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Exercices corrigés de l’instance de régulation de

prévention et de répression :
1- Expliquez les termes et expressions suivantes :
a- La régulation : c’est une règle de conduite, qui selon Beyon Luc
Adolph «l’ensemble des dispositifs juridiques, réglementaires et des
mécanismes qui assurent le bon fonctionnement du système
médiatique. »
b- Solidarité numérique : c’est une contribution volontaire des autorités
publiques et des entités privées pour avoir un nouveau mécanisme de
financement et de lutter contre la fracture numérique.
c- Neutralité technologique : signifie que la loi ne devrait pas faire de
discrimination entre les diverses techniques susceptible d’être utilisé pour la
réalisation, le maintien de l’intégrité des informations et l’établissement d’un
lien avec une information afin de prendre en compte la rapidité des progrès
techniques c’est dire la loi ne peut pas privilégier l’utilisation d’une technologie
au détriment d’une autre.
d- L’accès universel : c’est la possibilité pour chacun d’avoir accès à des
installations et services de communication mis à la disposition du public et qui
englobe également la fourniture de l’accès aux catégories de la population en
zone urbaine et rurale.
2- Quelle différence faites-vous entre l’ARCEP et le Conseil Supérieur de la
Communication ?
L’ARCEP est une autorité administrative, juridiquement distincte et
fonctionnellement indépendante qui est chargée de la régulation des activités
de communication électronique et de la poste sur l’ensemble du territoire
national tandis que la CSC est aussi une autorité administrative indépendante
rattachée a la présidence du Niger qui est chargée de la régulation en matière
de communication.il assure et garantit la liberté et l’indépendance des moyens
de communication audiovisuel, de la presse écrite et électronique dans le
respect de la loi .
3- Citez trois missions de la HAPDP

-D’informer les personnes concernées et les responsables de traitement de leurs


droits et obligations ;
- De répondre à toute demande d’avis portant sur un traitement de données à
caractère personnel ;

- D’élaborer un code de bonne conduite relatif au traitement et à la protection


des données à caractère personnel ;

- De recevoir les déclarations et d’octroyer les autorisations pour la mise en


œuvre des traitements des données à caractère personnel, ou de les retirer dans
les cas prévus par les textes en vigueur ;

- De recevoir les déclarations et les plaintes relatives à la mise en œuvre des


traitements de données à caractère personnel et d’informer les auteurs de la suite
accordée à celles-ci ;

- D’informer sans délais, l’autorité́ judiciaire compétente des infractions dont


elle a connaissance dans le cadre de ses missions ;

- De déterminer les mesures appropriées et les garanties indispensables pour la


protection des données à caractère personnel ;

- De procéder, au besoin par le biais d’agents assermentés, à des vérifications


portant sur tout traitement de données à caractère personnel ;

- De prononcer des sanctions administratives et pécuniaires à l’encontre des


responsables de traitement des données à caractère personnel qui ne se
conforment pas aux dispositions des textes en vigueur ;

- De mettre à jour et à la disposition du public, pour consultation, un répertoire


de traitement de données à caractère personnel ;

- De donner des conseils aux personnes et aux organismes qui exercent des
activités de traitements de données à caractère personnel ou qui procèdent à des
essais ou des expériences en la matière ;

- De donner son avis sur tout projet de texte en rapport avec la protection des
données à caractère personnel ;

- De participer aux activités de recherche scientifique, de formation et d’étude


en rapport avec la protection des données personnelles et, d’une manière
générale, avec les libertés publiques et la vie privée ;

- D’autoriser, dans les conditions fixées par décret pris en Conseil des Ministres,
les transferts transfrontaliers des données à caractère personnel ;

- D’autoriser, dans les conditions fixées par décret pris en Conseil des Ministres,
les transferts transfrontaliers des données à caractère personnel ;
- De faire, toute proposition susceptible de simplifier et d’aménager le cadre
législatif et réglementaire relatif au traitement des données à caractère
personnel;

- De mettre en place des mécanismes de coopération avec les autorités de


traitement de données à caractère personnel ;

- De participer aux négociations internationales en matière de protection de


données à caractère personnel ;

- D’établir et de remettre un rapport annuel d’activités au Président de la


République, au Président de l’Assemblée Nationale et au Premier Ministre.

4- En droit numérique dans quelle mesure peut-on saisir les institutions


judiciaires ?
Toute personne physique ou morale peut saisir les institutions judiciaires
lorsqu’il constate ou est victime d’un manquement ou violation des obligations
prévues par la loi aux acteurs de la société de l’information.

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