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F

UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP


DÉPARTEMENT DE MATHÉMATIQUES ET INFORMATIQUE
FACULTÉ DES SCIENCES ET TECHNIQUES

EXPOSÉ ORACLE DATABASE

THEME:

Présenté par : Moustapha Niasse, Moussa Sow et Djibril Ndiaye


Encadré par : M. Mbaye Séne
TABLE DES MATIÈRES

Fichier de Contrôle Oracle (Control Files)...............................................................................................2


Fichier de contrôle :...........................................................................................................................2
Contenu du fichier de contrôle :........................................................................................................3
Multiplexer le fichier de contrôle lorsqu'un fichier SPFILE est utilisé...............................................5
Multiplexer le fichier de contrôle lorsqu'un fichier PFILE est utilisé................................................6
Gérer les fichiers de contrôle à l'aide d'OMF....................................................................................7
Obtenir des informations sur les fichiers de contrôle.......................................................................7
Fichier de Journalisation Oracle (Redo log)...........................................................................................9
Utiliser des fichiers de journalisation................................................................................................9
Structure des fichiers de journalisation..........................................................................................10
Groupes de fichiers de journalisation en ligne :...........................................................................10
Membres des fichiers de journalisation en ligne..........................................................................11
Mode de fonctionnement des fichiers de journalisation................................................................11
Changements de fichier de journalisation.......................................................................................12
Imposer des changements de fichier de journalisation et des points de reprise...........................12
Imposer des points de reprise :.......................................................................................................12
Ajouter des groupes de fichiers de journalisation en ligne.............................................................13
Ajouter des membres à des fichiers de journalisation en ligne......................................................14
Supprimer des groupes de fichiers de journalisation en ligne........................................................15
Supprimer des membres de fichiers de journalisation...................................................................16
Transférer ou renommer des fichiers de journalisation en ligne....................................................17
Gérer des fichiers de journalisation en ligne à l'aide d'OMF..........................................................17
Supprimer un groupe.......................................................................................................................17
Fichiers de journalisation archivés et fichiers OMF........................................................................18
Obtenir des informations sur les groupes et les membres.............................................................18
Fichiers de journalisation archivés..................................................................................................19
Mode NOARCHIVELOG....................................................................................................................19
Mode ARCHIVELOG..........................................................................................................................19
Fichiers de journalisation archivés..................................................................................................20

1
FICHIER DE CONTRÔLE ORACLE (CONTROL FILES).

C'est quoi un fichier de Contrôle ou control File ?

Le fichier de contrôle est l'un des fichiers les plus important (ce n’est
pas le seul d’ailleurs !!), il contient des informations précieuses sur la
base de données. Il est automatiquement mis à jour par Oracle lors de
chaque modification de la structure de la base de données (ajout ou
déplacement d’un fichier par exemple). Sa taille est déterminée par
Oracle.

Lorsqu’une instance est lancée pour ouvrir une base de données, le


fichier de contrôle est le premier fichier ouvert. Il permet ensuite, à
l’instance de localiser et d’ouvrir les autres fichiers de la base de
données. Si le fichier de contrôle ne peut pas être trouvé (ou est
endommagé), la base de données ne peut pas être montée, même si les
autres fichiers de la base de données sont présents (l’instance reste dans
le statut NOMOUNT). Différents scénarios de restauration sont alors
disponibles en fonction de la situation (présence ou non d’une
sauvegarde du fichier ...

.
Son format est binaire, n’essayez même pas de le modifier avec un
éditeur de texte sous peine de le rendre inutilisable.

FICHIER DE CONTRÔLE :

 Il s'agit d'un petit fichier binaire.


 Il définit l'état actuel de la base de données physique.
 Il assure l'intégrité de la base de données.
 Il est requis :

– lors de l'étape MOUNT lors du démarrage de la base de


données,

– pour le fonctionnement de la base de données.

2
 Il est lié à une seule base
de données. Base de données
 La perte de ce fichier peut
nécessiter la récupération
de la base de données.
 Sa taille initiale est définie
par la commande CREATE Fichiers de
DATABASE. contrôle

CONTENU DU FICHIER DE CONTRÔLE  :

Le fichier de contrôle contient les entrées suivantes :

 Nom et identificateur de la base de données


 Horodatage de création de la base de données
 Nom des tablespaces
 Nom et emplacement des fichiers de données et des fichiers de
journalisation (redo log)
 Numéro de séquence du fichier de journalisation en cours
 Informations sur les points de reprise (checkpoints)
 Début et fin des segments d'annulation (undo segments)
 Informations sur l'archivage des fichiers de journalisation
 Informations sur les sauvegardes

Oracle peut fonctionner avec un fichier de contrôle mais il est vivement


recommandé de multiplier les fichiers de contrôle sur des disques
différents, car sinon en cas de corruption de ce fichier unique, la base ne
démarre plus. Le fichier de contrôle  est lu et mis à jour perpétuellement
des lors la base est en état MOUNT.

Multiplexer le fichier de contrôle :

Pour vous préserver d'une panne en un point unique affectant le fichier de


contrôle, il est vivement recommandé de multiplexer ce fichier et de
stocker chaque copie sur un disque physique distinct. Ainsi, si vous perdez
un fichier de contrôle, vous pouvez utiliser une copie multiplexée de ce

3
fichier pour redémarrer l'instance sans procéder à une récupération de la
base de données.

Vous pouvez multiplexer un fichier de contrôle jusqu'à huit fois :

 En créant plusieurs fichiers de contrôle en même temps que la base


de données et en indiquant leur nom et chemin d'accès complet
dans le fichier de paramètres d'initialisation :
CONTROL_FILES=$HOME/ORADATA/u01/ctrl01.ctl,
$HOME/ORADATA/u02/ctrl02.ctl

 En ajoutant un fichier de contrôle une fois la base de données créée.

Sauvegarder les fichiers de contrôle

Etant donné que le fichier de contrôle enregistre la structure physique de


la base de données, vous devez immédiatement effectuer une sauvegarde
de ce fichier lorsque vous modifiez la structure physique de la base de
données.

CONTROL_FILES=

$HOME/ORADATA/u01/ctrl01.ctl, $HOME/ORADATA/u02/ctrl02.ctl

Disque 1 (u01) Disque 2 (u02)

ctrl01.ctl
ctrl02.ctl

4
MULTIPLEXER LE FICHIER DE CONTRÔLE LORSQU'UN FICHIER SPFILE EST UTILISÉ

1. Modifiez le SPFILE : à l'aide de la commande ALTER SYSTEM


SET, modifiez le fichier SPFILE afin d'y inclure la liste des
fichiers de contrôle à utiliser (fichier de contrôle principal et
copies multiplexées).

2. Arrêtez la base de données : arrêtez la base afin de créer


les fichiers de contrôle supplémentaires sur le système
d'exploitation.

3. Créez les fichiers de contrôle supplémentaires : à l'aide


de la commande de copie du système d'exploitation, créez
autant de fichiers de contrôle supplémentaires que nécessaire
et vérifiez que ces fichiers sont créés dans les répertoires
appropriés.

4. Démarrez la base de données : au démarrage de la base, le


fichier SPFILE est lu et le serveur Oracle met à jour tous les
fichiers de contrôle répertoriés dans le paramètre
CONTROL_FILES.

5
MULTIPLEXER LE FICHIER DE CONTRÔLE LORSQU'UN FICHIER PFILE EST UTILISÉ

1. Arrêtez la base de données : arrêtez la base afin de créer


les fichiers de contrôle supplémentaires sur le système
d'exploitation.

2. Créez les fichiers de contrôle supplémentaires : à l'aide


de la commande de copie du système d'exploitation, créez
autant de fichiers de contrôle supplémentaires que nécessaire
et vérifiez que ces fichiers sont créés dans les répertoires
appropriés.

3. Ajoutez les noms des fichiers de contrôle au fichier


PFILE : modifiez le fichier PFILE afin d'y inclure la liste des
fichiers de contrôle.

4. Démarrez la base de données : au démarrage de la base, le


fichier PFILE est lu et le serveur Oracle met à jour tous les
fichiers de contrôle répertoriés dans le paramètre
CONTROL_FILES.

6
GÉRER LES FICHIERS DE CONTRÔLE À L'AIDE D'OMF

Si le paramètre CONTROL_FILES n'est pas défini dans le fichier de


paramètres d'initialisation, les fichiers de contrôle sont automatiquement
créés en tant que fichiers OMF lors de la création de la base de données.

Si vous utilisez un fichier init.ora, la valeur du paramètre CONTROL_FILES


doit correspondre aux noms générés par OMF, que vous pouvez visualiser
en effectuant une sélection dans la vue V$CONTROLFILE ou le fichier
alertSID.log. Si vous utilisez un fichier SPFILE, le paramètre
CONTROL_FILES est automatiquement défini et sauvegardé à la création
de la base de données

L'emplacement des fichiers de contrôle est déterminé par le paramètre


DB_CREATE_ONLINE_LOG_DEST_n. Si ce dernier n'est pas défini, les
fichiers de contrôle seront placés à l'emplacement défini par le paramètre
DB_CREATE_FILE_DEST. Si aucun de ces deux paramètres n'est défini, les
fichiers de contrôle ne seront pas de type OMF. Dans ce cas, le paramètre
CONTROL_FILES doit être défini dans le fichier de paramètres
d'initialisation (à défaut, une erreur sera générée).

Les noms des fichiers de contrôle sont générés de façon unique


(ora_cmr7t30p.ctl) et sont ajoutés dans le fichier alertSID.log à la
création des fichiers.

OBTENIR DES INFORMATIONS SUR LES FICHIERS DE CONTRÔLE

Pour connaître l'emplacement et le nom des fichiers de contrôle,


interrogez la vue V$CONTROLFILE.

SELECT name FROM V$CONTROLFILE;

NAME

------------------------------------
/u01/home/db03/ORADATA/u01/ctrl01.ctl

/u01/home/db03/ORADATA/u01/ctrl01.ctl

2 rows selected.

7
Vous pouvez également utiliser la vue V$PARAMETER.

SELECT name, value from V$PARAMETER

WHERE name = 'control_files';

NAME Value

------------- -------------------------------------

control_files /u01/home/db03/ORADATA/u01/ctrl01.ctl

8
FICHIER DE JOURNALISATION ORACLE (REDO LOG)

Les fichiers de journalisation (redo log) enregistrent toutes les


modifications apportées à la base de données. Ils sont organisés en
groupes écrits de manière circulaire ; les informations sauvegardées sont
donc, par défaut, périodiquement écrasées.

Les fichiers de journalisation sont utilisés pour la restauration de l’instance


après un arrêt anormal et pour la restauration de média si un fichier de
données est perdu ou endommagé ; dans ce cas, ils sont appliqués à une
sauvegarde de fichier de données, pour rejouer toutes les modifications
survenues entre la sauvegarde et l’incident ayant endommagé le fichier.

Les fichiers de journalisation sont organisés en groupes (au minimum 2)


composés d’un ou de plusieurs membres (minimum 1) ; ils sont créés lors
de la définition de la base (chapitre Création d’une nouvelle base de
données). À l’intérieur d’un groupe, les membres sont écrits
simultanément en miroir par l’instance Oracle (processus LGWR) et
contiennent la même information. Tous les membres d’un groupe ont la
même taille définie lors de la création du groupe ; un fichier de
journalisation contient donc une quantité maximale d’informations. De
même, ...

UTILISER DES FICHIERS DE JOURNALISATION

Les fichiers de journalisation (fichiers redo log) permettent de journaliser


les transactions en cas de panne de la base de données. Chaque
transaction est écrite de manière synchrone dans le tampon de
journalisation (redo log buffer), puis transférée dans les fichiers de
journalisation pour fournir un mécanisme de récupération en cas de
défaillance physique (à l'exception, par exemple, du charge ment de
données par chemin direct dans des objets lorsque la clause NOLOGGING
est activée). Il peut s'agir de transactions qui n'ont pas encore été
validées, d'informations sur des
segments d'annulation et
d'instructions de gestion des
schémas et des objets.

Les fichiers de journalisation sont


utilisés, par exemple, en cas
d'échec d'instance pour récupérer Fichiers de
les données validées qui n'ont pas journalisation

9
été écrites dans les fichiers de données. Ils ne servent qu'à la
récupération de données.

STRUCTURE DES FICHIERS DE JOURNALISATION

L'administrateur de base de données peut configurer la base Oracle pour


gérer des copies de fichiers de journalisation en ligne afin d'éviter de
perdre des données en cas d'incident.

GROUPES DE FICHIERS DE JOURNALISATION EN LIGNE  :

 Un ensemble de copies identiques de fichiers de journalisation en


ligne est nommé groupe de fichiers de journalisation en ligne.
 Le processus d'arrière-plan LGWR écrit simultanément les mêmes
informations dans tous les fichiers de journalisation en ligne d'un
groupe.
 Le serveur Oracle nécessite au moins deux groupes de fichiers de
journalisation en ligne pour garantir un fonctionnement correct de la
base de données.

10
MEMBRES DES FICHIERS DE JOURNALISATION EN LIGNE

 Chaque fichier de journalisation en ligne d'un groupe est nommé


membre.
 Les membres d'un groupe portent tous le même numéro de
séquence de journal et ont tous la même taille. Ce type de numéro,
permettant d'identifier de manière unique chaque fichier de
journalisation, est attribué lorsque le serveur Oracle écrit dans un
groupe de fichiers de journalisation. Le numéro en cours est stocké
dans le fichier de contrôle et dans l'en-tête de tous les fichiers de
données.

Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3

Disque 1
Membre Membre Membre

Membre Membre Membre Disque 2

MODE DE FONCTIONNEMENT DES FICHIERS DE JOURNALISATION

Le serveur Oracle enregistre de manière séquentielle toutes les


modifications apportées à la base de données dans le tampon de
journalisation. Les entrées de journalisation sont écrites par le processus
LGWR dans l'un des groupes de fichiers de journalisation, appelé groupe
de fichiers de journalisation en cours, dans les cas suivants :

11
 lorsqu'une transaction est validée,
 lorsqu'un tiers du tampon de journalisation est occupé,
 lorsque le tampon de journalisation contient plus d'un mégaoctet
d'enregistrements modifiés,
 avant que le processus DBWn n'écrive les blocs modifiés du cache
de tampons (buffer cache) de la base de données dans les fichiers
de données.

Les fichiers de journalisation sont utilisés de façon cyclique. Chaque


groupe est identifié par un numéro de séquence remplacé à chaque
nouvelle utilisation du journal.

CHANGEMENTS DE FICHIER DE JOURNALISATION

Le processus LGWR écrit de façon séquentielle dans les fichiers de


journalisation en ligne. Lorsque le groupe de fichiers de journalisation en
ligne en cours est complet, le processus LGWR passe au groupe suivant.
On parle alors de changement de fichier de journalisation.

Lorsque le dernier fichier de journalisation en ligne disponible est complet,


le processus LGWR revient au premier groupe et reprend l'écriture.

IMPOSER DES CHANGEMENTS DE FICHIER DE JOURNALISATION ET DES POINTS DE REPRISE

Des changements de fichier de journalisation et des points de reprise sont


automatiquement réalisés à un stade donné de l'exécution de la base de
données, comme indiqué précédemment, mais l'administrateur peut forcer
l'application de ces opérations.

IMPOSER DES POINTS DE REPRISE  :

Le paramètre FAST_START_MTTR_TARGET remplace les paramètres


invalidés :

 FAST_START_IO_TARGET
 LOG_CHECKPOINT_TIMEOUT

Les paramètres invalidés ne doivent pas être utilisés si le paramètre


FAST_START_MTTR_TARGET est employé.

Dans l'exemple ci-dessus, le paramètre FAST_START_MTTR_TARGET a été


défini de sorte que la récupération de l'instance ne dure pas plus de
600 secondes. La base de données va ajuster les autres paramètres à
cette fin.

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AJOUTER DES GROUPES DE FICHIERS DE JOURNALISATION EN LIGNE

Dans certains cas, vous pouvez être amené à créer des groupes de
fichiers de journalisation supplémentaires. Par exemple, vous pouvez
ajouter des groupes pour résoudre les problèmes de disponibilité. Utilisez
la commande SQL suivante pour créer un groupe de fichiers de
journalisation en ligne :

ALTER DATABASE [database]

ADD LOGFILE [GROUP integer] filespec

[, [GROUP integer] filespec]...]

Définissez le nom et l'emplacement des membres en suivant les


spécifications de fichier. Vous pouvez choisir la valeur du paramètre
GROUP pour chaque groupe de fichiers de journalisation. Si vous omettez
ce paramètre, le serveur Oracle génère automatiquement la valeur.

Exemple :

ALTER DATABASE ADD LOGFILE GROUP 3


('$HOME/ORADATA/u01/log3a.rdo',
'$HOME/ORADATA/u02/log3b.rdo')
SIZE 1M;
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log1a.rdo log2a.rdo
log3a.rdo

log1b.rdo log2b.rdo
log3b.rdo

Groupe 3

AJOUTER DES MEMBRES À DES FICHIERS DE JOURNALISATION EN LIGNE

Pour ajouter des membres à des groupes de fichiers de journalisation


existants, utilisez la commande ALTER DATABASE LOGFILE MEMBER
suivante :

ALTER DATABASE [database] ADD LOGFILE MEMBER

[‘filename’ [REUSE] [, 'filename' [REUSE]]...

TO {GROUP integer | ('filename'[, 'filename']...)}]...

Utilisez le nom complet des membres pour ne pas créer les fichiers dans
un répertoire par défaut du serveur de bases de données.

Si le fichier existe déjà, il doit être de même taille et vous devez indiquer
l'option REUSE. Vous pouvez identifier le groupe cible en indiquant un ou
plusieurs membres ou le numéro du groupe.

ALTER DATABASE ADD LOGFILE MEMBER


'$HOME/ORADATA/u04/log1c.rdo' TO GROUP 1,
'$HOME/ORADATA/u04/log2c.rdo' TO GROUP 2,
'$HOME/ORADATA/u04/log3c.rdo' TO GROUP 3;

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SUPPRIMER DES GROUPES DE FICHIERS DE JOURNALISATION EN LIGNE
Pour augmenter ou réduire la taille des groupes de fichiers de
journalisation en ligne, ajoutez-en de nouveaux (ayant la nouvelle taille),
puis supprimez les anciens.

Utilisez la commande ALTER DATABASE DROP LOGFILE suivante pour


supprimer l'ensemble d'un groupe de fichiers de journalisation en ligne :

ALTER DATABASE [database]

DROP LOGFILE {GROUP integer| ('filename'[, 'filename']...)}

[, {GROUP integer| ('filename'[,


'filename']...)}]...

Restrictions:

 Une instance nécessite au moins deux groupes de fichiers de


journalisation en ligne.
 Vous ne pouvez pas supprimer un groupe actif ou en cours.
 Lorsque vous supprimez un groupe de fichiers de journalisation en
ligne, les fichiers du système d'exploitation sont conservés.

ALTER DATABASE DROP LOGFILE GROUP 3;

Log2a.rdo
log1a.rdo log3a.rdo

Groupe 1 Groupe 2
Groupe 3

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SUPPRIMER DES MEMBRES DE FICHIERS DE JOURNALISATION
Vous pouvez être amené à supprimer un membre d'un fichier de
journalisation en ligne parce qu'il n'est plus valide. Utilisez la commande
ALTER DATABASE DROP LOGFILE MEMBER suivante pour supprimer un ou
plusieurs membres d'un fichier de journalisation en ligne :

ALTER DATABASE [database]

DROP LOGFILE MEMBER 'filename'[, 'filename']...

Restrictions:

 On ne peut pas supprimer le dernier membre valide du groupe.


 S'il s'agit du groupe en cours, vous devez imposer un changement
de fichier de journalisation pour supprimer le membre.
 Si la base de données fonctionne en mode ARCHIVELOG et que le
groupe de fichiers de journalisation du membre n'est pas archivé,
vous ne pouvez pas supprimer le membre.
 Lorsque vous supprimez un membre d'un groupe de fichiers de
journalisation en ligne, le fichier du système d'exploitation n'est pas
supprimé si vous n'utilisez pas la fonction OMF.

ALTER DATABASE DROP LOGFILE MEMBER


'$HOME/ORADATA/u04/log3c.rdo';

log1a.rdo log1a.rdo

log1b.rdo log1b.rdo

log1c.rdo log2c.rdo

Groupe 1 Groupe 2

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TRANSFÉRER OU RENOMMER DES FICHIERS DE JOURNALISATION EN LIGNE
Vous pouvez changer l'emplacement des fichiers de journalisation en ligne
en renommant les fichiers. Avant de renommer les fichiers, assurez-vous
que les nouveaux fichiers existent. Le serveur Oracle modifie uniquement
les pointeurs dans les fichiers de contrôle, il ne renomme pas
physiquement les fichiers de système d'exploitation et ne crée pas de
fichiers.

La commande ALTER DATABASE RENAME FILE suivante permet de


renommer un fichier de journalisation en ligne (online) :

SQL> ALTER DATBASE [database}

RENAME FILE ‘filename’ [,’filename’]… TO ‘filename’]…

GÉRER DES FICHIERS DE JOURNALISATION EN LIGNE À L'AIDE D'OMF


Définissez le paramètre DB_CREATE_ONLINE_LOG_DEST_n : Pour
créer des fichiers de journalisation en ligne à gérer à l'aide d'OMF, vous
devez définir le paramètre DB_CREATE_ONLINE_LOG_DEST_n pour
chaque copie multiplexée identifiée par la valeur n.

Dans l'exemple ci-dessus, deux groupes comportant deux membres


chacun ont été créés. Leur nom est généré automatiquement
(ora_1_wo94n2xi.log, par exemple) et s'affiche dans le fichier
alertSID.log. La taille par défaut est de 100 Mo.

L'administrateur de base de données utilise la commande ALTER


DATABASE ADD LOGFILE pour créer un nouveau groupe de fichiers de
journalisation en ligne. Cette commande a été définie de sorte qu'aucune
spécification de fichier ne soit nécessaire.

L'exemple de la diapositive permet d'ajouter un fichier journal contenant


deux membres à l'emplacement DB_CREATE_ONLINE_LOG_DEST_1 et un
autre à l'emplacement DB_CREATE_ONLINE_LOG_DEST_2. Des noms de
fichiers uniques sont générés automatiquement pour les membres de
fichiers de journalisation et s'affichent dans le fichier alertSID.log. La taille
par défaut est de 100 Mo.

SUPPRIMER UN GROUPE
Dans l'exemple ci-dessus, le groupe de fichiers de journalisation 3 et les
fichiers du système d'exploitation associés à chaque membre du fichier
journal OMF du groupe 3 sont supprimés.

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FICHIERS DE JOURNALISATION ARCHIVÉS ET FICHIERS OMF

Les fichiers de journalisation archivés ne peuvent pas être de type OMF.

OBTENIR DES INFORMATIONS SUR LES GROUPES ET LES MEMBRES

Vue V$LOG

L'interrogation suivante renvoie des informations sur le fichier de


journalisation en ligne à partir du fichier de contrôle :

SQL>SELECT group#, sequence#, bytes, members, status FROM v$log;

GROUP# SEQUENCE# BYTES MEMBERS STATUS

--------- ------------- -------- ----------- ---------

1 688 1048576 1 CURRENT

2 689 1048576 1 INACTIVE

2 rows selected.

18
Les éléments suivants correspondent aux valeurs les plus courantes de la
colonne STATUS :

 UNUSED indique qu'aucune écriture n'a encore été effectuée dans le


groupe de fichiers de journalisation en ligne. Ce statut est affecté
aux fichiers de journalisation en ligne qui viennent d'être ajoutés.
 CURRENT désigne le groupe de fichiers de journalisation en ligne en
cours. Ce statut implique que ce groupe est actif.

FICHIERS DE JOURNALISATION ARCHIVÉS


L'une des principales décisions d'un administrateur de base de données
consiste à déterminer si la base de données doit être configurée pour
fonctionner en mode ARCHIVELOG ou NOARCHIVELOG.

MODE NOARCHIVELOG
En mode NOARCHIVELOG, lorsque les fichiers de journalisation en ligne
sont complets, ils sont remplacés et un changement de fichier de
journalisation se produit. Le processus LGWR ne remplace pas un groupe
de fichiers de journalisation tant que le processus de point de reprise de
ce groupe n'est pas terminé.

MODE ARCHIVELOG
Si la base de données est configurée pour fonctionner en mode
ARCHIVELOG, les groupes inactifs de fichiers de journalisation en ligne
complets doivent être archivés. Dans la mesure où toutes les
modifications apportées à la base de données sont enregistrées dans les
fichiers de journalisation en ligne, l'administrateur de base de données
peut utiliser la sauvegarde physique et les fichiers de journalisation en
ligne archivés pour récupérer la base de données sans perdre les données
validées.

Vous pouvez archiver les fichiers de journalisation en ligne de deux


manières :

 manuellement,
 automatiquement (méthode recommandée).

19
FICHIERS DE JOURNALISATION ARCHIVÉS
Vous pouvez obtenir des informations sur les journaux archivés à partir de
la vue V$INSTANCE.

SQL> SELECT archiver FROM v$instance;

ARCHIVE

---------

STOPPED

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