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informatique en T.I.
(Technologies de
l’information)
Un périphérique informatique est un dispositif connecté à un système informatique (ordinateur ou console de jeux) qui ajoute à ce
dernier des fonctionnalités. C’est aussi un matériel électronique pouvant être raccordé à l’unité centrale par l’une de ces interfaces d’entre-
sortie. Il existe trois types de périphériques :
a. Exemple de périphériques d’entrée
On peut citer : un clavier, une souris, les manettes de jeu (ou joystick), une tablette graphique, un scanner, une webcam, un
caméscope numérique, une télécommande, un stylo optique, un microphone, un lecteur de disque optique (CD-ROM, DVD, Blu-ray), etc.
b. Exemple de périphériques de sortie
On peut citer : un écran, une imprimante, un haut-parleur, etc.
c. Exemple de périphériques d’entrée-sortie
On peut citer : un appareil photo numérique, un lecteur de bande magnétique, un lecteur de disquettes, un graveur de disque
optique, un disque dur externe, une clé USB, une carte mémoire, un écran tactile, etc.
Remarques :
Exemple de périphériques internes : carte vidéo, carte son, modem interne, carte TV, carte réseau.
Exemple de périphériques externes : imprimante, scanner, modem externe, outils multimédia, moniteur,
clavier, souris.
Exemple de périphériques de communication : un modem, une carte réseau, un routeur sans fil, etc.
d. Types d'ordinateur
Les ordinateurs de bureau (emploi fixe) : le moniteur, le clavier et la souris sont généralement séparés du reste de l'ordinateur.
Les ordinateurs portable en anglais Laptop (destiné à un emploi mobile) : plus cher à puissance égale, mais plus léger ; deux parties
(une pour l'écran, l'autre pour le reste) se repliant l'une contre l'autre.
Les assistants numériques personnels appelés PDA, pour Personal digital Assistant, ou encore handheld, littéralement « tenu dans
la main », parfois encore qualifiés d'organiseur (en anglais organizer) ou d'agenda électronique : ce sont des ordinateurs de poche
proposant des fonctionnalités liées à l'organisation personnelle.
e. Deux grandes familles d'ordinateurs grand public
Les PC (Personal Computer) et les Mac (Macintosh).
f. Le système d'exploitation
Encore connu sous de logiciel système ou logiciel d’exploitation ou logiciel de base, c’est un ensemble de programmes qui assure
le bon fonctionnement d’un ordinateur. C'est la couche qui fait le lien entre : les applications de l'ordinateur (dessin, traitement de texte, jeu
vidéo, navigateur internet, etc.) et la partie matérielle (calculs du processeur, lecture/écriture dans la mémoire, gestion des périphériques).
Les systèmes d'exploitation les plus connus sont :
Windows de Microsoft : le plus utilisé est Windows XP. Les plus actuelles sont : Vista, Seven et eight pour les PC ;
Linux : alternative gratuite à Windows, a de nombreuses distributions différentes n’ayant pas les mêmes versions et pas les mêmes
logiciels) ;
Mac OS X d'Apple : pour les Mac.
Les applications (une application ou logiciel est un ensemble de programmes qui permet à un système informatique ou un
ordinateur d’assurer une tâche. On distingue deux types de logiciels : les logiciels système et les logiciels d’application) sont dépendantes du
système d'exploitation utilisé : par exemple, on ne peut utiliser sur Linux un programme écrit pour Windows. Certains logiciels (comme
OpenOffice.org ou Mozilla Firefox) sont toutefois disponibles sur plusieurs systèmes d'exploitation (il s'agit de versions différentes).
2. Précautions à prendre avant toute maintenance matérielle
Avant toute manipulation sur le matériel, déchargez-vous de toute électricité statique qui pourrait détruire les composants
électroniques des différentes cartes (par exemple : en touchant une partie métallique reliée à la masse : radiateur, etc.).
Évitez les vêtements en laine.
Disposez d'un plan de travail relativement grand et d'un éclairage suffisant.
Munissez-vous d'un tournevis cruciforme.
3. Outils de démontage et de nettoyage
Le nettoyage de l’ordinateur et de toutes les cartes nécessite certains outils et produits en complément de ceux utilisés pour
démonter l’unité :
Une solution de nettoyage des contacts ;
Une bombe d’air comprimé ;
Une petite brosse ;
Des tampons de nettoyage qui ne peluchent pas ;
Un bracelet antistatique.
Vous pouvez également acquérir un chiffon en peau de chamois, du lubrifiant au silicone et un aspirateur. Ces outils de nettoyage
et ces solutions chimiques vous permettent d’effectuer la plupart des tâches les plus courantes de maintenance préventive.
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4. Anatomie interne d'une unité centrale
L’unité centrale est l’unité de contrôle centrale du PC. Une unité centrale qui est le cœur et le cerveau de l'ordinateur. Voici
l'intérieur d'une unité centrale standard :
6. La carte mère
Appelée motherboard en langue anglaise, la carte mère se présente comme l’élément central d’un ordinateur. L’utilisation de
l’ordinateur étant aujourd’hui incontournable, il est nécessaire de comprendre le fonctionnement de ce composant essentiel d’une machine.
La carte mère est l’unité de contrôle central du PC (Personal Computer ou français ordinateur personnel). Ses différents formats sont : ATX
(ici, on a : ATX standard, Mini-ATX, Flex-ATX, EE-ATX, Micro-ATX et E-ATX), AT et BTX. Une carte mère biprocesseur est une carte
mère disposant de deux sockets.
a. Caractéristiques d’une carte mère
Le facteur d'encombrement ;
Le chipset ;
Le type de support de processeur ;
Les connecteurs d'entrée-sortie ;
Les composants intégrés.
b. Composants de la carte de la mère
Comme composants, on peut citer : un processeur, la pile du CMOS, l’horloge, le BIOS, le chipset, le socket, le bus système, le bus
mémoire, le bus d’extension (ou bus d’entrée-sortie), les connecteurs de la mémoire vive, les connecteurs d’entrées-sorties, les connecteurs
VGA, les connecteurs RJ-45 (ou Ethernet), les connecteurs DVI, les connecteurs HDMI, les connecteur firewire, les connecteurs de modem
externe, les connecteurs de sortie vidéo, les connecteurs d’extension, les connecteurs IDE, les connecteurs SATA, les connecteurs PATA, les
connecteurs SCSI, les connecteurs audio (ou les prises Jack), les connecteurs USB, les connecteurs PS/2 (pour port série N°2), les
connecteurs pour lecteur de carte mémoire.
g. Description d’une carte mère
Considérée comme le pion essentiel d’un ordinateur, la carte mère se présente sous la forme d’un circuit imprimé. Dans la moitié
des années 1990, ce composant possédait un microprocesseur CPU soudé, mais depuis, la technologie a beaucoup évolué. En effet, les
fabricants de carte mère proposent désormais des modèles disposant d’un micro-processeur libre. Connu sous le nom de socket, ce nouveau
système de micro-processeur donne la possibilité d’augmenter la capacité de son ordinateur sans procéder forcément à un changement de la
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carte mère. Ainsi, avec la nouvelle génération de carte mère, il est possible d’équiper son ordinateur d’un micro-processeur en tenant compte
de ses moyens financiers et de ses besoins. Par ailleurs, ce maillon incontournable de l’ordinateur est caractérisé par de nombreux éléments.
Il s’agit entre autres des connecteurs d’entrée-sortie, du chipset, de l’horloge, des connecteurs d’alimentation électriques, des connecteurs de
la mémoire vive, du BIOS, du CMOS, du bus système, du bus d’extension et du bus mémoire. En plus de ces éléments cités, il faut ajouter
que la carte mère tient aussi compte du facteur d’encombrement et du type de support du micro-processeur.
h. Principe de fonctionnement de la carte mère
Certains éléments jouent un rôle primordial dans le fonctionnement d’une carte mère. Il s’agit notamment des éléments comme la
pile CMOS, l’horloge, le chipset, le support de processeur, le BIOS et le Ventirad. Le Ventirad est un élément qui permet la dissipation de la
chaleur lors du fonctionnement de la carte mère. Cet élément, qui fait office de radiateur et de ventilateur, est essentiel pour éviter une fonte
des circuits de la carte, car pendant le fonctionnement d’une carte, il y a une production de chaleur. Pour ce qui est du BIOS diminutif de
Basic Input/Output Système, il joue le rôle d’interface entre la carte mère et le système d’exploitation de l’ordinateur. Stocké dans une
mémoire en lecture seule ou mémoire morte, le Bios permet de connaitre comment se présente la configuration matérielle du système. Par
ailleurs, la conservation de certains paramètres importants du système et de certaines informations comme la date et l’heure du système est
assurée par la carte mère par l’intermédiaire du CMOS, ce qui permet d’avoir toujours l’heure après avoir rebranché son ordinateur, suite à
une coupure de courant par exemple. Quant à l’horloge temps réel, il est permet à la carte mère de synchroniser les signaux de l’ordinateur.
L’autre aspect du fonctionnement de la carte mère est la coordination des échanges entre les différents éléments de la machine. Ce rôle de la
carte mère est accompli par le biais du chipset qui est un circuit électronique. Enfin, l’exécution des instructions de programme au niveau de
la carte est assurée par le processeur. La vitesse de ces instructions de programme dépend de la fréquence du processeur. Par exemple, un
processeur d’une fréquence d’environ 800 MHz réalisera plus de 800 millions d’opérations en une seconde.
i. Les formats de carte mère disponibles sur le marché et leur utilité
Les cartes mères existent sous différents formats avec ses dérivés. Parmi les principaux formats de la carte mère, il y a le format
2007DTX avec des dimensions de 248 x 203 mm et son dérivé le mini-DTX de 170 x 203 mm. Le format 2005BTX de 325 x 267 mm et ses
formats dérivés PicoBTX et MicroBTX ayant respectivement 203 x 267 mm et 264 x 267 mm. Ces formats BTX sont utilisés pour améliorer
les agencements des divers composants de l’ordinateur. On distingue aussi le format 1984AT de 305 x 305 mm et son format dérivé Baby
AT de 216 x 330 mm, le format 2001ITX de 215 x 195 mm plus les formats dérivés tels que le format Mini ITX de 170 x 170 mm, le format
PicoITX de 100 x 72 mm et le format Nano ITX de 120 x 120 mm. Le format ITX est assez compact et sert à faire des configurations très
exigües. C’est ce type de configuration qui est employé pour les mini-PC. Le format 1995 ATX de 305 x 244 mm et ses dérivés MiniATX de
284 x 208 mm, le FlexATX de 229 x 191 mm et le MicroATX de 244 x 244 mm ont été mis au point dernièrement. Ce format ATX, qui est
une version améliorée du format Baby AT, permet une amélioration de l’ergonomie de l’appareil.
j. Les différents types de carte mère
Il existe au moins deux grands types de carte mère sur le marché depuis 2001. D’une part, il y a les cartes mères conçues pour
fonctionner avec les processeurs Intel. Dans cette catégorie, se trouvent le LGA1336, le Slot 1 et les Socket 771, 370, 604, 423, 775, 478 et
603. D’autre part, on a les cartes mères mises au point pour les processeurs de type AMD. Dans cette famille de cartes mères, il y a le Socket
AM3, le Slot A, le Socket 754, le Socket A, le Socket F, le socket AM2, le socket AM2+, le Socket 940 et le Socket 939. Ce sont ces
différents types de cartes mères qui sont utilisés dans la conception des différents ordinateurs disponibles sur le marché. Par ailleurs, de cette
classification, il ressort que les cartes susmentionnées sont conçues pour des processeurs spécifiques. Par conséquent, il faut tenir compte de
ces différents paramètres lors de l’achat d’une carte mère pour ordinateur.
7. Maintenance préventive
La maintenance préventive est essentielle pour que l’ordinateur fonctionne sans problème pendant des années et permet de réduire
les pertes de données, les pannes de composants et de prolonger la durée de vie de votre système. La maintenance peut également augmenter
la valeur de votre ordinateur lorsque vous le revendez, car il conserve un aspect agréable et fonctionne mieux. Toute personne qui utilise ou
gère des PC doit développer un programme de maintenance préventive. Il existe deux types de procédures de maintenance préventive : la
maintenance active et la maintenance passive. La maintenance passive consiste à prendre des mesures préventives pour protéger l’ordinateur
Interrupteur
Fermer l’interrupteur ;
Débrancher le câble d’alimentation de la prise ;
Rebrancher le câble d’alimentation dans la prise ;
Ouvrir l’interrupteur ;
Allumer le PC.
Votre PC devrait redémarrer. S'il ne redémarre pas, refaites la manipulation. Le PC ne démarre pas. Vous êtes dans ce cas face à
une panne d'alimentation. Une alimentation ne se répare pas, elle se change. Sachez que le changement d'une alimentation se fait en 10
minutes montre en main : quelques câbles à débrancher et quelques vis à retirer.
Deuxième problème : Mon pc s'éteint en pleine utilisation.
Un PC qui s’éteint seul a souvent comme cause une surchauffe. Souvent aussi, celui-ci refusera de redémarrer parce qu’il se sera
mis en sécurité. Face à une surchauffe, la première chose à faire est de se débarrasser des poussières accumulées au cours du temps. Vous
allez donc devoir ouvrir votre unité centrale (le boitier où sont connectés les câbles) pour accéder aux parties où s’accumulent les poussières,
notamment sur le microprocesseur. De manière générale, le microprocesseur est associé avec deux autres composants que sont un radiateur,
et un ventilateur. Le microprocesseur est placé sous le radiateur qui, lui-même, est placé sous le ventilateur.
Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous, les poussières s’accumulent dans les interstices du radiateur mais aussi sur le
ventilateur. Il résulte de cette accumulation une mauvaise circulation de l’air qui réduit l’efficacité du couple ventilateur - radiateur.
Pour éliminer les poussières, surtout n’utilisez pas un pinceau qui peut être source d’électricité statique et donc endommager un
composant Utiliser un aspirateur de préférence avec un embout fin en plastique généralement fourni dans les accessoires, comme ci-dessous :
Éteignez votre PC ;
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Ouvrez votre PC pour pouvoir accéder au microprocesseur ;
Placez l’embout sur votre aspirateur ;
Aspirez.
Les cartes mères actuelles disposent d'un connecteur principal de 24 broches. Observez comment est fait ce connecteur et apprenez
à démarrer une alimentation sans la carte mère (Bouton START du PC).
Les connecteurs PCI EXPRESS et PCI EXPRESS 2
Les alimentations récentes sont pourvues de fiches "6+2" afin de s'adapter aux cartes PCI EXPRESS ou PCI EXPRESS 2. Ce point
est donc à vérifier lors d’un achat.
Les prises SATA
Un connecteur d'alimentation électrique SATA est semblable à un connecteur de données, mais en plus large (il possède 15 broches
au lieu de 7).
Les prises MOLEX
La prise MOLEX est une prise d’alimentation électrique utilisée par certains types de périphériques internes d’un PC. (Disque dur,
lecteur CD/DVD, ...).
Remarque : Il existe deux types de câbles à l'intérieur de votre ordinateur : les câbles de données, qui relient
les périphériques un à l'autre (carte mère sur le disque dur, par exemple) et les câbles électriques,
l'alimentation électrique qui. Alors que les cordons d'alimentation sont petits et ronds, les câbles de données
sont généralement plats et large.
e. Le niveau de bruit de l'alimentation PC
Ce qui rend une alimentation PC bruyante c'est le ventilateur utilisé pour le refroidissement. Les solutions pour diminuer voir
supprimer cette nuisance sonore sont :
Alimentation FANLESS
La solution est radicale mais très efficace. Le concept est de refroidir l'alimentation par des radiateurs sans utiliser de ventilateur.
La puissance de ces alimentations est toutefois limitée à 500-600 W.
Avant de nous familiariser avec une souris, apprenons d'abord à mieux les connaitre en découvrant leurs différentes caractéristiques
et comment les installer. Une souris est un dispositif de pointage qui se relie à l'ordinateur. Concrètement la souris permet de déplacer le
curseur (la flèche) à l'écran. Tenue dans la paume de la main, elle permet de pointer des éléments affichés à l'écran et de les sélectionner en
cliquant. Les souris sont munies d'un capteur de déplacement qui est soit optique (à lumière), soit laser, soit à boule pour les plus anciennes.
Aussi il existe des souris avec ou sans fil. Votre souris est représentée à l'écran par un curseur (voir figure ci-dessus). Lorsque vous bougez
votre souris, ce mouvement est retranscrit à l'écran. Vous retrouverez le même fonctionnement sur tous les systèmes.
a. A-t-on besoin d'une souris sur un ordinateur portable ?
Oui et non ! Non parce que les ordinateurs portables sont équipés de trackpads (pavés tactiles) : c'est une zone rectangulaire tactile
qui permet de déplacer le curseur en bougeant le doigt. Cela dit l'ergonomie du dispositif reste limitée en raison de sa petite taille et il est
donc conseillé, pour votre confort, de posséder une souris. Il en existe de petite taille pour les transporter facilement avec vous.
b. Comment brancher et installer une souris ?
Il existe deux moyens de brancher une souris :
Les anciens branchements dits PS/2 sont des prises rondes. Elles tendent aujourd'hui à disparaître. Le désavantage des ports PS/2
est qu'il faille brancher sa souris avant l'allumage de la machine.
Les souris les plus répandues (et d'ailleurs pour tout appareil électronique) utilisent un port USB, ces prises rectangulaires
universelles que vous retrouverez sur tous les ordinateurs, fixes et portables. L'avantage est que vous pouvez à tout moment brancher ou
débrancher votre souris sans redémarrer l’ordinateur.
Les boutons de navigation permettent de naviguer sur Internet par exemple : une simple pression sur le bouton, au niveau du pouce,
permet de revenir à la page précédente ou la page suivante. La molette latérale servira surtout aux joueurs chevronnés ou à certains logiciels
spéciaux. Le renfoncement pour le pouce permet une prise en main agréable de la souris et l'indicateur de batterie permet de savoir quand
recharger.
d. Des souris qui en perdent leur fil
Si vous avez la phobie des fils qui traînent partout, optez pour une souris sans fil ! Pratique à utiliser, pas de fil encombrant,
l'inconvénient réside dans le fait qu'il faille recharger la bestiole régulièrement (pour une souris à batterie) ou changer les piles (pour une
souris à piles). Dans le principe il faudra brancher un petit récepteur sur une prise USB, et vous pourrez utiliser votre souris !
e. Évolution des souris : à boule, optiques, laser
Tout en maintenant la pression sur le coin inférieur, soulevez avec votre index jusqu’à ce que la touche se déclipse. La résistance
peut être plus ou moins grande, n’hésitez pas à forcer, du moment que le mouvement se fait bien dans la diagonale de la touche, les
risques de briser la fixation sont très minces.
e. Comment remettre une touche de clavier ?
Il s’agit ici de vous expliquer comment remettre une touche sur votre clavier d’ordinateur portable. L’opération est très simple et ne
prend que quelques instants à condition de bien suivre nos quelques recommandations. N’essayez pas de brûler les étapes, vous risqueriez
une bonne crise de nerfs mais aussi d’abîmer votre matériel.
Petit rappel lexical : une touche a besoin pour fonctionner, de trois parties distinctes.
Le cône : la partie en caoutchouc qui permet lors de la pression, d’assurer le contact avec l’électronique du clavier.
La fixation : le « bras en plastique » qui permet le va-et-vient de la touche.
La touche : on ne la présente plus, on lui tape tellement dessus.
Dans la boîte de dialogue Propriétés d’affichage, cliquez ensuite sur l’onglet Paramètres.
Sous la rubrique Résolution de l’écran, déplacez le curseur vers la droite afin de sélectionner une résolution d’écran plus
élevée, 1024 par 768 pixels, puis validez par OK.
Votre écran est alors testé pendant 15 secondes avec cette résolution. Si ce réglage vous convient, cliquez alors sur le bouton
Oui.
À chacun sa résolution
Windows XP permet à plusieurs utilisateurs d’avoir leurs propres documents, leur propre fond d’écran, leur propre style graphique.
Mais il n’est pas possible d’avoir plusieurs résolutions d’écran. Chaque utilisateur doit utiliser la même. Pour pallier cela, UniqueDisplay est
un petit programme qui permettra à chaque utilisateur d’avoir sa propre résolution.
Après avoir téléchargé UniqueDisplay à cette adresse, exécutez-le.
Celui-ci est alors lancé à chaque démarrage de Windows. Chaque utilisateur est alors en mesure de changer sa résolution
d’écran sans perturber celles des autres.
Lisser les polices
Une autre manière d’améliorer la lisibilité est de lisser les polices d’écran.
Dans la boîte de dialogue Propriétés d’affichage, cliquez sur l’onglet Apparence, puis cliquez sur Effets.
Dans la boîte de dialogue Effets, activez la case à cocher Utiliser la méthode suivante pour lisser les bords des polices
écran.
Dans la liste, cliquez sur Standard, si vous disposez d’un écran traditionnel, et sur Cleartype si vous utilisez un ordinateur
portable ou un écran LCD.
Remarque : Ne vaporisez pas de liquide sur l’écran. N’appliquez jamais de liquide directement sur votre écran. Il
pourrait s’infiltrer dans les fentes de l’écran et endommager votre matériel de façon irrémédiable.
Nettoyez ensuite votre écran avec le chiffon légèrement imbibé. Si vous avez un écran LCD, procédez avec douceur afin de ne
pas écraser la dalle et l’abîmer définitivement.
21. Ajuster la résolution de l’écran et paramétrer l’affichage de l’écran
La résolution d'écran désigne la clarté du texte et des images à l'écran. Lorsque la résolution est plus élevée, les éléments sont plus
nets. Ils apparaissent également plus petits et par conséquent plus d'éléments sont présents à l'écran. Lorsque la résolution de l'écran est
basse, moins d'éléments sont présents à l'écran, mais ils sont plus grands et mieux visibles. Lorsque la résolution est très basse, les bords des
images peuvent être irréguliers. Par exemple, 640×480 est une résolution d'écran basse et 1 600×1 200 une résolution élevée. Généralement,
les moniteurs CRT ont une résolution de 800×600 ou 1 024×768. Les moniteurs LCD prennent en charge une résolution élevée. Vous pouvez
augmenter la résolution d'écran en fonction de la taille et de la capacité de votre moniteur et du type de carte vidéo dont vous disposez.
Pour ouvrir Paramètres d’affichage, cliquez sur le bouton Démarrer, sur Panneau de configuration, sur Apparence et
personnalisation, sur Personnalisation, puis sur Paramètres d’affichage.
Sous Résolution, déplacez le curseur jusqu'à la résolution souhaitée, puis cliquez sur Appliquer.
Remarques :
La modification de la résolution d'affichage affecte tous les utilisateurs qui ouvrent une session sur
l'ordinateur.
Lorsque vous définissez votre moniteur à une résolution d'écran qui ne sera pas prise en charge, l'écran
devient noir pendant quelques secondes et le moniteur revient à sa résolution d'origine.
22. Réduire le scintillement (ou la fréquence de rafraichissement) de l’écran
Le scintillement (ou fréquence de rafraichissement) du moniteur peut provoquer des fatigues oculaires et des maux de tête. Pour
réduire ou éliminer le scintillement, augmentez le taux de rafraîchissement de l’écran. Un taux de rafraîchissement d’au moins 75 hertz
diminue généralement le scintillement. Avant de changer le taux de rafraîchissement, il peut être nécessaire de modifier la résolution de
l’écran car toutes les résolutions d’écran ne sont pas forcément compatibles avec tous les taux de rafraîchissement. Plus la résolution de
l’écran est élevée, plus le taux de rafraîchissement doit être important. Pour plus d’informations sur le choix du meilleur taux de
rafraîchissement pour le moniteur, vous devez obtenir le meilleur affichage sur votre moniteur.
Pour ouvrir Paramètres d’affichage, cliquez sur le bouton Démarrer, sur Panneau de configuration, sur Apparence et
personnalisation, sur Personnalisation, puis sur Paramètres d’affichage.
Cliquez sur Paramètres avancés.
Cliquez sur l’onglet Moniteur, puis sélectionnez un nouveau taux de rafraîchissement. Le réglage du moniteur prendra quelques
instants. Si la modification vous convient, cliquez sur Appliquer. Si vous n’appliquez pas la modification dans les quinze secondes,
le taux de rafraîchissement reviendra à sa valeur initiale.
Remarque : Une modification de la fréquence de rafraîchissement affecte tous les utilisateurs qui ouvrent une
session sur l’ordinateur.
a. Éviter les scintillements
Si vous trouvez que votre écran cathodique scintille et vous dérange un peu, c’est certainement que sa fréquence de
rafraîchissement n’est pas assez élevée. La fréquence de rafraîchissement (en hertz) correspond au nombre d’images que peut afficher l’écran
en une seconde. Pour améliorer votre confort visuel et réduire les risques de fatigue, vous devez donc régler correctement votre écran.
b. Risques d’un écran qui scintille
Utiliser intensivement un écran qui scintille n’est pas sans risques. Outre la fatigue visuelle provoquée, cela peut entraîner des
migraines douloureuses.
Pour modifier la fréquence de rafraîchissement de votre écran, cliquez avec le bouton droit de la souris sur un espace vierge du
Bureau, puis choisissez la commande Propriétés.
Cliquez ensuite sur l’onglet Paramètres, puis sur le bouton Avancé.
Validez alors par OK pour appliquer le nouveau paramètre. Si ce dernier vous convient, cliquez sur le bouton Oui pour le
confirmer.
c. Fréquence de rafraîchissement et résolution
Lorsque vous montez en résolution, vous diminuez en fréquence d’actualisation de l’écran. Vous devez donc trouver un compromis
entre finesse de résolution et confort visuel.
23. Démarrer un ordinateur en life pour récupérer les données
Si votre ordinateur ne démarre plus, vous pouvez utiliser un CD/DVD vierge ou une clé USB pour démarrer (booter) sur un Live
CD Linux (ou live USB) sans installer Linux, accéder aux partitions inaccessibles et copier vos fichiers sur un autre support (autre partition,
disque USB, CD/DVD).
Avantages : peu coûteux (juste besoin d'un CD/clé USB), efficace, pas besoin d'ouvrir l'ordinateur (garantie sauvegardée).
Inconvénients : il faut un CD/DVD/Clé USB vierge, il faut télécharger Linux et créer un Live CD/USB, il faut modifier l'ordre de
démarrage (boot) du PC avec une touche spécifique pour booter sur le CD ou le support USB.
24. Démarrer un ordinateur en mode maintenance (ou mode sans échec)
On utilise le mode sans échec lorsque le PC se bloque au démarrage de Windows, on parle dans ce cas de problème de plantage du
PC. En général, ce problème résulte d’un périphérique mal configuré ou dont le driver a été corrompu. Il reste cependant à déterminer quel
périphérique en est la cause. Il existe une manipulation simple sous Windows qui permet de savoir rapidement si votre problème provient
d’un périphérique. Cette manipulation consiste à démarrer votre PC en mode sans échec. Le Mode sans échec est un mode de démarrage
dans lequel aucun périphérique n’est actif hormis ceux nécessaires au fonctionnement de base de la machine. Si, dans ce mode, votre PC
démarre correctement et qu’il ne se bloque pas lorsque vous l’utilisez ou au bout de quelques minutes, vous pouvez considérer que votre
problème provient de l’un de vos périphériques. Pour démarrer en Mode sans échec, la manipulation est simple. Lorsque vous allumez votre
PC, appuyez sur la touche F8 de votre clavier (entendre parfois quelques bips durant cette phase est une chose normale, alors n’ayez aucune
crainte). Au bout de quelques secondes, vous devriez voir apparaitre le menu comme suit :
Sous l’onglet général, cliquez sur la case à cocher démarrage sélectif, puis sur les boutons radio suivants désélectionnez les cases
suivantes, Exécuter le fichier System.ini, Exécuter le fichier Win.ini, Chargez les services du système et Charger les éléments de
Démarrage, puis cocher le bouton radio Utiliser le fichier BOOT.INI original.
Dans un premier temps, nous allons donner la procédure dans le cas de services
Sélectionner l’onglet Service puis cliquez sur Masquer tous les services Microsoft, puis sur Désactiver tout.
Dans la liste, décochez les cases des programmes que vous ne souhaitez plus exécuter au démarrage de Windows. Sous Windows
8, cliquez sur "Ouvrir le Gestionnaire des tâches" et vous pourrez désactiver les programmes que vous souhaitez.
Cliquez enfin sur le bouton [OK] pour enregistrer les modifications.
Remarque : Une fenêtre va vous demander de redémarrer votre PC, vous n'êtes pas obligé de le faire, mais dès que
vous redémarrez votre PC, une autre fenêtre va apparaître cocher la case "Ne plus afficher cette fenêtre" et
appuyez sur OK pour éviter que cette fenêtre apparaît à chaque démarrage de votre PC.
Note : Windows 8 ne demande pas de redémarrage après ces modifications.
A la demande, si vous souhaitez redémarrer votre ordinateur, cliquez sur Redémarrer. Dès que le système redémarre, vérifier que
tout se passe comme prévu. Notez tout message apparaissant à l’écran afin de pouvoir effectuer des recherches sur leur importance. Si votre
ordinateur démarre correctement avec ce mode, c’est le signe que l’un des programmes ou que l’un des services du groupe Démarrer (qui est
un sous-menu du menu Programmes ou Tous les programmes du menu Démarrer) est responsable de votre problème. Dans ce cas, il faut
recommencer l’opération en activant un à un les fichiers. Commencez par exemple par le fichier System.ini, puis réamorcez le démarrage.
Vous pouvez ainsi identifier le programme coupable.
Remarque : Dans l’onglet général, il y a une option appelé démarrage en mode diagnostic. C’est aussi une option de
diagnostic, mais son utilisation implique l’invalidation des points de restauration que vous avez pu créer avec la
restauration système.
b. Avec WinPatrol
WinPatrol est un logiciel similaire.
c. Avec StartUpLite
StartUpLite est un petit software élaboré par les concepteurs de Malwarebytes Anti-Malware. Simple à utiliser, il permet de
désactiver ou de supprimer des programmes inutiles afin d'optimiser le démarrage. Une fois téléchargé, il suffira de le lancer et une fenêtre
apparaîtra comme ci-dessous :
Une liste des entrées inutiles sera déjà cochée sur Disable (désactiver), vous n'aurez plus qu'a cliqué sur Continue afin de les
désactiver.
Vous pouvez aussi supprimer un programme en cochant la case Remove (supprimer), soyez prudent avec cette option...
Si vous avez un doute et que vous préférez garder un programme au démarrage, il vous suffit de cocher la case No action puis
Continue.
Au cas où vous voudriez réactiver un service, il vous suffit alors de cliquer sur le lien en haut de la fenêtre Re-enable disabled
items, celui-ci vous permettra d'accéder directement vers l'utilitaire de configuration système MSConfig.
d. Avec CCleaner
Téléchargez et installez CCleaner.
Lancez-le. Allez dans Outils puis Démarrage. Désactivez/Réactivez les programmes que vous souhaitez :
Donnez au nouveau dossier un nom de votre choix par exemple fichier dual-boot
Allez dans le dossier crée (fichier dual-boot), et un clic de droit puis Coller
Redémarrer l'ordinateur, vous n’allez plus voir le Dual Boot, et l'ordinateur démarre automatiquement ainsi Windows XP. Si vous
souhaitez revenir au Dual Boot, il faut uniquement déplacer le fichier bootmgr et le mettre dans la racine de la partition C : Mais si vous
décédez de supprimer définitivement l'autre version de Windows et garder uniquement Windows XP, à partir de là vous pouvez formater la
partition de l'autre version de Windows.
27. Configurer le firewall (ou pare-feu) d’un PC connecté à Internet
Un pare-feu (appelé aussi coupe-feu, garde-barrière ou firewall en anglais) est un logiciel ou un matériel permettant d’empêcher les
pirates informatiques et certains types de logiciels malveillants d’accéder à votre ordinateur via un réseau ou Internet. Pour ce faire, il vérifie
les informations provenant d’Internet ou d’un réseau, puis les bloque ou les autorise à accéder à votre ordinateur. Un antispyware est un
logiciel qui permet d’éradiquer les logiciels espions présents sur votre machine. Un firewall est une protection contre les intrusions externe
sur votre ordinateur (il existe deux types de firewall : les firewalls matériel et les firewalls logiciel). Un pare-feu n’est pas la même chose
qu’une application antivirus ou anti-programme malveillant. Les pare-feu protègent contre les vers et les pirates informatiques, les
applications antivirus protègent contre les virus et les applications anti-programme malveillant protègent contre les programmes malveillants.
Vous avez besoin des trois car chacun à son niveau effectue une tâche bien précise. Pour votre ordinateur, vous aurez besoin d’une seule
application de pare-feu (en plus du pare-feu qui est probablement intégré à votre routeur réseau). Avoir plusieurs applications de pare-feu sur
votre ordinateur peut entraîner des conflits et des problèmes. Le Pare-feu Windows est fourni avec Windows et est activé par défaut. Voici
une image illustrant le fonctionnement d’un pare-feu :
Un pare-feu crée un obstacle entre Internet et votre ordinateur. Je vous recommande d’utiliser les paramètres de pare-feu par défaut
pour : activer pour tous les types de réseaux (Privé, Public ou Domaine), activer toutes les connexions réseau et Bloquer toutes les
connexions entrantes, sauf celles que vous autorisez spécifiquement.
Pour activer ou désactiver le Pare-feu Windows, procédez ainsi qu’il suit :
Ouvrez le Panneau de configuration, puis double-cliquez sur Pare-feu Windows, effectuez un balayage des trois onglets.
Dans l’onglet Général, appuyez ou cliquez sur Activer ou désactiver le Pare-feu Windows. Il peut vous être demandé de fournir un
mot de passe d’administrateur ou de confirmer votre choix.
Effectuez l’une des opérations suivantes :
Appuyez ou cliquez sur Activer ou désactiver le Pare-feu Windows sous chaque type de réseau à protéger, puis appuyez ou
cliquez sur OK.
Appuyez ou cliquez sur Désactiver le Pare-feu Windows (non recommandé) sous chaque type de réseau que vous souhaitez
cesser de protéger, puis appuyez ou cliquez sur OK.
La fenêtre du pare-feu de Windows XP ressemble à cette figure :
Également listés sur la droite, ou panneau de valeur, sont les types de données contenues dans une valeur. Une donnée peut prendre
bon nombre de formats et les plus communes, que la plupart des utilisateurs de PC rencontreront sont données dans le Tableau I. Les types
les plus ésotériques ont été omis. Les trois listés dans le tableau constituent la grande majorité de toutes les entrées du Registre.
Tableau I : Types de données communes du Registre
Type de données Description
Données binaires (Binary data). Habituellement en numérotation hexadécimale. Un exemple est
REG_BINARY
0xA8
REG_DWORD Double mot (Double word) (32 bits). Peut être modifié en hexadécimal ou en décimal
REG_SZ Une chaîne de caractères (string). Le schéma 1 montre des exemples dans le panneau de droite.
c. Menus de l'Éditeur de Registre
Regedit possède certains des mêmes menus qui sont familiers d'un bout à l'autre de Windows. Vous pouvez les voir dans le haut du
Schéma 1. Montré ci-dessous, comment apparaissent deux des menus les plus communément utilisés.
Schéma 2 : Menu Fichier (File menu) Schéma 3 : Menu Edition (Edit menu)
Le menu Fichier possèdes les fonctions "Importer (Import)" et "Exporter (Export)" qui impliquent sauvegarder et restaurer. Comme
vous pouvez vous y attendre, le menu "Éditer (Edit)" se trouve où les commandes sont situées pour effectuer des changements dans le
Registre. Les clés et valeurs peuvent être supprimées, ajoutées ou renommées. Les configurations d'autorisation sur les clés peuvent
également être modifiées, mais c'est un sujet avancé, au-delà de nos compétences. Deux autres fonctions très utiles sont "Trouver (Find) ..."
et "Trouver suivant (Find Next)". Le Registre possède des milliers de clés et ces fonctions de recherche sont absolument nécessaires.
Malheureusement, la fonction recherche ne peut pas trouver les valeurs binaires ou les entrées REG_DWORD. Il permet de rechercher les
noms de clés, les noms de valeurs et les données de chaînes de caractères (string). Le bas de la fenêtre de Regedit montre le chemin de la clé
actuellement surlignée comme montré dans le Schéma 1. Le menu Éditer contient également une entrée utile "Copier nom de clé (Copy Key
Name)" qui envoie le chemin de la clé dans le presse-papiers (clipboard), Puisque les noms de chemin peuvent être très longs, ceci peut être
très utile.
Un autre menu qui peut s'avérer utile est "Favoris (Favorites)". Si vous découvrez que vous modifiez souvent certaines clés, cette
clé peut être ajoutée à "la liste des Favoris pour un accès aisé. L'exemple d'un menu "Favoris" affiché sur la droite contient trois favoris.
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Notez que les noms ont été choisis par cet utilisateur et peuvent être ce qui vous convient pour les mémoriser facilement. Ils renvoient
réellement vers les clés de Registre spécifiques qui peuvent avoir des noms de chemin très long.
d. Modifier les clés et valeurs de Registre
Il existe beaucoup de réglages utiles pour la configuration ou le comportement de Windows, qui peuvent être effectués par une
modification simple du Registre. Sauf si vous êtes un professionnel entraîné, vous devriez probablement limiter la modification du Registre à
une ou deux valeurs à la fois. Je vais limiter cet entretien à ce type de scénario simple. La première étape de l'édition consiste toujours en la
sauvegarde du Registre. Également, sauvegardez la clé sur laquelle vous travaillez. Si vous êtes un travailleur très précautionneux, seulement
sauvegarder la clé où la modification va être effectuée peut suffire, mais faites de toute manière un point de restauration système avant. Pour
sauvegarder une clé, ouvrez Regedit et surlignez la clé. Ouvrez le menu "Fichier (file)" et cliquez sur "Exporter (Export)". Dans la plupart
des cas. Vous devrez choisir d'exporter en tant que régistration ou fichier REG. C'est un fichier texte avec extension .reg qui est une copie de
la clé de base de Registres surlignée. Sauvez-le dans un endroit sûr. Pour restaurer une clé avec un fichier REG, cliquez-droit dessus et
choisissez "Fusion (Merge)". Sur beaucoup de machines, le double-clique gauche par défaut sur un fichier REG créera également une fusion.
Je préfère changer l'action du double-clique pour "Éditer (Edit)" pour qu'une fusion accidentelle ne se produise pas. Notez que nous utilisons
le mot "fusion (merge)". Les fichiers Reg ne remplacent pas les clés, mais ajoutent. Voici quelque chose à garder à l'esprit. Tous les extras
que vous pouvez avoir ajouté ne sont pas effacés. Certains utilisateurs avancés de PC préfèrent effectuer toute réelle modification dans le
fichier REG exporté et ensuite de fusionner le fichier édité. Ceci prévient toute manœuvre accidentelle sur la mauvaise clé. Gardez à l'esprit
que Regedit n'a pas de fonction "Annuler déplacer (undo)". Ce qui est fait est fait. Si vous modifiés une clé en entier, vous allez très
certainement l'effacer. Attention ! Sauvegardez-la. Si vous effectuez bon nombre de changements, nous vous conseillons d'utiliser un fichier
REG et de ne pas éditer dans le Registre lui-même. Nous répètons, même les utilisateurs puissants ne devraient se contenter que d'éditer une
ou deux valeurs. Pour effacer une clé surlignée, choisissez "Effacer (Delete)" depuis le menu "Éditer (Edit)". Notez qu'il n'y a pas de
corbeille pour les clés de base de Registres effacées ou les valeurs. Effacé signifie parti pour le grand seau de bits dans le ciel.
La plupart du temps, l'édition directe du Registre signifie changer une valeur. Surlignez la valeur en question dans le panneau droit
de Regedit. Choisissez ensuite "Modifier (Modify)" depuis le menu "Éditer (Edit)" ou cliquez droit sur la valeur et choisissez "Modifier"
depuis le menu contextuel. Comme exemple spécifique, considérez la dernière valeur du panneau de droite dans le Schéma 1. Le temps
pendant lequel le système attend pour qu'un service se ferme lors de l'arrêt est contrôlé par l'entrée de la valeur, WaitToKillServiceTimeout.
La valeur est en millisecondes et le défaut est 20 000 ms (soit 20 secondes). Pour que les choses se ferment plus rapidement, vous pouvez
changer la valeur en 10 000 ms (10 secondes). Ou vous pourriez avoir besoin de la rendre plus longue pour certains systèmes. Entrez la
chaîne de caractères souhaitée dans la ligne "Données de valeur (Value data)" et cliquez sur le bouton OK comme ci-dessous :
Énormément de valeurs du Registre sont des chaînes de caractères, mais un autre type de données communes est le "dword". Une
boîte légèrement différente apparaîtra si vous modifiez une valeur REG_DWORD. Notez que lorsque vous entrez une valeur DWORD, vous
devez spécifier la base pour le nombre. Soyez certains d'avoir correctement choisi entre hexadécimal et décimal. Vous pouvez entrer les
deux, mais le nombre que vous entrez doit correspondre à la valeur correcte pour la base choisie.
e. Est-il dangereux de manipuler la base de registre ?
Il faut savoir que l’endommagement de la base de registre pourrait arrêter l’ordinateur car elle est impliquée dans chaque opération
que l’ordinateur effectue. D’ailleurs c’est pour cette raison que Microsoft à tout fait pour l'entourer de mystère et de danger. Il est
compréhensible que Microsoft ne veuille pas être inondée par des appels d'assistance émanant de personnes ignorantes qui ont essayées de
modifier la base de registre. Il est clair que vous pouvez créer beaucoup de problèmes, si vous trifouillez dans la base de registre, mais vous
pouvez en faire autant en supprimant simplement des fichiers systèmes ou des dossiers de Windows. En fait vous pouvez faire des bêtises
avec n’importe quoi. Et oui, tout le monde fait des erreurs. À vrai dire, la base de registre de Windows XP est beaucoup plus robuste, et il en
faut beaucoup plus pour qu'il refuse de démarrer. La règle d’or qu’il faut suivre est de toujours faire une sauvegarde de la base de
registre avant toute modification et de savoir comment la restaurer en cas de pépins. De cette manière, l’édition de la base de registre ne
devient plus aussi périlleuse qu’on veut le faire croire. Bien que la modification directe de la base de registre ne soit pas conseillée pour les
utilisateurs les moins avancés, cela ne justifie pas la renonciation aux bonnes améliorations fournies par certains scripts utiles disponibles. La
seule précaution à prendre est de sauvegarder la base de registre avant l’utilisation de n’importe quel script, et d’apprendre à annuler son
action en restaurant la base de registre grâce à la sauvegarde. Comme mentionné ultérieurement, il s’agit d’un processus relativement facile
que n'importe qui peut exécuter. Certains scripts proposent même une fonction d’annulation au cas où leurs résultats ne vous plaisent pas.
f. Base de données du Registre (Registry Database) et Informations système (System Information)
Le Registre est un entrepôt central d'informations à propos de la configuration de votre ordinateur. Chaque système d'exploitation
doit avoir des informations au sujet de ses composants et des logiciels entreposées quelque part. Il y a plusieurs manières d'entreposer et de
garder une trace de ces données systèmes de base et Microsoft a décidé d'utiliser la méthode particulière du Registre. Les autres systèmes
d'exploitation tels que les variétés basées sur Unix le font d’une manière différente, mais tous les systèmes d'ordinateurs ont des données de
configuration quelque part. Les informations de configuration sont réellement entreposés en forme binaire, mais presqu'aucune n'accèdent
directement à ces données. Windows est produit avec un accessoire appelé Éditeur de Registre et fournit l'interface pour, en fait, inspecter le
Registre.
g. Types d'informations du Registre
Les informations que le système de l'ordinateur doit avoir sont divisées en deux catégories principales. Une consiste en les
informations générales à propos de l'ordinateur lui-même. Ce sont des configurations qui s'appliquent à l'étendue du système et incluent les
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composants dans le système. Ceci se nomme Machine Locale (Local Machine), l'autre catégorie générale consiste en configurations qui sont
spécifiques à chaque compte d'utilisateur et il est appelé Utilisateurs. L'utilisateur particulier qui est connecté est appelé Utilisateur courant
(Current User).
h. L'arbre Hiérarchique de Structure (Hierarchical Tree Structure)
Les informations dans le Registre sont rangées dans un système de type arbre qui ressemble des dossiers et des fichiers. Dans le
Registre, les contenants de l'information sont appelés "clés (keys)". Elles sont analogues aux dossiers. Les Clés peuvent avoir des sous-clés
(subkeys) tout comme les dossiers peuvent avoir des sous-dossiers (subfolders). Le nom des données qui sont contenues dans une clé est
appelé une "valeur (value)". Ceci est analogue à un nom de fichier. Les données effectives peuvent avoir plusieurs formats et peuvent être
une chaîne de caractères (string), un nombre ou une série de nombres.
Tableau II : Clés racine (Root keys)
Clés (Keys) Abréviation (Abbreviation) Description
HKEY_CLASSES_ROOT HKCR Entrepose les associations de fichiers et enregistre l'objet COM
Entrepose les données associées avec le compte actuellement
HKEY_CURRENT_USER HKCU
connecté
HKEY_LOCAL_MACHINE HKLM Entrepose les informations relatives au système
Entrepose les informations à propos de tous les comptes de la
HKEY_USERS HKU
machine
Entrepose les informations à propos du profil actuel de la
HKEY_CURRENT_CONFIG HKCC
machine
À l'image du système de dossier et de fichiers de l'ordinateur qui possède une racine (habituellement un disque dur), le Registre a
des clés racine en haut de la hiérarchie de clés et de valeurs. Malheureusement, nous avons maintenant à traiter avec du jargon Microsoft. Le
Tableau II montre les noms utilisés par Microsoft. Les noms de clés racine ont "HKEY" attaché au début. Même si cinq clés racine sont
utilisées, trois d'entre elles ne sont vraiment que des sous-clés ou des combinaisons de sous-clés de deux clés principales, HKLM and HKU.
Les clés racine additionnelles rendent la programmation plus simple. Les abréviations données sont souvent utilisées dans l'écriture des
scripts et des fichiers INF. Pour fournir la saveur de ce que contient le Registre, le Tableau III décrit quelques sous-clés pour la clé racine
HKEY_CURRENT_USER. Il existe plusieurs clés obsolètes ou ultra spécialisées.
Tableau III : Sous-clés (Subkeys) de HKCU
Sous-clé Description
AppEvents Associe les sons avec les événements
Console Commande les configurations de fenêtre
Panneau de contrôle (Control Sauvegarde d'écran, apparence du bureau, configurations du clavier et de la souris.
Panel) Accessibilité et configurations régionales
Environnement Configurations des variables d'environnement
Disposition du clavier (Keyboard Configurations de la disposition du clavier
Layout)
Réseau (Network) Mappage du lecteur réseau et configurations
Imprimantes (Printers) Configurations des connexions imprimante
Logiciel (Software) Préférences spécifiques de logiciel de l'utilisateur
L'arbre de structure des informations du Registre est partiellement montré dans le schéma de gauche, La structure réelle est très
grande, avec beaucoup de branches, mais le schéma montre une petite portion avec la clé racine HKEY_LOCAL_MACHINE étendue par un
niveau pour montrer les clés majeures sous HKLM. À leur tour, chacune de ces clés contiennent des sous-clés et des valeurs. Les valeurs et
leurs données possèdent des adresses et des chemins qui sont similaires à ceux utilisés pour les dossiers et les fichiers. Même si ces adresses
peuvent être plutôt longues, il y a un système. Un exemple de comment l'information est organisée est la branche de HKCU qui contient
beaucoup des configurations Windows allouées à l'utilisateur actuellement connecté. Cette sous-clé est :
HKCU\Software\Microsoft\Windows\Current Version\.
Port VGA
Port DVI
e. La mémoire
La quantité de RAM embarquée sur une carte graphique permet d'augmenter la résolution tout en gardant un nombre de couleurs
respectable. Par exemple, un écran de 1024 * 768 pixels en noir et blanc (2 couleurs) demande 786.432 pixels * 1 bit /8 (pour codage en
octets)=98 Ko. Pour 4 couleurs (soit 2 Octets par point), 196,6 Ko et en 16 couleurs (codé sur 4 bits) : 384 Ko. Ceci donnerait pour une
résolution de 1600 * 1200 en 16 millions de couleurs (14 bits, la résolution maximum de l'œil) : 30 Go, ...
Résolution Nombre de couleurs Mémoire
640 * 480 256 512 K
32.000 1 MB
64.000 1 MB
16 Millions (24 bits) 1 MB
800 * 600 16 couleurs 512 K
256 512 K
32.000 1 MB
64.000 1 MB
16 Millions 2 MB
1024 * 768 16 512K
256 1 MB
32 K 2 MB
64 K 2 MB
16 M 4 MB
1280 * 1024 16 1 MB
256 2 MB
1600 * 1200 256 4 MB
64 K 4 MB
f. Les couleurs de bases
Les appareils photos et l'informatique affichent tous deux les informations suivant 3 couleurs de base. L'informatique (et la
photographie) travaillent soit avec des filtres (cas où l'on rentre des données: scanner, appareils photos, …), soit en découpant les
informations en 3 zones de largeur égales sur le codage du point (une par couleur) dans le cas d'un écran ou d'un projecteur vidéo. Pour
rappel, le monde digital ne peut utiliser que des combinaisons de bits qui travaillent soit avec la valeur 1, soit avec la valeur 0. En
photographie, les 3 couleurs de bases sont le rouge, le vert et le bleu. Par contre, dans l'informatique (dans la publication en général), les
couleurs sont décomposées en magenta, jaune et bleu (Cyan). Chaque point est défini par un nombre de bits qui, décomposé, donne les 3
couleurs de base. La superposition de couleurs obtenue donne l'ensemble des couleurs possibles. Prenons un exemple, soit un point codé sur
12 bits. En noir et blanc, le nombre de niveaux de gris sera de 212, soit 4096 niveaux de gris (0 pour le noir et 4096 pour le blanc). En
couleur, on obtient 24 niveaux, soit 16 nuances par couleur et toujours 4096 couleurs différentes. L'œil humain en détecte approximativement
16 millions. Ces notions de couleurs sont valables au niveau des écrans et cartes graphiques, appareils photo et caméras, scanner,
imprimantes, etc. avec de légères adaptations.
g. La résolution
Si la notion de couleur est importante, la résolution l'est tout autant. La résolution exprimée en dpi (dot per inch, points par pouce).
C'est le nombre de points affichés (ou imprimés) sur une surface exprimée en pouce. Un pouce égale 2,54 cm. Dans le cas d'images, il faut se
référencez à une surface, et non à une longueur. La résolution d'un écran est de 72 dpi en standard, les imprimantes actuelles atteignent dans
certains modèles à 2880 dpi (que vous devez mettre au carré pour obtenir le nombre de points (pixel) effectifs dans une surface de 1 pouce au
carré). Ceci donne 321.408 points par cm2. Plus la résolution augmente, plus les détails sont améliorés. Malheureusement, le nombre de
points maximum est limité par la technologie actuelle des capteurs et des imprimantes ou plus sûrement au vue de la taille des fichiers.
Numérisons une page A4 de 21 * 29,7 cm en mode BMP (pas de compression) à une résolution de 1440 dpi, chaque point étant codé sur 30
bits. Ceci nous donne 21*29,7*321408*30=6 013 865 088 bits. Divisons par 8 bits pour un codage en byte (octet) : 751 733 136 bytes, soit
751, …. Méga-bytes. Heureusement, on utilise des types de fichiers images compressés pour réduire la taille. On trouve 2 familles de
compression, celle qui garde la qualité (GIF par exemple mais limité à 256 couleurs) et ceux qui perdent une partie de la qualité suivant le
taux de compression utilisé lors du codage de l'image (jpg, png). Le traitement d'images est surtout un compromis entre la qualité et la taille
du fichier. Vous pourriez vous demander pourquoi une image - photo est mieux affichée sur un écran avec une résolution de 72 dpi
qu'imprimer à 600 dpi ? Ceci est dû au fait que l'écran est actif, il utilise une source lumineuse en rétroaction.
h. Comment installer une carte graphique sur ordinateur
Le changement et l'installation de sa carte graphique est une opération simple et capable de redonner couleurs et vitalité à votre
« vieux » micro. Les jeux vidéo et autres moments DVD n'auront plus la même allure après ce petit montage enfantin. Nous allons vous
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Cours de Maintenance en T.I. Alain Monkam
montrer comment changer sa carte graphique, les pilotes (driver) à télécharger pour votre pc. Avant tout achat, il faut bien vérifier votre
configuration processeur, présence d'un port AGP. Et si la vidéo de votre PC est pour l'instant gérée par la carte mère, il est préférable de
faire appel à un professionnel. Dans la majorité des cas cependant, tout juste dix minutes, un simple tournevis et un peu de rigueur suffiront
pour changer votre carte vidéo :
Première étape : La première étape consiste à supprimer la carte graphique actuelle et à installer le pilote par défaut. Dans le
Panneau de Configuration/ Système, cliquez sur l'onglet Gestionnaires de Périphériques puis sur le dossier Cartes graphiques.
Sélectionnez votre ancienne carte graphique et cliquez sur Supprimer. Vous pouvez maintenant éteindre votre PC.
Débranchez tous les câbles, en notant au besoin leur emplacement, ainsi que l'alimentation. Placez votre unité centrale sur un plan
de travail puis ouvrez le capot. Par précaution, débarrassez-vous de l'électricité statique en touchant le châssis métallique d'un
appareil ménager.
Ensuite, après avoir retiré la vis de maintien, ôtez délicatement votre ancienne carte vidéo. Elle se trouve soit sur le port AGP
(facilement repérable juste au-dessus des emplacements PCI, il est plus court et souvent de couleur marron ou grise), soit sur le
premier emplacement PCI (blanc).
Si vous installez une seconde carte vidéo, une carte accélératrice en plus d'une carte vidéo ou une carte d'acquisition vidéo, télé,
vous ne devez pas désinstaller ni retirer la carte actuelle. Insérez-la simplement dans un connecteur PCI libre.
L'installer : Déballez votre nouvelle carte et insérez-la avec soin dans le connecteur dédié. Pour ce faire, tenez-la par les deux
angles supérieurs, placez-la sur le connecteur et appuyez légèrement d'un côté puis de l'autre en restant bien dans l'axe. Ne forcez
jamais, car un port AGP ou PCI cassé et c'est la carte mère qu'il faut changer ! Restez cependant ferme pour que la carte soit bien
au fond de l'emplacement. Il est possible que votre connecteur dispose d'un système de verrouillage : un petit ergot placé à l'une de
ses extrémités. Vérifiez qu'il est bien positionné avant d'enlever ou de mettre une carte. Votre carte en place, il ne reste plus qu'à
remettre la vis de maintien, bloquer éventuellement l'ergot de fixation et refermer votre ordinateur.
L'installation des pilotes : Une fois tous les câbles rebranchés, rallumez votre PC. Dès le démarrage, allez dans le BIOS (touche
Del, Suppr ou F2) et vérifiez que la ligne VGA Bios Séquence est sur AGP (si vous utilisez une carte AGP).
Après avoir enregistré les modifications et quitté, l'ordinateur redémarre. Sur les ordinateurs de moins de deux ans, cette étape n'est
en général, pas nécessaire. Lorsque Windows se lance, il détecte en théorie automatiquement votre nouvelle carte et vous demande
d'insérer le CD Windows. Insérez le CD livré avec la carte et suivez les instructions qui s'affichent. Après un nouveau redémarrage,
vous disposez normalement des fonctionnalités de votre nouvelle carte.
Réglage de l'écran et Paramétrage de l'affichage : Pour bénéficier des avantages de votre nouvelle carte, un petit tour dans le
Panneau de Configuration/Affichage s'impose. Vous y accéderez aussi avec un clic droit de souris droit sur le bureau, en allant au
menu Propriétés, puis dans l'onglet Paramètres ou dans celui portant le nom de votre carte.
Vous y trouverez un menu déroulant Couleurs qui permet de modifier le nombre de couleurs affichées et un curseur Zone d' Écran
qui gère la résolution, le nombre de point affichés. Une fois les modifications effectuées, cliquez sur Appliquer puis sur OK. Si l'affichage
n'est pas compatible avec votre configuration matérielle, il revient à l'état initial au bout de 15 secondes et s'il ne vous convient pas, cliquez
Non lorsque Windows vous demande si vous souhaitez le conserver. Enfin, si la zone d'affichage n'est pas correctement placée, réglez
manuellement votre moniteur pour l'adapter à chaque résolution. Vous pouvez également changer le taux de rafraîchissement depuis les
propriétés avancées mais il est préférable de le laisser sur Optimal. Les autres paramètres avancés règlent la taille de la police système, la
Gestion des Couleurs et bien d'autres fonctions suivant votre carte ; mais il est en général inutile d'y recourir.
i. Remplacer le ventilateur de votre carte graphique
Il suffit d'un peu de temps et de patience pour changer le bruyant système de refroidissement de votre carte graphique. Avec
l'alimentation et le ventilateur du processeur, le ventilateur de la carte graphique est l'un des éléments les plus bruyants du PC. Les cartes
graphiques les plus puissantes sont affublées d'un ventilateur souvent très bruyant. Mais ce n'est pas une fatalité. À l'image des processeurs
centraux. Les processeurs graphiques peuvent être couplés à des ventidrads silencieux, comme le Zalman VF900-Cu utilisé dans ce mode
d'emploi. Nous l'avons choisi pour sa facilité d'installation, son silence, son efficacité et sa compatibilité : il s'adapte à la plupart des cartes
graphiques ATI et nVidia, mis à part les Geforce de la série 5 (5200,5900, ...), les Geforce 7800GS et 6600 en AGP, et les Radeon 9550 et
9600. Seul problème : sa notice d'installation en anglais et en chinois. Qu'à cela ne tienne ! Nous réalisons le montage avec vous, en six
étapes, et sans difficulté.
Démontez l'ancien système de refroidissement : Éteignez le micro, débranchez-le du secteur et ouvrez son panneau latéral.
Débranchez le câble VGA ou DVI qui relie l'écran à la carte graphique, dévissez-la et retirez-la de son connecteur. Démontez avec
précaution l'ancien système de refroidissement. Pour cela, dévissez les quatre vis qui retiennent le radiateur au dos de la carte
graphique. Il se détache alors d'un seul bloc et n'est retenu que par le câble de son ventilateur : Débranchez-le également. Une fois
la puce 3D et les puces de mémoire mises à nu, nettoyez-les avec un chiffon doux ou un morceau d'essuie-tout épais et un peu de
dégraissant ou de dissolvant sans acétone. Vous pouvez utiliser un coton-tige pour vous débarrasser des résidus de pâte thermique
sur le processeur graphique.
Collez les radiateurs de mémoire : Avant d'aborder cette étape, il est impératif que vous ayez soigneusement nettoyé les mémoires,
comme indiqué dans l'étape 1. Prenez l'un des huit petits radiateurs bleus. Enlevez le film plastique qui protège l'autocollant et
collez ce dernier sur l'une des puces mémoires. Appuyez fermement pour assurer le collage, et faites de même avec les autres
puces.
Préparez le radiateur : Les quatre languettes de fixation du VF900-Cu sont percées de quatre trous. Chaque trou correspond à un
type de carte graphique. Reportez-vous au tableau situé sur la notice pour savoir quel trou correspond à votre carte. Dans notre cas,
une Geforce FX7900GT, il s'agit du numéro 5. Notez que certaines cartes, comme les Geforce 6600, sont présentes dans
différentes sections du tableau. Dans ce cas, simulez le placement du radiateur sur votre carte graphique pour repérer les trous
correspondants. Vissez les quatre tétons métalliques dans les trous ainsi déterminés.
Posez le radiateur sur la carte graphique : Étalez un peu de pâte thermique à la surface de la puce 3D. Elle est contenue dans un
petit tube livré avec le nouveau ventilateur. Insérez une rondelle de caoutchouc sur chacun des quatre tétons métalliques que vous
venez de fixer. Posez le radiateur sur la carte graphique en faisant coïncider les pas de vis avec les quatre trous autour du
processeur 3D. Les rondelles de caoutchouc précédemment apposées amortissent le contact entre la carte graphique et les vis du
radiateur. Posez une main bien à plat sur le radiateur, faites pression avec l'autre main sur le dos de la carte graphique, et retournez-
la. Posez-la à plat sur une table.
Fixez le système de refroidissement : Fixez les quatre ressorts coniques sur les quatre écrous ronds. La partie la plus étroite du
ressort est celle qui s'attache à l'écrou. Posez l'une des rondelles en PVC sur chaque pas de vis qui dépasse derrière la carte
graphique, puis vissez dessus les écrous. Les ressorts doivent venir s'écraser contre les rondelles et assurer une pression suffisante
Cette figure illustre bien les parties de la face arrière d’un lecteur de CD ou DVD en interface E-IDE (c’est l’interface qui est sans doute la plus
utilisée jusqu’à présent pour les graveurs internes)
* Prise de placement des cavaliers / jumpers.
Les cavaliers (ou jumpers) sont toujours placés dans le même ordre :
Master ou MA (maître).
Slave ou SL (esclave).
CS ou câble select (ce qui signifie que le lecteur sera maître ou esclave en fonction de sa place sur la nappe IDE). Il suffit, avec une
pince à épiler, de déplacer le cavalier pour modifier le comportement du lecteur, le placer en esclave ou en maître en encore même
en CS.
L’interface SCSI
Cette figure illustre bien les parties de la face arrière d’un lecteur de CD ou DVD en interface SCSI (cette interface rarement utilisée se retrouve
aussi bien en interne qu’en externe)
On retrouve donc les points suivants :
Broche de configuration (bloc de cavaliers) : spécifie l’attribution du bus SCSI.
Connecteur d’alimentation : à raccorder au connecteur d’alimentation de l’ordinateur.
Connecteur SCSI : à raccorder à un adaptateur central SCSI en utilisant un câble de connexion
Connecteur de sortie audio : sort les signaux audio analogiques.
Les graveurs SCSI possèdent également une languette de mise à la masse du châssis qui se situe généralement à coté du connecteur
audio. Cette languette doit être raccordée à l’un des câbles de mise à la masse de l’ordinateur lorsque le châssis de l’unité d’entraînement
n’est pas en contact direct avec l’ordinateur.
L’interface firewire
La connexion firewire ou i.LINK ou IEEE 1394 (pour Institute of Electrical and Electronics Engineers 1394) est la plus rapide des
interfaces. Les connecteurs firewire possèdent 6 broches pour le transfert des données et l’alimentation de périphérique, mais il est
impensable d’alimenter un graveur avec uniquement l’alimentation de son interface. On retrouve donc sur le graveur en plus des connecteurs
d’interface, une entrée pour l’alimentation.
9. Monter deux moniteurs sur une unité centrale
Pour monter deux moniteurs sur une unité centrale, on utilise le concept de multi-écrans. Les cartes graphiques équipées de
plusieurs branchements, par exemple deux DVI ou un DVI et un VGA. Cette deuxième possibilité offre de brancher deux écrans sur le même
ordinateur afin d'étendre l'espace de travail, ce qui peut s'avérer très pratique pour ceux qui travaillent avec beaucoup de fenêtres ouvertes.
Appuyez sur F8 pour accepter les conditions du contrat de licence Microsoft Windows :
Choisissez la partition sur laquelle vous souhaitez installer Windows. NB : Il est possible de partitionner l'espace disponible en
utilisant les touches C pour créer une partition ou S pour en supprimer une, mais quoi qu'il arrive, les données présentes sur le
disque seront détruites si vous utilisez une de ces deux fonctions !
Si le disque est vide, Windows vous proposera de formater la partition. S'il s'agit d'un disque neuf, opter pour un formatage
classique, sinon vous pouvez utiliser le formatage rapide :
Puis, Windows inspecte la configuration matérielle afin d'installer les pilotes les plus appropriés :
b. Étape 2 : le redémarrage
À la fin de l'installation à partir du CD, Windows redémarre automatiquement. Veiller à ne pas retirer le CD-ROM du lecteur,
n'appuyer pas sur une touche comme demandé, laisser le PC démarrer normalement :
Dans les phases suivantes, pour la majorité des utilisateurs, il suffit de vérifier les paramètres par défaut et de les valider.
Installation de Windows peut débuter :
Personnalisation :
Options régionales :
Groupe de travail (il s'agit d'un nom identifiant le réseau formé par les machines Windows du réseau local afin de permettre le
partage de fichiers et d'imprimantes) :
Paramètres réseau (il est possible de les modifier plus tard, à partir de l'interface de Windows, après avoir installé vos pilotes) :
Au redémarrage du PC, il vous est demandé d'appuyer sur une touche quelconque pour démarrer le PC à partir du CD. Le
programme d’installation de Windows démarre alors :
C'est le minimum : le disque dur d'origine sur un ordinateur. Une partition primaire, active pour que le disque soit bootable.
Inconvénient : En cas de réinstallation du système avec formatage, toutes les données seront perdues. Il faudra
donc les sauvegarder auparavant sur un autre support.
d. Disque dur avec deux partitions
Avec deux partitions, c'est déjà mieux car en cas de réinstallation du système, on effacera le contenu de la première partition, mais
les données seront conservées sur la seconde partition :
Une partition primaire, active pour être bootable. Elle contiendra le système d'exploitation et s'appellera C:
Une partition logique. On y placera les documents et fichiers à conserver. Elle s'appellera D:
e. Disque dur avec plusieurs partitions
Plusieurs partitions permettent de gérer encore mieux son disque dur et chaque partition pourra être défragmentée séparément :
C: contiendra le système d'exploitation.
D: pourra être consacrée aux documents.
E: aux applications.
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F: aux sauvegardes.
Un disque dur doit contenir au minimum une partition principale (couvrant dans ce cas l'intégralité de la capacité du disque). S'il
existe sur un même disque dur plusieurs partitions principales, une seule alors sera active. Dans un cadre plus général un disque peut inclure
jusqu'à quatre partitions différentes au total. La partition principale est par défaut considérée comme la première partition du disque dur. Elle
est interprétée par le système comme un disque dur. Seule une partition principale est bootable ou amorçable. C'est à dire que c'est
uniquement sur cette partition que le système viendra lire les informations lui permettant de démarrer. C'est pour cette raison qu'elle est
utilisée pour accueillir généralement le système d'exploitation. Lorsqu'un disque dur n'est pas encore partitionné, il s'agit de la partition à
créer en premier. Dans le cas d'un disque dur secondaire qui serait éventuellement utilisé comme simple disque de stockage, sa partition
principale ne nécessite nullement l'installation d'un système d'exploitation. La partition étendue est quant à elle une partition voisine de la
partition principale pouvant être scindée en lecteurs logiques (ou partitions logiques) qui seront également vus par le système comme de
véritables disques durs. Elle ne peut être créée qu'après la création de la partition principale.
f. Les avantages du partitionnement multiple
Le partitionnement multiple signifie la présence sur un même disque dur d'au moins deux partitions. Comme ces dernières sont
indépendantes les données ne peuvent être mélangées d'une partition à l'autre. Le partitionnement possède plusieurs avantages selon
l'utilisation que vous souhaitez faire de votre ordinateur.
Le Multi Boot : il s'agit d'installer sur un même disque dur deux ou plusieurs systèmes d'exploitation différents ; Windows 98 et
Windows XP par exemple. Au démarrage l'utilisateur de l'ordinateur pourra indiquer grâce à un menu simple le système
d'exploitation à démarrer.
Création d'une unité de sauvegarde : une partition est interprétée par le système comme un disque dur séparé. C'est pourquoi il est
courant d'appeler cette partition unité, nom habituellement donné aux disques durs. Créer une unité de sauvegarde revient à
réserver une de ces partitions afin d'y stocker des données importantes telles que photos, films personnels, rapports divers … L'une
des autres partitions du disque est alors utilisée pour y installer le système d'exploitation. Données personnelles et données système
sont alors séparées. En cas de dysfonctionnement de votre système d'exploitation, il suffira de remettre à neuf sa partition sans
avoir à toucher à la partition servant d'unité de sauvegarde qui sera préservée. Si nous reprenons l'exemple de notre maison, elle
est par exemple faite de deux pièces ; le salon et la chambre. Si vous souhaitez refaire le salon, vous n'aurez pas besoin de toucher à
quoi que ce soit dans la chambre.
Remarque : Ne pas confondre partitions indépendantes et données indépendantes. Les partitions comme nous l'avons
dit sont des zones de stockage indépendantes dans lesquels s'installent des données. Malgré la séparation entre les
partitions, les données de l'une peuvent accéder aux données de l'autre et vice versa sauf exception.
g. Quels outils ?
L'opération se déroulera de trois façons différentes en fonction de votre cas.
Les dernières versions du système d'exploitation Windows XP intègrent en standard un outil de partitionnement qu'il peut être
judicieux d'utiliser si vous disposez déjà de ce système ou si vous souhaitez l'installer.
Si votre disque héberge déjà des versions plus anciennes de Windows comme Windows 98 et Windows Me ou si vous souhaitez
installer l'un de ces systèmes sur votre disque dur, il vous sera nécessaire d'utiliser l'utilitaire Fdisk livré avec ces systèmes et
fonctionnant sous une interface MSDOS dépourvu de tout élément graphique.
Il est enfin possible de faire appel à des logiciels spécialisés dans le partitionnement. Les plus connus d'entre eux sont Partition
Magic de Power Quest et Partition Expert de Micro Application, dont la particularité est de pouvoir modifier la taille des partitions
déjà créées sans avoir besoin de les recréer. L'utilisation de tels logiciels ne se fait que sous un système d'exploitation. Il ne
conviendra donc pas à la création de la toute première partition.
h. Formater un disque dur
Il existe deux types de formatage : le formatage physique dit de bas niveau et le formatage logique, appelé formatage de haut
niveau.
Attention ! Sauvegardez vos données car les formatages physiques et logiques effacent respectivement les données de
l'ensemble du disque dur et les données présentes sur une partition. Cette suppression est définitive (surtout pour
un formatage physique) et il est difficilement possible d'annuler le formatage ou de revenir en arrière. Cette
opération est donc à utiliser uniquement dans des cas bien précis.
Le formatage de bas niveau
Le formatage de bas niveau permet d'initialiser la surface de chaque plateau du disque et les pistes qu'ils contiennent. Son utilité est
également d'inscrire à la racine du disque dur les informations de base concernant le nombre de cylindres, de clusters abîmés, etc. Ce
formatage est effectué en usine et il n'est donc pas nécessaire de l'effectuer après l'achat de votre disque dur. Le formatage de bas niveau
s'effectue sur la totalité du disque. Il peut être utilisé pour résoudre des problèmes de copie ; le disque est alors remis à neuf. Cette opération
n'étant pas sans risque pour votre disque dur, elle est à proscrire si ce dernier fonctionne correctement.
Le formatage de haut niveau
Le formatage de haut niveau, dit formatage standard de part son utilisation beaucoup plus fréquent que son homologue de haut
niveau. Le formatage logique s'effectue après le formatage de bas niveau, il crée un système de fichiers sur le disque, ce qui va permettre à
un système d'exploitation (DOS, Windows, Linux, OS/2, Windows NT, ...) d'utiliser l'espace disque pour stocker et utiliser des fichiers. Le
formatage logique est une opération à appliquer à chacune des partitions du disque. Le terme "formatage du disque dur", malgré son emploi
courant dans le monde de l'informatique est erroné. En effet, on ne formate pas un disque dur, mais une partition principale ou les lecteurs
logiques contenus dans une partition étendue (soit une ou plusieurs zones du disque). Cela a son importance si votre disque est partitionné en
plusieurs lecteurs. Si votre disque dur contient par exemple un lecteur logique C et un autre D, il est alors possible de ne formater qu'un seul
des deux, l'autre conservant la totalité de ses données (et non tous les deux comme ce terme erroné pourrait le laisser croire).
i. Dans quel cas utiliser le formatage ?
Le formatage logique consiste donc à effacer les données d'une partition du disque dur donc d'une unité (ou encore lecteur) logique
repérée par une lettre D, E, ... Cette opération simple peut être utilisée dans les cas suivants :
Après la création d'une partition principale : une partition principale fraîchement créée ne peut encore recevoir de données car elle
n'est liée à aucun système de fichiers. Votre ordinateur ne sait donc pas comment y inscrire les données. Le formatage de cette
partition, en fonction de l'outil de formatage utilisé instaure le système de fichier que cette partition doit utiliser.
Après la création d'un lecteur logique : de même que pour la partition principale, un lecteur logique doit être formaté afin de créer
le système de fichiers pour ce lecteur.
En cas de défaillance d'un des lecteurs : il s'agit d'un cas courant pour le lecteur C, celui correspondant à la partition principale de
votre disque dur. Cela n'est pas dû au disque lui-même mais au système d'exploitation qui y est installé. En effet, les données de
votre système d'exploitation installé sur le lecteur C sont en perpétuelle modification au fur et à mesure que vous utilisez votre
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ordinateur. L'installation de logiciels ou la personnalisation de divers paramètres sont des actions qui modifient le comportement de
votre système et qui peuvent dans certains cas le déstabiliser. D'autre part, les virus informatiques et d'autres logiciels au
fonctionnement douteux ont pour objectif de modifier plus ou moins brutalement ce même système. À terme, un système
d'exploitation, que votre ordinateur soit ou non protégé par un anti-virus, peut souffrir de dysfonctionnements (messages d'erreurs
aléatoires, écrans bleus, …). Le formatage du lecteur C l'efface alors complètement ainsi que toutes les données contenues sur ce
même lecteur. Une fois cela fait, il sera bien entendu nécessaire de procéder à une nouvelle installation de votre système et de ses
logiciels. Il s'agit donc en quelque sorte d'un nettoyage par le vide de votre lecteur C.
j. Clonage d’une partition
Il existe des utilitaires (Norton Ghost et Acronis true image) particuliers qui offrent un service très appréciable à tous ceux qui en
ont marre de passer des heures à réinstaller leur système d'exploitation quand celui-ci plante. En effet ces utilitaires permettent de faire une
"image" d'un disque dur ou d'une partition et de la stocker dans un fichier. Ils permettent bien évidement l'action contraire à savoir la
restauration d'une image sur un disque ou une partition. Ces utilitaires permettent de créer une image d'un système "propre" qui pourra être
réinstallé a l'identique en cas de problème et de manière très simple et très rapide.
14. Comparer les options de sécurité proposée par les deux systèmes d’exploitation installés (Windows et Linux)
Toute l’information maintenue par le système est enregistrée dans des fichiers organisés dans une structure hiérarchique de
répertoires. Comme pour les processus, chaque fichier possède des attributs qui peuvent être modifiés par les utilisateurs par l’intermédiaire
des commandes du système. Linux étant un système multi-utilisateur, certains attributs déterminent les droits des utilisateurs à les utiliser ou
à les modifier ce qui veut dire que sous Linux , l’accès à certains fichiers n’est possible que si vous avez les droits d’ouverture, de lecture et
d’écriture ou si vous vous logué en tant que super utilisateur, ce qui n’est pas forcément le cas avec Windows si vous êtes connecté en tant
que Invité ou si vous n’êtes pas le super utilisateur. Ces droits sont associés à une identification de chaque utilisateur pour le système.
15. Le contenu des répertoires sous Windows
Les répertoires stockent sur 32 octets les informations sur les fichiers qu’ils contiennent telles que :
Le nom de fichier.
La taille du fichier.
La date et l’heure de la dernière modification du fichier.
Les attributs du fichier (lecture seule, archive, …).
Le numéro du cluster auquel le fichier commence(les autres clusters constitutifs étant retrouvés par la FAT.
Le répertoire parent (pour les répertoires autres que racine).
Les répertoires sont gérés comme des fichiers particuliers, qui contiennent une entrée avec les informations ci-dessus.
16. Le répertoire racine de Windows
Le système de gestion de fichier FAT utilise un répertoire racine (représenté sur les systèmes d’exploit ions qui utilisent ce type de
systèmes de fichiers par le signe C:\ ) , qui doit être situé à un endroit spécifique du disque dur. Ce répertoire racine stocke les informations
sur les sous-répertoires et fichiers qu’il contient. Comme tous les autres répertoires, le répertoire racine possède une entrée de 32 octets qui
contient les informations ci-dessous sur les fichiers:
17. La table d’allocation de fichiers dans Windows
Le système de gestion de fichier FAT est aussi caractérisé par l’utilisation d’une table d’allocation de fichiers (FAT = Fie
Allocation Table) située au début du disque. Cette table d’allocation de fichiers gère les clusters libres ainsi que ceux occupés par des fichiers
sur le disque. Un fichier est géré sous forme d’une liste chaînée de clusters.
18. Représentation de l’espace sous Linux
L’ensemble du disque est découpé en blocs dont la taille est un multiple de la taille d’un secteur. Ext2fs pratique l’allocation par
bloc de taille fixe. Les descripteurs d’objets externes (fichiers, répertoires, ressources) sont représentés dans ce qui est appelé un inode, qui
sont regroupés dans une table, l’indice dans la table, appelé le numéro d’inode identifiant de façon unique cet objet. Une table bitmap décrit
l’état d’allocation des inodes, et une autre décrit l’état d’allocation des blocs. Pour des raisons de performances, en particulier sur les gros
disques, ces tables sont morcelées et réparties dans la partition. Une partition est découpée en groupes de même taille chaque groupe
comportant 6 parties :
Le super bloc, qui contient les informations de structure du volume.
La liste des descripteurs de groupe, qui localise sur le disque les informations essentielles de chaque groupe (localisation des
tables).
La table bitmap d’état d’allocation des blocs du groupe.
La table bitmap d’état d’allocation des inodes du groupe.
La table des inodes du groupe.
Les blocs de données.
a. Les inodes sous Linux
Les fichiers sont définis à l’aide des métadonnées (conservées dans l'inode sous Linux/Unix). Il s’agit d’une structure contenant les
informations suivantes :
Droits d'accès en lecture, écriture et exécution selon l'utilisateur, le groupe, ou les autres ;
Dates de dernier accès, de modification des métadonnées (inode), de modification des données (block), de création ;
Propriétaire et groupe propriétaire du fichier ;
Localisation des données.
Taille du fichier ;
Nombre d'autres inodes (liens) pointant vers le fichier ;
Nombre de blocs utilisés par le fichier ;
Type de fichier : fichier simple, lien symbolique, répertoire, périphérique, etc.
Attention : le système manipule un fichier uniquement en utilisant son inode et non le nom symbolique attribué par
l’utilisateur. L’information du nom symbolique se trouve d’ailleurs au niveau du répertoire et non au niveau de
l’inode.
b. Les répertoires sous Linux
Ext2fs gère une arborescence de fichiers. Le contenu d’un répertoire étant une liste d’entrées constituées de couples, le nom étant
limité à 255 caractères. Les deux premières entrées d’un répertoire sont les entrées "." et ".." habituelles. Il est possible d’avoir plusieurs
noms ou chemins d’accès pour le même inode. Ceci a pour conséquence que la suppression d’une entrée dans un répertoire n’entraîne pas
obligatoirement la suppression de l’inode correspondant.
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Système de fichiers
La capacité d’un disque dur peut être calculée ainsi : nombre de cylindres × nombre de têtes × nombre de secteurs par piste ×
nombre d’octets par secteur (généralement 512 o).
2. Le MBR
Le MBR est un élément important du système qui contient :
Les informations sur le disque.
La table des partitions.
Le programme lancé par le BIOS (Boot Manager ou Bootstrap pour le SE).
Le MBR est une cible favorite des virus. En cas de destruction, l’ensemble des données du disque peut être perdu.
3. Le Multi-Boot
Le Muli-Boot consiste à présenter un menu permettant à l’utilisateur de sélectionner le SE à charger. Il s’agit d’un programme situé
dans le M BR qui est lancé par le BIOS. Ce programme lance ensuite le Boot-Loader du SE sélectionné, chaque SE étant normalement
installé sur des partitions différentes.
4. Composants de base du disque dur
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Un disque dur classique est constitué des composants suivants :
Plateaux ;
Têtes de lecture/écriture ;
Positionneur de têtes ;
Moteur rotatif ;
Carte logique ;
Câbles et connecteurs ;
Éléments de configuration (cavaliers ou interrupteurs).
5. Les principaux types (ou formats) de disques durs
a. Disque dur 3,5"
Les disques durs aux formats 3,5" ne sont utilisés que sur des PC fixes. C’est le format standard depuis de nombreuses années.
Leur capacité de stockage (En 2012) est d'environ 3 To. Leur vitesse de rotation atteint 15000 RPM et ils existent avec une interface SATA
ou IDE. Il est utilisé dans les appareils tels que : Tours, consoles, magnétoscopes.
b. Disque dur 2,5"
Les disques durs aux formats 2,5" peuvent être utilisés sur les ordinateurs portables, les PC fixes et les serveurs depuis 2006, et qui
est le format des Solid-state drives. Leur capacité de stockage (En 2012) est d'environ 1 To. Leur vitesse de rotation atteint 15000 RPM et ils
existent avec une interface SATA ou IDE.
c. Disque dur 1,8"
Principalement utilisé sur les appareils mobiles comme les terminaux interactifs, les baladeurs numériques, les ordinateurs
ultraportables, certains disques durs externes.
d. Les dimensions des disques durs normalisées
19" : pour les anciens disques (à interface SMD).
8" : génération suivante, permettant de mettre deux disques sur une largeur de baie.
5,25" : format apparu en 1980 avec le ST-506, on le trouve aussi en demi-hauteur.
De plus petits disques existent mais entrent dans la catégorie des microdrives, avec une taille de 1 pouce. Les formats normalisés
précédents sont définis d’après la taille des plateaux. Il existe aussi une normalisation de la taille des boîtiers pour permettre aux disques durs
de tous les manufacturiers de s’insérer dans tous les ordinateurs.
6. Secteur de Boot
Au démarrage d'un ordinateur, lorsque le BIOS a fini sa séquence d'initialisation (POST = Power-On Self Test), la dernière
instruction qu'il exécute envoie la tête de lecture lire le contenu du secteur de boot sur le disque que le BIOS a enregistré comme disque de
démarrage. C'est ce secteur de boot qui contient les instructions nécessaires au lancement de Windows via l'exécution du fichier NTLDR (NT
loader : le "chargeur" de Windows).
7. Secteur de Boot HS
Un secteur de Boot est hors service lorsque la partition qui contient Windows soit endommagée. Le démarrage du PC conduit donc
à un écran noir ou à un message en blanc sur fond noir.
8. Les virus de boot
La cause de la destruction du secteur de boot de la partition peut être due à un virus de boot.
9. Réparer le secteur de boot d'un disque dur
a. Avec le CD de WINDOWS
Redémarrez votre PC avec le CD de Windows XP ou VISTA (Si rien ne se passe, voyez comment configurer le BIOS pour
paramétrer votre PC de manière à ce qu'il démarre sur le lecteur de CD-ROM) en choisissant la bonne option du menu déroulant. Choisissez
l'option Réparer. Tapez fixboot c: puis appuyez sur la touche Entrée. Tapez O pour oui. Si rien n'a changé au démarrage suivant, retournez
dans la console (via l'option Réparer et tapez cette fois fixmbr, ce qui aura pour effet d'écraser le secteur de boot, attention si vous êtes en
multiboot, donc si vous avez plus d'un système d'exploitation sur votre PC). Redémarrez ensuite votre ordinateur.
b. Avec l'utilitaire gratuit TestDisk
TestDisk est un logiciel gratuit permettant de récupérer des partitions perdues, et de refaire fonctionné un disque dur non bootable.
TestDisk reconnaît de nombreux types de partitions, cela va des classiques FAT 12, FAT 16, FAT 32 et NTFS aux LVM, LVM 2, UFS ou
encore UFS 2 les partitions MAC et Linux RAID sont elles aussi reconnues. Les fonctionnalités se lancent depuis une fenêtre DOS mais il
reste simple, puisqu'il suffit de suivre les instructions qui s'affichent à l'écran et de valider ses choix. Une documentation en français, est là
pour aider ceux qui auraient du mal à s'en sortir.
10. Quelques dates de lancement des disques durs
Le tout premier disque dur, celui du 305 Ramac d'IBM, était composé de 50 disques en aluminium d'un diamètre de 24″, et avait
une capacité de 5 Mo.
En 3,5″ :
Premier disque 1 To en mai 2007 (Hitachi Deskstar 7K1000) ;
Premier disque 2 To en janvier 2009 (Western Digital) ;
Premier disque 3 To en juin 2010 (Seagate) ;
Premier disque 4 To en 2011 (Samsung) (Hitachi).
En 2,5″ :
Premier disque 200 Go 2,5″ sur un seul plateau en avril 2007 (Toshiba) ;
Premier disque 1 To 2,5″ en août 2009 (Western Digital).
11. L’architecture d’un disque dur
Un disque dur est constitué de plusieurs plateaux circulaires et parallèles tournant autour d'un axe. Chaque plateau du disque est
recouvert de part et d'autre par un oxyde magnétique, qui, en étant polarisé, va pouvoir stocker des données sous forme numérique
(composée de 0 et de 1). Chaque plateau du disque est décomposé en plusieurs zones concentriques (plusieurs milliers de pistes sur un même
plateau). Chacune des pistes contient entre 60 et 120 secteurs différents. Enfin ces secteurs sont eux même organisés en Clusters, que l'on
peut définir comme petites cases mémoire chargées de stocker vos données.
Les pistes des plateaux formant le disque dur sont décomposées en secteur et chaque secteur est d'une taille de 512 octets. Le
formatage logique, étape suivante de la préparation d'un disque dur aux données, à pour charge de créer le système de fichiers. Il sera utilisé
par le système d'exploitation pour organiser le stockage des données sur le disque dur.
Le système de fichiers est basé sur la gestion des clusters (ou unités d’allocation), ensemble de plusieurs secteurs. Le cluster étant
la plus petite unité que le système d’exploitation est capable de gérer, plus sa taille est importante, moins le système d’exploitation aura
d’entités à gérer d'où un certain gain de performance.
En contrepartie, un système d’exploitation ne sait gérer que des unités d’allocation entières. Un fichier occupe donc un nombre
entier de clusters. La taille cumulée des clusters utilisés pour ce fichier sera donc systématiquement supérieure à la taille de ce dernier. Il en
résulte un gaspillage de capacité, d’autant plus grand qu’il y a de secteurs par cluster. Cela justifie l'importance du choix du système de
fichiers à utiliser.
Note : contrairement aux CD/DVD, c’est d’abord l’espace périphérique le plus éloigné du disque (du centre du
plateau donc) qui est écrit en premier (et reconnu comme « début du disque »), car c’est { cet endroit que les
performances sont à leurs maximums (en effet, la vitesse linéaire d'un point du disque est plus élevée à
l'extérieur du disque (vitesse de rotation constante) donc la tête de lecture/écriture couvre une plus longue série
de données en un tour qu’au milieu du disque).
12. Caractéristiques techniques d’un disque dur
a. La capacité
C'est certainement la capacité qui constitue la caractéristique la plus intéressante d'un disque dur. Elle indique en effet quel volume
de données peut être stocké sur ce disque dur. La capacité d'un disque dur dépend elle-même de différents éléments. L'un de ces éléments est
bien sûr le nombre de disques tournant dans l'unité de disque dur. Le procédé de codage utilisé en est un autre. La capacité totale d'une unité
résulte de la conjonction de ces deux éléments. La première unité de disque dur installée sur un P.C. possédait une capacité de 10 Mo, alors
que les disques durs sont actuellement le plus souvent d'une capacité de 2 Mo à 20 Go et qu'on trouve sans peine des disques durs d'une
capacité supérieure. L'ordinateur ne peut malheureusement pas accepter n'importe quelle capacité. La raison réside dans le BIOS de
l'ordinateur. Si vous travaillez avec un AT ou avec une machine compatible, par exemple avec un 386. Le BIOS en ROM comporte en effet
une table dans laquelle sont inscrits tous les types de disques durs soutenus par celui-ci. Seuls, ces lecteurs peuvent être utilisés sans logiciel
d'extension. Si l'ordinateur a déjà quelques années, il ne soutient généralement pas les disques durs d'une capacité supérieure à 520 Mo. Mais
que cela ne vous alarme pas : si le BIOS de l'ordinateur ne soutient pas le disque dur voulu, vous pouvez néanmoins utiliser n'importe quel
disque dur à l'aide d'un logiciel approprié.
b. Le temps d'accès moyen
Il indique le temps qui s'écoule normalement jusqu'à ce que n'importe quelle information puisse être trouvée sur le disque. Le
temps d'accès moyen est indiqué en milliseconde (ms = millièmes de seconde). Un disque dur dont le temps d'accès moyen est de 28 ms
trouvera donc en moyenne l'information voulue en 28 millisecondes. Ce concept ne doit pas être confondu avec le temps de latence moyen.
Le temps de latence moyen indique la durée pendant laquelle le disque attend avant de lire un bit donné. Le Temps de latence moyen est en
général de 8,4 ms (temps d'une demi-rotation à 60 tours par seconde).
c. La vitesse de transmission des données
La vitesse de transmission des données définit très exactement combien de données peuvent être transmises du disque dur à la
mémoire pendant une unité de temps. Avec le temps d'accès moyen, ce paramètre représente donc également un élément important pour
apprécier les performances d'un disque dur. Un disque dur qui retrouve très rapidement les informations voulues sur le disque ne présentent
guère d'intérêt si ces informations sont ensuite transmises à la mémoire à une "vitesse d'escargot". Un disque dur ne peut être vraiment
exploité à une vitesse élevée qu'à condition, non seulement que les données soient lues rapidement, mais aussi qu'elles puissent alors être
transmises au moins aussi rapidement à l'ordinateur. La vitesse de transmission des données est indiquée en MBits / secondes (1 Mbit = 1
millions de bits). On définit donc combien de millions de bits peuvent être échangés en une seconde entre le disque dur et la mémoire. La
vitesse de transmission des données dépend non seulement du disque dur, mais aussi du procédé d'enregistrement utilisé, c'est-à-dire de
l'interface (du contrôleur).
Ordinateur portables 5400 RPM
Tours 7200 RPM
Serveurs 15000 RPM
d. Rangement automatique des têtes (auto parking)
Lorsqu'un disque dur n'est plus alimenté en courant électrique, c'est-à-dire une fois que la machine a été éteinte, les disques
s'arrêtent de tourner. Les têtes de lecture/écriture se trouvent alors placées "quelque part" au-dessus de la surface du disque. A la suite de
chocs, la tête de lecture/écriture pourrait donc entrer en contact avec la surface du disque, ce qui entraînerait une perte de données. Mais il y a
aussi danger lors de la mise en marche de l'ordinateur : les pointes de tension causées par la mise en marche pourraient magnétiser
inopinément, et donc détruire certaines parties du disque dur. C'est pourquoi les disques durs sont dotés d'un mécanisme de rangement
automatique, qui, après l'arrêt de l'ordinateur, range automatiquement les têtes de lecture écriture à un endroit où elles ne peuvent causer
aucun dommage direct, ni par contact, ni lors de la mise en marche. Ce mécanisme repose sur l'astuce suivante : lorsque l'ordinateur est
arrêté, le disque dur continue à tourner un certain temps, avant de s'immobiliser définitivement. Ces rotations supplémentaires sont utilisées
pour produire un courant électrique suffisant pour actionner le moteur pas à pas afin qu'il amène la tête de lecture/écriture dans la zone de
rangement.
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13. Les interfaces (ou connectiques ou modes de communications ou même encore contrôleur) d’un disque dur
a. L'interface IDE
L'IDE est une interface qui permet de connecter jusqu'à 4 unités simultanément (disque dur, lecteur cd, etc.). L’IDE à beaucoup
évolué depuis quelques années, son débit ou taux de transfert n'a cessé d'augmenter. En effet, au à ses débuts, l'IDE était d'une lenteur
ridicule face au SCSI. Les dernières versions de l'IDE (UDMA 133) peuvent atteindre 133 Mo/s au maximum.
Spécificités de L'IDE :
Vitesse de rotation maximale : 7200 tours.
Taux de transfert Maximum : 133 Mo par seconde.
Taux de transfert jusqu'à 60 Mo par seconde pour le disque le plus rapide
Temps d'accès de 8 ms pour le disque le plus rapide
Nombre maximum de périphériques gérés : 4 sans carte contrôleur. Les 4 disques durs doivent se répartir 133 Mo/s au maximum,
ce qui fait qu'avec deux disques durs en raid 0 vous avez pratiquement saturé l'interface.
Avantage pour les disques durs IDE, ils coûtent bien moins cher à capacité égale que leurs homologues SCSI. Sachez que 150 MO
par seconde suffisent largement pour toutes les applications. Leur principal inconvénient est l'instabilité de leur taux de transfert et leur temps
d'accès bien trop important, ce qui limite leurs performances.
b. L'interface SATA
L'interface SATA (pour Serial ATA) est une évolution de l'IDE. Serial ATA (ou S-ATA), est une interface série, peu coûteuse et
plus rapide qu’ATA (normes SATA, SATA II et SATA III), c’est la plus courante désormais (2008). La transmission des données ici se fait
par un bus série et non parallèle, ce qui explique les faibles dimensions des nappes de ces disques durs. Le débit maximum que peut atteindre
cette interface est de 300 Mo par seconde pour le moment (révision Sata II, contre 150 Mo/s pour la première version du Serial ATA).
L'interface serial ATA marque un progrès notable par rapport à l'IDE, même si les performances à vitesse de rotation identique stagnent en
raison d'une mécanique identique à celle des disques IDE pour la plupart des disques vendus. Le Sata dispose cependant de nombreux
avantages :
7 Fils seulement permettent de communiquer avec un disque dur SATA (contre 80 pour les dernières nappes ide). La principale
raison à cela vient du fait que le Serial ATA utilise un bus série au lieu de parallèle. Le câble est donc largement plus compact et
permet de mieux faire circuler l'air dans le PC.
Les disques durs peuvent désormais être branchés et débranchés à chaud (hot plug)
Chaque disque est connecté sur un port Sata de la carte-mère, il n'y a donc plus de schéma maître/esclave à prendre en compte.
Les vieux disques IDE peuvent être réutilisés en utilisant un adaptateur et êtres connectés via l'interface SATA.
Le SATA ne fait pas progresser les performances des disques durs par rapport à L'IDE pour un même disque, cependant il dispose
de fonctions comme le hot-plug (branchage/débranchage à chaud) et des disques durs tournant à 10000 tours/minute existent en SATA. Le
SCSI n'est vraiment qu'à réserver aux mordus de montage vidéo ou de performances extrêmes.
Figure 2 :
Il faut compter en général 1 à 2 cycles d'horloge (rarement plus) pour chaque phase du pipeline, soit 10 cycles d'horloge maximum
par instruction. Pour deux instructions, 12 cycles d'horloge maximum seront nécessaires (10+2=12 au lieu de 10*2=20), car la précédente
instruction était déjà dans le pipeline. Les deux instructions sont donc en traitement dans le processeur, avec un décalage d'un ou deux cycles
d'horloge). Pour 3 instructions, 14 cycles d'horloge seront ainsi nécessaires, etc. Le principe du pipeline est ainsi comparable avec une chaîne
Cours de Maintenance en T.I. 80 Alain Monkam
Cours de Maintenance en T.I. Alain Monkam
de production de voitures. La voiture passe d'un poste de travail à un autre en suivant la chaîne de montage et sort complètement assemblée à
la sortie du bâtiment. Pour bien comprendre le principe, il est nécessaire de regarder la chaîne dans son ensemble, et non pas véhicule par
véhicule. Il faut ainsi 3 heures pour faire une voiture, mais pourtant une voiture est produite toute les minutes ! Il faut noter toutefois qu'il
existe différents types de pipelines, de 2 à 40 étages, mais le principe reste le même.
20. Technologie superscalaire
La technologie superscalaire (en anglais superscaling) consiste à disposer plusieurs unités de traitement en parallèle afin de pouvoir
traiter plusieurs instructions par cycle.
21. HyperThreading
La technologie HyperThreading (ou Hyper-Threading, noté HT, traduisez HyperFlots ou HyperFlux) consiste à définir deux
processeurs logiques au sein d'un processeur physique. Ainsi, le système reconnaît deux processeurs physiques et se comporte en système
multitâche en envoyant deux thréads simultanés, on parle alors de SMT (Simultaneous Multi Threading). Cette « supercherie » permet
d'utiliser au mieux les ressources du processeur en garantissant que des données lui sont envoyées en masse.
22. Multi-coeur
Un processeur multi-cœur (ou multi-cores) est tout simplement un processeur composé non pas de 1 mais de 2 (ou 4 ou 8) unités de
calcul. Ces noyaux ou cœurs sont les unités de calculs situés au cœur de tout processeur. C’est en 2005 que sont arrivés les premiers
processeurs bi-cœurs conçus par AMD et Intel. Ces premiers exemplaires comprenaient deux cœurs identiques. Par la suite, des processeurs
dotés de cœurs différents ont été produits par les constructeurs Sony, IBM et Toshiba. Ces derniers sont utilisés dans des domaines précis
comme le calcul pur. Les processeurs multi-cores ont été mis au point pour augmenter la puissance d’un PC, sans accroitre la fréquence de
l’horloge du processeur. En outre, la nouvelle technologie permet de diminuer la quantité de chaleur émise par effet joule. Ainsi, pour un
processeur bi-cœur (ou DualCore) le processeur dispose à fréquence d'horloge égale d'une puissance de calcul deux fois plus importante.
Pour autant, le gain n'est pas systématiquement visible. En effet, il faut que les logiciels et les systèmes d'exploitation sachent gérer
correctement ces processeurs afin qu'un gain significatif soit perceptible. Ainsi, sous Windows, seul Vista et Sept exploitent correctement ces
processeurs. Dans ce cas, la version 64 bits est conseillée.
a. Intel Core, Intel Code 2 Duo
L'architecture Netburst, quoique prometteuse au départ, pose quelques problèmes, notamment un échauffement excessif dès que
l'on monte en fréquence. Ceci est lié comme nous le verrons dans le chapitre sur l'architecture des processeurs à la taille du pipeline. En
même temps que le Pentium IV, Intel développe le Pentium M, spécifique aux ordinateurs portables. Son architecture est basée sur le vieux
Pentium III (remaniée) et lui n'a pas ces problèmes d'échauffement. En 2006, Intel sort les Intel Core Solo et Intel Core Duo basés sur ce
Pentium M. Les fréquences chutent automatiquement (à performances identiques) et Intel change les notations (comme pour les Pentium IV).
Différentes séries sont développées pour les ordinateurs portables, mais également pour les ordinateurs bureautiques. Le socket reste le
MPGA775 mais sera remplacé plus tard par le socket M (P pour les portables) et pour les derniers sockets spécifiques (avec de nouveau une
fois un, une fois l'autre : la mauvaise habitude d'Intel. Les séries T1XXX (mono-core) et T2XXX (dual-core) sont les versions spécifiques
pour ordinateurs de bureau. Le FSB est 667 Mhz, soit moindre que les Pentium IV équivalents de l'époque. Tous ces processeurs incluent la
"Virtualization Technology" (rien de bien nouveau puisque c'est la possibilité d'exécuter plusieurs instructions simultanées) mais aussi le
SpeedStep (réduction de la vitesse du processeur en fonction de la charge). Même si ces séries ne sont pas très performantes par rapport aux
Pentium IV de l'époque, l'architecture semble prometteuse et permet de sortir une architecture (un peu) modifiée, le Core 2 et Core 2 Duo
qui reprend une architecture 32/64 bits. Les notations changent également. La fréquence du bus externe est modifiée en 800, 1066 et même
1333 Mhz pour les plus performants actuellement (avec 4 MB de cache) en mode quadruple - la réelle fréquence est donc respectivement de
200, 266 et 333 Mhz comme pour les Pentium IV de la dernière génération. Comme d'habitude, Intel va développer l’outil marketing pour
faire passer ces nouveaux modèles de processeur mais va également au niveau des performances reprendre le dessus sur les Athlon 64
d'AMD. Fin 2007, pratiquement aucun simple core n’est fabriqué dans la gamme Intel. Ceci sonne également la fin des Celeron, malgré les
versions Celeron D (dual) qui ne sont plus finalement utilisés que pour les portables.
b. Intel I7 quadricoeur
Sorti en 2008, l'I7 série 9XX fait très vite figure d'épouvantail en termes de performances à tel point qu'Intel le laisse quasiment
hors prix jusque fin 2009. Les modifications que l’on opère sont :
Première modification : Comme AMD, le processeur gère directement de la mémoire (DDR3, un nouveau modèle plutôt chère au
début) et sur trois canaux au lieu du Dual Chanel pour les concurrents.
Deuxième modification : L'utilisation d'un cache L3 de 8 MB partagé entre les différents coeurs (4).
Troisième modification (du moins sur les premiers modèles) : Le QPI sert de bus externes. Par rapport à l'ancien bus DMI, il est
plus performant (4,8 au lieu de 2,5 giga transferts par secondes).
Quatrième modification : L'hyperthreading est de nouveau intégré.
Cinquième modification : Virtualisation matérielle intégrée.
Sixième modification : Le socket est également remplacé par un LPGA1366.
Ce processeur intègre surtout un mode turbo (Turbo Boost) qui permet d'overclocker automatiquement un ou plusieurs core de 133
Mhz (266 Mhz s'il n'y a qu'un cœur en fonction) si la demande de ressources est importante pendant un petit laps de temps (en s'assurant de
ne pas griller le processeur, donc avec un contrôle de puissance dissipée, courant utilisé et température du processeur). En Octobre 2009, en
même temps que la sortie de l'I5, Intel semble revenir en arrière en reprenant l'ancien bus externe QDI et le socket LPGA1156 pour les séries
8XX (et 3700 en 2011) mais en gérant directement un port PCI-E 16 bits pour cartes graphiques. Seule différence avec l'I5, il intègre de
nouveau l'hypertreading. Les versions supérieures (2700) gardent les mêmes caractéristiques.
c. L'Intel Core I5 et I3
Courant 2009, Intel avec l'I7 a le plus performant des processeurs bureautiques du marché (même si le prix en fait plutôt un
spécialiste des jeux). Pourtant, AMD glane des parts de marché sur la partie en dessous. Intel sort en octobre 2009 l'I5 (avec quelques
modèles I7 comme expliqué ci-dessus). Le bus externe revient donc en DMI mais en gardant la structure de son grand frère (sauf
l'hyperthreading mais en gardant le mode turbo avec de l'overclocking un peu inférieur). Deuxième différence, un port PCI-Express pour
carte écran est directement intégré dans le processeur (mais pas dans le P55 qui est le chipset associé). En dernier, il ne gère plus la DDR3
qu'en Dual Channel. El le Petit I3 (2010) ? C'est un processeur bureautique standard qui utilise le même socket que les I5 avec de nouveau
des performances bridées (y compris le passage du 1156 au 1155 en 2011 ou même un socket personnel dans certaines séries). Suivant les
modèles, il intègre soit un chipset graphique intégré (HD Graphics 2000), soit le PCI-e 16 bits. Suivant les modèles, il intègre également
l'hypertreading ou non. Les caches sont réduits par rapport aux deux grands frères, de même que la vitesse du bus DMI. Pas facile de s'y
retrouver entre les différents modèles de ces 3 processeurs différents qui se mélangent suivant les versions, y compris les sockets et
caractéristiques.