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GRT2 FI1
COUCHE DISTRIBUTION
INTRODUCTION
La couche distribution qui est entre la couche d’acces et la couche cœur d’une architecture reseau
permet une connectivité réglementée. Dans un réseau où la connectivité parcoure le LAN de bout en
bout, par exemple entre différents périphériques de la couche d'accès, la couche de distribution permet
de faciliter cette connectivité. C’est dans cette couche, que travaille le routage IP. Aussi bien en statique
qu’en dynamique ! La couche de distribution permet de fournir une Évolutivité:
Dans un réseau avec plus de deux ou trois périphériques de couche d'accès, il n’est pas très pratique de
les interconnecter ensemble. Et bien, la couche de distribution sert de point d'agrégation pour les
switchs de la couche d'accès. Ce qui permet de réduire les couts d'exploitation en rendant le réseau plus
efficace. Elle augmente aussi la disponibilité du réseau en enfermant les risques de pannes dans des
zones plus petites.
1. FAST : Le Fast ethernet a été conçu sous le nom de 802u pour lutter contre le protocole LAN FDDI. Il
est entièrement basé sur Ethernet 10-Base-T car il est un successeur de Ethernet 10-Base-T. Il était
populaire parce qu’il est simple à implémenté, gérer et maintenir. Fast ethernet a l’avantage de la
NOM : BENJON II MARTINEZ
GRT2 FI1
rétrocompatibilité. Il est dix fois plus rapide que son successeur et est capable de fournir une vitesse de
données de 100 Mbps. Il existe trois variétés de Fast ethernet: 100Base-T4, 100Base-Tx et 100Base-Fx.
2. GIGA : Le Gigabit Ethernet a été conçu pour fournir un taux de transmission plus élevé jusqu’à 1
Gbps. Le but était de développer une technologie qui peut fonctionner correctement sur l’équipement
de réseau existant. Le Gigabit Ethernet offre à l’utilisateur un réseau plus évolué et plus rapide que le
traditionnel Fast Ethernet. Il prend en charge la quasi-totalité des systèmes d’exploitation et des
périphériques prenant en charge Internet.
Gigabit Ethernet est adapté pour un taux de transfert plus rapide. Il augmente la vitesse et minimise la
vitesse de transfert et permet aux utilisateurs de profiter du streaming à des débits de bande passante
élevés sans interaction des périphériques externes.
Le Gigabit Ethernet a été introduit avec le support du standard basé de IEEE 802.3-2008. Maintenant, le
Gigabit Ethernet dans la couches physiques utilise le câble à paire torsadée 1000BASE-T, la fibre optique
1000BASE-X et le câble en cuivre blindé 1000BASE-CX. Toutes ces normes utilisent le système
d’encodage 8b / 10b qui gonfle le taux de privilège de 25% de 1000 Mbit / s à 1250 Mbit / s.
3. 10GIGA : 10 Gigabit Ethernet est une expression utilisée pour désigner une variété de technologies
utilisée pour implémenter le standard IEEE 802.3 (Ethernet) à des débits compris entre 1000 et 10 000
Mbit/s. Lancé en 2002, GbE est également connu sous le nom de 10GE ou 10 GigE, et bien qu'il offre une
augmentation de vitesse 10 fois supérieure au gigabit Ethernet (1 GbE), son adoption a été progressive.
Par rapport à l'Ethernet traditionnel, le 10 GbE offre une approche plus efficace et moins coûteuse pour
déplacer les données sur les connexions dorsales entre les réseaux. Les opérations semi-duplex
n'existent pas dans 10 GbE car il ne définit que des liaisons point à point en duplex intégral. Il élimine
également le besoin de concentrateurs de répéteur pour connecter plusieurs périphériques Ethernet et
pour la partition de port et la détection de collision. Le 10 GbE fonctionne avec un câble à fibre optique
(802.ae), mais il est également compatible avec des câbles en cuivre à paires torsadées (802.3ak). De
plus, le format de trame de données en 10 GbE reste le même qu'avec les autres versions Ethernet. Cela
signifie que la technologie 10 Gbe est entièrement interopérable avec les protocoles Ethernet existants
et que les utilisateurs peuvent facilement la déployer dans les réseaux existants.
sont distribuées à tout le domaine VTP au travers des liens « trunk » (Cisco ISL ou IEEE 802.1Q).
En mode transparent, le switch reçoit les mises à jour et les transmet à ses voisins sans les
prendre en compte. Il peut créer, modifier ou supprimer ses propres VLAN mais ne les transmet
pas. Les switches en mode client appliquent automatiquement les changements reçus du
domaine VTP.
VTP permet de gérer les VLAN de la plage « normale » (VLAN ID compris entre 1 et 1005). La
création de VLAN dans la plage étendue (VLAN ID supérieur à 1005) n'est possible qu'en mode
VTP transparent.
Les configurations VTP successives du réseau ont un numéro de révision. Si le numéro de
révision reçu par un switch client est plus grand que celui en cours, la nouvelle configuration est
appliquée. Sinon, elle est ignorée.
Quand un nouveau commutateur est ajouté au domaine VTP, le numéro de révision de celui-ci
doit être réinitialisé pour éviter les conflits.
Trunking (802.1Q)
En théorie, pour faire passer les flux d’un vlan d’un switch à un autre, il faudrait un câble pour
chaque vlan créé entre les 2 switchs. Plus il y’a de Vlan et plus il y’aura de câbles physiq ues
entre les deux switchs. Les ports sont donc utilisés pour l’ interconnexion entre les deux switchs
et non pour des utilisateurs. Le Trunk permet aux switchs de faire circuler des trames de
plusieurs VLAN sur un seul lien physique. Pour éviter de gâcher des ressources sur le switch, on
utilise un lien Trunk. Ainsi il sera possible de faire passer plusieurs VLAN sur un même lien . Un
trunk permet le transport de trames de différents VLAN. Chaque trame qui passe sur ce lien est
taguée par un numéro correspondant à son numéro de VLAN.
Le switch transmettra les trames au vlan correspondant en fonction de ses tags.
Un Tag, c’est comme une étiquette qu’on colle au paquet afin de savoir à quel groupe il
appartient.
faciliter le transfert. Le principal avantage des commutateurs de couche 3 est le potentiel de latence
du réseau plus faible car un paquet peut être routé sans faire de sauts de réseau supplémentaires
vers un routeur. Par exemple, connecter deux segments distincts (par exemple des VLAN ) avec un
routeur à un commutateur de couche 2 standard nécessite de passer la trame au commutateur
(premier saut L2), puis au routeur (deuxième saut L2) où le paquet à l'intérieur de la trame est
acheminé (saut L3) puis renvoyé au commutateur (troisième bond L2). Un commutateur de couche
3 accomplit la même tâche sans avoir besoin d'un routeur (et donc de sauts supplémentaires) en
prenant la décision de routage lui-même, c'est-à-dire que le paquet est routé vers un autre sous-
réseau et commuté simultanément vers le port réseau de destination. Étant donné que de
nombreux commutateurs de couche 3 offrent les mêmes fonctionnalités que les routeurs
traditionnels, ils peuvent être utilisés comme remplacements moins chers et à faible latence dans
certains réseaux. Les commutateurs de couche 3 peuvent effectuer les actions suivantes qui
peuvent également être effectuées par les routeurs :
mettre à jour les gestionnaires SNMP ( Simple Network Management Protocol ) avec les
informations de la base d'informations de gestion (MIB)
transfert de paquets rapide basé sur le matériel avec une faible latence
déplacer le trafic à la vitesse du fil et fournir également un routage de couche 3. Il n'y a pas de
différence de performances entre le transfert à différentes couches car le routage et la
commutation sont tous basés sur le matériel - les décisions de routage sont prises par un ASIC
spécialisé à l'aide d' une mémoire adressable par le contenu .
VI. SPANNING TREE
Le Spanning Tree Protocol (aussi appelé STP) est un protocole réseau de niveau 2 permettant de
déterminer une topologie réseau sans boucle (appelée algorithme de l'arbre recouvrant) dans
les LAN avec ponts. Il est défini dans la norme IEEE 802.1D et est basé sur un algorithme décrit
par Radia Perlman en 19851. Il permet de garder une topologie physique redondante tout en
créant un chemin logique unique. Spanning-Tree envoie régulièrement des annonces (BPDU)
pour élire un commutateur principal (root). En fonction de cette information, les commutateurs
coupent des ports et une topologie de transfert à chemin unique converge (de quelques
secondes à 50 secondes selon les versions). Les réseaux commutés de type Ethernet doivent
avoir un chemin unique entre deux points, cela s'appelle une topologie sans boucle. En effet, la
présence de boucle génère des tempêtes de diffusion qui paralysent le réseau : tous les liens
sont saturés de trames de diffusion qui tournent en rond dans les boucles et les tables
d'apprentissage des commutateurs (switch) deviennent instables.
Spanning Tree aura pour rôle de désactiver les liens qui peuvent créer une boucle. Il se chargera
le les réactiver si nécessaire (en cas de panne d'un autre lien). Les switchs vont se mettre
d'accord sur les ports à désactiver, de manière à supprimer le risque de boucle. Si nécessaire,
Spanning Tree réactivera le port.