilisant les sources d’alimentation continues).
4.3 Alimenter progressivement l’induit sous la tension Ua = 120V (l’alimentation du circuit de
l’induit se fait de manière progressive sous tension réduite).
4.4 Faire varier l’intensité Ie du courant d’excitation du moteur. Relever les variations de
l’intensité du courant Ia0 et de la vitesse de rotation N0, en fonction du courant
d’excitation Ie. (La vitesse de rotation N0 est mesurée à l’aide d’un tachymètre sur l’arbre
du moteur)
Tableau 3 : Mesures à vide

4.5 Tracer la caractéristique N0 = f (Ie). Interpréter la courbe.


4.6 Déterminer la puissance Pa0 absorbée à vide par le moteur.
4.7 Déduire alors l’ensemble des pertes constantes (pertes fer + pertes mécanique) Pc ainsi
que le couple de pertes associé Cp.

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4.8 Sachant que le flux magnétique dans l’induit est maintenu constant (Ie=cte), déterminer la
valeur de la constante de proportionnalité K du moteur en V.s.rad-1.
5. Essai en charge
Dans cet essai, le moteur entraine une génératrice à courant continu débitant sur un récepteur
résistif, (figure 7).
Les pertes déterminées en fonctionnement à vide du moteur sont supposées indépendantes de
la vitesse et constantes (Pc = constante).
5.1 Alimenter le circuit inducteur du moteur, en fixant le courant d’excitation Ie à sa valeur
nominale Ien.
5.2 Alimenter progressivement l’induit sous la tension Ua = 120V (l’alimentation du circuit de
l’induit se fait de manière progressive sous tension réduite).
5.3 Remplir le tableau suivant en faisant varier la charge de la génératrice à courant continu.
Tableau 4 : Grandeurs mesurées pour une charge résistive variable

5.4 Déterminer les expressions de la vitesse de rotation Ω (rad/s) ; de la f.é.m induite E (V);
de la constante K (V.s.rad-1) ; des puissances Pem (W), pj (W), Pa (W), Pu (W); des
couples Cem (N.m), Cu (N.m) et du rendement η (%).
5.5 Calculer les valeurs des grandeurs exprimées en 5.4 et remplir le tableau 5.
Tableau 5 : Grandeurs calculées pour une charge résistive variable

5.6 En utilisant les valeurs des tableaux 4 et 5, tracer les caractéristiques suivantes :
N = f(Ia), Cu = f(Ia), et Cu = f(N).
6. Conclusion
Récapituler les principaux résultats obtenus à partir des essais réalisés sur le moteur.

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TP N°2
génératrice à courant continu à excitation
indépendante
Objectif
Ce TP a pour but d’étudier le fonctionnement à vide et en charge de la génératrice à courant
continu à excitation indépendante.
Modèle de la génératrice à excitation indépendante
En régime permanent, le circuit équivalent de la génératrice à courant continu à excitation
indépendante est équivalent à un stator et un rotor comme le montre la figure 1.
ie I

R
ue r U
E

Figure 1. Circuit équivalent de la génératrice à courant continu en régime permanent


L’expression de la tension d’induit U en régime permanent est donnée par :
E=U+RI
Avec :
E : f.é.m. (V)
R : résistance du bobinage d’induit (Ω)
I : courant d’induit (A)
U: tension aux bornes de l’induit (V).
L’expression de la vitesse peut être déterminée à partir de l’équation suivante :
E  k..  U  R.I
U  R.I

k.

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Bilan énergétique
Le bilan énergétique de l’induit de la génératrice à courant continu est donné sur la figure 2.

Figure 2. Bilan des puisssances de l’induit de la génératrice à courant continu


Avec :
Puissance absorbée Pa ou puissance mécanique absorbée:
Pa= puissance mécanique
Pa= Cméc. Ω = Ca .Ω (W)
Pertes constantes pc :
pc = pfer + pméc (W)
Puissance transmise Ptr:
Ptr = Pem= E.Ia = Cem.Ω (W)
Pertes Joule rotor pjr :
pjr = R a .Ia2 (W)
Puissance utile Pélec ou puissance électrique:
Pu=Pélec = U.Ia (W)

Manipulation
1. Matériels nécessaires
- 2 MCC à excitation indépendante,
- charge résistive variable,
- 4 ampèremètres,
- 4 voltmètres,
- 3 sources d’alimentation continue de 120 V.
2. Essai à vide
Dans cet essai, la génératrice est à vide, elle n’est connectée à aucune charge.

2.1 Réaliser le montage de la figure 3.

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Figure 3. Schéma de cablâge de la génératrice à excitation indépendante à vide


2.2 Alimenter le circuit inducteur du moteur de manière à imposer le courant d’excitation à sa
valeur nominale Ien.
2.3 Alimenter progressivement l’induit sous la tension Ua = 120V (l’alimentation du circuit de
l’induit se fait de manière progressive).
2.4 Alimenter le circuit inducteur de la génératrice de manière à imposer le courant
d’excitation à sa valeur nominale Igen.
2.5 Faire varier l’intensité Ige du courant d’excitation de la génératrice en maintenant sa
vitesse constante à N = 1500tr/min.
2.6 Relever la variation de la f.é.m E en fonction du courant d’excitation de la génératrice Ige.

Tableau 1 : Mesures à vide et à vitesse constante

2.7 Tracer la caractéristique E = f (Ige).


2.8 Interpréter les résultats obtenus.

3. Essai en charge
La génératrice à courant continu débite sur un récepteur résistif.
3.1 Réaliser le montage de la figure 4.

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Figure 4. Schéma de cablâge de la génératrice à excitation indépendante en charge


3.2 Alimenter le circuit inducteur du moteur de manière à imposer le courant d’excitation à sa
valeur nominale Ien.
3.3 Alimenter progressivement l’induit sous la tension Ua = 120V (l’alimentation du circuit de
l’induit se fait de manière progressive).
3.4 Alimenter le circuit inducteur de la génératrice de manière à imposer le courant d’excitation
Ige = 160 mA.
3.5 Pour une vitesse constante N = 1500 tr/min avec la génératrice totalement amorcée, remplir le
tableau suivant, en faisant varier la charge de la génératrice à courant continu.

Tableau 2 : Relevés de la caractéristique en charge Uga=f(Iga) à Ige=160mA et à N=1500tr/min

3.6 En utilisant les valeurs du tableau 2, tracer la caractéristique Uga = f (Iga) et préciser les
échelles utilisées.
3.7 Expliquer l’allure de la caractéristique obtenue.
4. Conclusion
Récapituler les principaux résultats obtenus à partir des essais réalisés sur la génératrice à
courant continu.

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TP N° 3
Commande d’un moteur à courant continu à
excitation indépendante par un hacheur série

Objectifs
 Etudier le comportement de la machine à courant continu à excitation
indépendante.
 Etudier la variation de vitesse en alimentant un moteur à courant continu à
excitation indépendante par un hacheur série.

I. Etude de la machine à courant continu


Le système de la figure 1 est composé de :

 Une alimentation continue de 220V


 Une machine à courant continu à excitation séparée ayant les paramètres
caractéristiques donnés dans le tableau 1

Figure1. Schéma électrique pour la simulation d’une machine à courant continu

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Tableau 1 : Paramètres caractéristiques de la machine à courant continu

Induit Tension nominale Un 220V


Intensité nominale Ia 5.6A
Résistance Ra 1.6Ω
Inductance La 14.4mH
Inducteur Tension nominale Uen 180V
Intensité nominale Iex 0.3A
Résistance Rf 600Ω
Inductance Lf 0.02H
Vitesse de rotation nominale Nn 1500tr/min
Moment d’inertie J 38.10-3kg.m-1
1- Rappeler le modèle du moteur à courant continu (équation électrique et équation
mécanique) en régime permanent.
2- Faire la simulation du circuit de la figure 1 et relever les courbes de la vitesse et du
courant d’induit de la machine à courant continu pour un couple résistant Cr=0Nm
puis pour Cr=10Nm.
3- Interpréter les courbes de vitesse et du courant d’induit obtenues.

II- Etude de l’association d’un hacheur série et d’une machine


à courant continu à excitation indépendante
La machine à courant continu ayant les mêmes paramètres caractéristiques du tableau 1 est
alimentée par un hacheur série (Buck). La figure 2 présente le circuit du système à étudier

Figure 2. Schéma de l’association d’un hacheur série et d’une machine à courant continu

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1- Indiquer les intervalles de conduction et de blocage de chaque interrupteur sur une


période.
2- Représenter les graphes de la tension uc(t) et ic(t) aux bornes de l’induit de la
machine à courant continu en indiquant leurs expressions sur une période.
3- Déterminer l’expression de la tension moyenne Ucmoy aux bornes de l’induit.

4- Pour α=0.5, calculer la valeur de la tension Uc, du courant Ic, de la f.e.m E et de la


vitesse de rotation de la machine en prenant Cr=10Nm.
5- Faire la simulation du circuit de la figure 2 pour α=0.5 et relever les courbes de la
vitesse et du courant d’induit en prenant Cr=10Nm
6- Faire varier α après avoir remplacé le bloc de générateur MLI (comparateur +
générateur du signal de référence + générateur du signal triangulaire) par le circuit
de commande gating bloc, préciser l’effet de la variation de α sur les ondulations du
courant d’induit de la machine.
7- Faire varier la fréquence de découpage, préciser l’effet de la variation de la
fréquence sur les ondulations du courant d’induit de la machine.
8- Compléter le tableau ci-dessous. Puis relever les caractéristiques U= f (Ic) et
N=f (Ic)
α 0.1 0.2 0.3 0.5 0.7 0.8 0.9
Uc (V)
Ic (A)
N(tr/min)

9- Interpréter les courbes obtenues et indiquer dans quel quadrant la machine


fonctionne.

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TP N° 4
Transformateur monophasé

Objectifs
-Effectuer les essais à vide, en court-circuit et en charge d’un transformateur monophasé pour
déterminer le rendement, par la méthode des pertes séparées ( Pfer et PJn ) et par la méthode
directe de mesure de P1 et P2, ainsi que la détermination des paramètres du schéma
équivalent à vide.
●Essai à vide pour déterminer : m=V2 / V1 ; Pfer ,
●Essai en court- circuit à I2n sous V1 RÉDUITE pour déterminer PJn
●Essai en charge nominale pour déterminer le rendement: η = P2 / P1
- Déterminer des différents paramètres R1, R2, Rf, et Lm

Notions de Base
1- Constitution et principe de fonctionnement

Figure 1 : Schéma d’un tranformateur monophasé

Un transformateur est un convertisseur statique ‶alternatif-alternatif″ qui transforme une


tension et un courant alternatifs en une autre tension et un autre courant alternatif de même
fréquence.
Il est constitué de:

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- Un circuit magnétique fermé constitué d'un assemblage de tôles ferromagnétiques


(feuilletage) minces en acier; il sert à canaliser le flux magnétique.
- Un circuit électrique composé de deux bobines en fil de cuivre (ou d’aluminium), l’une dite
« primaire », l’autre dite « secondaire », électriquement indépendantes , mais magnétiquement
couplées par le flux Ф.
● La bobine du primaire comportant N1 spires est alimentée par une tension
alternative V1 et comportant N1 spires. Elle absorbe le courant I1. Le primaire
transforme l’énergie électrique reçue en énergie magnétique. C’est un récepteur.
● La bobine du secondaire comporte N2 spires ; Elle fournit, sous la tensionV2, un
courant I2 au récepteur. Le secondaire transforme l’énergie magnétique reçue du
primaire en énergie électrique. C’est un générateur.
2- Caractéristiques d’un transformateur idéal
● Le rapport de transformation d’un transformateur idéal est défini par m tel que :
V2 I1 N 2
  m
V1 I2 N1

● Les puissances au primaire sont égales à celles au secondaire tel que :


S1=S2 ; P1=P2 ; Q1=Q2
● Le rendement η = 1
● L’impédance du secondaire Z peut être ramenée au primaire avec une expression (voir
figure 2) :
Z
Z'  2
m

I1 I2 I1

V1 E1 E2 Z V2 V1 Z’ -V2/m

Figure 2 : Schéma du transformateur ideal vu coté primaire

3- Caractéristiques d’un transformateur réel


Côté primaire :
● Ф le flux commun aux deux enroulements qui circule dans le circuit magnétique.
● Фf1 le flux de fuite propre à l’enroulement primaire.
● Ф1 le flux total traversant la bobine du primaire est:
Ф1 = Ф+ Фf1

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● l1 l’inductance de fuite du primaire :


N .
l1  1 f 1
I1
● R1 la résistance de l’enroulement primaire.
Côté secondaire

● Фf2 le flux de fuite propre à l’enroulement secondaire.


● Ф2 le flux total traversant une spire du bobinage du secondaire :
Ф2 = Ф+ Фf2
● l2 l’inductance de fuite du secondaire :
N .
l2  2 f 2
I2
● R2 la résistance de l’enroulement secondaire.
Loi d’Hopkinson

● N1. I1  N2 .I2=R .  puisque la réluctance est non nulle


Equations aux tensions
En régime sinusoïdal (en supposant le circuit magnétique non saturé) :
Côté primaire :
d1 (t)
V1 (t)  R 1.i1 (t)  e L1 (t)  R 1.i1 (t)  N1
dt
En complexe:
V1  R1.I1  jN1.1
V1  R1.I1  jN1.f1  jN1.
V1  R1.I1  jl1.I1  jN1.
V1  R1.I1  jl1.I1  E1
Coté secondaire :
d 2 (t)
V2 (t)  R 2 .i 2 (t)  e L2 (t)  R 2 .i 2 (t)  N 2
dt
En complexe:
V2  R 2 .I2  jN2 .2
V2  R 2 .I2  jN2 .f 2  jN2 .
V2  R 2 .I2  jl2 .I2  jN2 .
V2  R 2 .I2  jl2 .I2  E2

3.1. Transformateur réel à vide


Le schéma du circuit du transforamteur à vide en tenant compte des pertes fer est donné sur la
figure 3.

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Le diagramme vectoriel des grandeurs du transformateur réel à vide est donné sur la figure 4.

R1 I1 jꞷl1
m
I10
I10a I10r
V1 E2
E V20
Rf jꞷLm 1

Figure 3 : Schéma d’un tranformateur monophasé

I10a E1

R1.I10
ѱ1
I10r  φ10 V1

I10 Xm.I10

1  90  

Figure 4 : Digramme vectoriel des grandeurs du transformateur à vide

I1  I10  I10a+ I10r


La puissance absorbée à vide :
P10  Pj10  Pf  R 1.I 10
2
 Pf
Puisque le courant à vide I10 est faible devant le courant nominal du transformateur, on peut
négliger les chutes de tension primaire ainsi que les fluites magnétiques. Dans ce cas, la
puissance absorbée devient :
V12
P10= Pf = R f .I10a 
2
 V1.I10a
Rf
P10= V1.I10 .cos 10
P10 est alors proportionnelle à V12
P
cos 10= 10
V1.I10
V12
Q10  Qm   V1.I10 .sin 10
Xm

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Q10
sin 10=
V1.I10
avec φ10 le déphasage entre V1 et I10
V V1
Rf = 1  : résistance qui représente les pertes de fer du noyau magnétique
I10a I10 .cos 10
V1 V1
Lm=  : représente l’inductance due au flux magnétique du noyau
.I10r .I10 .sin 10
3.2. Transformateur rérl en charge
le circuit équivalent du transformateur monophasé en charge en tenant compte des pertes fer
ramené au primaire est illustré sur la figure 5. Les impédances du secondaire peuvent être
ramenées au primaire en les divisant par le carré du rapport de transformation m.
V1  R1 I1  jX1 I1  E1
E1  R '2 .I2'  jX '2 I2'  V2'
I1  I10  I2'
Avec
R X 2 .l 2 V2
R '2  22 ; X '2   ; V2'  ;
m m2 m2 m
R1 jꞷl1 jwl2/m²
I1 I’2= - m.I2 R2/m²

I10

V1 I10a I10r
-V2/m Z/m²
Rf jꞷLm

Figure 5- Circuit équivalent d’un transformateur monophasé réel en charge ramené au


primaire

4. Bilan énergétique
Lorsque le secondaire du transformateur fournit une puissance P2=V2.I2.cosφ2, le primaire
reçoit une puissance P1=V1.I1.cosφ1 telle que P1   pertes P2
Comme le montre la figure 6, les pertes au niveau du transformateur sont de deux types, les
pertes fer et les pertes Joule dans les enroulements primaire Pj1 et secondaire Pj2 appelées
aussi pertes cuivre comme l’illustre la figure 6.
P1  PJ  Pfer  P2  PJ1  PJ2  Pfer  P2
P1  R1.I12  R 2 .I22  Pfer  P2

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Le rendement peut être calculé par deux méthodes soit :


P
● par la méthode directe   2
P1
● par la méthode des pertes séparées
P2

P2  Pj  Pfer
P1  Pj  Pfer
ou  
P1
Puissance Puissance
Circuit fournie
absorbée Primaire Secondaire
magnétique
P1=V1.I1.cosφ1 P2=V2.I2.cosφ2

Pertes Joule Pertes fer Pertes Joule


primaire Pfer secondaire
Pj1 Pj2

Figure 6. Bilan énergétique du transformateur monophasé

Manipulation
Matériels nécessaires
- Transformateur monophasé
- Auto-transformateur
- Ampèremètres
- Voltmètres
- Wattmètres

1- Etude préliminaire
Le but de cette étude est d’étuder les caractéristiques du transformateur données sur la plaque
signalétique, de déterminer les courants courants I1 et I2 s’ils ne sont pas donnés sur la plaque
signalétique et des résistances des enroulements primaire et secondaire.

● Caractéristiques du transformateur
Relever sur le tableau 1 les caractéristiques du transformateur à partir de la plaque
signalétique.

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Tableau 1 : Caractéristiques du transformateur monophasé


Tension Courant Puissance Fréquence Tension Courant
nominale du nominal du apparente du F (Hz) nominale nominal
primaire primaire I1n primaire S1n secondaire secondaire
U1n(V) (A) (VA) U2n (V) I2n (A)

● Détermination des résistances des enroulements primaire et secondaire


A l’aide de la méthode voltampèremétrique donnée sur la figure 1, mesurer les résistances des
enroulements primaire et secondaire.

(a) primaire (b) secondaire


Figure 7
Coté primaire
- Calcul de I1n à partir de la plaque signalétique
- Appliquer une tension continue sur l’enroulement primaire et déterminer la valeur de cette
tension qui donne le courant nominal I1n primaire
- Calcul de R1
Coté secondaire
- Calcul de I2n
- Appliquer une tension continue sur l’enroulement secondaire et déterminer la valeur de cette
tension qui donne le courant nominal I2n secondaire.
- Calcul de R2

2- Etude du transformateur à vide


Le but de cet essai est de déterminer les pertes fer, la résistance Rf, et l’inductance Lm.

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● Schéma du montage

Figure 8
En variant la tension au primaire à l’aide d’un auto-transformateur, relevé les différentes
grandeurs U10, I10, P10, U20 .
● Relevé des valeurs de l’essai à vide
Tableau 2 : Valeurs mesurées à vide

U10 (V) 0 60 100 120 150 200 230


I10 (A)
P10 (W)
U20 (V)
m=U20/U10

- Tracer et interpréter la caractéristique à vide U20=f(I10)


- Tracer et interpréter la caractéristique à vide P10=f(U10)
- Pour U10=U1n , déduire :
●le rapport de transformation m0 à vide
●les pertes fer PF
●le facteur de puissance cosφ10
●la résistance Rf représentant les pertes fer dans le noyau magnétique
●l’inductance Lm qui crée le champ magnétique dans le noyau
3. Etude du transformateur en court-circuit
L’alimentation du primaire doit être impérativement faite sous tension V1cc réduite, sous peine
d’endommager gravement le matériel et de mettre en danger l’utilisateur.
Alimenter le primaire progressivement par une tension à partir de zéro jusqu’à une valeur qui
donne le courant nominale au secondaire I2n.
Selon la figure 9, mesurer P1cc, I1cc , V1cc

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P1cc I1cc=I1n I2cc=I2n


W A A

V1cc

Figure 9

4- Etude du transformateur en charge


Selon la figure 9, on règle la tension primaire à U 1=U1n et on fait varier le courant secondaire
I2 on variant la charge résistive jusqu’à la valeur de I2= I2n.
Pour différentes valeurs de I2, prélever les grandeurs I1, P1, U2, I2, et P2

Figure 10
● Relevé des valeurs de l’essai en charge
Tableau 4 : Valeurs mesurées en charge

Charge (Ω) I1 (A) P1 (W) I2(A) U2 (V) P2(V)

R1

R2

R3

- Traçage de la caractéristique U2 = f(I2)

- Déterminer le facteur de puissance au primaire et au secondaire dans le cas nominal


- Expression de la tension au secondaire
- Traçage de la caractéristique η=f(P2)

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P2
- Calculer le rendement par la méthode direct pour I2= I2n ;  
P1
- Calculer le rendement par la méthode indirect pour I2=I2n
P2

P2   pertes

4. Conclusion
- Étudier la plaque signalétique de la machine asynchrone.
- Étudier le fonctionnement du moteur à vide.
- Étudier le fonctionnement du moteur en court-circuit.
- Étudier le fonctionnement du moteur en charge.

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