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Chap 2 - Conscience Et Inconscient - DM
Chap 2 - Conscience Et Inconscient - DM
Classe de PA4
CHAPITRE 4 : AUTRUI
Justification du Chapitre
Gilles Deleuze
1925 - 1995
« Quand on se plaint de la méchanceté d'autrui, on
oublie cette autre méchanceté plus redoutable
encore, celle qu'auraient les choses s'il n'y avait pas
d'autrui »
Situation Problème :
« Je te connais comme ma poche ! » ; « Je te connais comme mon caleçon ! ». Telles sont les expressions
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quartiézardesquement usitées par tous, dans le but de convaincre son interlocuteur, parfois même de le
persuader qu’on le connait très bien, c’est-à-dire, qu’on sait très bien ce qu’il est, on sait tout ce qu’il a, et on
est au courant de tout ce qu’il fait.
1. Quel problème est ainsi mis en exergue ?
2. Connais-tu toutes les personnes que tu côtoies comme ta poche ?
3. Penses-tu que la méconnaissance de l’autre impacterait dans ses relations avec son semblable ?
Problèmes Philosophiques :
1. La connaissance d’autrui
2. La nature des rapports intersubjectifs.
Problématique :
1. S’il faut dire de manière certaine qu’on connait l’autre, n’est-ce pas là ignorer de potentiels actes
hypocrites qui viendraient à remettre ce fait en question?
2. Aux travers des relations interindividuelles, faut-il dire qu’autrui est l’ami ou l’ennemi de son
semblable ?
Justifications : cette leçon te permettra de voir en quoi est-ce qu’il est admis de dire qu’on connait
réellement l’autre.
Introduction
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Etymologiquement, autrui vient du latin alter qui veut dire l’autre. En clair, il s’agit de l’autre en tant
qu’une personne, non pas un autre moi-même, mais un moi autre, c’est-à dire un moi qui n’est pas moi.
Tant qu’il est quelqu’un, autrui est n’importe qui. Ainsi, Jean Paul Sartre s’est tenu de le définir comme :
« Un autre moi qui n’est pas moi », histoire pour lui de nous spécifier la différence qui existe entre chacun
d’entre nous, au-delà de toute conception ontologique. De cette définition, il peut s’avérer qu’on vienne
donc à le connaitre (I) ou pas toujours (II).
Synthèse : Tout compte fait, il serait nécessaire de cultiver le dialogue pour une compréhension mutuelle
efficience.
Conclusion
En définitive, on retient de cette leçon même s’il existe assez de facteurs qui justifient la
connaissance de l’autre, il n’en demeure pas moins qu’il reste, parfois, un être assez réservé. Mais, il semble,
que le peu qu’on sache de lui, est assez pour justifier les rapports que l’on entretient ensemble.
Justification : Parce que tu sais déjà qui est l’autre, tu peux de ce fait savoir s’il est ton ami ou ton ennemi,
et ce, à partir de cette leçon.
Introduction 5
L’intersubjectivité peut, de manière banale, traduire ici la nature les rapports entretenus entre
plusieurs subjectivités, ou entre plusieurs consciences, ou encore entre plusieurs Moi, bref entre autrui et
son semblable. En claire, il s’agit juste de savoir si les relations entre autrui et Moi sont de nature pacifiques
(I) ou de nature conflictuelle (II). En d’autres termes, il est question de savoir si autrui est mon ami ou mon
ennemi. Pour donc répondre à cette question indirecte, on s’attèlera à étudier tour à tour les points
centraux de celle-ci dans un contexte chronologique.
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Synthèse : Ce que l’on doit retenir de cette relativisation des idées, c’est que chaque homme est doté de
vertus et de vices. Alors rejeter complètement l’autre à cause de ses vices, serait aussi une manière de se
rejeter soi-même, car nul n’est parfait. On doit juste apprendre à être tolérant, et cette tolérance est
exprimée par Emmanuel Kant lorsqu’il pale de : « L’insociabilité sociabilité de l’homme », une façon de dire
que chacun a sa raison d’être sur cette terre.
Conclusion
En somme, il est juste nécessaire pour nous de retenir d’une part, qu’autrui, même si quelques fois,
est peu démystifié, demeure une énigme ; et d’autre part, qu’il a tant un bon côté, qu’un mauvais, mais qu’il
y a lieu de l’accepter tel qu’il est afin de maintenir une certaine harmonie dans la convivialité. Toutefois, du
point de vue de la morale, selon toi, autrui agit-il toujours par intérêt ou par devoir ?
SUJETS DE REFLEXION