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Mondialisation, développement durable et transition

écologique
Phénomène touchant tous les secteurs d’activité à plus ou moins grande échelle, la
globalisation économique se voit inéluctablement confrontée aux problématiques
du développement durable et de la responsabilité sociale/sociétale des
entreprises.
A priori, en effet, en faisant la promotion d’une production industrielle à grande échelle
et d’une circulation mondialisées des marchandises, la mondialisation s’oppose à des
notions comme la sobriété, les circuits courts, les économies de ressources et d’énergie
ou la limitation des émissions de gaz à effet de serre. De ce fait, les détracteur de la
mondialisation avancent souvent qu’elle contribue à accélérer le réchauffement
climatique et ne respecte pas les principes de l’écologie. Les conséquences des
délocalisations (destruction d’emplois dans les pays à haut coût de main d’œuvre,
conditions de travail dégradées dans les pays à bas coût) sont également en
contradiction avec les critères d’une démarche RSE. De plus, l’idéologie qui sous tend
la mondialisation (croissance économique, recherche permanente de productivité) rend
difficile la conception d’une économie fondée sur la résilience.
D’un autre côté, la mondialisation représente aussi l’une des opportunités de transition
vers un monde plus durable, dans la mesure où seule une synergie mondiale serait
réellement en mesure de permettre une véritable transition écologique. Les
problématiques comme le réchauffement climatique nécessitent en effet une réponse
coordonnée de tous les acteurs mondiaux : lutte contre les émissions de CO2, réduction
des gaspillages, transition vers les énergies renouvelables. Même chose pour les
pollutions de l’océan ou de l’air, ou encore l’acidification des océans qui ne peuvent
pas être résolues sans une action mondialisée. La diffusion des idées écologiques
dépend aussi de la capacité des acteurs engagés à les faire entendre au niveau
mondial.

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