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MATHEMATIQUES
Deuxième bac sciences expérimentales
Essentiel du cours+ Exercices
+ + (−) et 0
Limite d’une fonction irrationnelle
▪ Si lim f ( x ) = a , avec ( a 0 ) alors lim f ( x) = a . 0
x →? x →?
et
▪ Si lim f ( x ) = +
x →?
alors lim
x →?
f ( x ) = + 0
Operations sur les limites Limites et ordre.
Dans ce paragraphe, a désigne un nombre réel ou Dans ce paragraphe, a désigne un nombre réel
+ ou − , L et M sont deux nombres réels. ou + ou − .
▪ Si ( x I ) ; f ( x ) g ( x ) et lim g ( x ) = −
Limite du produit de deux fonctions. Le signe se x →a
détermine alors lim f ( x ) = − .
lim f ( x)
x →a
L L 0 0 en x→a
respectant ▪
lim g ( x)
x →a
M la règle des
THÉORÈME DES GENDARMES : Soient f , g et
lim ( f ( x) g ( x) ) L M F. I signes h trois fonctions définies sur un intervalle
x →a
I. et k un réel.
Limite du quotient de deux fonctions. Si ( x I ) ; g ( x ) f ( x ) h ( x )
lim f ( x) L L0 0 et lim g ( x ) = lim h ( x ) = k Alors lim f ( x ) = k
x →a x →a x →a x →a
lim g ( x)
x →a M0 0 M 0 Lemme :
f ( x) L Si ( x I ) ; f ( x ) − k g ( x ) et lim g ( x ) = 0
lim
x→a g ( x)
F. I F. I x →a
M Alors lim f ( x ) = k
x →a
3) lim ( x 4 − 2 x + 1) Exercice 3 :
x → −
x3 − 1
2x − 5 2 Soit f la fonction définie sur IR\ 3 par f ( x) = 2
4) lim x − 6x + 9
x→ − x − x 2 + 9
1) Etudier le signe de x − 6 x + 9 .
2
2 x3 − 5
5) lim 2 2) Calculer les limites de f aux bornes du domaine de définition.
x →+ x − 6 x + 9
3x − 1 f ( x)
6) lim 2 3) Calculer : lim et lim f ( x) − x
x → + x x → +
x →+ x − 3 x
Exercice 4 :
x2 x
7) lim Soit f la fonction définie sur IR par : f ( x ) =
x → + 4 x2 + 1
x +1 + x
2
x +1
8) lim+ 2 1 1
x →1 x − 1 1) Montrer que, ( x 0 ) ; f ( x) − 2.
2 x
x2 − 5x + 4
9) lim 2) En déduire lim f ( x )
x →1 x2 − 1 x →+
x−3 Exercice 5 :
10) lim
x →3 x ² − 4 x + 3
Soient ( C f ) et ( C ) les courbes représentatives respectivement
g
4x + 5 − 3 des fonctions f et g .
11) lim
x →1 x −1
12) lim 4 x ² + 3 − 2 x
x →+
Attention : Une fonction ne peut pas être continue en un point qui n'appartient pas au domaine de
définition, cela n'a aucun sens.
Définition2: Soit f une fonction définie sur un intervalle de la forme a ; a + avec 0 .
On dit que f est continue à droite en a si lim f ( x ) = f (a )
x →a +
Remarque : Dire que f est continue sur I signifie que l’on peut tracer sa courbe sans lever le crayon.
La fonction f n’est
pas continue La fonction f est
(discontinue) sur continue sur 0;3
0;3
Remarques : f (a ; b ) = m; M tels que m est le minima et M est le maxima de f sur le segment a ; b .
- Si l’intervalle I n’est pas fermé, alors son image est un intervalle qui peut être fermé, ouvert ou semi-ouvert.
Cas particulier :
L'image d'un intervalle I par une fonction f continue et strictement monotone est un intervalle J= f(I).
f(I) est l'intervalle:
Si I = … f est strictement croissante sur I f est strictement décroissante sur I
a ; b f (a); f (b) f (b); f (a)
a ; b lim f ( x ); lim f ( x )
x → a + x → b−
lim f ( x ); lim f ( x )
x → b− x→a+
−;b lim f ( x ); f (b)
x →−
f (b); lim f ( x )
x →−
a; + lim f ( x ); lim f ( x )
x → a + x →+
lim f ( x ); lim f ( x )
x →+ x→a+
Propriété : f est dérivable en a si est seulement si f est dérivable à droite en a, f est dérivable à
gauche en a et f d ( a ) = f g ( a )
Interprétation géométrique du nombre dérivé.
1) Si f est dérivable en a alors (C f ) admet une tangente en A(a; f (a )) d’équation: y = f (a )( x − a ) + f (a )
2) Si f est dérivable en a alors x f (a )( x − a ) + f (a ) est la fonction affine tangente à f au point a.
3) Si f est dérivable en a et f (a ) = 0 alors (C f ) admet une tangente horizontale en A(a; f (a )) .
4) Si f est dérivable à droite en a alors (C f ) admet une demi-tangente en A(a; f (a )) de coefficient
directeur f d ( a ) .
5) Si f est dérivable à gauche en a alors (C f ) admet une demi-tangente en A(a; f (a )) de coefficient
directeur f g ( a ) .
6) Si f est dérivable à droite et à gauche en a et fd(a) f g (a) alors A(a; f (a )) est un point anguleux
(Il existe une demi-tangente à droite et une demi-tangente à gauche, de pentes différentes)
f ( x) − f (a)
7) Si lim+ = alors f n’est pas dérivable à droite en a, et si f est continue à droite en a ,
x→a x−a
Cependant, la courbe admet au point d'abscisse a une demi-tangente verticale.
2) Dérivabilité sur un intervalle - Fonction dérivée d’une fonction.
Définition: Soit f une fonction définie sur un intervalle I.
▪ On dit que f est dérivable sur I si elle est dérivable en tout réel x de I. Dans ce cas, la fonction
qui à tout réel x de I associe le nombre dérivé de f en x est appelée fonction dérivée de f et se
note f’.
▪ On dit que f est dérivable sur a ; b si elle est dérivable sur a ; b , dérivable à droite en a et
dérivable à gauche en b.
2
d f
Remarque : En physique on utilise la notation différentielle : f ' ( x) = df et f " ( x) = 2 .
dx dx
Pr: BELKHYR ABDELAZIZ 2022/2023
5
Propriétés : Toute fonction
Théorème (Dérivation d’unepolynôme est dérivable
fonction composée) : sur IR .
Si u▪estToute fonctiondéfinie
une fonction rationnelle est dérivable
et dérivable sur I etsur toutfonction
v une intervalle inclusetdans
définie son ensemble
dérivable sur J teldeque
définition.
u( I ) J ,
▪ Les deux fonctions sin et cos sont dérivables sur IR.
alors v o u est dérivable sur I et on a : ( x I ) ; ( v o u ) '( x ) = v ' ( u( x ) ) u '( x )
▪ La fonction x x est dérivable sur 0;+ .
( x J ) ; ( f ) '( x) =
−1 1
f ' ( f −1 ( x) )
u( x ) + v ( x ) u '( x ) + v '( x ) k 0
.u( x ) .u '( x ) ax a
u( x ) v ( x ) u '( x ) v ( x ) + v '( x ) u( x ) ax n n.ax n −1
u( x ) u '( x ) v ( x ) − u( x ) v '( x ) 1
v( x ) ( v( x ) )
2 x
2 x
1 − u '( x ) 1 1
−
( u( x ) )
2
u( x ) x x2
u v( x ) u '(v ( x )) v '( x ) sin x cos x
u '( x )
u( x ) cos x − sin x
2 u( x )
( u( x )) n. ( u( x ) )
n n −1 1
u '( x ) tanx 1 + tan 2 x =
cos2 x
(C f ) est (C f ) est
convexe concave
admet admet
une branche une branche
parabolique de admet une parabolique de
direction l’axe des admet une direction l’axe des
branche parabolique
ordonnées au asymptote oblique abscisses au
de direction la droite
voisinage de d’équation voisinage de
d’équation au
au voisinage de
voisinage de
On dit que f est une fonction périodique s’il existe un réel positif T tel que : pour tout x de D f
on a: ( x + T ) D f et f ( x + T ) = f ( x ) (T est appelé une période de la fonction f )
x =n y x= y x n y x y x = y x = yn ( x)
m
● n
● n
● n
● n
= n xm
● n
x = nm x m ● n m
x = nm x ● n
x n y = n xy ● n
x
= n
x
/ y0
n y y
Remarque. Les règles de calculs sur les racines nième sont les mêmes que celles sur les racines carrées.
Activité :
1) Montrer que : (x 0) :
x n −1
. ( x )' = n
n
n
1
2) Montrer que si u une fonction dérivable et strictement positive sur un intervalle I , alors on a :
(x I ) : ( n
)
u( x ) ' =
u '( x )
( )
n −1
n n u( x )
IX) Puissance d’exposant rationnel d’un réel strictement positif.
p
Soient x un nombre réel strictement positif et r un nombre rationnel tel qu: r = avec ( p; q ) .
q
q
qp
( )
p p
q q
x =x .
q
On remarque que : x = x = x p =x
q q p p p q
et x donc
Propriétés : Pour tous réels x et y strictement positifs et pour tous nombres rationnels m et n on a :
● x n y n = ( xy )n ● (x ) = x
m n mn
● xm xn = xm+n
n
xm
● x n = x
n
● n =x
m−n ● 1n = x − n
y y x x
Remarque. Les règles de calculs sur les exposants rationnels sont les mêmes que celles sur les
exposants entiers.
Exercice d’application
Soit f la fonction numérique définie sur IR par : f ( x ) = x 3 − 3 x 2 + 2
(C f ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé ( O, i , j ) .
1) Etudier les branches infinies de (C f ) .
2) Déterminer l’intersection de (C f ) et les axes du repère
3) Montrer que le point I (1, 0 ) est un centre de symétrie de la courbe (C f ) .
4) Etudier les variations de la fonction f et dresser son tableau des variations.
5) Déterminer l’équation de la tangente (T ) à la courbe (C f ) au point d’abscisse 1.
6) Etudier la concavité de (C f ) .
7) Etudier la position relative de la droite ( ) : y = −2 x + 2 et (C f ) .
8) Tracer la courbe (C f ) .
3
3x + 5 − 2 étude dans un tableau.
A = lim 3
5 − x3 + x B = lim
x →- x →1 x −1 6) Déterminer une équation cartésienne de la
3
8 x3 + x2 − x 3
x3 − x tangente (T ) à (C ) au point d’abscisse 0.
C = lim D = lim f
x→ + x x →+
4x2 + x 7) Etudier la position de (C f ) par rapport à (T )
3
x +1 −1
3
sin( x ) → →
E = lim F = lim 8) Tracer (C ) et (T ) dans le repère (O; i ; j ) .
x →0 x² + 1 − 1 x →0 3 x +1 −1 f
Exercice 11 :
a 3 + b3 a 3 − b3 (C) désigne la courbe représentative d’une fonction
Rappel : a + b = 2 et a − b = 2
a − ab + b 2 a + ab + b2 f dans un repère orthonormé.
Exercice 9 :
La courbe si dessous et celle d’une fonction f
définie sur −;3 .
géométriquement le résultat. f ( x) = 2 3 + x² − x
3) Calculer lim f ( x ) et lim f ( x ) .
x →− x →+ 1) Etudier les branches infinies de (C f ) .
4) a)- Montrer que : (x D f ); f ( x ) = x + 1 − x +2 1 2) Vérifier que pour tout réel x on a : f ’( x ) = g( x ) ,
x
b)- Montrer que la droite ( ) : y = x + 1 est puis dresser le tableau de variation de f .
une asymptote oblique à (C ) f
au voisinage 3) Donner une équation cartésienne de la tangente
de + et − . (T ) à la courbe de f en son point d'abscisse -1
5) a)- Montrer que : 4) Tracer la courbe (C f ) .
x( x + 1)( x 2 − x + 2)
(x D f ); f ( x ) = . Exercice 15:
x4 x2 + x + 2
b)- Etudier le signe de f '( x ) , puis dresser le T.V. Soit f une fonction définie par: f ( x ) =
2( x − 1)
−2( x + 3)
6) Montrer que : (x D f ); f ( x ) = et (C f ) sa courbe représentative dans un repère
x4 → →
et étudier la concavité de (C ) puis en déduire
f
orthonormé (O; i ; j ) .
que (C ) admet un point d’inflexion I .
f
1) a)-Déterminer D f , le domaine de définition de
7) Etudier la position relative de (C ) et de ( ) . f
f
8) Déterminer une équation de la tangente (T ) à la b)- Calculer lim f ( x) et lim f ( x) .
x →+ x →−
+
n
lim q pas de limite 0 1
n →+
2) Critères de convergence.
• Théorèmes : Soient (un) et (vn) deux suites définies sur IN.
• Si, à partir d'un certain rang, un vn et lim vn = + alors lim un = + .
n→+ n→+
• Théorème des gendarmes : Soient (un) , (vn) et (wn) trois suites définies sur IN.
• Si, à partir d'un certain rang, vn un wn et lim vn = lim wn = L alors (un) est convergente et
n→+ n→+
lim un = L .
n→+
• Si, à partir d'un certain rang, un − L vn et lim vn = 0 alors (un) est convergente et lim un = L .
n→+ n→+
Théorème :
- Si une suite croissante est majorée alors elle est convergente.
- Si une suite décroissante est minorée alors elle est convergente.
Propriété : Soit (un) et (vn) deux suites tels que : (n IN ); un = f (vn )
Si lim vn = L et f est continue en L alors lim un = f ( L)
n→+ n→+
EXERCICES
On dit que est un "point
ET fixe" de la fonction f.
PROBLÈMES 2) Montrer que (vn ) est une suite arithmétique.
Exercice1 3) Exprimer vn en fonction de n .
Soit ( un ) la suite définie par : 4) En déduire l’expression de un en fonction de n.
1 5) Exprimer Sn en fonction n: Sn = v0 + v1 + .... + vn .
( n IN ) ; un+1 = u +3 et u0 = 2
6) En déduire la valeur de S : S = v0 + v1 + ... + v99 .
2 n
1) Calculer u1 et u2 . 7) Calculer lim vn ; lim un et lim Sn .
n→+ n→+ n→+
b) En déduire que ( n IN ) ;0 3 − un 3 .
5
1) Montrer que 2 un 7 pour tout n de IN 6
2
2) a) Montrer que ( n IN ) : un +1 − 3 1 un − 3 c) Retrouver la limite de la suite ( un ) .
2 7) Déterminer la plus petite valeur de n pour
n
b) En déduire que ( n IN ) : un − 3 .
1 laquelle un 2,99
2 Partie II :
c) Déterminer la limite de la suite ( un ) 1) On considère la fonction f définie sur
3) Soit (vn ) la suite numérique telle que : −2, + par : f ( x) =
8x + 3
x+6
u −3
vn = n pour tout n de IN a) Déterminer f '( x) , pour tout x de −2, +
un + 1
puis déduire que f est croissante sur
a) Montrer que (vn ) est une suite géométrique.
−2, +
b) Exprimer vn puis un en fonction de n.
b) Étudier la continuité de f sur −2, +
4 4 4
Sn = + + .... +
4) On pose :
u0 + 1 u1 + 1 un + 1 c) Déterminer f ( −1 ;3)
1 −1
n +1
d) Montrer que f ( x) x , pour tout x de −1 ;3
5) Montrer que Sn = n + −
5
pour tout n
2) Soit ( un ) la suite définie par : u0 = 0 et
4 4 3
de IN , puis calculer lim Sn
n→+ un+1 = f (un ) pour tout n de IN
Exercice8
Partie I : On considère la suite numérique a) Montrer que −1 un 3 pour tout n de IN
( un ) définie par : b) Montrer que la suite ( un ) est croissante et en
8u + 3 déduire qu’elle est convergente.
u0 = 0 et un +1 = n pour tout n de IN
un + 6 c) Déterminer la limite de la suite ( un )
4) a) Montrer que −1 un 3 pour tout n de IN
Propriété3: Soit F une primitive de f sur un intervalle I, alors G est une autre primitive de f sur
l’intervalle I si et seulement si : G( x ) = F( x ) + k, où k IR.
3) Propriétés de calculs sur les primitives.
Primitives des fonctions usuelles - Soient u et v deux fonctions dérivables sur I.
f ( x) F ( x) - U et V des primitives de u et v sur I
f ( x) F ( x)
k k. x + c
x n+1 u( x ) + v ( x ) U ( x) + V ( x) + c
xn +c
n+1
.u( x ) .U ( x ) + c
x r +1
x / (r
r
− 0; −1 ) +c 1 2
r +1 u ' u u +c
2
1 1
− +c u '( x ) 1
x2 x − +c
( u( x ) )
2
1
u( x )
x
2 x +c u '( x )
sin x − cos x + c 2 u( x ) + c
u( x )
cosx sin x + c
u '( x )
1 + tan 2 x tan x + c n −1 n. n u( x ) + c
n u( x )
1
sin(ax + b) − cos(ax + b) + c
u r +1
u ' ur / ( r − 0; −1 )
a
+c
cos( ax + b )
1
sin(ax + b) + c r +1
a
EXERCICES
Exercice 1: Exercice2:
définie sur I = 3,+ .
Déterminer l’ensemble des primitives de chacune des x3 −3 x2 + 7
Soit f : x
fonctions suivantes sur l’intervalle I. ( x−2)
2
ln x
Montrer que x ln ( u( x )) est dérivable sur I et que ( ln ( u( x ) ) ) ' = u '( x ) . • lim
x →1 x −1
=1
u( x )
ln ( 1 + x )
Corollaire :Si u est une fonction dérivable sur I telle que u( x) 0 pour tout • lim =1
x→0 x
u ( x ) ln x
réel x de I, alors la fonction f :x admet des primitives de la forme : • lim n = 0 / n IN
u( x ) x → + x
Définition :
ln x
La fonction logarithme de base a, noté log a , est la fonction définie sur 0; + par : loga ( x) = .
ln a
Propriétés : Pour tous réels x et y strictement positifs, et a 0 ;1 1 ; + on a :
1 x
log a (a ) = 1 log a ( ) = − log a ( x ) log a ( ) = log a ( x ) − log a ( y ) loga ( xy ) = loga ( x ) + log a ( y)
x y
1 1
loga (1) = 0 log a (a x ) = x log a ( x r ) = r log a ( x ) (log a )'( x ) =
ln(a ) x
loga ( x ) = log a ( y ) x = y loga ( x) loga ( y) x y si a 0;1 loga ( x ) log a ( y) x y si a 1
ln( x )
Remarques : • log e ( x ) = = ln( x )
ln( e )
• Si a 0;1 la fonction log a est strictement décroissante sur 0; +
• Si a 1; + la fonction log a est strictement croissante sur 0; +
log d ( a )
• Formule de changement de base log b ( a ) =
log d ( b )
Exercice 6: 1+
Partie A: Soit g une fonction définie sur 0;+ résultat trouvé géométriquement.
par : g ( x ) = x 3 − x − 2ln( x ) + 1 4) a) Démontrer que ( x 0 ) ; f '( x ) = g( x2 ) .
x
1) Montrer que pour tout x de 0;+ on a : b) En déduire les variations de f.
( x − 1)(3 x 2 + 3 x + 2) 5) Construire (C f ) dans un repère orthonormé.
g '( x ) =
x
Exercice 12:
2) Etudier les variations de la fonction g puis
déterminer le signe de g(x). Partie A: Soit g la fonction définie sur 0;+ par :
Partie B: Soit f une fonction définie sur g ( x ) = x + ( x − 2)ln x
1 ln x
0;+ par : f ( x ) = x + + 2 , et (C f )
x x x −1
désigne la courbe de la fonction f dans un a) Montrer que : ( x 0 ) ; g '( x ) = 2 ln x
x
repère orthonormal (O , i , j ) . (unité 2 cm)
1) Calculer lim f ( x ) b) Etudier les variations de g. Puis en déduire
x →+
que la fonction g est strictement positive.
2) Calculer lim f ( x ) et interpréter graphiquement
x → 0+ Partie B: Soit f la fonction définie sur 0;+ par :
g( x )
3) Montrer que : ( x 0 ) ; f '( x ) = 3 , puis
f ( x ) = 1 + x ln x − (ln x )2 et (C f ) désigne
x
donner le tableau de variation de f. la représentation graphique de la fonction f dans
4) Vérifier que la droite (∆) d'équation y = x est
un repère orthonormal (O , i , j ) . (unité 2 cm)
asymptote oblique à (C f ) en + .
5) Soit h la fonction définie sur 0;+ par : 1) Calculer lim f ( x ) , et interpréter
x → 0+
h( x ) = x + ln x géométriquement le résultat trouvé.
a) Montrer que l'équation h(x) = 0 admet une 2) Montrer que (C f ) admet une branche
solution unique sur l'intervalle 12 ;1 . Et parabolique dirigée vers l’axe des ordonnées.
vérifier que e – = . 3) a) Vérifier que ( x 0 ) ; f '( x ) = g( x ) , et
b) Etudier la position relative de (C f ) et (∆) . x
étudier les variations de f.
6) Construire (C f ) et (∆) dans le repère (O , i , j )
b) En déduire que f admet une fonction
Exercice 11: réciproque f définie sur un intervalle J que l’on
−1
2) a) Vérifier que
ln x
=2
ln x ( )
pour tout x de
de IN
x x 2) Montrer que la suite ( un ) est décroissante et en
0, + et en déduire que xlim
ln x déduire qu’elle est convergente.
=0 .
3) Déterminer la limite de la suite ( un ) .
→+ x
ln x
b) Vérifier que f ( x) = x 1 − pour tout x Déduire la limite de la suite ( vn ) définie par:
x
.de 0, + puis calculer lim f ( x) vn = f −1 ( un ) pour tout n de IN .
x →+
géométriquement le résultat
g ( x)
b) Montrer que f '( x) = pour tout x de
2 x
0, + puis calculer f '(1) De la même façon que personne n'est capable
c) Dresser le tableau de variations de f sur d'expliquer pourquoi les étoiles sont belles, c'est
0, + difficile d'exprimer la beauté des mathématiques
Yoko Ogawa
Equations et inéquations
Définition : Pour tous réels x et y , on a :
On appelle ▪ ex 0
fonction ▪ ex = ey x = y
exponentielle, ▪ ex ey x y
la fonction x = ln y
▪ ex = y
réciproque de la y 0
fonction
logarithme Limites ( n IN )
• lim e x = + • lim e x = 0
népérien. x → + x → −
x
L’image d’un réel e ex
• lim = + • lim = +
x → + x x → + x n
x par la fonction • lim xe x = 0 • lim x n e x = 0
x → − x → −
exponentielle
e −1
x
x • lim =1
est notée e x→0 x
Corollaire :Si u est une fonction dérivable sur I, alors la fonction x u( x )e u ( x ) admet des
primitives de la forme : x e u( x ) + c où c est une constante réelle.
II) Fonction exponentielle de base a avec a 0 ;1 1 ; + .
Définition: La fonction réciproque de la fonction log a estune fonction définie sur IR est appelée la
fonction exponentielle de base a et se note exp a tel que : exp a ( x ) = a x = e x ln a .
Dérivée de la fonction x ax : ( x IR) ;expa'( x) = (a x )' = (e x ln a )' = (ln a).e x ln a = (ln a).a x
Re marque • Si a 0;1 la fonction x a x est strictement décroissante sur IR.
• Si a 1; + la fonction x a x est strictement croissante sur IR.
Pr: BELKHYR ABDELAZIZ 2022/2023
23
EXERCICES ET PROBLÈMES Exercice 7 :
Exercice 1: Soit la fonction f définie pour tout réel x par:
1) Simplifier les expressions suivantes. f ( x ) = (2 x 2 − 7 x + 5) e x
Résoudre dans IR les équations suivantes. courbe dans un repère orthonormé (O; i ; j ) .
1) e 2 x + e x − 2 = 0 1) Déterminer lim f ( x ) et lim f ( x ) .
x →+ x →−
2) e 2 x +1 + e x +1 − 2e = 0 2
1 7) En déduire que : e = −1 − 4 .
C = lim ln x .e −x
G = lim x ( e − 1)
x
x →+ x →+
8) Tracer la courbe (C f ) dans le repère (O , i , j ) .
e x + x2
D = lim x − e 2 x
H = lim Exercice 9:
x →+ x →+ x+1 Soit f la fonction définie sur IR par:
Exercice 5:
( )
2
f ( x) = e− x − 1
Calculer f '( x) dans chacun des cas suivants.
On désigne par (C f ) sa courbe dans un repère
1) f ( x ) = x .e x
2) f ( x ) = e − x .ln x
→ →
géométriquement le résultat
1 f ( x)
4) a) Montrer que f '( x ) = avec x IR . 2) a) Calculer lim f ( x) et lim
1+ ex x →− x →− x
b) Dresser le tableau de variations de f . b) En déduire une branche infinie de ( C f ) au
voisinage de −
5) Etudier la concavité de ( C f ) sur IR .
3) a) Montrer que f '( x) = (1 − x 2 ) e− x pour tout x
6) a) Montrer que ( C f ) coupe la droite de IR .
( ) : y = x au point d’abscisse = ln(e − 1) . b) Dresser le tableau de variations de f sur IR
b) Montrer que : f ( x) x x . 4) Montrer que la droite ( D) d’équation y = x
7) Montrer que la courbe ( C f ) coupe l’axe des est la tangente à ( C f ) en O .
5) a) Montrer que f ( x) − x = ( x + 1) e− x g ( x) pour
abscisses au point d’abscisse − .
8) Tracer ( C f ) dans le repère ( O, i, j ) .
tout x de
b) Déduire la position relative de la courbe
9) a) Montrer que f admet une fonction ( C f ) et la droite ( D )
réciproque f −1 définie sur un intervalle J à 6) Montrer que l’équation f ( x) = 0 admet une
déterminer. solution unique telle que 2 3
b) Calculer f −1 (0) et ( f −1 ) '(0) . 7) a) Montrer que f ''( x) = ( x2 − 2 x − 1) e− x pour
tout x de IR
c) Tracer C f( −1 ) dans le même repère. b) Montrer que ( C f ) admet deux points
d) Déterminer f −1 ( x) pour tout x de J . d’inflexion dont on déterminera ses coordonnées.
10) Soit ( un ) la suite définie par : 8) Construire la courbe ( C f ) et la droite ( D )
u0 = 0 et un+1 = f ( un ) pour tout n de IN dans le même repère ( O, i, j )
a) Montrer que un pour tout n de IN (On prendra 2,5 et
4
− 1 0,5 )
e
b) Montrer que la suite ( un ) est croissante et
9) Vérifier que H : x − ( x + 2 ) e− x est une
en déduire qu’elle est convergente.
primitive de h : x ( x + 1) e− x sur IR
c) Déterminer la limite de la suite ( un ) .
( C ) au voisinage de − .
f
0,75 b. Montrer que ƒ est strictement croissante sur l'intervalle −;1 et qu’elle est strictement
Partie 3 : Soit x Fx()+ k avec k IR la suite définie par : u0 = 0, 2 et un+1 = f (un ) pour tout n de IN
0,5 2) Montrer que la suite ( un ) est croissante et en déduire qu’elle est convergente.
Notation: Par commodité, le nombre F (b) − F (a) s’écrit aussi F ( x )a . C’est-à-dire: a f ( x )dx = F ( x )a = F (b) − F (a )
b b b
b
f ( x )dx = − f ( x )dx
a
a
Conséquences : f ( x )dx = 0 et
a a b
Propriété : Soit f une fonction continue sur un intervalle I, alors quel que soit l’élément a de I,
x
La fonction x a
f ( t )dt est la primitive de f sur I qui s’annule en a.
a f ( x ) + g( x ) dx = a
b b
f ( x )dx + g( x )dx et
b
b
k . f ( x )dx = k . f ( x )dx
b
▪ Linéarité de l’intégrale:
a a a
b
f ( x )dx = f ( x )dx + f ( x )dx
c b
▪ Additivité ou relation de Chasles :
a a c
b
▪ Positivité de l’intégrale: Si f(x) 0 sur I et si a b , alors f ( x )dx 0
a
b
f ( x )dx g ( x )dx .
b
▪ Intégrale et ordre: Si f(x) g(x) sur I et si a b , alors
a a
b
▪ Inégalité de la moyenne: Si m f(x) M sur I et si a b , alors : m (b − a ) a
f ( x )dx M (b − a )
▪ Valeur moyenne d’une fonction :
1
Si a b alors le nombre =
b
f ( x )dx est appelé valeur
b−a a
EXERCICES ET PROBLÈMES .
EXERCICE1 : Calculez les intégrales suivantes . EXERCICE2 :
I1 = ( −2 x + 4 x )dx
2
I 2 = ( x + e )dx
0
2 x Calculer les intégrales suivantes par la méthode
0 1
d’intégration par parties :
dx 1 e
I1 = x e x dx I 2 = x ln x .dx
1
I3 = I4 = 2
x cos( x 2 )dx
0
2x +1 0 0 1
3 x − 2x
I 3 = x sin x dx I 4 = 2 x ² sin x dx
2
2 x
I5 = dx I6 = dx 0 0
2 ( x − 1) 2 1 ( x − 4) 2
2
e 6
1
I 5 = ln x .dx I6 = 2 x 3 3 + x 2 dx
I 7 = x | x | dx I 8 = tan x dx
4 2 1 1
-1 0
I 7 = 2 x cos x dx I 8 = 2 x ² cos x dx
I 9 = t ( t ² + 1) dt I10 = x x + 1 dt
1 3 3
0 0
0 0
x ln x
I9 =
1
I10 =
e
1 t dx .dx
I11 = dt I12 = cos x sin x dx
2 3
0
x+2 1 x²
0
1+ t² 4
I11 = x ² ln x .dx
e
I12 = xe 2 x dx
1
1 1x
I13 = 2t − 1 dt
3
I14 =
1
1 0
.e dx
0 2 x2 1 1x
I13 = cos t .e t dt
x
I14 =
1
.e dx
ln x x3
I15 =
e
I16 = tan x dt
0 2
4
dt
1 x 0
f ( x ) = ln( x + x ² + 2 ) .
1) Déterminer D f
2) Déterminer les réels a et b tel que :
a- Calculer la dérivée de f .
b- Calculer la valeur de I . ( x D f ) : f ( x ) = ( x −a 2)2 + ( x −b 2)3
2) a- Vérifier que J + 2 I = K .
1
b- Monter que K = 3 − J 3) Calculer −1
f ( x ) dx .
c- En déduire les valeurs de J et de K . EXERCICE9 :
EXERCICE5 : Pour tout réel positif a, on définit I (a ) = ln 2x dx
a
1 1 x
Soit f : x .
e (1 − x ) x
1) A l’aide d’une intégration par parties, montrer
1) Etudier les variations de f . que I (a ) = ln(a2) − 1 + 1 .
a
1
2) En déduire que : x 0; : 1 f ( x )
2 2) En déduire la limite de I (a ) quand a tend vers
. +
2 e .
x² 1
3) On définit maintenant J (a ) = ln( x)
a
3) a) Vérifier que : 1 + x + = dx .
1− x 1− x 2 1 x +1
b) Montrer que : 4) Vérifier que : ( x 1) : x 2
x 2 + 1 2 x 2 , puis
1
1+ x 1 1
dx
0
2
e x
dx + 0
2
x ² f ( x )dx = 2
0 e x
(1 − x )
montrer que 1 I (a ) J (a ) I (a ) .
2
1
1+ x EXERCICE10 :
c) Calculer : 0
2
ex
dx .
1 ex ex
1) a − Vérifier que : = 1 − −
1 1
1 (e x + 1)2 e x + 1 (e x + 1)2
d) Montrer que : 2 x ² f ( x ) dx .
24 dx 1
b- En déduire la valeur de J = 0
0
12 e .
EXERCICE6 : (e + 1)2 x
b
Propriétés : - Les solutions de ( E ) sont les fonctions x ke ax − où k est un réel.
a
- Quel que soit le couple ( x0 ; y0 ) de réels, l’équation différentielle ( E ) admet une unique
solution f qui vérifie f ( x0 ) = y0
II) Equation Différentielle Linéaire du 2nd ordre : y ''+ ay '+ by = 0 avec (a; b) IR2
Remarque : La formule de Moivre permet par exemple d'exprimer sin( nx ) et cos( nx ) en fonction de
puissances de cos x et/ou sin x .
Notation exponentielle :Pour des nombres complexes de module 1 et d’argument x et y on peut
démontrer que :
( cos x + i sin x )( cos y + i sin y ) = cos( x + y) + i sin( x + y) , Et par analogie avec la propriété e x e y = e x + y
Le nombre cos x + i sin x est noté e ix , notation compatible avec la formule de Moivre.
i
Donc tout nombre complexe non nul de module r et d’argument s’écrit r .e
e i + e − i e i − e − i
Propriété : Pour tout réel on a : cos = ; sin = ( Formules d ' Euler )
2 2i
Remarque : Ces formules permettent de linéariser cos n ( x ) et sin n ( x ) , c'est-à-dire d'exprimer ces
quantités en fonction de sin( px ) et cos( px ) . La linéarisation des fonctions trigonométriques est souvent
très utile en analyse, par exemple pour déterminer des primitives de ces fonctions.
VI) Transformations planes.
Soient M ( z ) , M '( z ') et ( ) trois point du plan complexe et u(b ) un vecteur .
Translation Homothétie Rotation
Si M’ est l’image de M Soit k un réel non nul. Soit un réel
par la translation t de Si M’ est l’image de M par Si M’ est l’image de M par la
vecteur u(b ) , l’homothétie h de centre et de rotation R de centre et d’angle
alors : z' = z + b rapport k, alors : z' − = k ( z − ) ., alors
L’égalité z' = z + b est L’égalité z '− = k ( z − ) est z' − = e i ( z − )
appelé l’écriture appelé l’écriture complexe de cette L’égalité z '− = e ( z − ) est
i
▪ L’ensemble des points M(z) tels que : z − z A = z − zB est la médiatrice du segment [AB]
▪ Parfois pour déterminer l’ensemble des points M(z) , On pose z = x + iy / ( x; y ) IR 2 dans la condition
et l’on essaie de se ramener à une équation cartésienne.
z3 =
1+ i
; z4 =
(1 − 2 i ) 2 − (1 − i ) 3
; z =
1 2) Dans le plan rapporté à un repère orthonormal
(1 + 3 i ) 3+ (1 + i ) 2 7 − 4i
5
3i direct (O , u, v ) , on considère les points A , B ,
1+ i 1 1 i C et D d’affixes respectives : a = 1 − i 3 ;
z6 = ; z7 = + + .
1− i 1− i 1+ i 2
b = 2 + 2i ; c = 3 + i et d = −2 + 2 3
EXERCICE2:
1) Résoudre dans l’équation : z 2 − z + 1 = 0 . a) Vérifier que : a − d = − 3 ( c − d ) .
2) On considère dans le plan complexe muni d’un b) En déduire que A , B , C et D sont alignées.
repère orthonormé (O , u, v ) , les points 3) On considère z l’affixe d’un point M et z '
d’affixes respectives A , B et C , tel que : l’affixe M’l’image du point M par la rotation
1 3 1 3 1+ 5 R de centre O et d’angle − .Vérifier que
zA = + i ; zB = − i et zC =
2 2 2 2 2 3
- Placer les points A, B et C dans le plan 1
z' = az
complexe. 2
3) On désigne par A’ l’image du point A par la 4) Soit H(h) l’image du point B par la rotation R,
et le point P(p), tel que p = a − c
rotation de centre O et d’angle . a) Vérifier que : h = ip .
2
- Placer le point A’ et démontrer que le triangle b) Montrer que le triangle OHP est rectangle et
A A’C est isocèle en A . isocèle en O.
4) On désigne par B’ l’image du point B par la EXERCICE5:
Le plan est rapporté à un repère orthonormal
rotation de centre O et d’angle .
(O , u, v ) direct. On considère les points A,B, C et
4
- Placer le point B’ , et exprimer l’affixe zB ' en D d’affixes respectives a = 1 ; b = 3 + 4i ;
c = 2 3 + i (−2 − 3) et d = −2 3 + i(−2 + 3) .
fonction z B .
- En déduire la forme trigonométrique et la L’objet de l’exercice est de proposer une
forme algébrique de zB ' construction géométrique des points D et C.
5) Déterminer les valeurs de cos et sin 1) a. Montrer que l’image du point B par la rotation
12 12
de centre A et d’angle 2 est le point D.
EXERCICE3: (Session normale 2016) 3
1) Résoudre dans l’équation : b. En déduire que les points B et D sont sur un
z − 4 z + 29 = 0
2
cercle (C) de centre A dont on déterminera le rayon.
2) Dans le plan rapporté à un repère orthonormal 2) Soit F, l’image du point A par l’homothétie de
direct (O , u, v ) , on considère les points A , B centre B et de rapport 3 .
et d’affixes respectives a , b et telles 2
complexe.
b. Démontrer que les points A , B et C sont sur a- Ecrire z C sous la forme algébrique et sous
un même cercle ( ) de centre O. la forme trigonométrique.
c. Construire le cercle ( )
b- En déduire les valeurs de cos et sin .
12 12
2) Déterminer un argument du nombre complexe b, 4) a- Comparer OA et OC et déterminer
et on déduire (OA, OB ) . Quelle est la nature du
(OA, OC ) .
triangle OAB ? b- quelle est la nature exacte du triangle OAC .
Pr: BELKHYR ABDELAZIZ 2022/2023
36
EXERCICE12: (Session normale 2015) EXERCICE 14 :
1) Résoudre dans l’équation :
z 2 + 10 z + 26 = 0 1) Résoudre dans l’ensemble l’équation :
2) Dans le plan rapporté à un repère orthonormal z − 6 z + 10 = 0
2
▪ u ⊥ v uv = 0 .
▪ Si u , v et w trois vecteurs et k un nombre réel. On a :
✓ uv = v u ; u (v + w ) = u v + u w ; u ( kv ) = k ( u v )
✓ ( u v ) = u + v 2u v (u + v ) (u − v ) = u −v
2 2 2 2 2
et
Dans tout le reste, on considère que le plan est muni d’un repère orthonormé (O, i , j , k ) .
Soient u(a ; b; c ) ; v (a '; b ';c') et w (a ''; b '';c'') deux vecteurs exprimés dans la base ( i , j , k ) , on a :
et u u = a 2 + b2 + c 2 = u
2
▪ u v = a a '+ b b '+ cc' donc u = a 2 + b2 + c 2
b ' b '' a ' a '' a ' a ''
▪ det( u, v , w ) = a −b +c .
c ' c '' c' c '' b ' b ''
▪ AB ( x B − x A ; yB − y A ; z B − z A ) ( xB − x A ) + ( yB − y A ) + ( z B − z A )
2 2 2
et AB = AB =
x + x A yB + y A z B + z A
▪ Si le point I est le milieu du segment AB on a : I B
2
; ;
2 2
x = x A + at
▪ Le système : y = y A + bt / t IR est une représentation paramétrique de la droite D ( A ; u ) .
z = z + ct
A
Théorème :
Soit A un point de l’espace et n un vecteur non nul.
L’ensemble des points M du plan tels que n AM = 0 est
la droite de vecteur normal n et passant par A.
▪ Théorème : soit n(a; b; c ) un vecteur non nul avec (a; b; c ) (0;0;0) . et d un nombre réel.
▪ Une droite admettant n(a; b; c ) comme vecteur normal a une équation de la forme ax + by + cz + d = 0
▪ Réciproquement : tout plan d’équation ax + by + cz + d = 0 admet n(a; b; c ) comme vecteur normal.
Remarque :
• Deux plans dites orthogonales si leurs vecteurs normaux sont orthogonaux.
• Deux plans dites parallèles si leurs vecteurs normaux sont colinéaires.
Remarque : MA MB = 0 ( x − x A )( x − x B ) + ( y − y A )( y − y B ) + ( z − z A )( z − z B ) = 0
4) Positions Relatives d’un plan et d’une sphère .
Pour étudier la position relative d’un plan ( P ) et d’une sphère ( S ) de centre et de rayon R. Il suffit
de comparer d ( , ( P )) au rayon R.
d ( , ( P )) = R d ( , ( P )) R d ( , ( P )) R
Le plan ( P ) et la sphère ( S ) ont Le plan ( P ) coupe la sphère ( S ) Le plan ne coupe pas la
un seul point commun H, le suivant un cercle de centre H, le sphère
projeté de projeté de sur ( P ) et de rayon
sur ( P ) . On dit que le plan
r = R2 − d 2
( P ) est tangent à la sphère ( S ) .
5) Produit vectoriel.
a) Orientation de l’espace.
L’espace doit être orienté en adoptant le même point de vue qu’en sciences physiques,
on peut notamment utiliser la règle des trois doigts de la main droite
ou le « bonhomme d’ampère » :
On dit alors que le repère (O, i , j , k ) est de sens direct.
b) Notation et définition.
Le produit vectoriel de deux vecteurs non nuls u et v est le vecteur, noté u v tel que :
Si u et v sont colinéaires alors u v = 0 ;
Si u et v ne sont pas colinéaires alors :
1) Direction : Le vecteur u v est orthogonal à u et à v .
2) Le sens de w= u v est tel que la base ( u , v , w ) soit de sens direct.
3) Norme : u v = u v sin u; v . ( )
Remarque : Le produit vectoriel est un vecteur, alors que le produit scalaire est un nombre.
la sphère ( S 1− ) .
( )
c) Calculer le produit scalaire AC i + j , puis en
Il y a n façons de choisir le 1er élément, (n-1) façons de choisir le 2ème élément, …, [n-(p-1)] façons de
choisir le pème . et d’après le principe
n!
Donc Anp = n ( n − 1)( n − 2 ) .....( n − p + 1) = si p n . An0 = 1 ; An1 = n ; Ann = n ! .
( n-p ) !
▪ étant un ensemble à n éléments, on appelle permutation, tout arrangement des n éléments de .
Il y a n! permutations de si les n éléments sont distinguables entre eux.
• Arrangements avec répétitions.
C’est le nombre d’arrangements que l’on peut faire avec p éléments choisis parmi n éléments, chacun d’eux
peut figurer plusieurs fois dans le même arrangement. Le nombre d’arrangements avec répétitions est np
N. B. :Quand il s’agit de classer k « objets », rangés en p groupes dont les éléments sont considérés comme
indistinguables entre eux à l’intérieur de chaque groupe, il faut trouver le nombre de permutations
distinctes de p objets quand k1 sont d’une sorte, k 2 d’une autre, …, k p de la pème sorte, avec
k!
k1 + k2 + ... + k p = k . Ce nombre est alors : .
k1 ! k2 ! ... k p !
p ! p !( n − p)!
n− p
p
Formules usuelles : Cn = C n ; C n0 = C nn = 1 ; C n1 = C nn −1 = n ; pC np = nC np−−11
n
Cnp = Cnp−−11+Cnp−1 (formule de Pascal) ; ( a + b )n = C nk a k .b n − k (formule du binôme)
k =0
V) Types de tirages.
• La plupart des expériences aléatoires peuvent être interprétées comme des tirages de p boules d’une
urne qui en contient n.
• Il y a deux critères pour distinguer ces tirages :
1) L’ordre : Si l’ordre dans lequel on tire les boules est pris en considération, on dit que c’est un
« tirage avec ordre », sinon c’est un « tirage sans ordre ».
2) La répétition : Si on remet chaque boule tirée dans l’urne avant de tirer la suivante, on peut tirer
plusieurs fois la même boule : on parle alors d’un tirage avec répétition ou avec remise. Dans le
cas contraire on parle d’un tirage sans répétition ou sans remise.
étant un ensemble à n éléments, On tire p éléments parmi n éléments, donc :
Type de tirage Ordre Répétition Nombre de tirages
possibles
Successif avec remise Important Possible np
Successif sans remise Important Impossible Anp pn
Simultané Pas important Impossible C np pn
. Exercices
Exercice1 Exercic2
Un sac contient 4 boules vertes, 3 boules rouges Un sac contient 2 boules verte, 5 rouges et 3 bleus.
et 2 boules bleus. On tire successivement et sans remise, trois boules.
On tire simultanément et trois boules du sac. 1) Déterminer le nombre de cas possible.
1) Déterminer le nombre de cas possible. 2) Déterminer le nombre de cas possibles :
2) Déterminer le nombre de cas possibles de A : « Tirer trois boules vertes »
chacun des événements suivants : B: « les boules tirées sont de même couleur »
A : « Tirer trois boules vertes » D: «Tirer deux boules rouges et une boule bleue »
B: « les boules tirées sont de même couleur » E: « Tirage contenant une boule rouge exactement »
D: «Tirer deux boules rouges et une boule bleue » F: « Tirage ne contenant aucune boule rouge »
E: « Tirage contenant une boule rouge exactement » G: « Tirage contenant au moins une boule rouge »
H: « Tirage contenant au plus deux boules vertes»
F: « Tirage ne contenant aucune boule rouge »
K:«les boules sont de couleurs différentes deux à deux »
G: « Tirage contenant au moins une boule rouge »
M: « les boules tirées sont de couleur différentes »
H: « Tirage contenant au plus deux boules vertes»
N: « Tirage contenant au moins deux couleurs »
K:« les boules tirées sont de couleurs différentes
R: « Tirage contenant au plus deux couleurs »
deux à deux »
S: « Tirer une boule blanche, puis une boule rouge,
M: « les boules tirées sont de couleur différentes » puis une boule noire »
N: « Tirage contenant au moins deux couleurs » T: « Tirer une boule blanche et une boule rouge
R: « Tirage contenant au plus deux couleurs » et une boule noire »
Pr: BELKHYR ABDELAZIZ 2022/2023
44
Probabilités
I) Vocabulaires.
▪ aléatoire = Lié au hasard ; imprévisible ;arbitraire.
▪ On dit qu’une expérience est aléatoire si on peut déterminer parfaitement, par avance toutes les
issues possibles mais on ne peut pas prévoir par avance, laquelle de ces issues sera réalisée.
▪ L'univers est l'ensemble de tous les résultats possibles.
Posons = {1, 2, … , n}. (C’est-à-dire card = n )
▪ On appelle événement toute partie A de .
▪ Un événement réduit à une seule issue {i} est un événement élémentaire.
▪ est appelé l’événement certain.
▪ est appelée l’événement impossible.
▪ Si A et B désignent deux événements de , l’événement AB est réalisé si l’un au moins des
événements A et B est réalisé.
▪ L’événement AB est réalisé si les événements A et B sont tous les deux réalisés.
▪ On dit que les évènements A et B incompatibles si A B = ; Cela revient à dire que les deux
évènements ne peuvent pas se réaliser en même temps.
▪ L'événement contraire d'un événement A, est A constitué des éléments de n'appartenant pas à A.
Exemple : Lancer un dé à 6 faces et noter le chiffre apparent sur la face supérieure, est une expérience
aléatoire :
- Il y a 6 issues possibles.
- L’univers de cette expérience est = 1; 2; 3; 4; 5; 6 .
- A :« Le résultat est impair » est un événement qu’on peut exprimer en langage
symbolique de la forme suivante A = 1; 3; 5 .
Donc A = 2; 4; 6
- B :« Le résultat est un multiple de 5 », est on peut écrire B = 5 . Donc B est un événement
élémentaire, mais « 5 » est une issue possible et B est un ensemble qui contint cette seule issue.
II) Probabilité d’un événement.
Définition : Pour certaines expériences aléatoires, sous certaines conditions, on peut déterminer en
pourcentage ou par un quotient « la chance » qu’un événement a pour se réaliser. Ce nombre s’appelle
la probabilité de l’événement.
▪ La probabilité d'un événement A d'un univers fini est la somme des probabilités des événements
élémentaires qui le constituent.
▪ Par exemple :Si = 1 ;2 ;3 ;...;n et A = 2 ;5 ;8 alors : p( A) = p(2 ) + p(5 ) + p(8 )
▪ p( ) = 1 ; p( ) = 0 et Pour tout événement A on a : 0 p(A) 1
Propriétés
- Pour tous événements A et B on a : p( A B ) = p( A) + p( B ) − p( A B ) .
- Pour tous événements disjoints ou incompatibles A et B on a : p( A B ) = p( A) + p( B )
- Pour tous événements deux a deux disjoints ou incompatibles A1, A2…An on a :
p( A1 A2 An ) = p( A1 ) + p( A2 ) + + p( An ) .
- Pour tout événement A, p( A) = 1 − p( A) .
Pr: BELKHYR ABDELAZIZ 2022/2023
45
III) Equiprobabilité.
Définition : Dans une expérience aléatoire, si tous les événements élémentaires ont la même probabilité
d’être réalisée, on dit qu’on est dans une situation d’équiprobabilité. Donc : si = 1 ;2 ;3 ;...;n
1 cardA
Alors p(i ) = ; c’est-à-dire pour tous événement A on a : p( A) = .
card card
Remarque : Dans le cas de l'équiprobabilité la détermination d'une probabilité se ramène en générale à
des problèmes de dénombrement.
Exemple : On lance un dé équilibré (non truqué) dont les faces sont numérotées de 1 à 6. On
s'intéresse à la probabilité de l'évènement : A « le numéro de la face supérieure est multiple de 2 »
on a : A = {2 ;4 ; 6} donc p( A) = cardA = 3 = 1
card 6 2
IV) Probabilité conditionnelle.
Définition : Soit B un événement de l’ensemble , tel que P(A) 0 .
P( A B)
On définit sur une nouvelle probabilité, notée PB , en posant, pour tout événement A, PB ( A) =
P( B)
On note PB ( A) = P (A/ B) qui se lit « probabilité de A que B est réalisé ».
Alors : P ( A B ) = P ( B ) PB ( A) .
Définition : soit X une variable aléatoire discrète, l’application p est dite loi de probabilité de X, définie par:
P : X ( ) → 0,1
xi p( X = xi )
Esperance mathématique :
n
On appelle espérance mathématique de X le nombre, noté E(X), définit par : E ( X ) = xi p( X = xi )
i =1