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« Un parfum de Céhenne »
Historique : Age : 1
Humanité: 6 Willpower: 8
Li Li Kuei Jin
Rôle : Reine penangallan de la Cour dorée des Dix Mille Printemps de Saigon.
Andréas Ravnos 7e
Willpower : 8
Le Primogène :
Brujah Maxime
1e nuit : le 29 mars
Se promenant dans Paris les PJ tombent en plein milieu d’une confrontation entre le clan caïtiff et
kuei jins. Cela commence en discussion assez agitée et finit par en découdre aux mains. Sans trop
d’implication des PJ’s, la bagarre se termine entre les 2 clans.
les PJ’s ayant un statut de minimum 1 à Paris peuvent reconnaître d’un ancien de la cour de Villon
Si l’ancien de la cour de Villon est reconnu, il faut faire régner une ambiance de doute sur les PJ’s
2e nuit : le 30 mars
Se promenant dans Paris, les PJ’s sont épiés (ils peuvent le remarquer par un jet de
perception doublé si auspex diff. 6) et interpellés par une petite femme à l’allure
noble.
« Je m’appelle Marie, et le Prince m’envoie vous chercher (occasion d’engueuler le PJ’s s’ils ne se
sont pas présentés) et Vous êtes conviés à me suivre immédiatement (si refus, Présence à 3 pour
que les PJ’s ne la contrarie pas).
Marie les accompagne jusqu’à la demeure de Villon, le Louvre, et demande une audience avec le
Prince.
Arrivés dans la salle du trône, les PJ’s voient Villon entouré de 3 personnes (François, Paul et
Joseph sa protection rapprochée)
« Bonsoir, jeunes ancillas, je vous ai fait mander pour vous faire part des règles de ma ville. Elles
sont approximativement les mêmes que partout ailleurs à l’exception d’une réunion obligatoire qui à
lieu chaque premier du moi où sont conviés tous les caïnites de rang supérieur ou égal à celui
d’ancillas. Si votre présence n’est effective lors de cette réunion, de grave sanction vous seraient
attribuées. Est-ce clair ? La prochaine réunion à lieu dans 2 jours. Maintenant vous pouvez
disposez »
Si les PJ’s se renseignent auprès d’autres vampires de la camarilla, c’est une occasion sans pareille
pour glaner les derniers ragots de la cour parisienne.
4e nuit : le 1 avril
Les PJ’s doivent se rendre à la réunion qui à lieu au Louvre. Lorsqu’ils accèdent à la cour
Marly par le passage Richelieu, quelques-uns des vampires les plus influents de Paris sont déjà
présents. Leurs suites ne les quittent pas d’un cil. La réunion du Primogène a lieu dans une salle
voisine. Bien entendu, elle se déroule à huis clos et seul le Prince, le Primogène et les auditeurs
autorisés sont habilités à y participer. Un rapporteur fait ensuite un bref exposé sur le
déroulement de la séance et donne d’éventuelle instruction sur les affaires courantes,
En attendant, les PJ’s peuvent sereinement goûter (avec modération) aux dociles calices
princiers généreusement mis à disposition. Ils sont aussi invités à pratiquer le sport favori de la
cour de Villon : la pêche aux ragots. Cela ne pose aucune difficulté. Dans l’ennui les intrigants
deviennent bavards ( ragots voir Casus Belli HS n°24 à la page 25 et 26).
Peu après l’arrivée des PJ’s, un messager nosferatu amène une nouvelle qu’il qualifie de
grave. Au Primogène, il annonce qu’Ernest Ferret, le chouchou actuel de Villon, a été détruit par
diablerie, et que Villon se trouvait auprès de lui dans l’heure qui précéda le meurtre, Depuis, le
Toréador a disparu. A ces nouvelles, le Primogène interrompt aussitôt sa séance plénière pour
informer les autres vampires,
Des ancillas (dont les PJ’s) sont aussitôt chargés de deux enquêtes par le Primogène. La
première concerne la fusillade du restaurant, la seconde la diablerie de Ferret. Le Primogène
conseille aux ancillas de joindre l’aide des suivants des ancillas pour l’enquête.
1er renseignement : disponible auprès d’Uranie (fait partie de la cour de Villon et dit détenir
des secrets sur Villon)
Les PJ’s apprennent que Villon fréquentait Andréas qu’il tenait détenu
depuis plus d’un siècle dans la bastille, Ferret est devenu son ex-chouchou
car Ferret menaçait Villon de dévoiler ses action futures, depuis que
Ferret reprochait à Villon de le délaissé pour quelqu’un d’autres et depuis
que Ferret fréquentais des caïtiffs (qui pour Villon sont la honte des
caïnites),
Les PJ’s apprennent que Villon a offert à Andreas, la non-vie de son ex-chouchou
pour étancher sa soif. Villon a emmené Andréas à l’appartement de Ferret.
A ce qu’il paraît, Gerhart (un malkavian), ami de Ferret, dégustait une jeune fille qu’il
avait ramenée dans l’appartement de Ferret. A l’arrivé de Villon, Gerhart a préféré
s’esquiver en douce par les toits et Ferret a cacher le corps de la jeune fille.
Investigation n°1 : Les PJ’s découvrent Ferret dans son appartement cossu. Il ne reste de lui
qu’un corps en décomposition très avancée dans des habits impeccables.
Ce toréador d’une trentaine d’années, un artiste sculpteur qui avait attiré
l’attention de Villon, n’avait que quelques mois de non-vie derrière lui
(renseignement disponible que si l’un des PJ’s a auspex). La salle de séjour
dans laquelle il est retrouvé, est en ordre. La pièce est pourtant
encombrée de meubles pseudo-Louis XV et de sculptures aussi fragiles
que de mauvais goût.
« J’ai retrouvé la piste de Gerhart, il stagne dans la boîte de nuit le «Tripot rouge»
qui est une boîte où les vampires se rejoignent souvent. »
Ferret fréquentait le clan des caïtiffs depuis longtemps surtout un du nom de Franck
et s’était mis un autre gang à dos. Il s’était même déjà battu à plusieurs reprises avec
leur chef, Fareth, qui l’avait d’ailleurs ouvertement menacé de mort. Le bar de Tepes
(situé en bordure du quartier Latin) était un de ses refuges favoris. Un lieu connu
pour être repère de caïtiffs.
gation n°2 : Une odeur de sang froid baigne l’appartement. Ou plutôt deux si Les PJ font un jet
de perception + vigilance (diff. :6 et 3 réussites) dont l’une mène dans le placard. A
l’intérieur, une jeune fille de quatorze ans bâillonnée et attachée se tient
recroquevillée. Son corps est couvert de morsures sanguinolentes, elle est au bord
du coma et n’a manifestement plus toute sa tête. Entre un cri de terreur et une
syncope, des propos incohérents s’échappent sa bouche. Elle parle de chaos, de
gouffre sans fond, du vent qui déchire sa peau et l’emporte dans les ténèbres … Elle
présente les symptômes caractéristiques d’un dérangement aggravé. Apparemment,
il n’y a rien a en tirer.
Si elle voit soit Gerhart, Andréas ou Villon elle entre en crise et se met à hurler.
Si les PJ’s se renseignent sur Virginie Blaise à la police, ils pourront remarquer
qu’elle appartient à une famille à problèmes et qu’elle n’en est pas à sa première
fugue. Mais elle n’a pas d’antécédent psychiatrique.
S’il y a un malkavian dans le groupe, il peut conclure qu’elle a été victime d’un usage
sadique de la discipline aliénation.
Il rentre dans l’appartement en prononçant ces mots « Alors Ernest ! Que te voulais
Villon ? ». Surprit de vous y trouvez et d’y trouvez le corps de son ami, il commence
à balbutier « Heu ! Que faites-vous là, qu’est il arrivé à Ernest … » Il a l’air apeuré et
semble cacher quelque chose.
Si les PJ’s lui pose des questions, il finira par avouer que le Primogène a déclaré que
les vampires ne pouvaient plus chasser les mineurs d’âge dû aux problèmes de
pédophilie. Et il vous prie de ne pas dévoilé au Primogène l’erreur que lui et Ferret
ont faites en abordant Virginie sans discrétion.
Il dit qu’ils ont utilisé des faux documents de polices pour la prendre avec eux. Les
PJ’s font un jet de perception (diff. : 7) pour voir que Gerhart cache encore quelque
chose. Après cela, Gerhart s’enfuit à toute vitesse. Les PJ’s devraient le rattraper
sans problèmes car il est troublé.
gation n°3 : En cherchant un peu, les PJ’s trouveront les cartes de police. L’un de Ferret et l’autre
de Gerhart. Si l’un des PJ’s a la disciplines Obfuscate à 3, il pourra prendre
l’apparence de Gerhart et utilisé sa carte de police.
seignement : En se renseignant sur Gerhart, les PJ’s découvrent qu’il connaissait bien Ferret et
que tout deux aimaient chasser ensemble. C’est d’ailleurs Gerhart qui avait appris à
chasser au jeune toréador. Par ailleurs Gerhart est connu des siens pour aimer user
de son pouvoir d’aliénation.
rogatoire de Gerhart :
Avec tous ces éléments en main, les PJ’s peuvent faire craquer Gerhart. Sous la
pression et la peur, il finit par raconter toute l’histoire en détail. Si son témoignage
montre que Villon était présent peu de temps avant la diablerie de Ferret, il n’établit
pas pour autant son implication dans le crime.
Maintenant que les PJ’s ont rassemblé un certain nombre d’indices la seule piste
sérieuse dont ils disposent : les caïtiffs.
de Tepes : Ce bar perdu dans le dédale de ruelles qui jouxtent l’église de St Sulpice (6e
arrondissement). Seul endroit toléré par la Camarilla depuis que les occupants en ont
fait une sorte d’ambassade à partir de laquelle ils négocient leur intégration dans le
Primogène. D’habitude, les autres caïnites sont très mal acceptés sauf exception.
Quand les PJ’s rentre dans le bar, l’accueil est froid et hostile. Difficile dans ces
conditions d’obtenir des réponses qui feraient avancer leur investigation.
Franck. Ces deux caïtiffs sont peu causants. Ils n’aiment manifestement pas les
caïnités de la Camarilla mais exécutent les ordres de Boulier sans discuter. Les PJ’s
les plus habiles parviennent à leur faire avouer qu’ils considèrent Boulier comme un
grand chef, le seul capable de défendre les intérêts des caïtiffs au mieux.
Sur la route les PJ’s sont agressés par un gang de caïtiffs (que Maria et Kamal ne
connaissent pas) qui tente de pousser la voiture des PJ’s sous les roues du camion
qui arrive en contresens. L’objectif du gang est de donner un avertissement. Si les
PJ’s arrivent à faire des prisonniers, les PJ’s n’en tireront que des déclarations
fanatiques.
des caïtiffs :
s’est passé : disponible auprès de Max. Pour cela les PJ’s doivent demander Madame Yvone
(Primogène nosferatu) pour avoir des information sur la fusillade. A ce moment là,
elle vous dira qu’un de ses enfants a des informations sur cet événement mais
qu’elle n’a pas encore eu le temps de l’écouter.
Il y a quelques jours, les renforts tant attendus par Tran pour exécuter son plan sont
arrivés. Il s’agit d’un Kuei Jin envoyé par la reine penangallan Li Li de la cour dorée
des dix mille printemps de Saigon. Immédiatement, Quang Trung s’est allié aux
contestataires. Les relations entre contestataires et conservateurs se sont aussitôt
envenimées. Une guerre de succession ne pouvait qu’éclater. Cette nuit, un gang
mené par le jeune Kuei Jin Zhou Ming a pris d’assaut le restaurant chinois dans le
but d’enlever Liang Zi, le premier conseiller de l’un des trois mandarins du camp
conservateur. Les contestataires compte obtenir la localisation des refuges
mandarins conservateurs en faisant parler Liang. Celui-ci informait, alors, Anne
Bérangère, la goule du Tremere Guerlain, de dégradation de la situation. Cette
dernière est froidement exécutée lors de l’attaque. Le restaurant avait été choisi
comme lieu de rencontre car il se trouve en dehors de Chinatown et est
principalement fréquenté par des européens. Hélas, les agresseurs n’avaient cure de
se faire remarquer en frappant à pareil endroit.
gation : Le lieu de la fusillade est le seul point de départ que disposent les PJ’s pour
commencer leur investigation.
Ce restaurant chinois, situé dans le quartier de Bellville, a été la scène d’un assaut
en règle peu après minuit au cours de la nuit dernière. Selon les témoignages
officiels, un commando de six hommes armés et cagoulés a surgi des cuisines et
menacé les clients. C’est alors qu’une fusillade a éclaté entre les agresseurs et une
table dont les clients armés ont tenté de résister. Le commando a très vite battu en
retraite, non sans emmené ses blessés. Le plus curieux tient à certains témoignages
qui font état de griffes poussant aux mains des agresseurs, de bond démesurés, de
grognements inhumain et autres étrangetés. Officiellement, ces témoignages
passent pour des chocs post-traumatiques.
t Liang Zi ? Les PJ’s peuvent se renseigner sur lui auprès du Primogène Nosferatu, auprès du
Primogène Toreador et auprès du Primogène Tremere (mais c’est déconseillé).
Vous obtenez même l’adresse de son bureau et de son domicile, avenue de Choisy,
dans le 13e arrondissement.
Liang Zi : La seule piste dont disposent les PJ’s est de se rendre chez Laing Zi. Que se soit au
bureau ou chez lui, peu importe.
A peine arrivé, les PJ’s remarquent trois armoires à glace asiatiques en costume
sombre entourant un nabot vêtu de rouge qui descandent d’une voiture. Le nain
aborde poliment les PJ’s et se présente : Monsieur Wu. Il souhaite que les PJ’s le
suivent auprès de son patron. Ils sont conduis au troisème étage d’un sinistre
immeuble de bureaux. Là, un jeune homme au regard dépourvu d’humanité les
attend au milieu de ses quatre gardes du corps. Il se présente, Jing Wen, l’un des
trois mandarins conservateurs de la cour de Chinatown. Il pensent que les PJ’s sont
des énissaires de Guerlain chargés de rétablir le contact avec lui. Il dit qu’il est
contraint de se caché ici depuis que « les mauvais fils ont pris les armes contre leurs
pères. Maudite influence occidentale. Alors, que compte faire Guerlain, … ». Si les
PJ’s l’informent de la nature de leur mission, il paraît faché : « Alors, je n’ai que faire
de vous. Je dois parlé à mon ami Guerlain d’un sujet grave qui nous concerne. »
En faisant preuve d’un peu d’amabilité, les PJ’s pourront apprendre que Liang Zi
travaillait pour lui et qu’Anne était son contact privilégié.
Bien sûr, il refuse de donner des détails sur le « sujet grave ». Tout juste, fait-il
allusion à une lutte politique interne.
Pour des renseignements sur les Kuei Jins en général, les PJ’s peuvent s’adresser à
Guerlin.
ut Final : Alors que Jing Wen s’apprête à congédier les PJ’s, l’immeuble est pris d’assaut par
le gang de Zhou Ming au grand complet. En tout, ce sont neuf hommes de main
armés jusqu’au dents et deux Kuei Jins que les conservateurs doivent affronter. Zhou
Ming a retrouvé le mandarin en faisant parler Liang, Jing Wen se persuade très vite
que l’indiscrétion toute occidentale des PJ est responsable de la situation. Les PJ’s
sentent qu’ils ne sont appréciés d’aucun camp, et Jing Wen exige qu’ils s’en aillent,
car ce n’est point leur cause que la leur.
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