2bacs. Latrach Abdelkbir

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Calculer les limites suivantes :

2𝑥²+𝑥+3 𝑥|𝑥|−4𝑥+3 𝑥²+5𝑥+6


a. 𝑙𝑖𝑚 b. 𝑙𝑖𝑚 c. 𝑙𝑖𝑚
𝑥→+∞ 𝑥−1 𝑥→−∞ 𝑥 5 −7𝑥+2 𝑥→−2 𝑥+2
2𝑥²+3𝑥−9 √2𝑥+7−3 √2𝑥²+1−3√𝑥+3
d. 𝑙𝑖𝑚 e. 𝑙𝑖𝑚 f. 𝑙𝑖𝑚
𝑥→−3 𝑥²+𝑥−6 𝑥→1 𝑥−1 𝑥→−2 𝑥+2
𝑥²+5𝑥+6 2𝑥²+𝑥−2 sin(𝜋𝑥)
g. 𝑙𝑖𝑚 h. 𝑙𝑖𝑚 i. 𝑙𝑖𝑚
𝑥→2− 2−𝑥 𝑥→−3+ −𝑥 2 −𝑥+6 𝑥→1 𝑥−1

On donne ci-dessous la courbe représentative d’une fonction 𝑓 .

1. Déterminer graphiquement 𝑓(−1) et lim 𝑓(𝑥) .Que peut-on déduire ?


𝑥→−1
2. Déterminer graphiquement 𝑓(1) et lim+ 𝑓(𝑥) et lim− 𝑓(𝑥) . Que peut dire sur (𝐶𝑓 ) au
𝑥→1 𝑥→1
point 𝑥0 = 1?

Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle ouvert 𝐼 et a un point de 𝐼.


On dit que 𝑓 est en 𝑎 si seulement si lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑎) .
𝑥→𝑎

• 𝑓 est continue en 𝑎 • 𝑓 est discontinue en 𝑎

𝑥 2 −9
𝑓(𝑥) = 𝑥−3 ; 𝑥 ≠ 3
o La fonction définie par { est continue en 3.
𝑓(3) = 6
𝑥 2 −9
En effet : 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚
𝑥→3 𝑥→3 𝑥−3
(𝑥−3)(𝑥+3)
= 𝑙𝑖𝑚
𝑥→3 𝑥−3
= 𝑙𝑖𝑚 𝑥 + 3 = 6 = 𝑓(3).
𝑥→3

1
sin(3𝑥)
𝑓(𝑥) = ; 𝑥≠0
o La fonction définie par { 𝑥 est discontinue en 0.
𝑓(0) = 1
𝑠𝑖𝑛(3𝑥)
En effet : 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑥
𝑥→0 𝑥→3
𝑠𝑖𝑛(3𝑥)
= 𝑙𝑖𝑚 3 ×
𝑥→3 3𝑥
= 3 ≠ 𝑓(0).

Etudier la continuité des fonctions suivantes au point 𝑎.


𝑥 3 −2𝑥+1
𝑓(𝑥) = ;𝑥 ≠ 1
1. { 𝑥−1 et 𝑎 = 1.
𝑓(1) = 1
𝑥√𝑥+2−4
𝑔(𝑥) = ; 𝑥 ∈ [−2; 2[∪]2; +∞[
𝑥−2
2. { 5
et 𝑎 = 2.
𝑔(2) = 2

Etudier la continuité des fonctions suivantes au point 𝑎.


𝑥 3 +2𝑥 2 +3𝑥+2
𝑓(𝑥) = ; 𝑥 ≠ −1
1. { 𝑥 2 +4𝑥+3 et 𝑎 = −1.
𝑓(−1) = 1
sin (𝑥−2)
𝑔(𝑥) = 𝑥 2 −2𝑥 ; 𝑥 > 2
2. { 1 et 𝑎 = 2.
𝑔(2) = 2

• Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle ]𝑎 − 𝑟 ; 𝑎] avec 𝑟 > 0.


On dit que 𝑓 est de 𝑎 si seulement si lim+ 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑎).
𝑥→𝑎
• Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle [𝑎 ; 𝑎 + 𝑟[ avec 𝑟 > 0.
On dit que 𝑓 est de 𝑎 si seulement si lim− 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑎).
𝑥→𝑎

𝑥 2 −1
𝑓(𝑥) = |𝑥−1| ; 𝑥 ≠ 1
La fonction définie par { est continue à droite en 1 est non continue
𝑓(1) = 2
en 1 à gauche.
𝑥 2 −1
En effet : 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚+ |𝑥−1|
𝑥→1 𝑥→1
𝑥 2 −1
= 𝑙𝑖𝑚+ (Du fait que |𝑥 − 1| = 𝑥 − 1 si 𝑥 > 1)
𝑥→1 𝑥−1
= 𝑙𝑖𝑚+ 𝑥 + 1 = 2 = 𝑓(1).
𝑥→1
Ainsi 𝑓 est continue à droite en 1.
𝑥 2 −1
Et : 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚− |𝑥−1|
𝑥→1 𝑥→1
𝑥 2 −1
= 𝑙𝑖𝑚− −(𝑥−1) (Du fait que |𝑥 − 1| = −(𝑥 − 1) si 𝑥 < 1)
𝑥→1
= 𝑙𝑖𝑚+ −(𝑥 + 1) = −2 ≠ 𝑓(1).
𝑥→1
Ainsi 𝑓 est discontinue à gauche en 1.

𝑓 est continue en 𝑎 si seulement si 𝑓 est continue à gauche et à droite de 𝑎.


Autrement : 𝑓 est continue en 𝑎 ⟺ lim+ 𝑓(𝑥) = lim− 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑎).
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎

𝑥
𝑓(𝑥) = ;𝑥 > 0
√𝑥+1−1
On considère 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛(2𝑥)
; 𝑥 < 0.
𝑥
{ 𝑓(0) = 2
2
1. Etudier la continuité de 𝑓 à droite et à gauche en 0.
2. 𝑓 est-elle continue en 0.

√𝑥+2−2
𝑓(𝑥) = ; 𝑥>2
𝑥−2
1. Soit 𝑓 la fonction définie par :{ 2
𝑥 −4𝑥+3
𝑓(𝑥) = ; 𝑥≤2
𝑥−3
Etudier la continuité de 𝑓 à droite et à gauche en 0.
𝑔(𝑥) = 𝑥 3 + 𝑎𝑥 ; 𝑥 > −1
2. Soit 𝑔 la fonction définie par { .
𝑔(𝑥) = −𝑥 + 1 ; 𝑥 ≤ −1
Déterminer la valeur de 𝑎 pour que 𝑔 soit continue en −1.

• On dit que 𝑓 est continue sur l’intervalle ouvert ]𝑎; 𝑏[ si 𝑓 est continue en tout point de
]𝑎; 𝑏[.
• On dit que 𝑓 est continue sur l’intervalle [𝑎, 𝑏] si 𝑓 est continue en tout point de ]𝑎; 𝑏[
et continue à droite de 𝑎 et à gauche de 𝑏.

On définit de même manière la continuité sur les intervalles [𝑎, 𝑏[, ] 𝑎, 𝑏], [ 𝑎, +∞[ et
]−∞, 𝑏].

o La fonction partie entière est la fonction qui, à tout réel 𝑥, associe l'unique entier relatif 𝑛
tel que 𝑛 ≤ 𝑥 < 𝑛 + 1.On note la partie entière de 𝑥 par 𝐸(𝑥) ou [𝑥].
o Exemples
𝐸(3,2) = 3 parce que 3 ≤ 3,2 < 4 et 𝐸(−1,2) = −2
parce que −2 ≤ −1,2 < −1.
o La courbe de la fonction 𝑥 ⟼ 𝐸(𝑥) sur l’intervalle
[−1; 3[ est :
➢ La fonction 𝑥 ⟼ 𝐸(𝑥) est continue sur
l’intervalle [−1; 0[ du fait qu’elle est continue en
tout point de ] − 1; 0[ et à droite en −1 car
𝑙𝑖𝑚+ 𝐸(𝑥) = −1 = 𝐸(−1).
𝑥→−1
➢ La fonction 𝑥 ⟼ 𝐸(𝑥) n’est pas continue sur
l’intervalle ]1; 3[ du fait qu’elle n’est pas continue en 1 car 𝑙𝑖𝑚+ 𝐸(𝑥) = 1 = 𝐸(1) et
𝑥→1
𝑙𝑖𝑚− 𝐸(𝑥) = 0 ≠ 𝐸(1).
𝑥→1

• Toute fonction polynômiale est continue sur ℝ.


• Toute fonction rationnelle est continue sur un intervalle inclus dans son domaine de
définition.
• Les fonctions 𝑥 ⟼ sin(x) et 𝑥 ⟼ 𝑐𝑜𝑠(𝑥)sont continues sur ℝ.
𝜋
• La fonction 𝑥 ⟼ 𝑡𝑎𝑛(x) est continue sur 𝐼𝑅 − {2 + 𝑘𝜋/𝑘 ∈ 𝑍}.
• La fonction 𝑥 ⟼ √𝑥 est continue ℝ+ .
• La fonction𝑥 ⟼ |𝑥| est continue ℝ.

o La fonction 𝑓: 𝑥 ⟼ 𝑥 3 + 2𝑥 2 − 𝑥 + 1 est continue sur ℝ parce qu’elle est une


fonction polynômiale.
5𝑥 3 +2𝑥−1
o La fonction 𝑔: 𝑥 ⟼ 𝑥 2−1 est continue sur ]1; +∞[ parce qu’elle est une fonction
rationnelle et ]1; +∞[⊂ ℝ\{−1 , 1}.

3
𝑓(𝑥) = −𝑥 + 4 ; 𝑥<3
On considère 𝑓 la fonction définie par { .
6−𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑥 ; 𝑥≥3
Montrer que la fonction 𝑓 est continue sur ℝ.

• L’image d’un segment par une fonction continue est un segment.


• L’image d’un intervalle par une fonction continue est un intervalle.

Si 𝑓 est continue sur un segment [𝑎, 𝑏] et 𝑀 et 𝑚 sont respectivement le maximum et le


minimum de 𝑓 sur [𝑎, 𝑏], alors 𝑓([𝑎, 𝑏]) = [𝑚, 𝑀].

On donne ci-contre la courbe d’une


fonction 𝑓 définie sur [−2; 4].
Déterminer l’image des intervalles
suivants [−2,3] , [0,1], [1,3] et ]−1,1] par
𝑓.

Soit 𝑓 une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle 𝐼.


Dans ce tableau suivant 𝑎 et 𝑏 sont deux nombres réels ou +∞ ou −∞.
Image de l’intervalle 𝐼 par la fonction 𝑓
L’intervalle 𝐼 𝑓 strictement croissante sur 𝐼 𝑓 strictement décroissante sur 𝐼
[𝑎, 𝑏] [𝑓(𝑎), 𝑓(𝑏)] [𝑓(𝑏), 𝑓(𝑎)]
[𝑎, 𝑏[ [𝑓(𝑎), 𝑙𝑖𝑚− 𝑓(𝑥)[ ] 𝑙𝑖𝑚− 𝑓(𝑥) , 𝑓(𝑎)]
𝑥→𝑏 𝑥→𝑏
]𝑎, 𝑏] ] 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓(𝑥) , 𝑓(𝑏)] [𝑓(𝑏), 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓(𝑥)[
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
]𝑎, 𝑏[ ] 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓(𝑥) , 𝑙𝑖𝑚− 𝑓(𝑥)[ ] 𝑙𝑖𝑚− 𝑓(𝑥) , 𝑙𝑖𝑚+ 𝑓(𝑥)[
𝑥→𝑎 𝑥→𝑏 𝑥→𝑏 𝑥→𝑎

On considère 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥² − 4𝑥 − 1.


La fonction 𝑓 est strictement décroissante sur ] − ∞; 2] et strictement croissante sur
[2; +∞[.On a :
o 𝑓([2; 4]) = [𝑓(2); 𝑓(4)] o 𝑓([−1; 1]) = [𝑓(1); 𝑓(−1)]
= [−5; −1] . = [−4; 4] .
o 𝑓([2; +∞[) = [𝑓(2), 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[ o 𝑓(] − ∞; 2]) = [𝑓(2), 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[
𝑥→+∞ 𝑥→−∞
= [−5; +∞[ . = [−5; +∞[.

3𝑥+2
Soit 𝑓 une fonction définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥−4 .
1. Déterminer 𝐷𝑓 .
2. Etudier la monotone de 𝑓.
3. Déterminer 𝑓([0,1]) ; 𝑓(]4, +∞[ ) et 𝑓(]−∞, 4[ ).

On considère 𝑓 une fonction définie par 𝑓(𝑥) = 2𝑥 3 − 3𝑥 2 .


1. Dresser le tableau de variation de la fonction
2. Déterminer les images des intervalles suivants ] − 1; 0] ; [1; 2] ; [−1; 2[; [1; +∞[ par 𝑓.

4
Soient 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 deux fonctions continues sur un intervalle 𝐼 et 𝜆 ∈ ℝ . On a :
• Les fonction𝑠 𝑓 + 𝑔 ; 𝑓 × 𝑔 ; 𝜆𝑓 et |𝑓| sont continues sur 𝐼.
• Pour tout 𝑛 ∈ N∗ la fonction 𝑓 𝑛 est continue sur 𝐼.
1 𝑓
• Si (∀𝑥 ∈ 𝐼) ∶ 𝑔(𝑥) ≠ 0, alors 𝑔 𝑒𝑡 𝑔 sont continues sur 𝐼.
• Si (∀𝑥 ∈ 𝐼) ∶ 𝑓(𝑥) ≥ 0 , alors √𝑓 est continue sur 𝐼.

o La fonction 𝑓: 𝑥 ⟼ 2𝑥 2 − 𝑥 + √𝑥 est continue sur [0, +∞ [ en tant que somme de deux


fonctions continues sur [0, +∞[ qui sont 𝑥 ⟼ 2𝑥 2 − 𝑥 𝑒𝑡 𝑥 ⟼ sin (𝑥).
√𝑥 2 +1
o On considère 𝑔: 𝑥 ⟼ 𝑥+1 . On a :
➢ La fonction 𝑥 ⟼ 𝑥 2 + 1 est continue sur ] − ∞; 1[ puisqu’elle est une fonction
polynomiale et on a (∀𝑥 ∈] − ∞; 1[ ): 𝑥 2 + 1 > 0. Ainsi 𝑥 ⟼ √𝑥 2 + 1 est continue
sur ] − ∞; 1[.
➢ La fonction 𝑥 ⟼ 𝑥 + 1 est continue sur ] − ∞; 1[et on a (∀𝑥 ∈] − ∞; 1[ ): 𝑥 + 1 ≠ 0.
Il en résulte que la fonction 𝑔 est continue sur ] − ∞; 1[.

Montrer que 𝑓 est continue sur 𝐼 dans les cas suivants :


1. 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 + 1 + 𝑠𝑖𝑛(𝑥) et 𝐼 = .
2. 𝑓(𝑥) = cos (𝑥) × √4𝑥 2 + 5 et 𝐼 = .
4√𝑥
3. 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 +𝑥−2 et 𝐼 =]2; +∞[.

Soient 𝑓 et 𝑔 deux fonctions.


Si 𝑓 est continue sur un intervalle 𝐼 et g continue sur un intervalle 𝐽 tel que 𝑓(𝐼) ⊂ 𝐽 alors
la fonction 𝑔𝑜𝑓 est continue sur l’intervalle 𝐼.

√𝑥
On considère la fonction ℎ: 𝑥 ⟼ .
√𝑥+1
𝑥
On a ℎ = 𝑔𝑜𝑓 avec 𝑓: 𝑥 ⟼ √𝑥 et 𝑔: 𝑥 ⟼ 𝑥+1.
Puisque 𝑓 est continue sur [0; +∞[ et 𝑔 est continue sur ] − 1; +∞[ et 𝑓([0; +∞[ ) ⊂
[0; +∞[ , alors ℎ est continue sur [0; +∞[.

On considère la fonction ℎ: 𝑥 ⟼ 𝑠𝑖𝑛(𝑥 2 − 4𝑥 + 1).


Montrer que ℎ est continue sur .

Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle [𝑎; 𝑏].


Pour tout réel 𝑘 compris entre 𝑓(𝑎) et 𝑓(𝑏) il existe au moins un réel 𝑐 de l’intervalle
[𝑎, 𝑏] tel que 𝑓(𝑐) = 𝑘.
En d’autres termes : l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑘 d’inconnue 𝑥 admet au moins une solution dans
[𝑎, 𝑏] pour tout 𝑘 compris entre 𝑓(𝑎) 𝑒𝑡 𝑓(𝑏).

5
Montrons que l’équation (𝐸) : 𝑥 2 − √𝑥 + 2 = 2 admet au moins une solution sur [−2; 0].
On considère 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − √𝑥 + 2.
L’équation (𝐸) est équivalente à l’équation 𝑓(𝑥) = 2.
La fonction 𝑓 est continue sur [−2; 0] comme somme de deux fonctions continues et on a
𝑓(−2) = 4 et 𝑓(0) = −√2.
Puisque 𝑓(0) ≤ 2 ≤ 𝑓(−2), alors d’après le théorème des valeurs intermédiaires
l’équation (𝐸) admet au moins une solution sur [−2; 0].

Si la fonction 𝑓 est continue sur [𝑎, 𝑏] tel que 𝑓(𝑎) × 𝑓(𝑏) < 0, alors l’équation 𝑓(𝑥) = 0
admet au moins une solution dans l’intervalle [𝑎, 𝑏].
Si de plus 𝑓 est strictement monotone, alors cette solution est unique.

Montrons que l’équation (𝐸) : 𝑥 3 + 𝑥2 + 1 = 0 admet une unique solution 𝛼 telle que
−1 < 𝛼 < 0.
On considère 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 + 𝑥2 + 1.
L’équation (𝐸) est équivalente à l’équation 𝑓(𝑥) = 0.
La fonction 𝑓 est continue et strictement croissante sur [−1; 0] et on a 𝑓(−1) × 𝑓(0) < 0.
Donc d’après T.V.I l’équation (𝐸) admet une solution unique 𝛼 tel que −1 < 𝛼 < 0 .

1 1 1
On a −1 < 𝛼 < 0, alors 𝛼 = − 2 ou 𝛼 ∈ ]−1, − 2[ ou α ∈ ]− 2 , 0[.
1 3 1
Or 𝑓 (− 2) = 2, alors 𝛼 ≠ − 2.
1 1
Et puisque 𝑓(−1) × 𝑓(− 2) < 0, alors 𝛼 ∈ ]−1, − 2[ et l’amplitude de cet encadrement
1 1
est − 2 − (−1) = 2 > 0,25. On répète donc le procédé précédent.
1 3 3 1 3 1
On a 𝛼 ∈ ]−1, − 2[, alors 𝛼 = − 4 (− 4 est le centre de 𝛼 ∈ ]−1, − 2[ )ou 𝛼 ∈ ]− 4 , − 2[
3
ou α ∈ ]−1, − 4[.
3 3 1 3 1
Puisque 𝑓 (− 4) ≠ 0 et 𝑓(− 4) × 𝑓(− 2) < 0, alors 𝛼 ∈ ]− 4 , − 2[ et l’amplitude de cet
1 3
encadrement est − 2 + 4 = 0,25.
Ce procédé est appelé .

1. Montrer que l’équation 𝑥 5 − 𝑥 3 + 5𝑥 − 4 = 0 admet au moins une solution sur


l’intervalle [0,1].
1
2. Montrer que l’équation sin(𝑥) + 2 = −𝑥 admet une solution unique dans l’intervalle
−𝜋
[ 6 ; 0].

Soit 𝑓 la fonction définie sur 𝐼𝑅 par 𝑓(𝑥) = 2𝑥 3 − 3𝑥 2 − 1.


1. Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 sur [1; +∞[ puis vérifier
que 1 < 𝛼 < 2.

6
2. Donner un encadrement de 𝛼 d’amplitude 0,25.
3. Donner le signe de 𝑓 sur [1; +∞[.

Soit la fonction définie sur 𝐼 = [1 ; 4] par : 𝑓(𝑥) = 𝑥² − 2𝑥


1. Montrer que 𝑓 est continue et strictement croissante sur 𝐼.
2. Déterminer l’intervalle 𝐽 l’image de 𝐼 par f .
3. Soit 𝑥𝜖𝐽 𝑒𝑡 𝑦𝜖𝐼 ,montrer que 𝑓(𝑦) = 𝑥 ⇔ 𝑦 = 1 + √𝑥 + 1.
4. On considère 𝑔 la fonction définie sur 𝐽 par 𝑔(𝑥) = 1 + √1 + 𝑥.
a. Remplir le tableau suivant :
• 𝒈(−𝟏) = • 𝒇(𝟏) =
• 𝒈(𝟎) = • 𝒇(𝟐) =
• 𝒈(𝟖) = • 𝒇(𝟒) =
b. Que remarquez-vous ?
c. Montrer que (∀𝑥 ∈ 𝐼) (𝑔𝜊𝑓)(𝑥) = 𝑥 et (∀𝑥 ∈ 𝐽) (𝑓𝜊𝑔)(𝑥) = 𝑥 .
La fonction 𝑔 est appelée la fonction réciproque de 𝑓 et on la note par 𝑓 −1 .

Si f est continue et strictement monotone sur un intervalle 𝐼, alors 𝑓 admet une fonction
𝑓 −1 (𝑥) = 𝑦 𝑓(𝑦) = 𝑥
réciproque, notée 𝑓 −1, définie de 𝐽 = 𝑓(𝐼) vers 𝐼 telle que : { ⇔{
𝑥∈𝐽 𝑦∈𝐼

• (∀𝑥 ∈ 𝐼): (𝑓 −1 𝑜𝑓)(𝑥) = 𝑥 .


• (∀𝑥 ∈ 𝐽): (𝑓𝑜𝑓 −1 )(𝑥) = 𝑥.

La fonction 𝑓: 𝑥 ⟼ √𝑥 + 2 est continue et strictement croissante sur [0, +∞[ , donc 𝑓 admet
une fonction réciproque 𝑓 −1 continue et strictement croissante sur 𝑓([0, +∞[ ) = [2, +∞[.
Déterminons l’expression de 𝑓 −1 :
Soient 𝑦 ∈ [0, +∞[ et 𝑥 ∈ [2, +∞[, on a :
𝑓 −1 (𝑥) = 𝑦 ⟺ 𝑓(𝑦) = 𝑥
⟺ √𝑦 + 2 = 𝑥
⟺ √𝑦 = 𝑥 − 2
⟺ 𝑦 = (𝑥 − 2)2 .
Donc 𝑓 −1 (𝑥) = 𝑦 ⟺ 𝑦 = (𝑥 − 2)2 .
Il en résulte : (∀𝑥 ∈ [2, +∞[ ) 𝑓 −1 (𝑥) = (𝑥 − 2)2 .

On considère la fonction 𝑓 définie sur [1, +∞[ par 𝑓(𝑥) = √2𝑥 − 4.


1. Montrer que f admet une fonction réciproque 𝑓 −1 définie sur un intervalle 𝐽 à
déterminer.
2. Déterminer l'expression de 𝑓 −1 (𝑥) pour tout 𝑥 de 𝐽.

2𝑥+3
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]−∞, −1[ par 𝑔(𝑥) = .
𝑥+1
1. Montrer que f admet une fonction réciproque 𝑓 −1 définie sur un intervalle 𝐽 à
déterminer.
2. Déterminer l'expression de 𝑓 −1 (𝑥) pour tout 𝑥 de J.

Si 𝑓 est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I, alors :


• La fonction réciproque 𝑓 −1 est continue sur 𝑓 (𝐼) et a même sens de variations que la
fonction 𝑓.
• Les courbes représentatives de f et de f dans un repère orthonormé, sont symétriques par

7
rapport à la droite d'équation 𝑦 = 𝑥.

On donne ci-contre la courbe représentative d’une fonction 𝑓 définie sur


[−1; +∞[.
1. Montrer que 𝑓 admet une fonction réciproque 𝑓 −1 définie sur un
intervalle 𝐽 à déterminer.
2. Dresser le tableau de variations de 𝑓 −1 .
3. Construire la courbe représentative de 𝑓 −1 .

Soit 𝑛 un entier naturelle tel que : 𝑛 ≥ 1 et Soit 𝑓 une fonction définie sur IR+ par 𝑓(𝑥) =
𝑥𝑛.
• 𝑓 est une fonction polynôme donc 𝑓 est continue sur IR par suite sur IR+ .
• 𝑓 est strictement croissante sur IR+ , du fait que (∀𝑥 ∈ IR+ ) : 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑛𝑥 𝑛−1 ≥ 0.
Alors 𝑓 admet une fonction réciproque 𝑓 −1 , appelée , définie sur
+) +
𝑓(𝐼𝑅 = 𝐼𝑅 .
𝒏
- l’image du nombre 𝑥 de IR+ par 𝑓 −1 est note √𝒙 et on a :
(∀𝑥 ∈ ℝ+ )(∀𝑦 ∈ ℝ+ ) ∶ 𝑥 𝑛 = 𝑦 ⟺ 𝑥 = 𝑛√𝑦

pour tout 𝑥 ∈ 𝐼𝑅 + on a :
• √𝑥 = 𝑥.
1

• √𝑥 = √𝑥 .
2

• √𝑥 est appelée la racine cubique de 𝑥.


3

• (∀𝑥 ∈ ℝ+ )(∀𝑦 ∈ ℝ+ ) 𝑥 𝑛 = 𝑦 ⟺ 𝑥 = 𝑛√𝑦.


𝑛
• (∀𝑥 ∈ ℝ+ ) 𝑛√𝑥 𝑛 = ( 𝑛√𝑥 ) = 𝑥.
• (∀𝑥 ∈ ℝ+ )(∀𝑦 ∈ ℝ+ ) 𝑛√𝑥 = 𝑛√𝑦 ⟺ 𝑥 = 𝑦.
• (∀𝑥 ∈ ℝ+ )(∀𝑦 ∈ ℝ+ ) 𝑛√𝑥 < 𝑛√𝑦 ⟺ 𝑥 < 𝑦.
• 𝑛
La fonction 𝑥 ⟼ √𝑥 est continue est strictement croissante sur ℝ+ .

𝑛
𝑙𝑖𝑚 √𝑥 = +∞.
𝑥⟶+∞

5
4
o √16 = √24 = 2
4 5 5
o √5 > √3 parce que 5 > 3 o 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 = +∞
𝑥→+∞
5
o (∀𝑥 ∈ ℝ+ ) 𝑥5 = 32 ⟺ 𝑥 = √32 = 2.

Résoudre dans 𝐼𝑅 les équations suivantes :


1. 𝑥7 = 5 2. 𝑥 6 = −2 3. 𝑥 4 = 81
4. 𝑥 5 = −32 5.
3
√3𝑥 − 1 = 2 6.
5
√2𝑥 − 3 < 2

8
Soient 𝑎 et 𝑏 deux réels positifs, et 𝑛 et 𝑝 sont deux entiers naturels non nuls.
𝑛 𝑛
• √𝑎 × √𝑏 = √𝑎𝑏 .
𝑛

𝑛
𝑛 𝑎 √𝑎
• Si 𝑏 ≠ 0, alors √𝑏 = 𝑛
√𝑏
𝑛𝑝

𝑛
= √𝑎 .
√𝑎 𝑝
𝑝
• ( √𝑎 ) = √𝑎 𝑝 .
𝑛 𝑛

𝑛 𝑝 𝑛𝑝
• √ √𝑎 = √𝑎 .

4 6 4
√32× √27× √108
Simplifions le nombre : 𝐴 = .
√ 4√144

15 3
3
√512 3 √35 × 3√9×( 5√9)
1. Simplifier 𝐴 = 3 ; 𝐵 = √ √√729 et 𝐶 = 5 .
√64 √3
4 3
2. Mettre en ordre croissant les nombres √3; √2 et √5

3
√√256× 4√64 √ 3√3× 3√9× 4√9
Simplifier les nombres suivants : 𝐴 = 5 3 et 𝐵 = .
√24300000× √1024 5
√729×√√√3

Soit 𝑓 une fonction positive sur l’intervalle 𝐼 et 𝑥0 ∈ 𝐼.


• Si 𝑓 est continue sur I alors 𝑥 ⟼ 𝑛√𝑓(𝑥) est continue sur 𝐼.
𝑛
• Si lim 𝑓(𝑥) = 𝑙 ≥ 0 alors lim 𝑛√𝑓(𝑥) = √𝑙 .
𝑥→𝑥0 𝑥→𝑥0
• Si lim 𝑓(𝑥) = +∞ alors lim 𝑛√𝑓(𝑥) = +∞.
𝑥→𝑥0 𝑥→𝑥0
( Les deux propriétés précédentes restent vraies au voisinage de +∞ et −∞)

3
1. On considère 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = √3𝑥 2 + 4.
a. Etudier la continuité de 𝑓 sur ℝ.
b. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) et 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥).
𝑥⟶+∞ 𝑥⟶−∞
2. Calculer les limites suivantes :
3 3 3
a. 𝑙𝑖𝑚
√𝑥+1−1 b. lim √𝑥 3 + 1 − 2𝑥 c. lim √𝑥 3 + 𝑥 + 1 − 𝑥
𝑥→0 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥→+∞

Calculer les limites suivantes :


5 4 3
1. 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 3 + 24 2. 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 5 − 3𝑥 2 + 4 3. 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 3 + 𝑥 2 + 2 − 2𝑥
𝑥⟶2 𝑥⟶+∞ 𝑥⟶+∞
3 3 3
√𝑥+8−2 √𝑥−√𝑥 √𝑥+25−3
4. 𝑙𝑖𝑚 5. 𝑙𝑖𝑚 6. 𝑙𝑖𝑚 𝑥 2 −3𝑥+2
𝑥⟶0 𝑥 𝑥⟶1 𝑥−1 𝑥→2

𝑝
Soient 𝑥 ∈ 𝐼𝑅 + et 𝑟 un nombre rationnel tel que : 𝑟 = 𝑞 (𝑝 ∈ ℤ , 𝑞 ∈ 𝐼𝑁 ∗ ).
𝑞
Le nombre 𝑎𝑟 , appelé puissance rationnelle de base a et d'exposant r, est le nombre √𝑎𝑝 .
𝑝
𝑞
Autrement : 𝑎 𝑞 = √𝑎𝑝 .

3 5 3 1 1
2 7 5
5 5
1
o 2− 3 = √2−5 = √ 5 = 3
o 3 = √3²
7 o 3 = √3 2 o √6 = 6 5 2 √25

9
Soient a et b deux réels strictement positifs et 𝑟 𝑒𝑡 𝑟 ′ deux rationnels.
• 𝑎𝑟 × 𝑎𝑟′ = 𝑎𝑟+𝑟′ .
• (𝑎𝑟 )𝑟′ = 𝑎𝑟𝑟′ .
1
• 𝑎𝑟 = 𝑎−𝑟 .
𝑎𝑟
• = 𝑎𝑟−𝑟′.
𝑎𝑟′
• (𝑎𝑏)𝑟 = 𝑎𝑟 × 𝑏 𝑟 .
𝑎 𝑟 𝑎𝑟
• (𝑏 ) = 𝑏 𝑟 .

1 2 1
3 5
√4×82 × √2 (27)7 ×(81)4
Ecrire sous forme d’une puissance rationnelle les nombres 𝐴 = 3 6 et 𝐵 = 17
√2× √4 33

10
Continuité d’une fonction
2BSF 1 et 2 1. Soit 𝑓 la fonction définie
√𝑥+2−2
𝑓(𝑥) = ; 𝑥>2
𝑥−2
par :{ 𝑥 2 −4𝑥+3
𝑓(𝑥) = ; 𝑥≤2
𝑥−3
Calculer les limites suivantes : Etudier la continuité de 𝑓 à droite et à gauche en 0.
2𝑥²+𝑥+3 𝑥|𝑥|−4𝑥+3 𝑥²+5𝑥+6
a. 𝑙𝑖𝑚 b. 𝑙𝑖𝑚 c. 𝑙𝑖𝑚 𝑥+2 2. Soit 𝑔 la fonction définie par
𝑥→+∞ 𝑥−1 𝑥→−∞ 𝑥 5 −7𝑥+2 𝑥→−2
√2𝑥²+1−3√𝑥+3 𝑔(𝑥) = 𝑥 3 + 𝑎𝑥 ; 𝑥 > −1
d. 𝑙𝑖𝑚
2𝑥²+3𝑥−9
e. 𝑙𝑖𝑚
√2𝑥+7−3
f. 𝑙𝑖𝑚 { .
𝑥→−3 𝑥²+𝑥−6 𝑥→1 𝑥−1 𝑥→−2 𝑥+2 𝑔(𝑥) = −𝑥 + 1 ; 𝑥 ≤ −1
𝑥²+5𝑥+6 2𝑥²+𝑥−2 sin(𝜋𝑥) Déterminer la valeur de 𝑎 pour que 𝑔 soit continue en
g. 𝑙𝑖𝑚− h. 𝑙𝑖𝑚 + 2 −𝑥+6 i. 𝑙𝑖𝑚 −1.
𝑥→2 2−𝑥 𝑥→−3 −𝑥 𝑥→1 𝑥−1

On considère 𝑓 la fonction définie par


On donne ci-dessous la courbe représentative d’une
𝑓(𝑥) = −𝑥 + 4 ; 𝑥<3
fonction 𝑓 .
{ .
6−𝑥
𝑓(𝑥) = ; 𝑥≥3
𝑥
Montrer que la fonction 𝑓 est continue sur ℝ.

On donne ci-dessous la courbe d’une fonction 𝑓 définie


sur [−2; 4].

1. Déterminer graphiquement 𝑓(−1) et lim 𝑓(𝑥) .Que


𝑥→−1
peut-on déduire ?
2. Déterminer graphiquement 𝑓(1) et lim+ 𝑓(𝑥) et
𝑥→1
lim− 𝑓(𝑥) . Que peut dire sur (𝐶𝑓 ) au point 𝑥0 = 1?
𝑥→1

Etudier la continuité des fonctions suivantes au point 𝑎. Déterminer l’image des intervalles suivants [−2,3] ,
𝑥 3 −2𝑥+1 [0,1], [1,3] et ]−1,1] par 𝑓.
𝑓(𝑥) = ;𝑥 ≠ 1
1. { 𝑥−1 et 𝑎 = 1.
𝑓(1) = 1 3𝑥+2
𝑥√𝑥+2−4 Soit 𝑓 une fonction définie par 𝑓(𝑥) = .
𝑥−4
𝑔(𝑥) = ; 𝑥 ∈ [−2; 2[∪]2; +∞[
2. { 𝑥−2
et 𝑎 = 2. 1. Déterminer 𝐷𝑓 .
5
𝑔(2) = 2 2. Etudier la monotone de 𝑓.
3. Déterminer 𝑓([0,1]) ; 𝑓(]4, +∞[ ) et 𝑓(]−∞, 4[ ).

Etudier la continuité des fonctions suivantes au point 𝑎.


𝑥 3 +2𝑥 2 +3𝑥+2 On considère 𝑓 une fonction définie par 𝑓(𝑥) = 2𝑥 3 −
𝑓(𝑥) = ; 𝑥 ≠ −1
1. { 𝑥 2 +4𝑥+3 et 𝑎 = −1. 3𝑥 2 .
𝑓(−1) = 1 1. Dresser le tableau de variation de la fonction
sin (𝑥−2)
𝑔(𝑥) = 𝑥 2 −2𝑥 ; 𝑥 > 2 2. Déterminer les images des intervalles suivants ] −
2. { 1 et 𝑎 = 2. 1; 0] ; [1; 2] ; [−1; 2[; [1; +∞[ par 𝑓.
𝑔(2) = 2
Montrer que 𝑓 est continue sur 𝐼 dans les cas suivants :
On considère 𝑓 la fonction définie par 1. 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 + 1 + 𝑠𝑖𝑛(𝑥) et 𝐼 = .
𝑥
𝑓(𝑥) = ;𝑥 > 0 2. 𝑓(𝑥) = cos (𝑥) × √4𝑥 2 + 5 et 𝐼 = .
√𝑥+1−1
4√𝑥
𝑓(𝑥) =
𝑠𝑖𝑛(2𝑥)
; 𝑥 < 0. 3. 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 +𝑥−2 et 𝐼 =]2; +∞[.
𝑥
{ 𝑓(0) = 2
1. Etudier la continuité de 𝑓 à droite et à gauche en 0. On considère la fonction ℎ: 𝑥 ⟼ 𝑠𝑖𝑛(𝑥 2 − 4𝑥 + 1).
2. 𝑓 est-elle continue en 0. Montrer que ℎ est continue sur .
1. Montrer que l’équation 𝑥 5 − 𝑥 3 + 5𝑥 − 4 = 0 admet
au moins une solution sur l’intervalle [0,1].
1
2. Montrer que l’équation sin(𝑥) + 2 = −𝑥 admet une
−𝜋
solution unique dans l’intervalle [ ; 0].
6

Soit 𝑓 la fonction définie sur 𝐼𝑅 par


𝑓(𝑥) = 2𝑥 3 − 3𝑥 2 − 1.
1. Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une unique
solution 𝛼 sur [1; +∞[ puis vérifier que 1 < 𝛼 < 2.
2. Donner un encadrement de 𝛼 d’amplitude 0,25.
3. Donner le signe de 𝑓 sur [1; +∞[.
1. Montrer que 𝑓 admet une fonction réciproque 𝑓 −1
Soit la fonction définie sur 𝐼 = [1 ; 4] par : définie sur un intervalle 𝐽 à déterminer.
𝑓(𝑥) = 𝑥² − 2𝑥 2. Dresser le tableau de variations de 𝑓 −1 .

1. Montrer que 𝑓 est continue et strictement croissante 3. Construire la courbe représentative de 𝑓 −1 .

sur 𝐼.
2. Déterminer l’intervalle 𝐽 l’image de 𝐼 par f . Résoudre dans 𝐼𝑅 les équations suivantes :
3. Soit 𝑥𝜖𝐽 𝑒𝑡 𝑦𝜖𝐼 ,montrer que : 1. 𝑥7 = 5 2. 𝑥 6 = −2 3. 𝑥 4 = 81
𝑓(𝑦) = 𝑥 ⇔ 𝑦 = 1 + √𝑥 + 1. 4. 𝑥 5 = −32 5.
3
√3𝑥 − 1 = 2 6.
5
√2𝑥 − 3 < 2
4. On considère 𝑔 la fonction définie sur 𝐽 par
𝑔(𝑥) = 1 + √1 + 𝑥.
a. Remplir le tableau suivant : 3
√512 3
• 𝒈(−𝟏) = • 𝒇(𝟏) = 1. Simplifier 𝐴 = 3 ; 𝐵 = √ √√729
√64
3
• 𝒈(𝟎) = • 𝒇(𝟐) = 15
√35 × 3√9×( 5√9)
et 𝐶 = .
• 𝒈(𝟖) = • 𝒇(𝟒) = 5
√3
b. Que remarquez-vous ? 4 3
2. Mettre en ordre croissant les nombres √3; √2 et
c. Montrer que (∀𝑥 ∈ 𝐼) (𝑔𝜊𝑓)(𝑥) = 𝑥
et (∀𝑥 ∈ 𝐽) (𝑓𝜊𝑔)(𝑥) = 𝑥 . √5

Simplifier les nombres suivants :


On considère la fonction 𝑓 définie sur [1, +∞[ 3 √ 3√3× 3√9× 4√9
√√256× 4√64
par 𝑓(𝑥) = √2𝑥 − 4. 𝐴= 5 3 et 𝐵 = .
√24300000× √1024 5
1. Montrer que f admet une fonction réciproque 𝑓 −1 √729×√√√3
définie sur un intervalle 𝐽 à déterminer.
2. Déterminer l'expression de 𝑓 −1 (𝑥) pour tout 𝑥 de 𝐽. 1. On considère 𝑓 la fonction définie sur ℝ par
3
𝑓(𝑥) = √3𝑥 2 + 4.
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]−∞, −1[ a. Etudier la continuité de 𝑓 sur ℝ.
2𝑥+3
par 𝑔(𝑥) = 𝑥+1 . b. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) et 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥).
𝑥⟶+∞ 𝑥⟶−∞
1. Montrer que f admet une fonction réciproque 𝑓 −1 2. Calculer les limites suivantes :
3
définie sur un intervalle 𝐽 à déterminer. a. 𝑙𝑖𝑚
√𝑥+1−1 b. lim √𝑥 3 + 1 − 2𝑥
3

𝑥→+∞
2. Déterminer l'expression de 𝑓 −1 (𝑥) pour tout 𝑥 de J. 𝑥→0 𝑥
3
c. lim √𝑥 3 + 𝑥 + 1 − 𝑥
𝑥→+∞

On donne ci-contre la courbe représentative d’une


fonction 𝑓 définie sur [−1; +∞[. Calculer les limites suivantes :
5 4
1. 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 3 + 24 2. 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 5 − 3𝑥 2 + 4
𝑥⟶2 𝑥⟶+∞
3 3
√𝑥+8−2
3. 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 3 + 𝑥 2 + 2 − 2𝑥 4. 𝑙𝑖𝑚
𝑥⟶+∞ 𝑥⟶0 𝑥
3 3
√𝑥−√𝑥 √𝑥+25−3
5. 𝑙𝑖𝑚 6. 𝑙𝑖𝑚
𝑥⟶1 𝑥−1 𝑥→2 𝑥 2 −3𝑥+2

Ecrire sous forme d’une puissance rationnelle les


1 2 1
3 5
√4×82 × √2 (27)7 ×(81)4
nombres 𝐴 = 3 6 et 𝐵 = 17
√2× √4 33
1. On considère 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥² − 2𝑥.
Étudier la dérivabilité de 𝑓 en −1 puis interpréter le résultat graphiquement.
2. On considère 𝑔 la fonction définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = |𝑥 − 1|.
a. Etudier la dérivabilité de 𝑔 à droite et à gauche en 1 puis interpréter les résultats
graphiquement.
b. 𝑔 est-elle dérivable en 1 ?

Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle ouvert 𝐼 et a un point de 𝐼.


𝑓(𝑥)−𝑓(𝑎)
• On dit que 𝑓 est en 𝑎 s'il existe un réel 𝑙 tel que 𝑙𝑖𝑚 𝑥−𝑎 = 𝑙.
𝑥→𝑎
𝑑𝑓
- Le nombre 𝑙 , noté 𝑓′(𝑎) ou 𝑑𝑥 (𝑎), est appelé le de la fonction 𝑓 en 𝑎.
- Dans ce cas la courbe de 𝑓 admet une tangente au voisinage de 𝑎 d’équation
𝑦 = 𝑓 ′ (𝑎)(𝑥 − 𝑎) + 𝑓(𝑎).
- La fonction 𝑥 ⟼ 𝑓 ′ (𝑎)(𝑥 − 𝑎) + 𝑓(𝑎) s'appelle de

𝑓 𝑎𝑢 voisinage de 𝑎.On écrit alors 𝑓(𝑥) ≅ 𝒇 (𝒂)(𝒙 − 𝒂) + 𝒇(𝒂) au voisinage de 𝑎.
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑎)
• On dit que 𝑓 est de 𝑎, s'il existe un réel 𝑙′, tel que 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙′.
𝑥→𝑎 𝑥−𝑎
𝑥>𝑎
- Le nombre 𝑙′ , noté 𝑓𝑑 ′(𝑎), est appelé le de la fonction 𝑓 en 𝑎.
- Dans ce cas la courbe de 𝑓 admet une demi-tangente au voisinage de 𝑎 d’équation
′ (𝑎)(𝑥
{𝑦 = 𝑓𝑑 − 𝑎) + 𝑓(𝑎).(On définit de même manière la dérivabilité à gauche en 𝑎)
𝑥>𝑎

La fonction définie sur ] − ∞; 1] par 𝑓: 𝑥 ↦ 𝑥 + 1 + 2√1 − 𝑥 est dérivable en −3. En


effet :
𝑓(𝑥)−𝑓(−3) 𝑥−1+2√1−𝑥
On a 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚
𝑥→−3 𝑥+3 𝑥→−3 𝑥+3
(𝑥−1+2√1−𝑥)(𝑥−1−2√1−𝑥)
= 𝑙𝑖𝑚 (𝑥+3)(𝑥−1−2√1−𝑥)
𝑥→−3
(𝑥−1)²+2(1−𝑥)
= 𝑙𝑖𝑚
𝑥→−3 (𝑥+3)(𝑥−1−2√1−𝑥)
(𝑥+3)(𝑥−1)
= 𝑙𝑖𝑚
𝑥→−3 (𝑥+3)(𝑥−1−2√1−𝑥)
𝑥−1 1
= 𝑙𝑖𝑚 = 2.
𝑥→−3 𝑥−1−2√1−𝑥
Donc 𝑓 est dérivable en −3 et la courbe (𝐶𝑓 ) admet au voisinage de −3 une tangente
1 7
d’équation : 𝑦 = 𝑓 ′ (−3)(𝑥 + 3) + 𝑓(−3) = 2 𝑥 + 2.
➢ Donnons une valeur approchée de 𝑓(−2.999) :
1 7
La fonction affine tangente à (𝐶𝑓 ) au voisinage de −3 est 𝑔: 𝑥 ⟼ 2 𝑥 + 2.
Ainsi : 𝑓(−2.999) ≅ 𝑔(−2.999).
1 7
Or 𝑔(−2.999) = 2 (−2.999) + 2 = 2,0005.
Par suite 𝑓(−2.999) ≅ 2,0005.

𝑓(𝑥)−𝑓(𝑎)
• Si 𝑙𝑖𝑚 = 0, alors (𝐶𝑓 ) admet une tangente horizontale au point 𝐴(𝑎, 𝑓(𝑎)).
𝑥→𝑎 𝑥−𝑎
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑎) 𝑓(𝑥)−𝑓(𝑎)
• Si 𝑓 est continue en 𝑎 et 𝑙𝑖𝑚 = ±∞ ou 𝑙𝑖𝑚 = ±∞, alors (𝐶𝑓 ) admet
𝑥→𝑎 𝑥−𝑎 𝑥→𝑎 𝑥−𝑎
𝑥≻𝑎 𝑥≺𝑎
une demi-tangente verticale au point 𝐴(𝑎, 𝑓(𝑎)).

1
La fonction définie sur ] − ∞; 1] par 𝑓: 𝑥 ↦ 𝑥 + 1 + 2√1 − 𝑥 n’est pas dérivable en 1 a
gauche. En effet :
𝑓(𝑥)−𝑓(1) 𝑥−1+2√1−𝑥
On a 𝑙𝑖𝑚− = 𝑙𝑖𝑚−
𝑥→1 𝑥−1 𝑥→1 𝑥−1
(𝑥−1+2√1−𝑥)(𝑥−1−2√1−𝑥)
= 𝑙𝑖𝑚 (𝑥−1)(𝑥−1−2√1−𝑥)
𝑥→1−
(𝑥+3)(𝑥−1)
= 𝑙𝑖𝑚− (𝑥−1)(𝑥−1−2
𝑥→1 √1−𝑥)
𝑥+3
= 𝑙𝑖𝑚− 𝑥−1−2√1−𝑥 = +∞.
𝑥→1
Parce que 𝑙𝑖𝑚−𝑥 + 3 = 4 et 𝑙𝑖𝑚−𝑥 − 1 − 2√1 − 𝑥 = 0− du fait que 𝑥 − 1 < 0 et
𝑥→1 𝑥→1
−2√1 − 𝑥 < 0 pour tout 𝑥 < 1 .
Donc 𝑓 n’est pas dérivable en 1 à gauche.
𝑓(𝑥)−𝑓(1)
Puisque 𝑓 est continue en 1 à gauche et 𝑙𝑖𝑚− 𝑥−1 = +∞, alors (𝐶𝑓 ) admet une demi-
𝑥→1
tangente verticale au point 𝐴(1,2) dirigée vers le haut.

Etudier la dérivabilité de la fonction 𝑓 en 𝑎 puis interpréter graphiquement les résultats


dans les cas suivants :
1
𝑥+1 c. 𝑓(𝑥) = √2𝑥 + 1 et 𝑎 = − à
a. 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 𝑥 et 𝑎 = 2 b. 𝑓(𝑥) = et 𝑎 = 1 2
𝑥 droite.

√𝑥 2 +1−1
On considère 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = { ; 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0.
𝑥
0 ; 𝑠𝑖 𝑛𝑜𝑛
1. Etudier la continuité de 𝑓 en 𝑥0 = 0.
2. Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 𝑥0 = 0. Interpréter graphiquement le résultat.

𝑓 est dérivable en 𝑎 si et seulement s’elle est dérivable à droite et à gauche en a et


𝑓𝑔 ′(𝑎)=f𝑑 ′(𝑎) .

Si 𝑓𝑔 ′(𝑎) ≠ 𝑓𝑑 ′(𝑎), alors (𝐶𝑓 ) admet deux demi-tangentes non parallèles au point
𝐴(𝑎, 𝑓(𝑎)). Ce point est appelé point anguleux.

𝑓(𝑥) = √𝑥 − 1 ; 0 ≤ 𝑥 < 1
On considère 𝑓 la fonction définie par { 𝑥 2 −1
𝑓(𝑥) = 4 ;𝑥 ≥ 1
1. Montrer que 𝑓 est continue en 1 .
2. Étudier la dérivabilité de 𝑓 en 1.

Si 𝑓 est dérivable en 𝑎, alors elle est continue en a. la réciproque n’est pas toujours vraie.

La fonction 𝑥 ⟼ |𝑥| est continue en 0 mais n’est pas dérivable en ce point.

• Les fonctions polynomiales et les fonctions 𝑥 ⟼ 𝑐𝑜𝑠(𝑥) et 𝑥 ⟼ 𝑠𝑖𝑛(𝑥) sont dérivables


sur ℝ.
2
• Toute fonction rationnelle est dérivable sur tout intervalle inclus dans son domaine de
définition.
Tableau des fonctions dérivées usuelles
Domaine de dérivabilité
La fonction 𝒇 La fonction dérivée 𝒇′
de 𝒇
𝑥 ⟼ 𝑎 (𝑘𝑎 ∈ ℝ) 𝑥 ⟼0 ℝ
𝑥 ⟼ 𝑎𝑥 + 𝑏 (𝑎 ∈ ℝ 𝑒𝑡 𝑏 ∈ ℝ ) 𝑥 ⟼𝑎 ℝ
𝑥 ⟼ 𝑥 𝑛 (𝑛 ∈ ℕ∗ ) 𝑥 ⟼ 𝑛𝑥 𝑛−1 ℝ
1 1
𝑥⟼
𝑥
𝑥 ⟼−
𝑥²
ℝ∗
1
𝑥 ⟼ √𝑥 𝑥⟼
2√𝑥
ℝ∗+
𝑥 ⟼ cos (𝑥) 𝑥 ⟼ −𝑠𝑖𝑛 (𝑥) ℝ
𝑥 ⟼ 𝑠𝑖𝑛 (𝑥) 𝑥 ⟼ 𝑐𝑜𝑠 (𝑥) ℝ
1 𝜋
𝑥 ⟼ 𝑡𝑎𝑛 (𝑥) 𝑥 ⟼ 1 + 𝑡𝑎 𝑛2 (𝑥) = ℝ ∖ { + 𝑘𝜋/𝑘 ∈ ℝ}
𝑐𝑜𝑠²(𝑥) 2

Soient 𝑓 et 𝑔 deux fonctions dérivables sur un intervalle 𝐼 et 𝑘 un réel, on a :


• La fonction 𝑓 + 𝑔 est dérivable sur 𝐼 et (𝑓 + 𝑔)′ = 𝑓 ′ + 𝑔′.
• La fonction 𝜆𝑓 est dérivable sur 𝐼 et (𝜆𝑓)′ = 𝜆𝑓′.
• La fonction 𝑓 × 𝑔 est dérivable sur 𝐼 et (𝑓 × 𝑔)′ = 𝑓 ′ × 𝑔 + 𝑓 × 𝑔′ .
• La fonction 𝑓 𝑛 (𝑛 ∈ 𝐼𝑁) est dérivable sur 𝐼 et (𝑓 𝑛 )′ = 𝑛𝑓′ × 𝑓 𝑛−1 .
𝑓 𝑓 ′ 𝑓 ′ ×𝑔−𝑓×𝑔′
• Si (∀𝑥 ∈ 𝐼): 𝑔(𝑥) ≠ 0, alors la fonction 𝑔 est dérivable sur 𝐼 et (𝑔) = .
𝑔2
1 1 ′ 𝑓′
• Si (∀𝑥 ∈ 𝐼): 𝑓(𝑥) ≠ 0, alors la fonction 𝑓 est dérivable sur 𝐼 et (𝑓) = − 𝑓2 .
′ 𝑓′
• Si (∀𝑥 ∈ 𝐼): 𝑓(𝑥) > 0, alors la fonction √𝑓 est dérivable sur 𝐼 et (√𝑓) = .
2√𝑓

Calculer la dérivée des fonctions suivantes :


2𝑥
𝑓(𝑥) = 1+𝑥 2 ; ℎ(𝑥) = √𝑥 sin(𝑥) + cos(𝑥) ; 𝑔(𝑥) = (𝑥 2 + 1)5
a. Etudier la monotonie de la fonction 𝑓 ci-dessus.
b. Dresser le tableau de variations de 𝑓.
c. En déduire que(∀𝑥 ∈ ℝ): −1 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 1 .

I. On considère 𝑔 la fonction définie sur [0; +∞[ par 𝑔(𝑥) = 𝑥√𝑥 − 1.


1. Etudier la dérivabilité de 𝑓 à droite en 0 . Interpréter graphiquement le résultat.
2. Montrer que 𝑔 est dérivable sur ]0; +∞[ puis calculer sa dérivée.
3. Dresser le tableau de variations de 𝑔.
4. Calculer 𝑔(1) puis déduire le signe de 𝑔 sur [0; +∞[.
4
II. Soit 𝑓 la fonction définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 3𝑥 − 4 + 𝑥.

′ (𝑥) 2𝑔(𝑥)
1. Montrer que (∀𝑥 ∈]0; +∞[): 𝑓 = .
𝑥 √𝑥
2. Etudier les variations de 𝑓.
3. Dresser le tableau de variations de 𝑓.
4. En déduire que (∀𝑥 ∈]0; +∞[): 𝑓(𝑥) ≥ 3.
III. :

Soient 𝑓 et 𝑔 deux fonctions définies sur IR par : 𝑓(𝑥) = cos(𝑥) ; 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 − 2𝑥


1. Calculer 𝑓’(𝑥) et 𝑔’(𝑥) pour tout 𝑥 ∈ 𝐼𝑅.
2. Calculer 𝑓 ′ (𝑥) × 𝑔′ (𝑓(𝑥)).
3. Soit ℎ(𝑥) = (𝑔𝑜𝑓)(𝑥). Déterminer ℎ(𝑥) puis calculer ℎ’(𝑥).
4. Comparer ℎ′ (𝑥)𝑒𝑡 𝑓 ′ (𝑥) × 𝑔′ (𝑓(𝑥)).

• Si 𝑓 est dérivable en un réel 𝑎 et 𝑔 dérivable en 𝑓(𝑎), alors la fonction composée


3
𝑔𝑜𝑓 est dérivable en 𝑎 et : (𝑔𝑜𝑓)′ (𝑎) = 𝑔′ (𝑓(𝑎)) × 𝑓 ′ (𝑎).
• Si 𝑓 est dérivable sur un intervalle 𝐼 et 𝑔 dérivable sur un intervalle 𝐽 tel que 𝑓(𝐼) ⊂ 𝐽,
alors la fonction composée 𝑔𝑜𝑓 est dérivable sur 𝐼 et de plus, pout tout 𝑥 ∈ 𝐼 ∶
(𝑔𝑜𝑓)′ (𝑥) = 𝑔′ (𝑓(𝑥)) × 𝑓 ′ (𝑥).

Déterminons la dérivée de la fonction ℎ ∶ 𝑥 ⟼ cos(√𝑥) sur ]0; +∞[.


Pour tout 𝑥 de ]0; +∞[, on a ℎ(𝑥) = (𝑔𝑜𝑓)(𝑥) tel que 𝑔(𝑥) = cos(𝑥) et 𝑓(𝑥) = √𝑥.
Comme 𝑔 est dérivable sur IR et 𝑓 est dérivable sur ]0, +∞[ et que 𝑓(]0; +∞[) ⊂ 𝐼𝑅, alors
la fonction ℎ est dérivable sur ]0; +∞[ .
− 𝑠𝑖𝑛(√𝑥)
Et on : ℎ′ (𝑥) = 𝑔′ (𝑓(𝑥)) × 𝑓 ′ (𝑥) = , pour tout 𝑥 de ]0; +∞[.
2√𝑥

2 4
Calculer la dérivée des fonctions 𝑓: 𝑥 ⟼ 𝑠𝑖𝑛 (𝑥 2 − 3 𝑥 + 4) et 𝑔: 𝑥 ⟼ 𝑐𝑜𝑠 (𝑥 2 +4)
IV. :

Soit 𝑓 une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle 𝐼 de IR, et 𝑎 ∈ 𝐼.


Si 𝑓 est dérivable en 𝑎 et 𝑓 ′ (𝑎) ≠ 0, alors la fonction 𝑓 −1 est dérivable en 𝑓(𝑎) et
1
(𝑓 −1 )′(𝑓(𝑎)) = 𝑓′(𝑎).

Soit 𝑓 la fonction définie sur 𝐼𝑅 par 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 + 𝑥 .


1. 1.Montrer que 𝑓 admet une fonction réciproque définie sur 𝐼𝑅.
2. a. Calculer 𝑓(1) .
b. Montrer que 𝑓 −1 est dérivable en 2 puis déterminer (𝑓 −1 )′(2) .

Soit 𝑓 une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle 𝐼 de 𝐼𝑅.


Si 𝑓 est dérivable sur 𝐼 tel que (∀𝑥 ∈ 𝐼): 𝑓′(𝑥) ≠ 0, alors la fonction 𝑓 −1 est dérivable sur
1
𝐽 = 𝑓(𝐼). De plus on a pour tout 𝑥 ∈ 𝐽 : (𝑓 −1 )′ (𝑥) = 𝑓′ (𝑓−1 (𝑥)).

o Soit 𝑛 un entier naturel supérieur ou égal à 2.


𝑛 𝑛 ′ 1
La fonction 𝑥 ⟼ √𝑥 est dérivable sur ]0; +∞[ et pour tout 𝑥 ∈]0; +∞[∶ ( √𝑥) = 𝑛 𝑛−1 .
𝑛 √𝑥
o Si 𝑓 une fonction dérivable sur un intervalle 𝐼 de 𝐼𝑅 et (∀𝑥 ∈ 𝐼): 𝑓(𝑥) > 0, alors la
fonction 𝑥 ⟼ 𝑛√𝑓(𝑥) est dérivable sur 𝐼 et sa fonction dérivée est donnée par :
𝑛 𝑓′(𝑥)
√𝑓(𝑥) = 𝑛×( 𝑛√𝑓(𝑥))𝑛−1.

1. Calculer la dérivée de chacune des fonctions suivantes :


3 4
a. 𝑓(𝑥) = √𝑥 b. 𝑓(𝑥) = √𝑥 3
4 3
c. 𝑓(𝑥) = √1 + 𝑐𝑜𝑠 2 (𝑥) d. 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 + 2𝑥
2. A l’aide du nombre dérivé, calculer les limites suivantes :
3 4
√𝑥+1−1 (𝑥 8 +1)( √𝑥 3 +1)−4
a. 𝑙𝑖𝑚 b. 𝑙𝑖𝑚
𝑥→0 𝑥 𝑥→1 𝑥−1

Soit 𝑓 la fonction numérique définie sur 𝐼𝑅 par 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 3𝑥 − 3.


1. Etudier les variations de la fonction 𝑓.
2. Soit 𝑔 la restriction de 𝑓 sur [1 ;+∞[.
a. Montrer que 𝑔 admet une fonction réciproque définie sur un intervalle J à déterminer.
b. Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 et que 2 < 𝛼 < 3.
1
c. Montrer que : (𝑔−1 )′(0) = .
3(𝛼2 −1)

4
V.

Schéma récapitulatif de l'étude des branches infinies

𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = ∞ (𝐶𝑓 ) admet une asymptote verticale d'équation 𝑥 = 𝑎


𝑥→𝑎

𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙 (𝐶𝑓 ) admet une asymptote horizontale d'équation 𝑥 = 𝑙


𝑥→∞
au voisinage de ∞
(𝐶𝑓 ) admet une branche parabolique de direction
0
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = ∞ 𝑓(𝑥) l'axe des abscisses au voisinage de ∞
𝑥→∞ 𝑙𝑖𝑚
𝑥→∞ 𝑥 ∞ (𝐶𝑓 ) admet une branche parabolique de
direction l'axe des ordonnées au voisinage de ∞
𝑎
(𝐶𝑓 ) admet une branche
∞ parabolique de direction la droite
d'équation 𝑦 = 𝑎𝑥 au voisinage
de ∞
𝑙𝑖𝑚 (𝑓(𝑥) − 𝑎𝑥)
𝑥→∞
(𝐶𝑓 ) admet une asymptote oblique
d'équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 au
𝑏 voisinage de ∞

𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏) = 0 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 est asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) au voisinage de ∞


𝑥→∞

3−2𝑥 2
On considère 𝑓 la fonction définie sur 𝐼𝑅\{−1} par : 𝑓(𝑥) = (1+𝑥)2 .
3−2𝑥 2 3−2𝑥 2
On a lim 𝑓(𝑥) = lim = −2 et lim 𝑓(𝑥) = lim = −2 .
𝑥⟶−∞ 𝑥→+∞ (1+𝑥)2 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ (1+𝑥)2
Donc la droite d’équation 𝑦 = −2 est une asymptote horizontale à la courbe (𝐶𝑓 ) au
voisinage de +∞ et −∞.
3−2𝑥 2 3−2𝑥 2
Et on a : lim+ 𝑓(𝑥) = lim+ (1+𝑥)2 = +∞ et lim− 𝑓(𝑥) = lim− (1+𝑥)2 = +∞ .
𝑥→2 𝑥→2 𝑥→2 𝑥→2
Donc la droite d’équation 𝑥 = 2 est une asymptote verticale de la courbe (𝐶𝑓 ).

On considère 𝑔 la fonction définie sur [0; +∞[ par : 𝑔(𝑥) = 2𝑥 − √𝑥 .


On a : lim 𝑔(𝑥) = lim 2𝑥 − √𝑥 = lim √𝑥(2 √𝑥 − 1) = +∞.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
𝑔(𝑥)
On calcul alors 𝑙𝑖𝑚 :
𝑥→+∞ 𝑥
𝑔(𝑥) 2𝑥−√𝑥 1
On a 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 2 − = 2.
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ √𝑥
Par suite : lim 𝑓(𝑥) − 2𝑥 = lim 2𝑥 − √𝑥 − 2𝑥 = lim −√𝑥 = −∞.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
D’où la courbe (𝐶𝑔 ) admet une branche parabolique de direction de la droite d’équation
𝑦 = 2𝑥 au voisinage de +∞.

𝑥 2 +𝑥−1
On considère 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥+2 .
1. Donner 𝒟𝑓 l’ensemble de définition de 𝑓.
2. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) et 𝑙𝑖𝑚𝑓(𝑥). Interpréter les résultats.
𝑥→2 𝑥→2
𝑥<2 𝑥>2
1
3. a. Vérifier, pour tout 𝑥 de 𝒟𝑓 , que 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 + 𝑥+2.
b. Montrer que la droite d’équation (𝐷): 𝑦 = 𝑥 − 1 est une asymptote oblique de (𝐶𝑓 ) au
voisinage de +∞ et −∞.
5
c. Etudier les positions relatives entre la courbe (𝐶𝑓 ) et la droite (𝐷).

Soient 𝑓 une fonction deux fois dérivable sur un intervalle 𝐼 et (𝐶𝑓 ) sa courbe
représentative et 𝑎 ∈ 𝐼.
• Si 𝑓′′ est positive sur l'intervalle 𝐼, alors (𝐶𝑓 ) est convexe
• Si 𝑓′′ est négative sur l'intervalle 𝐼, alors (𝐶𝑓 ) est concave.
• Si 𝑓′′ s'annule en 𝑎 en changeant de signe, alors le point 𝐴(𝑎; 𝑓(𝑎)) est un point
d'inflexion de (𝐶𝑓 ).

𝑥 2 +𝑥−1
On considère 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = .
𝑥+2
Etudier la concavité de (𝐶𝑓 ) en précisant les points d'inflexion s'ils existent.

Soit f une fonction définie sur un ensemble 𝐷 et (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative dans un
repère orthonormé.
La droite (𝛥) d'équation 𝑥 = 𝑎 (𝑎 ∈ ℝ) est un axe de symétrie de la courbe (𝐶𝑓 ) si et
(∀𝑥 ∈ 𝐷); (2𝑎 − 𝑥) ∈ 𝐷
seulement si : { .
(∀𝑥 ∈ 𝐷); 𝑓(2𝑎 − 𝑥) = 𝑓(𝑥)

Montrer que la droite (∆): 𝑥 = 1 est un axe de symétrie de la courbe de la fonction 𝑓


définie par 𝑓(𝑥) = √𝑥² − 2𝑥 + 3.

Soit f une fonction définie sur un ensemble 𝐷 et (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative dans un
repère orthonormé.
Le point 𝛺(𝑎; 𝑏) tel que (𝑎; 𝑏) ∈ ℝ2 est un centre de symétrie de la courbe (𝐶𝑓 ) si et
(∀𝑥 ∈ 𝐷); (2𝑎 − 𝑥) ∈ 𝐷
seulement si : { .
(∀𝑥 ∈ 𝐷); 𝑓(2𝑎 − 𝑥) + 𝑓(𝑥) = 2𝑏

𝑥 2 +𝑥−1
On considère 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥+2 .
1. Montrer que le point Ω(−2; −3) est un centre de symétrie de la courbe de la fonction 𝑓
𝑥 2 +𝑥−1
définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥+2 .
2. En déduire qu’il suffit d’étudier 𝑓 sur ] − 2; +∞[.

𝑥 2 +𝑥−1
On considère 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = .
𝑥+2
1. Donner les coordonnées des points d’intersection de (𝐶𝑓 ) avec les axes du repère.
2. Etudier les variations de 𝑓 .
3. Soit 𝑔 la restriction de 𝑓 sur [−1; +∞[.
Montrer que 𝑔 admet une fonction réciproque 𝑔−1 définie sur un intervalle 𝐽 à déterminer.
4. Construire (𝐷): 𝑦 = 𝑥 − 1, (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔−1 ) dans un repère orthonormé (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗).

𝑥
I. On considère 𝑔 la fonction définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 1 + √𝑥 2 .
+1
1. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) et 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥).
𝑥→+∞ 𝑥→−∞

6
1
2. a. Montrer, pour tout réel 𝑥, que 𝑔′ (𝑥) = .
(𝑥 2 +1)√𝑥 2 +1
b. Donner le tableau des variations de 𝑔 .
c. En déduire, pour tout réel 𝑥, que 𝑔(𝑥) >
0.
II. Soit 𝑓 la fonction qui définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 + √𝑥 2 + 1, et soit (𝐶𝑓 ) sa
courbe representative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗).
1. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥).
𝑥→+∞
2. Montrer que 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = −1. Interpréter géométriquement le résultat.
𝑥→−∞
3. Montrer que la droite (𝐷): 𝑦 = 2𝑥 − 1 est une asymptote oblique de (𝐶𝑓 ) au voisinage
de +∞.
4. a. Montrer, pour tout réel 𝑥, que 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥).
b. Dresser le tableau des variations de 𝑓.
5. Calculer 𝑓(1) puis tracer (𝐶𝑓 ).
6. a. Montrer que 𝑓 admet une fonction réciproque 𝑓 −1 definie sur un intervalle 𝐽 à
déterminer.
b.Montrer que 𝑓 −1 est derivable en √2 puis calculer (𝑓 −1 )′ (√2).
c. Tracer (𝐶𝑓−1 ) dans le même repère.

7
2. Calculer 𝑓 ′ (𝑥) × 𝑔′ (𝑓(𝑥)).
Dérivation-Etude de fonctions 3. Soit ℎ(𝑥) = (𝑔𝑜𝑓)(𝑥) Déterminer ℎ(𝑥) puis calculer
2BSF 1 et 2 ℎ’(𝑥).
4. Comparer ℎ′ (𝑥)𝑒𝑡 𝑓 ′ (𝑥) × 𝑔′ (𝑓(𝑥)).

1. On considère 𝑓 la fonction définie sur ℝ par Calculer la dérivée des fonctions suivantes :
𝑓(𝑥) = 𝑥² − 2𝑥. 2 4
𝑓: 𝑥 ⟼ 𝑠𝑖𝑛 (𝑥 2 − 3 𝑥 + 4) et 𝑔: 𝑥 ⟼ 𝑐𝑜𝑠 (𝑥 2 +4).
Étudier la dérivabilité de 𝑓 en −1 puis interpréter le résultat
graphiquement.
2. On considère 𝑔 la fonction définie sur ℝ par Soit 𝑓 la fonction définie sur 𝐼𝑅 par 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 + 𝑥 .
𝑔(𝑥) = |𝑥 − 1|. 1. Montrer que 𝑓 admet une fonction réciproque définie surIR
a. Etudier la dérivabilité de 𝑔 à droite et à gauche en 1 puis 2. Calculer 𝑓(1) puis déterminer (𝑓 −1 )′(2) .
interpréter les résultats graphiquement.
b. 𝑔 est-elle dérivable en 1 ? 1. Calculer la dérivée de chacune des fonctions suivantes :
3 4
a. 𝑓(𝑥) = √𝑥 b. 𝑓(𝑥) = √𝑥 3
3
Etudier la dérivabilité de la fonction 𝑓 en 𝑎 puis interpréter 4
c. 𝑓(𝑥) = √1 + 𝑐𝑜𝑠 2 (𝑥) d. 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 + 2𝑥
graphiquement les résultats dans les cas suivants : 2. A l’aide du nombre dérivé, calculer les limites suivantes :
𝑥+1 3 4
a. 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 𝑥 et 𝑎 = 2 b. 𝑓(𝑥) = et 𝑎 = 1 a. 𝑙𝑖𝑚
√𝑥+1−1 (𝑥 8 +1)( √𝑥 3 +1)−4
𝑥
𝑥→0 𝑥 b. 𝑙𝑖𝑚
1 𝑥→1 𝑥−1
c. 𝑓(𝑥) = √2𝑥 + 1 et 𝑎 = − à droite.
2
Soit 𝑓 la fonction définie sur 𝐼𝑅 par 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 3𝑥 − 3.
On considère 𝑓 la fonction définie par 1. Etudier les variations de la fonction 𝑓.
√𝑥 2 +1−1 2. Soit 𝑔 la restriction de 𝑓 sur [1 ;+∞[.
𝑓(𝑥) = { ; 𝑠𝑖
𝑥≠0
𝑥 a. Montrer que 𝑔 admet une fonction réciproque définie sur
0 ; 𝑠𝑖 𝑛𝑜𝑛 un intervalle J à déterminer.
1. Etudier la continuité de 𝑓 en 𝑥0 = 0. b. Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique
2. Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 𝑥0 = 0. Interpréter solution 𝛼 et que 2 < 𝛼 < 3.
graphiquement le résultat. 1
Montrer que : (𝑔−1 )′(0) = 2 .
3(𝛼 −1)
On considère 𝑓 la fonction définie par
𝑥 2 +𝑥−1
𝑓(𝑥) = √𝑥 − 1 ; 0 ≤ 𝑥 < 1 On considère 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = .
{ 𝑥+2
𝑥 2 −1
𝑓(𝑥) = 4 ;𝑥 ≥ 1 1. Donner 𝒟𝑓 l’ensemble de définition de 𝑓.
Étudier la continuité puis dérivabilité de 𝑓 en 1. 2. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) et 𝑙𝑖𝑚− 𝑓(𝑥). Interpréter les résultats.
+
𝑥→2 𝑥→2
1
3. a. Vérifier, pour tout 𝑥 de 𝒟𝑓 , que 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 + .
𝑥+2
1. Calculer les dérivées des fonctions suivantes : b. Montrer que la droite d’équation (𝐷): 𝑦 = 𝑥 − 1 est une
2𝑥
• 𝑓(𝑥) = 1+𝑥 2 .  ℎ(𝑥) = √𝑥 𝑠𝑖𝑛(𝑥) + 𝑐𝑜𝑠(𝑥) asymptote oblique de (𝐶𝑓 ) au voisinage de +∞ et −∞.
• 𝑔(𝑥) = (𝑥 2 + 1)5. c. Etudier les positions relatives entre la courbe (𝐶𝑓 ) et la
2. a. Etudier la monotonie de la fonction 𝑓 ci-dessus. droite (𝐷).
b. Dresser le tableau de variations de 𝑓.
c. En déduire que(∀𝑥 ∈ ℝ): −1 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 1 . Etudier la concavité de la courbe de la fonction 𝑓 définie par
𝑥 2 +𝑥−1
𝑓(𝑥) = en précisant les points d'inflexion s'ils existent.
I. On considère 𝑔 la fonction définie sur [0; +∞[ par 𝑥+2

𝑔(𝑥) = 𝑥 √𝑥 − 1.
1. Etudier la dérivabilité de 𝑓 à droite en 0 . Interpréter Montrer que la droite (∆): 𝑥 = 1 est un axe de symétrie de la
graphiquement le résultat. courbe de la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = √𝑥² − 2𝑥 + 3.
2. Montrer que 𝑔 est dérivable sur ]0; +∞[ puis calculer sa
dérivée.
3. Dresser le tableau de variations de 𝑔. 1. Montrer que le point Ω(−2; −3) est un centre de symétrie
𝑥 2 +𝑥−1
4. Calculer 𝑔(1) puis déduire le signe de 𝑔 sur [0; +∞[. de la courbe de la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = .
𝑥+2
II. Soit 𝑓 la fonction définie sur ]0; +∞[ par 2. En déduire qu’il suffit d’étudier 𝑓 sur ] − 2; +∞[.
4
𝑓(𝑥) = 3𝑥 − 4 + .
√𝑥
2𝑔(𝑥) 𝑥 2 +𝑥−1
1. Montrer que (∀𝑥 ∈]0; +∞[): 𝑓 ′ (𝑥) = . On considère 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = .
𝑥√𝑥 𝑥+2
2. Etudier les variations de 𝑓 . 1. Donner les coordonnées des points d’intersection de
3. Dresser le tableau de variations de 𝑓. (𝐶𝑓 ) avec les axes du repère.
4. En déduire que (∀𝑥 ∈]0; +∞[): 𝑓(𝑥) ≥ 3. 2. Etudier les variations de 𝑓.
3. Soit 𝑔 la restriction de 𝑓 sur [−1; +∞[.
Soient 𝑓 et 𝑔 deux fonctions définies sur IR par : Montrer que 𝑔 admet une fonction réciproque 𝑔−1 définie sur
𝑓(𝑥) = cos(𝑥) ; 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 − 2𝑥. un intervalle 𝐽 à déterminer.
1. Calculer 𝑓’(𝑥) et 𝑔’(𝑥) pour tout 𝑥 ∈ 𝐼𝑅. 4. Construire (𝐷): 𝑦 = 𝑥 − 1, (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔−1 ).
Dérivation- Etude de fonctions c. Écrire une équation de la tangente (𝑇) à la courbe
(𝐶𝑓 ) au point d’abscisse −1.
3. Donner les coordonnées des points d’intersection de
(𝐶𝑓 ) avec les axes du repère.
On donne ci-dessous la courbe représentative d’une 4. Montrer que (𝐶𝑓 ) admet deux points d’inflexion à
fonction définie sur ℝ. déterminer.
5. Construire (𝛥), (𝑇) et (𝐶𝑓 ). (on prend ‖𝑖⃗‖ = ‖𝑗⃗‖ =
√3 √3 √3
1𝑐𝑚, 3 ≃ 0,6, 𝑓 ( 3 ) ≃ 1,8 et 𝑓 (− 3 ) ≃ 0,7).
6. Résoudre graphiquement l’inéquation 𝑓(𝑥) > 0.
1 3
7. Montrer, pour tout 𝑥 ≥ 0, que + √ 𝑥 + 1 ≥ .
𝑥+2 2
8. a. Montrer que 𝑓 admet une fonction réciproque 𝑓 −1
definie sur un intervalle 𝐽 à déterminer.
b. Montrer que 𝑓 −1 est dérivable en 0 puis calculer
(𝑓 −1 )′ (0).
c. Tracer (𝐶𝑓−1 ) dans le même repère.

1. Donner 𝑓 ′ (1) et 𝑓 ′ (0).


2. La fonction 𝑓 est-elle dérivable en 2 ? I. On considère 𝑔 la fonction définie sur ℝ par
𝑥
3. Déterminer 𝑓′𝑔 (2) et 𝑓′𝑑 (2). 𝑔(𝑥) = 1 + √𝑥 2 .
+1
4. Dresser le tableau de variations de 𝑓 en précisant le 1. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥) et 𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥).
′ (𝑥). 𝑥→+∞ 𝑥→−∞
signe de 𝑓 2. a. Montrer, pour tout réel 𝑥, que
5. Dresser le tableau de signe de 𝑓. 1
6. Résoudre graphiquement l’inéquation 𝑓(𝑥) ≤ 3.
𝑔′ (𝑥) = .
(𝑥 2 +1)√𝑥 +1
2

b. Donner le tableau des variations de 𝑔 .


On considère la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥√3 − 2𝑥 c. En déduire, pour tout réel 𝑥, que 𝑔(𝑥) > 0.
et soit (𝐶𝑓 ) sa courbe representative dans le plan muni II. Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par :
d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗). 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 + √𝑥 2 + 1, et soit (𝐶𝑓 ) sa courbe
1. Donner 𝔒𝑓 le domaine de définition de 𝑓. representative dans le plan muni d’un repère
2. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥). orthonormé (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗).
𝑥→−∞
3
1. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥).
3. Etudierla dérivabilité de 𝑓 en 2 à gauche. Interpréter 𝑥→+∞
2. Montrer que 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = −1. Interpréter
graphiquement le résultat. 𝑥→−∞
3 géométriquement le résultat.
4. a. Montrer, pour tout 𝑥 ∈ 𝔒𝑓 \ { }, que : 3. Montrer que la droite (𝐷): 𝑦 = 2𝑥 − 1 est une
2
3(1−𝑥)
𝑓 ′ (𝑥) = . asymptote oblique de (𝐶𝑓 ) au voisinage de +∞.
√3−2𝑥
b. Étudier les variations de 𝑓. 4. a. Montrer, pour tout réel 𝑥, que 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥).
c. Dresser le tableau de variations de 𝑓. b. Dresser le tableau des variations de 𝑓.
5. Soit 𝑔 la restriction de 𝑓 sur ]−∞; 1]. 5. Calculer 𝑓(1) puis tracer (𝐶𝑓 ).
a. Montrer que 𝑔 admet une fonction réciproque 𝑔−1 6. a. Montrer que 𝑓 admet une fonction réciproque
définie sur un intervalle 𝐽 à déterminer. 𝑓 −1 definie sur un intervalle 𝐽 à déterminer.
b. Etudier la dérivabilité de 𝑔−1 sur 𝐽. b. Montrer que 𝑓 −1 est dérivable en √2 puis calculer
c. Calculer (𝑔−1 )′ (0). (𝑓 −1 )′ (√2).
c. Tracer (𝐶𝑓−1 ) dans le même repère.
On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par
1 1
𝑓(𝑥) = 𝑥 + + 2 et soit (𝐶𝑓 ) sa courbe representative Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par
2 𝑥 +1
dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗). 𝑓(𝑥) = 1 − √𝑥 2 + 2𝑥, et soit (𝐶𝑓 ) sa courbe
1. a. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) et 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) . representative dans le plan muni d’un repère orthonormé
𝑥→+∞ 𝑥→−∞
b. Montrer que (𝐶𝑓 ) admet une asymptote oblique (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗).
(𝛥) à déterminer au voisinage de +∞ et −∞. 1. Donner 𝐷𝑓 le domaine de définition de 𝑓.
2. a. Calculer 𝑓 ′ (𝑥) pour tout 𝑥 ∈ ℝ . 2. a. Montrer que la droite d’équation 𝑥 = −1 est un
b. Montrer que 𝑓 est strictement croissante sur ℝ. axe de symétrie de (𝐶𝑓 ).
b. En déduire 𝐷𝐸 le domaine d’étude de 𝑓.
1
3. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥). 3. Etudierla dérivabilité de 𝑓 à droite en 2. Interpréter
𝑥→+∞
4. Etudier la dérivabilité de 𝑓 à droite en 0. Interpréter graphiquement le résultat.
graphiquement le résultat. 1
4. a. Montrer que 𝑓 est dérivable sur ] ; +∞[.
5. Montrer que la droite d’équation 𝑦 = −𝑥 est une 2
1
asymptote oblique de (𝐶𝑓 ) au voisinage de +∞. b. Montrer que le signe de 𝑓 ′ (𝑥) sur ]2 ; +∞[ est le
6. a. Etudier les variations de 𝑓 sur 𝐷𝐸 . signe de 𝑥 − 1.
b. Dresser le tableau de variations de 𝑓 sur 𝐷𝑓 . c. Dresser le tableau de variations de 𝑓 sur 𝐷𝑓 .
7. a. Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une d. Écrire une équation de la tangente (𝑇) à la courbe
unique solution 𝛼 sur [0; +∞[. (𝐶𝑓 ) au point d’abscisse 5.
b. Vérifier que 0 < 𝛼 < 1. 5. Construire (𝐶𝑓 ).
8. Construire (𝐶𝑓 ). 6. Soit 𝑔 la restriction de 𝑓 sur [1; +∞[.
9. Soit 𝑔 la restriction de 𝑓 sur [0; +∞[. a. Montrer que 𝑔 admet une fonction réciproque 𝑔−1 définie
a. Montrer que 𝑔 admet une fonction réciproque 𝑔−1 sur un intervalle 𝐽 à déterminer.
définie sur un intervalle 𝐽 à déterminer. b. Montrer que 𝑔−1 est dérivable en 2 puis calculer
b. Calculer 𝑔(1) . (𝑔−1 )′ (2).
c. Montrer que 𝑔−1 est dérivable en 1 − √3 puis c. Tracer (𝐶𝑔−1 ) dans le même repère.
calculer (𝑔−1 )′ (1 − √3). 7. a. Vérifier, pour tout 𝑥 ∈ [1; +∞[, que
1 2
d. Tracer (𝐶𝑔−1 ) dans le même repère. 𝑔(𝑥) = 2 (√2𝑥 − 1 − 1) .
b. Calculer 𝑔−1 (𝑥) pour tout 𝑥 ∈ 𝐽.
On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par
𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 3𝑥 2 + 1 et soit (𝐶𝑓 ) sa courbe Soient 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛 (2𝑥) et
𝜋
representative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝐶𝑓 ) sa courbe d’un repère (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗) tel que ‖𝑖⃗‖ = 4 et
(𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗). ‖𝑗⃗‖ = 1.
1. a. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) et 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) . 1. Montrer que 𝑓 est périodique de période 𝜋.
𝑥→+∞ 𝑥→−∞
2. Etudier la parité de 𝑓.
b. Étudier les branches infinies de (𝐶𝑓 ) . 𝜋
3. Vérifier que la droite (∆): 𝑥 = est un axe de
2. Montrer que le point Ω(1; −1) est un centre de 4
symétrie de (𝐶𝑓 ). symétrie de (𝐶𝑓 ).
3. a. Calculer 𝑓 ′ (𝑥) pour tout 𝑥 ∈ ℝ . 4. Expliquer pourquoi il suffit d’étudier la fonction 𝑓 sur
𝜋
b. Étudier le signe de 𝑓 ′ (𝑥). l’intervalle 𝐼 = [0, 4 ] ?
c. Dresser le tableau de variations de la fonction 𝑓. 5. a. Calculer 𝑓′(𝑥) pour tout 𝑥 ∈ 𝐼 .
4. Montrer que le point Ω est un point d’inflexion pour la b. Étudier le signe de 𝑓′(𝑥) puis dresser le tableau de
courbe (𝐶𝑓 ). variations de la fonction 𝑓 sur 𝐼.
5. a. Écrire une équation de la tangente (𝑇) à la courbe 6. Construire (𝐶𝑓 ) sur [
−3𝜋 5𝜋
, 2 ].
2
(𝐶𝑓 ) au point Ω.
b. Calculer 𝑔(3) puis racer (𝐶𝑓 ) .
𝑥 2 +3
6. Soit 𝑔 la restriction de 𝑓 sur [2; +∞[. ; 𝑥≤0
a. Montrer que 𝑔 admet une fonction réciproque 𝑔−1 Soit 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = { 𝑥+1 .
√𝑥+1
− 𝑥 ; 𝑥>0
définie sur un intervalle 𝐽 à déterminer.
b. Montrer que 𝑔−1 est dérivable en 1 puis calculer 1. a. Déterminer 𝐷𝑓 puis calculer les limites de 𝑓 aux
(𝑔−1 )′ (1). bornes de 𝐷𝑓 .
c. Tracer (𝐶𝑔−1 ) dans le même repère. b. Etudier les branches infinies de (𝐶𝑓 ).
2. 𝑓 est-elle continue en 0 ?
3. Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 0, puis interpréter
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par géométriquement le résultat obtenu.
𝑓(𝑥) = 𝑥 − √2𝑥 − 1 et soit (𝐶𝑓 ) sa courbe 4. a. Calculer 𝑓′(𝑥) sur les intervalles ]−∞; 0[ et
representative dans le plan muni d’un repère orthonormé ]0; +∞[.
(𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗). b. Étudier le signe de 𝑓′(𝑥) puis dresser le tableau de
1. Donner 𝐷𝑓 le domaine de définition de 𝑓. variations de la fonction 𝑓.
5. Construire (𝐶𝑓 ).
2. a. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥).
𝑥→+∞
b. Déterminer la nature de la branche infinie de (𝐶𝑓 )
au voisinage de +∞.
𝑢1 = 0
On considère la suite numérique (𝑢𝑛 ) définie par { 25
𝑢𝑛+1 = 10−𝑢 ; 𝑛 ∈ ℕ∗
𝑛
Calculer 𝑢1 , 𝑢2 .
5(5−𝑢 )
Vérifier que 5 − 𝑢𝑛+1 = 5+(5−𝑢𝑛 ) pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ et montrer par récurrence que
𝑛
5 − 𝑢𝑛 > 0 pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ .
5
On considère (𝑣𝑛 ) la suite numérique définie par 𝑣𝑛 = 5−𝑢 .
𝑛
a. Montrer que (𝑣𝑛 ) est une suite arithmétique en déterminant sa raison.
b. Déterminer 𝑣𝑛 en fonction de 𝑛 .
5𝑣𝑛 −5
c. Vérifier que 𝑢𝑛 = pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ .
𝑣 𝑛
d. En déduire l’expression de 𝑢𝑛 en fonction 𝑛.
e. Calculer la somme 𝑆𝑛 en fonction de 𝑛 où : 𝑆𝑛 = 𝑣0 + 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣𝑛 .

𝑢0 = 0
On considère la suite numérique (𝑢𝑛 ) définie par { 2𝑢𝑛 +3
𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 +4
;𝑛 ∈ ℕ
1. Calculer 𝑢1 , 𝑢2 .
2. Montrer par récurrence que (∀𝑛 ∈ ℕ∗ ): 0 < 𝑢𝑛 < 1.
3. Montrer que (𝑢𝑛 ) est croissante.
𝑢𝑛 −1
4. On considère (𝑣𝑛 ) la suite numérique définie par 𝑣𝑛 = .
𝑢 +3 𝑛
a. Montrer que (𝑣𝑛 ) est une suite géométrique en déterminant sa raison.
b. Déterminer 𝑣𝑛 en fonction de 𝑛 et en déduire l’expression de 𝑢𝑛 en fonction 𝑛
c. Calculer la somme 𝑆𝑛 en fonction de 𝑛 où : 𝑆𝑛 = 𝑣0 + 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣𝑛+5 .
Suite géométrique Suite arithmétique
Définition 𝑢𝑛+1 = 𝑞𝑢𝑛 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 𝑟
𝑢𝑛 = 𝑢𝑝 × 𝑞 (𝑛−𝑝) 𝑢𝑛 = 𝑢𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟
Terme général
(𝑝 ≤ 𝑛) (𝑝 ≤ 𝑛)
𝑆𝑛 = 𝑢𝑝 + 𝑢𝑝+1 + ⋯ + 𝑢𝑛 𝑆𝑛 = 𝑢𝑝 + 𝑢𝑝+1 + ⋯ + 𝑢𝑛
Somme des termes
(1 − 𝑞 (𝑛−𝑝+1) ) 𝑛−𝑝+1
consécutifs = 𝑢𝑝 × =( ) (𝑢𝑝 + 𝑢𝑛 )
1−𝑞 2
𝐚، 𝐛 et 𝐜 trois
𝑏² = 𝑎𝑐 2𝑏 = 𝑎 + 𝑐
terme consécutifs

(𝑢𝑛 )𝑛∈𝐼 majorée par 𝑀 (∀𝑛 ∈ 𝐼) 𝑢𝑛 ≤ 𝑀


(𝑢)𝑛∈𝐼 minorée par 𝑚 (∀𝑛 ∈ 𝐼) 𝑢𝑛 ≥ 𝑚
(𝑢𝑛 )𝑛∈𝐼 bornée par 𝑀 et 𝑚 (∀𝑛 ∈ 𝐼 ) 𝑚 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑀
(𝑢𝑛 )𝑛∈𝐼 est croissante (∀𝑛 ∈ 𝐼) 𝑢𝑛+1 ≥ 𝑢𝑛
(𝑢𝑛 )𝑛∈𝐼 est décroissante (∀𝑛 ∈ 𝐼) 𝑢𝑛+1 ≤ 𝑢𝑛
(𝑢𝑛 )𝑛∈𝐼 est constante (∀𝑛 ∈ 𝐼) 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛

Soient (𝑢𝑛 ) une suite numérique et 𝑙 un nombre réel.


On dit que 𝑙 est de (𝑢𝑛 ), et on écrit 𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 = 𝑙 ou plus simplement 𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 = 𝑙,
𝑛→+∞

1
si tout intervalle ouvert centré en 𝑙 contient tous les termes de la suite (𝑢𝑛 ) à partir d'un
certain indice.

1
On considère la suite définie par 𝑢𝑛 = 2 + pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ .
𝑛2
𝑢1 𝑢5 𝑢8 𝑢10 𝑢100 𝑢1000
3 2.04 ≈2,016 2,001 2,00001 2,0000001
On remarque que de plus en plus l’indice 𝑛 prend des valeurs très grandes, les termes de la
suite s’approchent de plus en plus à 2.
On peut dire que 𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 = 2.
𝑛→+∞

Soit 𝑝 un élément de ℕ tel que p ≥ 3 ,on a :


• lim 𝑛 = +∞ • lim 𝑛² = +∞ • lim 𝑛𝑝 = +∞ • lim √𝑛 = +∞
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞
1 1 1 1
• lim =0 • lim =0 • lim =0 • lim =0
𝑛→+∞ 𝑛 𝑛→+∞ 𝑛² 𝑛→+∞ 𝑛𝑝 𝑛→+∞ √𝑛

𝑛+1 𝑛 1 1
o On a lim = lim + = lim √𝑛 + 𝑛.
𝑛→+∞ √𝑛 𝑛→+∞ √ 𝑛 √𝑛 √𝑛→+∞
1 𝑛+1
Puisque lim √𝑛 = +∞ et lim = 0 , alors lim lim = +∞.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ √ 𝑛 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ √𝑛
3 1
o On a lim −2𝑛4 + 3𝑛² + 1 = lim 𝑛4 (−2 + 𝑛2 + 𝑛4 ).
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
3 1 3 1
Puisque lim = 0 et lim = 0 , alors lim −2 + 𝑛2 + 𝑛4 = −2.
𝑛→+∞ 𝑛2 𝑛→+∞ 𝑛4 𝑛→+∞
Or lim 𝑛4 = +∞, donc lim −2𝑛4 + 3𝑛² + 1 = −∞.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

Calculer la limite de la suite (𝑢𝑛 ) dans les cas suivants :


𝑛²+𝑛+1
a. 𝑢𝑛 = 3𝑛3 +𝑛−6 .
(𝑛+2)√𝑛
b. 𝑢𝑛 = .
𝑛+4
√𝑛+1
c. 𝑢𝑛 =
√𝑛+3
d. 𝑢𝑛 = √𝑛 + 1 − √𝑛 .
e. 𝑢𝑛 = 2𝑛 − √𝑛 .

Soit (𝑢𝑛 )une suite numérique.


• On dit que (𝑢𝑛 )est si elle admet une limite finie (C-à-d s’il existe un réel
𝑙 tel que lim 𝑢𝑛 = 𝑙).
𝑛↦+∞
• On dit que (𝑢𝑛 )est s’elle n’est pas convergente (C-à-d si lim 𝑢𝑛 = ±∞ ou
𝑛↦+∞
s’elle n’a pas de limite).

𝑛
o La suite (𝑢𝑛 ) telle que (∀𝑛 ∈ ℕ) 𝑢𝑛 = est divergente car lim 𝑢𝑛 = +∞.
√𝑛+1 𝑛→+∞
o La suite (𝑣𝑛 ) telle que (∀𝑛 ∈ ℕ): 𝑉𝑛 = √𝑛 + 1 − √𝑛 est convergente car lim 𝑣𝑛 = 0.
𝑛→+∞
o La suite (𝑤𝑛 )telle que (∀𝑛 ∈ ℕ) ∶ 𝑤𝑛 = (−1)𝑛 est divergente car n’a pas de limite.

Soit 𝑎 un réel, on a :
• Si 𝑎 > 1 alors 𝑙𝑖𝑚 𝑎𝑛 = +∞.
𝑛→+∞
• Si −1 < 𝑎 < 1 alors 𝑙𝑖𝑚 𝑎𝑛 = 0.
𝑛→+∞
• Si 𝑎 ≤ −1 alors la suite (𝑞 𝑛 ) n’a pas de limite.

2
• Si 𝑎 = 1 alors 𝑙𝑖𝑚 𝑎𝑛 = 1.
𝑛→+∞

o 𝑙𝑖𝑚 (5)𝑛 = +∞ parce que 5 > 1.


𝑛→+∞
o 𝑙𝑖𝑚 (−0,5)𝑛 = 0 parce que −1 < −0,5 < 1.
𝑛→+∞
7 𝑛 7
o 𝑙𝑖𝑚 (8) = 0 parce que −1 < 8 < 1.
𝑛→+∞
o La suite (−3)𝑛 n’a pas de limite.

Calculer la limite de la suite (𝑢𝑛 )dans les cas suivants :


3 𝑛 5 𝑛
a. 𝑢𝑛 = ( ) + ( ) .
8 4
5𝑛
b. 𝑢𝑛 = (−4)𝑛
.
𝑛 𝑛
c. 𝑢𝑛 = 2 − 3 .
4𝑛 −3𝑛
d. 𝑢𝑛 = 4𝑛+3𝑛.

𝑛 6𝑢
On considère la suite (𝑢𝑛 ) définie par 𝑢0 = 1 𝑒𝑡 (∀𝑛 ∈ ℕ) 𝑢𝑛+1 = 1+15𝑢 .
𝑛
1
1 𝑢𝑛 −
1. a. Vérifier que (∀𝑛 ∈ ℕ): 𝑢𝑛+1 − = 3
.
3 15𝑢 𝑛 +1
1
b. Montrer par récurrence que (∀𝑛 ∈ ℕ): 𝑢𝑛 > .
3
1
2. On considère la suite numérique (𝑣𝑛 )définie par (∀𝑛 ∈ ℕ): 𝑣𝑛 = 1 − 3𝑢 .
𝑛
1
a. Montrer que (𝑣𝑛 ) est une suite géométrique de raison 6.
b. Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de 𝑛.
1
3. Montrer que (∀𝑛 ∈ ℕ): 𝑢𝑛 = 1 𝑛
puis déduire lim 𝑢𝑛 .
3−2( ) 𝑛→+∞
6

Soit 𝛼 ∈ ℚ∗ , on a :
• Si 𝑎 > 1 alors 𝑙𝑖𝑚 𝑛𝛼 = +∞.
𝑛→+∞
• Si 𝛼 < 0 alors 𝑙𝑖𝑚 𝑛𝛼 = 0.
𝑛→+∞

5
5
o 𝑙𝑖𝑚 𝑛3 = +∞ parce que > 0.
𝑛→+∞ 3
4
− 4
o 𝑙𝑖𝑚 𝑛 3 = 0 parce que − 3 < 0.
𝑛→+∞

Calculer la limite de la suite (𝑢𝑛 )dans les cas suivants :


5 4
 𝑈𝑛 = 𝑛2 − 𝑛3  𝑈𝑛 = √𝑛 − 4√𝑛

Soient (𝑢𝑛 ) et (𝑣𝑛 ) deux suites numériques.


𝑢𝑛 > 𝑣𝑛
Si { lim 𝑢 = 𝑙 𝑒𝑡 lim 𝑣 = 𝑙 ′ , alors 𝑙 ≥ 𝑙 ′ .
𝑛 𝑛
𝑛⟶+∞ 𝑛⟶+∞

1 1
Soient (𝑢𝑛 ) et (𝑣𝑛 ) deux suites numériques définies par 𝑢𝑛 = 2 + 𝑛 et 𝑣𝑛 = 2 − 𝑛
On a pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ : 𝑢𝑛 > 𝑣𝑛 et lim 𝑢𝑛 = 2 𝑒𝑡 lim 𝑣𝑛 = 2.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

3
• Toute suite croissante, majorée est convergente.
• Toute suite décroissante, minorée est convergente.

𝑢0 = −1
On considère la suite (𝑢𝑛 ) définie par : (∀𝑛 ∈ ℕ) { 1
𝑢𝑛+1 = 2−𝑢
𝑛
1. Montrer, pour tout 𝑛 ∈ ℕ, que 𝑢𝑛 < 1.
2. Etudier la monotonie de la suite (𝑢𝑛 ) puis en déduire qu’elle est convergente.

Soient (𝑢𝑛 ) , (𝑣𝑛 ) et (𝑤𝑛 ) trois suites numériques et 𝑙 un nombre réel.


𝑣𝑛 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑤𝑛
Si { lim 𝑣 = lim 𝑤 = 𝑙 , alors lim 𝑢𝑛 = 𝑙.
𝑛 𝑛 𝑛⟶+∞
𝑛⟶+∞ 𝑛⟶+∞

cos(𝑛)
On considère la suite (𝑢𝑛 ) définie par : 𝑢𝑛 = + 2.
𝑛2 +1
−1 1
1. Montrer que (∀𝑛 ∈ ℕ): 𝑛²+1 + 2 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑛2 +1 + 2.
2. En déduire la limite de (𝑢𝑛 ).

Soient (𝑢𝑛 ) et (𝑣𝑛 ) deux suites numériques et 𝛼 ∈ ℝ∗+ .


𝛼𝑢𝑛 ≤ 𝑣𝑛
• Si { lim 𝑢 = +∞, alors 𝑙𝑖𝑚 𝑣𝑛 = +∞.
𝑛 𝑛→+∞
𝑛→+∞
𝑣𝑛 ≤ 𝛼𝑢𝑛
• Si { lim 𝑢 = −∞, alors 𝑙𝑖𝑚 𝑣𝑛 = −∞.
𝑛 𝑛→+∞
𝑛→+∞

Soient (𝑢𝑛 ) et (𝑣𝑛 ) deux suites numériques définies par 𝑢𝑛 = sin(𝑛) + 3𝑛 et


𝑣𝑛 = cos(𝑛2 + 3) − 5𝑛 + 1.
1. Montrer, pour tout 𝑛 ∈ ℕ ,que 𝑢𝑛 ≥ −1 + 3𝑛 et que 𝑣𝑛 ≤ 2 − 5𝑛.
2. En déduire la limite de (𝑢𝑛 ) et (𝑣𝑛 ).

Soient (𝑢𝑛 ) , (𝑣𝑛 ) deux suites numériques et 𝑙 un nombre réel et 𝛼 ∈ ℝ∗+ .


|𝑢𝑛 − 𝑙| ≤ 𝛼𝑣𝑛
Si { lim 𝑣 = 0 , alors lim 𝑢𝑛 = 𝑙.
𝑛 𝑛⟶+∞
𝑛⟶+∞

(−1)𝑛
On considère la suite (𝑢𝑛 ) définie par : 𝑢𝑛 = + 1. Montrer que lim 𝑢𝑛 = 1.
𝑛 𝑛⟶+∞

1 2𝑢𝑛
Soit (𝑢𝑛 ) la suite numérique définie par 𝑢0 = 3 𝑒𝑡 (∀𝑛 ∈ ℕ) 𝑢𝑛+1 = 𝑢 .
𝑛 +1
1. Montrer que (∀𝑛 ∈ ℕ) ∶ 0 < 𝑢𝑛 < 1.
𝑢𝑛 (𝑢𝑛 −1)
2. a. Vérifier, pour tout 𝑛 ∈ ℕ, que 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = − .
𝑢 +1 𝑛
b. Etudier la monotonie de (𝑢𝑛 ).
1
c. En déduire, pour tout 𝑛 ∈ ℕ, que 𝑢𝑛 ≥ et que la suite (𝑢𝑛 ) est convergente.
3
3
3. 3) a. Montrer que (∀𝑛 ∈ ℕ); 1 − 𝑢𝑛+1 ≤ 4 (1 − 𝑢𝑛 ).
3 𝑛 2
b. En déduire que (∀𝑛 ∈ ℕ); 1 − 𝑢𝑛 ≤ (4) × 3.
c. Déterminer lim 𝑢𝑛 .
𝑛→+∞
𝑢 −4
4. 4) pour tout 𝑛 ∈ ℕ, on pose : 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛 −2
𝑛
a. Montrer que la suite (𝑣𝑛 ) est géométrique dont on déterminera la raison et le premier
terme.
b. Exprimer 𝑣𝑛 et 𝑢𝑛 en fonction de 𝑛 .
c. Déterminer au nouveau lim 𝑢𝑛 .
𝑛→+∞
4
Soit 𝑓 une fonction numérique continue en 𝑙 et (𝑢𝑛 ) une suite convergente et sa limite est 𝑙.
La suite (𝑣𝑛 ) tel que 𝑣𝑛 = 𝑓(𝑢𝑛 ) est une suite convergente et sa limite est 𝑓(𝑙).

𝜋𝑛+2
Déterminons la limite de la suite (𝑣𝑛 ) définie par : (∀𝑛 ∈ ℕ): 𝑣𝑛 = 𝑐𝑜𝑠 (3𝑛−1).

1−𝑛2 𝜋 16𝑛²−3𝑛+1
Calculer les limites des suites (𝑢𝑛 ) et (𝑣𝑛 ) suivantes 𝑢𝑛 = sin (𝑛+6𝑛2 ) et 𝑣𝑛 = √ 2𝑛²+1

Soit 𝑓 une fonction numérique et 𝐼 un intervalle de 𝐷𝑓 et soit (𝑢𝑛 )𝑛 une suite telle
𝑢 ∈𝐼
que :{ 0 . Si les conditions suivantes sont vérifiées :
𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ); 𝑛 ∈ 𝐼𝑁
• 𝑓 est continue sur 𝐼.
• 𝑓(𝐼) ⊂ 𝐼.
• la suite (𝑢𝑛 )𝑛 converge vers 𝑙.
Alors 𝑓(𝑙) = 𝑙.

Soit 𝑓 la fonction définie sur [0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 2√𝑥 + 2.


1. Montrer que 𝑓 est décroissante sur [0; 1] et croissante sur [1; +∞[.
2. Montrer, pour tout 𝑥 ∈ [1; +∞[, que : 𝑓(𝑥) ≤ 𝑥.
3. On considère la suite (𝑢𝑛 ) définie par 𝑢0 = 2 et 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ) pour tout 𝑛 ∈ ℕ.
a. Montrer par récurrence que : (∀𝑛 ∈ ℕ) ; 1 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 2.
b. Montrer que la suite (𝑢𝑛 ) est décroissante.
c. En déduire que la suite (𝑢𝑛 ) est convergente puis déterminer sa limite.

5
5 4
Limite d’une suite numérique  𝑈𝑛 = 𝑛2 − 𝑛3  𝑈𝑛 = √𝑛 − 4√𝑛
2BSF 1 et 2

On considère la suite (𝑢𝑛 ) définie par :


𝑢0 = −1
On considère la suite numérique (𝑢𝑛 ) définie { 1
𝑢1 = 0 𝑢𝑛+1 = 2−𝑢 ; 𝑛 ∈ ℕ
𝑛
par { 25
𝑢𝑛+1 = 10−𝑢 ; 𝑛 ∈ ℕ∗
𝑛 1. Montrer, pour tout 𝑛 ∈ ℕ, que 𝑢𝑛 < 1.
Calculer 𝑢1 , 𝑢2 . 2. Etudier la monotonie de la suite (𝑢𝑛 ) puis en déduire
5(5−𝑢 ) qu’elle est convergente.
Vérifier que 5 − 𝑢𝑛+1 = 5+(5−𝑢𝑛 ) pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ et
𝑛
montrer par récurrence que 5 − 𝑢𝑛 > 0 pour tout
cos(𝑛)
𝑛 ∈ ℕ∗ . On considère la suite (𝑢𝑛 ) définie par : 𝑢𝑛 = 𝑛2 +1
+ 2.
On considère (𝑣𝑛 ) la suite numérique définie
5 −1 1
par 𝑣𝑛 = 5−𝑢 . 1. Montrer que (∀𝑛 ∈ ℕ): 𝑛²+1 + 2 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑛2 +1 + 2.
𝑛
a. Montrer que (𝑣𝑛 ) est une suite arithmétique en 2. En déduire la limite de (𝑢𝑛 ).
déterminant sa raison.
b. Déterminer 𝑣𝑛 en fonction de 𝑛 .
5𝑣𝑛 −5 Soient (𝑢𝑛 ) et (𝑣𝑛 ) deux suites numériques définies
c. Vérifier que 𝑢𝑛 = pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ .
𝑣 𝑛 par 𝑢𝑛 = sin(𝑛) + 3𝑛 e 𝑣𝑛 = cos(𝑛2 + 3) − 5𝑛 + 1.
d. En déduire l’expression de 𝑢𝑛 en fonction 𝑛.
e. Calculer la somme 𝑆𝑛 en fonction de 𝑛 où : 𝑆𝑛 = 1. Montrer, pour tout 𝑛 ∈ ℕ ,que 𝑢𝑛 ≥ −1 + 3𝑛 et
𝑣0 + 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣𝑛 . que 𝑣𝑛 ≤ 2 − 5𝑛.
2. En déduire la limite de (𝑢𝑛 ) et (𝑣𝑛 ).
On considère la suite numérique (𝑢𝑛 ) définie
𝑢0 = 0 (−1)𝑛
par { 2𝑢 +3 On considère la suite (𝑢𝑛 ) définie par : 𝑢𝑛 = + 1.
𝑢𝑛+1 = 𝑢 𝑛+4 ; 𝑛 ∈ ℕ 𝑛
𝑛 Montrer que lim 𝑢𝑛 = 1.
𝑛⟶+∞
1. Calculer 𝑢1 , 𝑢2 .
2. Montrer par récurrence que (∀𝑛 ∈ ℕ∗ ): 0 < 𝑢𝑛 < 1.
3. Montrer que (𝑢𝑛 ) est croissante.
Calculer la limite de la suite (𝑢𝑛 ) et (𝑣𝑛 ) suivante
4. On considère (𝑣𝑛 ) la suite numérique définie
𝑢 −1
par 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛+3. 1−𝑛2 𝜋 16𝑛²−3𝑛+1
𝑛 𝑢𝑛 = sin (𝑛+6𝑛2 ) et 𝑣𝑛 = √ 2𝑛²+1
a. Montrer que (𝑣𝑛 ) est une suite géométrique en
déterminant sa raison.
b. Déterminer 𝑣𝑛 en fonction de 𝑛 et en déduire
l’expression de 𝑢𝑛 en fonction 𝑛 Soit 𝑓 la fonction définie sur [0; +∞[ par :
c. Calculer la somme 𝑆𝑛 en fonction de 𝑛 où :
𝑆𝑛 = 𝑣0 + 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣𝑛+5 . 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 2√𝑥 + 2.
1. Montrer que 𝑓 est décroissante sur [0; 1] et croissante
Calculer la limite de la suite (𝑢𝑛 ) dans les cas suivants : sur [1; +∞[.
𝑛²+𝑛+1 (𝑛+2)√𝑛
a. 𝑢𝑛 = 3𝑛3 +𝑛−6 b. 𝑢𝑛 = 2. Montrer, pour tout 𝑥 ∈ [1; +∞[, que : 𝑓(𝑥) ≤ 𝑥.
𝑛+4
3. On considère la suite (𝑢𝑛 ) définie par 𝑢0 = 2 et
√𝑛+1 d. 𝑢𝑛 = √𝑛 + 1 − √𝑛
c. 𝑢𝑛 = 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ) pour tout 𝑛 ∈ ℕ.
√𝑛+3
e. 𝑢𝑛 = 2𝑛 − √𝑛 a. Montrer par récurrence que :
(∀𝑛 ∈ ℕ) ; 1 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 2.
b. Montrer que la suite (𝑢𝑛 ) est décroissante.
Calculer la limite de la suite (𝑢𝑛 )dans les cas suivants :
c. En déduire que la suite (𝑢𝑛 ) est convergente puis
3 𝑛 5 𝑛 5𝑛
a. 𝑢𝑛 = (8) + (4) b. 𝑢𝑛 = (−4)𝑛 déterminer sa limite.
c. 𝑢𝑛 = 2𝑛 − 3𝑛 4𝑛 −3𝑛
d. 𝑢𝑛 = 4𝑛 +3𝑛

Calculer la limite de la suite (𝑢𝑛 )dans les cas suivants :


3 2 𝑛
Limite d’une suite numérique puis en déduire que:(∀𝑛 ∈ ℕ) 0 < 𝑢𝑛 ≤ 2 (5) .
b- Calculer lim 𝑢𝑛 .
𝑛→+∞
4) On considère la suite numérique (𝑣𝑛 )définie par :
4𝑢𝑛
(∀𝑛 ∈ ℕ): 𝑣𝑛 = .
Soit (𝑢𝑛 ) la suite numérique définie par: 2𝑢𝑛 +3
2
5 1 3 a- Montrer que (𝑣𝑛 ) est une suite géométrique de raison 5.
𝑢0 = 4 𝑒𝑡 (∀𝑛 ∈ ℕ) 𝑢𝑛+1 = 4 𝑢𝑛 + 2.
b- Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de 𝑛 puis déduire 𝑢𝑛 en
1) a- Montrer que : (∀𝑛 ∈ ℕ) 𝑢𝑛 < 2 . fonction de 𝑛, pour tout 𝑛 ∈ ℕ.
b- Etudier la monotonie de la suite (𝑢𝑛 ).
La suite (𝑢𝑛 ) est-elle convergente ? Justifier. 1
2) pour tout 𝑛 ∈ ℕ, on pose : 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛 − 2 . Soit (𝑢𝑛 ) la suite numérique définie par 𝑢0 = 3 et
a- Montrer que la suite (𝑣𝑛 ) est géométrique. 2𝑢𝑛
(∀𝑛 ∈ ℕ) 𝑢𝑛+1 = .
3 1 𝑛 𝑢 𝑛 +1
b- En déduire que:(∀𝑛 ∈ ℕ) 𝑢𝑛 = 2 − 4 (4) 1) Montrer que (∀𝑛 ∈ ℕ) ∶ 0 < 𝑢𝑛 < 1.
Puis préciser la limite de la suite (𝑢𝑛 ) 2) a. Etudier la monotonie de (𝑢𝑛 ).
1
3) pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ , on pose: 𝑆𝑛 = 𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢𝑛−1 . b. En déduire, pour tout 𝑛 ∈ ℕ, que 𝑢𝑛 ≥ 3 et que la
1 𝑛
a- Montrer que: (∀𝑛 ∈ ℕ∗ ) 𝑆𝑛 = 2𝑛 − 1 + (4) . suite (𝑢𝑛 ) est convergente.
3
b- En déduire lim 𝑆𝑛 . 3) a. Montrer que (∀𝑛 ∈ ℕ); 1 − 𝑢𝑛+1 ≤ 4 (1 − 𝑢𝑛 ).
𝑛→+∞
3 𝑛 2
b. En déduire que (∀𝑛 ∈ ℕ); 1 − 𝑢𝑛 ≤ (4) × 3.
On considère la suite (𝑢𝑛 ) définie par ar 𝑢0 = 2 et c. Déterminer lim 𝑢𝑛 .
𝑢 +3 𝑛→+∞
(∀𝑛 ∈ ℕ) 𝑢𝑛+1 = 𝑛 . 𝑢 −4
4) 4) pour tout 𝑛 ∈ ℕ, on pose : 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛 −2.
5−𝑢𝑛
𝑛
𝑛 4(𝑢 −3)
1) a- Vérifier que: (∀𝑛 ∈ ℕ) 𝑢𝑛+1 − 3 = 2+(3−𝑢 )
. a. Montrer que la suite (𝑣𝑛 ) est géométrique dont on
𝑛
b- Montrer par récurrence que: (∀𝑛 ∈ ℕ) 𝑢𝑛 < 3. déterminera la raison et le premier terme.
𝑢𝑛 −1
2) pour tout 𝑛 ∈ ℕ, on pose : 𝑣𝑛 = 3−𝑢 . b. Exprimer 𝑣𝑛 et 𝑢𝑛 en fonction de 𝑛 .
𝑛 c. Déterminer au nouveau lim 𝑢𝑛 .
a- Montrer que la suite (𝑣𝑛 ) est géométrique et de 𝑛→+∞
1 1 𝑛
raison 2 puis en déduire que: (∀𝑛 ∈ ℕ); 𝑣𝑛 = (2) .
𝑥
1+3𝑣𝑛 Soit 𝑓 la fonction définie sur [0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = √1+𝑥2
b- Montrer que: (∀𝑛 ∈ ℕ); 𝑢𝑛 = puis écrire 𝑢𝑛
1+𝑣𝑛
1). a-Montrer que: (∀𝑥 ∈ ℝ+ ): 𝑓(𝑥) ≤ 𝑥.
en fonction de 𝑛 .
b-Montrer que 𝑓 est strictement croissante sur ℝ+ et en
c- Déterminer 𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 .
𝑛→+∞ déduire que 𝑓(ℝ+ ) = [0; 1[.
2) On considère la suite numérique (𝑢𝑛 ) définie par:
On considère la suite (𝑢𝑛 ) définie par 𝑢0 = 1 et 1
𝑢0 = 2 et 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ) pour tout 𝑛 ∈ ℕ
𝑛 6𝑢
(∀𝑛 ∈ ℕ) 𝑢𝑛+1 = . a-Montrer par récurrence que : (∀𝑛 ∈ ℕ) ; 2 < 𝑢𝑛 < 4.
1+15𝑢 𝑛
1
1 𝑢𝑛 − b-Montrer que la suite (𝑢𝑛 ) est décroissante.
1) a. Vérifier que (∀𝑛 ∈ ℕ): 𝑢𝑛+1 − 3 = 15𝑢 3
.
𝑛 +1 c-En déduire que la suite (𝑢𝑛 ) est convergente puis
1
b. Montrer par récurrence que (∀𝑛 ∈ ℕ): 𝑢𝑛 > 3. déterminer sa limite.
2) On considère la suite numérique (𝑣𝑛 )définie par
1
(∀𝑛 ∈ ℕ): 𝑣𝑛 = 1 − . Soit 𝑓 la fonction numérique définie par 𝑓(𝑥) =
𝑥
.
3𝑢 𝑛 √𝑥−1
a. Montrer que (𝑣𝑛 ) est une suite géométrique de 1) Déterminer 𝐷𝑓 .
1
raison 6. √𝑥−2
2) Montrer que pour tout 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 :𝑓 ′ (𝑥) = 2 .
b. Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de 𝑛. 2(√𝑥−1)

3) Montrer que (∀𝑛 ∈ ℕ): 𝑢𝑛 =


1
puis déduire 3) Dresser le tableau de variations de la fonction 𝑓 .
1 𝑛
3−2( )
6
4) a- Montrer que pour tout 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 :
lim 𝑢𝑛 . 𝑥(4−𝑥)
𝑛→+∞
𝑓(𝑥) − 𝑥 = ( .
√𝑥−1)(√𝑥+2)
b- En déduire que : (∀𝑥 ∈ [4; +∞[); 𝑓(𝑥) ≤ 𝑥.
On considère la suite (𝑢𝑛 ) définie par: 5) On considère la suite numérique (𝑢𝑛 ) définie par :
3
𝑢0 = 𝑒𝑡 (∀𝑛 ∈ ℕ) 𝑢𝑛+1 =
2𝑢𝑛
. 𝑢0 = 9 et 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ) pour tout 𝑛 ∈ ℕ
2 2𝑢𝑛 +5 a- Montrer que : (∀𝑛 ∈ ℕ) 𝑢𝑛 > 4.
1) Calculer 𝑢1 . b- Etudier la monotonie de la suite (𝑢𝑛 ).
2)Montrer que par récurrence : (∀𝑛 ∈ ℕ) 𝑢𝑛 > 0. c-En déduire que la suite (𝑢𝑛 ) est convergente et
2
3)a-Montrer que: (∀𝑛 ∈ ℕ) 0 < 𝑢𝑛+1 ≤ 𝑢𝑛 . déterminer sa limite.
5
5
Soient 𝑓 et 𝐹 deux fonctions définies sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 5𝑥 3 − 3𝑥 + 2 et 𝐹(𝑥) = 4 𝑥 4 −
3
𝑥 2 + 2𝑥
2
Vérifier que 𝐹 est dérivable sur ℝ et que 𝐹 ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥) pour tout réel 𝑥.
On dit que la fonction 𝐹 est une primitive de f sur sur ℝ
5 3
Montrer que 𝐺(𝑥) = 4 𝑥 4 − 2 𝑥 2 + 2𝑥 − 4 est aussi une primitive de 𝑓 sur ℝ.
Si 𝐹 est une primitive de 𝑓 sur 𝐼, alors 𝐹 + 𝑐 est aussi une fonction primitive de 𝑓 sur 𝐼
avec c ∈ ℝ.
Déterminer une primitive H de la fonction f tel que H(1) = 0

Soient 𝑓 𝑒𝑡 𝐹 deux fonctions définies sur un intervalle I de ℝ.


On dit que 𝐹 est une de la fonction 𝑓 sur I, si 𝐹 est dérivable sur I et pour tout
𝑥 ∈ 𝐼 : 𝐹 ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥).

o La fonction 𝑥 ↦ 5𝑥 + 4 est une primitive sur ℝ de 𝑥 ↦ 5 .


o La fonction 𝑥 ↦ 𝑥 2 + 2𝑥 + 3 est une primitive sur ℝ de 𝑥 ↦ 2𝑥 + 2.
1
o La fonction 𝑥 ↦ 2√𝑥 + 7 est une primitive sur ]0; +∞[ de 𝑥 ↦ 𝑥.

Toute fonction continue sur un intervalle 𝐼 admet une primitive sur 𝐼.

Montrer que la fonction 𝑥 ↦ 𝑥√𝑥 + 1 + 𝑐𝑜𝑠(𝑥) sur admet une primitive sur 𝐼 = [−1, +∞[.

Soit F une fonction primitive d’une fonction 𝑓 sur 𝐼.


• L’ensemble des primitives de 𝑓 sur 𝐼 est l’ensemble des fonctions 𝑥 ↦ 𝐹(𝑥) + 𝑐 tel
que 𝑐 ∈ ℝ.
• Pour tout 𝑥0 ∈ 𝐼 𝑒𝑡 𝑦0 ∈ ℝ , il existe une unique primitive G de 𝑓 sur I vérifiant
𝐺(𝑥0 ) = 𝑦0 .

Déterminer, l’ensemble des primitives des fonctions 𝑓 et 𝑔 sur l’intervalle I à


1 1
déterminer sachant que 𝑓(𝑥) = 𝑥 4 − 3𝑥 3 + 5 et 𝑓(𝑥) = 2 𝑥 + 𝑥 2 .

Déterminer la primitive F de la fonction 𝑓 sur ℝ, qui vérifie la condition indiquée :
𝑓(𝑥) = 4𝑥 3 − 5𝑥 2 + 8𝑥 − 7 et F(1) = 0.

Fonction Primitives
𝑥↦0 𝑥↦𝑐
𝑥 ↦ 𝑎 (𝑎 ∈ ℝ ) 𝑥 ↦ a𝑥 + 𝑐
1
𝑥 ↦ 𝑥 𝑛 (𝑛 ∈ ℕ∗ ) 𝑥↦ 𝑥 𝑛+1 + 𝑐
𝑛+1
1
𝑥 ↦ 𝑥 𝑟 (𝑟 ∈ ℚ∗ ∖ {−1} ) 𝑥↦ 𝑥 𝑟+1 + 𝑐
𝑟+1
1
𝑥↦ 𝑥 ↦ 2√𝑥 + 𝑐
√𝑥
1 1
𝑥↦ 𝑥 ↦− +𝑐
𝑥² 𝑥
𝑥 ↦ 𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑥 ↦ 𝑠𝑖𝑛𝑥 + 𝑐
𝑥 ↦ 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑥 ↦ −𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑐

1
𝑥 ↦ 1 + (𝑡𝑎𝑛𝑥)2 𝑥 ↦ 𝑡𝑎𝑛𝑥 + 𝑐
1
𝑥 ↦ cos(𝑎𝑥 + 𝑏) , (𝑎 ≠ 0 ) 𝑥 ↦ sin(𝑎𝑥 + 𝑏) + 𝑐
𝑎
1
𝑥 ↦ sin(𝑎𝑥 + 𝑏) , (𝑎 ≠ 0 ) 𝑥 ↦ − cos(𝑎𝑥 + 𝑏) + 𝑐
𝑎
1
𝑈′ × 𝑈 𝑟 (𝑟 ∈ ℚ∗ ∖ {−1} ) 𝑈 𝑟+1 + 𝑐
𝑟+1
𝑈′𝑉 + 𝑈𝑉′ 𝑈×𝑉+𝑐
𝑈 ′ 𝑉 − 𝑈𝑉′ 𝑈
+𝑐
𝑉² 𝑉
𝑈′ 1
− +𝑐
𝑈² 𝑈
𝑈′
2√𝑈 + 𝑐
√𝑈

Déterminer une primitive des fonctions suivantes :


• 𝑓1 (𝑥) = 2𝑥 5 − 3𝑥 2 − 1 • 𝑓2 (𝑥) = 14 + 32 − 4√𝑥 3 • 𝑓3 (𝑥) = √𝑥(𝑥 2 + 2√𝑥)
𝑥 √𝑥
• 𝑓4 (𝑥) = √𝑥 + 2 • 𝑓5 (𝑥) = (2𝑥 + 1)√2𝑥 + 1 • 𝑓6 (𝑥) = 𝑠𝑖𝑛(5 − 2𝑥)
• 𝑓7 (𝑥) = 𝑐𝑜𝑠(3𝑥 − 1) • 𝑓8 (𝑥) = (3𝑥 2 − 1)(𝑥 3 − 𝑥)² • 𝑓9 (𝑥) = 𝑐𝑜𝑠𝑥. (𝑠𝑖𝑛𝑥)4
• • 𝑓10 (𝑥) =
2𝑥

√𝑥²+1

2
Primitives Primitives
2BSF 1 et 2 2BSF 1 et 2

Soient 𝑓 et 𝐹 deux fonctions définies sur ℝ par


5 3
𝑓(𝑥) = 5𝑥 3 − 3𝑥 + 2 et 𝐹(𝑥) = 4 𝑥 4 − 2 𝑥 2 + 2𝑥 Soient 𝑓 et 𝐹 deux fonctions définies sur ℝ par
5 3
Vérifier que 𝐹 est dérivable sur ℝ et que 𝑓(𝑥) = 5𝑥 3 − 3𝑥 + 2 et 𝐹(𝑥) = 4 𝑥 4 − 2 𝑥 2 + 2𝑥
𝐹 ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥) pour tout réel 𝑥. 1. Vérifier que 𝐹 est dérivable sur ℝ et que
On dit que la fonction 𝐹 est une primitive de f sur sur ℝ 𝐹 ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥) pour tout réel 𝑥.
5 3
Montrer que 𝐺(𝑥) = 4 𝑥 4 − 2 𝑥 2 + 2𝑥 − 4 est aussi On dit que la fonction 𝐹 est une primitive de f sur sur ℝ
5 3
une primitive de 𝑓 sur ℝ. 2. Montrer que 𝐺(𝑥) = 𝑥 4 − 𝑥 2 + 2𝑥 − 4 est aussi
4 2
Si 𝐹 est une primitive de 𝑓 sur 𝐼, alors 𝐹 + 𝑐 est aussi une primitive de 𝑓 sur ℝ.
une fonction primitive de 𝑓 sur 𝐼 avec c ∈ ℝ. Si 𝐹 est une primitive de 𝑓 sur 𝐼, alors 𝐹 + 𝑐 est aussi
Déterminer une primitive H de la fonction f tel que une fonction primitive de 𝑓 sur 𝐼 avec c ∈ ℝ.
𝐻(1) = 0 3. Déterminer une primitive H de la fonction f tel que
𝐻(1) = 0
Montrer que la fonction 𝑥 ↦ 𝑥√𝑥 + 1 + 𝑐𝑜𝑠(𝑥) sur
admet une primitive sur 𝐼 = [−1, +∞[. Montrer que la fonction 𝑥 ↦ 𝑥√𝑥 + 1 + 𝑐𝑜𝑠(𝑥) sur
admet une primitive sur 𝐼 = [−1, +∞[.
Déterminer, l’ensemble des primitives des fonctions 𝑓
et 𝑔 sur l’intervalle I à déterminer sachant que 1. Déterminer, l’ensemble des primitives des fonctions
1 1
𝑓(𝑥) = 𝑥 4 − 3𝑥 3 + 5 et 𝑓(𝑥) = 2 𝑥 + 𝑥 2 . 𝑓 et 𝑔 sur l’intervalle I à déterminer sachant que
√ 1 1
Déterminer la primitive F de la fonction 𝑓 sur ℝ, qui 𝑓(𝑥) = 𝑥 4 − 3𝑥 3 + 5 et 𝑓(𝑥) = 2 𝑥 + 𝑥 2 .

vérifie la condition indiquée : 2. Déterminer la primitive F de la fonction 𝑓 sur ℝ, qui
𝑓(𝑥) = 4𝑥 3 − 5𝑥 2 + 8𝑥 − 7 et F(1) = 0. vérifie la condition indiquée :
𝑓(𝑥) = 4𝑥 3 − 5𝑥 2 + 8𝑥 − 7 et F(1) = 0.
Déterminer une primitive des fonctions suivantes :
• 𝑓1 (𝑥) = 2𝑥 5 − 3𝑥 2 − 1 Déterminer une primitive des fonctions suivantes :
1 2 4
• 𝑓2 (𝑥) = 4 + 3 − √𝑥 3 • 𝑓1 (𝑥) = 2𝑥 5 − 3𝑥 2 − 1
𝑥 √𝑥 1 2 4
• 𝑓3 (𝑥) = √𝑥(𝑥 2 + 2√𝑥) • 𝑓2 (𝑥) = 𝑥 4 + 3 − √𝑥 3
√𝑥
• 𝑓4 (𝑥) = √𝑥 + 2 • 𝑓3 (𝑥) = √𝑥(𝑥 2 + 2√𝑥)
• 𝑓5 (𝑥) = (2𝑥 + 1)√2𝑥 + 1 • 𝑓4 (𝑥) = √𝑥 + 2
• 𝑓6 (𝑥) = 𝑠𝑖𝑛(5 − 2𝑥) • 𝑓5 (𝑥) = (2𝑥 + 1)√2𝑥 + 1
• 𝑓7 (𝑥) = 𝑐𝑜𝑠(3𝑥 − 1) • 𝑓6 (𝑥) = 𝑠𝑖𝑛(5 − 2𝑥)
• 𝑓8 (𝑥) = (3𝑥 2 − 1)(𝑥 3 − 𝑥)² • 𝑓7 (𝑥) = 𝑐𝑜𝑠(3𝑥 − 1)
• 𝑓9 (𝑥) = 𝑐𝑜𝑠𝑥. (𝑠𝑖𝑛𝑥)4 • 𝑓8 (𝑥) = (3𝑥 2 − 1)(𝑥 3 − 𝑥)²
2𝑥
• 𝑓10 (𝑥) = • 𝑓9 (𝑥) = 𝑐𝑜𝑠𝑥. (𝑠𝑖𝑛𝑥)4
√𝑥²+1 2𝑥
• 𝑓10 (𝑥) =
√𝑥²+1
1
Montrer que la fonction 𝑓: 𝑥 ↦ 𝑥 admet une primitive sur ]0, +∞[.
La primitive de 𝑓 sur ]0, +∞[ qui s’annule en 1 est appelée fonction logarithme népérien et
se note par 𝑙𝑛.
Étudier les variations de la fonction 𝑙𝑛 sur ]0, +∞[ .
2
Déduire que ∀(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ+ ∗ ∶ 𝑙𝑛 (𝑥) > 𝑙𝑛 (𝑦) ⇔ 𝑥 > 𝑦.
Étudier le signe de la fonction ln sur ]0, +∞[ .

1
La fonction est la primitive de la fonction 𝑥 ↦ 𝑥 sur ]0, +∞[ qui
s’annule en 1 , et se note par ln ou Log.

Le domaine de définition de la fonction 𝑥 ↦ ln(𝑢(𝑥)) est 𝐷 = {𝑥 ∈ ℝ/ 𝑢(𝑥) > 0}.

Déterminer l’ensemble de définition de la fonction 𝑓 dans les cas suivants :


𝑥+1
𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛(3𝑥 + 9) 𝑓(𝑥) = 𝑙 𝑛 (𝑥−2)
𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛(𝑥² − 2𝑥) 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛(|2𝑥 − 1|)

• La fonction 𝑙𝑛 est continue et strictement croissante sur ]0, +∞[ .


2
• ∀(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ+∗ ∶ 𝑙𝑛 (𝑥) > 𝑙𝑛 (𝑦) ⇔ 𝑥 > 𝑦 .
2
• ∀(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ+∗ ∶ 𝑙𝑛(𝑥) = 𝑙 𝑛(𝑦) ⇔ 𝑥 = 𝑦 .

Résoudre dans ℝ les équations et les inéquations suivantes :


 𝑙𝑛(𝑥 − 1) = 𝑙𝑛 (2 − 𝑥)  𝑙𝑛(𝑥 2 − 2𝑥) = 0
𝑙𝑛 (2𝑥 − 1) ≥ 𝑙𝑛 (𝑥) 𝑙𝑛 (𝑥 2 − 3𝑥 + 3) < 0

• 𝑙𝑛(𝑥) > 0 ⇔ 𝑥 > 1.


• 𝑙𝑛 (𝑥) < 0 ⇔ 0 < 𝑥 < 1.

Déterminer l’ensemble de définition de la fonction 𝑓 dans les cas suivants :


 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛(𝑙 𝑛 𝑥)  𝑓(𝑥) = √(𝑥 − 2)ln (𝑥)

Soient a et b deux réels strictement positifs et 𝑟 ∈ ℚ∗ , on a :


 𝑙𝑛(𝑎𝑏) = 𝑙𝑛(𝑎) + 𝑙𝑛(𝑏)  𝑙𝑛(𝑎𝑟 ) = 𝑟 𝑙𝑛(𝑎)
1 𝑎
 𝑙𝑛 (𝑎) = −𝑙 𝑛(𝑎)  𝑙𝑛 (𝑏) = 𝑙𝑛(𝑎) − 𝑙𝑛(𝑏)

1 1 3
o 𝑙 𝑛(√8) = 2 𝑙 𝑛(8) = 2 𝑙 𝑛(23 ) = 2 𝑙𝑛 (2) .
3 4
o 𝑙 𝑛 (4) + 𝑙 𝑛 (3) = 𝑙𝑛(3) − 𝑙𝑛(4) + 𝑙𝑛(4) − 𝑙𝑛(3) = 0 .

3
Simplifier les expressions suivantes 𝐴 = 𝑙𝑛(9) + 𝑙𝑛 √3 − 𝑙𝑛(81) et 𝐵 =
𝑙𝑛 (√2 + √2) + 𝑙𝑛 (√2 − √2).
Résoudre dans ℝ l’équation suivante (𝐸): 𝑙𝑛(𝑥 2 − 1) + 2 𝑙𝑛(2) = 𝑙𝑛 (4𝑥 − 1).

Soient 𝑎 et 𝑏 deux nombres de 𝐼𝑅+∗ . Simplifier le nombre suivant :


1
3 𝑎 4
𝐴 = ln(𝑎𝑏 2 ) − ln( √𝑎2 𝑏 5 ) + ln ( ) − ln( √𝑎2 𝑏 6 ).
√𝑏
Résoudre dans ℝ l’équation suivante : 𝑙𝑛(𝑥 − 1) + 𝑙𝑛(𝑥 − 3) = 𝑙𝑛 (3).

• L’équation 𝑙𝑛(𝑥) = 1 admet une solution unique sur ]0, +∞[ qui se note par 𝑒 (𝑒 ⋍
2,71).
• Pour tout 𝑟 ∈ ℚ on a : 𝑙𝑛(𝑒 𝑟 ) = 𝑟.

Résoudrons l’équation 4𝑙𝑛(𝑥) = 3.


3
Soit 𝑥 > 0. On a 4𝑙𝑛(𝑥) = 3 ⇔ 𝑙𝑛(𝑥) = 4
3
⇔ 𝑙𝑛(𝑥) = 𝑙𝑛 (𝑒 4 )
3
⇔ 𝑥 = 𝑒4.
3 3
Puisque 𝑒 4 > 0, alors l’ensemble de solutions de cette équation est 𝑆 = {𝑒 4 }.

1. Résoudre dans ℝ l’équation 𝑥² − 4𝑥 + 3 = 0.


2. En déduire les solutions de l’équation 𝑙𝑛 (𝑥)² − 4𝑙𝑛 (𝑥) + 3 = 0.

Résoudre dans ℝ ce qui suit :


𝑙𝑛2 𝑥 − 𝑙𝑛𝑥 = 0  𝑙𝑛2 (𝑥) + 𝑙𝑛(𝑥) − 6 ≥ 0
𝑙𝑛𝑥 2 + 𝑙𝑛𝑦 5 = 16 𝑥−𝑦 =2
{ {
𝑙𝑛𝑥 3 + 𝑙𝑛𝑦 3 = 6 𝑙𝑛𝑥 + 𝑙𝑛𝑦 = 𝑙𝑛3

𝑙𝑛 (𝑥)
 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛𝑥 = +∞  𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛𝑥 = −∞  𝑙𝑖𝑚 =1
𝑥→+∞ 𝑥→0+ 𝑥→1 𝑥−1
𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛 (𝑥+1)
 𝑙𝑖𝑚 =0  𝑙𝑖𝑚 = 0 (𝑛𝜖𝐼𝑁 ∗ )  𝑙𝑖𝑚 =1
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑛 𝑥→0 𝑥
 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑙𝑛𝑥 = 0.  𝑙𝑖𝑚 𝑥 𝑛 𝑙𝑛𝑥 = 0 (𝑛𝜖𝐼𝑁 ∗ )
𝑥→0+ 𝑥→0+

Calculons 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛𝑥 − 𝑥.


𝑥→+∞
𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥
On a 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥( − 1) = −∞ parce que 𝑙𝑖𝑚 − 1 = −1.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥

Calculer les limites suivantes :


𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥+4
 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛𝑥 − √𝑥  𝑙𝑖𝑚  𝑙𝑖𝑚
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ √𝑥 𝑥→+∞ 𝑥2
𝑥 𝑙𝑛 (𝑥 2 +1) 𝑙𝑛 (𝑥 2 +1)
 𝑙𝑖𝑚+ 𝑙𝑛 (𝑥+1)  𝑙𝑖𝑚  𝑙𝑖𝑚
𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥3
𝑥
2 ln ( )
 𝑙𝑖𝑚 2𝑙𝑛 𝑥 − 𝑙𝑛𝑥 + 1  𝑙𝑖𝑚− 𝑙𝑛 (2 − 𝑥)  𝑙𝑖𝑚 3
𝑥→+∞ 𝑥→2 𝑥→3 𝑥−3

Calculer les limites suivantes :


 𝑙𝑖𝑚 2𝑥 − 𝑙𝑛𝑥  𝑙𝑖𝑚 𝑥 2 − 5𝑙𝑛𝑥  𝑙𝑖𝑚+ 𝑥 4 (𝑙𝑛𝑥)3
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→0
𝑙𝑛2 𝑥 𝑙𝑛3 𝑥 1
 𝑙𝑖𝑚  𝑙𝑖𝑚  𝑙𝑖𝑚+ (𝑥 + 𝑙𝑛𝑥)
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥2 𝑥→0
𝑙𝑛𝑥 ln(2𝑥+3) 𝑥 2 +𝑥+1
 𝑙𝑖𝑚  𝑙𝑖𝑚  𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 ( 3+2𝑥 2 )
𝑥→+∞ 𝑥+𝑙𝑛𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 2 +1 𝑥→−∞
𝑙𝑛𝑥−1 2𝑙𝑛2 𝑥−𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛(1+2𝑥 2 −𝑥)
𝑙𝑖𝑚  𝑙𝑖𝑚  𝑙𝑖𝑚
𝑥→𝑒 𝑥−𝑒 𝑥→+∞ 1+𝑙𝑛𝑥 𝑥→0 2𝑥

➢ Tableau de variations :

2
➢ Les branches infinies :
o On a 𝑙𝑖𝑚+ 𝑙𝑛𝑥 = −∞ , alors l’axe des ordonnés est une asymptote verticale de (𝐶𝑙𝑛 ).
𝑥→0
𝑙𝑛𝑥
o On a 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛𝑥 = +∞ et 𝑙𝑖𝑚 = 0, alors la courbe (𝐶𝑙𝑛 )admet une branche
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥
parabolique direction l’axe des abscisses .
➢ Concavité de la courbe de 𝒙 ↦ 𝒍𝒏(𝒙) :
−1
Pour tout 𝑥 > 0, on a (𝑙𝑛(𝑥))′′ = 𝑥 2 < 0 , alors la courbe (𝐶𝑙𝑛 ) est concave.
➢ Représentation graphique de 𝒙 ↦ 𝒍𝒏(𝒙) :

• Si 𝑢 est une fonction dérivable et strictement positive sur un intervalle 𝐼, alors la


𝑢′ (𝑥)
fonction 𝑓: 𝑥 ⟼ 𝑙𝑛 (𝑢(𝑥)) est dérivable sur 𝐼 et on a : (∀𝑥𝜖𝐼): 𝑓 ′ (𝑥) = .
𝑢(𝑥)
• si 𝑢 est une fonction dérivable et ne s’annule pas sur l’intervalle 𝐼, alors la fonction
𝑢′ (𝑥)
𝑓: 𝑥 ⟼ 𝑙𝑛 (|𝑢(𝑥)|) est dérivable sur 𝐼 et on a : (∀𝑥𝜖𝐼): 𝑓 ′ (𝑥) = .
𝑢(𝑥)

On considère la fonction définie sur ]0, +∞[ par 𝑓(𝑥) = ln(√𝑥).


Comme la fonction 𝑥 ↦ √𝑥 est dérivable et strictement positive sur ]0, +∞[, alors la
fonction 𝑓 est dérivable sur ]0, +∞[.

(√𝑥) 1 1
Et on a : (∀𝑥𝜖]0, +∞[) : 𝑓 ′ (𝑥) = =2 = 2𝑥.
√𝑥 √𝑥√𝑥

Montrer que 𝑓 ↦ 𝑙𝑛 (𝑥 2 − 𝑥 + 1) est dérivable sur ℝ puis déterminer sa dérivée.


Déterminer 𝑓’ dans les cas suivants :
𝑥
 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛(√𝑥 2 + 4)  𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛(𝑙𝑛𝑥)  𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛 (2𝑥−1)

Soit 𝑢 est une fonction dérivable et ne s’annule pas sur un intervalle 𝐼.


𝑢′ (𝑥)
Les primitives de la fonction 𝑥 ⟼ sur 𝐼 sont les fonctions 𝑥 → 𝑙𝑛|𝑢(𝑥)| + 𝑐 tel que
𝑢(𝑥)
c ϵℝ .

𝑥 1
Déterminons les primitives de la fonction 𝑓: 𝑥 ⟼ 𝑥 2+4 − 4𝑥+3 sur l’intervalle 𝐼 =
3
]− 4 , +∞[.
1 (𝑥²+4)′ 1 (4𝑥+3)′
On a 𝑓(𝑥) = 2 × −4× .
𝑥 2 +4 4𝑥+3
3 1
Donc les primitives de la fonction 𝑓 sur 𝐼 = ]− 4 , +∞[ sont 𝑥 ⟼ 2 𝑙𝑛(|𝑥 2 + 4|) −
3
1
𝑙𝑛(|4𝑥 + 3|) + 𝑐 .
4
1 1
C’est-à-dire 𝑥 ⟼ 2 𝑙𝑛(𝑥 2 + 4) − 4 𝑙𝑛(4𝑥 + 3) + 𝑐 où c ϵℝ .

Déterminer l’ensemble des primitives de 𝑓 dans les cas suivants :


𝑥−1 1 𝑥
 𝑓(𝑥) =  𝑓(𝑥) =  𝑓(𝑥) =  𝑓(𝑥) = 𝑡𝑎𝑛𝑥
𝑥 2 −2𝑥+1 𝑥𝑙𝑛(𝑥) 𝑥+1

Soit 𝑎 un réel strictement positif et différent de 1.


La fonction est la fonction, notée par 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑥), définie sur ]0, +∞[
𝑙𝑛(𝑥)
par 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑥) = 𝑙𝑛(𝑎).

 𝑙𝑜𝑔𝑒 (𝑥) = 𝑙𝑛(𝑥)  𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑎) = 1  𝑙𝑜𝑔𝑎 (1) = 0  𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑎𝑟 ) = 𝑟(𝑟 ∈ 𝑄)

Pour tout réels strictement positifs 𝑥 et 𝑦 et pour tout 𝑟 ∈ ℚ on a :


• 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑥𝑦) = 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑥) + 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑦) .
• 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑥 𝑟 ) = 𝑟𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑥).
1
• 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑥) = −𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑥).
• 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑦𝑥 ) = 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑥) − 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑦).

On a : 𝑙𝑜𝑔1 (24 ) = 4𝑙𝑜𝑔1 (2)


2 2
1
= −4𝑙𝑜𝑔1 ( ) = −4.
2 2

1
Simplifier le nombre suivant : 𝐴 = 𝑙𝑜𝑔2 (8) − 𝑙𝑜𝑔3 (27) + 𝑙𝑜𝑔5 (125).

Soit 𝑎 ∈ 𝐼𝑅 ∗ \{1} .
• Si 𝑎 > 1, alors la fonction 𝑙𝑜𝑔𝑎 est strictement croissante sur ]0, +∞[.
• Si 0 < 𝑎 < 1, alors la fonction 𝑙𝑜𝑔𝑎 est strictement décroissante sur ]0, +∞[.

1
La fonction 𝑙𝑜𝑔𝑎 est dérivable sur ]0, +∞[ et on a (∀𝑥 ∈]0, +∞[) ∶ 𝑙𝑜𝑔′𝑎 (𝑥) = 𝑥𝑙𝑛(𝑎).
Donc le signe de 𝑙𝑜𝑔′𝑎 (𝑥) dépend du signe de 𝑙𝑛𝑎, ce qui nous amène à discuter deux cas :
• 𝑎 > 1 ( c.-à-d. 𝑙𝑛𝑎 > 0) • 0 < 𝑎 < 1( c.-à-d. 𝑙𝑛𝑎 < 0)

Pour tout réels strictement positifs 𝑥 et 𝑦. On a :


• Si 𝑎 > 1, alors 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑥) > 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑦) ⇔ 𝑥 > 𝑦.
• Si 0 < 𝑎 < 1, alors 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑥) > 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑦) ⇔ 𝑥 < 𝑦.

Résoudre dans ℝ les inéquations suivantes :


 𝑙𝑜𝑔1 (2 − 𝑥) ≤ 𝑙𝑜𝑔1 (𝑥 + 4)  𝑙𝑜𝑔3 (2 − 𝑥) ≤ 𝑙𝑜𝑔3 (𝑥 + 4)
2 2

4
La fonction est la fonction logarithme de base 10. Elle est notée log et
ln(𝑥)
On a (∀𝑥 ∈]0, +∞[) ∶ log(𝑥) = ln(10).

 𝑙𝑜𝑔(1) = 0  𝑙𝑜𝑔(10) = 1  𝑙𝑜𝑔(10𝑟 ) = 𝑟 ( 𝑟 ∈ 𝑄)

𝑙𝑜𝑔(0,001) = 𝑙𝑜𝑔(10−3 ) = −3.

1
Simplifier le nombre suivant : 𝐴 = 𝑙𝑜𝑔(1000) − 𝑙𝑜𝑔(0,0001) + 𝑙𝑜𝑔 (10000).

• (∀𝑥 > 0)(∀𝑟 ∈ 𝑄): 𝑙𝑜𝑔(𝑥) = 𝑟 ⇔ 𝑥 = 10𝑟 .


• 𝑙𝑜𝑔(𝑥) > 𝑟 ⇔ 𝑥 > 10𝑟
• 𝑙𝑜𝑔(𝑥) ≤ 𝑟 ⇔ 0 < 𝑥 ≤ 10𝑟

Le ph d’une solution aqueuse est 𝑝ℎ = −𝑙𝑜𝑔 ([𝐻3 𝑂+ ]). Ainsi : [𝐻3 𝑂+ ] = 10−𝑝ℎ .

Résoudre dans IR l’équation (𝐸): log(𝑥 + 11) + log(𝑥 − 4) = 2 .

𝑓(𝑥) = 𝑥 4 (𝑙𝑛𝑥 − 1); 𝑥 > 0


Soit 𝑓 la fonction numérique définie sur [0 ; +∞[ par { et (𝐶)
𝑓(0) = 0
sa courbe représentative dans un repère orthonormé (𝑂; 𝑖⃗, 𝑗⃗) (unité : 1cm).
1. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) puis déterminer la branche infinie de (𝐶) au voisinage de +∞.
𝑥→+∞
2. a. Montrer que 𝑓 est continue à droite en 0.
b. Etudier la dérivabilité de 𝑓 à droite en 0 puis interpréter le résultat géométriquement.
3. a. Montrer que 𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑥 3 (𝑙𝑛𝑥 − 1)(2𝑙𝑛𝑥 − 1) pour tout 𝑥 de l’intervalle ]0 ; +∞[.
b. Dresser le tableau de variations de 𝑓.
4. a. Sachant que 𝑓 ′′ (𝑥) = 2𝑥 2 (6𝑙𝑛𝑥 − 5)𝑙𝑛𝑥 pour tout 𝑥 de l’intervalle ]0 ; +∞[,
étudier le signe de 𝑓 ′′ (𝑥) sur ]0 ; +∞[.
b. Déduire que la courbe (𝐶) admet deux points d’inflexion dont on déterminera les
abscisses.
5. a. Construire (𝐶) dans le repère (𝑂; 𝑖⃗, 𝑗⃗) (on prend : √𝑒 ≈ 1,6 et 𝑒 2 ≈ 7,2).
b. En utilisant la courbe (𝐶), déterminer le nombre de solutions de l’équation
𝑥 2 (𝑙𝑛𝑥 − 1) = −1.
6. On considère la fonction 𝑔 définie sur 𝐼𝑅 par 𝑔(𝑥) = 𝑓(|𝑥|).
a. Montrer que la fonction 𝑔 est paire.
b. Construire (𝐶𝑔 ) la courbe représentative de 𝑔 dans le même repère (𝑂; 𝑖⃗, 𝑗⃗).

5
Fonctions logarithmes
2BSF 1 et 2 Calculer les limites suivantes :
𝑙𝑛𝑥
1. 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛𝑥 − √𝑥 2. 𝑙𝑖𝑚
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ √𝑥
𝑙𝑛𝑥+4 𝑥
1 3. 𝑙𝑖𝑚 4. 𝑙𝑖𝑚+ 𝑙𝑛 (𝑥+1)
𝑥2
Montrer que la fonction 𝑓: 𝑥 ↦ 𝑥 admet une primitive 𝑥→+∞ 𝑥→0
𝑙𝑛 (𝑥 2 +1) 𝑙𝑛 (𝑥 2 +1)
sur ]0, +∞[. 5. 𝑙𝑖𝑚 6. 𝑙𝑖𝑚
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥3
La primitive de 𝑓 sur ]0, +∞[ qui s’annule en 1 est 7. 𝑙𝑖𝑚 2𝑙𝑛2 𝑥 − 𝑙𝑛𝑥 + 1 8. 𝑙𝑖𝑚− 𝑙𝑛 (2 − 𝑥)
𝑥→+∞ 𝑥→2
appelée fonction logarithme népérien et se note par 𝑙𝑛. 𝑥
ln ( )
3
Étudier les variations de la fonction 𝑙𝑛 sur ]0, +∞[ . 9. 𝑙𝑖𝑚
𝑥→3 𝑥−3
Déduire que :
2
∀(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ+ ∗ ∶ 𝑙𝑛 (𝑥) > 𝑙𝑛 (𝑦) ⇔ 𝑥 > 𝑦. Calculer les limites suivantes :
Étudier le signe de la fonction ln sur ]0, +∞[ . 1. 𝑙𝑖𝑚 2𝑥 − 𝑙𝑛𝑥 2. 𝑙𝑖𝑚 𝑥 2 − 5𝑙𝑛𝑥
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
3. 𝑙𝑖𝑚+ 𝑥 4 (𝑙𝑛𝑥)3 4. 𝑙𝑖𝑚
𝑙𝑛2 𝑥
Déterminer l’ensemble de définition de la fonction 𝑓 𝑥→0
𝑥→+∞ 𝑥
dans les cas suivants : 𝑙𝑛3 𝑥 1
5. 𝑙𝑖𝑚 6. 𝑙𝑖𝑚 ( + 𝑙𝑛𝑥)
𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛(3𝑥 + 9). 𝑥→+∞ 𝑥 2 𝑥→0+ 𝑥
𝑙𝑛𝑥 ln(2𝑥+3)
𝑥+1 7. 𝑙𝑖𝑚 8. 𝑙𝑖𝑚
𝑓(𝑥) = 𝑙 𝑛 (𝑥−2) . 𝑥→+∞ 𝑥+𝑙𝑛𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 2 +1
𝑥 2 +𝑥+1 𝑙𝑛𝑥−1
𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛(𝑥² − 2𝑥) . 9. 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑛 ( 3+2𝑥 2 ) 10. 𝑙𝑖𝑚
𝑥→−∞ 𝑥→𝑒 𝑥−𝑒
𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛(|2𝑥 − 1|). 2𝑙𝑛2 𝑥−𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛(1+2𝑥 2 −𝑥)
11. 𝑙𝑖𝑚 12. 𝑙𝑖𝑚
𝑥→+∞ 1+𝑙𝑛𝑥 𝑥→0 2𝑥

Résoudre dans ℝ les équations et les inéquations


suivantes : Montrer que 𝑓 ↦ 𝑙𝑛 (𝑥 2 − 𝑥 + 1) est dérivable
sur ℝ puis déterminer sa dérivée.
 𝑙𝑛(𝑥 − 1) = 𝑙𝑛 (2 − 𝑥)  𝑙𝑛(𝑥 2 − 2𝑥) = 0
Déterminer 𝑓’ dans les cas suivants :
𝑙𝑛 (2𝑥 − 1) ≥ 𝑙𝑛 (𝑥) 𝑙𝑛 (𝑥 2 − 3𝑥 + 3) < 0
 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛(√𝑥 2 + 4)  𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛(𝑙𝑛𝑥)
𝑥
Déterminer l’ensemble de définition de la fonction 𝑓  𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛 (2𝑥−1)
dans les cas suivants :
 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛(𝑙 𝑛 𝑥) Déterminer l’ensemble des primitives de 𝑓 dans les cas
 𝑓(𝑥) = √(𝑥 − 2)ln (𝑥) suivants :
𝑥−1 1
 𝑓(𝑥) = 𝑥 2−2𝑥+1  𝑓(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛(𝑥)
Simplifier les expressions suivantes :  𝑓(𝑥) = 𝑥+1
𝑥
 𝑓(𝑥) = 𝑡𝑎𝑛𝑥
• 𝐴 = 𝑙𝑛(9) + 𝑙𝑛 √3 − 𝑙𝑛(81)
3

• 𝐵 = 𝑙𝑛 (√2 + √2) + 𝑙𝑛 (√2 − √2).


Simplifier le nombre suivant :
Résoudre dans ℝ l’équation suivante 1
(𝐸): 𝑙𝑛(𝑥 2 − 1) + 2 𝑙𝑛(2) = 𝑙𝑛 (4𝑥 − 1). 𝐴 = 𝑙𝑜𝑔2 (8) − 𝑙𝑜𝑔3 (27) + 𝑙𝑜𝑔5 (125).

Soient 𝑎 et 𝑏 deux nombres de 𝐼𝑅+∗ . Résoudre dans ℝ les inéquations suivantes :


Simplifier le nombre suivant :  𝑙𝑜𝑔1 (2 − 𝑥) ≤ 𝑙𝑜𝑔1 (𝑥 + 4).
3 𝑎 2 2
𝐴 = ln(𝑎𝑏 2 ) − ln( √𝑎2 𝑏 5 ) + ln ( ) −  𝑙𝑜𝑔3 (2 − 𝑥) ≤ 𝑙𝑜𝑔3 (𝑥 + 4).
√𝑏
4
ln( √𝑎2 𝑏 6 ).
Résoudre dans ℝ l’équation suivante : Simplifier le nombre suivant :
𝑙𝑛(𝑥 − 1) + 𝑙𝑛(𝑥 − 3) = 𝑙𝑛 (3). 1
𝐴 = 𝑙𝑜𝑔(1000) − 𝑙𝑜𝑔(0,0001) + 𝑙𝑜𝑔 (10000).

1. Résoudre dans ℝ l’équation 𝑥² − 4𝑥 + 3 = 0.


2. En déduire les solutions de l’équation Résoudre dans IR l’équation
𝑙𝑛 (𝑥)² − 4𝑙𝑛 (𝑥) + 3 = 0. (𝐸): log(𝑥 + 11) + log(𝑥 − 4) = 2 .

Résoudre dans ℝ ce qui suit :


𝑙𝑛2 𝑥 − 𝑙𝑛𝑥 = 0  𝑙𝑛2 (𝑥) + 𝑙𝑛(𝑥) − 6 ≥ 0
𝑙𝑛𝑥 2 + 𝑙𝑛𝑦 5 = 16 𝑥−𝑦=2
{ {
3 3
𝑙𝑛𝑥 + 𝑙𝑛𝑦 = 6 𝑙𝑛𝑥 + 𝑙𝑛𝑦 = 𝑙𝑛3
𝑥−1
Fonctions logarithmes b. En déduire que pour tout 𝑥 de ]0; +∞[, ln 𝑥 ≥ .
𝑥
6. Soit 𝑔 la restriction de la fonction 𝑓 à l’intervalle
[1; +∞[.
a. Montrer que la fonction 𝑔 admet une fonction
Soit 𝑓 la fonction numérique définie sur [0 ; +∞[ par réciproque 𝑔−1 définie sur un intervalle 𝐽 qu’on
𝑓(𝑥) = 𝑥 4 (𝑙𝑛𝑥 − 1)2 ; 𝑥 > 0 déterminera.
{ et (𝐶) sa courbe b. Construire dans le même repère (𝑂 ; 𝑖⃗, 𝑗⃗) la courbe
𝑓(0) = 0
représentative dans un repère orthonormé (𝑂; 𝑖⃗, 𝑗⃗) (unité : représentative de la fonction 𝑔−1 .
1cm). 7. On considère ℎ la fonction numérique définie sur 𝐼𝑅
1. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) puis déterminer la branche infinie ℎ(𝑥) = 𝑥 3 + 3𝑥; 𝑥 ≤ 0
𝑥→+∞ par {
de (𝐶) au voisinage de +∞. ℎ(𝑥) = 2𝑥𝑙𝑛𝑥 − 2𝑥; 𝑥 > 0
a. Etudier la continuité de ℎ au point 0.
2. a. Montrer que 𝑓 est continue à droite en 0.
b. Etudier la dérivabilité de 𝑓 à droite en 0 puis b. Etudier la dérivabilité de la fonction ℎ à gauche au
interpréter le résultat géométriquement. point 0 puis interpréter graphiquement le résultat.
3. a. Montrer que 𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑥 3 (𝑙𝑛𝑥 − 1)(2𝑙𝑛𝑥 − 1)
c. La fonction ℎ est -elle dérivable au point 0 ? justifier.
pour tout 𝑥 de l’intervalle ]0 ; +∞[.
b. Dresser le tableau de variations de 𝑓. On considère la fonction g définie sur ]0, +∞[ par :
4. a. Sachant que 𝑓 ′′ (𝑥) = 2𝑥 2 (6𝑙𝑛𝑥 − 5)𝑙𝑛𝑥 pour 𝑔(𝑥) = 2√𝑥 − 2 − 𝑙𝑛𝑥 .
tout 𝑥 de l’intervalle ]0 ; +∞[, étudier le signe de √𝑥−1
1. a. Montrer pour tout 𝑥 de ]0, +∞[, que 𝑔′(𝑥) = .
𝑓 ′′ (𝑥) sur ]0 ; +∞[. 𝑥
b. Déduire que la courbe (𝐶) admet deux points b. Montrer que g est strictement croissante sur
d’inflexion dont on déterminera les abscisses. [1, +∞[.
5. a. Construire (𝐶) dans le repère (𝑂 ; 𝑖⃗, 𝑗⃗) c. En déduire pour tout 𝑥 de [1, +∞[ que
(on prend : √𝑒 ≈ 1,6 et 𝑒 2 ≈ 7,2). 0 ≤ 𝑙𝑛𝑥 ≤ 2√𝑥 . (Remarquer que 2√𝑥 − 2 ≤ 2√𝑥)
b. En utilisant la courbe (𝐶), déterminer le nombre de (𝑙𝑛𝑥)3 8
d. Montrer pour tout 𝑥 de [1, +∞[ que 0 ≤ ≤ .
𝑥2 √𝑥
solutions de l’équation 𝑥 2 (𝑙𝑛𝑥 − 1) = −1. (𝑙𝑛𝑥)3
6. Soit la fonction 𝑔 définie sur 𝐼𝑅 par 𝑔(𝑥) = 𝑓(|𝑥|). Puis déduire 𝑙𝑖𝑚 .
𝑥→+∞ 𝑥2
a. Montrer que la fonction 𝑔 est paire. 2. Montrer que la fonction 𝐺: 𝑥 ↦ 𝑥 (−1 + √𝑥 − 𝑙𝑛𝑥)
4
3
b. Construire (𝐶𝑔 ) la courbe représentative de 𝑔 dans
est une fonction primitive de 𝑔 sur ]0, +∞[.
le même repère (𝑂; 𝑖⃗, 𝑗⃗).
Première partie :
Soit 𝑓 la fonction numérique définie sur [0 ; +∞[ par Soit 𝑓 la fonction numérique définie sur ]0 ; +∞[ par :
𝑓(𝑥) = 2𝑥𝑙𝑛𝑥 − 2𝑥; 𝑥 > 0 1 1
{ et (𝐶) sa courbe 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2 − 𝑙𝑛𝑥 + 2 (𝑙𝑛𝑥)2 et (𝐶) sa courbe
𝑓(0) = 0
représentative dans un repère orthonormé (𝑂; 𝑖⃗, 𝑗⃗) (unité : représentative dans un repère orthonormé (𝑂; 𝑖⃗, 𝑗⃗) (unité :
1cm). 1cm).
1. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) et interpréter géométriquement le
1. Montrer que 𝑓 est continue à droite au point 0. +
𝑥→0
2. a. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥). résultat.
𝑥→+∞
𝑓(𝑥) 2. a. Vérifier que pour tout 𝑥 de ]0 ; +∞[,
b. Calculer 𝑙𝑖𝑚 puis interpréter 1 1
𝑥→+∞ 𝑥 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2 + (2 𝑙𝑛𝑥 − 1) 𝑙𝑛𝑥.
géométriquement le résultat.
𝑓(𝑥) b. En déduire que 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = +∞.
3. a. Calculer 𝑙𝑖𝑚 et interpréter géométriquement 𝑥→+∞
+ 𝑥
𝑥→0
c. Montrer que pour tout 𝑥 de ]0 ; +∞[,
le résultat. 2
(𝑙𝑛𝑥)2 (𝑙𝑛𝑥)2
b. Calculer 𝑓 ′ (𝑥) pour tout 𝑥 de ]0; +∞[ . = 4(
𝑙𝑛√𝑥
) puis en déduire que 𝑙𝑖𝑚 = 0.
𝑥 √𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
c. Dresser le tableau de variations de la fonction 𝑓
d. Montrer que (𝐶) admet au voisinage de +∞ une
sur [0; +∞[.
branche parabolique de direction asymptotique la droite
4. a. Résoudre dans l’intervalle ]0; +∞[ les équations
(∆) d’équation 𝑦 = 𝑥.
𝑓(𝑥) = 0 et 𝑓(𝑥) = 𝑥.
b. Construire la courbe (𝐶) dans le repère (𝑂 ; 𝑖⃗, 𝑗⃗)(on 3. a. Vérifier que pour tout 𝑥 de ]0; 1]: (𝑥 − 1) + 𝑙𝑛𝑥 ≤ 0
3 et que pour tout 𝑥 de [1; +∞[: (𝑥 − 1) + 𝑙𝑛𝑥 ≥ 0.
prend : 𝑒 2 ≈ 4.5). b. Montrer que pour tout 𝑥 de ]0; +∞[,
5. a. Déterminer le minimum de 𝑓 sur ]0; +∞[. 𝑥−1+𝑙𝑛𝑥
𝑓 ′ (𝑥) = .
𝑥
c. Dresser le tableau de variations de la fonction 𝑓. 5. Construire, dans le meme repère (𝑂 ; 𝑖⃗, 𝑗⃗), la droite
2−𝑙𝑛𝑥 (𝐷) et la courbe (𝑐) ( on admettera que la courbe (𝐶)
4. a. Montrer que 𝑓 ′′ (𝑥) = pour tout 𝑥 de
𝑥² possède un seul point d’inlexion dont l’abscisse est
]0; +∞[. comprise entre 2.4 et 2.5).
b. En déduire que (𝐶) admet un point d’inflexion dont III. On considère la suite numérique (𝑢𝑛 ) définie par
on déterminera les coordonnées. 𝑢0 = √3 et 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ) pour tout entier naturel 𝑛.
5. a. Montrer que pour tout 𝑥 de ]0; +∞[, 1. Montrer par recurrence que : 1 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 2 pour tout
1
𝑓(𝑥) − 𝑥 = 2 (𝑙𝑛 𝑥 − 1)2 et déduire la position entier naturel 𝑛.
relative de (𝐶) et (∆). 2. Montrer que la suite (𝑢𝑛 ) est décroissante ( on poura
b. Construire (∆) et (𝐶) et dans le même repère utiliser le résultat de la question II.4.c.).
3. En déduire que la suite (𝑢𝑛 ) est convergente et
(𝑂 ; 𝑖⃗, 𝑗⃗).
déterminer sa limite.
Deuxième partie :
Soit (𝑢𝑛 ) la suite numérique définie par : 𝑢0 = 1 et
𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ) pour tout entier naturel 𝑛. Première partie :
1. a. Montrer par recurrence que 1 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑒 pour tout
On considère la fonction 𝑔 définie sur ]0, +∞[ par :
𝑛 de ℕ. 𝑔(𝑥) = 𝑥 3 − 1 − 2(𝑙𝑛𝑥)2 + 2𝑙𝑛𝑥.
b. Montrer que la suite (𝑢𝑛 ) est croissante. Vérifier que 𝑔(1) = 0.
Ci-contre le tableau de
c. En déduire que la suite (𝑢𝑛 ) est convergente.
variations de 𝑔 :
2. Calculer la limite de la suite (𝑢𝑛 ). Déterminer le signe de
𝑔(𝑥) sur ]0,1] et
I. Soit 𝑔 la fonction définie sur l’intervalle ]0; +∞[ par : [1, +∞[ .
𝑔(𝑥) = 𝑥 2 + 𝑥 − 2 + 2𝑙𝑛𝑥. Deuxième partie :
1. Vérifier que : 𝑔(1) = 0. Soit la fonction 𝑓 définie sur ]0, +∞[ par :
2. A partire du tableau de 1 1 𝑙𝑛𝑥 2
𝑓(𝑥) = 𝑥 − 2 + 2𝑥 2 + ( 𝑥 ) et soit (𝐶𝑓 ) sa
variations de la fonctions
de la fonction 𝑔 ci- représentation graphique sur le repère (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗).
contre : 1. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) .
𝑥→+∞
Montrer que 𝑔(𝑥) ≤ 0 pour tout 𝑥 appartenant à 2. Montrer que la
1
droite d’équation (𝐷): 𝑦 = 𝑥 − 2 est
l’intervalle ]0; 1] et que 𝑔(𝑥) ≥ 0 pour tout 𝑥
une asymptote oblique de (𝐶𝑓 ) au voisinage de +∞ .
appartenant à l’intervalle [1; +∞[.
II. On considère 𝑓 la fonction définie sur l’intervalle 3. Étudier la position relative de (𝐶𝑓 ) et (𝐷) .
2 𝑔(𝑥)
]0; +∞[ par : 𝑔(𝑥) = 𝑥 + (1 − 𝑥) 𝑙𝑛𝑥. 4. Montrer que (∀𝑥 ∈ ]0, +∞[): 𝑓 ′ (𝑥) = 3 , puis
𝑥
Soit (𝐶) la courbe représentative de la fonction 𝑓 dans donner le tableau des variations de 𝑓 sur ]0, +∞[ .
un repère orthonormé (𝑂; 𝑖⃗, 𝑗⃗) (unité : 1cm). 5. Représenter (𝐶𝑓 ) sur le repère(o, ⃗i, ⃗j).
1. Montrer que : 𝑙𝑖𝑚𝑓(𝑥) = +∞ et interpréter Troisième partie :
𝑥→0
𝑥>0 On considère la fonction h qui définie sur ]0, +∞[ par :
géométriquement le résultat. ℎ(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑥 .
2. a. Montrer que 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = +∞. 1. Vérifier que ℎ(1) = 0 .
𝑥→+∞
2. Ci-contre la courbe
b. Montrer que la courbe (𝐶) admet au voisinage de
représentative de la fonction
+∞ une branche parabolique de direction
ℎ.
asymptotique celle de la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥.
𝑔(𝑥)
Déterminer le signe de ℎ puis
3. a. Montrer : 𝑓 ′ (𝑥) = pour tout 𝑥 appartenant à déduire que :
𝑥²
l’intervalle ]0; +∞[. (∀𝑥 ∈ [1, +∞[) , 𝑓(𝑥) ≤ 𝑥 .
b. Monter que 𝑓 est décroissante sur l’intervalle 3. Soit (𝑢𝑛 )la suite numérique
]0; 1] et coissante sur l’intervalle [1; +∞[. définie sur ℕ par : 𝑢0 = 𝑒
c. Dresser la tableau de variations de la fonction 𝑓 et 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ) pour tout entier naturel 𝑛.
sur l’intervalle ]0; +∞[. a. Montrer que (∀𝑛𝜖ℕ); 1 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑒 .
4. a. Résoudre dans lintervalle ]0; +∞[ l’équation : b. Montrer que (𝑢𝑛 ) est décroissante .( utiliser la
2
(1 − 𝑥) 𝑙𝑛𝑥 = 0. question 2 troisième partie )
4. En déduire que la suite (𝑢𝑛 ) est convergente et
b. En déduire que la courbe (𝐶) coupe la droite (𝐷)
déterminer sa limite.
en deux points dont on déterminera les coordonnées.
c. Montrer que 𝑓(𝑥) ≤ 𝑥 pour tout 𝑥 appartenant à
l’intervalle [1; 2] et on déduire la position relative de
la courbe (𝐶) et la droite (𝐷) sur l’intervalle [1; 2].
Il existe un ensemble noté ℂ appelé l’ensemble des nombres complexes, il contient
l’ensemble ℝ et il vérifie ce qui suit :
• L’ensemble ℂ contient un élément irréel 𝑖 qui vérifie 𝑖 2 = −1.
• Tout élément 𝑧 de ℂ s’écrit de façon unique sous la forme 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 où 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont
deux nombres réels.

• L’écriture 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 s’appelle du nombre complexe 𝑧 .


• Le nombre a est appelé du nombre z qu’on note par ℛℯ(z).
• Le nombre b est appelé du nombre 𝑧 qu’on note ℐ𝓂(z).
Tout nombre qui s’écrit sous la forme 𝑖𝑏 est dit nombre , et l’ensemble des
nombres imaginaires purs est noté iℝ.

o 𝒛𝟏 = 5 + 7𝑖, alors ℛℯ(z1 ) = 2 et ℐ𝓂(z1 ) = 7.


o 𝒛𝟐 = 1 − 𝑖, alors ℛℯ(z2 ) = 1 et ℐ𝓂(z2 ) = −1.
o 𝒛𝟑 = 5 , alors ℛℯ(z3 ) = 5 et ℐ𝓂(z3 ) = 0.
o 𝒛𝟒 = 3𝑖, alors ℛℯ(z4 ) = 0 et ℐ𝓂(z4 ) = 3 (on a z4 est un nombre imaginaire pur)
𝜋 π
o 𝒛𝟓 = 1 − √5 + √2 − 2 + 4𝑖, alors ℛℯ(z5 ) = 1 − √5 + √2 − 2 et ℐ𝓂(z5 ) = 4.

Ecrire sous la forme algébrique les nombres suivants :


𝑧1 = 4𝑖 − (2 + 5𝑖) et 𝑧2 = 3(1 + 𝑖) + 𝑖(𝑖 + 1).

Soient 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝑧′ = 𝑎′ + 𝑖𝑏′ deux nombres complexes on a :


• 𝑧 = 𝑧′ ⟺ 𝑎 = 𝑎′ 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑏 ′ .
• 𝑧 = 0 ⟺ 𝑎 = 0 𝑒𝑡 𝑏 = 0.

Déterminer la valeur des nombres réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 dans les cas suivants :


▪ (1 + 2𝑖)𝑎 + 𝑏 = 5 − 4𝑖
▪ (2 + 𝑖)𝑎 + (3 − 2𝑖)𝑏 = 1 + 4𝑖

Les opérations de la somme et le produit de ℝ se prolongent en ℂ et elles ont les mêmes


propriétés.

Soient 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝑧 ′ = 𝑎′ + 𝑖𝑏 ′ . On a :
• 𝑧 + 𝑧 ′ = (𝑎 + 𝑖𝑏) + (𝑎′ + 𝑖𝑏 ′ ) = 𝑎 + 𝑏 + 𝑖(𝑏 + 𝑏′).
• 𝑧 × 𝑧 ′ = (𝑎 + 𝑖𝑏) × (𝑎′ + 𝑖𝑏 ′ ) = 𝑎𝑎′ − 𝑏𝑏 ′ + 𝑖(𝑎𝑏 ′ + 𝑎′ 𝑏).
1 1 𝑎−𝑖𝑏 𝑎−𝑖𝑏
• 𝑧 = 𝑎+𝑖𝑏 = (𝑎+𝑖𝑏)×(𝑎−𝑖𝑏) = 𝑎²+𝑏² (z ≠ 0)

Ecrire sous la forme algébrique les nombres suivants :


• 𝑧1 = (2 + 3𝑖)(−1 + 𝑖) • 𝑧2 = (1 + √3𝑖)(1 − √3𝑖) 1
• 𝑧3 = 2+3𝑖 + (2 + 𝑖)²
1 1+𝑖 1+𝑖 14
• 𝑧4 = − 4𝑖 • 𝑧5 = 1−𝑖 • 𝑧6 = (1−𝑖)

Pour tout nombre complexe 𝑧, on a : 𝑧 ∈ 𝐼𝑅 ⇔ 𝐼𝑚( 𝑧) = 0 et 𝑧 ∈ 𝑖𝐼𝑅 ⇔ 𝑅𝑒( 𝑧) = 0.

1. Soit 𝑧 = (𝑥 + 𝑖)[(𝑥 + 5) − 𝑖(𝑥 − 7)] tel que 𝑥 est réel.


1
Déterminer le réel x dans chacun des cas :
a. z ∈ ℝ.
b. z ∈ iℝ.
c. ℐ𝓂(z) = 2ℛℯ(z).
𝑍+𝑖
2. Résoudre dans ℂ les équations suivantes (𝐸1 ) : 𝑖𝑍 − 1 = 𝑍 + 3𝑖 𝑒𝑡 (𝐸2 ): 𝑍−𝑖 = 𝑖.

𝑧+1
Soit 𝑀 un point du plan complexe d’affixe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦, 𝑀′ le point d’affixe 𝑧 ′ = 𝑧−1.
1) Ecrire 𝑧 ′ sous la forme algébrique.
2) Déterminer l’ensemble des points 𝑀 du plan tels que 𝑧 ′ est un nombre réel.
3) Déterminer l’ensemble des points 𝑀 du plan tels que 𝑧 ′ est un nombre imaginaire pur.

Le plan (𝒫) est rapporté au repère orthonormé direct (𝑂; ⃗⃗⃗ 𝑒2 ).


𝑒1 ; ⃗⃗⃗

• Tout nombre complexe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 tels que 𝑥 et 𝑦 deux réels associé à un unique point 𝑀,
appelé de 𝑧, des coordonnées (𝑥, 𝑦) et on écrit 𝑀(𝑧).
• Tout point 𝑀(𝑥; 𝑦), le nombre complexe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 s’appelle M et on
écrit 𝑧 = 𝑎𝑓𝑓(𝑀).
• Le vecteur 𝑢
⃗ (𝑥; 𝑦) s’appelle du nombre 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et le nombre 𝑧
s’appelle du vecteur 𝑢⃗ et on écrit 𝑧 = 𝑎𝑓𝑓(𝑢
⃗ ).

Construire dans le plan complexe rapporté au repère orthonormé (𝑂; ⃗⃗⃗ 𝑒2 ) les points
𝑒1 ; ⃗⃗⃗
1
𝐴(−1 + 𝑖) ; 𝐵(2 − 2𝑖) ;𝐶 (2 𝑖)et 𝐷(2 + 2𝑖).

Soient 𝐴(𝑧𝐴 ) et 𝐵(𝑧𝐵 ) deux points du plan complexe. On a :


• 𝑧𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 .
𝑧 +𝑧
• L’affixe du point 𝐼 le milieu du segment [𝐴𝐵] est 𝐴 2 𝐵.

On sait que ⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐵 (𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 ; 𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 ), alors
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑎𝑓𝑓(𝐴𝐵 ) = (𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 ) + 𝑖(𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 ) = 𝑥𝐵 + 𝑖𝑦𝐵 − (𝑥𝐴 + 𝑖𝑦𝐴 ) = 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 .

On considère dans le plan complexe les points : 𝐴(2𝑖); 𝐵(1 − 𝑖) 𝑒𝑡 𝐶(3)


1) Déterminer l’affixe des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐵𝐶
AC et 3𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
2) Déterminer l’affixe du point 𝐷 sachant que 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un parallélogramme.
3) Déterminer l’affixe du point 𝐼 le centre du parallélogramme 𝐴𝐵𝐶𝐷.

Soient 𝐴(𝑧𝐴 ),𝐵(𝑧𝐵 )et 𝐶(𝑧𝐶 ) trois points du plan complexe.


𝑧 −𝑧
Les points 𝐴,𝐵 et 𝐶 sont alignés si et seulement si 𝑧𝐵−𝑧 𝐴 ∈ ℝ.
𝐶 𝐴

2
Les points 𝐴,𝐵 et 𝐶 sont alignés si et seulement il existe un réel 𝑘 tel que ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝐴𝐵 = 𝑘𝐴𝐶
𝑧𝐵 −𝑧𝐴
Et on a : ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟺ 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 = 𝑘(𝑧𝐶 − 𝑧𝐴 ) ⟺
𝐴𝐵 = 𝑘𝐴𝐶 = 𝑘 ∈ ℝ.
𝑧 −𝑧
𝐶 𝐴

3
On considère dans le plan complexe les points 𝐴(4 ; −6),𝐵(−2 ; 3) et 𝐶 (−1 ; 2). Montrer
que les points 𝐴,𝐵 et 𝐶 sont alignés.

Soient 𝐴(𝑧𝐴 ),𝐵(𝑧𝐵 ) , 𝑐(𝑧𝐶 ) et 𝐷(𝑧𝐷 ) quatre points non alignés et deux à deux distincts du
plan complexe.
Les points 𝐴, 𝐵 , 𝐶 et 𝐷 sont (appartiennent au même cercle) si et seulement
𝑧𝐴−𝑧𝐵 𝑧𝐶−𝑧𝐷
si : 𝑧 ×𝑧 ∈ ℝ.
𝐶−𝑧𝐵 𝐴−𝑧𝐷

On considère dans le plan complexe les points 𝐴(1 + 𝑖), 𝐵(3 + 𝑖),𝐶(2 + 2𝑖) et 𝐷(2).
Montrer que les points 𝐴,𝐵,𝐶 et 𝐷 sont cocycliques.

Soit 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏, où 𝑎 et 𝑏 sont deux réels.


Le nombre 𝑎 − 𝑖𝑏 est appelé le du nombre complexe 𝑧, et on le note par 𝑧̅.

o 𝑧1 = 5 + 6𝑖, alors ̅̅𝑧̅1̅ = 5 − 6𝑖.


o 𝑧2 = −1 − 𝑖, alors ̅̅̅̅ 𝑧2 = −1 + 𝑖.
o 𝑧3 = 𝑖, alors ̅𝑧̅̅̅3 = −𝑖.
𝑧4 = 6, alors ̅𝑧̅̅4̅ = 6.

Soit 𝑧 un nombre complexe.


Dans le plan complexe, le point 𝑀(𝑧̅) est symétrique au point
𝑀(𝑧) par rapport à l’axe réel.

Soient 𝑧 et 𝑧 ′ deux nombres complexes et 𝑛 un nombre relatif.


• ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑧 + 𝑧 ′ = 𝑧̅ + 𝑧̅′ ;
• ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑧 × 𝑧 ′ = 𝑧̅ × 𝑧̅′ ;
̅̅̅̅̅
𝑧 𝑧̅
• (𝑧′) = ̅̅̅ (z′ ≠ 0);
𝑧′
• ̅̅̅̅̅̅
(𝑧 𝑛 ) = (𝑧̅)𝑛 (z′ ≠ 0).

o (2 − 𝑖)(1 + 𝑖)² = (1 + 𝑖)(−2𝑖) = 2 − 2𝑖.


1 1 −√2+√2𝑖
o = −√2−√2𝑖 = .
√2𝑖−√2 4

𝑖𝑧 3+𝑧
Soit 𝑧 un nombre complexe différent de −2𝑖. Simplifier l’expression 𝑧+2𝑖 + 𝑖 (𝑧−2𝑖).

On pose 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 où 𝑥 et 𝑦 sont deux réels.


1) a) Déterminer la forme algébrique du nombre complexe 3𝑖𝑧 − 𝑧.
b) Résoudre dans ℂ l’équation 3𝑖𝑧 − 𝑧 = 8𝑖.
c) Déterminer les nombres complexes 𝑧 pour que 3𝑖𝑧 − 𝑧soit un nombre imaginaire pur.
4𝑧−2
2) Résoudre l’équation = −3 + 𝑖.
𝑧+1

Pour tout nombre complexe 𝑧, On a :

3
• 𝑧 + 𝑧 = 2𝑅𝑒(𝑧) et 𝑧 − 𝑧 = 2𝑖 𝐼𝑚( 𝑧).
• 𝑧 ∈ 𝐼𝑅 ⇔ 𝑧 = 𝑧.
• 𝑧 ∈ 𝑖𝐼𝑅 ⇔ 𝑧 = −𝑧.

2+3𝑖 2−3𝑖
On pose : 𝑢 = 3+2𝑖 et 𝑣 = 3−2𝑖. Sans calculer 𝑢 + 𝑣 et 𝑢 − 𝑣 , Montrer que 𝑢 + 𝑣 est réel
et que 𝑢 − 𝑣 est imaginaire pur.

Soit 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 , où 𝑥 et 𝑦 deux nombres réels, un nombre complexe.


du nombre complexe 𝑧, est le nombre réel positif noté |𝑧| et qui est défini par :
|𝑧| = √𝑧𝑧 = √𝑥² + 𝑦².

|3 − 4𝑖| = √3² + 4² = √25 = 5 |1 − 𝑖| = √1² + 1² = √2


1 √3
|𝑖| = √1² = 1 |−𝑖| = √(−1)² = 1 | + 𝑖| = 1
2 2

Soient 𝑧 et 𝑧 ′ nombres complexes et 𝑛 un nombre relatif.


• |𝑧| = |−𝑧| = |𝑧̅|.
• |𝑧 × 𝑧 ′ | = |𝑧| × |𝑧 ′ |.
• |𝑧 + 𝑧 ′ | ≤ |𝑧| + |𝑧 ′ |.
𝑧 |𝑧|
• | ′ | = ′ (z ′ ≠ 0).
|𝑧 |
𝑧
• ∣ 𝑧 𝑛 ∣=∣ 𝑧 ∣𝑛 , (z ≠ 0).

On pose :𝑧1 = 1 + 𝑖 et 𝑧2 = 1 − 𝑖√3.


1)Calculer |𝑧1 | et |𝑧2 |.
𝑧 2
2) En déduire le module des nombres suivants :𝑧1 × 𝑧2 ,𝑧16 et (𝑧1) .
2

Soit 𝑀(𝑧) un point du plan complexe tels que 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦.


On sait que 𝑂𝑀 = ‖𝑂𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √𝑥² + 𝑦².
Et on a |𝑧| = √𝑥² + 𝑦².
Alors 𝑂𝑀 = |𝑧|.

Soient 𝐴(𝑧𝐴 ) et 𝐵(𝑧𝐵 ) deux points du plan complexe. On a : 𝐴𝐵 = |𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 | .

Dans le plan complexe, on considère les points 𝐴(−1 + 6𝑖),𝐵(1 + 9𝑖) et 𝐶(2 + 4𝑖).
Montrer que le triangle 𝐴𝐵𝐶 est isocèle.

Déterminer dans le plan complexe l’ensemble (𝐸) des points 𝑀(𝑧) dans les cas suivants :
a. |𝑧 − 2 + 𝑖| = |𝑧 − 4𝑖| ;
b. |𝑧 + 𝑖| = |𝑧 − 1 + 𝑖| ;
c. |𝑧 − 2 + 𝑖| = 4 ;
d. |𝑖𝑧 − 2| = |𝑧 + 1 − 𝑖| ;
e. |𝑖𝑧| = |𝑧 + 1 − 𝑖|.

4
On muni le plan (𝒫) par un repère orthonormé direct (𝑂, ⃗⃗⃗ 𝑒2 ).
𝑒1 , ⃗⃗⃗
Soit 𝑀(𝑧) un point du plan complexe (𝒫) différent de 𝑂. M
y
On appelle du nombre complexe 𝑧, la mesure de
l’angle orienté (𝑒⃗⃗⃗̂
, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀) qu’on note par le symbole 𝑎𝑟𝑔(𝑧).
1 O x
Et on a 𝑎𝑟𝑔(𝑧) ≡ 𝜃[2𝜋] ( c-à-d 𝑎𝑟𝑔(𝑧) = 𝜃 + 2𝑘𝜋/𝑘 ∈ ℤ).

Soit 𝑧 un nombre complexe.


• 𝑧 ∈ ℝ∗+ ⟺ 𝑎𝑟𝑔 (𝑧) ≡ 0[2𝜋].
• 𝑧 ∈ ℝ∗− ⟺ 𝑎𝑟𝑔 (𝑧) ≡ 𝜋[2𝜋].
𝜋
• 𝑧 ∈ 𝑖ℝ∗+ ⟺ 𝑎𝑟𝑔 (𝑧) ≡ [2𝜋]. 2
𝜋
• 𝑧 ∈ 𝑖ℝ∗+ ⟺ 𝑎𝑟𝑔(𝑧) ≡ − 2 [2𝜋].

𝜋
o 𝑎𝑟𝑔 (2𝑖) ≡ 2 [2𝜋] o 𝑎𝑟𝑔 (√5 − √7) ≡ 𝜋[2𝜋]
𝜋
o 𝑎𝑟𝑔 (1 + √3) ≡ 0[2𝜋] o 𝑎𝑟𝑔(−2𝑖) ≡ − 2 [2𝜋]

Soit 𝑧 un nombre complexe non nul.


• 𝑎𝑟𝑔( 𝑧) ≡ − 𝑎𝑟𝑔( 𝑧)[2𝜋].
𝑎𝑟𝑔( − 𝑧) ≡ 𝜋 + 𝑎𝑟𝑔( 𝑧)[2𝜋].

Soit 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 un nombre complexe non nul et 𝜃 son argument.


𝑥 𝑥
On sait que 𝑐𝑜𝑠 𝜃 = |𝑧| et 𝑠𝑖𝑛 𝜃 = |𝑧| alors 𝑥 = |𝑧| 𝑐𝑜𝑠 𝜃 et 𝑦 = |𝑧| 𝑠𝑖𝑛 𝜃.
C.à.d. 𝑧 = |𝑧|(𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 𝑖. 𝑠𝑖𝑛 𝜃)
Cette écriture s’appelle du nombre complexe z et on le note par
[|z|; θ].

Déterminons la forme trigonométrique des deux nombres complexes 𝑧 = 2 + 2𝑖 et 𝑧 ′ =


2 − 2𝑖.

Ecrire sous la forme trigonométrique les nombres complexes suivants :


• 𝑧1 = 1 + 𝑖√3 • 𝑧2 = 1 − 𝑖√3 • 𝑧3 = −1 − 𝑖√3
• 𝑧4 = −2√3 + 2𝑖 • 𝑧5 = 4 • 𝑧6 = −7

Soient z et z ′ deux éléments de ℂ∗ tels que 𝑧 = [𝑟; 𝜃] et 𝑧 ′ = [𝑟 ′ ; 𝜃 ′ ] et 𝑛 ∈ ℕ :


𝑟 = 𝑟′
• [𝑟, 𝜃] = [𝑟′, 𝜃′] ⟺ { .
𝜃 = 𝜃 + 2𝑘𝜋/𝑘 ∈ ℤ
• 𝑧 × 𝑧 ′ = [𝑟, 𝜃] × [𝑟′, 𝜃′] = [𝑟𝑟 ′ , 𝜃 + 𝜃′].
1 1 1
• 𝑧 = [𝑟,𝜃] = [𝑟 , −𝜃].
𝑧 [𝑟,𝜃] 𝑟
• = [𝑟′,𝜃′] = [𝑟′ , 𝜃 − 𝜃′].
𝑧′
• 𝑧 = [𝑟, 𝜃]𝑛 = [𝑟 𝑛 , 𝑛𝜃].
𝑛

𝜋
On considère z1 , z2 et z3 trois nombres complexes non nuls tels que 𝑎𝑟𝑔(𝑧1 ) ≡ 2 [2𝜋] et
𝜋
𝑎𝑟𝑔(𝑧2 ) ≡ 4 [2𝜋].
Déterminer l’argument du nombre z3 dans les cas suivants :
𝑧3
a. = 𝑧1 ².
𝑧 2
b. 𝑧3 × 𝑧2 = 4𝑧1.

On pose 𝑧1 = 1 + 𝑖√3 et 𝑧2 = 1 + 𝑖.
1) Ecrire z1 et z2 sous la forme trigonométrique puis en déduire la forme trigonométrique

5
𝑧12
du nombre 𝑍 = .
𝑧2
2) Ecrire Z sous la forme algébrique.
5𝜋 5𝜋
3) En déduire la valeur de cos ( ) et sin ( ).
12 12
4) Montrer que 𝑧12 ∈ ℝ.

Soient 𝐴(𝑧𝐴 ),𝐵(𝑧𝐵 ),𝐶(𝑧𝐶 ) et 𝐷(𝑧𝐷 ) des points du plan complexe. On a :


• ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ arg(𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 ) [2𝜋].
(𝑒⃗⃗⃗1 , 𝐴𝐵
• ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ arg (𝑧𝐶−𝑧𝐴 ) [2𝜋].
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐴𝐶
(𝐴𝐵 𝑧𝐵 −𝑧𝐴

• ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑧 −𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
(𝐴𝐵 𝐷𝐶 ) ≡ arg (𝑧𝐶 −𝑧𝐷 ) [2𝜋].
𝐵 𝐴

On considère dans le plan complexe les points A(2; 2),B(2; −1),C(4; 2) et D(6; 2).
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
1) Calculer (𝐴𝐷 𝐴𝐶 ) , que peut-on déduire ?
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
2) Calculer (𝐴𝐶 𝐴𝐵 ). Que peut-on dire de la position des deux droites (AB) et (AC) ?

Dans le plan complexe on considère les points A,B et C d’affixes respectivement 𝑧𝐴 =


√3 − 𝑖,𝑧𝐵 = −𝑧𝐴 et 𝑧𝐶 = √3 + 3𝑖 et soit 𝐷 le point symétrique de 𝐶 par rapport à l’axe
réel.
𝑧𝐴 −𝑧𝐷
1) Calculer puis déduire que les points 𝐴,𝐷 et 𝐶 sont alignés.
𝑧 −𝑧
𝐴 𝐶
𝑧𝐶 −𝑧𝐴 1−𝑖√3
2) Vérifier que 𝑧 = .
𝐵 −𝑧𝐴 2
3) Montrer que le triangle ABC est équilatéral.

On considère les points A, B, C et D d’affixes respectives𝑎 = √3; 𝑏 = 2 +


𝑖√3; 𝑐 = 2 − √3 + 2𝑖; 𝑑 = (2 − √3)𝑖 .
Montrer que ABCD est un carré.

Soit 𝑡𝑢⃗ une translation de vecteur 𝑢⃗ (𝑧𝑢⃗ ) et soit 𝑀′ (𝑧𝑀′ ) l'image du point 𝑀(𝑧𝑀 ) par la
translation 𝑡𝑢⃗ . On a : 𝑡𝑢⃗ (𝑀) = 𝑀′ ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′ = 𝑢 ⃗
⟺ 𝑧⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′
= 𝑧𝑢⃗
⟺ 𝑧𝑀′ − 𝑧𝑀 = 𝑧𝑢⃗
⟺ 𝑧𝑀′ = 𝑧𝑀 + 𝑧𝑢⃗
Cette écriture s’appelle 𝑡𝑢⃗ .

On considère la translation t de vecteur 𝑢


⃗ (−1 + 2i).
1) Déterminer la représentation complexe de la translation t.
2) Déterminer l’affixe du point 𝐴′ l'image de 𝐴(2𝑖) par la translation t
3) Déterminer l’affixe de 𝐵 tels que 𝑡(𝐵) = 𝐵 ′ et 𝐵 ′ (2 − 3𝑖).

Soient Ω(zΩ ) un point du plan complexe et 𝑘 un élément de ℝ∗ . Soit ℎ l’homothétie de


centre Ω et de rapport 𝑘.Soit 𝑀′ (𝑧𝑀′ ) l'image de 𝑀(𝑧𝑀 ) par l’homothétie h. On a :
ℎ(𝑀) = 𝑀′ ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀′ = 𝑘Ω𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⟺ 𝑧⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀′
= 𝑘𝑧⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀
⟺ 𝑧𝑀′ − 𝑧Ω = 𝑘(𝑧 𝑀 − 𝑧Ω )
⟺ 𝑧𝑀′ = 𝑧Ω + 𝑘(𝑧 𝑀 − 𝑧Ω )
⟺ 𝑧𝑀′ = 𝑘𝑧M + 𝑧Ω (1 − 𝑘) .
Cette écriture s’appelle ℎ.
6
On considère l’homothétie de centre 𝛺(2 − 𝑖) et de rapport 4.
1) Déterminer la représentation complexe de l’homothétie h.
2) Déterminer l’affixe du point 𝐴′ l'image de 𝐴(1 + 𝑖) par l’homothétie ℎ.
3) Déterminer l’affixe de 𝐵 où ℎ(𝐵) = 𝐵 ′ et 𝐵 ′ (2𝑖).

Connaitre la nature des transformations usuelles suivantes dont la représentation complexe


est comme suit :
a. 𝑧′ = 𝑧 − 3𝑖 .
b. 𝑧′ + 2𝑖 = −5(𝑧 + 2𝑖).
c. 𝑧′ = 1 − 𝑧.
d. 𝑧′ = 4𝑧 − 3𝑖.

π
1) On considère le nombre complexe z = 2√2 + 2i√6. Montrer que z = [4√2; ].
3
π
i
On écrit z sous la forme z = 4√2e . Cette écriture s’appelle
3 du
nombre complexe z.
2) Donner une forme exponentielle des nombres complexes suivants : 𝑧1 = 1 − 𝑖, z2 =
2i, 𝑧3 = 3 + 3𝑖√3 et 𝑧4 = −3.

Tout nombre complexe 𝑧 de module 𝑟 et d’argument 𝜃 s’écrit sous la forme 𝑧 = 𝑟𝑒 𝑖𝜃 . Cette


écriture s’appelle du nombre 𝑧.

o 𝑒 𝑖𝜋 = −1.
3𝜋
3𝜋 3𝜋 𝜋 𝜋
o 2𝑒 𝑖 4 = 2 (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ) = 2 (𝑐𝑜𝑠 (𝜋 − 4 ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 (𝜋 − 4 )) = −√2 + 𝑖√2.
4 4

𝜋 5𝜋
1) Ecrire sous la forme algébrique les nombres complexes : 𝑧1 = 4𝑒 −𝑖 3 et 𝑧2 = 𝑒 𝑖 4 .
𝜋 𝜋
2) Ecrire sous la forme exponentielle le nombre complexe 𝑧 = −3 (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖 𝑠𝑖𝑛 ).
12 12

Soient r,r ′ , θ et θ′ des nombres réels. On a :


• |𝑒 𝑖𝜃 | = 1 .
• 𝑎𝑟𝑔 (𝑒 𝑖𝜃 ) ≡ 𝜃[2𝜋] .
• ̅̅̅̅
𝑒 𝑖𝜃 = 𝑒 −𝑖𝜃 .

• 𝑟𝑒 𝑖𝜃 × 𝑟′𝑒 𝑖𝜃′ = 𝑟𝑟′𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 ).
1 1 1 𝑖𝜃
• 𝑟𝑒 𝑖𝜃 = 𝑟 𝑒 −𝑖𝜃 = 𝑟 ̅̅̅̅
𝑒 .
𝑟𝑒 𝑖𝜃 𝑟 ′
• 𝑟𝑒 𝑖𝜃′ = 𝑟′ 𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ).
𝑛
• (∀𝑛 ∈ ℤ) (𝑟𝑒 𝑖𝜃 ) = 𝑟 𝑛 𝑒 𝑖𝑛𝜃 .

On pose : 𝑧1 = 1 − 𝑖, z2 = 2i et 𝑧3 = 3 + 3𝑖√3. Ecrire sous la forme exponentielle les


𝑧 𝑧
nombres suivants : 𝑎 = 𝑧3 , 𝑏 = 𝑧18 et 𝑐 = 𝑧 1𝑧
1 2 3

𝑛
On a : (∀𝑛 ∈ ℤ)(∀𝜃 ∈ ℝ) ∶ (𝑒 𝑖𝜃 ) = 𝑒 𝑖𝑛𝜃 .
𝑛
Ainsi : (∀𝑛 ∈ ℤ)(∀𝜃 ∈ ℝ) ∶ (cos(𝜃) + 𝑖𝑠𝑖𝑛(𝜃)) = cos(𝑛𝜃) + 𝑖𝑠𝑖𝑛(𝑛𝜃).
Cette égalité s’appelle .

7
𝑛
(∀𝑛 ∈ ℤ)(∀𝜃 ∈ ℝ) ∶ (cos(𝜃) + 𝑖𝑠𝑖𝑛(𝜃)) = cos(𝑛𝜃) + 𝑖𝑠𝑖𝑛(𝑛𝜃).

1) Ecrire par deux méthodes différentes (𝑐𝑜𝑠(𝑥) + 𝑖 𝑠𝑖𝑛(𝑥))2 sous la forme algébrique.
2) En déduire la valeur de 𝑐𝑜𝑠(2𝑥) et 𝑠𝑖𝑛(2𝑥)en fonction de 𝑐𝑜𝑠(𝑥) et 𝑠𝑖𝑛(𝑥).

𝑒 𝑖𝜃 = cos(𝜃) + 𝑖𝑠𝑖𝑛(𝜃) (1)


on sait que : (∀𝜃 ∈ ℝ) {
𝑒 −𝑖𝜃 = cos(𝜃) − 𝑖𝑠𝑖𝑛(𝜃) (2)
𝑒 𝑖𝜃 +𝑒 −𝑖𝜃
La somme des deux égalités donne : 𝑐𝑜𝑠(𝜃) = .
2
𝑒 𝑖𝜃 −𝑒 −𝑖𝜃
En soustrayant l’équation (1) de l’équation (2) on obtient : 𝑠𝑖𝑛(𝜃) = .
2𝑖
ces deux formules résultantes s’appelle .

𝑒 𝑖𝜃 +𝑒 −𝑖𝜃 𝑒 𝑖𝜃 −𝑒 −𝑖𝜃
( ∀𝜃 ∈ ℝ) cos(𝜃) = et s𝑖𝑛(𝜃) = .
2 2𝑖

1 1
1) En utilisant les formules d’Euler, montrer que ( ∀𝑥 ∈ ℝ) :(𝑐𝑜𝑠(𝑥))2 = 2 𝑐𝑜𝑠(2𝑥) + 2.
On dit dans ce cas-là qu’on a linéarisé le polynôme trigonométrique (𝑐𝑜𝑠(𝑥))2.
2) Linéariser les expressions suivantes 𝑠𝑖𝑛2 (𝑥) et cos 3 (x).

On considère dans ℂ l’équation 𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐 = 0 où a,b et c sont des réels et 𝑎 ≠ 0.


• Le nombre 𝛥 = 𝑏 2 − 4𝑎𝑐 s’appelle le discriminant de l’équation.
−𝑏−√𝛥 −𝑏+√𝛥
• Si 𝛥 > 0, alors l’équation admet deux solutions réelles 𝑧1 = et 𝑧2 = .
2𝑎 2𝑎
𝑏
• Si 𝛥 = 0, alors l’équation admet une solution réelle double 𝑧0 = − 2𝑎.
• Si 𝛥 < 0, alors l’équation admet deux solutions complexes conjuguées distinctes :𝑧1 =
−𝑏−𝑖√−𝛥 −𝑏+𝑖√−𝛥
et 𝑧2 = 𝑧̅1 = .
2𝑎 2𝑎

1) Résoudre dans ℂ les équations :


▪ (𝐸1 ): 𝑧² = −4 ▪ (𝐸2 ): 𝑧² + 2√3𝑧 + 4 = 0 ▪ (𝐸3 ): 2𝑧² − 3𝑧 + 2 = 0
2) On pose 𝑝(𝑧) = 𝑧 3 − 6𝑧 2 + 12𝑧 − 16.
a. Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 tels que : ( ∀𝑧 ∈ ℂ) 𝑝(𝑧) = (𝑧 − 4)(𝑧 2 + 𝑎𝑧 + 𝑏).
b. Résoudre dans ℂ : 𝑝(𝑧) = 0.

Soit 𝑅 une rotation de centre Ω(𝑧Ω ) et de mesure d’angle 𝜃, et soit 𝑀′ (𝑧𝑀′ ) l'image de

ΩM ′ = ΩM
𝑀(𝑧𝑀 ) par la rotation 𝑅. On a : 𝑅(𝑀) = 𝑀 ⟺ {̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(ΩM ΩM′) ≡ 𝜃[2𝜋]
|𝑧𝑀′ − zΩ | = |𝑧𝑀 − zΩ |
⟺{ 𝑧 −z
arg ( 𝑧𝑀′−z Ω ) ≡ 𝜃[2𝜋]
𝑀 Ω
|𝑧𝑀′ −zΩ |
|𝑧𝑀 −zΩ |
=1
⟺{ 𝑧 −z
arg ( 𝑧𝑀′−z Ω ) ≡ 𝜃[2𝜋]
𝑀 Ω
𝑧𝑀′ −zΩ
| 𝑧 −z | = 1
𝑀 Ω
⟺{ 𝑧𝑀′ −zΩ
arg ( 𝑧 −z ) ≡ 𝜃[2𝜋]
𝑀 Ω
𝑧𝑀′ −zΩ 𝑖𝜃
⟺ =𝑒
𝑧𝑀 −zΩ
8
⟺ 𝑧𝑀′ = (𝑧𝑀 − zΩ )𝑒 𝑖𝜃 + zΩ .
Cette écriture s’appelle 𝑅.

Soit 𝑅 une rotation de centre Ω(𝑧Ω ) et de mesure d’angle 𝜃, et soit 𝑀′ (𝑧𝑀′ ) l'image de
𝑀(𝑧𝑀 ) par la rotation 𝑅. On a : 𝑧𝑀′ = (𝑧𝑀 − zΩ )𝑒 𝑖𝜃 + zΩ .

𝜋
1) On considère la rotation 𝑅 de centre Ω(2 + 3𝑖) et de mesure d’angle 2 .
a. Déterminer la représentation complexe de la rotation 𝑅.
b. Déterminer l’affixe du point 𝐴′ l'image 𝐴(2 − 𝑖) par la rotation 𝑅.
c. Déterminer l’affixe du point 𝐵 avec 𝑅(𝐵) = 𝐵 ′ et 𝐵 ′ (−2 − 4𝑖).
5𝜋
2) Déterminer l’image du point 𝑀(4𝑖) par la rotation de centre 𝑂 et de mesure d’angle .
6

On considère la transformation 𝐹 représentée par : 𝑧 ′ = −𝑖𝑧 + 𝑖 − 1.


1) Montrer qu’il existe un point unique 𝑀 du plan complexe (𝒫) invariant par la
transformation 𝐹. Notons ce point par Ω et son affixe par 𝜔.
2) Vérifier, pour tout 𝑀(𝑧) et 𝑀′ (𝑧 ′ ) du plan (𝒫), que :
𝐹(𝑀) = 𝑀′ ⇔ 𝑧 ′ − 𝜔 = −𝑖(𝑧 − 𝜔).
3) En déduire la nature de la transformation 𝐹.

1) On considère dans l’ensemble des nombres complexes ℂ l’équation


(𝐸): 𝑧 2 − 2(√2 + √6)𝑧 + 16 = 0
2
a.Vérifier que Δ = −4(√6 − √2) .
b. En déduire les solutions de l’équation (𝐸).
2) 2) On considère les nombres complexes 𝑎 = (√6 + √2) + 𝑖(√6 − √2) ; 𝑏 = 1 + 𝑖√3
et 𝑐 = √2 + 𝑖√2.
a. Vérifier que 𝑏𝑐̅ = 𝑎 puis déduire que: 𝑎𝑐 = 4𝑏.
b. Écrire les deux nombres complexes 𝑎 et 𝑏 sous forme trigonométrique.
𝜋 𝜋
c. En déduire que 𝑎 = 4 (cos ( ) + 𝑖 sin ( )).
12 12
3) Dans le plan complexe est rapport à un repère orthonormé direct (𝑂; 𝑢 ⃗ ; 𝑣 ).On considére
4
les points 𝐵; 𝐶 et 𝐷 d’affixes respectives 𝑏 ; 𝑐 et 𝑑 tel que 𝑑 = 𝑎 .
Soit 𝑧 l’affixe du point 𝑀 du plan et 𝑧 ′ l’affixe du point 𝑀′ image de 𝑀 par la rotation 𝑅 de
𝜋
centre O et d’angle 12.
1
a. Vérifier que 𝑧 ′ = 4 𝑎𝑧.
b. Déterminer l’image du point 𝐶 par la rotation 𝑅.
c. Déterminer la nature du triangle 𝑂𝐵𝐶.
d. Montrer que 𝑎4 = 128𝑏 et en déduire que les points 𝑂; 𝐵 et 𝐷 sont alignés.

9
1) a) Déterminer la forme algébrique du nombre complexe
Nombres complexes
3𝑖𝑧 − 𝑧.
2BSF 1 et 2 b) Résoudre dans ℂ l’équation 3𝑖𝑧 − 𝑧 = 8𝑖.
c) Déterminer les nombres complexes 𝑧 pour que 3𝑖𝑧 −
𝑧soit un nombre imaginaire pur.
4𝑧−2
Ecrire sous la forme algébrique les nombres suivants : 2) Résoudre l’équation = −3 + 𝑖.
𝑧+1
𝑧1 = 4𝑖 − (2 + 5𝑖) et 𝑧2 = 3(1 + 𝑖) + 𝑖(𝑖 + 1).
2+3𝑖 2−3𝑖
On pose : 𝑢 = 3+2𝑖 et 𝑣 = 3−2𝑖. Sans calculer 𝑢 + 𝑣 et 𝑢 − 𝑣 ,
Déterminer la valeur des nombres réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 dans les cas
suivants : Montrer que 𝑢 + 𝑣 est réel et que 𝑢 − 𝑣 est imaginaire pur.
▪ (1 + 2𝑖)𝑎 + 𝑏 = 5 − 4𝑖
▪ (2 + 𝑖)𝑎 + (3 − 2𝑖)𝑏 = 1 + 4𝑖 On pose :𝑧1 = 1 + 𝑖 et 𝑧2 = 1 − 𝑖√3.
1) Calculer |𝑧1 | et |𝑧2 |.
Ecrire sous la forme algébrique les nombres suivants : 2) En déduire le module des nombres suivants :𝑧1 × 𝑧2 ,𝑧16 et
2
• 𝑧1 = (2 + 3𝑖)(−1 + 𝑖) • 𝑧2 = (1 + √3𝑖)(1 − √3𝑖) 𝑧
(𝑧1 ) .
1 1
• 𝑧3 = 2+3𝑖 + (2 + 𝑖)² • 𝑧4 = − 4𝑖 2

1+𝑖
• 𝑧5 = 1−𝑖 1+𝑖 14
• 𝑧6 = ( ) Dans le plan complexe, on considère les points 𝐴(−1 +
1−𝑖
6𝑖),𝐵(1 + 9𝑖) et 𝐶(2 + 4𝑖). Montrer que le triangle 𝐴𝐵𝐶 est
isocèle.
1. Soit 𝑧 = (𝑥 + 𝑖)[(𝑥 + 5) − 𝑖(𝑥 − 7)] tel que 𝑥 est réel.
Déterminer le réel x dans chacun des cas :
a. z ∈ ℝ. Déterminer dans le plan complexe l’ensemble (𝐸) des points
b. z ∈ iℝ. 𝑀(𝑧) dans les cas suivants :
c. ℐ𝓂(z) = 2ℛℯ(z). a. |𝑧 − 2 + 𝑖| = |𝑧 − 4𝑖| ;
2. Résoudre dans ℂ les équations suivantes (𝐸1 ) : 𝑖𝑍 − b. |𝑧 + 𝑖| = |𝑧 − 1 + 𝑖| ;
𝑍+𝑖 c. |𝑧 − 2 + 𝑖| = 4 ;
1 = 𝑍 + 3𝑖 𝑒𝑡 (𝐸2 ): = 𝑖.
𝑍−𝑖 d. |𝑖𝑧 − 2| = |𝑧 + 1 − 𝑖| ;
e. |𝑖𝑧| = |𝑧 + 1 − 𝑖|.
Soit 𝑀 un point du plan complexe d’affixe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦, 𝑀′ le
𝑧+1
point d’affixe 𝑧 ′ = 𝑧−1. Ecrire sous la forme trigonométrique les nombres complexes
1) Ecrire 𝑧 ′ sous la forme algébrique. suivants :
2) Déterminer l’ensemble des points 𝑀 du plan tels que 𝑧 ′ est • 𝑧1 = 1 + 𝑖√3 • 𝑧2 = 1 − 𝑖√3
un nombre réel. • 𝑧3 = −1 − 𝑖√3 • 𝑧4 = −2√3 + 2𝑖
3) Déterminer l’ensemble des points 𝑀 du plan tels que 𝑧 ′ est • 𝑧5 = 4 • 𝑧6 = −7
un nombre imaginaire pur.
On considère z1 , z2 et z3 trois nombres complexes non nuls
Construire dans le plan complexe rapporté au repère 𝜋 𝜋
tels que 𝑎𝑟𝑔(𝑧1 ) ≡ 2 [2𝜋] et 𝑎𝑟𝑔(𝑧2 ) ≡ 4 [2𝜋].
orthonormé (𝑂; 𝑒⃗⃗⃗1 ; 𝑒⃗⃗⃗2 ) les points 𝐴(−1 + 𝑖) ; 𝐵(2 − 2𝑖)
1 Déterminer l’argument du nombre z3 dans les cas suivants :
;𝐶 (2 𝑖)et 𝐷(2 + 2𝑖). 𝑧
a. 3 = 𝑧1 ².
𝑧 2
b. 𝑧3 × 𝑧2 = 4𝑧1.
On considère dans le plan complexe les
points : 𝐴(2𝑖); 𝐵(1 − 𝑖) 𝑒𝑡 𝐶(3)
1) Déterminer l’affixe des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ et 3𝐴𝐵
𝐴𝐵 , AC ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 . On pose 𝑧1 = 1 + 𝑖√3 et 𝑧2 = 1 + 𝑖.
1) Ecrire z1 et z2 sous la forme trigonométrique puis en
2) Déterminer l’affixe du point 𝐷 sachant que 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un
𝑧12
parallélogramme. déduire la forme trigonométrique du nombre 𝑍 = 𝑧2
.
3) Déterminer l’affixe du point 𝐼 le centre du parallélogramme 2) Ecrire Z sous la forme algébrique.
𝐴𝐵𝐶𝐷. 5𝜋 5𝜋
3) En déduire la valeur de cos ( ) et sin ( ).
12 12
On considère dans le plan complexe les points 4) Montrer que 𝑧12 ∈ ℝ.
3
𝐴(4 ; −6),𝐵(−2 ; 3) et 𝐶 (−1 ; 2). Montrer que les points 𝐴,𝐵
On considère dans le plan complexe les points
et 𝐶 sont alignés. A(2; 2),B(2; −1),C(4; 2) et D(6; 2).
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐴𝐶
1) Calculer (𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) , que peut-on déduire ?
On considère dans le plan complexe les points 𝐴(1 + 𝑖), ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐵(3 + 𝑖),𝐶(2 + 2𝑖) et 𝐷(2). Montrer que les points 𝐴,𝐵,𝐶 et 𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
2) Calculer (𝐴𝐶 𝐴𝐵 ). Que peut-on dire de la position des
sont cocycliques. deux droites (AB) et (AC) ?

Soit 𝑧 un nombre complexe différent de −2𝑖. Simplifier Dans le plan complexe on considère les points A,B et C
𝑖𝑧 3+𝑧 d’affixes respectivement 𝑧𝐴 = √3 − 𝑖,𝑧𝐵 = −𝑧𝐴 et 𝑧𝐶 = √3 +
l’expression + 𝑖 (𝑧−2𝑖).
𝑧+2𝑖 3𝑖 et soit 𝐷 le point symétrique de 𝐶 par rapport à l’axe réel.
𝑧𝐴 −𝑧𝐷
1) Calculer puis déduire que les points A,D et C sont
𝑧 −𝑧𝐴 𝐶
On pose 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 où 𝑥 et 𝑦 sont deux réels.
alignés. • (𝐸2 ): 𝑧² + 2√3𝑧 + 4 = 0.
2) Vérifier que
𝑧𝐶 −𝑧𝐴
=
1−𝑖√3
. • (𝐸3 ): 2𝑧² − 3𝑧 + 2 = 0.
𝑧𝐵 −𝑧𝐴 2
2) On pose 𝑝(𝑧) = 𝑧 3 − 6𝑧 2 + 12𝑧 − 16.
3) Montrer que le triangle ABC est équilatéral.
a. Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 tels que :
( ∀𝑧 ∈ ℂ) 𝑝(𝑧) = (𝑧 − 4)(𝑧 2 + 𝑎𝑧 + 𝑏).
On considère les points A, B, C et D d’affixes b. Résoudre dans ℂ : 𝑝(𝑧) = 0.
respectives𝑎 = √3; 𝑏 = 2 + 𝑖√3; 𝑐 = 2 − √3 + 2𝑖 et
𝑑 = (2 − √3)𝑖. 1) On considère la rotation 𝑅 de centre Ω(2 + 3𝑖) et de mesure
Montrer que ABCD est un carré. 𝜋
d’angle 2 .
a. Déterminer la représentation complexe de la rotation 𝑅.
On considère la translation t de vecteur 𝑢
⃗ (−1 + 2i). b. Déterminer l’affixe du point 𝐴′ l'image 𝐴(2 − 𝑖) par la
1) Déterminer la représentation complexe de la translation t. rotation 𝑅.
2) Déterminer l’affixe du point 𝐴′ l'image de 𝐴(2𝑖) par la c. Déterminer l’affixe du point 𝐵 avec 𝑅(𝐵) = 𝐵′ et
translation t 𝐵′ (−2 − 4𝑖).
3) Déterminer l’affixe de 𝐵 tels que 𝑡(𝐵) = 𝐵′ et 𝐵′ (2 − 3𝑖). 2) Déterminer l’image du point 𝑀(4𝑖) par la rotation de centre
5𝜋
𝑂 et de mesure d’angle 6 .
On considère l’homothétie de centre 𝛺(2 − 𝑖) et de rapport 4.
1) Déterminer la représentation complexe de l’homothétie h.
2) Déterminer l’affixe du point 𝐴′ l'image de 𝐴(1 + 𝑖) par On considère la transformation 𝐹 représentée par : 𝑧 ′ = −𝑖𝑧 +
l’homothétie ℎ. 𝑖 − 1.
3) Déterminer l’affixe de 𝐵 où ℎ(𝐵) = 𝐵′ et 𝐵′ (2𝑖). 1) Montrer qu’il existe un point unique 𝑀 du plan complexe
(𝒫) invariant par la transformation 𝐹. Notons ce point par
Ω et son affixe par 𝜔.
Connaitre la nature des transformations usuelles suivantes dont 2) Vérifier, pour tout 𝑀(𝑧) et 𝑀′ (𝑧 ′ ) du plan (𝒫), que :
la représentation complexe est comme suit :
𝐹(𝑀) = 𝑀′ ⇔ 𝑧 ′ − 𝜔 = −𝑖(𝑧 − 𝜔).
a. 𝑧′ = 𝑧 − 3𝑖.
3) En déduire la nature de la transformation 𝐹.
b. 𝑧′ + 2𝑖 = −5(𝑧 + 2𝑖).
c. 𝑧′ = 1 − 𝑧.
d. 𝑧′ = 4𝑧 − 3𝑖. 1) On considère dans l’ensemble des nombres complexes ℂ
l’équation
(𝐸): 𝑧 2 − 2(√2 + √6)𝑧 + 16 = 0
1) On considère le nombre complexe z = 2√2 + 2i√6. 2
Montrer que z = [4√2; 3 ].
π a. Vérifier que Δ = −4(√6 − √2) .
π b. En déduire les solutions de l’équation (𝐸).
On écrit z sous la forme z = 4√2ei 3 . Cette écriture s’appelle 2) 2) On considère les nombres complexes
du nombre complexe z. 𝑎 = (√6 + √2) + 𝑖(√6 − √2) ; 𝑏 = 1 + 𝑖√3 et
2) Donner une forme exponentielle des nombres complexes 𝑐 = √2 + 𝑖√2.
suivants : 𝑧1 = 1 − 𝑖, z2 = 2i, 𝑧3 = 3 + 3𝑖√3 et 𝑧4 = −3. a. Vérifier que 𝑏𝑐̅ = 𝑎 puis déduire que 𝑎𝑐 = 4𝑏.
b. Écrire les deux nombres complexes 𝑎 et 𝑏 sous forme
1) Ecrire sous la forme algébrique les nombres complexes : trigonométrique.
𝜋 5𝜋 𝜋 𝜋
𝑧1 = 4𝑒 −𝑖 3 et 𝑧2 = 𝑒 𝑖 4 . c. En déduire que 𝑎 = 4 (cos (12) + 𝑖 sin (12)).
2) Ecrire sous la forme exponentielle le nombre complexe 3) Dans le plan complexe est rapport à un repère orthonormé
𝜋
𝑧 = −3 (𝑐𝑜𝑠 12 + 𝑖 𝑠𝑖𝑛 12).
𝜋 direct (𝑂; 𝑢
⃗ ; 𝑣 ).On considére les points 𝐵; 𝐶 et 𝐷 d’affixes
respectives 𝑏 ; 𝑐 et 𝑑 tel que 𝑑 = 𝑎4 .
Soit 𝑧 l’affixe du point 𝑀 du plan et 𝑧 ′ l’affixe du point 𝑀′
On pose : 𝑧1 = 1 − 𝑖, z2 = 2i et 𝑧3 = 3 + 3𝑖√3. Ecrire sous la 𝜋
𝑧
image de 𝑀 par la rotation 𝑅 de centre O et d’angle 12.
forme exponentielle les nombres suivants : 𝑎 = 𝑧3 , 𝑏 = 𝑧18 et 1
1 a. Vérifier que 𝑧 ′ = 𝑎𝑧.
𝑧1 4
𝑐= 𝑧2 𝑧3
. b. Déterminer l’image du point 𝐶 par la rotation 𝑅.
c. Déterminer la nature du triangle 𝑂𝐵𝐶.
1) Ecrire par deux méthodes différentes d. Montrer que 𝑎4 = 128𝑏 et en déduire que les points 𝑂; 𝐵
(𝑐𝑜𝑠(𝑥) + 𝑖 𝑠𝑖𝑛(𝑥))2 sous la forme algébrique. et 𝐷 sont alignés.
2) En déduire la valeur de 𝑐𝑜𝑠(2𝑥) et 𝑠𝑖𝑛(2𝑥)en fonction de
𝑐𝑜𝑠(𝑥) et 𝑠𝑖𝑛(𝑥).

1) En utilisant les formules d’Euler, montrer que :


1 1
( ∀𝑥 ∈ ℝ) :(𝑐𝑜𝑠(𝑥))2 = 𝑐𝑜𝑠(2𝑥) + .
2 2
On dit dans ce cas-là qu’on a linéarisé le polynôme
trigonométrique (𝑐𝑜𝑠(𝑥))2 .
2) Linéariser les expressions suivantes 𝑠𝑖𝑛2 (𝑥) et cos 3(x).

1) Résoudre dans ℂ les équations :


• (𝐸1 ): 𝑧² = −4.
 

• Tout élément 𝑧 de ℂ s’écrit de façon unique sous la forme 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 où 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont deux nombres réels et
𝑎 = ℛℯ(z) et 𝑏 = ℐ𝓂(𝑧).
• Tout nombre qui s’écrit sous la forme 𝑖𝑏 est dit nombre imaginaire pur, et l’ensemble des nombres
imaginaires purs est noté iℝ.
• 𝑎′ + 𝑖𝑏 ′ = 𝑎 + 𝑖𝑏 ⟺ 𝑎 = 𝑎′ et 𝑏 = 𝑏 ′ .
• 𝑎 + 𝑖𝑏 = 0 ⟺ 𝑎 = 0 et 𝑏 = 0 .
• 𝑧 ∈ 𝐼𝑅 ⇔ ℐ𝓂( 𝑧) = 0 et 𝑧 ∈ 𝑖𝐼𝑅 ⇔ ℛℯ( 𝑧) = 0.

• Soit 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏, où 𝑎 et 𝑏 sont deux réels. Le nombre 𝑎 − 𝑖𝑏 est appelé le conjugué du nombre complexe 𝑧,
et on le note par 𝑧̅.
• Soient 𝑧 et 𝑧 ′ deux nombres complexes et 𝑛 un nombre relatif.
̅̅̅̅̅
𝑧 𝑧̅
✓ ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑧 + 𝑧 ′ = 𝑧̅ + 𝑧̅′ ✓ ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑧 × 𝑧 ′ = 𝑧̅ × 𝑧̅′ ✓ (𝑧′ ≠ 0): ( ) = ̅̅̅ ✓ (𝑧 ≠ 0): ̅̅̅̅̅̅
(𝑧 𝑛 ) = (𝑧̅)𝑛
𝑧′ 𝑧′
• 𝑧 + 𝑧 = 2𝑅𝑒(𝑧) et 𝑧 − 𝑧 = 2𝑖 𝐼𝑚( 𝑧).
• 𝑧 ∈ 𝐼𝑅 ⇔ 𝑧 = 𝑧.
• 𝑧 ∈ 𝑖𝐼𝑅 ⇔ 𝑧 = −𝑧.

• Le module du nombre complexe 𝑧, est le nombre réel positif noté |𝑧| et qui est défini par : |𝑧| = √𝑧𝑧.
• Si 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 où 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont deux nombres réels, alors |𝑧| = √𝑎² + 𝑏².
• |𝑧| = |−𝑧| = |𝑧̅|.
• Soient 𝑧 et 𝑧 ′ deux nombres complexes et 𝑛 un nombre relatif.
✓ |𝑧 + 𝑧 ′ | ≤ |𝑧| + |𝑧 ′ | ✓ |𝑧 × 𝑧 ′ | = |𝑧| × |𝑧 ′ | 𝑧 |𝑧|
✓ (𝑧′ ≠ 0): |𝑧 ′ | = |𝑧 ′ | ✓ ∣ 𝑧 𝑛 ∣=∣ 𝑧 ∣𝑛 , (z ≠ 0)

• Tout nombre complexe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦, le point 𝑀(𝑥, 𝑦) appelé image de 𝑧,et on écrit 𝑀(𝑧).
• Tout point 𝑀(𝑥; 𝑦), le nombre complexe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 s’appelle l’affixe
du point M et on écrit 𝑧 = 𝑎𝑓𝑓(𝑀).
• 𝐴𝑓𝑓(𝐴𝐵⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝑧𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 et 𝐴𝐵 = |𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 |.
𝑧 +𝑧
• L’affixe du point 𝐼 le milieu du segment [𝐴𝐵] est 𝐴 𝐵.
2
𝑧 −𝑧
• Les points 𝐴,𝐵 et 𝐶 sont alignés si et seulement si 𝑧𝐵−𝑧 𝐴 ∈ ℝ.
𝐶 𝐴
• Les points 𝐴, 𝐵 , 𝐶 et 𝐷 sont cocycliques ou alignés si et seulement
𝑧𝐴−𝑧 𝑧𝐶−𝑧
si : 𝑧 𝐵 × 𝑧 𝐷 ∈ ℝ.
𝐶−𝑧𝐵 𝐴−𝑧𝐷

• On appelle argument du nombre complexe 𝑧, la mesure de l’angle orienté (𝑒⃗⃗⃗1̂ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑂𝑀) qu’on note par le
symbole 𝑎𝑟𝑔(𝑧).Et on a 𝑎𝑟𝑔(𝑧) ≡ 𝜃[2𝜋] ( c-à-d 𝑎𝑟𝑔(𝑧) = 𝜃 + 2𝑘𝜋/𝑘 ∈ ℤ).
 𝑧 ∈ ℝ∗+ ⟺ 𝑎𝑟𝑔 (𝑧) ≡ 0[2𝜋] M
 𝑧 ∈ ℝ∗− ⟺ 𝑎𝑟𝑔 (𝑧) ≡ 𝜋[2𝜋] y
𝜋
 𝑧 ∈ 𝑖ℝ∗+ ⟺ 𝑎𝑟𝑔 (𝑧) ≡ 2 [2𝜋]
𝜋
 𝑧 ∈ 𝑖ℝ∗+ ⟺ 𝑎𝑟𝑔(𝑧) ≡ − 2 [2𝜋] O x
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅ 𝑧𝐶 −𝑧𝐷
• (𝑒⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝐵 𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ) ≡ arg(𝑧 − 𝑧 ) [2𝜋] ‫𝐵𝐴( و‬ 𝐷𝐶 ) ≡ arg ( ) [2𝜋].
𝑧𝐵 −𝑧𝐴
 𝑎𝑟𝑔(𝑧̅) ≡ −𝑎𝑟𝑔 (𝑧)[2𝜋]
 𝑎𝑟𝑔(−𝑧) ≡ 𝜋 + 𝑎𝑟𝑔 (𝑧)[2𝜋]
 𝑎𝑟𝑔(𝑧 𝑛 ) ≡ 𝑛 𝑎𝑟𝑔 (𝑧)[2𝜋]
𝑧
 𝑎𝑟𝑔 (𝑧′) ≡ 𝑎𝑟𝑔(𝑧) − 𝑎𝑟𝑔 (𝑧 ′ )[2𝜋]
 𝑎𝑟𝑔(𝑧 × 𝑧′) ≡ 𝑎𝑟𝑔(𝑧) + 𝑎𝑟𝑔 (𝑧 ′ )[2𝜋]
• 𝑧 = |𝑧|(𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃), cette écriture s’appelle la forme trigonométrique du nombre complexe z et on le note
par [|z|; θ] tel que 𝑎𝑟𝑔(𝑧) ≡ 𝜃[2𝜋].
𝑟 = 𝑟′
 [𝑟, 𝜃] = [𝑟′, 𝜃′] ⟺ {
𝜃 = 𝜃 + 2𝑘𝜋/𝑘 ∈ ℤ
1 1 [𝑟,𝜃] 𝑟
 [𝑟, 𝜃] × [𝑟′, 𝜃′] = [𝑟𝑟 ′ , 𝜃 + 𝜃′]  [𝑟,𝜃]
= [𝑟 , −𝜃]  [𝑟′,𝜃′]
= [𝑟′ , 𝜃 − 𝜃′]  [𝑟, 𝜃]𝑛 = [𝑟 𝑛 , 𝑛𝜃]

• Tout nombre complexe 𝑧 de module 𝑟 et d’argument 𝜃 s’écrit sous la forme 𝑧 = 𝑟𝑒 𝑖𝜃 . Cette écriture
s’appelle forme exponentielle du nombre 𝑧.
 |𝑒 𝑖𝜃 | = 1
′)
 𝑎𝑟𝑔 (𝑒 𝑖𝜃 ) ≡ 𝜃[2𝜋]  𝑟𝑒 𝑖𝜃 × 𝑟′𝑒 𝑖𝜃′ = 𝑟𝑟′𝑒 𝑖(𝜃+𝜃
𝑟𝑒 𝑖𝜃 1 1 1 𝑖𝜃 𝑛
𝑟
 = 𝑒 −𝑖𝜃 = ̅̅̅̅

 = 𝑟′ 𝑒 𝑖(𝜃−𝜃 ) 𝑟𝑒 𝑖𝜃 𝑟
𝑒 𝑟
 (∀𝑛 ∈ ℤ) (𝑟𝑒 𝑖𝜃 ) = 𝑟 𝑛 𝑒 𝑖𝑛𝜃
𝑟𝑒 𝑖𝜃′

𝑛
• (∀𝑛 ∈ ℤ)(∀𝜃 ∈ ℝ) ∶ (cos(𝜃) + 𝑖𝑠𝑖𝑛(𝜃)) = cos(𝑛𝜃) + 𝑖𝑠𝑖𝑛(𝑛𝜃). (Formule de Moivre)
𝑒 𝑖𝜃 +𝑒 −𝑖𝜃
cos(𝜃) =
• ( ∀𝜃 ∈ ℝ) { 2
. (Formule d’Euler)
𝑒 𝑖𝜃 −𝑒 −𝑖𝜃
s𝑖𝑛(𝜃) = 2𝑖

On considère dans ℂ l’équation 𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐 = 0 où a,b et c sont des réels et 𝑎 ≠ 0.


• Le nombre 𝛥 = 𝑏 2 − 4𝑎𝑐 s’appelle le discriminant de l’équation.
−𝑏−√𝛥 −𝑏+√𝛥
• Si 𝛥 > 0, alors l’équation admet deux solutions réelles 𝑧1 = et 𝑧2 = .
2𝑎 2𝑎
𝑏
• Si 𝛥 = 0, alors l’équation admet une solution réelle double 𝑧0 = − 2𝑎.
−𝑏−𝑖√−𝛥 −𝑏+𝑖√−𝛥
• Si 𝛥 < 0, alors l’équation admet deux solutions complexes conjuguées distinctes 𝑧1 = 2𝑎
et 𝑧2 = 𝑧̅1 = 2𝑎
.

Soit 𝑡𝑢⃗ une translation de Soit ℎ une homothétie de centre Ω Soit 𝑅 une rotation de centre 𝛺(𝑧𝛺 )
vecteur 𝑢⃗ et de rapport 𝑘 (non nul) et d’angle 𝜃 ona :
𝑡𝑢⃗ (𝑀) = 𝑀′ ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′ = 𝑢 ⃗ ℎ(𝑀) = 𝑀′ ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀′ = 𝑘Ω𝑀 𝑅(𝑀) = 𝑀′ ⟺
⟺ 𝑧𝑀′ = 𝑧𝑀 + 𝑧𝑢⃗ ⟺ 𝑧𝑀′ = 𝑘(𝑧 𝑀 − 𝑧Ω ) + zΩ 𝑧𝑀′ = (𝑧𝑀 − zΩ )𝑒 𝑖𝜃 + zΩ

• 𝐴𝑀 = 𝑟 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴
= 𝑒 𝑖𝜃 • Le triangle ABC est
|𝑧 − 𝑧𝐴 | = 𝑟 • 𝑀 appartient au cercle 𝑧𝐶 − 𝑧𝐴 isocèle en A
𝐶(𝐴, 𝑟)
• 𝐴𝑀 = 𝐵𝑀
• 𝑀 appartient à la 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 𝜋
• Le triangle ABC est
|𝑧 − 𝑧𝐴 | = |𝑧 − 𝑧𝐵 | = 𝑒 ∓𝑖 2
médiatrice du segment 𝑧𝐶 − 𝑧𝐴 isocèle et rectangle en A
[ 𝐴𝐵]
𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 𝜋
• Le triangle ABC est 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 𝜋
• Le triangle ABC est
= 𝑒 ∓𝑖 3 = 𝑟𝑒 ∓𝑖 2
𝑧𝐶 − 𝑧𝐴 équilatéral 𝑧𝐶 − 𝑧𝐴 rectangle en A
𝑧 − 𝑧𝐵 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 = 𝑧𝐶 − 𝑧𝐷
• 𝑀 appartient à la droite
{ 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 = 𝑒∓𝑖2
𝜋
∈ℝ • 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un carré
𝑧 − 𝑧𝐴 (AB) privé du point A 𝑧𝐶 − 𝑧𝐴
milieu du segment [𝐴𝐶].
Nombres complexes 1
2. Soit ℎ l’homothétie de centre 𝐴 et de rapport 2.
Déterminer le nombre complexe 𝑍𝐸 affixe du point 𝐸
l’image de 𝐵 par ℎ.
1. Résoudre dans ℂ l’équation 𝑧 2 − 2√2𝑧 + 4 = 0. 3. On considère la rotation 𝑅 de centre 𝐶 et d’angle
𝜋
2. Dans le plan complexe est rapport à un repère (− 2 ), déterminer l’image de 𝐵 par 𝑅.
orthonormé direct (𝑂; 𝑢 ⃗ ; 𝑣), on considère le point 𝐴 4. Soit 𝐹 le point d’affixe 𝑍𝐹 = −1 + 𝑖.
d’affixe 𝑎 = √2(1 − 𝑖) et la rotation 𝑅 de centre 𝑂 et 𝑍 −𝑍 𝑍 −𝑍
a. Vérifier que 𝑍𝐷−𝑍 𝐴 × 𝑍 𝐹 −𝑍𝐸 = −1.
𝜋
d’angle 3 . 𝐹 𝐴
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝐷 𝐸
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
b. En déduire (𝐴𝐹 ; 𝐴𝐷) + (𝐸𝐷 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐸𝐹 ) ≡ 𝜋[2𝜋].
a. Écrire 𝑎 sous forme trigonométrique.
b. Vérifier que l’affixe du point 𝐵 l’image du point 𝐴 par c. Déterminer la forme trigonométrique du nombre
𝑍𝐸 −𝑍𝐹
𝜋 𝜋 et déduire la nature triangle 𝐴𝐸𝐹.
la rotation 𝑅 est : 𝑏 = 2 (cos (12) + 𝑖 sin (12)). 𝑍 𝐴 −𝑍𝐹

3. On considère le point 𝐶 d’affixe 𝑐 = 1 + 𝑖. d. Déduire que les points 𝐴, 𝐷, 𝐸 𝑒𝑡 𝐹 appartiennent à


un cercle dont on déterminera un diamètre.
a. Montrer que: 𝑏 2 − 𝑐 2 = 2√3.
b. Soit 𝑡 la translation de vecteur 𝑂𝐷⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐷 l’image de 𝐵
par la translation 𝑡 .Montrer que: 𝑂𝐷 = |𝑏 + 𝑐|. I. On considère le nombre complexe 𝑎 = 2 + √2 + 𝑖√2.
c. En déduire que: 𝑂𝐷 × 𝐵𝐶 = 2√3. 1. Montrer que |𝑎| = 2√2 + √2.
𝜋 𝜋
2. Vérifier que 𝑎 = 2 (1 + cos 4 ) + 2𝑖 𝑠𝑖𝑛 4 .
1. On considère dans ℂ le polynôme défini par: 3. a. En linéarisant 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃, 𝜃 est un nombre réel, montrer
3 2
𝑃(𝑧) = 𝑧 − 2(2 + 𝑖)𝑧 + 8(2 + 𝑖)𝑧 − 32𝑖. que :1 + 𝑐𝑜𝑠2𝜃 = 2𝑐𝑜𝑠 2 𝜃.
a. Montrer que l'équation 𝑃(𝑧) = 0 admet une 𝜋 𝜋 𝜋
b. Montrer que 𝑎 = 4𝑐𝑜𝑠 2 8 + 4𝑖 cos 8 𝑠𝑖𝑛 8 . (On rappelle
solution imaginaire pure 𝑧0 = 𝜆𝑖 où 𝜆 ∈ ℝ à
déterminer. que 𝑠𝑖𝑛2𝜃 = 2𝑐𝑜𝑠𝜃𝑠𝑖𝑛𝜃)
𝜋 𝜋 𝜋
b. Trouver les nombres 𝛼 et 𝛽 tel que : c. Montrer que 4𝑐𝑜𝑠 8 (cos 8 + 𝑖 𝑠𝑖𝑛 8 ) est une forme
𝑃(𝑧) = (𝑧 − 𝑧0 )(𝑧 3 + 𝛼𝑧 + 𝑏). trigonométrique du nombre 𝑎.
2. Résoudre dans l’ensemble des nombres II.On considère, dans le plan complexe rapporté à un
complexes l’équation : 𝑧 2 − 4𝑧 + 16 = 0 repère orthonormé direct (𝑂, ⃗⃗⃗ 𝑒2 ), les deux points Ω et
𝑒1 , ⃗⃗⃗
3. Dans le plan complexe rapporté a un repère 𝐴 d’affixes respectives 𝜔 et 𝑎 tels que : 𝜔 = √2 et 𝑎 =
orthonormé direct(𝑂, 𝑢 ⃗ , 𝑣),on considère les points 𝜋
2 + √2 + 𝑖√2 et la rotation 𝑅 de centre Ω est d’angle .
𝐴 et 𝐵 d’affixes respectives 𝑎 = 2 − 2√3𝑖 et 2
1. Montrer que l’affixe 𝑏 du point 𝐵 image du point 𝐴 par
𝑏 = 2√3 + 2𝑖 .
la rotation 𝑅 est 2𝑖.
a. Ecrire 𝑎 et 𝑏 sous forme trigonométrique, et
2. Déterminer l’ensemble des points 𝑀 d’affixe 𝑧 tel que
vérifier que 𝑎21 est un nombre réel.
|𝑧 − 2𝑖| = 2.
b. Montrer que 𝑂𝐴𝐵 est un triangle rectangle et
isocèle en 𝑂.
4. a. Déterminer l’affixe du point 𝐸 l’image du point 1. Résoudre dans ℂ l’équation : z 2 − √2z + 1 = 0.
𝐴 par la translation 𝑡 de vecteur 𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ . √2 √2
2. On pose 𝑎 = 2 + 2 𝑖.
b. Montrer que 𝑂𝐴𝐸𝐵 est un carré.
Écrire a sous forme trigonométrique puis en déduire
5. On considère la rotation 𝑅de centre𝐵 et d’angle
𝜋 que 𝑎8 est un nombre réel.
− 2 et qui transforme 𝑀(𝑧) en 𝑀′(𝑧′) 3. Dans le plan complexe est rapport à un repère
a. Montrer que 𝑧′ = −𝑖𝑧 + 2√3 − 2 + (2 + 2√3)𝑖. orthonormé direct (𝑂; 𝑢 ⃗ ; 𝑣) ; on considère les points A,
b. Déduire que l’affixe du point 𝐶 l’image du point B et C d’affixes respectives 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tels que:
𝐴 par la rotation 𝑅 est 𝑐 = −2 + 2√3𝑖. 𝑏 = √2 + 1 + 𝑖 et 𝑐 = 𝑏̅. Soit z l’affixe du point 𝑀 du
6. Soit le point 𝐷 d’affixe 𝑑 = 6 + 2√3𝑖. plan et z ′ l’affixe du point 𝑀′ image de 𝑀 par la
𝜋
a. Montrer que les points 𝑂, 𝐵 et 𝐷 sont alignés. rotation R de centre O et d’angle 4 .
𝑑−𝑐
b. Donner l’écriture exponentielle de 𝑎−𝑐 , puis en a. Montrer que 𝑧 ′ = 𝑎𝑧.
déduire la nature du triangle 𝐴𝐷𝐶. b. Vérifier que le point 𝐵 est l’image du point 𝐶 par la
rotation 𝑅 et en déduire la nature du triangle 𝑂𝐵𝐶.
1
c. En déduire que 𝑎𝑟𝑔(𝑏) ≡ 2 𝑎𝑟𝑔(𝑎) [2𝜋] puis
Dans le plan complexe est rapport à un repère orthonormé
déterminer un argument du nombre complexe 𝑏.
direct (𝑂; 𝑢
⃗ ; 𝑣 ), on considère les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 𝜋 𝜋
d’affixes respectives 𝑍𝐴 = 1 + 5𝑖, 𝑍𝐵 = 1 − 5𝑖 et 𝑍𝐶 = On pose ℎ = 𝑐𝑜𝑠 ( 8 ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( 8 ), montrer que: ℎ4 +
5 − 3𝑖. 𝑎8 + √2 = 𝑏 .
1. Déterminer le nombre complexe 𝑍𝐷 affixe du point 𝐷
1. Montrer que la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛𝑥 admet une fonction réciproque définie
sur l’intervalle 𝐽 à déterminer.
La fonction réciproque de 𝑥 ↦ 𝑙𝑛𝑥 est appelée fonction et se
note par 𝑒𝑥𝑝.
2. Montrer que (∀𝑥 ∈ ℝ), exp (𝑥) > 0.
1
3. a. Calculer 𝑙𝑛(𝑒 2 ) ، 𝑙𝑛(𝑒) ، 𝑙𝑛(1) et 𝑙𝑛 ( 2 ) .
𝑒
b. En déduire 𝑒𝑥𝑝(2) ، 𝑒𝑥𝑝(1) , 𝑒𝑥𝑝 (0) et exp(−2).
4. a. Tracer (𝒞𝑙𝑛 ) et (𝒞𝑒𝑥𝑝 ) sur le repère (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗) .
a. En déduire 𝑙𝑖𝑚 exp(𝑥) et 𝑙𝑖𝑚 exp(𝑥).
𝑥→−∞ 𝑥→+∞

On appelle notée 𝑒𝑥𝑝, la fonction réciproque de la


fonction logarithme népérien ln et on a :
(∀𝑥 ∈ ℝ)(∀𝑦 ∈ ]0; +∞[) ; 𝑒𝑥𝑝 (𝑥) = 𝑦 ⟺ 𝑥 = 𝑙𝑛(𝑦).

Soit 𝑟 un rationnel. On a : 𝑙𝑛 (𝑒𝑥𝑝(𝑟)) = 𝑟 et on sait que 𝑙𝑛(𝑒 𝑟 ) = 𝑟𝑙𝑛(𝑒) = 𝑟.


Donc (∀𝑟 ∈ ℚ): 𝑙𝑛 (𝑒𝑥𝑝(𝑟)) = 𝑙𝑛(𝑒 𝑟 ).
On prolonge cette relation de l’ensemble ℚ sur l’ensemble ℝ , on aura :
(∀𝑥 ∈ ℝ): 𝑒𝑥𝑝(𝑥) = 𝑒 𝑥

• la fonction 𝑒𝑥𝑝 est continue et strictement croissante sur ℝ.


• (∀𝑥 ∈ ℝ): 𝑒 𝑥 > 0.
• (∀𝑥 ∈ ]0; +∞[)(∀𝑦 ∈ ℝ) ∶ 𝑒 𝑦 = 𝑥 ⟺ 𝑙𝑛(𝑥) = 𝑦.
• (∀𝑥 ∈ ℝ) ∶ 𝑙𝑛 (𝑒 𝑥 ) = 𝑥 et (∀𝑥 ∈ ]0; +∞[) ; 𝑒 𝑙𝑛(𝑥) = 𝑥.
• (∀𝑎 ∈ ℝ)(∀𝑏 ∈ ℝ): 𝑒 𝑎 > 𝑒 𝑏 ⇒ 𝑎 > 𝑏.
• (∀𝑎 ∈ ℝ)(∀𝑏 ∈ ℝ): 𝑒 𝑎 = 𝑒 𝑏 ⇒ 𝑎 = 𝑏.

3𝑒 𝑥
On considère la fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = 2𝑒 𝑥 +4.
1. Déterminer 𝐷𝑓 puis montrer que 𝑓 est continue sur 𝐷𝑓 .
2. Calculer 𝑓(0) et 𝑓(𝑙𝑛(2)).

Résoudre dans ℝ ∶
a. 𝑒 1−𝑥 = 𝑒 𝑥−𝑥² b. 𝑒 𝑥²−𝑥 = 1 c. (𝑒 𝑥 )2 − 3𝑒 𝑥 + 2 = 0
𝑒 𝑥 +1
d. (𝑒 𝑥 )2 − 3𝑒 𝑥 + 2 < 0 e. (𝑒 𝑥 + 2)(𝑒 −𝑥+1 − 4) ≥ 0 f. ≤0
𝑒 −𝑥 −𝑒

Soient 𝑎 et 𝑏 deux réels et 𝑟 ∈ ℚ, on a :


𝑒𝑥 1
 𝑒 𝑥+𝑦 = 𝑒 𝑥 𝑒 𝑦  𝑒 𝑥−𝑦 = 𝑒 𝑦  𝑒 −𝑥 = 𝑒 𝑥  (𝑒 𝑥 )𝑟 = 𝑒 𝑟𝑥

1. Simplifier les expressions suivantes :


𝑒 2𝑥 ×𝑒 3𝑥
•𝐴= (𝑒 𝑥 )4
• 𝐵 = (𝑒 2−𝑥 )2 × 𝑒 3𝑥−4 • 𝐶 = 𝑒 2𝑥 ((𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 )2 + (𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 )2 )
𝑒 𝑥 −1 1−𝑒 −𝑥
2. Montrer que : (∀𝑥 ∈ ℝ): = 1+𝑒 −𝑥
𝑒 𝑥 +1
1
1. Résoudre dans ℝ :
𝑒 5𝑥 𝑒 2𝑥+1
a. 𝑒 𝑥 + 6𝑒 −𝑥 − 5 = 0 b. (𝑒 𝑥 )15 × 𝑒 𝑥²+5 = c. > 𝑒 −𝑥+2
𝑒4 𝑒 𝑥−3
2𝑥+1 −𝑦
2. Résoudre dans ℝ² le système {5𝑒 2𝑥+1 + 3𝑒 −𝑦 = 3
7𝑒 − 4𝑒 = 2

𝑒 𝑥 −1
 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 = +∞  𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 = 0  𝑙𝑖𝑚 =1
𝑥→+∞ 𝑥→−∞ 𝑥→0 𝑥
𝑒𝑥 𝑒𝑥
 𝑙𝑖𝑚 = +∞  𝑙𝑖𝑚 = +∞ (𝑛𝜖𝐼𝑁 ∗ )
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑛

 𝑙𝑖𝑚 𝑥𝑒 𝑥 = 0  𝑙𝑖𝑚 𝑥 𝑛 𝑒 𝑥 = 0 (𝑛𝜖𝐼𝑁 ∗ )


𝑥→−∞ 𝑥→−∞

Calculons 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 − 𝑥 = +∞
𝑥→+∞
𝑥 𝑒𝑥 𝑒𝑥
On a 𝑙𝑖𝑚 𝑒 − 𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 ( 𝑥 − 1) = +∞ car 𝑙𝑖𝑚 = +∞.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥

Calculer les limites suivantes :


𝑥+4 2
𝑒𝑥
 𝑙𝑖𝑚 𝑒𝑥 − √𝑥  𝑙𝑖𝑚 (2𝑥 − 1)𝑒 −𝑥  𝑙𝑖𝑚 √𝑥𝑒 −𝑥  𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥  𝑙𝑖𝑚 3
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 +𝑥+1

3
𝑒 2𝑥 −1 𝑒 2𝑥 −1 𝑒𝑥 −1 𝑒 𝑥 +3𝑥
𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑖𝑚  𝑙𝑖𝑚  𝑙𝑖𝑚 2𝑥 𝑒3𝑥  𝑙𝑖𝑚
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑒 3𝑥 −1 𝑥→+∞ 𝑒𝑥 +1 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥 3 −1

On pose (∀𝑥 ∈ ]0, +∞[) 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛 (𝑥) , donc (∀𝑥 ∈ ℝ) 𝑓 −1 (𝑥) = 𝑒 𝑥 .


1 1
Et on sait que (∀𝑥 ∈ ℝ): (𝑓 −1 )′ (𝑥) = 𝑓′(𝑓−1(𝑥)), d’où (∀𝑥 ∈ ℝ) ∶ (𝑒 𝑥 )′ = 1 = 𝑒𝑥.
𝑒𝑥

La fonction 𝑥 ⟼ 𝑒 𝑥 est dérivable sur ℝ et on a : (∀𝑥 ∈ ℝ) ∶ (𝑒 𝑥 )′ = 𝑒 𝑥 .

𝑒 𝑥 −1
On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 𝑒 𝑥 +1 , et soit (𝐶𝑓 ) sa
représentation graphique sur le repère(𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗).
2𝑒 𝑥
Montrer que (∀𝑥 ∈ ℝ): 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 − 𝑥 et déduire 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥).
𝑒 +1 𝑥→−∞
2
Montrer que (∀𝑥 ∈ ℝ): 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 − 𝑒 𝑥 +1 et déduire 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥).
𝑥→+∞
Étudier les branches infinies de (𝐶𝑓 ) au voisinage de +∞ et −∞ .
Montrer de 𝑓 est impaire.
Montrer que f est dérivable sur ℝ et déterminer sa dérivée.
Donner le tableau des variations de 𝑓.
Tracer (𝐶𝑓 ).

Si u est une fonction dérivable sur I, alors la fonction 𝑥 ⟼ 𝑒 𝑢(𝑥) est dérivable sur I et on a :
(∀ 𝑥 ∈ 𝐼): (𝑒 𝑢(𝑥) )′ = 𝑢′ (𝑥)𝑒 𝑢(𝑥).

Déterminer 𝑓’ dans les cas suivants :


2 3
𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 +3𝑥 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥−2𝑙𝑛 (𝑥+1)  𝑓(𝑥) = (𝑒 2𝑥 − 𝑒 −𝑥 )2  𝑓(𝑥) = 𝑒 √𝑥

Soit 𝑢 une fonction dérivable sur 𝐼 .


Les primitives de la fonction 𝑥 ⟼ 𝑢′ (𝑥)𝑒 𝑢(𝑥) sur I sont les fonctions 𝒙 ⟼ 𝒆𝒖(𝒙) + 𝒄 tel
que 𝑐 ∈ ℝ .

2
Déterminer l’ensemble des primitives de 𝑓 dans les cas suivants :
3 2𝑥+1
 𝑓(𝑥) = 2𝑒 2𝑥 − 𝑒 −𝑥  𝑓(𝑥) = 𝑒 5𝑥+4  (𝑥 2 + 1)𝑒 𝑥 +3𝑥  𝑓(𝑥) = 2
𝑒 𝑥 +𝑥+1

Soit 𝑎 un réel strictement positif et différent de 1.


La fonction réciproque de 𝑥 ⟼ 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑥) est appelée qui
est définie sur ℝ et notée par 𝑒𝑥𝑝𝑎 (𝑥) ou 𝑎 𝑥 .

Soient 𝑥 ∈ ℝ et 𝑦 ∈ ℝ∗+ , on a : 𝑎 𝑥 = 𝑦 ⟺ 𝑥 = 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑦)


𝑙𝑛(𝑦)
⟺ 𝑥 = 𝑙𝑛(𝑎)
⟺ 𝑥𝑙𝑛(𝑎) = 𝑙𝑛(𝑦)
⟺ 𝑒 𝑥𝑙𝑛(𝑎) = 𝑦.
D’où : 𝑎 𝑥 = 𝑒 𝑥𝑙𝑛(𝑎) .

𝑥 𝑥
2𝑥 = 𝑒 𝑥𝑙𝑛(2) 4√2 = 𝑒 √2𝑙𝑛(4) = 𝑒 2√2𝑙𝑛(2) √3 = 𝑒 𝑥𝑙𝑛(√3) = 𝑒 2
𝑙𝑛(3)

(∀𝑥 ∈ ℝ): 1𝑥 = 1.

Soient 𝑥 et 𝑦 deux réels et 𝑟 ∈ ℚ, on a :


1 𝑎𝑥
 𝑎 𝑥+𝑦 = 𝑎 𝑥 𝑎 𝑦  𝑎−𝑥 = 𝑎𝑥  𝑎 𝑥−𝑦 = 𝑎𝑦  𝑎𝑟𝑥 = (𝑎 𝑥 )𝑟

2 3
9𝑙𝑛 (3) × 8𝑙𝑛 (4)
Montrer que : 4 = √𝑒.
25𝑙𝑛 (5)

1. Résoudre dans ℝ :
1 𝑥 1 b. 3𝑥 > 9𝑥 c. 102𝑥 + 2 × 10𝑥 − 3 > 0
a. (2) ≤ 4
2. Calculer la dérivée des fonctions 𝑓 et 𝑔 telles que 𝑓(𝑥) = 2𝑥²+2𝑥+2 et 𝑔(𝑥) = 𝑥 𝑥 .
3. Calculer les limites suivantes :
1 𝑥 4𝑥 −2𝑥 4𝑥 −2𝑥 1 𝑥
a. 𝑙𝑖𝑚 (3) b. 𝑙𝑖𝑚 c. 𝑙𝑖𝑚 d. 𝑙𝑖𝑚 (1 + 𝑥)
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 3𝑥 𝑥→0 𝑥 𝑥→+∞

I. On considère la fonction 𝑔 définie sur ℝ par : 𝑔(𝑥) = 𝑒 2𝑥 − 2𝑥 .


1. Déterminer 𝑔’(𝑥) pour tout x de ℝ puis donner le tableau des variations de 𝑔.
2. En déduire que pour tout 𝑥 de ℝ , 𝑔(𝑥) > 0 .
II. Soit la fonction 𝑓 qui définie sur ℝ par: 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛(𝑒 2𝑥 − 2𝑥) et soit (𝐶𝑓 ) sa
représentation graphique sur le repère (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗).
1. a. Montrer que 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = +∞.
𝑥→−∞
𝑓(𝑥) 𝑒 2𝑥 𝑙𝑛(𝑒 2𝑥 −2𝑥)
b. Vérifier que : =( − 2) .
𝑥 𝑥 𝑒 2𝑥 −2𝑥
𝑓(𝑥)
c. Montrer que 𝑙𝑖𝑚 = 0 puis interpréter géométriquement le résultat obtenu.
𝑥→−∞ 𝑥
2𝑥 2𝑥
2. a.Vérifier que (∀𝑥 ≥ 0): 1 − > 0 et que 2𝑥 + 𝑙𝑛 (1 − 𝑒 2𝑥 ) = 𝑓(𝑥).
𝑒 2𝑥
b. En déduire que 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = +∞ .
𝑥→+∞

3
c. Montrer que la droite d’équation (𝐷): 𝑦 = 2𝑥 est une asymptote oblique de (𝐶𝑓 ) au
voisinage de +∞ .
d. Montrer que (∀𝑥 ≥ 0): 𝑓(𝑥) − 2𝑥 ≤ 0 puis déduire la position relative de (𝐶𝑓 ) et
(𝐷) sur [0, +∞[.
2(𝑒 2𝑥 −1)
3. a. Montrer que (∀𝑥 ∈ ℝ): 𝑓 ′ (𝑥) = .
𝑔(𝑥)
b.Donner le tableau des variations de 𝑓 .
4. Tracer (𝐶𝑓 ) et (𝐷) sur le repère (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗).

4
Fonction exponentielle et −∞ .
2BSF 1 et 2 Montrer de 𝑓 est impaire.
Montrer que f est dérivable sur ℝ et déterminer sa dérivée.
Donner le tableau des variations de 𝑓.
Tracer (𝐶𝑓 ).
1. Montrer que la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛𝑥
admet une fonction réciproque définie sur l’intervalle Déterminer 𝑓’ dans les cas suivants :
2
𝐽 à déterminer. 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 +3𝑥 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥−2𝑙𝑛 (𝑥+1)
3
La fonction réciproque de 𝑥 ↦ 𝑙𝑛𝑥 est appelée fonction  𝑓(𝑥) = (𝑒 2𝑥 − 𝑒 −𝑥 )2  𝑓(𝑥) = 𝑒 √𝑥
et se note par 𝑒𝑥𝑝.
2. Montrer que (∀𝑥 ∈ ℝ), exp (𝑥) > 0. Déterminer l’ensemble des primitives de 𝑓 dans les cas
1
3. a. Calculer 𝑙𝑛(𝑒 2 ) ، 𝑙𝑛(𝑒) ، 𝑙𝑛(1) et 𝑙𝑛 ( 2 ) . suivants :
𝑒
b. En déduire 𝑒𝑥𝑝(2) ، 𝑒𝑥𝑝(1) , 𝑒𝑥𝑝 (0) et exp(−2).  𝑓(𝑥) = 2𝑒 2𝑥 − 𝑒 −𝑥  𝑓(𝑥) = 𝑒 5𝑥+4
3 +3𝑥 2𝑥+1
4. a. Tracer (𝒞𝑙𝑛 ) et (𝒞𝑒𝑥𝑝 ) sur le repère (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗) .  (𝑥 2 + 1)𝑒 𝑥  𝑓(𝑥) = 2
𝑒 𝑥 +𝑥+1
b. En déduire 𝑙𝑖𝑚 exp(𝑥) et 𝑙𝑖𝑚 exp(𝑥).
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
2 3
3𝑒 𝑥 9𝑙𝑛 (3) × 8𝑙𝑛 (4)
On considère la fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = . Montrer que : 4 = √𝑒.
2𝑒 𝑥 +4
25𝑙𝑛 (5)
1. Déterminer 𝐷𝑓 puis montrer que 𝑓 est continue sur 𝐷𝑓 .
2. Calculer 𝑓(0) et 𝑓(𝑙𝑛(2)).
1. Résoudre dans ℝ :
1 𝑥 1
Résoudre dans ℝ ∶ a. ( ) ≤ b. 3𝑥 > 9𝑥
2 4
2𝑥
a. 𝑒 1−𝑥 = 𝑒 𝑥−𝑥² b. 𝑒 𝑥²−𝑥 = 1 c. 10 + 2 × 10𝑥 − 3 > 0
𝑥 2 𝑥
c. (𝑒 ) − 3𝑒 + 2 = 0 d. (𝑒 𝑥 )2 − 3𝑒 𝑥 +2<0 2. Calculer la dérivée des fonctions 𝑓 et 𝑔 telles que
𝑥
e. (𝑒 𝑥 + 2)(𝑒 −𝑥+1 − 4) ≥ 0 f. 𝑒 +1 ≤ 0 𝑓(𝑥) = 2𝑥²+2𝑥+2 et 𝑔(𝑥) = 𝑥 𝑥 .
−𝑥 𝑒 −𝑒 3. Calculer les limites suivantes :
1 𝑥 4𝑥 −2𝑥
a. 𝑙𝑖𝑚 ( ) b. 𝑙𝑖𝑚
1. Simplifier les expressions suivantes : 𝑥→+∞ 3 𝑥→+∞ 3𝑥
𝑒 2𝑥 ×𝑒 3𝑥 4𝑥 −2𝑥 1 𝑥
• 𝐴= • 𝐵 = (𝑒 2−𝑥 )2 × 𝑒 3𝑥−4 c. 𝑙𝑖𝑚 𝑥 d. 𝑙𝑖𝑚 (1 + )
(𝑒 𝑥 )4 𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥
• 𝐶=𝑒 2𝑥 ((𝑒 𝑥
+𝑒 −𝑥 )2
+ (𝑒 𝑥 −𝑒 −𝑥 )2 )
𝑒 𝑥 −1 1−𝑒 −𝑥 I. On considère la fonction 𝑔 définie sur ℝ par :
2. Montrer que : (∀𝑥 ∈ ℝ): =
𝑒 𝑥 +1 1+𝑒 −𝑥 𝑔(𝑥) = 𝑒 2𝑥 − 2𝑥 .
1. Déterminer 𝑔’(𝑥) pour tout x de ℝ puis donner le tableau
1. Résoudre dans ℝ : des variations de 𝑔.
𝑒 5𝑥
2. En déduire que pour tout 𝑥 de ℝ , 𝑔(𝑥) > 0 .
a. 𝑒 𝑥 + 6𝑒 −𝑥 − 5 = 0 b. (𝑒 𝑥 )15 × 𝑒 𝑥²+5 = II. Soit la fonction 𝑓 qui définie sur ℝ par
𝑒4
𝑒 2𝑥+1 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛(𝑒 2𝑥 − 2𝑥) et soit (𝐶𝑓 ) sa représentation
c. > 𝑒 −𝑥+2 graphique sur le repère (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗).
𝑒 𝑥−3
2𝑥+1 −𝑦 1. a. Montrer que 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = +∞.
2. Résoudre dans ℝ² le système {5𝑒 2𝑥+1 + 3𝑒 −𝑦 = 3 𝑥→−∞
7𝑒 − 4𝑒 = 2 𝑓(𝑥) 𝑒 2𝑥 𝑙𝑛(𝑒 2𝑥 −2𝑥)
b. Vérifier que : 𝑥
= ( 𝑥
− 2) 𝑒 2𝑥 −2𝑥
.
𝑓(𝑥)
Calculer les limites suivantes : c. Montrer que 𝑙𝑖𝑚 =0 puis interpréter
𝑥→−∞ 𝑥
 𝑙𝑖𝑚 𝑒𝑥 − √𝑥  𝑙𝑖𝑚 (2𝑥 − 1)𝑒 −𝑥  𝑙𝑖𝑚 √𝑥𝑒 −𝑥
géométriquement le résultat obtenu.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
2𝑥
2. a.Vérifier que (∀𝑥 ≥ 0): 1 − 2𝑥 > 0 et que 2𝑥 +
𝑥+4 2
𝑒𝑥 𝑒 2𝑥 −1 𝑒 2𝑥 −1
 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥  𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑖𝑚 𝑙𝑖𝑚 𝑒 3𝑥 −1 𝑒
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 3 +𝑥+1 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 2𝑥
3 𝑙𝑛 (1 − 𝑒 2𝑥 ) = 𝑓(𝑥).
𝑒𝑥 −1 𝑒 𝑥 +3𝑥
 𝑙𝑖𝑚  𝑙𝑖𝑚 2𝑥 𝑒3𝑥  𝑙𝑖𝑚 a. En déduire que 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = +∞ .
𝑥→+∞ 𝑒𝑥 +1 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥 3 −1 𝑥→+∞
b. Montrer que la droite d’équation (𝐷): 𝑦 = 2𝑥 est une
𝑒 𝑥 −1 asymptote oblique de (𝐶𝑓 ) au voisinage de +∞ .
On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 𝑒 𝑥 +1
c. Montrer que (∀𝑥 ≥ 0): 𝑓(𝑥) − 2𝑥 ≤ 0 puis déduire la
et soit (𝐶𝑓 ) sa représentation graphique sur le repère(𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗).
2𝑒 𝑥
position relative de (𝐶𝑓 ) et (𝐷) sur [0, +∞[.
Montrer que (∀𝑥 ∈ ℝ): 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 − 𝑒 𝑥 +1 et 2(𝑒 2𝑥 −1)
3. a. Montrer que (∀𝑥 ∈ ℝ): 𝑓 ′ (𝑥) = .
déduire 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥). 𝑔(𝑥)
𝑥→−∞
2 b. Donner le tableau des variations de 𝑓 .
Montrer que (∀𝑥 ∈ ℝ): 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 − 𝑒 𝑥 +1 et Tracer (𝐶𝑓 ) et (𝐷) sur le repère (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗).
déduire 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥).
𝑥→+∞
Étudier les branches infinies de (𝐶𝑓 ) au voisinage de +∞
Fonctions exponentielles On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur ℝ par
5 1
𝑓(𝑥) = −𝑥 + − 𝑒 𝑥−2 (𝑒 𝑥−2 − 4) et (𝐶) sa courbe
2 2
représentative dans un repère orthonormé (𝑂, 𝑖⃗; 𝑗⃗)
(unité :2cm).
On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur ℝ par : Montrer que 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = +∞ et 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = −∞.
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
𝑥 2
a. Démontrer que la droite (∆) d’équation
𝑓(𝑥) = 𝑥 (𝑒 − 1) et (𝐶) sa courbe représentative dans
2
5
𝑦 = −𝑥 + 2 est une asymptote à la courbe (𝐶) au
un repère orthonormé (𝑂, 𝑖⃗; 𝑗⃗) (unité :1cm).
1. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) et 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥).
voisinage de −∞.
𝑥→+∞ 𝑥→−∞ b. Résoudre l’équation 𝑒 𝑥−2 − 4 = 0 puis montrer
𝑓(𝑥)
2. Calculer 𝑙𝑖𝑚 et interpréter géométriquement le que la courbe (𝐶) est au-dessus de (∆) sur l’intervalle
𝑥→+∞ 𝑥
résultat. ] − ∞; 2 + 𝑙𝑛4[ et en dessous de (∆) sur l’intervalle
3. a. Montrer que la droite (∆) d’équation 𝑦 = 𝑥 est ]2 + 𝑙𝑛4; +∞[.
𝑓(𝑥)
asymptote à la courbe au voisinage de −∞. Montrer que 𝑙𝑖𝑚 𝑥 = −∞ puis interpréter
𝑥→+∞
b. Etudier le signe (𝑓(𝑥) − 𝑥) pour tout 𝑥 de ℝ et en géométriquement le résultat.
déduire la position relative de la courbe (𝐶) et la a. Montrer que (∀𝑥 ∈ ℝ) : 𝑓 ′ (𝑥) = −(𝑒 𝑥−2 − 1)2 .
droite (∆). b. dresser le tableau de variations de la fonction 𝑓.
𝑥 2 𝑥 𝑥
4. a. Montrer que 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑒 2 − 1) + 𝑥𝑒 2 (𝑒 2 − 1) Calculer 𝑓"(𝑥) pour tout 𝑥 de ℝ puis montrer que
𝐴(2; 2) est un point d’inflexion de (𝐶).
pour tout 𝑥 de ℝ.
𝑥 Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution
b. Vérifier que 𝑥 (𝑒 2 − 1) ≥ 0 pour tout 𝑥 de ℝ puis en unique 𝛼 telle que 2 + 𝑙𝑛3 < 𝛼 < 2 + 𝑙𝑛4.
déduire le signe de la fonction dérivée 𝑓′ sur ℝ. Construire (∆) et (𝐶) (On prend 𝑙𝑛2 ≈ 0.7 et
c. Dresser le tableau des variations de la fonction 𝑓 sur 𝑙𝑛3 ≈ 1.1)
ℝ. a. Montrer que la fonction 𝑓 admet une fonction
1 𝑥 réciproque 𝑓 −1 définie sur ℝ.
5. a. Montrer que 𝑓 ′′ (𝑥) = 2 𝑒 2 𝑔(𝑥) ; où b. Construire dans le même repère (𝑂, 𝑖⃗; 𝑗⃗) la courbe
𝑥
𝑔(𝑥) = (2𝑥 + 4)𝑒 2 − 𝑥 − 4 pour tout 𝑥 de ℝ. représentative de la fonction 𝑓 −1 (Remarquer que la
b. A partir de la courbe ci-contre de la fonction 𝑔, déterminer droite (∆)est perpendiculaire à la première bissectrice
le signe de 𝑔(𝑥) sur ℝ (Remarque : 𝑔(𝛼) = 0) du repère)
c. Calculer (𝑓 −1 )′ (2 − 𝑙𝑛3) (Remarquer que
𝑓 −1 (2 − 𝑙𝑛3) = 2 + 𝑙𝑛3.

I- Soit 𝑔 la fonction numérique définie sur ]0, +∞[ par :


1
𝑔(𝑥) = 𝑒 1−𝑥 + 𝑥 − 2.
Montrer que 𝑔′ (𝑥) < 0, pour tout 𝑥 ∈ ]0, +∞[.
Déduire le tableau de signe de 𝑔(𝑥) sur l’intervalle
]0, +∞[ ; (Remarquer que 𝑔(1) = 0)
c. Etudier la concavité de la courbe (𝐶) et déterminer les II- On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur
]0, +∞[ par :
abscisses des deux points d’inflexions.
𝑓(𝑥) = (1 − 𝑥)𝑒 1−𝑥 − 𝑥 2 + 5𝑥 − 3 − 2𝑙𝑛𝑥 et (𝐶) sa courbe
6. Construire la courbe (𝐶) dans le repère (𝑂, 𝑖⃗; 𝑗⃗).
représentative dans un repère orthonormé (𝑂, 𝑖⃗; 𝑗⃗)
(On prend : 𝑙𝑛(4) ≈ 1.4, 𝛼 ≈ −4.5 et 𝑓(𝛼) = −3.5) (unité :2cm).
a. Montrer que la fonction 𝑓 admet une fonction Montrer que 𝑙𝑖𝑚+𝑓(𝑥) = +∞ puis interpréter le
réciproque 𝑓 −1 définie sur ℝ. 𝑥→0
résultat géométriquement.
b. Calculer (𝑓 −1 )′ (𝑙𝑛4). a. Montrer que 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = −∞.
𝑥→+∞
7. Soit (𝑢𝑛 ) la suite numérique définie par 𝑢0 = 1 et 𝑓(𝑥)
b. montrer que 𝑙𝑖𝑚 = −∞ puis interpréter le
𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ) pour tout 𝑛 ∈ ℕ. 𝑥→+∞ 𝑥
a. Montrer par récurrence que 0 < 𝑢𝑛 < ln 4 pour tout résultat géométriquement.
𝑛 ∈ ℕ. a. Montrer que pour tout 𝑥 de ]0, +∞[,
b. Montrer que la suite (𝑢𝑛 ) est décroissante.
𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥 − 2)𝑔(𝑥).
b. Montrer que la fonction 𝑓 est décroissante sur
c. En déduire que la suite (𝑢𝑛 ) est convergente.
]0; 1] et sur [2; +∞[ et croissante sur [1; 2].
d. Calculer la limite de la suite (𝑢𝑛 ).
c. Dresser le tableau de variations de la fonction 𝑓 sur
]0; +∞[, (On admet 𝑓(2) ≈ 1.25)
Sachant que 𝑓(3) ≈ 0.5 et 𝑓(4) ≈ −1.9 montrer que
l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique dans
l’intervalle ]3; 4[. c. Vérifier que pour tout 𝑥 de [2; 4]: 𝑒 𝑥−4 − 1 ≤ 0 puis
Construire (𝐶) dans le repère (𝑂, 𝑖⃗; 𝑗⃗). en déduire que pour tout x de [2; 4] : 𝑔(𝑥) ≤ 0.
III- On pose ℎ(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑥 pour tout 𝑥 de l’intervalle 2. a. Vérifier que pour tout 𝑥 de [2; 4]:
[1; 2]. 𝑥−2
𝑓(𝑥) − 𝑥 = ( 𝑥 2 ) 𝑔(𝑥).
a. A partir du tableau de
b. En déduire que pour tout 𝑥 de [2; 4]:𝑓(𝑥) ≤ 𝑥.
variations de la fonction ℎ ci-
3. On considère la suite (𝑢𝑛 ) définie par :
contre
Montrer que 𝑓(𝑥) ≤ 𝑥 pour tout 𝑢0 = 3 𝑒𝑡 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ) pour tout n de IN.
a. Montrer que : (∀𝑛 ∈ 𝐼𝑁): 2 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 4.
𝑥 de l’intervalle [1; 2].
b. Déterminer la monotonie de la suite (𝑢𝑛 ), puis en
b. Montrer que 1 est l’unique solution de l’équation
déduire quelle est convergente.
𝑓(𝑥) = 𝑥 sur l’intervalle [1; 2].
c. Calculer la limite de (𝑢𝑛 ).
Soit (𝑢𝑛 ) la suite numérique définie par : 𝑢0 = 2 et
𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ) pour tout 𝑛 de ℕ.
On considère la fonction numérique 𝑓 définie par :
a. Montrer par récurrence que 1 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 2 pour tout 𝑛 ∈ ℕ.
𝑓(𝑥) = 2𝑙 𝑛( 𝑒 𝑥 − 2√𝑒 𝑥 + 2) et (𝐶) sa courbe
b. Montrer que la suite (𝑢𝑛 ) est décroissante.
représentative dans un repère orthonormé (𝑂, 𝑖⃗; 𝑗⃗).
c. En déduire que la suite (𝑢𝑛 ) est convergente et 2
calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑢𝑛 . I- 1. Vérifier que 𝑒 𝑥 − 2√𝑒 𝑥 + 2 = (√𝑒 𝑥 − 1) + 1 pour
𝑛→+∞ tout 𝑥 de ℝ puis en déduire que le domaine de définition de 𝑓
2 2
est ℝ et que : (∀𝑥 ∈ ℝ)1 − + 𝑒 𝑥 > 0.
√𝑒 𝑥
Première partie:
2. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) puis montrer que
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ∗ par: 𝑥→+∞
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛4 et interpréter ce résultat
𝑥 − 2 2 𝑥−4 𝑥→−∞
𝑓(𝑥) = 2 + 8 ( ) 𝑒 graphiquement.
𝑥
2√𝑒 𝑥 (√𝑒 𝑥 −1)
On désigne par (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative dans un 3. a. Montrer que 𝑓 ′ (𝑥) = 2 pour tout 𝑥 de ℝ
(√𝑒 𝑥 −1) +1
repère orthonormé (𝑂, 𝑖⃗; 𝑗⃗). (unité : 1cm)
et vérifier que 𝑓 ′ (0) = 0.
a. Vérifier que 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 2, et interpréter
𝑥→−∞ b. Etudier le signe de √𝑒 𝑥 − 1 sur ℝ et en déduire
graphiquement le résultat. que 𝑓 est croissante sur [0, +∞[ et décroissante
b. Vérifier que 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = +∞ , et interpréter ]−∞, 0].
𝑥→0
graphiquement le résultat. 4. a. Vérifier que
2 2
(∀𝑥 ∈ ℝ): 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 2𝑙 𝑛 ( 1 − 𝑥 + 𝑥 ).
a. Calculer 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥). √𝑒 𝑒
𝑥→+∞
b. Montrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 2𝑥 est
b.Montrer que l’axe des ordonnées est une direction
une asymptote de (𝐶) au voisinage de +∞.
asymptotique de (𝐶𝑓 ) au voisinage de +∞.
5. a. Vérifier que
a. Montrer que pour tout x de ℝ∗ on a:
8(𝑥−2)(𝑥 2 −2𝑥+4)𝑒 𝑥−4 𝑒 𝑥 − 3√𝑒 𝑥 + 2 = (√𝑒 𝑥 − 1)(√𝑒 𝑥 − 2) pour tout 𝑥
𝑓′(𝑥) = de ℝ.
𝑥3
2
b. Vérifier que (∀𝑥 ∈ ℝ); 𝑥 − 2𝑥 + 4 > 0. b. Etudier le signe de √𝑒 𝑥 − 2 et (√𝑒 𝑥 − 1)(√𝑒 𝑥 − 2)
c. Montrer que f est strictement décroissante sur sur ℝ.
l’intervalle ]0; 2], et strictement croissante sur les c. En déduire que 𝑒 𝑥 − 2√𝑒 𝑥 + 2 ≤ √𝑒 𝑥 pour tout 𝑥
intervalles ]−∞; 0[ et [2; +∞[. de l’intervalle [0, 𝑙𝑛4].
d. Dresser le tableau de variations de 𝑓 sur ℝ∗
→ → d. Montrer que 𝑓(𝑥) ≤ 𝑥 pour tout 𝑥 de l’intervalle
Tracer (𝐶𝑓 ) dans le repère(𝑂; 𝑖 ; 𝑗 ). [0, 𝑙𝑛4].
a.
1
Vérifier que la fonction 𝐻: 𝑥 ↦ 𝑥 𝑒 𝑥−4 est une 6. Construire la courbe (𝐶) (On admettra que (𝐶)
𝑥−1 possède deux points d’inflexion dont l’abscisse de
primitive de la fonction ℎ: 𝑥 ↦ 𝑥 2 𝑒 𝑥−4 sur l’un est inférieure à -1 et l’abscisse de l’autre est
l’intervalle [2; 4]. supérieure à 2, la détermination de ces deux points
b. Vérifier que : n’est pas demandée et on prendra 𝑙𝑛4 ≈ 1.4)
(𝑥−1) II-Soit (𝑢𝑛 ) la suite numérique définie par 𝑢0 = 1 et
(∀𝑥 ∈ ℝ∗ ): 𝑓(𝑥) = 2 + 8𝑒 𝑥−4 − 32 2 𝑒 𝑥−4 .
𝑥 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 ) pour tout 𝑛 ∈ ℕ.
Deuxième partie :
1. Soit 𝑔 la fonction définie sur [2; 4] par: a. Montrer par récurrence que 0 < 𝑢𝑛 < ln 4 pour tout
𝑔( 𝑥) = 8(𝑥 − 2)𝑒 𝑥−4 − 𝑥 2 . 𝑛 ∈ ℕ.
a. Calculer 𝑔(4). b. Montrer que la suite (𝑢𝑛 ) est décroissante.
b. Vérifier que pour tout 𝑥 de [2; 4], c. En déduire que la suite (𝑢𝑛 ) est convergente et sa
𝑔(𝑥) = −(𝑥 − 4)2 𝑒 𝑥−4 + 𝑥 2 (𝑒 𝑥−4 − 1). limite.
Equations différentielles
-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur ℝ -----------------------------------------------------------------------
par 𝑓(𝑥) = 2𝑒 −4𝑥 .
On pose 𝑦 = 𝑓(𝑥) et 𝑦 ′ = 𝑓 ′ (𝑥) et 𝑦 ′′ = 𝑓 ′′ (𝑥) . -----------------------------------------------------------------------
Montrer que : 𝑦 ′′ + 3𝑦 ′ − 4𝑦 = 0. -----------------------------------------------------------------------
Toutes les équations où l’inconnue est une fonction, et
qui se présente sous la forme d’une relation entre cette -----------------------------------------------------------------------
fonction et ses dérivées est appelée -----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
Soit 𝑎 un nombre réel non nul. -----------------------------------------------------------------------
Les solutions sur ℝ de l'équation différentielle
-----------------------------------------------------------------------
𝑦 ′ = 𝑎𝑦 sont les fonctions définies sur ℝ par :
𝑥 ⟼ 𝑘𝑒 𝑎𝑥 où 𝑘 est un nombre réel quelconque. -----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
2
Pour tout (𝑥0 , 𝑦0 ) ∈ ℝ , il existe une solution unique 𝑓 -----------------------------------------------------------------------
de l’équation différentielle 𝒚’ = 𝒂𝒚, vérifiant la
-----------------------------------------------------------------------
condition 𝒇(𝒙𝟎 ) = 𝒚𝟎 .
-----------------------------------------------------------------------
Les solutions de l’équation (𝐸): 𝑦 ′ + 2𝑦 = 0 sont -----------------------------------------------------------------------
𝑥 ⟼--------------------------------- -----------------------------------------------------------------------
Si 𝑓 est une solution de l’équation (𝐸) vérifiant la
-----------------------------------------------------------------------
condition 𝑓(0) = 3. Alors :
-------------------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------------------------
-------------------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
1.Résoudre les équations différentielles suivantes :
 𝑦′ = 3𝑦  𝑦 ′ + 5𝑦 = 0 -----------------------------------------------------------------------

2. a. Résoudre l’équation (𝐸) ∶ 3𝑦 − 2𝑦 = 0.
-----------------------------------------------------------------------
b. Déterminer la solution de (𝐸) qui vérifie 𝑦(3) = −1.
-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
Soient 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux nombres réels tels que 𝑎 ≠ 0. -----------------------------------------------------------------------
Les solutions de l’équation différentielle 𝑦 ′ = 𝑎𝑦 + 𝑏
sont les des fonctions définies sur ℝ par -----------------------------------------------------------------------
𝑏
𝑥 ⟼ 𝑘𝑒 𝑎𝑥 − 𝑎 où 𝑘 est un réel quelconque. -----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
1. Résoudre l’équation différentielle :
(𝐸) : 𝑦 ′ + 2𝑦 − 4 = 0 -----------------------------------------------------------------------
2. Déterminer la solution de (𝐸) dont la courbe passe -----------------------------------------------------------------------
par le point 𝐴(− 𝑙𝑛(2) , 6)
-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
Soient 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux nombres réels. -----------------------------------------------------------------------
L’équation 𝑟 2 + 𝑎𝑟 + 𝑏 = 0 , où 𝑟 est l’inconnue,
s’appelle de l’équation -----------------------------------------------------------------------
′′ ′
différentielle 𝑦 + 𝑎𝑦 + 𝑏𝑦 = 0. -----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------

(𝐸) admet deux solutions 𝑟1 𝑒𝑡 𝑟2


-----------------------------------------------------------------------

𝑟2 𝑥
+ 𝛽e
Si Δ
-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------

𝑟1 𝑥
-----------------------------------------------------------------------

𝑦(𝑥) = 𝛼e
-----------------------------------------------------------------------
Soit Δ = 𝒂𝟐 − 𝟒𝒃 le discriminant l’équation caractéristique (𝐸) ∶ 𝑟 2 + 𝑎𝑟 + 𝑏 = 0

-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
Les solutions de l’équation 𝑦 ′′ + 𝑎 𝑦 ′ + 𝑏𝑦 = 0

-----------------------------------------------------------------------
(𝐸) admet une solution 𝑟0

-----------------------------------------------------------------------
𝑟0 𝑥
𝑦(𝑥) = (𝛼 + 𝛽𝑥)e

-----------------------------------------------------------------------
Si Δ = 0

-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
(𝐸) admet deux solutions 𝑟1 = 𝑝 + 𝑖𝑞 et 𝑟2 =

-----------------------------------------------------------------------
𝑦(𝑥) = e𝑝𝑥 (α cos(𝑞𝑥) + 𝛽 sin(q𝑥))

-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
Si Δ

-----------------------------------------------------------------------
𝑟ഥ1

-----------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------
1. Résoudre les équations différentielles suivantes : -----------------------------------------------------------------------
′′ ′ ′′ ′
(𝐸1 ): 𝑦 − 3 y + 2y = 0. (𝐸2 ): 𝑦 + 4 𝑦 + 4𝑦 = 0 -----------------------------------------------------------------------
(𝐸3 ): 𝑦 ′′ − 4 y ′ + 13y = 0. -----------------------------------------------------------------------
2. a. Résoudre l’équation différentielle :
(𝐸′): 𝑦 ′′ − 5 𝑦 ′ + 6𝑦 = 0 -----------------------------------------------------------------------
b. Déterminer la solution 𝑔 de l’équation (𝐸 ′ ) -----------------------------------------------------------------------
vérifiant les conditions initiales : 𝑔(0) = 1 et 𝑔′ (0) = 2
-----------------------------------------------------------------------
3. a. Résoudre l’équation (𝐸′′): 𝑦 ′′ + 4𝑦 = 0
b. Déterminer la solution 𝑔 de l’équation (𝐸 ′′ ) -----------------------------------------------------------------------
𝜋
vérifiant les conditions initiales : 𝑔 ( 2 ) = 1 et -----------------------------------------------------------------------
𝜋
𝑔′ ( 2 ) = 2.
Soit 𝑓 la fonction numérique d’une variable réelle définie par 𝑓(𝑥) = 3𝑥 2 − 1.
1. Déterminer deux primitives 𝐹 𝑒𝑡 𝐺 de la fonction 𝑓 sur ℝ.
2. Calculer 𝐹(2) − 𝐹(0), 𝐺(2) − 𝐺(0) . Que remarquez-vous ?
Le nombre 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎) ne dépend pas du choix d’une primitive de la fonction 𝑓 .
Le nombre 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎) s’appelle intégrale de la fonction 𝑓 de 𝑎 à 𝑏 elle est notée
𝑏
∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥.

Soit 𝑓 une fonction continue sur un segment [𝑎, 𝑏] et 𝐹 une primitive de 𝑓 sur [𝑎, 𝑏].
𝑏
Le nombre 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎) et appelé de 𝑓 de 𝑎 à 𝑏 et on écrit : ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 =
[𝐹(𝑥)]𝑏𝑎 = 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎).

1
Calculons l’intégrale suivante ∫0 √𝑥 + 1𝑑𝑥.
La fonction 𝑥 ↦ √𝑥 + 1 est continue sur [0; 1].
1 1
Donc :∫0 √𝑥 + 1𝑑𝑥 = ∫0 (𝑥 + 1)′√𝑥 + 1𝑑𝑥
1
1
= ∫0 (𝑥 + 1)′(𝑥 + 1)2 𝑑𝑥
2 1 2
= [3 √(𝑥 + 1)3 ] = 3 (√8 − 1).
0

Calculer les intégrales suivantes :


2 𝑒1 𝑒 4 𝑙𝑛(𝑥) 1 𝑒𝑥
a. ∫0 (𝑥 + 4)𝑑𝑥 b. ∫1 𝑥 𝑑𝑥 c. ∫𝑒 2 𝑑𝑥 ; d. ∫0 𝑑𝑥
𝑥 𝑒 𝑥 +1
𝜋
−1 2
e. ∫0 cos (2𝑥)𝑑𝑥
4 f. ∫−2 𝑥2−𝑥 𝑑𝑥

𝑏
Dans l’écriture ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 , on peut remplacer la variable 𝑥 par n’importe quelle autre
𝑏 𝑏 𝑏
lettre. ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑦)𝑑𝑦 = ∫𝑎 𝑓(𝑡)𝑑𝑡 = ⋯

Calculer les intégrales suivantes :


1 2 1 2 1 1
𝐼1 = ∫−1(2𝑥 3 − 5𝑥 2 + 2)𝑑𝑥 𝐼2 = ∫1 (𝑥 2 − 𝑥 3 ) 𝑑𝑥 𝐼3 = ∫0 (1 − 𝑥+1) 𝑑𝑥
4 𝑙𝑛3 𝜋
𝐼4 = ∫0 𝑥√1 + 𝑥²𝑑𝑥 𝐼5 = ∫0 𝑒 𝑥 √𝑒 𝑥 + 1𝑑𝑥 𝐼6 = ∫06 𝑐𝑜𝑠𝑥. 𝑠𝑖𝑛5 𝑥 𝑑𝑥
2 𝑥−1 1 2 −2𝑥+3 𝑒2 1
𝐼7 = ∫1 𝑑𝑥 𝐼8 = ∫0 (1 − 𝑥)𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝐼9 = ∫1 𝑑𝑥
𝑥 2 −2𝑥+2 𝑥√1+𝑙𝑛𝑥

Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼. Pour tous 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 𝑑𝑒 𝐼 on a :


𝑎
• ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 0 .
𝑏 𝑎
• ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = − ∫𝑏 𝑓(𝑥)𝑑𝑥.
𝑏 𝑐 𝑏
• ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫𝑐 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 (Relation de Chasles).

0 2
2 0 2 0 2 𝑥2 𝑥2 13
∫−3 ∣ 𝑥 ∣ 𝑑𝑥 = ∫−3 ∣ 𝑥 ∣ 𝑑𝑥 + ∫0 ∣ 𝑥 ∣ 𝑑𝑥 = ∫−3 −𝑥𝑑𝑥 + ∫0 𝑥𝑑𝑥 = [− 2 ] + [− 2 ] = 2
−3 0

Calculer les intégrales suivantes :


1 2|𝑥| 5 2
a. ∫−1 𝑥²+1 𝑑𝑥 b. ∫−1 ∣ 𝑥 2 − 4𝑥 ∣ 𝑑𝑥 c. ∫0 ∣ 𝑒 −𝑥+1 − 1 ∣ 𝑑𝑥

Soient 𝑓 et 𝑔 deux fonctions continues sur l’intervalle [𝑎, 𝑏] et 𝑘 ∈ ℝ.


1
𝑏 𝑏 𝑏
• ∫𝑎 (𝑓(𝑥) + 𝑔(𝑥))𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫𝑎 𝑔(𝑥)𝑑𝑥.
𝑏 𝑏
• ∫𝑎 𝑘𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 𝑘 ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥.

𝜋 𝜋
On considère les intégrales 𝐼 = ∫04 cos (3𝑥)cos (𝑥)𝑑𝑥 et 𝐽 = ∫04 sin (3𝑥)sin (𝑥)𝑑𝑥.
1. Vérifier que 𝑐𝑜𝑠(3𝑥) 𝑐𝑜𝑠(𝑥) + 𝑠𝑖𝑛(3𝑥) 𝑠𝑖𝑛(𝑥) = cos(2𝑥) pour tout 𝑥 ∈ ℝ.
2. Vérifier que 𝑐𝑜𝑠(3𝑥) 𝑐𝑜𝑠(𝑥) − 𝑠𝑖𝑛(3𝑥) 𝑠𝑖𝑛(𝑥) = cos (4𝑥) pour tout 𝑥 ∈ ℝ.
3. Calculer 𝐼 + 𝐽 et 𝐼 − 𝐽 puis en déduire 𝐼 et 𝐽.

𝑙𝑛 (2) 𝑒 𝑡 −1 𝑙𝑛 (2) 1
On pose : 𝐾 = ∫0 𝑑𝑡 𝑒𝑡 𝐿 = ∫0 𝑑𝑡
𝑒 𝑡 +1 𝑒 𝑡 +1
Calculer 𝐾 + 𝐿 𝑒𝑡 𝐾 + 2𝐿 puis en déduire les valeurs de 𝐾 𝑒𝑡 𝐿.

Soient 𝑓𝑒𝑡 𝑔 deux fonctions continues sur l’intervalle [𝑎, 𝑏] (𝑎 ≤ 𝑏).


𝑏
• Si (∀𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏]) ; 𝑓(𝑥) ≥ 0, alors ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≥ 0.
𝑏 𝑏
• Si (∀𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏]) ; 𝑓(𝑥) ≤ 𝑔(𝑥), alors ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∫𝑎 𝑔(𝑥)𝑑𝑥.

2
1. Montrer que : ∫1 𝑙𝑛(𝑥² + 1)𝑑𝑥 ≥ 0.
1 2 sin (𝑥) 1
2. Montrer que : − 2 ≤ ∫1 𝑑𝑥 ≤ 2.
𝑥2

Soit 𝑓 une fonction continue sur un segment [𝑎, 𝑏] (𝑎 ≤ 𝑏).


1 𝑏
l existe au moins un réel 𝑐 ∈ [𝑎, 𝑏] tel que : 𝑓(𝑐) = 𝑏−𝑎 ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥.
1 𝑏
Le nombre 𝑏−𝑎 ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 est appelé de la fonction 𝑓 sur l’intervalle [𝑎, 𝑏]

2𝑥 1 3 2𝑥
La valeur moyenne de la fonction 𝑥 ↦ 1+𝑥 2 sur l’intervalle [1,3] est 2 ∫1 𝑑𝑥
1+𝑥 2
1 𝑙𝑛(5)
C’est-à-dire : 2 [𝑙𝑛 (𝑥 2 + 1)]13 = .
2

𝑙𝑛2 (𝑥)+𝑥
Calculer la valeur moyenne de la fonction 𝑥 ↦ sur l’intervalle [1, 𝑒].
𝑥

1. Calculer les intégrales suivantes :


𝜋
𝑒 1 1 2 1 2𝑥+2
𝐼 = ∫2 𝑑𝑥 ; 𝐽 = ∫0 𝑡𝑒 𝑡 𝑑𝑡 ; 𝐾 = ∫03 tan (𝑥) 𝑑𝑥 et 𝐿 = ∫0 𝑑𝑥.
𝑥(𝑙𝑛(𝑥)+1) (𝑥 2 +2𝑥+1)²
𝑒 2𝑥 −1 𝑒 𝑥 −𝑒 −𝑥
2. a- Vérifier que : (∀𝑥 ∈ ℝ) = 𝑒 𝑥 +𝑒 −𝑥 .
𝑒 2𝑥 +1
1 𝑒 2𝑥 −1
b- En déduire la valeur de l’intégrale ∫0 𝑑𝑥.
𝑒 2𝑥 +1

𝜋
1
1. Calculer l’integrale ∫ (𝑐𝑜𝑠2 (𝑥) − 4 cos(2𝑥)) 𝑑𝑥.
𝜋
3

4
𝑥 ′ 1−𝑥 2 √3 1−𝑥 2
2. Montrer que (𝑥 2 +1) = (𝑥 2+1)2 pour tout réel 𝑥 puis calculer ∫1 (𝑥 2 +1)2
𝑑𝑥 .
2.

2
𝑥 2 −6𝑥+4
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ\{1} par : 𝑓(𝑥) = 𝑥−1 .
1. Déterminer les nombres réels 𝑎, 𝑏, 𝑒𝑡 𝑐 pour que l’on ait pour tout 𝑥 𝑑𝑒 ℝ\{1} ∶
𝑐
𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥−1.
3
2. En déduire la valeur de l’intégrale : ∫2 𝑓(𝑥)𝑑𝑥.

𝜋
Linéariser le polynôme trigonométrique 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 puis calculer ∫04 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 𝑑𝑥.

Vérifier, pour tout réel 𝑥, que : 𝑠𝑖𝑛2 𝑥. 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 = 𝑐𝑜𝑠 𝑥 . 𝑠𝑖𝑛2 𝑥 − 𝑐𝑜𝑠 𝑥 . 𝑠𝑖𝑛4 𝑥.
𝜋
Calculer l’integrale 𝐼 = ∫02 𝑠𝑖𝑛2 𝑥. 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 𝑑𝑥 .

Soit 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 deux fonctions dérivables sur un intervalle [𝑎, 𝑏] telles que 𝑢′ 𝑒𝑡 𝑣′ continues
sur [a, b].

On a : (∀𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏]); (𝑢(𝑥)𝑣(𝑥)) = 𝑢′ (𝑥)𝑣(𝑥) + 𝑢(𝑥)𝑣′(𝑥).
𝑏 ′ 𝑏 𝑏
Alors : ∫𝑎 (𝑢(𝑥)𝑣(𝑥)) 𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑢′ (𝑥)𝑣(𝑥)𝑑𝑥 + ∫𝑎 𝑢 (𝑥)𝑣 ′(𝑥) 𝑑𝑥
𝑏 𝑏
D’où ∫𝑎 𝑢′ (𝑥)𝑣(𝑥)𝑑𝑥 = [𝑢(𝑥)𝑣(𝑥)]𝑏𝑎 − ∫𝑎 𝑢 (𝑥)𝑣′(𝑥)𝑑𝑥.

Soient 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 deux fonctions dérivables sur un intervalle 𝐼 telles que ses dérivées 𝑢′ 𝑒𝑡 𝑣′
sont continues sur 𝐼.
𝑏 𝑏
Pour tout (𝑎, 𝑏) ∈ 𝐼 2 on a : ∫𝑎 𝑢′ (𝑥)𝑣(𝑥)𝑑𝑥 = [𝑢(𝑥)𝑣(𝑥)]𝑏𝑎 − ∫𝑎 𝑢 (𝑥)𝑣′(𝑥)𝑑𝑥.

1
Calculons l’intégrale 𝐼 = ∫0 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥.
𝑢′(𝑥) = 𝑒 𝑥 𝑢(𝑥) = 𝑒 𝑥
Posons { , alors { .
𝑣(𝑥) = 𝑥 𝑣′(𝑥) = 1
1
Il s’ensuit 𝐼 = [𝑥𝑒 𝑥 ]10 − ∫0 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 = [𝑥𝑒 𝑥 ]10 − [𝑒 𝑥 ]10 = 𝑒 − 𝑒 + 1 = 1.

Le choix des fonctions 𝑢′ et 𝑣 n'est pas arbitraire. Leur bonne sélection joue un rôle clé dans
cette technique.
1
𝑢′ (𝑥) = 𝑥 𝑢(𝑥) = 2 𝑥²
Dans l’exemple précédent si notre choix est { , alors { .
𝑣(𝑥) = 𝑒 𝑥 𝑣′(𝑥) = 𝑒 𝑥
1 1 1 𝑏1
On obtient donc ∫0 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥 = [2 𝑥²𝑒 𝑥 ] − ∫𝑎 2 𝑥²𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ce qui rend le calcul de l’intégrale
0
voulue est très compliqué.

En utilisant la formule d’intégration par parties, Calculer les intégrales suivantes :


𝑥
𝑒 1 𝑒 𝜋
𝐼1 = ∫1 𝑥²𝑙𝑛𝑥𝑑𝑥 ; 𝐼2 = ∫1 (2𝑥 − 1)𝑒 −2 𝑑𝑥 ; 𝐼3 = ∫2 𝑙𝑛 (𝑥 + 2)𝑑𝑥 et𝐼4 = ∫0 𝑥²𝑐𝑜𝑠𝑥𝑑𝑥 .
2

𝑥 3 +𝑥 2
1. Vérifier, pour tout 𝑥 ∈ [0; 1], que : 𝑥+1 = 𝑥 2 − 𝑥 + 2 − 𝑥+1.
2. En utilisant la formule d’intégration par parties, Calculer l’integrale
1
𝐼 = ∫0 (3𝑥 2 + 1) ln(𝑥 + 1) 𝑑𝑥.

En utilisant la formule d’intégration par parties, Calculer les integrales suivantes :


𝑒2 2 𝑒 𝑥 𝑙𝑛 𝑥
• 𝐼1 = ∫ 𝑥(𝑙𝑛𝑥)2 𝑑𝑥 • 𝐼2 = ∫1 𝑥√3 − 𝑥𝑑𝑥 • 𝐼3 = ∫√𝑒 (𝑥 2+1)2 𝑑𝑥
1
2 𝑙𝑛(1+𝑡) 𝜋 2
• 𝐼4 = ∫1 𝑡 2 𝑑𝑡 • 𝐼5 = ∫04
𝑥 • 𝐼6 = ∫1 𝑥2𝑥 𝑑𝑥
𝑐𝑜𝑠𝑥 2 𝑑𝑥
1 2 𝑥 𝜋
• 𝐼7 =
1 𝑥+1
∫0 𝑙 𝑛 (𝑥+2) 𝑑𝑥 • 𝐼8 = ∫0 𝑥 𝑒 𝑑𝑥 • 𝐼9 = ∫𝜋 𝑠𝑖𝑛𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥
2

3
On considéra la fonction définie par : 𝑓(𝑥) = −𝑥 + 2 et (𝐶𝑓 ) la courbe représentative de 𝑓
dans le plan rapporté à un repère orthonormé (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗) unité (1cm)
1. Tracer (𝐶𝑓 ) et colorier le domaine délimité par l'axe des abscisses, la courbe et les
droites d'équations 𝑥 = −1 et 𝑥 = 3, puis donner une valeur de son aire en unités
d’aires.
3
2. Calculer ∫ |𝑓(𝑥)|𝑑𝑥 × ‖𝑖⃗‖ × ‖𝑗⃗‖ . Qu'est-ce qu'on peut déduire ?
−1

Soit 𝑓 une fonction continue sur un segment [𝑎, 𝑏] (𝑎 < 𝑏). et (𝐶𝑓 ) sa courbe
représentative dans un repère orthogonal.
L’aire du domaine délimité par (𝐶𝑓 ) , l’axe des abscisses et les droites d’équations 𝑥 =
𝑏
𝑎 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑏 est égale à ∫𝑎 ∣ 𝑓(𝑥) ∣ 𝑑𝑥 ( 𝑒𝑛 𝑢𝑛𝑖𝑡é 𝑑′ 𝑎𝑖𝑟𝑒)

Le plan est apporté à un repère orthonormé (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗) avec ‖𝑖⃗‖ = 1𝑐𝑚 et ‖𝑗⃗‖ = √2𝑐𝑚
Soit 𝑓 la fonction définie par : 𝑓(𝑥) = sin(𝑥)
Calculer l’aire du domaine délimité par la courbe de 𝑓 et les droites d’équations : 𝑥 =
𝜋 𝜋
𝑒𝑡 𝑥 = − 2 .
2

1
Soit 𝑓 la fonction définie sur ]0; 𝑒[ ∪ ]𝑒; +∞[ par: 𝑓(𝑥) = 𝑥(1−𝑙𝑛𝑥) et (𝐶𝑓 ) la courbe de la
fonction 𝑓 dans un repère orthonormé (𝑂; 𝑖⃗; 𝑗⃗) tel que ‖𝑖⃗‖ = 2𝑐𝑚.
1
√𝑒 1 1
1. Montrer que ∫1 𝑑𝑥 = 𝑙𝑛2 . (Remarquer que 𝑥(1−𝑙𝑛𝑥) = 𝑥
(1−𝑙𝑛𝑥)
)
𝑥(1−𝑙𝑛𝑥)
2. Calculer, en 𝑐𝑚2 , l’aire du domaine plan délimité par (𝐶𝑓 ), l’axe des abscisses et les
droites d’équations : 𝑥 = 1 et 𝑥 = √𝑒.

Soient 𝑓 et 𝑔 deux fonctions continues sur un segment [𝑎, 𝑏], (𝐶𝑓 )𝑒𝑡 (𝐶𝑔 ) les courbes
représentatives de 𝑓 et 𝑔 dans un repère orthogonal.
Soit (𝛥) le domaine délimité par les courbes (𝐶𝑓 )𝑒𝑡 (𝐶𝑔 ) et les droites d’équations 𝑥 =
𝑎 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑏.
𝑏
L’aire du domaine (Δ) en unités d’aire est donnée par : 𝐴(𝛥) = ∫𝑎 |𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥)|𝑑𝑥.

4
Le plan est rapporté à un repère orthogonal (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗) avec ‖𝑖⃗‖ = 2𝑐𝑚 et ‖𝑗⃗‖ = 2𝑐𝑚
On considère les fonctions 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 définie par : 𝑓(𝑥) = 2𝑥² + 1 et 𝑔(𝑥) = 𝑥² + 𝑥 + 1
Calculer l’aire du domaine délimité par les courbes des fonctions 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 et l’axe des
abscisses et les droites d’équations 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 2 .

Soit 𝑓 la fonction numérique définie sur ℝ par: 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 − (𝑥 2 + 1)𝑒 𝑥 .


Et (𝐶𝑓 ) la courbe de la fonction 𝑓 dans un repère orthonormé (𝑂; 𝑖⃗; 𝑗⃗) tel que ‖𝑖⃗‖ = 2𝑐𝑚
1. Montrer que 𝐻: 𝑥 ↦ (𝑥 − 1)𝑒 𝑥 est une fonction primitive de la fonction ℎ: 𝑥 ↦ 𝑥𝑒 𝑥 sur
0 2
ℝ,puis en déduire que: ∫−1 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥 = 𝑒 − 1.
0 2
2. En utilisant une intégration par parties, Montrer que:∫−1(𝑥 2 + 1)𝑒 𝑥 𝑑𝑥 = 3 (1 − 𝑒).
3. 3) Calculer en 𝑐𝑚2 ,l’aire du Domaine plan délimité par(𝐶𝑓 ), la droite (𝐷) d’équation
𝑦 = 𝑥 + 1 et les droites d’équations : 𝑥 = −1 et 𝑥 = 0.

⃗⃗ ) . Soit (𝑎, 𝑏) ∈ ℝ2 tel que 𝑎 < 𝑏.


L’espace est rapporté à un repère orthonormé (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗, 𝑘
Soit (Σ) un solide limité par deux plans 𝑧 = 𝑎 et 𝑧 = 𝑏 et soit 𝑆(𝑡) est l’aire de
l’intersection du solide (𝑆) avec le plan 𝑧 = 𝑡 (𝑎 ≤ 𝑡 ≤ 𝑏) .
𝑏
le volume de ce solide est (en unités de volume) : 𝑣(𝑠) = ∫𝑎 𝑆(𝑡)𝑑𝑡.
volume 𝑉 d’un cylindre de rayon 𝑅 et de hauteur ℎ.
L’intersection du plan 𝑧 = 𝑡 avec le cylindre est un disque d’aire
𝑆(𝑡) = 𝜋𝑅².
Puisque 𝑡 → 𝑆(𝑡) est continue sur [0, ℎ] alors le volume de
cylindre est :
ℎ ℎ ℎ
𝑉 = ∫0 𝑆(𝑡)𝑑𝑡 = ∫0 𝜋𝑅 2 𝑑𝑡 = 𝜋𝑅 2 ∫0 𝑑𝑡 = 𝜋𝑅 2 ℎ 𝑐𝑚3 .

Soit 𝑓 une fonction continue sur un segment [𝑎, 𝑏] (𝑎 < 𝑏) , et (𝐶𝑓 ) sa courbe
représentative . Le volume du solide engendré par la rotation de la courbe (𝐶𝑓 )autour de
𝑏
l’axe des abscisses un tour complet est donné par la formule : 𝑉 = 𝜋 ∫𝑎 (𝑓(𝑥))2 𝑑𝑥 (en
unités de volume).

Le volume du solide engendré par la rotation de la courbe de la fonction 𝑥 → 𝑒 𝑥 sur [0,1]


Autour de l’axe des abscisses un tour complet est donné par :
1 1 1 𝜋 𝜋(𝑒 2 −1)
: 𝑉 = 𝜋 ∫0 (𝑓(𝑥))2 𝑑𝑥 = 𝜋 ∫0 (𝑒 𝑥 )2 𝑑𝑥 = 𝜋 ∫0 𝑒 2𝑥 𝑑𝑥 = 2 [𝑒 2𝑥 ]10 = 𝑢. 𝑎
2

1
Soit 𝑔 la fonction numérique définie sur [0,1] par : 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 2𝑥 .
Calculer Le volume du solide engendré par la rotation de la courbe de la fonction 𝑔 𝑎utour
de l’axe des abscisses un tour complet.
√𝑥 π
Répondre à la même question pour la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠(𝑥) sur l’intervalle [0, 4 ].

5
Calcul intégral
2BSF 1 et 2 𝑙𝑛 (2) 𝑒 𝑡 −1 𝑙𝑛 (2) 1
On pose : 𝐾 = ∫0 𝑑𝑡 𝑒𝑡 𝐿 = ∫0 𝑑𝑡
𝑒 𝑡 +1 𝑒 𝑡 +1
Calculer 𝐾 + 𝐿 𝑒𝑡 𝐾 + 2𝐿 puis en déduire les valeurs de
𝐾 𝑒𝑡 𝐿.
Soit 𝑓 la fonction numérique d’une variable réelle définie
par 𝑓(𝑥) = 3𝑥 2 − 1. 1.
2
Montrer que : ∫1 𝑙𝑛(𝑥² + 1)𝑑𝑥 ≥ 0.
1. Déterminer deux primitives 𝐹 𝑒𝑡 𝐺 de la fonction 𝑓 1 2 sin (𝑥) 1
sur ℝ. 2. Montrer que : − 2 ≤ ∫1 𝑑𝑥 ≤ 2.
𝑥2
2. Calculer 𝐹(2) − 𝐹(0), 𝐺(2) − 𝐺(0) . Que
remarquez-vous ? Calculer la valeur moyenne de la fonction 𝑥 ↦
𝑙𝑛2 (𝑥)+𝑥
Le nombre 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎) ne dépend pas du choix d’une 𝑥
primitive de la fonction 𝑓 . sur l’intervalle [1, 𝑒].
Le nombre 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎) s’appelle intégrale de la
𝑏 1. Calculer les intégrales suivantes :
fonction 𝑓 de 𝑎 à 𝑏 elle est notée ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥. 𝑒 1
• 𝐼 = ∫2 𝑥(𝑙𝑛(𝑥)+1) 𝑑𝑥
1 2
Calculer les intégrales suivantes : • 𝐽 = ∫0 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥
2 𝜋
• 𝐼1 = ∫0 (𝑥 + 4)𝑑𝑥 • 𝐾 = ∫0 tan (𝑥) 𝑑𝑥
3
𝑒1
• 𝐼2 = ∫1 𝑥 𝑑𝑥 • 𝐿 = ∫0
1 2𝑥+2
𝑑𝑥.
𝑒4 𝑙𝑛(𝑥) (𝑥 2 +2𝑥+1)²
• 𝐼3 = ∫𝑒 2 𝑑𝑥 𝑒 2𝑥 −1 𝑒 𝑥 −𝑒 −𝑥
𝑥 2. a- Vérifier que : (∀𝑥 ∈ ℝ) = 𝑒 𝑥 +𝑒 −𝑥 .
1 𝑒𝑥 𝑒 2𝑥 +1
• 𝐼4 = ∫0 𝑑𝑥 1 𝑒 2𝑥 −1
𝜋
𝑒 𝑥 +1 b- En déduire la valeur de l’intégrale ∫0 𝑑𝑥.
𝑒 2𝑥 +1
• 𝐼5 = ∫0 𝑐𝑜𝑠 (2𝑥)𝑑𝑥
4

−1 2 𝜋
• 5 = ∫−2 𝑥2−𝑥 𝑑𝑥 1
1. Calculer l’integrale ∫𝜋3 (𝑐𝑜𝑠2 (𝑥) − 4 cos(2𝑥)) 𝑑𝑥.
4
𝑥 ′ 1−𝑥 2
Calculer les intégrales suivantes : 2. Montrer que (𝑥 2 +1) = (𝑥 2+1)2 pour tout réel 𝑥 puis
1
• 𝐼1 = ∫−1(2𝑥 3 − 5𝑥 2 + 2)𝑑𝑥 √3 1−𝑥 2
2 1 2
calculer ∫1 (𝑥 2 +1)2
𝑑𝑥.
• 𝐼2 = ∫1 (𝑥 2 − 𝑥 3 ) 𝑑𝑥
1 1
• 𝐼3 = ∫0 (1 − 𝑥+1) 𝑑𝑥 Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ\{1} par :
4 𝑥 2 −6𝑥+4
• 𝐼4 = ∫0 𝑥√1 + 𝑥²𝑑𝑥 𝑓(𝑥) = 𝑥−1 .
𝑙𝑛3
• 𝐼5 = ∫0 𝑒 𝑥 √𝑒 𝑥 + 1𝑑𝑥 1. Déterminer les nombres réels 𝑎, 𝑏, 𝑒𝑡 𝑐 pour que l’on
𝑐
𝜋 ait pour tout 𝑥 𝑑𝑒 ℝ\{1} ∶ 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥−1.
• 𝐼6 = ∫0 𝑐𝑜𝑠𝑥. 𝑠𝑖𝑛5 𝑥 𝑑𝑥
6
3
2 𝑥−1 2. En déduire la valeur de l’intégrale : ∫2 𝑓(𝑥)𝑑𝑥.
• 𝐼7 = ∫1 𝑥 2−2𝑥+2 𝑑𝑥
1 2
• 𝐼8 = ∫0 (1 − 𝑥)𝑒 𝑥 −2𝑥+3 𝑑𝑥 Linéariser le polynôme trigonométrique 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 puis
𝑒2 1 𝜋
• 𝐼9 = ∫1 𝑥√1+𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥 calculer ∫04 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 𝑑𝑥 .

Calculer les intégrales suivantes : 1. Vérifier, pour tout réel 𝑥, que :


1 2|𝑥|
• 𝐼1 = ∫−1 𝑥²+1 𝑑𝑥 𝑠𝑖𝑛2 𝑥. 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 = 𝑐𝑜𝑠 𝑥 . 𝑠𝑖𝑛2 𝑥 − 𝑐𝑜𝑠 𝑥 . 𝑠𝑖𝑛4 𝑥.
𝜋
5
• 𝐼2 = ∫−1 ∣ 𝑥 2 − 4𝑥 ∣ 𝑑𝑥 2. Calculer l’integrale 𝐼 = ∫0 𝑠𝑖𝑛2 𝑥. 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 𝑑𝑥.
2

2
• 𝐼3 = ∫0 ∣ 𝑒 −𝑥+1 − 1 ∣ 𝑑𝑥
En utilisant la formule d’intégration par parties, Calculer
𝜋 les intégrales suivantes :
𝑒
On considère les intégrales 𝐼 = ∫04 cos (3𝑥)cos (𝑥)𝑑𝑥 et • 𝐼1 = ∫1 𝑥²𝑙𝑛𝑥𝑑𝑥
𝜋 𝑥
1
𝐽 = ∫04 sin (3𝑥)sin (𝑥)𝑑𝑥. • 𝐼2 = ∫1 (2𝑥 − 1)𝑒 −2 𝑑𝑥
2
1. Vérifier, pour tout 𝑥 ∈ ℝ, que 𝑒
• 𝐼3 = ∫2 𝑙𝑛 (𝑥 + 2)𝑑𝑥
𝑐𝑜𝑠(3𝑥) 𝑐𝑜𝑠(𝑥) + 𝑠𝑖𝑛(3𝑥) 𝑠𝑖𝑛(𝑥) = cos(2𝑥) 𝜋
2. Vérifier, pour tout 𝑥 ∈ ℝ, que • 𝐼4 = ∫0 𝑥²𝑐𝑜𝑠𝑥𝑑𝑥 .
𝑐𝑜𝑠(3𝑥) 𝑐𝑜𝑠(𝑥) − 𝑠𝑖𝑛(3𝑥) 𝑠𝑖𝑛(𝑥) = cos (4𝑥).
3. Calculer 𝐼 + 𝐽 et 𝐼 − 𝐽 puis en déduire 𝐼 et 𝐽. 1. Vérifier, pour tout 𝑥 ∈ [0; 1], que :
𝑥 3 +𝑥 2
= 𝑥 2 − 𝑥 + 2 − 𝑥+1.
𝑥+1
2. En utilisant la formule d’intégration par parties, Soit 𝑓 la fonction numérique définie sur ℝ par: 𝑓(𝑥) =
1 𝑥 + 1 − (𝑥 2 + 1)𝑒 𝑥 .
Calculer l’integrale 𝐼 = ∫0 (3𝑥 2 + 1) ln(𝑥 + 1) 𝑑𝑥.
Et (𝐶𝑓 ) la courbe de la fonction 𝑓 dans un repère
orthonormé (𝑂; 𝑖⃗; 𝑗⃗) tel que ‖𝑖⃗‖ = 2𝑐𝑚
En utilisant la formule d’intégration par parties, Calculer 1. Montrer que 𝐻: 𝑥 ↦ (𝑥 − 1)𝑒 𝑥 est une fonction
les integrales suivantes : primitive de la fonction ℎ: 𝑥 ↦ 𝑥𝑒 𝑥 sur ℝ,puis en
𝑒2 0 2
• 𝐼1 = ∫1 𝑥(𝑙𝑛𝑥)2 𝑑𝑥 déduire que: ∫−1 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥 = 𝑒 − 1.
2
• 𝐼2 = ∫1 𝑥√3 − 𝑥𝑑𝑥 2. En utilisant une intégration par parties, Montrer
0 2

𝑒 𝑥 𝑙𝑛 𝑥
𝐼3 = ∫√𝑒 (𝑥 2+1)2 𝑑𝑥 que:∫−1(𝑥 2 + 1)𝑒 𝑥 𝑑𝑥 = 3 (1 − 𝑒).
2 𝑙𝑛(1+𝑡) 3. 3) Calculer en 𝑐𝑚 2 ,l’aire du Domaine plan délimité
• 𝐼4 = ∫1 𝑑𝑡
𝜋
𝑡2 par(𝐶𝑓 ), la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1 et les
𝑥
• 𝐼5 = ∫0 4 𝑑𝑥 droites d’équations : 𝑥 = −1 et 𝑥 = 0.
𝑐𝑜𝑠𝑥 2
2
• 𝐼6 = ∫1 𝑥2𝑥 𝑑𝑥
1 𝑥+1 Soit 𝑔 la fonction numérique définie s ur [0,1] par :
• 𝐼7 = ∫0 𝑙 𝑛 (𝑥+2) 𝑑𝑥 1

1
𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 2𝑥 .
• 𝐼8 = ∫0 𝑥 2 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 Calculer Le volume du solide engendré par la rotation de
𝜋
• 𝐼9 = ∫𝜋 𝑠𝑖𝑛𝑥𝑒 𝑑𝑥 𝑥 la courbe de la fonction 𝑔 𝑎utour de l’axe des abscisses
2 un tour complet.
Répondre à la même question pour la fonction
On considéra la fonction définie par : 𝑓(𝑥) = −𝑥 + 2 et √𝑥 π
𝑓(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠(𝑥) sur l’intervalle [0, 4 ].
(𝐶𝑓 ) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan rapporté à
un repère orthonormé (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗) unité (1cm)
1. Tracer (𝐶𝑓 ) et colorier le domaine délimité par l'axe Soit 𝑓 la fonction numérique définie sur ℝ par:
des abscisses, la courbe et les droites d'équations 𝑓(𝑥) = (2𝑥 − 1)𝑒 2𝑥 + 𝑥 + 1
𝑥 = −1 et 𝑥 = 3, puis donner une valeur de son Et (𝐶𝑓 ) la courbe de la fonction 𝑓 dans un repère
aire en unités d’aires. orthonormé (𝑂; 𝑖⃗; 𝑗⃗) tel que ‖𝑖⃗‖ = 2𝑐𝑚
3 1. Montrer, en utilisant une integration par Partie que:
2. Calculer ∫ |𝑓(𝑥)|𝑑𝑥 × ‖𝑖⃗‖ × ‖𝑗⃗‖ . Qu'est-ce qu'on
−1 1
𝑒
peut déduire ? ∫02(2𝑥 − 1)𝑒 2𝑥 𝑑𝑥 = 1 − 2
2. Montrer que l’aire du Domaine plan limite par (𝐶𝑓 ),
Le plan est apporté à un repère orthonormé (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗) la droite (𝑇): 𝑦 = 𝑥 el les droites d’équations : 𝑥 =
avec ‖𝑖⃗‖ = 1𝑐𝑚 et ‖𝑗⃗‖ = √2𝑐𝑚 1
0 et 𝑥 = 2 est: (6 − 2𝑒)𝑐𝑚2.
Soit 𝑓 la fonction définie par : 𝑓(𝑥) = sin(𝑥)
Calculer l’aire du domaine délimité par la courbe de 𝑓 et
𝜋 𝜋
les droites d’équations : 𝑥 = 2 𝑒𝑡 𝑥 = − 2 . Soit 𝑓 la fonction numérique définie sur ]0; +∞[par
1
𝑓(𝑥) = (1 + 𝑙𝑛𝑥)2 + 𝑥 2 et (𝐶𝑓 ) la courbe de la fonction
Soit 𝑓 la fonction définie sur ]0; 𝑒[ ∪ ]𝑒; +∞[ par: 𝑓 dans un repère orthonormé (𝑂; 𝑖⃗; 𝑗⃗) tel que ‖𝑖⃗‖ = 1𝑐𝑚
1
𝑓(𝑥) = 𝑥(1−𝑙𝑛𝑥) et (𝐶𝑓 ) la courbe de la fonction 𝑓 dans On considère les intégrales 𝐼 et 𝐽 définies par:
𝑒 𝑒
un repère orthonormé (𝑂; 𝑖⃗; 𝑗⃗) tel que ‖𝑖⃗‖ = 2𝑐𝑚. 𝐼 = ∫ (1 + 𝑙𝑛𝑥) 𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐽 = ∫ (1 + 𝑙𝑛𝑥)2 𝑑𝑥
√𝑒 1 1 1
1. Montrer que ∫1 𝑑𝑥 = 𝑙𝑛2 . 1. Montrer que 𝐻: 𝑥 ↦ 𝑥𝑙𝑛𝑥 est une fonction primitive
𝑥(1−𝑙𝑛𝑥)
1
1 de la fonction ℎ: 𝑥 ↦ 1 + 𝑙𝑛𝑥 sur ]0; +∞[,puis en
(Remarquer que 𝑥(1−𝑙𝑛𝑥) = 𝑥
(1−𝑙𝑛𝑥)
) déduire que 𝐼 = 𝑒 .
2. Calculer, en 𝑐𝑚2 , l’aire du domaine plan délimité par 2. En utilisant une integration par parties, Montrer que:
(𝐶𝑓 ), l’axe des abscisses et les droites d’équations: 𝐽 = 2𝑒 − 1 .
3. Calculer en 𝑐𝑚 2 , l’aire du Domaine plan limite par
𝑥 = 1 et 𝑥 = √𝑒.
(𝐶𝑓 ),L’axe des abscisses et les droites d’équations:
𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝑒 .
Le plan est rapporté à un repère orthogonal (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗)
avec ‖𝑖⃗‖ = 2𝑐𝑚 et ‖𝑗⃗‖ = 2𝑐𝑚
On considère les fonctions 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 définie par :
𝑓(𝑥) = 2𝑥² + 1 et 𝑔(𝑥) = 𝑥² + 𝑥 + 1
Calculer l’aire du domaine délimité par les courbes des
fonctions 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 et l’axe des abscisses et les droites
d’équations 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 2 .
⃗⃗ ).
Dans tout ce qui suit l’espace est rapporté au repère orthonormé (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗, 𝑘

On considère dans l’espace les points 𝐴(2; 1; 3), 𝐵(1; 1; −2) et 𝐶(2; −1; 0).
1. a. Déterminer les coordonnées des vecteurs 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐶
b. Etudier l’alignement des points 𝐴, 𝐵 et 𝐶.
2. a. Donner une représentation paramétrique de la droite (𝐴𝐵).
b. Est-ce que le point 𝐷(4, −3,2) appartient à (𝐴𝐵) ?
c- Donner deux équations cartésiennes de la droite (𝐴𝐵).
3. Donner une équation cartésienne du plan (𝐴𝐵𝐶).

1.

Soient 𝑢 ⃗⃗ et 𝑣⃗ deux vecteurs de l’espace, 𝐴, 𝐵 et 𝐶 trois points de l’espace tels que 𝑢 ⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
et 𝑣⃗ = 𝐴𝐶 .
Il existe au moins un plan (𝑃) contenant les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 .
Le produit scalaire des vecteurs 𝑢 ⃗⃗ et 𝑣⃗, noté 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
⃗⃗. 𝑣⃗, est le produit scalaire 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ dans le
plan (𝒫) .

Toutes les propriétés du produit scalaire dans le plan s’étendent dans l’espace.

• Soient 𝑢 ⃗⃗ et 𝑣⃗ deux vecteurs du plan et 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 trois points du l’espace tels


que ⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢 𝐴𝐵 et 𝑣⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 . Soit 𝐻 le projeté orthogonal de 𝐶 sur la droite (𝐴𝐵). On a
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗. 𝑣⃗ = 𝐴𝐵 . 𝐴𝐻 .
𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
• Si 𝑢 ⃗⃗ et 𝑣⃗ sont deux vecteurs non nuls, alors 𝑢 ⃗⃗. 𝑣⃗ = ‖𝑢⃗⃗‖ × ‖𝑣⃗‖ × cos(𝑢 ̅̅̅̅̅
⃗⃗, 𝑣⃗).
•𝑢⃗⃗ et 𝑣⃗ sont orthogonale si et seulement si 𝑢 ⃗⃗. 𝑣⃗ = 0.
• Le produit scalaire 𝑢 ⃗⃗ est un nombre positif, noté 𝑢
⃗⃗. 𝑢 ⃗⃗ 2 , et appelé le carré scalaire de 𝑢
⃗⃗.

Soient 𝑢 ⃗⃗, 𝑣⃗ et 𝑤⃗⃗⃗ Trois vecteurs de l’espace et 𝑘 ∈ ℝ.


o 𝑢 ⃗⃗. 𝑣⃗ = 𝑣⃗. 𝑢 ⃗⃗ ;
o (𝑘𝑢 ⃗⃗). 𝑣⃗ = 𝑘(𝑢 ⃗⃗. 𝑣⃗) ;
o 𝑢 ⃗⃗. (𝑣⃗ + 𝑤 ⃗⃗⃗) = 𝑢 ⃗⃗. 𝑣⃗ + 𝑢 ⃗⃗⃗ ;
⃗⃗. 𝑤
2 2
o (𝑢 ⃗⃗ + 𝑣⃗) = 𝑢 ⃗⃗ + 2𝑢 ⃗⃗. 𝑣⃗ + 𝑣⃗ 2 .

Si 𝑢 ⃗⃗ et 𝑣⃗ = 𝑥 ′ 𝑖⃗ + 𝑦 ′ 𝑗⃗ + 𝑧 ′ 𝑘
⃗⃗ = 𝑥𝑖⃗ + 𝑦𝑗⃗ + 𝑧𝑘 ⃗⃗ deux vecteurs de l’espace, alors :
′ ′ ′
𝑢⃗⃗. 𝑣⃗ = 𝑥𝑥 + 𝑦𝑦 + 𝑧𝑧 .

• Si 𝑢
⃗⃗ = 𝑥𝑖⃗ + 𝑦𝑗⃗ + 𝑧𝑘 ⃗⃗ , ‖𝑢
⃗⃗‖ = √𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 .
• Si 𝐴(𝑥𝐴 , 𝑦𝐴 , 𝑧𝐴 ) et 𝐵(𝑥𝐵 , 𝑦𝐵 , 𝑧𝐵 ) deux points de l’espace, alors
𝐴𝐵 = √(𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 )2 + (𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 )2 + (𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 )2.

Soient 𝐴(2, −1,1), 𝐵(5,3,1) et 𝐶(6, −4,1) trois points de l’espace.


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
Calculer 𝐴𝐵 , 𝐴𝐶 et 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ puis en déduire la nature du triangle 𝐴𝐵𝐶.

1
Soient (𝐷1 ) et (𝐷2 ) deux droites de l’espace dirigées respectivement par 𝑢
⃗⃗1 et 𝑢
⃗⃗2 .
(𝐷1 ) et (𝐷2 ) sont perpendiculaire si et seulement si 𝑢
⃗⃗1 . 𝑢
⃗⃗2 = 0.

Montrer que (𝐷1 ) ⊥ (𝐷2 ) dans les cas suivants :


𝑥 = 1 + 4𝑡
a. (𝐷1 ) est dirigée par 𝑢
⃗⃗(1,2,3) et (𝐷2 ): { 𝑦 = 2 − 2t /𝑡 ∈ ℝ.
𝑧=5
𝑥 = 3 + 2𝑡
𝑦+1 5−𝑧
b. (𝐷1 ) est définie par les équations 𝑥 − 2 = = et 2 { 𝑦 = 5 − 3t /𝑡 ∈ ℝ
(𝐷 ):
2 2
𝑧 = −2 − 2𝑡

Soient 𝑢
⃗⃗(𝑎, 𝑏, 𝑐) un vecteur non nul et 𝐴 un point de l’espace et 𝑘 ∈ ℝ.
L’ensemble des points 𝑀 de l’espace tels que 𝑢 ⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 = 𝑘 est un plan d’équation
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑦 + 𝑑 = 0 (𝑑 ∈ ℝ).

⃗⃗(2,3, −5) un vecteur et 𝐴(0,2. −1) un point de l’espace.


Soient 𝑢
Déterminons (𝒫) L’ensemble des points 𝑀 de l’espace tels que 𝑢 ⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 = −2.
On a 𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ (𝒫) ⇔ 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗. 𝐴𝑀 = −2
2 𝑥
⇔ ( 3 ) . (𝑦 − 2) = −2
−5 𝑧+1
⇔ 2𝑥 + 3(𝑦 − 2) − 5(𝑧 − 1) = −2
⇔ 2𝑥 + 3𝑦 − 5𝑧 + 1 = 0.
D’où (𝒫) est le plan d’équation 2𝑥 + 3𝑦 − 5𝑧 + 1 = 0.

Soit 𝑛⃗⃗(𝑎, 𝑏, 𝑐) un vecteur non nul et 𝐴(𝑥𝐴 , 𝑦𝐴 , 𝑧𝐴 ) un point de l’espace.


Il existe un unique plan (𝒫) passant par 𝐴 et de vecteur normal 𝑛⃗⃗ (C-à-d est un vecteur
directeur d’une droite orthogonale à (𝒫)).
𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ (𝑃) ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 ⊥ 𝑛⃗⃗ ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀. 𝑛⃗⃗ = 0.

Déterminons une équation cartésienne du plan (𝒫) passant par 𝐴(1, −2,3) et de vecteur
normal 𝑛⃗⃗(1, −3, −2).
Soit 𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧) un point de (𝒫). On a 𝐴𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗(𝑥 − 1, 𝑦 + 2, 𝑧 − 3).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. 𝑛⃗⃗ = 0 ⟺ (𝑥 − 1) − 3(𝑦 + 2) − 2(𝑧 − 3) = 0
On a 𝐴𝑀
⟺ 𝑥 − 3𝑦 − 2𝑧 − 1 = 0.

Puisque (𝒫) est de vecteur normal 𝑛⃗⃗(1, −3, −2), alors (𝒫): 𝑥 − 3𝑦 − 2𝑧 + 𝑑 = 0.
Or 𝐴 ∈ (𝑃), alors 1 − 3(−2) − 2(3) + 𝑑 = 0 et 𝑑 = −1.
D’où (𝑃): 𝑥 − 3𝑦 − 2𝑧 − 1 = 0.

1. Déterminer une équation cartésienne du plan (𝒫) passant par 𝐴 et de vecteur normal 𝑛⃗⃗
dans les cas suivants :
a. 𝐴(1,0,5) et 𝑛 ⃗⃗(−1,1,0).
b. 𝐴(√2, −2,5) et 𝑛 ⃗⃗(−1,1,0).
2. Déterminer une équation cartésienne du plan (𝒫) passant par 𝐴 et orthogonal à la droite
𝑥 = 2 − 3𝑡
(𝐷): {𝑦 = −3 + t /𝑡 ∈ ℝ .
𝑧 = 4 − 2𝑡
3. Donner une équation cartésienne du plan médiateur (𝒫) du segment [𝑀𝑁] tel que
𝑀(0, 5, −1) et 𝑁(2,1,1).

2
⃗⃗ .
On considère dans l’espace les points 𝐴(1; 1; 2), 𝐵(0; 1; 1) et le vecteur 𝑛⃗⃗ = 𝑖⃗ + 𝑗⃗ − 𝑘
1. Vérifier que les points 𝑂, 𝐴 et 𝐵 ne sont pas alignés.
2. Montrer que le vecteur ⃗𝑛⃗ est orthogonal aux vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗.
𝑂𝐴 et 𝑂𝐵
3. En déduire une équation cartésienne du plan (𝑂𝐴𝐵).
4. Donner une représentation paramétrique de la droite passant par le point 𝐴 est
orthogonale au plan (𝑂𝐴𝐵).

Soient (𝑃) et (𝑄) deux plans de l’espace et 𝑛⃗⃗( 𝑃) et 𝑛⃗⃗(𝑄) sont respectivement deux
vecteurs normaux de (𝑃) et (𝑄).
• (𝑃) et (𝑄) sont orthogonales si et seulement si 𝑛⃗⃗(𝑄) . 𝑛⃗⃗(𝑃) = 0.
• (𝑃) et (𝑄) sont parallèles si et seulement si 𝑛⃗⃗(𝑄) et . 𝑛⃗⃗(𝑃) sont parallèles.

Etudier l’orthogonalité des plans (𝑃) et (𝑄).


• (𝑃): 2𝑥 + 𝑧 − 1 = 0 et (Q): 𝑥 − 2𝑦 − 2𝑧 + 1 = 0.
• (𝑃): 𝑥 − 𝑦 − 4𝑧 + 1 = 0 et (Q): 4𝑥 − 𝑦 − 2𝑧 − 3 = 0.

Soient (𝑃) un plan et 𝐴 un point de l’espace et 𝐻 la projection


orthogonale de 𝐴 sur le plan (𝑃).
La distance du point 𝐴 au plan (𝑃) est la distance 𝐴𝐻 et on la note
par 𝑑(𝐴, (𝑃)).

Soient (𝑃) un plan d’équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 + 𝑑 = 0 et 𝐴(𝑥𝐴 , 𝑦𝐴 , 𝑧𝐴 ) un point de l’espace.


|𝑎𝑥 +𝑏𝑦 +𝑐𝑧 +𝑑|
La distance du point 𝐴 au plan (𝑃) est : 𝑑(𝐴, (𝑃)) = 𝐴√𝑎2 𝐴 2 𝐴2 .
+𝑏 +𝑐

Calculons la distance du point 𝐴(1, −1,2) du plan (𝑃) d’équation (𝑃): 2𝑥 + 𝑦 − 𝑧 + 1 = 0.


On a 𝑛⃗⃗(2,1, −1) est un vecteur normal de (𝒫).
|2×1−1−2+1|
Donc 𝑑(𝐴, (𝑃)) = = 0, en déduit que 𝐴 ∈ (𝑃).
√2²+1²+(−1)²

On considère (𝒫) le plan d’équation 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 1 = 0 et 𝐴(1,2,0) est point de l’espace.


1. Calculer 𝑑(𝐴, (𝑃)).
2. Déterminer une représentation paramétrique de la droite (𝐷) passant par 𝐴 est orthogonal
à (𝒫).
3. Déterminer les coordonnées du point 𝐻 le projeté orthogonal de 𝐴 sur (𝒫).

On considère les points 𝐴(−1,0,1), 𝐵(1,2, −1) et 𝐶(1, −1,2) et soit (𝑃) le plan d’équation
𝑥 + 𝑦 − 𝑧 = 0.
1. a. Donner une représentation paramétrique de la droite (𝐴𝐵).
b. Vérifier que la droite (𝐴𝐵) est orthogonale à (𝑃).
c. Déterminer les coordonnés du point d’intersection de (𝐴𝐵) et (𝑃) .
2. Montrer que la droite (𝐴𝐶) est parallèle à (𝑃).
3. Donner une équation cartésienne du plan (𝑄) passant par 𝐵 et parallèle à (𝑃).

La sphère (𝑆) de centre 𝛺(𝑎, 𝑏, 𝑐) et de rayon 𝑅 est l’ensemble des points 𝑀 de l’espace
tels que 𝛺𝑀 = 𝑅 et on la note par 𝑆(𝛺, 𝑅).
On a 𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ (𝑆) ⇔ 𝛺𝑀 = 𝑅
⇔ 𝛺𝑀2 = 𝑅 2
⇔ (𝑥 − 𝑎)2 + (𝑦 − 𝑏)2 + (𝑧 − 𝑐)2 = 𝑅 2

3
⇔ 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 − 2𝑎𝑥 − 2𝑏𝑦 − 2𝑐𝑧 + 𝑎2 + 𝑏 2 + 𝑐 2 = 𝑅 2 .
Cette équation est appelée de la sphère (𝑆).

1. Donner une équation cartésienne du sphère (𝑆1 ) de centre 𝛺(2,0,1) et de rayon


𝑅 = √2.
2. a. Donner une équation cartésienne du sphère (𝑆2 ) de centre 𝛺(1, −1,2) et passant par
le point 𝐴(−1,4,5).
b. Est-ce que le point 𝐵(1,2, −2) appartient à (𝑆2 ) ?

Soient 𝐴 et 𝐵 deux points de l’espace.


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗. 𝐵𝑀
L’ensemble des points 𝑀 de l’espace tels que 𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 est la sphère de diamètre [𝐴𝐵]

Donner, par deux méthodes, une équation cartésienne de la sphère de diamètre [𝐴𝐵] telle
que 𝐴(−1,3,2) et 𝐵(−3,1; 0).

Soient 𝑎, 𝑏 et 𝑐 et 𝑑 des réels tels que (𝑎, 𝑏, 𝑐) ≠ (0,0,0) et (𝑆) l’ensemble des points
𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧) de l’espace tels que 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 + 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 + 𝑎2 + 𝑏 2 + 𝑐 2 + 𝑑 = 0.
𝑎 𝑏 𝑐
• Si 𝑎2 + 𝑏 2 + 𝑐 2 − 4𝑑 > 0, (𝑆) est une sphère de centre 𝛺 (− , − , − ) et de rayon
2 2 2
√𝑎2 +𝑏2 +𝑐 2 −4𝑑
𝑅= .
2
𝑎 𝑏 𝑐
• Si 𝑎2 + 𝑏 2 + 𝑐 2 − 4𝑑 = 0, (𝑆) est le point 𝛺 (− 2 , − 2 , − 2).
• Si 𝑎2 + 𝑏 2 + 𝑐 2 − 4𝑑 < 0, (𝑆) est l’ensemble vide.

Soit (𝑆) l’ensemble des points 𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧) tels que (𝑆): 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 − 2𝑦 + 3𝑧 + 2 = 0.


On a 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 − 2𝑦 + 3𝑧 + 2 = 0 ⇔ 𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑦 + 𝑧 2 + 3𝑧 + 2 = 0
3 2 9
⇔ (𝑥 − 0)2 + (𝑦 − 1)2 − 1 + (𝑧 + 2) − 4 + 2 = 0
2
3 2 √5
⇔ (𝑥 − 0)2 + (𝑦 − 1)2 + (𝑧 + 2) = ( 2 ) .
3 √5
D’où (𝑆) est une sphère de centre 𝛺 (0,1, − 2) et de rayon 𝑅 = .
2

Déterminer (𝑆) l’ensemble des points 𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧) dans les cas suivants :
a. 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 − 4𝑥 − 6𝑦 = 0.
b. 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 − 4𝑥 + 2𝑦 + 2𝑧 + 19 = 0.
c. 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 + 4𝑦 − 2𝑧 + 5 = 0.

Soit (𝑆) une sphère de centre 𝛺(𝑎, 𝑏, 𝑐) et de rayon 𝑅.


𝑥 = 𝑎 + 𝑅 𝑠𝑖𝑛 𝜑 𝑐𝑜𝑠 𝜃
𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ (𝑆) ⇔ {𝑦 = 𝑏 + 𝑅 𝑠𝑖𝑛 𝜑 𝑠𝑖𝑛 𝜃 /(𝜑, 𝜃) ∈ ℝ2
𝑧 = 𝑐 + 𝑅 𝑐𝑜𝑠 𝜑
Ce système est appelé de (𝑆).

Déterminer une représentation paramétrique la sphère (S) d'équation 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 = 1.

Soient (𝑆) la sphère de centre 𝛺 et de rayon 𝑅 et (𝑃) un plan dans l’espace et


𝑑 = 𝑑 (𝛺; (𝑃)).
4
• Si 𝑑 > 𝑅, alors (𝑃) ne coupe pas (𝑆).
• Si 𝑑 > 𝑅, alors (𝑃) est tangent à (𝑆) en un point H le projeté orthogonale de 𝛺 sur (𝑃).
• Si 𝑑 < 𝑅, alors (𝑃) coupe (𝑆) suivant un cercle de centre H le projeté orthogonale de 𝛺
sur (𝑃) et de rayon 𝑟 = √𝑅 2 − 𝑑².

On considère l’ensemble (𝑆) des points 𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧) de l’espace tels que


𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 + 2𝑥 − 2𝑦 + 2𝑧 − 1 = 0.
1. Montrer que (𝑆) est une sphère en déterminant son centre et son rayon 𝑅.
2. Etudier la position relative de (𝑆) et les plans suivants :
a. (𝑃1 ): 2𝑥 + 𝑦 + 2𝑧 − 3 = 0 .
b. (𝑃2 ): 𝑥 − 2𝑦 + 2𝑧 + 3 = 0.
c. (𝑃3 ): 𝑥 + 2𝑦 − 𝑧 + 9 = 0.

L’intersection d’une sphère et d’une droite est soit un deux-points, un point ou l’ensemble
vide.

Déterminer la position relative de la droite (𝐷) de représentative paramétrique


𝑥=𝑡
{𝑦 = 1 + 𝑡/𝑡 ∈ ℝ avec les sphères (𝑆1 ): 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 + 2𝑥 = 0 et
𝑧 = 2+𝑡
31
(𝑆2 ): 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 − 2𝑥 − 2𝑦 − 6𝑧 + = 0.
3

Soit (𝑃) le plan d’équation 2𝑥 − 2𝑦 − 5 = 0 et soit (𝑆) l’ensemble des points 𝑀(𝑥; 𝑦; 𝑧)
tels que : 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 − 2𝑥 + 4𝑦 + 6𝑧 + 11 = 0.
Montrer que (𝑆) est une sphère don’t on déterminera le centre Ω et le rayon 𝑅.
Montrer que le plan (𝑃) coupe la sphère (𝑆) selon un cercle (𝐶) dont on déterminera le
centre 𝐻 et le rayon 𝑟.
Déterminer une équation cartésienne de chacun des deux plans tangents à (𝑆) et
paralléle à (𝑃).
a. Soit (𝑄) le plan d’équation 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 1 = 0.
a. Vérifier que le plan (𝑃) est tangent à la sphère (𝑆) puis déterminer leur point de
contact.
a. Vérifier que (𝑃) ⊥ (𝑄).
b. Donner une représentation paramétrique de la droite (∆) intersection de (𝑃) et (𝑄).
a. vérifier que le point 𝐴(2; −1; −2) est un point de la sphère (𝑆).
b. Déterminer une équation cartésienne du plan (𝑄) tangente à la sphère (𝑆) au point 𝐴.

1.
Trois demi-droites non coplanaires de l’espace [𝑂𝐼), [𝑂𝐽) et [𝑂𝐾) constituent dans cette
ordre un noté ([𝑂𝐼), [𝑂𝐽), [𝑂𝐾)).
Le est une personne virtuelle placé le long de [𝑂𝐾), les pieds en 𝑂 et
qui regarde dans la direction de [𝑂𝐼). Si la cote [𝑂𝐽) est à sa gauche, on dit que le trièdre
([𝑂𝐼), [𝑂𝐽), [𝑂𝐾)) est .
⃗⃗
Soient 𝑖⃗, 𝑗⃗ et 𝑘 des vecteurs définis par : 𝑖⃗ = 𝑂𝐼⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑗⃗ = 𝑂𝐽 ⃗⃗ = 𝑂𝐾
⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑘 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗.
Si que le trièdre ([𝑂𝐼), [𝑂𝐽), [𝑂𝐾)) est direct on dit que le repère (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗, 𝑘 ⃗⃗ ) est direct.
⃗⃗ ) est dit directe si le repère (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗, 𝑘
La base (𝑖⃗, 𝑗⃗, 𝑘 ⃗⃗ ) est direct.

5
⃗⃗ ) est indirect
(𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗, 𝑘 ⃗⃗ ) est direct
(𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗, 𝑘

Le produit vectoriel de deux vecteurs non nuls 𝑢 ⃗⃗ et 𝑣⃗ est le vecteur, noté 𝑢


⃗⃗ ∧ 𝑣⃗ tel que :
• Si 𝑢 ⃗⃗ et 𝑣⃗ sont colinéaires, alors 𝑢 ⃗⃗ ∧ 𝑣⃗ = ⃗0⃗.
• Si 𝑢 ⃗⃗ et 𝑣⃗ ne sont pas colinéaires alors 𝑤 ⃗⃗⃗ = 𝑢 ⃗⃗ ∧ 𝑣⃗, tel que :
o 𝑤⃗⃗⃗ ⊥ 𝑢 ⃗⃗ et à 𝑤 ⃗⃗⃗ ⊥ 𝑣⃗.
o La base (𝑢 ⃗⃗, 𝑣⃗, 𝑤⃗⃗⃗) est de sens direct.
o ‖𝑢 ⃗⃗ ∧ 𝑣⃗ ‖ = ‖𝑢 ⃗⃗‖ × ‖𝑣⃗ ‖ × |𝑠𝑖𝑛(𝑢 ̅̅̅̅̅
⃗⃗, 𝑣⃗ )|.

• 𝑢
⃗⃗ ∧ 𝑣⃗ = −𝑣⃗ ∧ 𝑢
⃗⃗.
• ⃗⃗ ∧ ⃗0⃗ = ⃗0⃗ ∧ 𝑢
𝑢 ⃗⃗ = ⃗0⃗.
• ⃗⃗ ∧ (𝑣⃗ + 𝑤
𝑢 ⃗⃗⃗) = 𝑢 ⃗⃗ ∧ 𝑣⃗ + 𝑣⃗ ∧ 𝑤⃗⃗⃗.
• (𝛼 ∈ ℝ) (𝛼 𝑢 ⃗⃗) ∧ 𝑣⃗ = 𝛼(𝑢 ⃗⃗ ∧ 𝑣⃗).

Soient 𝑢⃗⃗(𝑎, 𝑏, 𝑐) et 𝑣⃗(𝑎′ , 𝑏 ′ , 𝑐 ′ ) deux vecteurs de l’espace.


𝑏 𝑏′ 𝑎 𝑎′ 𝑎 𝑎′ ⃗⃗
On a : 𝑢
⃗⃗ ∧ 𝑣⃗ = | | 𝑖
⃗ − | | 𝑗
⃗ + | | 𝑘.
𝑐 𝑐′ 𝑐 𝑐′ 𝑏 𝑏′

Calculons le produit vectoriel des vecteurs 𝑢 ⃗⃗(0,1, −2) et 𝑣⃗(−3,1,2).


0 −3
On a 𝑢⃗⃗ ∧ 𝑣⃗ = ( 1 ) ∧ ( 1 )
−2 2
1 1 0 −3 0 −3 ⃗⃗ ⃗⃗ .
=| | 𝑖⃗ − | | 𝑗⃗ + | | 𝑘 = 4𝑖⃗ + 6𝑗⃗ + 3𝑘
−2 2 −2 2 1 1

Calculer le produit vectoriel des vecteurs 𝑢


⃗⃗(−1,3,0) et 𝑣⃗(2, −6,1).

Si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ≠ ⃗0⃗, alors les point 𝐴, 𝐵 et 𝐶 ne sont pas alignés, par suite le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶
est normal au plan (𝐴𝐵𝐶).

On considère les points 𝐴(2,4, −5), 𝐵(1,0,4) et 𝐶(0,3,1).

6
1. Vérifier que les point 𝐴, 𝐵 et 𝐶 ne sont pas alignés.
2. Donner une équation du plan (𝐴𝐵𝐶).

1
• Soit 𝐴𝐵𝐶 est un triangle. L’aire de 𝐴𝐵𝐶 est 𝑆𝐴𝐵𝐶 = 2 ‖𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ‖.
• Soit 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un parallélogramme. L’aire de 𝐴𝐵𝐶𝐷 est 𝑆𝐴𝐵𝐶𝐷 = ‖𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ‖.

On considère les points 𝐴(−1,2,0), 𝐵(3,0,4) et 𝐶(−2,1,2).


1. Vérifier que les point 𝐴, 𝐵 et 𝐶 ne sont pas alignés.
2. Déterminer l’aire du triangle 𝐴𝐵𝐶.

Soit (𝐷) une droite passant par 𝐴 et dirigée par un vecteur 𝑢


⃗⃗.
La distance d’un point 𝑀 de la droite (𝐷) est la distance 𝑀𝐻 tel que 𝐻 le projeté orthogonal
de 𝑀 sur (𝐷). On note cette distance par 𝑑(𝑀, 𝐷(𝐴, 𝑢 ⃗⃗)).
Pour déterminer les coordonnées du points 𝐻 on utilise : 𝐻 ∈ (𝐷) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐻 . 𝑢 ⃗⃗ = 0.

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗∧𝑢
‖𝐴𝑀 ⃗⃗‖
𝑑(𝑀, 𝐷(𝐴, 𝑢
⃗⃗)) = ‖𝑢
⃗⃗‖

𝑥 =1+𝑡
1. Calculer la distance du point 𝑀(3,2,1) à la droite (𝐷): {𝑦 = 1 /𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = −𝑡
𝑥−𝑦 =1
2. a. Calculer la distance du point 𝑁(−1,2,0) à la droite (∆): { .
𝑦+𝑧 =2
b. Déterminer les coordonnées de 𝐻 projeté orthogonal de 𝑁 sur (∆).

Soit (𝑆) la sphère de centre Ω(1; −1; 0) et de rayon 𝑅 = √3.


1. Donner l’équation cartésienne de (𝑆).
𝑥=2 𝑥 =2−𝑡
2. On considère les droites (𝐷1 ): { 𝑦 = 2 + 4𝑡 (𝑡 ∈ ℝ) , (𝐷2 ): {𝑦 = −2 + 𝑡 (𝑡 ∈ ℝ) et
𝑧 = 5 + 4𝑡 𝑧 = 1−𝑡
𝑥 = −2 + 6𝑡
(𝐷3 ): { 𝑦 = 4𝑡 (𝑡 ∈ ℝ).
𝑧=𝑡
Calculer les distances 𝑑(Ω, (𝐷1 )), 𝑑(Ω, (𝐷2 )) et 𝑑(Ω, (𝐷3 )) puis étudier les positions
relatives de (𝑆) et les droites (𝐷1 ), (𝐷2 ) et (𝐷3 ).

Soient (𝑃) et (𝑄) deux plans de l’espace et 𝑛⃗⃗( 𝑃) et 𝑛⃗⃗(𝑄) sont respectivement deux
vecteurs normaux de (𝑃) et (𝑄).
Si 𝑛⃗⃗(𝑃) ∧ 𝑛⃗⃗(𝑄) ≠ ⃗0⃗, alors (𝑃) et (𝑄) sont sécantes suivant une droite (𝐷) dirigée par le
vecteur 𝑛⃗⃗(𝑃) ∧ 𝑛⃗⃗(𝑄) .

On considère les plans (𝑃): 2𝑥 + 𝑧 − 1 = 0 et (Q): 𝑥 − 2𝑦 − 2𝑧 + 1 = 0.


1. Vérifier que (𝑃) et (𝑄) sont sécantes suivant une droite (𝐷) en déterminant un vecteur
directeur.
2. Donner une représentation paramétrique de (𝐷).

⃗⃗ ) ,on considère les points :


Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct (𝑂; 𝑖⃗; 𝑗⃗; 𝑘
𝐴(0; −2; −2) ; 𝐵(1; −2; −4) ; 𝐶(−3; −1; 2)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐴𝐶
1) a-Montrer que : 𝐴𝐵 ⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝑖⃗ + 2𝑗⃗ + 𝑘
b- En déduire 2𝑥 + 2𝑦 + 𝑧 + 6 = 0 est une équation cartésienne du plan (𝐴𝐵𝐶).
7
2) Soit (𝑆) la sphère d’équation cartésienne 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 − 2𝑥 − 2𝑧 − 23 = 0.
Montrer que le centre de la sphère (𝑆) est le point Ω(1; 0; 1) et que son rayon est 𝑅 = 5.
𝑥 = 1 + 2𝑡
3) a-Vérifier que : {𝑦 = 2𝑡 (𝑡 ∈ ℝ) est une représentation paramétrique de la droite (∆)
𝑧 =1+𝑡
passant par Ω et orthogonale au plan (𝐴𝐵𝐶).
b-Déterminer les coordonnées du point 𝐻 intersection de la droite (∆) et du plan (𝐴𝐵𝐶).
4) Vérifier que 𝑑(Ω; (𝐴𝐵𝐶)) = 3 puis montrer que le plan (𝐴𝐵𝐶) coupe la sphère (𝑆)
selon un cercle de rayon 4 et on déterminera le centre.

Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct (𝑂; 𝑖⃗; 𝑗⃗; 𝑘⃗⃗ ) ,on considère la sphère (𝑆)
2 2 2
dont une équation cartésienne 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 − 2𝑥 − 2𝑦 − 2𝑧 − 1 = 0.
Et le plan (𝑃) d’équation 𝑦 − 𝑧 = 0.
1)a- Montrer que le centre de (𝑆) est Ω(1; 1; 1) et que son rayon 𝑅 = 2.
b- Calculer 𝑑(Ω; (𝑃)) et en déduire le plan (𝑃) coupe la sphère (𝑆) selon un cercle (𝐶).
c-Déterminer le centre et le rayon du cercle (𝐶).
2) Soit (∆) la droite passant par le point 𝐴(1; −2; 2) et orthogonal au plan (𝑃).
a-Montrer que 𝑢 ⃗⃗(0; 1; −1) est un vecteur directeur de la droite (∆).
b-Montrer que: ‖Ω𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑢 ⃗⃗‖ et en déduire que la droite (∆) coupe la sphère (𝑆)
⃗⃗‖ = √2‖𝑢
en deux points.
c-Déterminer le triple des coordonnées de chacun des points d’intersection de la droite
(∆) et la sphère (𝑆).

8
Géométrie de l’espace Etudier l’orthogonalité des plans (𝑃) et (𝑄).
2BSF 1 et 2 • (𝑃): 2𝑥 + 𝑧 − 1 = 0 et
(Q): 𝑥 − 2𝑦 − 2𝑧 + 1 = 0.
• (𝑃): 𝑥 − 𝑦 − 4𝑧 + 1 = 0 et
(Q): 4𝑥 − 𝑦 − 2𝑧 − 3 = 0.
On considère dans l’espace les points 𝐴(2; 1; 3),
𝐵(1; 1; −2) et 𝐶(2; −1; 0).
⃗⃗⃗⃗⃗ et On considère (𝒫) le plan d’équation 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 1 = 0
1. a. Déterminer les coordonnées des vecteurs 𝐴𝐵
et 𝐴(1,2,0) est point de l’espace.
𝐴𝐶 .
⃗⃗⃗⃗⃗
1. Calculer 𝑑(𝐴, (𝑃)).
b. Etudier l’alignement des points 𝐴, 𝐵 et 𝐶.
2. Déterminer une représentation paramétrique de la
2. a. Donner une représentation paramétrique de la
droite (𝐷) passant par 𝐴 est orthogonal à (𝒫).
droite (𝐴𝐵).
3. Déterminer les coordonnées du point 𝐻 le projeté
b. Est-ce que le point 𝐷(4, −3,2) appartient à (𝐴𝐵) ?
c- Donner deux équations cartésiennes de la droite orthogonal de 𝐴 sur (𝒫).
(𝐴𝐵).
3. Donner une équation cartésienne du plan (𝐴𝐵𝐶). On considère les points 𝐴(−1,0,1), 𝐵(1,2, −1) et
𝐶(1, −1,2) et soit (𝑃) le plan d’équation 𝑥 + 𝑦 − 𝑧 = 0.
Soient 𝐴(2, −1,1), 𝐵(5,3,1) et 𝐶(6, −4,1) trois points 1. a. Donner une représentation paramétrique de la
de l’espace. droite (𝐴𝐵).
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
Calculer 𝐴𝐵 , 𝐴𝐶 et 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ puis en déduire la nature du b. Vérifier que la droite (𝐴𝐵) est orthogonale à (𝑃).
triangle 𝐴𝐵𝐶. c. Déterminer les coordonnés du point d’intersection
de (𝐴𝐵) et (𝑃) .
2. Montrer que la droite (𝐴𝐶) est parallèle à (𝑃).
Montrer que (𝐷1 ) ⊥ (𝐷2 ) dans les cas suivants : 3. Donner une équation cartésienne du plan (𝑄)
a. (𝐷1 ) est dirigée par 𝑢
⃗ (1,2,3) et passant par 𝐵 et parallèle à (𝑃).
𝑥 = 1 + 4𝑡
(𝐷2 ): { 𝑦 = 2 − 2t /𝑡 ∈ ℝ.
𝑧=5 1. Donner une équation cartésienne du sphère (𝑆1 ) de
b. (𝐷1 ) est définie par les équations 𝑥 − 2 =
𝑦+1
=
5−𝑧 centre 𝛺(2,0,1) et de rayon 𝑅 = √2.
2 2
2. a. Donner une équation cartésienne du sphère (𝑆2 ) de
𝑥 = 3 + 2𝑡
et (𝐷2 ): { 𝑦 = 5 − 3t /𝑡 ∈ ℝ centre 𝛺(1, −1,2) et passant par le point 𝐴(−1,4,5).
𝑧 = −2 − 2𝑡 b. Est-ce que le point 𝐵(1,2, −2) appartient à (𝑆2 ) ?

1. Déterminer une équation cartésienne du plan (𝒫) Donner, par deux méthodes, une équation cartésienne de
passant par 𝐴 et de vecteur normal 𝑛⃗ dans les cas la sphère de diamètre [𝐴𝐵] telle que 𝐴(−1,3,2) et
suivants : 𝐵(−3,1; 0).
a. 𝐴(1,0,5) et 𝑛 ⃗ (−1,1,0).
b. 𝐴(√2, −2,5) et 𝑛 ⃗ (−1,1,0). Déterminer (𝑆) l’ensemble des points 𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧) dans les
2. Déterminer une équation cartésienne du plan (𝒫) cas suivants :
passant par 𝐴 et orthogonal à la droite a. 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 − 4𝑥 − 6𝑦 = 0.
𝑥 = 2 − 3𝑡
b. 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 − 4𝑥 + 2𝑦 + 2𝑧 + 19 = 0.
(𝐷): {𝑦 = −3 + t /𝑡 ∈ ℝ .
c. 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 + 4𝑦 − 2𝑧 + 5 = 0.
𝑧 = 4 − 2𝑡
3. Donner une équation cartésienne du plan médiateur
(𝒫) du segment [𝑀𝑁] tel que 𝑀(0, 5, −1) et 𝑁(2,1,1). Déterminer une représentation paramétrique la sphère
(S) d'équation 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 = 1.
On considère dans l’espace les points 𝐴(1; 1; 2),
⃗.
𝐵(0; 1; 1) et le vecteur 𝑛⃗ = 𝑖 + 𝑗 − 𝑘 On considère l’ensemble (𝑆) des points 𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧) de
1. Vérifier que les points 𝑂, 𝐴 et 𝐵 ne sont pas alignés. l’espace tels que𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 + 2𝑥 − 2𝑦 + 2𝑧 − 1 = 0.
2. Montrer que le vecteur ⃗𝑛 est orthogonal aux vecteurs 1. Montrer que (𝑆) est une sphère en déterminant son
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝑂𝐴 et 𝑂𝐵 centre et son rayon 𝑅.
3. En déduire une équation cartésienne du plan(𝑂𝐴𝐵). 2. Etudier la position relative de (𝑆) et les plans

4. Donner une représentation paramétrique de la droite suivants :


passant par le point 𝐴 est orthogonale au plan a. (𝑃1 ): 2𝑥 + 𝑦 + 2𝑧 − 3 = 0 .
(𝑂𝐴𝐵). b. (𝑃2 ): 𝑥 − 2𝑦 + 2𝑧 + 3 = 0.
c. (𝑃3 ): 𝑥 + 2𝑦 − 𝑧 + 9 = 0.
Déterminer la position relative de la droite (𝐷) de 𝑥 =2−𝑡
𝑥=𝑡 (𝐷2 ): {𝑦 = −2 + 𝑡 (𝑡 ∈ ℝ) et
représentative paramétrique {𝑦 = 1 + 𝑡/𝑡 ∈ ℝ avec les 𝑧 = 1−𝑡
𝑧 =2+𝑡 𝑥 = −2 + 6𝑡
2 2 2
sphères (𝑆1 ): 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 2𝑥 = 0 et (𝐷3 ): { 𝑦 = 4𝑡 (𝑡 ∈ ℝ).
31 𝑧=𝑡
(𝑆2 ): 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 − 2𝑥 − 2𝑦 − 6𝑧 + = 0. Calculer les distances 𝑑(Ω, (𝐷1 )), 𝑑(Ω, (𝐷2 )) et
3
𝑑(Ω, (𝐷3 )) puis étudier (𝑆) et les droites (𝐷1 ), (𝐷2 ) et
Soit (𝑃) le plan d’équation 2𝑥 − 2𝑦 − 5 = 0 et soit (𝑆) (𝐷3 ).
l’ensemble des points 𝑀(𝑥; 𝑦; 𝑧) tels que
𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 − 2𝑥 + 4𝑦 + 6𝑧 + 11 = 0. On considère les plans (𝑃): 2𝑥 + 𝑧 − 1 = 0 et
Montrer que (𝑆) est une sphère don’t on déterminera (Q): 𝑥 − 2𝑦 − 2𝑧 + 1 = 0.
le centre Ω et le rayon 𝑅.
1. Vérifier que (𝑃) et (𝑄) sont sécantes suivant une
Montrer que le plan (𝑃) coupe la sphère (𝑆) selon un
droite (𝐷) en déterminant un vecteur directeur.
cercle (𝐶) dont on déterminera le centre 𝐻 et le rayon
2. Donner une représentation paramétrique de (𝐷).
𝑟.
Déterminer une équation cartésienne de chacun des
deux plans tangents à (𝑆) et paralléle à (𝑃). On considère les points 𝐴(0; −2; −2) ; 𝐵(1; −2; −4) ;
a. Soit (𝑄) le plan d’équation 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 1 = 0. 𝐶(−3; −1; 2).
a. Vérifier que le plan (𝑃) est tangent à la sphère ⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐴𝐶
1. a-Montrer que : 𝐴𝐵 ⃗.
⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝑖 + 2𝑗 + 𝑘
(𝑆) puis déterminer leur point de contact. b- En déduire 2𝑥 + 2𝑦 + 𝑧 + 6 = 0 est une équation
a. Vérifier que (𝑃) ⊥ (𝑄). cartésienne du plan (𝐴𝐵𝐶).
b. Donner une représentation paramétrique de la 2. Soit (𝑆) la sphère d’équation cartésienne
droite (∆) intersection de (𝑃) et (𝑄). 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 − 2𝑥 − 2𝑧 − 23 = 0.
a. vérifier que le point 𝐴(2; −1; −2) est un point de Montrer que le centre de la sphère (𝑆) est le point
la sphère (𝑆). Ω(1; 0; 1) et que son rayon est 𝑅 = 5.
b. Déterminer une équation cartésienne du plan (𝑄) 𝑥 = 1 + 2𝑡
tangente à la sphère (𝑆) au point 𝐴. 3. a-Vérifier que : {𝑦 = 2𝑡 (𝑡 ∈ ℝ) est une
𝑧 = 1+𝑡
⃗ (−1,3,0) et
Calculer le produit vectoriel des vecteurs 𝑢 représentation paramétrique de la droite (∆) passant
par Ω et orthogonale au plan (𝐴𝐵𝐶).
𝑣(2, −6,1).
b-Déterminer les coordonnées du point 𝐻 intersection
de la droite (∆) et du plan (𝐴𝐵𝐶).
On considère les points 𝐴(2,4, −5), 𝐵(1,0,4) et 𝐶(0,3,1). 4. Vérifier que 𝑑(Ω; (𝐴𝐵𝐶)) = 3 puis montrer que le
1. Vérifier que les point 𝐴, 𝐵 et 𝐶 ne sont pas alignés. plan (𝐴𝐵𝐶) coupe la sphère (𝑆) selon un cercle de
2. Donner une équation du plan (𝐴𝐵𝐶). rayon 4 et on déterminera le centre.

On considère les points 𝐴(−1,2,0), 𝐵(3,0,4) et 𝐶(−2,1,2). Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé direct
1. Vérifier que les point 𝐴, 𝐵 et 𝐶 ne sont pas alignés. ⃗ ) ,on considère la sphère (𝑆) dont une equation
(𝑂; 𝑖; 𝑗; 𝑘
2. Déterminer l’aire du triangle 𝐴𝐵𝐶.
cartésienne 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 − 2𝑥 − 2𝑦 − 2𝑧 − 1 = 0.
Et le plan (𝑃) d’équation 𝑦 − 𝑧 = 0.
1. Calculer la distance du point 𝑀(3,2,1) à la droite
1. a- Montrer que le centre de (𝑆) est Ω(1; 1; 1) et que
𝑥 = 1+𝑡
(𝐷): {𝑦 = 1 /𝑡 ∈ ℝ. son rayon 𝑅 = 2.
𝑧 = −𝑡 b- Calculer 𝑑(Ω; (𝑃)) et en déduire le plan (𝑃) coupe
2. a. Calculer la distance du point 𝑁(−1,2,0) à la la sphère (𝑆) selon un cercle (𝐶).
𝑥−𝑦 =1 c-Déterminer le centre et le rayon du cercle (𝐶).
droite (∆): { .
𝑦+𝑧=2 2. Soit (∆) la droite passant par le point 𝐴(1; −2; 2) et
b. Déterminer les coordonnées de 𝐻 projeté orthogonal au plan (𝑃).
orthogonal de 𝑁 sur (∆). a-Montrer que 𝑢 ⃗ (0; 1; −1) est un vecteur directeur de
la droite (∆).
Soit (𝑆) la sphère de centre Ω(1; −1; 0) et de rayon 𝑅 = √3. b-Montrer que: ‖Ω𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑢
⃗ ‖ = √2‖𝑢
⃗ ‖ et en déduire que
1. Donner l’équation cartésienne de (𝑆). la droite (∆) coupe la sphère (𝑆) en deux points.
𝑥=2 c-Déterminer le triple des coordonnées de chacun des
2. On considère les droites (𝐷1 ): { 𝑦 = 2 + 4𝑡 (𝑡 ∈ ℝ) , points d’intersection de la droite (∆) et la sphère (𝑆).
𝑧 = 5 + 4𝑡
Pr. LATRACH
Nom : -------------------------------
Abdelkbir

précédents.
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
Une personne veut atteindre le point Y à partir du point
---------------------------------------------------------------------
X par le passage de trois vallées comme le montre la
figure ci-dessous : Donc d’après le principe général de dénombrement le
nombre de codes possibles est : ------------------------------
• Déterminons le nombres codes pairs de 4 chiffres
qu’on peut former à partir les chiffres précédents.
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
L'écriture 𝐴𝐶𝐹 signifie que cette personne est passée par
le pont A, le pont C puis le pont F. ---------------------------------------------------------------------
1) Compléter l'arbre suivant, puis déduire l'ensemble des ---------------------------------------------------------------------
chemins menant au point Y.
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
• Déterminons le nombres codes pairs de 3 chiffres
distincts deux à deux qu’on peut former à partir les
chiffres précédents.
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
2) Calculer le nombre de chemins que cette personne ---------------------------------------------------------------------
pourrait emprunter pour atteindre le point 𝑌.

--------------------------------------------------------------------- Une personne possède trois chemises, deux cravates et


trois pantalons.
--------------------------------------------------------------------- Déterminons le nombre de costumes que cette personne
--------------------------------------------------------------------- peut porter. (Chaque costume se compose d'une chemise,
d'une cravate et d'un pantalon)
--------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------

Soit une expérience nécessitante 𝑝 choix Dans un restaurant


Si le premier choix se fait de 𝑛1 manière différente et le d’entreprise, le repas
second choix se fait de 𝑛2 manière différente … et le comporte un plat et un
𝑝𝑖è𝑚𝑒 choix se fait de 𝑛𝑝 manière différente, alors le dessert.
nombre de façons dont tous ces choix sont faits est : Le menu propose au choix deux plats et trois desserts.
𝑛 =------------------------------ De combien de manière peut -on composer un repas ?

On considère les chiffres suivants : 1 ; 3 ; 4 ; 5 ; 7 𝑒𝑡 8. ---------------------------------------------------------------------


• Déterminons le nombres codes de 3 chiffres distincts ---------------------------------------------------------------------
deux à deux qu’on peut former à partir des chiffres
--------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------------------------------

Une urne contient cinq boules • Chaque ordre de 𝑝 parmi 𝑛 éléments (sans possibilité
noires et 12 boules blanches de répéter le même élément) est appelé un
indiscernables au toucher. arrangement de 𝑝 parmi 𝑛 éléments, on note le
On tire successivement et sans nombre des arrangements de 𝑝 éléments parmi 𝑛
remise (sans remettre la boule après par 𝐴𝑝𝑛 et 𝐴𝑝𝑛 = 𝑛(𝑛 − 1)(𝑛 − 2). . . (𝑛 − 𝑝 + 1).
l'avoir tirée dans l’urne) deux • Tout arrangement de 𝑛 éléments parmi 𝑛 éléments est
boules de l’urne. appelé une permutation.
1) Construire l’arbre des choix.
On note le nombre de permutations de 𝑛 par : 𝑛! .
2) Quel est le nombre de tirages comportant 2 boules de
Et on a : 𝑛! = 𝐴𝑛𝑛 = 𝑛 × (𝑛 − 1) × (𝑛 − 2) ×. . .× 2 × 1.
mêmes couleurs ?
3) Quel est le nombre de tirages comportant 2 boules de
couleurs différentes ? Par convention : 𝐴0𝑛 = 1 et 0! = 1.
4) Répéter les mêmes questions précédentes au cas où le 𝑛! se lit ‘factorielle 𝑛’ .
tirage est successif et avec remise. L’ordre est important dans tout arrangement.

a. 1. Calculer les nombres 𝐴35 , 𝐴49 , 𝐴17 et 5!.


7!
2. Comparer
(7−5)!
et 𝐴57 .
On veut ranger, Trois vases parmi cinq notés
1, 2, 3, 4 𝑒𝑡 5 dans un placard contenant trois tiroirs notés
𝐴 , 𝐵 𝑒𝑡 𝐶. 1.Calcul des nombres 𝐴35 , 𝐴49 , 𝐴17 et 5!.
1) Combien de rangements différents peut-on réaliser ? ✓ 𝐴35 = -----------------------------------------------------
2) Combien de rangements où le vase 1 est placé dans le ✓ 𝐴49 = -----------------------------------------------------
tiroir A ?
3) Combien de rangements sont effectués dans deux ✓ 𝐴17 = -----------------------------------------------------
tiroirs ? ✓ 5! = -----------------------------------------------------
4) Combien de rangements différents peut-on réaliser si
7!
on dispose de 5 tiroirs 𝐴, 𝐵, 𝐶, 𝐷 𝑒𝑡 𝐸 ? 2. Comparons et 𝐴57 .
(7−5)!
7!
✓ = ---------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------- (7−5)!

--------------------------------------------------------------------- ✓ 𝐴57 = -----------------------------------------------------


--------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------- 𝐴𝑛𝑝 =-----------

---------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------- On veut former des mots à trois lettres distinctes, avec
les lettres 𝐴, 𝐵, 𝐶, 𝐷, 𝐸 𝑒𝑡 𝐹.
--------------------------------------------------------------------- Déterminer le nombre de mots possibles.
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
Un parking comporte sept places libres repérées par les
--------------------------------------------------------------------- numéros 1 à 7.
--------------------------------------------------------------------- De combien de façons peut-on garer :
1) Une voiture ?
2) Trois voitures ? ---------------------------------------------------------------------
3) Sept voitures ?
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
Un groupe se compose de quatre personnes {𝑎 ; 𝑏; 𝑐; 𝑑}.
--------------------------------------------------------------------- Nous voulons former un comité de trois personnes pour
--------------------------------------------------------------------- effectuer une tâche.
1) Déterminer les comités qu’on peut former.
--------------------------------------------------------------------- 𝐴34
2) Calculer . Conclure.
3!
---------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
1) De combien de façons ---------------------------------------------------------------------
peut-on faire asseoir six
personnes sur une table ---------------------------------------------------------------------
douze chaises ? ---------------------------------------------------------------------
2) De combien de façons
peut-on faire asseoir douze personnes sur table de ---------------------------------------------------------------------
douze chaises ? ---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
Soient 𝑛 ∈ ℕ et 𝐸 un ensemble fini de 𝑛 éléments et 𝑝
--------------------------------------------------------------------- un entier vérifiant : 1 ≤ 𝑝 ≤ 𝑛
--------------------------------------------------------------------- On appelle combinaison de 𝑝 éléments parmi 𝑛
éléments de 𝐸 toute partie de 𝐸 possédant 𝑝 éléments.
--------------------------------------------------------------------- Le nombre de combinaisons de 𝑝 éléments parmi 𝑛 est
𝑝
𝐴𝑛 𝑛!
égal à 𝐶𝑛𝑝 et on a : 𝐶𝑛𝑝 = = .
𝑝! 𝑝!×(𝑛−𝑝)!
Une urne contient quatre boules blanches, trois boules
Jaunes et une boule noire indiscernables au toucher. On
tire successivement et sans remise trois boules de l’urne. • 𝐶𝑛0 = 1.
Donner le nombre de tirages possibles. • 𝐶𝑛𝑝 = 𝐶𝑛𝑛−𝑝 , 𝐶𝑛1 = 𝑛 et 𝐶𝑛𝑛 = 1.
• 𝐶𝑛𝑝 = 𝐶𝑛−1
𝑝−1 𝑝
+ 𝐶𝑛−1 .
--------------------------------------------------------------------- 𝐶𝑛𝑝 représente le nombre de façons de choisir 𝑝 objets
parmi 𝑛 (L’ordre n’est pas important et il n’y a pas de
---------------------------------------------------------------------
répétition)
---------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------- ✓ 𝐶53 = -----------------------------------------------------
b. ✓ 𝐶43 = 𝐶4… = ----------------------------------------------
✓ 𝐶77 = -----------------------------------------------------
Pour tout entier 𝑛 et tout entier 𝑝 tel que : 1 ≤ 𝑝 ≤ 𝑛.
Le nombre des arrangements avec répétition 𝑝 éléments
parmi 𝑛 est : 𝑛𝑝 . Dans une classe est composée de 4 filles et 6 garçons.
Le professeur voulait choisir 3 élèves pour faire un
exposé.
Une urne contient quatre boules blanches, trois boules 1) Déterminer le nombre de groupes que le professeur
Jaunes et une boule noire indiscernables au toucher. On peut créer.
tire successivement et avec remise trois boules de l’urne. 2) Déterminer le nombre de groupes composés par les
Donner le nombre de tirages possibles. garçons uniquement.
3) Déterminer le nombre de groupes qui contiennent
--------------------------------------------------------------------- deux filles exactement.
4) Déterminer le nombre de groupes qui contiennent au
---------------------------------------------------------------------
moins un garçon. 1) Déterminer le nombre de tirages possibles.
5) Déterminer le nombre de groupes qui contiennent aux 2) Déterminer le nombre de tirages où les trois premiers
plus trois filles. jetons sont verts.
3) Déterminer le nombre de tirages où le premier jeton
--------------------------------------------------------------------- est vert.
4) Déterminer le nombre de tirages comportant
--------------------------------------------------------------------- exactement un jeton vert.
--------------------------------------------------------------------- 5) Déterminer le nombre de tirages comportant au moins
un jeton vert.
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------
Une expérience aléatoire est une expérience dont les
--------------------------------------------------------------------- résultats possibles sont connus sans que l'on puisse
--------------------------------------------------------------------- déterminer lequel sera réalisé.
• Une issue est un des résultats possibles d'une
--------------------------------------------------------------------- expérience aléatoire.
• Un événement est un ensemble des issues.
---------------------------------------------------------------------
• Tout événement formé d’une seule issue est appelé un
--------------------------------------------------------------------- événement élémentaire.
• L'univers associé à une expérience aléatoire est
---------------------------------------------------------------------
l'ensemble de toutes ses issues possibles. On le note
--------------------------------------------------------------------- souvent par Ω.
---------------------------------------------------------------------
On lance un dé cubique dont les faces sont
numérotées de 1 à 6 et on observe le nombre
Une urne contient quatre boules rouges et trois boules obtenu.
vertes. On tire simultanément trois boules de l’urne. Cette expérience a 6 issues possibles et l'univers associé
1. Déterminer le nombre de tirages possibles. est Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}.
2. Déterminer le nombre de tirages comportant • A : « Obtenir un nombre impair » est un événement.
exactement une boule rouge. Il regroupe les issues {1; 3; 5} on écrit A = {1; 3; 5}.
3. Déterminer le nombre de tirages comportant au moins • B : « Obtenir un nombre multiple de 5 » est un
une boule verte. événement élémentaire et 𝐵 = {5}.

On tire 𝑝 éléments parmi 𝑛. Soient 𝐴 et 𝐵 deux événements d’une expérience


Nombre de tirages
Type de Tirage L’ordre aléatoire.
possible
• L’événement contraire de 𝐴 est l’événement noté 𝐴̅
Simultané formé de tous les éléments de Ω n’appartenant pas à 𝐴
• L’intersection des événements 𝐴 et 𝐵, noté 𝐴 ∩ 𝐵, est
Successif sans
l’événement formé de tous les éléments de Ω
remise
appartenant à 𝐴 et à 𝐵.
Successif avec
• La réunion des événement 𝐴 et 𝐵, noté 𝐴 ∪ 𝐵, est
remise
l’événement formé de tous les éléments de Ω
appartenant à 𝐴 ou à 𝐵.
Si 𝑝 est le nombre de boules tirées (Successif sans • On dit que les événements 𝐴 et 𝐵 sont incompatible si
remise ou avec remise) où 𝑝1 est le nombre de boules 𝐴 ∩ 𝐵 = ∅.
de type 1, 𝑝2 est le nombre de boules de type 2, 𝑝3 est • L’ensemble vide ∅ est appelé événement impossible.
le nombre de boules de type 3, alors le nombre de • L’univers Ω est appelé événement certain.
𝑝!
permutations est 𝑝 !×𝑝 !×𝑝 !.
1 2 3
On lance un dé dodécaédrique dont les
faces sont numérotées de 1 à 12 et on
Une urne contient six jetons verts et cinq
observe le nombre obtenu.
jetons rouges et trois jetons bleus
On considère les événements suivants :
indiscernables au toucher.
• A : « Obtenir un nombre pair ».
On tire successivement et sans remise
• B : « Obtenir un nombre divisible par 3 ».
quatre jetons de l’urne.
• C : « Obtenir un nombre multiple de 5 ».
• D : « Obtenir un nombre supérieur de 13 ». Déterminons 𝑃(𝐴) et 𝑃(𝐵).
On a : On a 𝐴 = {9}, puisque tous les secteurs ont les mêmes
𝐴 =------------------------------------------------------------ chances, alors le secteur 9 à une chance parmi 10 pour
𝐵 =------------------------------------------------------------ 1
être repéré. Ainsi 𝑃(𝐴) = 10.
𝐶 =------------------------------------------------------------ On a 𝐵 = {3; 6; 9}, donc l’événement 𝐵 à trois chances
𝐴̅ =------------------------------------------------------------ 3
parmi 10 pour être réaliser. Ainsi 𝑃(𝐵) = 10.
𝐶̅ =------------------------------------------------------------
On remarque :
𝐷 =------------------------------------------------------------ 1 1 1 3
𝐴 ∪ 𝐵 =------------------------------------------------------- 𝑃({3}) + 𝑃({6}) + 𝑃({9}) = 10 + 10 + 10 = 10.
𝐵 ∪ 𝐶 =------------------------------------------------------- Ainsi 𝑃(𝐵) = 𝑃({3}) + 𝑃({6}) + 𝑃({9}).
𝐴 ∩ 𝐵 =-------------------------------------------------------
𝐵 ∩ 𝐶 =------------------------------------------------------- La probabilité d’un évènement 𝐴 est la somme des
probabilités des événements élémentaires qui le
constituent, on la note 𝑃(𝐴).
On lance un dé cubique non truqué deux fois
successives. On note les résultats de cette expérience
Soit Ω l’univers d’une expérience aléatoire.
aléatoire par le couple (𝑎; 𝑏), où 𝑎 est le résultat du
➢ 𝑃(𝛺 ) = 1 𝑒𝑡 𝑃(∅) = 0.
premier lancer et 𝑏 est le résultat du second lancer. ➢ Pour tout événement 𝐴 : 0 ≤ 𝑃(𝐴) ≤ 1.
1) Déterminer Ω l’univers de cette expérience.
2) Déterminer les événements suivants :
On lance un dé cubique non truqué dont les faces sont
• A : « Obtenir deux nombres égaux ». numérotées de 1 à 6.
• B : « Obtenir deux nombres pairs». On considère les événements :
• C : « Obtenir deux nombres dont le produit est 12 ». • A : « Obtenir un nombre pair et multiple de 3 ».
• 𝐴 ∩ 𝐵 , 𝐴 ∪ 𝐵, 𝐴 ∩ 𝐶 et 𝐴 ∪ 𝐶. • B : « Obtenir un nombre premier » .
On a A =--------------------- et 𝐵 =--------------------------
--------------------------------------------------------------------------- Donc :
--------------------------------------------------------------------------- • 𝑃(𝐴) = -------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------- • 𝑃(𝐵) = -------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------- On lance un dé tétraédrique dont les faces
--------------------------------------------------------------------------- sont numérotées de 1 à 4 tel que
𝑃({1}) = 0,3 ; 𝑃({2}) = 0,1 ; 𝑃({3}) = 0,4 et
--------------------------------------------------------------------------- 𝑃({4}) = 0,2.
--------------------------------------------------------------------------- Calculer la probabilité des événements suivants
A = {2,4} ; 𝐵 = {1,2,4} et 𝐶 = {1,2,3,4}.
---------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------
-------------------------------------------------------------------------
La probabilité d’un événement 𝐴 est un nombre compris
entre 0 et 1 et qui exprime « la chance que l’événement ---------------------------------------------------------------------------
𝐴 se produire » et la note par 𝑃(𝐴). ---------------------------------------------------------------------------

La roue de loterie ci-dessous est Soient 𝐴 et 𝐵 deux événements de Ω. On a :


équilibrée et partagée en dix secteurs • 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵).
identiques. • Si 𝐴 ∩ 𝐵 = ∅, alors 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵).
On fait tourner la roue et on observe le • 𝑃(𝐴̅ ) = 1 − 𝑃(𝐴).
numéro repéré.
On considère les événements suivants :
On lance une pièce de monnaie non truquée trois fois
A : « Obtenir le nombre 9 » et B : « Obtenir un nombre successives. On considère les événements suivants :
divisible par 3 ».
• A : "Obtenir la face 𝐹 exactement une fois". à deux "
• B : "Obtenir la face 𝑃 au maximum deux fois". • 𝐷 :" Obtenir exactement une boule rouge "
1) À l'aide de l'arbre des choix, déterminer l'univers des • 𝐸 :" Obtenir au moins une boule blanche "
possibilités. • 𝐸 ∩ D et 𝐸 ∪ D.
2) Calculer la probabilité des événements : 𝐴, 𝐵, 𝐴̅ , 𝐵̅,
A∩B et A∪B. ---------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------
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---------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------
Soit une expérience aléatoire d'univers Ω où tous les
événements élémentaires ont même probabilité. -------------------------------------------------------------------------
• La probabilité d’un évènement 𝐴 de Ω est
𝑐𝑎𝑟𝑑(A)
𝑃(𝐴) = . Un sac contient trois jetons blancs portant les numéros 1,
𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω)
• 𝑐𝑎𝑟𝑑(A) se lit « cardinal de 𝐴 » et représente le 1, 2 et quatre jetons noirs portant les numéros 1, 2, 2, 2.
nombre des éléments de 𝐴. On tire successivement et sans remise trois jetons du sac.
Sachant que les jetons sont jetons indiscernables au
toucher, calculer les probabilités des événements
Un sac contient 4 boules rouges, 3 boules vertes et 2 suivants :
boules blanches indiscernables au toucher. On tire • A : "Obtenir trois jetons de la même couleur".
simultanément et au hasard 3 boules du sac.
• B : "Obtenir au moins un jeton blanc".
1. Combien y' a-t-il de résultats possibles ?
• C : "Obtenir trois jetons du même nombre".
2. Calculer la probabilité de chaque événement :
• D : "Obtenir trois jetons dont la somme est paire".
• 𝐴:" Obtenir 3 boules rouges ".
• E "Obtenir trois jetons dont la somme est un nombre
• 𝐵:" Obtenir 3 boules de même couleur ".
impair".
• 𝐶 :" Obtenir 3 boules de couleurs distinctes deux
---------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------
Une classe est composée de 23 élevés répartis selon le
tableau suivant : ---------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------
8 3 11
---------------------------------------------------------------------------
7 5 12
---------------------------------------------------------------------------
15 8 23

1. On sélectionne au hasard un élève de la classe, on ---------------------------------------------------------------------------


suppose que tous les élèves ont la même probabilité ---------------------------------------------------------------------------
d'être sélectionnés. ---------------------------------------------------------------------------
a. Calculer la probabilité de chacun des événements
suivants : ---------------------------------------------------------------------------
G : "Sélection d'un garçon " ---------------------------------------------------------------------------
F : "Sélection d'une fille ".
---------------------------------------------------------------------------
I : "Sélection d’un élève redoublant ".
b. Calculer 𝑃(𝐺 ∩ 𝐼) et 𝑃(𝐹 ∩ 𝐼). ---------------------------------------------------------------------------
2. a. Sachant que l’élève choisi est un garçon. Quelle est ---------------------------------------------------------------------------
la probabilité qu'il soit un redoublant ? notons cette
---------------------------------------------------------------------------
probabilité par 𝑃𝐺 (𝐼) .
𝑃(𝐺∩𝐼) ---------------------------------------------------------------------------
b. Vérifier que : 𝑃𝐺 (𝐼) = .
𝑃(𝐺)
c. Que représentent les probabilités suivantes : 𝑃𝐹 (𝐼), ---------------------------------------------------------------------------
𝑃𝐼 (𝐹) et 𝑃𝐼 (𝐺)? Calculer ces probabilités. ---------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------
𝐴 et 𝐵 sont deux événements d’un univers  d’une
---------------------------------------------------------------------------
expérience aléatoire tel que 𝑃(𝐴) ≠ 0.
La probabilité de l’événement 𝐵 sachant que ---------------------------------------------------------------------------
𝑃(𝐴∩𝐵)
l’événement 𝐴 est réalisé est : 𝑃(𝐴) , on la note 𝑃𝐴 (𝐵) ---------------------------------------------------------------------------
ou 𝑃(𝐵/𝐴).
Une personne lave des gobelets dans un café.
Un sac contient cinq jetons blancs avec les numéros La probabilité qu'il casse la première tasse qu'il lave est
2
1,1,1,0,0, quatre jetons rouges avec les numéros 1,1,0,0 de 7.
et deux jetons verts avec les numéros 0,1. Lorsqu'il casse le premier gobelet, son attention
On tire successivement et avec remise trois jetons du sac. augmente de sorte que la probabilité de casser le
1. Sachant que les jetons sont jetons indiscernables au 1
deuxième est de 5 .
toucher, calculer les probabilités des événements
suivants : S'il ne casse pas le premier gobelet, la probabilité de
3
• A : "Obtenir trois jetons de la même couleur". casser le deuxième est de 7.
• B : « Obtenir trois jetons de même numéro ». On considère les événements suivants :
• C : "Obtenir trois jetons de couleurs différentes, deux à A : « casser le premier gobelet » ;
deux." B : « Casser le second gobelet ».
2. Sachant que les boules ont la même couleur, quelle est 1. Construire un arbre de probabilité.
la probabilité qu'elles aient le même numéro ? 2. Calculer la probabilité de casser le premier et le
3. Sachant que les boules tirées portent le même numéro, second gobelet.
quelle est la probabilité qu'elles soient de couleurs 3. Calculer la probabilité de casser le second gobelet.
différentes, deux à deux ? 4. Calculer la probabilité que le second gobelet reste
intact étant donné que le premier gobelet reste intact.
---------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------- Un sac 𝑢1 contient quatre boules blanches et une boule
noire, et un autre sac 𝑢2 contient deux boules blanches et
---------------------------------------------------------------------------
trois boules noires.
--------------------------------------------------------------------------- On choisit au hasard l'un des deux sacs puis on y tire une
--------------------------------------------------------------------------- boule.
1. Construire un arbre de probabilité. Quelle est la probabilité d'atteindre la cible exactement
2. Calculer la probabilité de choisir le sac 𝑢1 et d'obtenir six fois ?
une boule noire.
3. Calculer la probabilité d'obtenir une boule noire. Un sac contient six boules blanches et quatre boules
4. En déduire la probabilité d'obtenir une boule blanche. noires. On considère le jeu suivant :
5. La boule tirée est noire, quelle est la probabilité Le joueur tire 3 boules simultanément du sac, et le joueur
qu'elle soit tirée du sac 𝑢1 ? est considéré comme gagnant si les trois boules tirées
sont blanches.
Ahmed a joué ce jeu 4 fois. Quelle est la probabilité de
𝐴 et 𝐵 sont deux événements d’un univers  d’une gagner exactement 3 fois ?
expérience aléatoire.
On dit que 𝐴 et 𝐵 sont indépendants si :
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵)

On lance une pièce de monnaie trois fois successives.


Soient 𝐴 et 𝐵 sont deux événements tel que 𝑃(𝐴) ≠ 0.
On note 𝑋 le nombre de fois que la face 𝐹 apparaît.
𝐴 et 𝐵 sont indépendants si et seulement si
1. Déterminer l'univers  puis en déduire les valeurs que
𝒫𝐴 (𝐵) = 𝒫(𝐵)
peut prendre la variable 𝑋.
2. Que signifient les événements (𝑋 = 1) et (𝑋 = 2) ?
On lance un dé cubique non truqué dont les faces sont 3
3. a. Vérifier que 𝑃(𝑋 = 1) = .
numérotées de 1 à 6. 8
On considère les événements : b. Remplir le tableau suivant :
• A : « Obtenir un nombre impair ». 𝑥𝑖 0 1 2 3
• B : « Obtenir le nombre 3 » .
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 )
On a 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) =-------- et 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) =------------------.
Donc -------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------
Un sac contient neuf boules indiscernables au toucher :
Deux boules blanches portant le numéro 1, trois boules ---------------------------------------------------------------------------
rouges portant les numéros 1, 1 et 2 et quatre boules ---------------------------------------------------------------------------
noires portant les numéros 1, 1, 2 et 2. ---------------------------------------------------------------------------
On tire simultanément et au hasard 3 boules du sac.
---------------------------------------------------------------------------
1. Calculer la probabilité des événements suivants :
A : "Obtenir trois boules de couleurs différentes, deux à ---------------------------------------------------------------------------
deux." ---------------------------------------------------------------------------
B : "Obtenir trois boules portant le même numéro "
---------------------------------------------------------------------------
2. Les événements A et B sont-ils indépendants ?
---------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------
Soit 𝐴 un événement de probabilité 𝑝 dans une épreuve ---------------------------------------------------------------------------
aléatoire. ---------------------------------------------------------------------------
Si cette épreuve est répétée 𝑛 fois, alors la probabilité
que A se produise exactement 𝑘 (𝑘 ≤ 𝑛) fois est ---------------------------------------------------------------------------
𝐶𝑛𝑘 𝑝𝑘 (1 − 𝑝)𝑛−𝑘 . ---------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------
Lorsqu’on lance un dé cubique non truqué quatre fois
---------------------------------------------------------------------------
successives, la probabilité d'obtenir le chiffre 2 trois fois
est : --------------------------------------------------------------------- Une variable aléatoire est une fonction de Ω à valeurs
dans ℝ qui à chaque issue de Ω associe un nombre.
On note 𝑋(Ω) l’ensemble des valeurs possibles de 𝑋.
La probabilité qu'un tireur
2
d’arc touche la cible est de 3 .
Soit 𝑋 une variable aléatoire prenant les valeurs 𝑥1 , 𝑥2 ,
Ce tireur a fait dix tentatives. …, 𝑥𝑛 .
La loi de probabilité de 𝑋 est donnée par toutes les
probabilités 𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ). On considère le jeu suivant :
"Un sac contient quatre boules blanches et deux boules
Une urne contient 6 jetons, numérotés de 1 à 6 noires indiscernables au toucher.
indiscernables au toucher. Un joueur pioche un jeton. Le joueur doit tirer simultanément trois boules.
• Si le numéro est pair, il gagne 5 Dh. A chaque tirage, le joueur gagne un dirham (+1) pour
• S'il prélève le numéro 1, il gagne 40 Dh. chaque boule blanche et perd un dirham pour chaque
• Sinon il perd 15 Dh. boule noire."
Soit 𝑋 la variable aléatoire égale au gain algébrique du Soit 𝑋 la variable aléatoire qui relie chaque tirage au gain
joueur. du joueur.
1. Déterminer 𝑋(𝛺).
La variable 𝑋 peut prendre les valeurs ------------------------ 2. Donner la loi de probabilité 𝑋.

Donc 𝑋(Ω) = --------------------------------------------- et on a :


Une urne contient huit boules indiscernables au toucher
• 𝑃(𝑋 = ⋯ ) =-------------------------------------------- portant chacune un nombre comme
• 𝑃(𝑋 = ⋯ ) =-------------------------------------------- indiqué sur la figure ci-contre
On tire au hasard, simultanément,
• 𝑃(𝑋 = ⋯ ) =-------------------------------------------- trois boules de l’urne.
On résume ces calculs dans le tableau : 1. Soit 𝐴 l’événement :
« Parmi les trois boules tirées, aucune ne porte le nombre
𝑥𝑖
0 » et 𝐵 l’événement :
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) « Le produit des nombres portés par les trois boules
tirées est égale à 8»
5 1
Un sachet contient 6 boules blanches et 2 boules noires. Montrer que 𝑝(𝐴) = 14 et que 𝑝(𝐵) = 7. (1,5 pt )
On tire successivement et sans remise deux boules du 2. Soit 𝑋 la variable aléatoire qui à chaque tirage associe
sac. le produit des nombres portés par les trois boules
Soit 𝑋 la variable aléatoire qui relie chaque tirage au tirées.
nombre de boules blanches tirées. 3
a. Montrer que 𝑝(𝑋 = 16) = . (0,5 pt )
1. Déterminer 𝑋(𝛺). 28
b. Le tableau ci-contre
2. Donner la loi de probabilité 𝑋.
concerne la loi de
probabilité de la
---------------------------------------------------------------------------
variable aléatoire 𝑋.
--------------------------------------------------------------------------- Recopier sur votre copie et
--------------------------------------------------------------------------- compléter le tableau en justifiant chaque réponse. (1 pt )
---------------------------------------------------------------------------
Soit 𝑋 une variable aléatoire définie sur un univers 𝛺
--------------------------------------------------------------------------- d’une expérience aléatoire et 𝑋(𝛺) = {𝑥1 , … , 𝑥𝑛 }.
--------------------------------------------------------------------------- • L’espérance mathématique de 𝑋 est le nombre :
𝐸(X) = 𝑥1 × 𝑃(𝑋 = 𝑥1 ) + 𝑥2 × 𝑃(𝑋 = 𝑥2 ) + ⋯ + 𝑥n × 𝑃(𝑋 = 𝑥n )
---------------------------------------------------------------------------
• La variance de 𝑋 est le nombre positif :
--------------------------------------------------------------------------- 𝑉(X) = 𝑥1 2 × 𝑃(𝑋 = 𝑥1 ) + 𝑥2 2 × 𝑃(𝑋 = 𝑥2 ) + ⋯
+ 𝑥n 2 × 𝑃(𝑋 = 𝑥n ) − 𝐸(X)2
---------------------------------------------------------------------------
• L’écart-type de 𝑋est le nombre : 𝜎(𝑋) = √𝑉(𝑋)
---------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------- Soit 𝑋 une variable aléatoire de loi de probabilité :
--------------------------------------------------------------------------- 𝑥𝑖 -1 1 2
--------------------------------------------------------------------------- 1 1 1
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 )
2 4 4
--------------------------------------------------------------------------- • L’espérance mathématique de 𝑋 est :
--------------------------------------------------------------------------- 𝐸(X) =---------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------- • La variance de 𝑋 est :
--------------------------------------------------------------------------- 𝑉(X) =---------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------------------------
• L’écart-type de 𝑋est :
𝜎(𝑋) =---------------------------------------------- ---------------------------------------------------------------------------
2. ---------------------------------------------------------------------------
On considère une expérience constituée par la répétition
---------------------------------------------------------------------------
du même épreuve n fois. Soit A un événement de cette
épreuve tel que 𝑃(𝐴) = 𝑝. ---------------------------------------------------------------------------
On sait que la probabilité que l'événement A, se produise ---------------------------------------------------------------------------
𝑘 fois (𝑘 ≤ 𝑛) est : 𝐶𝑛𝑘 𝑝𝑘 (1 − 𝑝)𝑛−𝑘 .
---------------------------------------------------------------------------
La variable aléatoire qui associe chaque résultat à 𝑃(𝑋 =
𝑘) (𝑘 le nombre de fois que l'événement 𝐴 est réalisé) est ---------------------------------------------------------------------------
appelée une variable aléatoire binomiale. ---------------------------------------------------------------------------
Les nombres n et p sont appelés les paramètres de la
variable binomiale. ---------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------
Soit 𝑋 une variable aléatoire binomiale de paramètre 𝑛 et ---------------------------------------------------------------------------
𝑝. On a : ∀𝑘 ∈ {0,1, … , 𝑛}: 𝒫(𝑋 = 𝑘) = 𝐶𝑛𝑘 𝑝𝑘 (1 − 𝑝)𝑛−𝑘 et ---------------------------------------------------------------------------
𝐸(X) = 𝑛 × 𝑝 et 𝑉(X) = n × p × (1 − p)
---------------------------------------------------------------------------
Nous lançons une pièce de monnaie 5 fois successives. ---------------------------------------------------------------------------
Soit X la variable aléatoire qui associe chaque résultat au ---------------------------------------------------------------------------
nombre de fois où la F est apparu.
---------------------------------------------------------------------------
Nous avons une loi de probabilité binomiale à deux
paramètres : 𝑛 = ⋯ et 𝑝 = 𝑃(𝐹) = ⋯
On a 𝑋(Ω) = --------------------------------------------- et on a : Une urne contient trois boules blanches, quatre boules
• 𝑃(𝑋 = ⋯ ) =-------------------------------------------- rouges et cinq boules vertes, indiscernables au toucher.
On tire au hasard et simultanément trois boules de l’urne.
• 𝑃(𝑋 = ⋯ ) =-------------------------------------------- 1. On considère les événements suivants :
A: ‘’ Obtenir exactement deux boules rouges ‘’.
• 𝑃(𝑋 = ⋯ ) =-------------------------------------------- B: ‘’ Obtenir exactement une boule verte ‘’.
12 21
• 𝑃(𝑋 = ⋯ ) =-------------------------------------------- a. Montrer que 𝑝(𝐴) = et 𝑝(𝐵) = 44. (0.75 pt)
55
• 𝑃(𝑋 = ⋯ ) =-------------------------------------------- b. Calculer 𝑝(𝐴/𝐵) : la probabilité de l’événement A
sachant que l’événement B est réalisé. Les
• 𝑃(𝑋 = ⋯ ) =-------------------------------------------- événements 𝐴 et 𝐵 sont-ils indépendants ? (0.75 pt)
Donc la loi de probabilité de 𝑋 est donnée par le tableau : 2. Soit la variable aléatoire 𝑋 qui associe à chaque tirage

𝑥𝑖 le nombre de boules vertes tirées.


c. Déterminer la loi de probabilité de 𝑋. (1 pt)
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 )
d. Calculer la probabilité d’obtenir au moins deux boules
• L’espérance mathématique de 𝑋 est : vertes. (0. 5 pt)
𝐸(X) =---------------------------------------------------------------
• La variance de 𝑋 est : Une urne contient 9 boules indiscernables au toucher :
𝑉(X) =--------------------------------------------------------------- cinq boules rouges portant les nombres 1 ;1 ;2 ;2 ;2 et
quatre boules blanches portant les nombres 1 ;2 ;2 ;2.
• L’écart-type de 𝑋est : On considère l’experience suivante : on tire au hasard et
𝜎(𝑋) =-------------------------------------------------------- simultanément trois boules de l’urne.
Soient les événements :
On lance un dé cubique équilibré numéroté de 1 à 6 une A : ‘’les trois boules tirées sont de meme couleur’’.
seule fois. On considère l’événement : B : ‘’les trois boules tirées portent le meme nombre’’.
A : « obtenir un diviseur de 3 » C : ‘’les trois boules tirées sont de meme couleur et
1. Calculer 𝑃(𝐴). portent le meme nombre’’.
1 1 1
2. On répète cette épreuve 3 fois de suite. Soit 𝑋 la 1. Montrer que 𝑝(𝐴) = , 𝑝(𝐵) = et 𝑝(𝐶) = (1.5 pt)
6 4 42
variable aléatoire qui égale au nombre de fois de la 2. On répète l’experience précédente trois avec remise
réalisation de l’événement 𝐴. dans l’urne des trois boules tirées après chaque tirage,
Déterminer la loi de probabilité de 𝑋. et on considère la variable aléatoire 𝑋 qui est égale au
nombre de fois de réalisation de l’événement 𝐴.
--------------------------------------------------------------------------- a. Déterminer les paramètres de la variable alétoire
--------------------------------------------------------------------------- binomiale 𝑋. (0.5 pt)
25
--------------------------------------------------------------------------- b. Montrer que 𝑝(𝑋 = 1) = et calculer 𝑝(𝑋 = 2)(1 pt)
72
Pr. LATRACH Abdelkbir Nom : -------------------------------

Une personne veut atteindre le point Y à partir du point X par Un parking comporte sept places libres repérées par les
le passage de trois vallées comme le montre la figure ci- numéros 1 à 7.
dessous : De combien de façons peut-on garer :
1) Une voiture ?
2) Trois voitures ?
3) Sept voitures ?

1) De combien de façons peut-on faire asseoir six personnes


sur une table douze chaises ?
L'écriture 𝐴𝐶𝐹 signifie que cette personne est passée par le
2) De combien de façons peut-on faire asseoir douze
pont A, le pont C puis le pont F.
personnes sur table de douze chaises ?
1) Compléter l'arbre suivant, puis déduire l'ensemble des
chemins menant au point Y.
Une urne contient quatre boules blanches, trois boules Jaunes
et une boule noire indiscernables au toucher. On tire
successivement et sans remise trois boules de l’urne.
Donner le nombre de tirages possibles.

Une urne contient quatre boules blanches, trois boules Jaunes


et une boule noire indiscernables au toucher. On tire
successivement et avec remise trois boules de l’urne.
Donner le nombre de tirages possibles.

2) Calculer le nombre de chemins que cette personne pourrait Un groupe se compose de quatre personnes {𝑎 ; 𝑏; 𝑐; 𝑑}.
emprunter pour atteindre le point 𝑌. Nous voulons former un comité de trois personnes pour
effectuer une tâche.
Dans un restaurant d’entreprise, le repas comporte un plat et 1) Déterminer les comités qu’on peut former.
un dessert. 𝐴34
2) Calculer 3!
. Conclure.
Le menu propose au choix deux plats et trois desserts.
De combien de manière peut -on composer un repas ?
Dans une classe est composée de 4 filles et 6 garçons.
Une urne contient cinq boules noires et 12 boules blanches Le professeur voulait choisir 3 élèves pour faire un exposé.
indiscernables au toucher. 1) Déterminer le nombre de groupes que le professeur peut
On tire successivement et sans remise (sans remettre la boule créer.
après l'avoir tirée dans l’urne) deux boules de l’urne. 2) Déterminer le nombre de groupes composés par les
1) Construire l’arbre des choix. garçons uniquement.
2) Quel est le nombre de tirages comportant 2 boules de 3) Déterminer le nombre de groupes qui contiennent deux
mêmes couleurs ? filles exactement.
4) Déterminer le nombre de groupes qui contiennent au moins
3) Quel est le nombre de tirages comportant 2 boules de
couleurs différentes ? un garçon.
5) Déterminer le nombre de groupes qui contiennent aux plus
4) Répéter les mêmes questions précédentes au cas où le
tirage est successif et avec remise. trois filles.

On veut ranger, Trois vases parmi cinq notés 1, 2, 3, 4 𝑒𝑡 5 Une urne contient quatre boules rouges et trois boules vertes.
dans un placard contenant trois tiroirs notés 𝐴 , 𝐵 𝑒𝑡 𝐶. On tire simultanément trois boules de l’urne.
1) Combien de rangements différents peut-on réaliser ?
1. Déterminer le nombre de tirages possibles.
2) Combien de rangements où le vase 1 est placé dans le tiroir
2. Déterminer le nombre de tirages comportant exactement
A? une boule rouge.
3) Combien de rangements sont effectués dans deux tiroirs ?
3. Déterminer le nombre de tirages comportant au moins une
4) Combien de rangements différents peut-on réaliser si on
boule verte.
dispose de 5 tiroirs 𝐴, 𝐵, 𝐶, 𝐷 𝑒𝑡 𝐸 ?
Une urne contient six jetons verts et cinq jetons rouges et trois
jetons bleus indiscernables au toucher.
1. Calculer les nombres 𝐴35 , 𝐴49 , 𝐴17 et 5!.
7!
On tire successivement et sans remise quatre jetons de l’urne.
2. Comparer et 𝐴57 .
(7−5)! 1) Déterminer le nombre de tirages possibles.
2) Déterminer le nombre de tirages où les trois premiers
jetons sont verts.
On veut former des mots à trois lettres distinctes, avec les
3) Déterminer le nombre de tirages où le premier jeton est
lettres 𝐴, 𝐵, 𝐶, 𝐷, 𝐸 𝑒𝑡 𝐹.
vert.
Déterminer le nombre de mots possibles.
4) Déterminer le nombre de tirages comportant exactement un 2. a. Sachant que l’élève choisi est un garçon. Quelle est la
jeton vert. probabilité qu'il soit un redoublant ? notons cette
5) Déterminer le nombre de tirages comportant au moins un probabilité par 𝑃𝐺 (𝐼) .
jeton vert. b. Vérifier que : 𝑃𝐺 (𝐼) =
𝑃(𝐺∩𝐼)
.
𝑃(𝐺)
c. Que représentent les probabilités suivantes : 𝑃𝐹 (𝐼),
On lance un dé cubique non truqué deux fois successives. On 𝑃𝐼 (𝐹) et 𝑃𝐼 (𝐺)? Calculer ces probabilités.
note les résultats de cette expérience aléatoire par le couple
(𝑎; 𝑏), où 𝑎 est le résultat du premier lancer et 𝑏 est le résultat Un sac contient cinq jetons blancs avec les numéros 1,1,1,0,0,
du second lancer. quatre jetons rouges avec les numéros 1,1,0,0 et deux jetons
1) Déterminer Ω l’univers de cette expérience. verts avec les numéros 0,1.
2) Déterminer les événements suivants : On tire successivement et avec remise trois jetons du sac.
• A : « Obtenir deux nombres égaux ». 1. Sachant que les jetons sont jetons indiscernables au
• B : « Obtenir deux nombres pairs». toucher, calculer les probabilités des événements suivants :
• C : « Obtenir deux nombres dont le produit est 12 ». • A : "Obtenir trois jetons de la même couleur".
• 𝐴 ∩ 𝐵 , 𝐴 ∪ 𝐵, 𝐴 ∩ 𝐶 et 𝐴 ∪ 𝐶. • B : « Obtenir trois jetons de même numéro ».
• C : "Obtenir trois jetons de couleurs différentes, deux à
deux."
On lance un dé tétraédrique dont les faces sont numérotées
2. Sachant que les boules ont la même couleur, quelle est la
de 1 à 4 tel que 𝑃({1}) = 0,3 ; 𝑃({2}) = 0,1 ; 𝑃({3}) = 0,4 et
probabilité qu'elles aient le même numéro ?
𝑃({4}) = 0,2.
3. Sachant que les boules tirées portent le même numéro,
Calculer la probabilité des événements suivants A=
quelle est la probabilité qu'elles soient de couleurs
{2,4} ; 𝐵 = {1,2,4} et 𝐶 = {1,2,3,4}.
différentes, deux à deux ?

Un sac contient 4 boules rouges, 3 boules vertes et 2 boules Une personne lave des gobelets dans un café.
blanches indiscernables au toucher. On tire simultanément et 2
La probabilité qu'il casse la première tasse qu'il lave est de 7.
au hasard 3 boules du sac.
1. Combien y' a-t-il de résultats possibles ? Lorsqu'il casse le premier gobelet, son attention augmente de
1
2. Calculer la probabilité de chaque événement : sorte que la probabilité de casser le deuxième est de 5 .
• 𝐴:" Obtenir 3 boules rouges ". S'il ne casse pas le premier gobelet, la probabilité de casser le
• 𝐵:" Obtenir 3 boules de même couleur ". deuxième est de 7.
3
• 𝐶 :" Obtenir 3 boules de couleurs distinctes deux à
On considère les événements suivants :
deux "
A : « casser le premier gobelet » ;
• 𝐷 :" Obtenir exactement une boule rouge "
B : « Casser le second gobelet ».
• 𝐸 :" Obtenir au moins une boule blanche " 1. Construire un arbre de probabilité.
• 𝐸 ∩ D et 𝐸 ∪ D. 2. Calculer la probabilité de casser le premier et le second
gobelet.
Un sac contient trois jetons blancs portant les numéros 1, 1, 2 3. Calculer la probabilité de casser le second gobelet.
et quatre jetons noirs portant les numéros 1, 2, 2, 2. On tire 4. Calculer la probabilité que le second gobelet reste intact
successivement et sans remise trois jetons du sac. étant donné que le premier gobelet reste intact.
Sachant que les jetons sont jetons indiscernables au toucher,
calculer les probabilités des événements suivants : Un sac 𝑢1 contient quatre boules blanches et une boule noire,
• A : "Obtenir trois jetons de la même couleur". et un autre sac 𝑢2 contient deux boules blanches et trois boules
• B : "Obtenir au moins un jeton blanc". noires.
• C : "Obtenir trois jetons du même nombre". On choisit au hasard l'un des deux sacs puis on y tire une
• D : "Obtenir trois jetons dont la somme est paire". boule.
• E "Obtenir trois jetons dont la somme est un nombre 1. Construire un arbre de probabilité.
impair". 2. Calculer la probabilité de choisir le sac 𝑢1 et d'obtenir une
boule noire.
Une classe est composée de 23 élevés répartis selon le tableau 3. Calculer la probabilité d'obtenir une boule noire.
suivant : 4. En déduire la probabilité d'obtenir une boule blanche.
5. La boule tirée est noire, quelle est la probabilité qu'elle soit

8 3 11 tirée du sac 𝑢1 ?
7 5 12
15 8 23 Un sac contient neuf boules indiscernables au toucher :
1. On sélectionne au hasard un élève de la classe, on suppose Deux boules blanches portant le numéro 1, trois boules
que tous les élèves ont la même probabilité d'être rouges portant les numéros 1, 1 et 2 et quatre boules noires
sélectionnés. portant les numéros 1, 1, 2 et 2.
a. Calculer la probabilité de chacun des événements suivants : On tire simultanément et au hasard 3 boules du sac.
G : "Sélection d'un garçon " 1. Calculer la probabilité des événements suivants :
F : "Sélection d'une fille ". A : "Obtenir trois boules de couleurs différentes, deux à
I : "Sélection d’un élève redoublant ". deux."
b. Calculer 𝑃(𝐺 ∩ 𝐼) et 𝑃(𝐹 ∩ 𝐼). B : "Obtenir trois boules portant le même numéro "
2. Les événements A et B sont-ils indépendants ? b. Le tableau ci-contre
concerne la loi de
2 probabilité de la variable
La probabilité qu'un tireur d’arc touche la cible est de .
3 aléatoire 𝑋.
Ce tireur a fait dix tentatives. Recopier sur votre copie et
Quelle est la probabilité d'atteindre la cible exactement six compléter le tableau en justifiant chaque réponse. (1 pt )
fois ?
On lance un dé cubique équilibré numéroté de 1 à 6 une seule
Un sac contient six boules blanches et quatre boules noires. fois. On considère l’événement :
On considère le jeu suivant : A : « obtenir un diviseur de 3 »
Le joueur tire 3 boules simultanément du sac, et le joueur est 1. Calculer 𝑃(𝐴).
considéré comme gagnant si les trois boules tirées sont 2. On répète cette épreuve 3 fois de suite. Soit 𝑋 la variable
blanches. aléatoire qui égale au nombre de fois de la réalisation de
Ahmed a joué ce jeu 4 fois. Quelle est la probabilité de gagner l’événement 𝐴.
exactement 3 fois ? Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.

On lance une pièce de monnaie trois fois successives. On Une urne contient trois boules blanches, quatre boules rouges
note 𝑋 le nombre de fois que la face 𝐹 apparaît. et cinq boules vertes, indiscernables au toucher. On tire au
1. Déterminer l'univers  puis en déduire les valeurs que peut hasard et simultanément trois boules de l’urne.
prendre la variable 𝑋. 1. On considère les événements suivants :
2. Que signifient les événements (𝑋 = 1) et (𝑋 = 2) ?
A: ‘’ Obtenir exactement deux boules rouges ‘’.
3 B: ‘’ Obtenir exactement une boule verte ‘’.
3. a. Vérifier que 𝑃(𝑋 = 1) = . 12 21
8 a. Montrer que 𝑝(𝐴) = et 𝑝(𝐵) = 44. (0.75 pt)
b. Remplir le tableau suivant : 55
b. Calculer 𝑝(𝐴/𝐵) : la probabilité de l’événement A sachant
𝑥𝑖 0 1 2 3 que l’événement B est réalisé. Les événements 𝐴 et 𝐵 sont-
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) ils indépendants ? (0.75 pt)
2. Soit la variable aléatoire 𝑋 qui associe à chaque tirage le
nombre de boules vertes tirées.
Un sachet contient 6 boules blanches et 2 boules noires. On c. Déterminer la loi de probabilité de 𝑋. (1 pt)
tire successivement et sans remise deux boules du sac. d. Calculer la probabilité d’obtenir au moins deux boules
Soit 𝑋 la variable aléatoire qui relie chaque tirage au nombre vertes. (0. 5 pt)
de boules blanches tirées.
1. Déterminer 𝑋(𝛺). Une urne contient 9 boules indiscernables au toucher : cinq
2. Donner la loi de probabilité 𝑋. boules rouges portant les nombres 1 ;1 ;2 ;2 ;2 et quatre
boules blanches portant les nombres 1 ;2 ;2 ;2.
On considère le jeu suivant : On considère l’experience suivante : on tire au hasard et
"Un sac contient quatre boules blanches et deux boules noires simultanément trois boules de l’urne.
indiscernables au toucher. Soient les événements :
Le joueur doit tirer simultanément trois boules. A : ‘’les trois boules tirées sont de meme couleur’’.
A chaque tirage, le joueur gagne un dirham (+1) pour chaque B : ‘’les trois boules tirées portent le meme nombre’’.
boule blanche et perd un dirham pour chaque boule noire." C : ‘’les trois boules tirées sont de meme couleur et portent le
Soit 𝑋 la variable aléatoire qui relie chaque tirage au gain du meme nombre’’.
1 1 1
joueur. 1. Montrer que 𝑝(𝐴) = , 𝑝(𝐵) = et 𝑝(𝐶) = (1.5 pt)
6 4 42
1. Déterminer 𝑋(𝛺).
2. On répète l’experience précédente trois avec remise dans
2. Donner la loi de probabilité 𝑋.
l’urne des trois boules tirées après chaque tirage, et on
considère la variable aléatoire 𝑋 qui est égale au nombre de
Une urne contient huit boules indiscernables au toucher fois de réalisation de l’événement 𝐴.
portant chacune un nombre comme a. Déterminer les paramètres de la variable alétoire binomiale
indiqué sur la figure ci-contre 𝑋. (0.5 pt)
On tire au hasard, simultanément, trois b. Montrer que 𝑝(𝑋 = 1) =
25
et calculer 𝑝(𝑋 = 2)(1 pt)
boules de l’urne. 72
1. Soit 𝐴 l’événement :
« Parmi les trois boules tirées, aucune ne porte le nombre 0 »
et 𝐵 l’événement :
« Le produit des nombres portés par les trois boules tirées est
égale à 8»
5 1
Montrer que 𝑝(𝐴) = 14 et que 𝑝(𝐵) = 7. (1,5 pt )
2. Soit 𝑋 la variable aléatoire qui à chaque tirage associe le
produit des nombres portés par les trois boules tirées.
3
a. Montrer que 𝑝(𝑋 = 16) = . (0,5 pt )
28

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