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PROBLÈME 1
1. La représentation est satisfaisante car le pourcentage cumulé d'inertie du plan est de
38,9 % + 38,5 % = 77,4 %
On lit ces pourcentages sur les axes du nuage des individus donnés en annexe 1.
Leur somme indique le pourcentage d’information restitué par le plan principal..

2. Signification (en termes de variables) des axes 1 et 2


Axe 2

ÂGE

SALARIÉS
Axe 1

SUPERFICIE

PALISSAGE

AMÉLIORATEURS

Toutes les variables sont représentées par des points proches du cercle des corrélations et peuvent
donc être interprétées. Compte tenu de la position, dans le cercle de corrélation, des points
représentant les variables par rapport à l’axe 1, on peut dire que :
L'Axe 1 place à droite les exploitations de grande superficie et ayant beaucoup de salariés.

On voit en effet (bulle rouge ci-dessus) sur le cercle des corrélations qu’il y a une forte corrélation
positive entre l’axe 1, le nombre de salariés de l'exploitation et la superficie (nombre d'hectares
cultivés).

L'Axe 2 place : - en haut les exploitations avec des vignes âgées ;


et - en bas les exploitations utilisant beaucoup le palissage et les améliorateurs.

Remarque : Les interprétations sont demandées en terme de variables, on utilise donc seulement le
cercle des corrélations.

3. Étude des adhérents numéros 13, 24, et 25


La qualité de représentation de ces points dans le plan principal est supposée bonne, on peut donc, en
observant leur position par rapport aux axes 1 et 2, et en utilisant l’interprétation de ces axes (voir
question précédente) affirmer que :
- l'adhérent numéro 13 a une vigne âgée et utilise peu d’améliorateurs et de palissage;
- l'adhérent numéro 24 a une exploitation de grande superficie, avec beaucoup de salariés ;

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-
-
- l’adhérent numéro 25 peut être considéré comme représentant « l’exploitation moyenne » par
rapport à l’ensemble des exploitations de la coopérative, puisqu’il est représenté par un point
proche de l’origine du repère.

Il est important de préciser que ces informations ne sont valables que dans la mesure où les points
considérés sont supposés avoir une bonne qualité de représentation. En effet, comme le plan principal
ne donne qu’une projection du nuage des individus, la position, par rapport aux axes, d’un point ayant
une mauvaise qualité de représentation ne peut être interprétée.

4. Interprétation des positions relatives des variables SALARIÉS et SUPERFICIE


Là encore, puisque toutes les variables sont représentées par des points proches du cercle des
corrélations, il est possible d’interpréter leurs positions relatives en termes de corrélation.

Les variables SALARIÉS et SUPERFICIE sont représentées par des points qui forment avec le centre
du cercle un angle faible, donc :

Les variables SALARIÉS et SUPERFICIE sont fortement corrélées positivement.

Cela signifie que plus la superficie exploitée est grande, plus il y a de salariés dans l’entreprise.

Interprétation des positions relatives des variables SUPERFICIE et PALISSAGE


Les variables SUPERFICIE et PALISSAGE sont représentées par des points qui forment avec le
centre du cercle un angle presque droit, donc :

Les variables SUPERFICIE et PALISSAGE sont faiblement corrélées.

Cela signifie qu’il n’y a pas de corrélation linéaire entre la taille de l’exploitation et la présence
d'espaliers.

Corrigé du problème 2 en page suivante.

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PROBLÈME 2
1. Pourcentage de bouteilles contenant moins de 74 cl.
X désigne le volume (en cl) de vin dans une bouteille.
On suppose, dans cette question, que X (75 ; 0,8) .

Deux remarques à propos des variables aléatoires :


1. En toute rigueur, X est la variable aléatoire qui, à chaque bouteille, associe le volume de vin, en cl,
qu’elle contient.
2. Ne pas confondre :
- la définition de X (volume…) ;
- la loi de X (loi normale).

On cherche P ( X  74) .
X  75
Posons T . On sait que T suit la loi normale centrée réduite, de fonction de répartition 3 .
0,8
On a :
§ X  75 74  75 ·
P ( X  74) P ¨  P T   1, 25 3    1  3  ) 1  0,8944 0,1056
© 0,8 0,8 ¸¹
soit un pourcentage de 10,56 %.
10,56 % des bouteilles sont insuffisamment remplies.

• Veiller à donner la conclusion sous une forme qui correspond bien à la formulation de la question.
On cherchait ici le « pourcentage de bouteilles insuffisamment remplies », on ne traduit donc pas le
résultat P ( X  74) 0,1056 sous la forme « la probabilité qu’une bouteille contienne moins de 74 cl
est 0,1056 ».
• Respecter les consignes de précision : résultats demandés à 10 2 près.

2. a. Première méthode : augmentation de l'espérance mathématique m


On suppose, dans cette question, que X (m ; 0,8) . On cherche m tel que P( X  74) 0,01 .
X m
Posons T c . On sait que T c suit la loi normale centrée réduite, de fonction de répartition 3 .
0,8
L’égalité P( X  74) 0,01 est équivalente aux égalités suivantes :
§ X  m 74  m ·
P¨ 
0,8 ¸¹
0,01
© 0,8
§ 74  m ·
P ¨T c 
0,8 ¸¹
0,01
©
§   m ·
3¨ ¸ 0,01
© 0,8 ¹
§   m ·
On a : P ( X  74) 3 ¨ ¸ 0,01 1  3  3   ;
© 0,8 ¹
74  m
On en déduit :  2,33 d'où : m 74  2,33 u 0,8 75,86.
0,8
Avec m 75,86 cl (et V  cl ) 1 % seulement des bouteilles sont insuffisamment remplies.

Pour déceler d’éventuelles étourderies sur les signes, on doit avoir un regard critique sur l’ordre de
grandeur de m (voisin de 75) et noter que l’énoncé suggère pour cette première méthode une
augmentation de m, on sait donc que l’on doit obtenir une valeur supérieure à 75.

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Par ailleurs, signalons que l’on aurait dû, en toute rigueur, adopter une notation différente pour la
variable aléatoire désignant le volume de vin (par exemple X c au lieu de X puisque les paramètres ne
sont plus les mêmes qu’à la question précédente). C’est d’ailleurs pour cette raison que la variable
centrée réduite a été notée T c et non T.

b. Deuxième méthode : diminution de l'écart type V


On suppose, dans cette question, que X (75 ; V ) .
On cherche V tel que P( X  74) 0,01 .
X  75
Posons T cc . On sait que T cc suit la loi normale centrée réduite, de fonction de répartition 3 .
V
L’égalité P( X  74) 0,01 est équivalente aux égalités suivantes :
§ X  75 74  75 · § 1·
P¨  P ¨ T cc 
V ¸¹ V ¸¹
0,01 soit 0,01 .
© V ©
1
Comme à la question précédente, on en déduit :  2,33 , d’où : V | 0,43.
V

Avec V 0,43 cl (et m 75 cl ) 1 % seulement des bouteilles sont insuffisamment remplies.

On peut reprendre, en les adaptant, les remarques faites à la question précédente.

3. Loi et paramètres du nombre N de bouteilles mal remplies parmi 100 bouteilles


On répète 100 fois de suite l’épreuve de Bernoulli : « mesurer le volume de vin contenu dans une
bouteille ».
Chaque épreuve a 2 issues :
- succès : la bouteille observée est mal remplie (avec la probabilité p 0,01 ) ;
ou - échec : la bouteille observée est bien remplie (avec la probabilité q 1  p 0,99 ).
Les épreuves sont indépendantes (l’énoncé précise que l’on peut assimiler chaque prélèvement de
100 bouteilles à un tirage non exhaustif), et N est le nombre de bouteilles mal remplies, c’est-à-dire le
nombre de succès obtenus à l’issue des 100 tirages, donc :

N suit la loi binomiale de paramètres n 100 et p 0,01 .

Le nom de la loi (« binomiale ») doit être donné en toutes lettres.


La justification n’est complète que si tous les éléments ci-dessus en gras sont mentionnés.
On a alors, pour tout entier k entre 0 et 100 : P ( N k ) C100k
u 0, 01k u 0,99100  k .

b. Espérance mathématique et variance de N.


Espérance mathématique : E( N ) np 100 u 0,01 1 .
Variance : V( N ) npq 100 u 0,01 u 0,99 0,99.
N a pour espérance mathématique 1 (bouteille mal remplie) et pour variance 0,99.

Il est inutile de donner plus de détails, il s’agit de formules de cours.


Rappelons pour mémoire l’interprétation concrète de ces deux grandeurs :
- sur un très grand nombre de lots de 100 bouteilles, on trouvera en moyenne 1 bouteille
mal remplie par lot ;
- la variance est une mesure de la dispersion des valeurs de N autour de son espérance.

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c. Probabilité qu’un client trouve au moins 2 bouteilles mal remplies parmi 100 bouteilles
On cherche P ( N t 2) .
En passant par l’événement contraire, on a P ( N t 2) 1  P ( N  2)
d’où : P ( N t 2) 1  P( N 0)  P ( N 1) .
Or : P ( N 0) C100 0
u 0,010 u 0,99100 0,99100 ,
P ( N 1) C1001
u 0,011 u 0,9999 100 u 0,01 u 0,9999 ,
d’où : P ( N t 2) 1  0,99100  0,9999 | 0, 26 .

La probabilité qu’un client trouve au moins 2 bouteilles mal remplies parmi 100 bouteilles est 0,26.

Il est important de bien lire l’énoncé : « au moins 2 bouteilles » signifie « 2 bouteilles ou plus », et ne
doit pas être confondu avec « moins de 2 bouteilles ».
Le passage par l’événement contraire est inévitable. On peut bien sûr écrire :
P ( N t 2) P ( N 2)  P ( N 3)  ""  P ( N 99)  P ( N 100) , mais le calcul serait trop long.

4. Approximation de la loi de N par une loi de Poisson


a. Paramètre
Le paramètre O de la loi de Poisson est égal à l’espérance mathématique de la variable aléatoire qui
suit cette loi. On a donc : O np 1.

Si on approche la loi de N par une loi de Poisson, son paramètre est O 1.

Vérifions que les conditions d’approximation de la loi binomiale par la loi de Poisson sont réalisées :
On a : n « grand » ( 100 t 30 ) ;
p « petit » ( 0, 01  0,1 ) ;
et np « pas trop grand » ( 1 d 15 )
on peut donc approcher la loi (100 ; 0, 01) par la loi (1) .

b. Calcul, en utilisant l’approximation, de P ( N t 4)


P ( N t 4) 1  P( N  4)
1  P( N 0)  P ( N 1)  P ( N 2)  P ( N 3)
§ 1 0 1
1 1 2
1 · 3
d’où : P ( N t 4) 1  ¨ e- 1  e- 1  e- 1  e- 1 ¸
© 0! 1! 2! 3! ¹
§ 1 1·
soit : P ( N t 4) 1  e- 1 ¨ 1  1   ¸ 1  0,981 | 0,02. P ( N t 4) | 0,02.
© 2 6¹
-O O
k

La formule P ( X k) e est rappelée dans l’énoncé.


k!
c. Interprétation

La probabilité de trouver au moins 4 bouteilles mal remplies dans un lot de 100 bouteilles est 0,02.
En d’autres termes, 2 % des lots de 100 bouteilles contiennent au moins 4 bouteilles mal remplies.

Corrigé du problème 3 en page suivante.

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PROBLÈME 3
1. Contraintes sous la forme d'un système d'inéquations
x : nombre d’hectares de cépage A ; y : nombre d’hectares de cépage B.
x x et y étant des nombres d’hectares sont forcément positifs ou nuls : x . 0 et y . 0 ;
x Les contraintes agronomiques imposent la plantation maximale de 600 hectares de cépage A, et de
500 hectares de cépage B, on a donc x - 600 et y - 500 .
x Le total des droits de plantation disponibles est de 800 hectares, on a donc : x  y -
800 ;
x Enfin, comme la coopérative veut obtenir les aides européennes prévues à cet effet, la plantation
totale ne peut être inférieure à 400 hectares, on a donc : x  y .400

­ 0 - x -600
°
En résumé, x et y doivent donc vérifier le système d’inéquations suivant : ® 0 - y -500
°400 -
x  y -
¯ 800.

Une lecture attentive des données et une traduction correcte de celles-ci en termes d’inégalités est
déterminante pour la suite, il est donc important de ne pas bâcler cette question facile.

2. Zone d'acceptabilité du système


L'ensemble des points M dont les coordonnées (x ; y) sont solutions du système est hachuré sur la
représentation graphique donnée ci-dessous.
Cet ensemble est délimité par les six droites frontières d’équations respectives :
x 0 ; y 0 ; x 600 ; y 500 ; x  y 800 ; x  y 400 .
Ne pas oublier de donner une légende précisant clairement où est la zone demandée.

Représentation graphique du problème : la zone d’acceptabilité est hachurée.

y en hectares

1000

y = 600

800
x + y = 800

600

E D x = 500

400
F

200 x + y = 400 C

B x en hectares
0 200 A 400 600 800 1000

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3. Examen des trois cas particuliers donnés
a. Fonction économique à maximiser dans chaque cas
Cas A : la MCV sur un hectare de cépage A est de 5 000 € et celle d’un hectare de cépage B est de
7 000 €,
pour x hectares de cépage A et y de cépage B, la MCV est donc : Z A 5 000 x  7 000 y .
Cas B : la MCV sur un hectare de cépage A est de 7 000 € et celle d’un hectare de cépage B est de
5 000 €,
pour x hectares de cépage A et y de cépage B, la MCV est donc : Z B 7 000 x  5 000 y
Cas C : la MCV sur un hectare de cépage A est de 6 000 € et celle d’un hectare de cépage B est de
6 000 €,
pour x hectares de cépage A et y de cépage B, la MCV est donc : Z C 6 000 x  6 000 y
En résumé, les fonctions économiques à maximiser sont respectivement :
Z A 5 000 x  7 000 y ; Z B 7 000 x  5 000 y ; Z C 6 000 x  6 000 y.

b. Solution(s) optimale(s) et MCV maximale correspondante


Cas A : Z A 5 000 x  7 000 y

Première méthode
Les droites représentant la fonction économique sont toutes les droites d'équations :
5 000 x  7 000 y k , le réel k décrivant l'ensemble des réels positifs ou nuls. Elles sont toutes
parallèles à la droite ǻA d’équation 5 000 x  7 000 y 0 (droite passant par O, tracée en rouge ci-
dessous).
Rappelons que plus k est grand, plus la distance de O à la droite d'équation 5 000 x  7 000 y k est
élevée.

y en hectares

1000

y = 600

800
x + y = 800

600

E D x = 500

400
F

200 x + y = 400 C

B x en hectares
0 200 A 400 600 800 1000

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On obtient graphiquement le maximum de la fonction économique en déterminant la droite parallèle à
'A dont la distance à O est maximale, et dont l'intersection avec l'ensemble des programmes
admissibles est non vide (droite en pointillés rouges ci-dessus). On lit ainsi sur le graphique que le
maximum est atteint au point D.
Les coordonnées de ce point sont : x 300 , y 500.
La marge sur coût variable correspondante est 5 000 u 300  7 000 u 500 5 000 000 €.
Dans le cas A, pour maximiser la MCV, il faut planter 300 hectares de cépage A et 500 hectares de
cépage B.
La MCV est alors de 5 000 000 €.
Deuxième méthode
On peut également trouver cette solution, à partir du graphique, par recensement des sommets du
polygone frontière de l’ensemble des programmes admissibles. Il est inutile alors de tracer 'A et ses
parallèles. On obtient :
Nom du sommet sur la figure coordonnées ( x , y ) valeur de 5 000 x  7 000 y
A (400 ; 0) 2 000 000
B (600 ; 0) 3 000 000
C (600 ; 200) 4 400 000
D (300 ; 500) 5 000 000
E (0 ; 500) 3 500 000
F (0 ; 400) 2 800 000

Cas B : Z B 7 000 x  5 000 y


Première méthode
Les droites représentant la fonction économique sont toutes les droites d'équations :
7 000 x  5 000 y k , le réel k décrivant l'ensemble des réels positifs ou nuls. Elles sont toutes
parallèles à la droite ǻB d’équation 7 000 x  5 000 y 0 (droite passant par O, tracée en bleu ci-
dessous).

y en hectares

1000

y = 600

800
x + y = 800

600

E D x = 500

400
F

200 x + y = 400 C

B x en hectares
0 200 A 400 600 800 1000

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La parallèle à 'B dont la distance à O est maximale, et dont l'intersection avec l'ensemble des
programmes admissibles est non vide est en pointillés bleus ci-dessus. On lit ainsi sur le graphique que
le maximum est atteint au point C.
Les coordonnées de ce point sont : x 600 , y 200.
La MCV correspondante est alors : 7 000 u 600  5 000 u 200 5 200 000 €.
Dans le cas B, pour maximiser la MCV, il faut planter 600 hectares de cépage A et 200 hectares de
cépage B.
La MCV est alors de 5 200 000 €.
Deuxième méthode
On peut également trouver cette solution, à partir du graphique, par recensement des sommets du
polygone frontière de l’ensemble des programmes admissibles. Il est inutile alors de tracer ' et ses
parallèles. On obtient :
Nom du sommet sur la figure coordonnées ( x , y ) valeur de 5 000 x  7 000 y
A (400 ; 0) 2 800 000
B (600 ; 0) 4 200 000
C (600 ; 200) 5 200 000
D (300 ; 500) 4 600 000
E (0 ; 500) 2 500 000
F (0 ; 400) 2 000 000

Cas C : Z C 6 000 x  6 000 y


Première méthode
Les droites représentant la fonction économique sont toutes les droites d'équations :
6 000 x  6 000 y k , le réel k décrivant l'ensemble des réels positifs ou nuls. Elles sont toutes
parallèles à la droite ǻC d’équation 6 000 x  6 000 y 0 (droite passant par O, tracée en vert ci-
dessous).

y en hectares

1000

y = 600

800
x + y = 800

600

E D x = 500

400
F

200 x + y = 400 C

B x en hectares
0 200 A 400 600 800 1000

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La parallèle à 'C dont la distance à O est maximale, et dont l'intersection avec l'ensemble des
programmes admissibles est non vide est en pointillés verts ci-dessus. Elle est confondue avec la droite
passant par D et C.
On a un cas dit dégénéré. La MCV Z C est maximale en tout point du segment [CD].
La MCV correspondante est :
6 000 400  400 6 000 402  398 6 000 520  280 " 4 800 000 €.

Dans le cas C, pour maximiser la MCV, on a une infinité de solutions possibles.


Les solutions « extrêmes » sont :
- planter 300 hectares de cépage A et 500 hectares de cépage B (point D);
- planter 600 hectares de cépage A et 200 hectares de cépage B (point C).
La MCV est alors de 4 800 000 €.

Deuxième méthode
On peut également trouver cette solution, à partir du graphique, par recensement des sommets du
polygone frontière de l’ensemble des programmes admissibles. Il est inutile alors de tracer ' et ses
parallèles. On obtient :
Nom du sommet sur la figure coordonnées ( x , y ) valeur de 6 000 x  6 000 y
A (400 ; 0) 2 400 000
B (600 ; 0) 3 600 000
C (600 ; 200) 4 800 000
D (300 ; 500) 4 800 000
E (0 ; 500) 3 000 000
F (0 ; 400) 2 400 000

Il va de soi que les candidats n’ont à développer qu’une méthode pour chaque cas, et que les
explications ne sont à détailler qu’une fois.
Par ailleurs, pour plus de clarté, nous avons donné une représentation graphique pour chaque cas. Les
candidats n’en ont qu’une à fournir, à l’échelle imposée par l’annexe donnée avec le sujet. On obtient
la représentation complète donnée en page suivante.

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y en hectares

1000

y = 600

800
x + y = 800

600

E D x = 500

400
F

200 x + y = 400 C

B x en hectares
0 200 A 400 600 800 1000

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