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Il vous a été distribué pour vous servir de support écrit à cette formation et pour vous
faciliter la prise de notes. En aucun cas on ne pourra s’y référer pour répondre à un cas particulier pour lequel la consultation rabbinique
reste obligatoire.
Ce texte est un prototype qui demande à être amélioré. Je vous demande donc d’être indulgentes et je vous en remercie d’avance. Si
vous avez des critiques ou des suggestions à me soumettre, vous pouvez me les adresser par fax au : 00 972 3 618 40 20 [ou par mail :
cmessika26@gmail.com]
E. Dreyfuss.
-- Selon le Choulh’an Arouh’, la berah’a doit être récitée avant de se tremper, à l’extérieur du
bassin, en peignoir, et en dehors de la salle de bain s’il y a une baignoire.
-- Selon le Rama, on dit la berah’a dans l’eau du mikvé, après s’être trempée une fois. La femme
sort la tête de l’eau, croise les bras pour séparer le haut, du bas du corps, puis récitera la
berah’a sans regarder l’eau.
Les femmes ashkénazes font toutes comme le Rama.
Les séfarades: certaines font comme le Choulh’an Arouh’, d’autres font comme le Rama.
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La Beraha est : Barouh’ ata Ado-naî elo-hénou mélèh’ hao’lam achèr kidechanou bemitsvotav
vétsivanou a’l hatevila.
En sortant du bassin, la balanite va à la rencontre de la femme.
Par soucis de discrétion, un mikvé ne se raconte pas.
Remarques :
Une femme ashkénaze ne se douche pas au mikvé après l’immersion.
La femme doit informer son mari qu’elle est allée au mikvé avant de pouvoir le retrouver.
3. Le mikvé en vacances
Il faut vérifier la cacherout du mikvé sur son lieu de villégiature.
Si on ne doit pas vivre dans une ville sans mikvé, alors à plus forte raison on ne doit pas
partir en vacances dans un endroit sans mikvé.
Ø La mer est froide et salée : si la femme sert les lèvres ou les poings, son immersion n’est
pas cachère.
Ø De plus, afin qu'elle ne soit pas stressée par le risque de regards de personnes étrangères,
elle doit se tremper dans un endroit discret. Un endroit discret est difficile à trouver et
peut être dangereux même de jour.
Ø De nuit, le iyoun hagouf (auto-vérification) est quasi impossible sur la plage !
Ø Il faut avancer loin dans la mer pour que l’eau atteigne 20-25 cm au-dessus du nombril !
Ø Le seul rôle impératif de la Balanite (surveillante du mikvé) est de vérifier qu’aucun des
cheveux ne surnage lors de l’immersion. Comment la Balanite va-t’elle vérifier que tous
les cheveux sont sous l’eau ? Sur un zodiac avec un projecteur ?!
Ø Que faire avec le maillot ? Et la boue entre les doigts de pieds qui est h’atsitsa ?
Pour toutes ces raisons, Rav Elyashiv זצ''לet יבל''חRav Wozner שליט''אnous enseignent que
l’on ne peut pas se tremper dans la mer.
Cependant, Rav Elyashiv זצ''לajoute : Si le mari n’est pas du tout respectueux de la religion,
alors on pourra permettre [ceci est mieux que rien].
Une solution est de prévoir de passer ses vacances dans un endroit où il y a un mikvé à
proximité. Même dans ce cas, l’attente avant l’immersion est particulièrement difficile surtout
en période de vacances.
La meilleure solution est de prendre la pilule pour éviter l’état de nida pendant les vacances.
Dans ce but la pilule est autorisée et conseillée même s’il y a un mikvé cachère sur son lieu de
vacances. De même, pour éviter d’être nida au retour de voyage du mari, il est conseillé
d’avoir recours à cette solution. Dans ce domaine il ne faut pas faire confiance aux
gynécologues habituels. Ils prescrivent des micropilules qui font saigner.
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