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Memoire-Archutecture Cinétique
Memoire-Archutecture Cinétique
Membres du Jury :
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Remerciements
A Jean François Blassel qui a porté un grand intérêt à mon sujet lorsque
sa formulation n’était pas encore limpide.
A Sophie Brindel Beth, Philippe Barthelemy et Frédéric Migayrou qui m’ont
suivi et encouragé durant le développement de mon diplôme.
A l’équipe de RFR.
A ma famille et en particulier à mon père qui m’a donné des conseils
et une aide précieuse.
A Fabrice Foucher, mon cousin, qui a cherché à faire tourner mon
triangle sur SolidWorks.
A Yvette Zimmermann pour son aide à trouver l’outil informatique capable
de vérifier mes théories sur “le triangle à six sommets”.
A René Motro qui prit le temps de me recevoir au Laboratoire de Mécanique
et de Génie Civil de l’université de Montpellier et qui, par les documents
qu’il a mis à ma disposition, m’a permis de faire une grande avancée dans
la compréhension des différentes structures dynamiques.
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Avant-Propos
J’ai profité du diplôme pour poursuivre une recherche qu’il est difficile de
faire durant les études d’architecture ou dans la vie professionnelle. J’ai
choisi un thème de recherche qui me semblait bien cerner le problème de
l’architecture en mouvement. J’ai donc intitulé mon diplôme “architecture
cinétique” en n’en connaissant pas les limites. Toute ma réflexion s’est faite
sur ce thème sans me préoccuper d’une quelconque problématique liée à
un programme, comme c’est généralement le cas pour un diplôme.
Je me suis alors mis en quête de documents sur le sujet. S’il existe
des publications dans des revues sur des projets où des éléments
1
Charles HOBERMAN, “The art and science of folding structures. New geometries of continuous
multudimensional trandformations” . Site 24, p. 34-53
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architecturaux sont en mouvement, les articles ou les livres de synthèses
sont rares. Le seul ouvrage général sur le sujet, Kinetic Architecture de
William Zuk et Roger H. Clark2 date de 1970.
Sur les conseils de Jean François Blassel j’ai rencontré René Motro au
laboratoire de Mécanique et Génie Civil de l’université de Montpellier II.
Celui-ci m’a donné accès à des livres et des revues très spécialisés. Je me
suis ensuite rendu à Séville pour rencontrer Félix Escrig, et José Sánchez
qui sont les héritiers spirituels des structures en ciseaux de Perez Piñero.
Là, j’ai pu me procurer des ouvrages techniques sur les structures en
ciseaux et apprécier leur travail concernant la couverture d’une piscine
dont la structure déployable est réalisée sur ce principe.
2
Roger H. CLARK et William ZUK, Kinetic Architecture, Van Nostrand Reinhold Compagny,
1970
4
J’ai fait le choix délibéré de ne pas traiter ce type de programme dans mon
mémoire car il s’agirait d’un tout autre sujet. Toutefois, je fournis une
liste de livres et périodiques sur ce thème dans la bibliographie. Ces
quelques ouvrages permettent d’appréhender les problématiques de
la commande, de l’usage, et de l’architecture dans les projets liés aux
transports en commun.
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Sommaire
Introduction 8
6
3.3. Principes d’assemblage entre les triangles 60
3.3.1. Triangles assemblés bords à bords 60
3.3.2. Triangles assemblés aux extrémités sans continuité de barre 66
3.3.3. Triangles assemblés aux extrémités avec continuité de barre 74
Conclusion 89
Bibliographie 90
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Introduction
Architecture cinétique. Le terme cinétique nous renvoie dans un premier
temps aux œuvres faisant appel au mouvement. L’emploi de cinétique à
propos d’architecture peut étonner, paraître curieux. Depuis des millénaires,
mis à part quelques peuples nomades, l’homme a laissé de son vécu des
édifices statiques, ancrés au sol, parfois dans une immobilité grandiose, et
symbolique par rapport à l’espace qui les entouraient. A bien des égards,
il faut admettre que cette approche n’a pas beaucoup bougé même si
les matériaux ont changé. A part quelques chercheurs isolés qui, depuis
un siècle, ont tenté d’ouvrir des brèches et de nouvelles perspectives,
l’architecture actuelle reste essentiellement statique, elle isole l’homme de
l’extérieur en apportant confort, chaleur, lumière…
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C’est volontairement que je n’ai pas développé davantage l’architecture
cinétique subjective dont les “limites” sont difficilement identifiables
et qui aurait nécessité des connaissances en psychologie puisque,
pour une bonne part, l’architecture cinétique subjective est liée à la
perception de l’œuvre.
Par contre, dans cette étude, j’ai cherché à recenser, à clarifier les critères
et les éléments qui constituent à mes yeux, une architecture cinétique
réelle que nous appellerons “objective”. “Les perméabilités” de l’enveloppe,
“la spatialité” qui permet de moduler la quantité d’espace, et “la proximité”
à des liens externes, sont les trois grandes notions qui se dégagent et qui
sont communes aux différentes architectures cinétiques objectives.
Ayant dégagé ces trois notions, il m’a semblé important de comprendre
par quels moyens techniques les modifications liées à ces notions étaient
possibles. Je m’intéresse donc dans un second temps aux différents
mouvements (cinématique) employés dans l’architecture objective.
Le plan de mon mémoire part d’un propos général sur les origines du
mot cinétique pour arriver au résultat de mon analyse sur l’architecture
cinétique réelle et au “triangle à six sommets”.