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L’informatique est l’infrastructure de base elle prend la forme de matériel, de logiciel, et de service, elle
est parfois discrète et on parle dans ce sens des moyens et services de communication et de
télécommunication.
Elle est derrière la caméra la carte d’accès ou de crédit, les guichets automatiques des banques...
Elle peut être à domicile, des réseaux sociaux, voitures .... l’informatique est la clé du système de toutes
les organisations publiques et privées.
L’informatique a commencé à se développer en dehors du droit, elle est une chose si singulière qui
nécessite un nouveau droit, de nouveaux juristes conscients de cette singularité
En Tunisie, la première loi relative en traitement automatique de l’information a vu le jour le début des
années 80s.
L’encadrement juridique de l’outil informatique dans ses différents aspects s’imposait en nécessité. Ainsi
les premières règles juridiques qui ont été adoptées notamment en France n’avait pour objet que la
réglementation de l’utilisation et la protection du système informatique d’où l’expression droits de
l’informatique.
Dans sa forme la plus simple ou primitive le droit de l’informatique peut être défini comme étant
l’ensemble des règles juridiques applicables à l’informatique mais l’apparition des nouvelles technologies
et notamment recto vergence des techniques informatiques ont changé.
Le terme TIC est largement utilisé dans les milieux politiques administratifs universitaires et académiques
afin de désigner l’ensemble des technologies et des moyens informatiques de télécommunication et
audiovisuel nouvelles.
Vu que l’expression droit de l’informatique ne reflète plus la réalité des choses et notamment cette
divergence de l’informatique qui rend insuffisante et limite toute étude juridique de l’informatique prise
isolement de sa mise en œuvre avec les autres technologies de l’information et de la communication.
De ce fait la doctrine préfère aujourd’hui d’autres expressions plus modernes et qui tiennent compte de
la généralisation de l’utilisation de l’informatique et la convergence des moyens de la
télécommunication.
L’informatique alors pose un problème énorme de liberté celui des fichiers et des données à caractère
personnel.
Chapitre 1: La protection des données personnelles.
Le droit de la protection des données à caractère personnel concerne ce qui traite les données, pour les
irréels légitimes, pour les activités utiles créatrices de richesses qui dispose du droit de liberté des
individus concernés par le traitement.
Le droit de la protection des données à caractère personnel tend à établir les règles de jeu et de créer
l’équilibre entre différents intérêts. Concurrents parfois contradictoires dans une société ouverte
démocratique et libre certains pays ont jugé nécessaire l’existence des règles spécifiques pour organiser
la gestion et la protection des données à caractère personnel qui viennent s’ajouter aux règles classiques
de protection et droit et de liberté. Ainsi la protection de données à caractère personnel n’est qu’une
partie d’un ensemble de règles, de protection des droits et de la liberté personnelle qui trouve sa
justification dans le fait que l’individu se trouve saisi, contrôlé manipulé et évalué pour tout ce qu’il fait
ou ne fait pas par des tiers qui souhaitent d’abord satisfaire leur intérêt dans un rapport de force qui
n’est pas a priori favorable au droit et liberté de personnes concernés par le traitement, la protection des
données à caractère personnel apparaît comme indispensable dans une société moderne qui fait une
large place à la technologie et à la liberté des personnes, le législateur Tunisien ne peut y rester
indifférent
Au sens de l’article 4 de la loi organique numéro 2004-63 du 27 Juillet 2004 porte en sur la protection
des données personnels à caractère personnel, on entend par donner un caractère personnel toute
l’information quelque soit leur origine ou leur forme et qui permettent directement ou indirectement à
identifier une personne physique ou la rende indentifiable, à l’exception des informations liées à la vie
publique ou considérée comme telle par la loi.
Cette même loi a reconnu dans son article premier à toute personne le droit à la protection des données
à caractère personnel relative à sa vie privée comme étant l’un des droits fondamentaux garantis par la
constitution, en effet, elle a mis en place un régime de traitement des données à caractère personnel.
La protection apportée par la loi 2004-63 n’est applicable qu’aux personnes physiques elle ne concerne
pas les personnes morales
En effet est réputé identifiable la personne physique directement ou indirectement à travers plusieurs
données et symboles qui concernent notamment son identité, ses caractéristiques physiques
génétiques, psychologique, sociale, économique ou culturels, ce sont pratiquement les mêmes éléments
d’identification visés par l’article 2 de la loi Européenne
En pratique, la notion de données à caractère personnel inclut des informations aussi générales que celle
relative notamment à la situation personnelle ou familiale de la personne concernée ou sa vie sociale,
elle comprend également des données plus spécifiques comme celles relatives à la santé, aux opinions
politiques ou même religieuses
Selon l’article 7 de la même loi toute opération de traitement des données à caractère personnel est
soumise à une déclaration préalable déposée au siège de l’instance nationale de protection des données
à caractère personnel notifiés par lettre recommandée avec accusé de réception ou par tout autre
moyen laissant une trace écrite. Cette déclaration est effectuée par le responsable du traitement ou son
représentant légal