Vous êtes sur la page 1sur 75

CHAPITRE II : Prise en main de Microsoft Excel

et fonctionnalités avancées (12H)

(Ce chapitre porte sur la présentation générale de Microsoft Excel. Il n’aborde pas la partie
programmation à proprement parlé. Les étudiants intéressés par cette deuxième partie pourront suivre
des cours en algorithmique et programmation et consulter la deuxième partie de chapitre)

NEZIEN Bawomo
Ingénieur Statisticien Economiste (ISE)
Table des matières
I Présentation générale de Microsoft Excel ............................................................ 4
I.1 Les Objets dans Excel ................................................................................... 4
I.2 Les onglets et outils dans Excel .................................................................... 5
I.3 Les chaines de caractère .............................................................................. 6
I.4 Les informations numériques ........................................................................ 7
I.4.1 Les valeurs constantes............................................................................... 7
I.4.2 Les valeurs constantes calculées ............................................................... 7
I.4.3 Les valeurs variables calculées .................................................................. 7
I.5 Mouvement du contenu des cellules ............................................................. 8
I.5.1 Recopie vers le bas ou la droite ................................................................. 8
I.5.2 Déplacement d'une cellule avec la souris .................................................. 9
I.5.3 Copie à l'aide du presse-papiers ................................................................ 9
I.6 Les références ............................................................................................... 9
I.6.1 Les références relatives ............................................................................. 9
I.6.2 Les références absolues .......................................................................... 10
I.6.3 Les références mixtes .............................................................................. 11
I.6.4 Les références par noms.......................................................................... 12
I.7 Les fonctions ............................................................................................... 13
I.7.1 Représentation des fonctions ................................................................... 14
I.7.2 Moyenne d’une liste de valeurs ................................................................ 14
I.7.3 Fonction sans arguments ......................................................................... 18
I.8 Calcul conditionnel (fonction SI) .................................................................. 20
I.8.1 Les expressions logiques ......................................................................... 20
I.8.2 L’alternative .............................................................................................. 21
I.9 Le Solver et l’Utilitaire d’analyse .................................................................. 23
I.9.1 Le solver................................................................................................... 23
I.9.2 L’utilitaire d’analyse .................................................................................. 28
I.10 Les outils de prévision ................................................................................. 33
I.10.1 L’outil analyse de scénarios .................................................................. 33
I.10.2 Feuille de prévision ............................................................................... 46
I.11 Les tableaux croisés dynamiques................................................................ 47
I.11.1 Insertion du tableau croisé dynamique ................................................. 47
I.11.2 Création du tableau croisé dynamique .................................................. 49
I.11.3 Analyse et personnalisation du tableau croisé dynamique ................... 50
I.12 Les graphiques et graphiques croisés dynamiques ..................................... 51
I.12.1 Les différents types de graphiques ....................................................... 52
I.12.2 Choix du type de graphique .................................................................. 54
I.12.3 Tracé du graphique ............................................................................... 54
I.12.4 Les graphiques croisés dynamique. ...................................................... 64
I.12.5 Construire une pyramide des âges ....................................................... 65
I.13 Les outils de validation de données............................................................. 69
I.13.1 Insertion d’un contrôle de validation...................................................... 69
I.13.2 Exemple d’utilisation d’une liste de sélection ........................................ 70
I.14 Macros et gestion de la routine dans Excel ................................................. 73
I.14.1 Enregistrement d’une macro ................................................................. 73
I.14.2 Exécuter une macro .............................................................................. 74
I Présentation générale de Microsoft Excel

I.1 Les Objets dans Excel


Les principaux objets de Microsoft Excel sont :
✓ L’objet Application (l’application Excel) ;
✓ L’objet workbook (le classeur) ;
✓ L’objet worksheet (la feuille de calcul) ;
✓ L’objet Cell (la cellule de donnée) ;
✓ L’objet Range (la plage de donnée ;
La fenêtre de Excel représentant un classeur, présente un certain nombre d’éléments
dont nous devons désigner les noms :

•Les barres d’outils et de menus portent leur nom pour des raisons évidentes.

•La zone de Nom permet de donner un nom à des cellules ou des groupes de cellules.
•La barre de formules permet d’assigner une valeur ou une formule à une cellule.
•L’ascenseur et le translateur servent à se déplacer verticalement et horizontalement
dans la feuille de calculs.
•Les onglets de feuilles permettent de sélectionner la feuille active. L’ensemble des
feuilles constitue un classeur. Il est possible d’ajouter des feuilles dans un classeur.
Au moment d’enregistrer, c’est l’ensemble du classeur qui est envoyé sur le disque.
L’objet Application est un conteneur qui contient les autres objets et outils Microsoft
Excel. A chaque démarrage d’Excel, un classeur vierge s’ouvre avec 1 ou plusieurs
feuille(s) selon la version d’Excel installée).
L’objet WorkBook représente le classeur Microsoft Excel. La figure ci-dessus montre
un classeur nommé « Classeur1 ». Il est constitué d’onglets (exemple « Accueil,
Formules…) englobant un certain nombre d’outils, d’une barre de nom, une barre de
formules.
Le classeur contient également des feuilles de données constituées elles-mêmes de
cellules.
L’objet Sheet quant à lui représente la feuille de calcul. Dans la figure précédente on
a trois (3) feuilles de calcul (Feuil1, Feuil2 et Feuil3). Chaque feuille contient des
cellules identifiées par leur adresse absolue (numéro de ligne et de colonne). Par
défaut, les lignes sont numérotées de 1 jusqu’à la capacité limite des enregistrements
que peut contenir votre version d’Excel. Les colonnes elles, sont identifiées par un
système de numérotation utilisant les lettres de l’alphabet.
On a donc les cellules « A1 », « AB5 », « ZQX100000 » …
L’objet Range est constitué d’une place de cellules. Ainsi on a Range(“A1 :BC254 “) ;
Range(“AC25 :BC21654 “) …

I.2 Les onglets et outils dans Excel

Les onglets sont constitués par l’ensemble des menus figurant dans la barre de menu
et contiennent un ensemble d’outils. Ces outils sont affichés dans ce qu’on appelle la
barre d’outils.
Dans Microsoft Excel, on a les principaux menus suivants.
Le menu Accueil, le menu Insertion, le menu Mise en page, le menu Formules, le
menu Données, le menu Révision, le menu Affichage, le menu Développeur…
Si un onglet n’est pas affiché dans la barre de menu, on peut l’afficher en cliquant sur
le menu Fichier > Options > Personnaliser le Ruban et cocher l’onglet que vous
désirez afficher.
I.3 Les chaines de caractère
Les chaines de caractère sont des informations saisies dans une ou plusieurs cellules
sous forme de texte. Les chaines de caractère s’affichent à gauche dans les cellules.
Les cellules contenant des chaines de caractère peuvent être mises en forme en
utilisant les outils du menu « Accueil ».

I.4 Les informations numériques


Une information est numérique quand elle ne contient que un ou plusieurs des
caractères suivants : 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 + - ( ) , $ % E e.
La lettre « E » qui signifie « x10 exposant », comme sur les calculettes. Tous les
autres caractères sont non-numériques.
Dès qu'un caractère non numérique est introduit dans une information, celle-ci
devient du texte.
Les informations numériques s’affichent à droite dans les cellules.
I.4.1 Les valeurs constantes

Les valeurs constantes sont des données numériques directement saisies dans des
cellules de la feuille de calcul. Par exemple, une saisie de la valeur 52 dans la cellule
« A1 » est une valeur constante.
I.4.2 Les valeurs constantes calculées

Les valeurs constantes calculées sont des calculs numériques effectués sur des
valeurs constantes dans une cellule. Ces calculs numériques sont précédés du signe
« = ».
Par exemple, lorsque l’on saisit l’information 5+5 dans la cellule « A1 » suivi de la
frappe de la touche Enter, le contenu de la cellule « A1 » est affiché à gauche et
renvoie « 5+5 ». Ce résultat est donc du texte (chaine de caractère). Par contre si l’on
saisit dans la cellule « A1 » l’information =5+5, le contenu de la cellule « A1 » s’affiche
à droite et renvoie 10. Le résultat renvoyé est une valeur numérique.
Une cellule peut contenir un calcul, plutôt qu'une valeur constante. Dans ce cas,
l'information frappée au clavier commence toujours par le signe « = ». Lorsque la
formule est complète, on frappe la touche « Enter », et la cellule montre le résultat du
calcul. Lorsqu'une cellule qui contient un calcul devient active, la barre de formules
montre l'expression calculée et la cellule n’affiche que le résultat du calcul.
I.4.3 Les valeurs variables calculées

Une cellule peut contenir une formule qui fait référence à une autre cellule. Dans ce
cas, elle utilise dans la formule, la valeur contenue dans la cellule de référence.
Par exemple, on saisit dans la cellule « A1 » la valeur 10 et dans la cellule « A2 », la
formule « =A1+15 » comme le montre la figure ci-dessous.
En validant avec la touche Enter, on obtient le résultat du calcul 10+15=25 comme le
montre la figure suivante :

Si le contenu de la cellule A1 change, la valeur montrée en A2 change également


immédiatement comme le montre la figure ci-dessous.

I.5 Mouvement du contenu des cellules


I.5.1 Recopie vers le bas ou la droite

Pour recopier exactement le contenu d'une cellule vers le bas ou vers la droite :
•Rendre la cellule active. Celle-ci s'entoure d'un rectangle un peu plus gras. Le coin
inférieur droit de la cellule montre un petit carré noir : c'est la poignée de recopie ;

•Clique sur la poignée de recopie (le pointeur de souris prend la forme d'une croix) ;

•Clique et glisse la souris dans la direction désirée, du nombre de cellule désiré.

En relâchant la souris, le contenu de la case est immédiatement recopié.


I.5.2 Déplacement d'une cellule avec la souris

Le contenu d'une cellule peut être déplacé en saisissant la cellule par son bord, avec
la souris.
•Sélectionne la cellule A1.
•Introduis-y une valeur quelconque.
•Déplace le pointeur de souris sur le bord de la sélection de la cellule : le pointeur
prend la forme d'une flèche.
•Par un "cliquer/glisser", déplace le pointeur de souris jusqu'à une cellule vide
voisine.
•Lâche le bouton. La cellule A1 se trouve déplacée vers une nouvelle position
I.5.3 Copie à l'aide du presse-papiers

Le presse-papiers de Windows est un utilitaire qui permet de sélectionner des


informations dans un document et de récupérer cette information pour l'insérer
ailleurs, dans le même document, dans un autre document ou dans une autre
application.
Pour copier le contenu d'une cellule ou d'un groupe de cellules,
•sélectionne la cellule à copier
•dans le menu Edition, sélectionne la commande Copier
L’élément copié s’entoure d’un rectangle animé. Pour récupérer le contenu du
presse-papiers :
•Sélectionne la cellule qui doit la recevoir.
•Dans le menu Edition, sélectionne la commande Coller.
Remarque : il est possible de :
Copier en utilisant le raccourci-clavier Ctrl+c
Coller Ctrl+v
Couper Ctrl+x

I.6 Les références


I.6.1 Les références relatives

•Dans la cellule A1 d'une feuille de calcul vierge, indique la valeur constante 1

•Dans la cellule A2, indique la formule « =A1+1 »


•Recopie ensuite le contenu de A2 vers le bas, jusqu'à la cellule A10, comme indiqué
plus haut dans le cours (à l'aide de la poignée de recopie ou par copier/coller)
On constate que le contenu des cellules à partir de A3 ne correspond pas exactement
au contenu de A2 qui est copié vers le bas.
L'indication « =A1+1 » placée dans la cellule A2 ne fait pas réellement référence au
contenu de la cellule A1. Cette indication doit être considérée comme une référence
relative à la cellule A1 depuis la cellule A2. Dans le système de références relatives,
la mention d'une cellule doit être interprétée comme « le déplacement à effectuer pour
atteindre cette cellule ». Dans la cellule A2, la référence à A1 désigne la cellule juste
supérieure. Le déplacement indiqué est donc « une cellule plus haut ». Le calcul «
=A1+1 » signifie, en réalité : prendre le contenu de la cellule immédiatement au-dessus
et y ajouter 1 ». Quand le contenu de A2 est recopié en A3, c'est toujours le
déplacement qui est copié. En A3, ce déplacement indique la cellule A2.
Il faut se représenter la référence relative comme un chemin pour aller vers la cellule
référencée. Dans l'exemple ci-contre, la référence à la cellule B4 présente dans la
cellule A1 peut être considérée comme une flèche qui pointe vers la cellule B4.

Si l’on copie la formule de A1 vers A2, à l'aide de la poignée de recopie, la "flèche" qui
indique la cellule de destination reste la même.

Le contenu de la cellule A2 devient bien « =B5 » : il s'agit encore et toujours du


même déplacement de trois cellules vers les bas et une colonne vers la droite. C'est
donc bien la valeur 5 qui apparaît dans cette cellule.

I.6.2 Les références absolues

Une entreprise commercialise du matériel informatique et d’équipements électriques.


Le tableau suivant donne un calcul de son chiffre d’affaires TTC par produit vendu.
Pour cela, elle applique un taux de TVA de 18% à ses ventes hors taxes.
Le modèle de calcul de son chiffre d’affaires se présente comme suit :

▪ Dans la cellule « D4 » saisir la formule « =C4*B1 »


Lorsqu’on recopie la formule dans les cellules D5:D8, la référence à la cellule B1 est
perdue.
Pour rendre absolue la référence à la cellule B1 :
▪ Sélectionner la cellule D4 en double-cliquant pour modifier la formule.
▪ Sélectionner B4 dans la formule et taper la touche « F4 » une seule fois.
▪ Recopier ensuite la formule dans les cellules D5 : D8
Pour affecter la référence absolue, on peut également :
▪ Saisir dans la cellule D4 la formule « =B1 » ;
▪ Ensuite, frappe de la touche « F4 », au clavier.
Immédiatement, la référence B1 se transforme en « =$B$1 ». Pour le tableur, cette
notation désigne la cellule B1, et non le déplacement pour se rendre en B1.
▪ Compléter la formule en tapant * et sélectionner la cellule C4 ;
▪ La formule saisie en D4 devient : « =$B$1*C4 ».
Pour calculer le montant TTC :
▪ Dans la cellule E4, saisir la formule « =C4+D4 » ;
▪ Recopier la formule précédente jusque dans la cellule E8
Quand la formule est recopiée, vers le bas ou latéralement vers l'ensemble de la zone
visée, son contenu n'est pas modifié par la recopie. Dans ce cas, on parle de référence
absolue. Les références absolues doivent être utilisées quand on souhaite que la
recopie d'une cellule ne modifie pas la désignation d'une cellule. Il faut considérer le
symbole « $ » comme étant une fixation du symbole qui le suit, une sorte de punaise.

I.6.3 Les références mixtes

Les systèmes de références mixtes, consistent à rendre absolue une des coordonnées
de cellule référencée et à garder l’autre relative. Ainsi, si Colli désigne une cellule située
au croisement de la colonne Col et de la ligne li, $Colli désigne une référence mixte ou
la colonne Col est en référence absolue (fixée) et la ligne li est en référence relative.
Inversement, Col$li désigne une référence mixte où la colonne Col est en référence
relative et la ligne li en référence absolue(fixe).
Lorsqu’une référence mixte fixe la colonne, la recopie de formule conserve la colonne
référencée. De façon similaire, lorsqu’une référence mixte fixe une ligne, la recopie de
formule conserve la ligne référencée.
Pour transformer une référence absolue en référence mixte, frappe la touche F4 le
nombre de fois suffisant.
I.6.4 Les références par noms

I.6.4.1 La zone Nom

La zone Nom indique généralement la référence (relative) de la cellule actuellement


active. La relation fonctionne d'ailleurs dans les deux sens : si l'on indique une
référence de cellule dans cette zone (suivi de Enter), la cellule active devient celle
que l'on a indiqué.

•Clique dans la zone Nom d'une feuille de calculs ouverte.


•Modifie la référence de cellule actuellement indiquée en AZ156, par exemple.
•Frappe la touche Enter
I.6.4.2 Nommer une cellule ou une zone de cellules

Pour donner un nom à une cellule ou à une zone de cellules, il suffit de sélectionner
les cellules concernées puis de remplacer la référence de cellule qui figure dans la
zone Nom par le nom que l'on veut.
Nommer une cellule
•Sélectionne la cellule A1 d'un clic de souris ;
• Indiques-y une valeur numérique quelconque : 45, par exemple ;
•Dans la zone Nom, remplace la mention A1 par le nom "maCellule" Le texte
"maCellule" remplace définitivement la mention A1 ;
•Dans la cellule B1, écris la formule =2*maCellule. La valeur du double du contenu
de "maCellule" s'affiche dans la cellule B1.

Nommer une plage de cellules


Pour nommer une plage de cellules contiguës ou non,
▪ Sélectionner cette plage de cellules ;
▪ Dans la zone Nom, saisir le nom à affecter à cette plage ;
▪ Puis frapper sur la touche « Enter » du clavier.
Exemple 1 : Plage de cellules contiguës

Exemple 2 : Plage de cellules non contiguës

I.7 Les fonctions


Une fonction est une opération mathématique qui, a une valeur d’un ensemble de
départ fait correspondre une autre valeur d’un autre ensemble.
Microsoft Excel dispose d’un certain nombre de fonctions intégrées, spécialisées
dans différents domaines. Ces fonctions sont des expressions qui s’utilisent dans des
formules affectées à des cellules.
I.7.1 Représentation des fonctions

Les fonctions sont assimilables à des machines automatiques qui, lorsqu’on leur
fournit une valeur, nous en renvoient une autre à la place. Elles servent à opérer des
transformations et demandent généralement qu’on leurs fournisse un ou plusieurs «
arguments ». Elles peuvent également ne pas recevoir de paramètre (argument).
I.7.2 Moyenne d’une liste de valeurs

La fonction MOYENNE intégrée à Excel permet de calculer la moyenne d’une liste de


valeurs passées en arguments de cette fonction. Elle se calcule en entrant dans la
cellule cible (cellule devant contenir la moyenne à calculer) la formule suivante :
« =MOYENNE (Liste de valeurs) » où Liste de valeurs représente la plage de cellules
contenant les valeurs dont on désir calculer la moyenne.
Exemple : Une entreprise souhaite calculer son chiffre d’affaires moyen trimestriel au
cours de l’année 2021 afin d’envisager des plans d’actions pour étendre ses activités.
Elle dispose de la série de ses chiffres d’affaires trimestriels en milliers de FCFA
comme indiqué ci-dessous :

• Sélectionner la cellule dans laquelle doit apparaître le résultat du calcul par


exemple B7 ;
• Taper le signe « = » dans la cellule cible, afin de signaler l’introduction d’un calcul.
Effectivement, tous les calculs sont reconnaissables au signe = qui les introduit.
La liste des fonctions directement disponibles (les fonctions récemment utilisées)
s'ouvre à gauche de la barre de formules.
• Si la fonction Moyenne n'apparaît pas immédiatement dans la partie gauche de la
barre de formules, sélectionne-la dans la liste déroulante disponible en cliquant sur
la flèche vers le bas (voir les illustrations ci-dessus et à droite)
• Dans le cas contraire, cliquer sur 𝑓𝑥 dans la barre de formule.
Dans les deux cas, on obtient la boîte de dialogue suivante :

• Dans la partie Rechercher une fonction, taper MOYENNE ou cliquer sur la flèche
déroulante de la zone sélectionnez une catégorie, choisir Statistiques et dérouler
la partie Sélectionnez une fonction à l’aide de la molette de la souris jusqu’à la
fonction MOYENNE. Vous obtiendrez la figure ci-dessous :
• Valider par OK ou en tapant directement sur la touche Enter.
La boîte de dialogue suivante s’ouvre vous demandant de renseigner les arguments
de la fonction.

Nombre1 et Nombre2 sont les arguments à renseigner de la fonction, cependant


Nombre2 est un argument facultatif puisque Nombre1 peut désigner une plage de
cellules. En fait, la boîte de dialogue peut accueillir jusqu'à 30 arguments. Par
Exemple, lorsqu’on renseigne Nombre2, la boîte de dialogue rajoute un Nombre3
comme argument susceptible d’être renseigné.
Après avoir examiné les cellules voisines de B7, Excel propose que la moyenne soit
calculée sur l'ensemble des cellules B2:B6. Malheureusement, son estimation n'est
pas tout à fait correcte puisque la cellule B6 ne doit pas être utilisée dans le calcul.
Pour sélectionner la plage B2:B5 dans Nombre1 :

•Clique sur le bouton à droite du premier argument de la fonction. La boîte de


dialogue suivante s’ouvre :

•Par un cliquer/glisser, sélectionne la zone qui contient les nombres à introduire dans
le calcul : B2:B5 ;

L'indication de la zone B2:B5 apparaît sous le nom de la fonction Moyenne.


Le double point " : " sépare les deux limites de la zone de cellules sur lesquelles il
faut calculer la moyenne.
•Lâche le bouton de la souris.

•Clique sur le bouton afin de retourner à la boîte de dialogue précédente.

La cellule B7 contient ainsi la formule « =MOYENNE (B2 : B5) » ;

•Valider par OK ou taper sur la touche Enter. Le résultat du calcul est contenu dans
la cellule B7.
La formule finale apparaît dans la barre de formules et le résultat est indiqué en B7.

Remarque : La moyenne précédemment calculée sur la plage de cellules B2 :B5 aurait


pu être calculée en passant en argument les cellules de la plage B2 :B5
individuellement dans la fonction moyenne. La formule finale se présenterait comme
suit :
« =MOYENNE (B2 ; B3 ; B4 ; B5) ».
Les " ; " séparent les différents arguments de la fonction.
•Modifie quelques valeurs des chiffres d’affaires afin de confirmer que la moyenne
est correctement calculée ;
•Supprime l'un des chiffres d’affaires. Constate ce qui se produit.
La syntaxe pour l'usage d'une fonction est donc :
•un signe = pour annoncer un calcul
•le nom de la fonction
•suivi de parenthèses
•contenant le ou les arguments de la fonction séparés par le symbole " ; ".
I.7.3 Fonction sans arguments

Excel permet l'utilisation de certaines fonctions sans arguments. C'est le cas de la


fonction qui retourne la valeur de Pi (3,14159).
•Ouvre une nouvelle feuille de calcul
•Dans cette feuille, reporte les indications fournies dans l'illustration ci-contre.

•Sélectionne la cellule B2 ;
•Clique sur le bouton 𝑓𝑥 de la barre de formules ;
•Dans la boîte de dialogue qui apparaît, sélectionne
▪ Math et Trigo dans la liste Catégorie de fonctions
▪ Pi dans la liste Nom de la fonction
• Clique le bouton OK.
La fonction est collée automatiquement dans la barre de formules. La boîte de dialogue
classique apparaît, mais elle ne contient aucune zone pour des arguments.

La fonction Pi est sans argument. Elle s'écrit donc simplement =PI().


• Dans la barre de formules, termine de noter =PI()/3.
• Clique sur le bouton OK.
La valeur de Pi/3 apparaît dans la cellule B2.

• En utilisant l'une ou l'autre méthode d'écriture de formule, complète la colonne B


du tableau avec les valeurs de Pi/2, Pi, 2xPi/3,..
On pourra remarquer que les fonctions peuvent également être indiquées
"manuellement". Si on écrit =Pi() dans une cellule, Excel "comprend" qu'il s'agit bien
de la fonction Pi.
• Termine maintenant le travail en complétant les colonnes C et D.
Les fonctions Sinus et Cosinus se trouvent dans la catégorie Math et Trigo.
On obtient le résultat suivant :

Excel utilise ici la notation scientifique pour des nombres trop petits ou trop grands.
6,1257E-17 se lit "6,1257 fois dix exposant -17" ou encore
0,000000000000000061257.
Le cosinus de Pi/2, c'est 0 et le Sinus de 2*Pi c’est 0. Excel donne une valeur
approchée du sinus et du cosinus à une marge d’erreur près.
Les "erreurs" sont liées à la façon dont le logiciel calcule les fonctions trigonométriques
: ses méthodes contiennent des approximations. De ce fait, le cosinus de Pi/2 est
"presque" = 0, mais pas tout à fait. Dans la plupart des cas, il nous suffira de nous
souvenir que les valeurs calculées sont approximatives. Les "erreurs" commises sont
généralement négligeables.

I.8 Calcul conditionnel (fonction SI)


I.8.1 Les expressions logiques

L’ordinateur, assisté d’un programme d’application (ici, Excel), est capable de


reconnaître certaines expressions qui peuvent être vraies ou fausses. De telles
expressions sont appelées des expressions logiques.
Une expression logique est une affirmation que l'on peut évaluer et qui admet deux
valeurs possibles :
•la valeur VRAI ou
•la valeur FAUX.
Par exemple la formule « =(5>4) » est une expression logique. Elle renvoie VRAI car
5 est effectivement supérieur à 4. Par contre la formule « =5+4 » n’est pas une
expression logique car elle renvoie la valeur 9.
Saisir dans la cellule A1 la formule « =Je suis beau ». Après validation avec la touche
Enter, la cellule A1 contient la chaine de caractères « Je suis beau ».
L’expression « Je suis beau » est une expression logique ; cependant, l’ordinateur n’a
aucun moyen de pouvoir l’évaluer. Des expressions qui font appel à des comparaisons
mathématiques sont, par contre, tout à fait à sa portée.
Un ordinateur est donc généralement capable de comparer des chaînes de caractères.
Il n’a cependant jamais accès au sens des informations : il ne traite que la forme. Il se
base généralement sur l’ordre alphabétique.
I.8.2 L’alternative

Entrer dans une feuille du classeur Excel, les expressions suivantes :

Une alternative est une situation dans laquelle deux (et seulement deux) possibilités
se présentent. La conjonction « SI » marque le début d’une alternative et est suivi
d’une expression logique, qui est donc vraie ou fausse.
L’ordinateur est capable de reconnaître la situation d’alternative et d’évaluer
l’expression logique. Si celle-ci est vraie, la fonction alternative retourne la valeur qui
suit l’expression logique. Si l’expression logique est fausse, c’est la deuxième valeur
qui est retournée.
Il existe trois méthodes d’écriture de l’alternative :
❖ La phrase alternative
Si<Expression logique>
Alors <Action1>
Sinon <Action2>
❖ Le graphe de Nassi-Schneiderman (GNS)

Expression logique
Action si vrai Action si faux

❖ L'arborescence
Exemple :
❖ La phrase alternative
Si<il pleut>
Alors <Rester à la maison>
Sinon <Aller au campus>
❖ Le graphe de Nassi-Schneiderman (GNS)

Il pleut
Rester à la maison Aller au campus

❖ L'arborescence
Il pleut

Vrai Faux

Rester à la maison Aller au campus

La syntaxe de la fonction SI est la suivante :


=SI(Test_logique;Valeur_si_vrai; Valeur_si_faux)
L’alternative peut être simple ou complexe. Elle est dite simple lorsqu’elle fait appel
une seule fois à la fonction SI, dans le cas contraire, elle fait appel plusieurs fois à la
fonction SI de façon imbriquée. Dans ce cas on parle d’alternative complexe.
Dans sa représentation arborescente, on a :
Alternative simple
Alternative complexe

Exemple : Résolution d’équations du premier degré du type ax + b = 0 d'inconnue x

I.9 Le Solver et l’Utilitaire d’analyse


I.9.1 Le solver

C’est un outil de résolution d’équation sous certaines contraintes.


L’outil est disponible depuis les compléments Excel. Pour activer le complément
solver :
• Aller dans Fichier > Options > Compléments. La fenêtre suivante s’affiche.
• Dans la partie Gérer, Sélectionner complément Excel et cliquer sur atteindre.
• Cocher Complément solver dans la boîte de dialogue qui s’ouvre et valider par
OK.

Le complément solver est activé et disponible dans le menu « Données » du côté


des outils d’analyse.
On peut également activer le complément solver depuis le menu « Développeur »
comme suit :
En cliquant sur compléments Excel, on obtient la boîte de dialogue précédente.
Pour Utiliser le solver, se rendre dans le menu « Données » et cliquer sur Solver. La
boîte de dialogue suivante s’affiche :

Cette boîte de dialogue correspond à logique d’un programme d’optimisation sous


contrainte et peut donc être utilisé en recherche opérationnelle.
𝑓(𝑋) 𝐹
{ 𝑆𝐶
𝑔(𝑋) 𝐺
X désigne une matrice de variables, f() la fonction objectif et g() la contrainte.
On a ainsi :
L’objectif à définir représente la cellule devant contenir la valeur retournée par la
fonction f(X) ou cellule contenant la valeur à atteindre (valeur cible).
Cellules variables représente l’ensemble des cellules contenant des valeurs
susceptibles de modification pendant l’exécution du programme.
La zone « contraintes » représente l’ensemble des contraintes à respecter.

Exemple : Dans cet exercice, il s’agira de voir la politique de tarification, ainsi que les
quantités à produire pour atteindre un chiffre d’affaires annuel de 70 millions.
L’entreprise souhaite également ne pas dépasser le seuil de 700 000 pour les charges
variables par trimestre. Les données de l’entreprise se présentent comme suit :

Les cellules en couleur contiennent des formules de calcul.


Démarche :
Objectif à définir : F8=70 000 000 ;
Cellules variables : B2:E3 ;
Contraintes : B6 ,C6,D6,E6<700 000 ;
Pour ajouter une contrainte, cliquer sur ajouter. La boîte de dialogue suivante s’ouvre
vous invitant à renseigner la cellule de référence et la contrainte.

Une fois toutes les contraintes rajoutées, on obtient la boîte de dialogue suivante
avec les informations du programme d’optimisation. On pourra également choisir la
méthode d’optimisation. La méthode choisie peut être paramétrée dans les options.

Cliquer ensuite sur résoudre. La boîte de dialogue suivante s’affiche :


Cliquer sur OK.
La résolution du problème se présente comme suit :

I.9.2 L’utilitaire d’analyse

C’est un outil d’analyse statistique. Il est fourni avec Microsoft Excel et est disponible
dans la partie compléments Excel. La procédure pour activer l’utilitaire d’analyse est
la même que celle du Solver.

Une fois activé, il est accessible par le menu « Données » dans outils d’analyse.
Exemple1 : Génération de nombres aléatoires.
Dans la boîte de dialogue obtenue précédemment, choisir Génération de nombres
aléatoires et cliquer sur OK. On obtient la boîte de dialogue suivante :

• Dans la zone nombre de variables entrer 2 ;


• Dans nombre d’échantillons générés, entrer 30 ;
• Dans distribution, choisir Normale ;
Nous obtenons la boîte de dialogue suivante :
• Valider par OK.
Excel génère deux séries (échantillons) issues d’une distribution normale de taille
30(30 observations).

Exemple 2 : Rapport d’analyse statistique


Nommons x et y les deux séries générées précédemment.

Dans utilitaire d’analyse, choisir Statistiques descriptives


On obtient la boîte de dialogue suivante :
Dans Plage d’entrée, sélectionner la série x (A1 :A31) ;
Indiquer que les données sont groupées par colonne ;
Cocher intitulés en première ligne ;
Cocher rapport détaillé.
La boîte de dialogue se présente comme suit :

Cliquer sur OK.


On obtient le rapport suivant :

Vous pourrez effectuer la même synthèse pour la série y.

Exemple 3 : Analyse de la corrélation.


Dans utilitaire d’analyse, choisir Analyse de la corrélation.
On obtient la boîte de dialogue suivante :
Dans plage d’entrée, sélectionner la plage des deux séries.
Indiquer que les données sont groupées par colonne
Cocher la case Intitulés en première ligne.
La boîte de dialogue se présente comme suit :

Valider par OK.


On obtient le résultat ci-après :

Exemple 4 : Régression linéaire.


Pour effectuer une régression linéaire, cliquer sur utilitaire d’analyse, puis choisir
régression linéaire. Dans la boîte de dialogue qui s’ouvre, renseigner les paramètres
comme présenté ci-dessous :
Valider par OK.
On obtient le résultat suivant :

L’utilitaire d’analyse permet de faire d’autres analyses, notamment d’effectuer des


tests sur la moyenne, sur la variance, des analyses de la variance (ANOVA)… Il
appartient toutefois à l’utilisateur de savoir interpréter les résultats donnés par le
logiciel.

I.10 Les outils de prévision


Pour effectuer des prévisions avec Microsoft Excel, deux outils s’offrent à l’utilisateur.
Il s’agit de l’outil analyse de scénarios et de la feuille de prévision.
I.10.1 L’outil analyse de scénarios

L’outil analyse de scénarios se trouve dans le menu « Données » comme suit :


Il comprend le Gestionnaire de scénarios, la Valeur cible et la Table de données.
❖ Le Gestionnaire de scénarios
Il peut être utilisé en gestion de projets, ou en analyse d’impact. Les chocs exogènes
sont perçus comme des valeurs probables de certaines variables du problème à
résoudre.
Pour créer un scénario :
Cliquer sur Gestionnaire de scénarios ;
La boîte de dialogue suivante s’affiche.

• Cliquer sur Ajouter ;


• Dans la boîte de dialogue qui s’affiche, entrer le nom du scénario, par exemple
scénario1. Dans la zone cellules variables entrer la plage des cellules contenant
les valeurs hypothétiques. Pour ce premier exemple, garder la cellule A1 comme
cellule variable.
• Définir la protection désirée :
➢ Changements interdits tout comme son nom l’indique, interdit tout
changement sur ce scénario.
➢ Masquer, rend invisible le scénario dans la liste des scénarios disponibles.
Toutefois, pour que ces protections soient actives, il faudra affecter une
protection à la feuille contenant les scénarios.
• Cliquer sur OK.
• La boîte de dialogue valeurs de scénarios s’affiche vous invitant à renseigner les
valeurs à affecter aux variables hypothétiques.

Cliquer sur OK.


Notre scénario est maintenant disponible dans la liste des scénarios présents dans le
gestionnaire de scénarios.

On peut ajouter, supprimer, modifier un scénario.


Lorsque plusieurs scénarios sont définis sur un même modèle de programme (même
format de données), on peut les fusionner et effectuer ensuite la synthèse.

• Cliquer sur synthèse ;


On obtient la boîte de dialogue suivante :
Deux options s’offrent à vous :
La synthèse de scénarios fait la synthèse sous forme de tableau.
Le scénario du rapport de tableau croisé dynamique donne le résultat du scénario sous
forme d’un tableau croisé dynamique.
• Renseigner les cellules résultantes : se sont des cellules calculées (qui contiennent
des formules mathématiques). Ces cellules résultantes sont recalculées pour les
valeurs hypothétiques définies dans le scénario.
Le résultat de la synthèse se présente comme suit :

Exemple : Nous reprenons le compte de résultat de l’entreprise précédemment étudiée


qui se présente comme suit :

L’entreprise s’étant fixé pour objectif un chiffre d’affaires annuel de 70 000 000, elle
pense tout de même que certains ajustements ne seront pas possibles du fait de
certaines contraintes de marché. Ainsi, elle compte établir un scénario sur les quantités
vendues et sur les prix unitaires.
Renommer la cellule F8 en « BeneficeAnnuel » et F4 en « CAannuel »
De même, renommer B2 en QteT1, C2 en QteT2, D2 en Qte T3, E2 en Qte T4 ; B3 en
PrixT1, C3 en PrixT2, D3 en PrixT3, E3 en PrixT4.
Cliquer sur gestionnaire de scénario et cliquer sur ajouter.
Définir un scénario sur les quantités appelé scenQte ;
Dans la plage des cellules variables, sélectionner la plage B2:E2 ;

Cliquer sur ok ;
On obtient la boîte de dialogue ci-dessous :

Modifier les valeurs en saisissant les valeurs hypothétiques ;


Cliquer sur OK ;
Le scénario est créé et apparaît dans la liste des scénarios du gestionnaire de
scénarios.

Cliquer sur synthèse ;


Dans la boîte de dialogue qui s’affiche, maintenez la touche Ctrl appuyée et
sélectionnez les cellules F4 et F8.

Cliquer sur OK ;
On obtient le résultat suivant :
Le résultat sous forme de tableau croisé dynamique serait e suivant :

Nous allons à présent ajouter le scénario sur les prix unitaires.


Dans analyse de scénarios, cliquer sur gestionnaire de scénarios puis sur ajouter.
Entrer scenPrix comme nom de scénario ;
Sélectionner la plage B3:E3 comme plage de cellules variables comme suit :

Définir la protection et valider par OK.


On obtient la boîte de dialogue suivante :
Saisir les valeurs de scénarios comme suit :

Cliquer sur OK ;
Le scénario sur les prix est créé et est disponible dans la liste de scénarios.

Sélectionner scenPrix, puis cliquer sur synthèse.


Dans type de rapport, choisir synthèse de scénario ;
Dans cellules résultantes, sélectionner F4;F8 comme suit :

Cliquer sur OK ;
On obtient la synthèse suivante :
Nous pouvons également ajouter simultanément un scénario sur le prix et les
quantités.
Dans analyse de scénarios, cliquer sur gestionnaire de scénarios puis sur ajouter.
Entrer scenQtePrix comme nom de scénario ;
Sélectionner la plage B2:E3 comme plage de cellules variables. Comme suit :

Cliquer sur OK ;
Dans la boîte de dialogue qui s’affiche, entrer les valeurs de scénarios.

Cliquer sur OK ;
Le scénario sur les quantités et les prix apparaît dans la liste des scénarios.

• Cliquer sur synthèse.

• Cliquer sur OK. La synthèse suivante est réalisée.

❖ La valeur cible
Elle permet de simuler un calcul dans une cellule contenant une formule faisant
référence à une autre cellule. La simulation consistant à atteindre une certaine valeur
pour la cellule cible considérée comme cellule à définir, en précisant la cellule dans
laquelle les ajustements doivent s’opérer.

Exemple : L’entreprise précédemment étudiée désir savoir le montant des charges


variable du quatrième trimestre qui permettent d’obtenir un bénéfice de 43 700 000.

• Sélectionner la cellule F8 ;
• Dans Analyse de scénarios, choisir, Valeur cible. La boîte de dialogue ci-après
s’affiche.

• Dans valeur à atteindre, entrer 43 700 000 ;


• Dans cellule à modifier, sélectionner E6.
On obtient le résultat suivant :

• Cliquer sur OK.

• Cliquer sur OK ;
On obtient le résultat de la simulation.
L’entreprise devra réduire ses charges variables de moitié au quatrième trimestre
toutes choses égales par ailleurs, pour réaliser un bénéfice de 43 700 000 FCFA.
❖ La table de données
Elle permet de réaliser une simulation en autorisant la modification de plusieurs
cellules contrairement à la « Valeur cible » précédemment étudiée.
Dans notre exemple précédent, l’entreprise devrait diminuer ses charges variables du
quatrième trimestre de moitié pour réaliser un bénéfice de 43 700 000 FCFA. Toutefois
cet ajustement est quasi-impossible et irréaliste. Supposons à présent que l’entreprise
désir effectuer des ajustements à la fois sur les quantités vendues et le prix de vente
du quatrième trimestre et recalcule le bénéfice qui en découlerait. Elle présente les
hypothèses de simulation dans le tableau ci-dessous.

La cellule B12 fait référence à la cellule F8 (« =F8 »).


• Sélectionner la plage B12 :H17, comme suit :
• Dans Analyse de scénarios, choisir Table de données ;

• Dans cellule d’entrée de ligne sélectionner E2 ;


• Dans cellule d’entrée en colonne, sélectionner E6 ;

• Cliquer sur OK ;
On obtient le résultat suivant :
Ce tableau présente les différents niveaux du bénéfice que gagnerait l’entreprise si
elle réalisait à la fois un niveau de charges variables donné et une quantité vendue
donnée. Par exemple, on trouve dans ce tableau que lorsque les quantités vendues
sont de 600 unités et que les charges variables sont de 250 000 FCFA, le bénéfice est
exactement de 43 700 000 FCFA.

I.10.2 Feuille de prévision

Pour établir une feuille de prévision :


• S’assurer de disposer d’une série temporelle ;
• Sélectionner la série représentant la période et la série temporelle étudiée.
• Puis cliquer sur feuille de prévision et valider par OK.
Exemple : Une entreprise désir établir une prévision de son chiffre d’affaires sur trois
périodes. Elle présente l’historique de ses ventes dans une feuille Excel comme suit :

• Sélectionner la plage A1 :B31 ;


• Cliquer sur feuille de prévision ;
On peut paramétrer les options de prévision, notamment la fin de prévision.

• Cliquer sur créer.


On obtient le résultat suivant :

Remarque : On peut également établir la feuille de prévision en cliquant directement


sur le bouton de l’outil feuille de prévision et renseigner manuellement les paramètres.

I.11 Les tableaux croisés dynamiques


Un tableau croisé dynamique est un outil puissant capable de calculer, de synthétiser
et d’analyser des données présentes dans une feuille de calcul Excel. Il permet de
réaliser des comparaisons, des motifs et de voir des tendances dans les données.
I.11.1 Insertion du tableau croisé dynamique

Pour insérer un tableau croisé dynamique :


• Se rassurer que les données soient disposées en colonnes avec une seule ligne
d’en-tête.
• Sélectionnez les cellules à partir desquelles vous voulez créer un tableau croisé
dynamique.
• Sélectionnez Insertion > Tableau croisé dynamique.

Cela crée un tableau croisé dynamique basé sur une table ou une plage existante .

• Choisissez l’endroit où vous voulez placer le rapport de tableau croisé


dynamique. Sélectionnez Nouvelle feuille de calcul pour placer le tableau croisé
dynamique dans une nouvelle feuille de calcul ou une feuille de calcul existante,
puis sélectionnez l’endroit où vous souhaitez que le nouveau tableau croisé
dynamique apparaisse.
• Cliquez sur OK

On peut également insérer un tableau croisé dynamique à partir de sources de


données externes comme le montre la figure ci-dessous.
Il faudra par la suite renseigner la source de données à utiliser pour le tableau croisé
dynamique.

I.11.2 Création du tableau croisé dynamique

Pour créer le tableau croisé dynamique !


Ajouter les champs du tableau croisé dynamique. Pour cela, activez la case à cocher
du nom des champs à ajouter dans le volet Champs de tableau croisé dynamique.

Ligne désigne l’étiquette de ligne, les données indiquées dans la zone Valeurs,
peuvent être synthétisées selon une variable disposée dans la première colonne du
tableau. Plusieurs variables peuvent être mises en étiquette de ligne.
Colonne désigne l’étiquette de colonne. Les données indiquées dans la zone Valeurs,
peuvent être synthétisées selon une variable disposée dans la première ligne du
tableau. Plusieurs variables peuvent être mises en étiquette de colonne.
Filtre désigne l’ensemble des variables de filtre permettant de réduire l’analyse à un
nombre restreint d’observations.
Valeurs, représente l’ensemble des variables dont on souhaite résumer l’information.
Des fonctions sont affectées à chacune des ces variables. Exemple fonction somme,
moyenne, …

Remarque : Les champs sélectionnés sont ajoutés à leur zone par défaut : les champs
non numériques sont ajoutés aux lignes, les hiérarchies de date et d’heure sont
ajoutées aux colonnes et les champs numériques sont ajoutés aux valeurs.

Pour déplacer un champ d’une zone à une autre, faites-le glisser vers la zone cible.
I.11.3 Analyse et personnalisation du tableau croisé dynamique

Pour effectuer une analyse du tableau croisé dynamique :


Cliquer sur le tableau croisé dynamique. Un menu dénommé « Analyse du tableau
croisé dynamique » est actif ;
L’outil Options du tableau croisé dynamique permet de changer le nom du tableau
croisé dynamique et d’afficher la boîte de dialogue personnalisée du tableau croisé
dynamique.

Les outils de données permettent d’actualiser le tableau croisé dynamique ou de


changer la source de données utilisées par le tableau croisé dynamique.
On peut ajouter un segment à un tableau croisé dynamique. Le segment permet de
filtrer plus rapidement et plus facilement les fonctions de tableaux, de tableaux croisés
dynamiques …

En validant par OK, on obtient le segment suivant :


La figure ci-dessous présente l’utilisation du segment pour afficher la moyenne en
statistique de l’étudiant N°10.

A l’instar des segments, on peut également insérer une chronologie pour les séries
temporelles. Son fonctionnement est similaire à celui du segment.
Lorsqu’on clique sur le tableau croisé dynamique, on a accès au menu « création » qui
permet de mettre en forme le tableau croisé dynamique et de modifier la disposition
du rapport.

I.12 Les graphiques et graphiques croisés dynamiques


L’objectif visé dans cette section est de savoir distinguer les différents types de
graphiques disponibles sous Excel. De façon spécifique, l’étudiant doit être en
mesure de :
• Choisir le type de graphique qui convient le mieux au type de mesures à
présenter ;
• Tracer le graphique d'une fonction mathématique donnée ;
• Ajouter une série de données à un graphe mathématique ;
• Etablir un diagramme en secteurs et en histogramme ;
• Améliorer la présentation des diagrammes en utilisant différentes options
d'Excel ;
• Tracer la courbe lissée correspondant à un ensemble de mesures présentées
en graphique ;
• Tracer la courbe idéale correspondant à un ensemble de mesures présentées
en graphique ;
• Etablir une pyramide démographique en détournant les capacités du logiciel.
I.12.1 Les différents types de graphiques

Les principaux types de graphiques disponibles sont :

Histogramme

Barres

Courbes
Secteurs

Boursier

Nuages
de points

Radar
Surface

On a d’autres types de graphiques tels que : les Aires, les Anneaux, les Bulles, les
Cône, cylindre et pyramide …

I.12.2 Choix du type de graphique

Savoir choisir son type de graphique est très important pour effectuer une analyse du
phénomène étudié. Par exemple :
• Le graphique de type nuage de points est utilisé pour représenter une
donnée en fonction d'une autre. Ce type de graphique sera donc souvent utilisé
en mathématiques ou en sciences. Il correspond à la représentation graphique
des fonctions du type y= f(x) où x et y sont des nombres réels.
• Les graphiques de type courbe quant à eux, sont utilisés pour représenter
l'évolution d'un phénomène, mais quand la régularité de l'étude est sans
importance.
• Lorsque les points situés entre les mesures existantes n'ont pas de sens
physique, on choisira généralement un type histogramme.
I.12.3 Tracé du graphique

Un graphique réalisé avec un tableur est toujours formé d'une ou plusieurs séries de
données.
Pour tracer un graphique :
❖ Méthode 1 :
Pour le tracé d’une courbe :
• Sélectionner les données dont vous désirez faire la représentation graphique ;
• Puis dans le menu « Insertion » choisir le type de graphique désiré (dans ce
cas précis, courbe) ;
L’exemple suivant donne une représentation graphique (simultanée) des
notes en statistique et en économie obtenues par les étudiants en Master1
Economie et statistique.

• Cliquer ensuite sur le titre du graphique pour le modifier ou le supprimer ;

• Cliquer dans une partie du graphique. Une croix, un pinceau et un entonnoir


apparaissent à l’extrémité droite de la figure ;

• Cliquer sur le signe plus pour faire apparaître les options de personnalisation
du graphique :
Axes : il affiche à l écran les axes de données du graphique.
Titre des axes : Il ajoute des étiquettes permettant de nommer les axes du
graphique.
Titre du graphique : Il fait apparaître le titre du graphique dans une étiquette
de texte située en haut du graphique.
Etiquette de données : il affiche sur le graphique les données qui ont été
utilisées pour l’établir.
Table de données : il affiche en bas du graphique une table contenant
l’ensemble des données utilisées pour établir le graphique.
Barre d’erreur : il ajoute des segments verticaux au niveaux du graphique
correspondants aux étiquettes de données.
Quadrillage : Il affiche des lignes horizontaux et/ou verticaux dans le graphique
selon les options de quadrillage définies.
Légende : elle rajoute une légende pour identifier les différentes séries
étudiées.
Courbe de tendance : tout comme sont nom l’indique c’est un résumé de la
tendance des séries sous forme de courbe.
On peut également ajouter une courbe de tendance en procèdent comme suit :

1. Sélectionnez le graphique.
2. Sélectionnez Création > Ajouter un élément graphique.
3. Sélectionnez Courbe de tendance, puis le type de courbe de
tendance souhaité : par exemple, Linéaire, Exponentielle,
Prévision linéaire ou Moyenne mobile.

NB : on peut afficher l’équation de la courbe de tendance comme suit :

▪ Faire un clic du bouton droit sur la courbe de tendance. Cela fait


apparaître le menu contextuel de courbe de tendance
▪ Sélectionner la commande Format de la courbe de tendance
▪ Cliquer sur l'onglet Options et cocher la case Afficher l'équation
sur le graphique ;
▪ Cliquer sur le bouton OK.

Barre haut/bas : elle rajoute au graphique des barres verticales entre deux
séries de données pour marquer les contrastes dans leur évolution.
• Cocher les éléments essentiels ;

• Cliquer sur le pinceau pour affecter un style au graphique et/ou pour changer la
couleur des courbes. En cliquant sur le graphique le style et les couleurs
peuvent être affectés en utilisant les outils du menu « création de graphique »
désormais actif.
• Cliquer sur l’entonnoir pour filtrer les données et actualiser automatiquement le
graphique pour tenir compte uniquement que des données sélectionnées dans
le filtre.
• Le graphique se présente en général sous forme d’une image et peut être mise
en forme tout comme les images. La mise en forme se fait par le menu « Mise
en forme ».
• Une fois le graphique achevé, il peut être copié dans un rapport à l’aide du
presse-papier.
NB : Lorsqu’on représente deux séries sur un même graphique, il faudra s’assurer
qu’elles sont du même ordre de grandeur. Dans le cas contraire, il faudra représenter
une des séries en axe secondaire pour éviter les effets d’échelle.
Pour mettre une série en axe secondaire :
Faire un clic droit sur la courbe représentant la série et choisir Mettre en forme une
série de données…

Choisir Axe secondaire dans la fenêtre d’option à droite de la figure.


Pour le tracé d’un nuage de points :
Le tracé d’un nuage de points se fait de la même façon que le tracé d’une courbe, sauf
que le type de graphique à choisir est le type Nuage de points.

• Sélectionner le type de nuage de points désiré


• Modifier le titre du graphique et nommer les axes

Nuage de points
20
Note économie

15
10
5
0
0 5 10 15 20 25
Note statistique

Remarque : la dernière série sélectionnée apparaît en ordonnée.


Pour le tracé d’un histogramme :
Sélectionner la série ;
Puis dans le menu « Insertion » choisir Histogramme ;
L’exemple suivant donne l’histogramme des notes en statistique des étudiants en
Master 1 Economie et statistique.
Cliquer sur Ok ;
Mettre en forme le graphique en nommant les axes et en donnant un titre au graphique.

Cet histogramme ressemble à un diagramme en bâton en analyse statistique. On peut


également définir un histogramme statistique où les données sont regroupées en
classes.
• Cliquer sur OK et modifier le titre du graphique.

• Faire un clic droit sur l’axe des abscisses et choisir Mise en forme de l’axe…;

• Définir les options pour l’axe comme suit :


Remarque : on peut modifier un graphique en changeant la source de données, en
changeant le type de graphique ou sa mise en forme….
Pour changer la source de données :
Faire un clic droit sur le graphique ;
Choisir Sélectionner des données

La boîte de dialogue suivante s’affiche ;

Vous pouvez ajouter, modifier ou supprimer une série ;


On peut également intervertir les ligne et les colonnes (axe horizontal et axe vertical).

❖ Méthode 2
La deuxième méthode consiste à insérer un type de graphique sans contenu (aucune
donnée n’est sélectionnée) comme suit pour le tracé d’une courbe ;

Faire un clic droit sur le graphique et choisir Sélectionner des données…

La boîte de dialogue ci-dessous apparaît ;


Cliquer sur Ajouter
Dans la boîte de dialogue qui s’affiche, Entrer le nom de la série et la plage des valeurs
de la série.

Remarque : Le nom et les valeurs de la série peuvent être saisis ou faire référence
aux contenus des cellules contenant la série à ajouter.

Une série vient d’être ajoutée dans la boîte de dialogue de sélection de la source de
données.

Faire de même pour les notes en économie. On obtient le résultat dans la boîte de
dialogue suivante ;
Cliquer sur Ok.
On obtient le graphique suivant :

On peut par la suite rajouter un titre au graphique, afficher les titres des axes et la
légende comme suit :

I.12.4 Les graphiques croisés dynamique.

Il se construisent comme les graphiques simples, seulement que la source de données


de ces types de graphiques provient d’un tableau croisé dynamique. Ainsi, le
graphique peut être modifié rapidement et facilement en modifiant le tableau croisé
dynamique qui sert de données d’entrée pour le graphique croisé dynamique.
Pour insérer un graphique croisé dynamique :
Sélectionner l’ensemble des données ;
Aller dans Insertion puis cliquer sur Graphique croisé dynamique.
La source de donnée est mise en surbrillance.
Cliquer sur OK ; On obtient le résultat suivant :

Renseigner les champs du graphique croisé dynamique ;

Tableau croisé
dynamique

I.12.5 Construire une pyramide des âges

Excel ne propose pas de graphique correspondant à une pyramide des âges. Pour
cela, il faut savoir utiliser les outils graphiques de Excel pour réaliser un tel
graphique.
Nous disposons des données sur les effectifs de la population par tranche d’âge
d’une économie donnée comme suit :

On demande d’établir la pyramide des âges de cette économie.


Dans la cellule E2 écrire la formule « =-C2 » et valider par Enter.
Recopier la formule jusqu’à la cellule E14.
Sélectionner une cellule contenant des données ;
Aller dans Insertion et choisir un graphique en bâton comme suit :

Cliquer sur Ok ;
Faire un clic droit sur le graphique et choisir Sélectionner des données…
Supprimer la série Nombre d’Hommes ;

Cliquer sur OK ;

Sélectionner une des séries sur le graphique et faire un clic droit ;


Ensuite, choisir Mettre en forme la série de données ;
Dans la fenêtre d’options de série, définir la superposition à 100% et la largeur de
l’intervalle à zéro comme suit :

Faire un clic droit sur l'axe vertical de manière à faire apparaître le menu contextuel
contenant la commande Format de l'axe.

Dans la fenêtre d’option, définir la position de l’étiquette de l’axe à « Bas » ;

En modifiant le nom des séries et en donnant un titre au graphique, nous obtenons le


résultat suivant :
Pyramide des âges
[60 ans et +[
[40-45 ans [
[20-25 ans [
[0-5 ans [
-6000 -4000 -2000 0 2000 4000 6000

Hommes Femmes

I.13 Les outils de validation de données


Les outils de validation de données sont utilisés pour contrôler les valeurs saisies
dans les cellules d’une feuille de calcul. Ils permettent de définir un niveau minimal
de sécurité afin d’éviter les mauvaises saisies.
I.13.1 Insertion d’un contrôle de validation

Pour ajouter une validation de données :

1. Sélectionnez la (les) cellule(s) pour laquelle (lesquelles) vous souhaitez créer une
règle.
2. Sélectionnez Données > Validation des données.

3. Onglet Paramètres : sous Autoriser, sélectionnez une option :


▪ Nombre entier : pour limiter la cellule à n'accepter que des numéros
entiers.
▪ Décimal : pour limiter la cellule à n'accepter que les nombres décimaux.
▪ Liste : pour choisir des données dans la liste déroulante.
▪ Date : permet de forcer la cellule à accepter uniquement des dates.
▪ Heure : permet de forcer la cellule à accepter uniquement des heures.
▪ Longueur du texte : permet de restreindre la longueur du texte.
▪ Personnalisé : pour une formule personnalisée.
4. Sous Données, sélectionnez une condition.
5. Définissez les autres valeurs requises, en fonction de vos choix effectués
dans Autoriser et Données.
6. Sélectionnez l’onglet Message de saisie, puis personnalisez un message qui
s’affichera chez les utilisateurs lorsqu’ils saisiront les données.
7. Activez la case à cocher Quand la cellule est sélectionnée pour que le
message s’affiche lorsque l’utilisateur sélectionne les cellules sélectionnées ou
pointe sur celles-ci.
8. Sélectionnez l’onglet Alerte d’erreur pour personnaliser le message d’erreur et
choisir un style.
9. Sélectionnez OK.

À présent, si l’utilisateur tente d’entrer une valeur non valide, une alerte
d’erreur s’affiche avec votre message personnalisé.

I.13.2 Exemple d’utilisation d’une liste de sélection

Pour insérer une liste de sélection de valeurs :


Cliquer sur la cellule cible, par exemple en A1 ;
Aller dans Données > Validation des données et choisir Liste dans la boîte de
dialogue qui s’affiche ;

Dans source, saisir : Lundi ; Mardi ; Mercredi ; Jeudi ; Vendredi ; Samedi ;


Dimanche.

Remarque : La source de données peut être une plage de cellules. Par exemple si
nous avions les jours de la semaine dans la colonne F comme suit :
Dans source, sélectionner F2:F8

Dans l’onglet Message de saisie, Entrer les informations suivantes ;

Dans l’onglet Alerte d’erreur, entrer les informations suivantes ;


Cliquer sur OK ;
On obtient immédiatement le résultat suivant dans la cellule A1 :

En cliquant sur la flèche déroulante, on obtient la liste des valeurs à choisir comme
suit :

Cliquer par exemple sur Jeudi. La cellule A1 contient maintenant « Jeudi » comme
suit :
Sélectionner la cellule B2 ; Le message de saisie disparaît.

Le message de saisie réapparaît lorsque la cellule A1 est sélectionnée.

I.14 Macros et gestion de la routine dans Excel


Les macros sont des outils d’automatisation des tâches routinières dans Microsoft
Excel. Ils enregistrent les différentes actions effectuées par l’utilisateur (enregistrent
les évènements utilisateur : sélection d’un classeur, d’une feuille de calcul, d’une
cellule ou une plage de cellules, mise en forme, appel de formule…).

I.14.1 Enregistrement d’une macro

Les macros peuvent être enregistrées et exécutées depuis l’onglet


Développeur > Macros

Ils sont également accessibles depuis l’onglet Affichage > Macros


Pour enregistrer une macro, il faut accéder à l’outil Macros > Enregistrer une
macro.
Une fois vos travaux effectués, ils seront enregistrés dans des « lignes de
commande » appelées « procédures ».
Pour arrêter l’enregistrement d’une macro, il faut accéder à l’outil Macros > Arrêter
l’enregistrement.
I.14.2 Exécuter une macro

Pour exécuter une macro, aller dans Affichage>Macros ou dans


Développeur>Macros. La Boîte de dialogue suivante s’affiche :

Sélectionner la macro à exécuter et cliquer sur Exécuter.


On peut également modifier une macro, la supprimer ou lui affecter d’autres options
telle que le raccourci clavier, …
En cliquant par exemple sur Options, on obtient le résultat suivant :

La macro dénommée « maMacro » s’exécute avec le raccourci clavier Ctrl+m.


L’exécution Pas à pas détaillé ainsi que la modification d’une macro ouvrent
l’environnement Visual Basic Editor comme suit :

Cet environnement permet d’écrire des programmes en VBA (langage de


programmation) et de concevoir des applications avec le logiciel Excel.

Vous aimerez peut-être aussi