Réponse au Casse-tête du précédent numéro : «Comment tracer un point au milieu d’un cercle

gauloise, et qui correspondait à l' «actus L’équipe de l’A2 [Prix A2€]

du latin «arepennis» dont l'origine serait
France depuis au moins l'an 1100, il viendrait
Le mot «arpent» aurait été utilisé en
entre 20 et 50 ares1.
l'affaire! En somme, l'arpent peut varier
n'est pas la même, ça complique beaucoup
perche, par rapport au nombre de pieds,
Mais si la longueur de références de la
à environ 12,6 ares.
perches carrées = 30 toises carrées.
voir avec l'arpent, car un «actus quadratus» romain correspond
2. Attention, les équivalences de l' « arepennis» n'ont rien à équivalences (en théorie): 1 arpent = 100
1. Soit entre 2000 et 5000m²
Pour vous donner une idée des
travail des champs. toises, variait suivant les localités...
charrée, etc... toutes liées à la pratique du se référer à des perches, des pieds ou des
fauchée, l'hommée, la béchée, le journal, la
mesure agraire de surface, qui en plus de
autres unités : la boisselée, la soiture, la terrain fait 4 arpents!» - est une ancienne
traction animale), tout comme plusieurs n'ai jamais entendu quelqu'un me dire « Mon
quotidienne du labour (labourage par aujourd'hui - je ne sais pas vous, mais je
terme se trouve l'idée concrète de l'unité L'arpent, mot tombé dans l'oubli
sur l'arpent, notons que derrière ce Romains peut-être? Ah! vous voyez!
Pour terminer, cette courte disgression vous évoque pas quelque chose? Les
quadratus» des Romains2. Arpent, arpentage, arpenter : ça ne
L’ARPENT,qu’es aquò ? [ Emma ]
lecture !
Nous vous souhaitons une agréablae
différents.
le mélange des regards venus d’horizons
réitérerons cela pour permettre à nouveau
mais les contributions ont été riches ! Nous
a été lancé. Le sujet n’était pas si simple,
« feuille de chou ». Un appel à contributions
sur la ligne éditoriale de cette modeste
avant la mue, se sont donc questionnées
continuer l’aventure de l’A2, entamée
Une poignée de personnes souhaitant
part arpenter d’autres espaces.
l’association décloisonne son territoire et
Le local assadin garde le nom, tandis que
des Vendangeurs - et devient l’Arpent.
elle laisse sa première peau - l’Atelier
L’association a entamé une mutation :
du changement! Et pas des moindres!
depuis le premier numéro... et il y a eu
Presque six mois se sont écoulés
un match de tennis.
des courses hippiques ou encore
sans lever le stylo ou crayon ou feutre ou pinceau ?»
Prochaine parution prévue à l’AUTOMNE 2019
Il faut plier la feuille entre le moment où l’on dessine le point central et le cercle.
Thomas Vétillart.
Marianne Capdeville, Mathieu Gabard, Rémy André,
Réponse : L’espace de notre vie n’est ni continu, ni infini, ni homogène, ni isotrope. Mais sait-on Corentin Seyfreid, Emma Izquierdo, Flore Corriere,
précisément où il se brise, où il se courbe, où il se déconnecte et où il se rassemble? LES CONTRIBUTEURS.TRICES
Mais on a décidé de l’écrire sous une forme originale! Avez-vous pu le déchiffrer? ces âmes courageuses!
par le sujet. Nous remercions chaleureusement
fragment du texte «Espèces d’espaces» de Georges Perec.
arpenteuses, rejointes par des amis.es inspiré.es
On ne pouvait pas faire un numéro sur les mots et l’espace sans glisser un
Ce journal a été réalisé par quelques petites mains
LE ?
ET OÙ L SE RASSEMB adhérent à l’association.
Intéressé.es par L’Arpent? Soutenez-nous en
contact.arpent@gmail.com @
OÙL SE BS
RE,OÙL SE COURBE,OÙ L SE DÉCONNECTE
L’ARPENT
N
MOÈNE,N SOTROPE.MAS SAT-ON PRÉCSÉMET
N HOG
’ SACE D
L EP ORE VE N
E NT ’ ET
S N CONTNU,N NN F,
centre d’art (Montpellier)
l’urgence. Du 5 mai au 28 sept. à La Fenêtre,
* Exposition Shelter, l’architecte face à
(Montpellier)
artistes dans la ville du 8 juin au 28 juillet!
* ZAT 2019 x Ouverture du MOCO : 100
tous Frédéric Chopin (Montpellier)

O
télé qui fait vivre avec passion
voix nasillarde d’un présentateur
Et d’ailleurs, est-ce que les mots suffisent-ils quand il s’agit d’espace ?
virevoltent autour de nous et la
vocabulaire ?
T
des bribes de conversations qui
Comment chacun.e peut-il s’approprier l’espace au travers de son propre de l’A2, avec en fond sonore
fignoler cette deuxième édition
pourraient devenir des ponts mais peuvent facilement représenter des barrières… à Saint-Martin-de-Londres pour
I
Pourtant les mots représentent les outils premiers de notre communication, ils
terrasse du Bar des Touristes
des figures de styles, des concepts flous qui se détachent parfois des réalités... Nous sommes installés à la
D
lieux s’appuie sur des éléments parfois trop techniques, des envolées lyriques et du platane devant nous.
vocabulaire des architectes, des urbanistes, des paysagistes, des concepteurs des brise qui fait bruisser les feuilles
A la manière tantôt des poètes, des scientifiques ou des philosophes, le Soleil, ciel bleu et une légère
E
RACONTER, ÉCRIRE, LIRE L’ESPACE
MAISON FRANCE 5
ÉCOLOGIE
JEUX DE MOTS
22 juin + Projection le 28 juin à la Maison pour
nomade, modulable et responsable. Le Samedi
* Festival Micro-architectures : Architecture
des Vendangeurs (Assas). Venez nombreux !
l’Architecture. Les 13, 14 & 15 juin à l’Atelier
l’équipe de L’Arpent, dans le cadre du Mois de
autour du thème «Chez-soi» concoctés par
* Visez l’Archi #2 : 3 jours d’événements
se joue des LETTRES
L’ESPACE À CROQUER À VENIR & À VOIR
mieux d’espace que les mots !
Ci-contre, plan du hameau de Vispens : Flore a pris les crayons car les dessins parlent parfois
pour concrétiser une autre manière d’habiter.
sont allés visiter ce hameau participatif où le vocabulaire du commun est un socle
Transrural Initiatives n°470 co-écrit par quelques un•e•s des arpenteurs•euses qui
Retrouvez l’article « Vispens, un habitat participatif et ouvert » dans la revue
Et c’est palpable pour le visiteur qui se sent vite comme chez-lui !
Et que tous ensemble ils vivent dans un grand chez-nous
Car le chez-soi sans les autres n’existe pas
se développer
Une bulle qui s’élargit dans les espaces collectifs qui ne cessent de
On en prend soin comme pour resserrer la bulle autour de soi
Le chez-soi, on en a besoin dans un si proche voisinage

L’ARPENT - Mai 2019

CHEZ-SOI alors que le sol appartient à la société coopérative
Le chez-soi est un droit d’usage des murs ou de faire des murs
le monde

l’
SE PERDRE Le chez-soi n’est à personne en même temps qu’il appartient à tout
À Vispens,
RÉSILLE chacun dans un hameau collectif.

SEMESTRUELLE
À Vispens, cet a priori a été bousculé pour réinventer la place de
PÉNINSULE PARCELLE ? [Marianne]

#2
Le journal qui se déplie en 4
ARPENT LOCATAIRE DE SA MAISON ET DE SA
CHEZ-SOI = ÊTRE PROPRIÉTAIRE OU

A2
«À BAS RÉSILLE!» - L’architecture fétichisée #1
Les réalisations architecturales
sont aujourd’hui victimes d’une mode qui
s’attaque aux façades de celles-ci. Cette
mode se formalise, s’agrège autour du mot
résille qui appelle tout un champ lexical
derrière lui.
Au travers de cet article, je vous
propose de comprendre ce qu’est une
résille en architecture, quels sont ses
symptômes d’apparition dans le paysage de
la conception et de la construction et ce
dont elle est vecteur.
D’après le Larousse, la résille est
originellement un filet à larges mailles qui
sert à attacher les cheveux des femmes.
De l’espagnol redecilla, en habillement, la
résille devient la dénomination d’un type de
bas pour femme : les bas résille. L’aspect
filet un peu grossier de la résille s’est peu à
peu rapproché de la dentelle et est devenu
évocateur de charme et de sensualité.
Aujourd’hui, le bas résille des femmes est
un artefact du désir féminin, artefact cliché
peut-on dire (parce que sans cesse usité)
du jeu de séduction hommes/femmes.
D’après le dictionnaire professionnel
du BTP, la résille est « une surface
réticulée, c’est-à-dire composée d’un
réseau régulier, modulaire, de barres
fixées entre elles à chaque nœud et
sollicitées essentiellement en traction ou
compression».
ALLANT, L’ESPRIT SE SUSPEND AU PAYSAGE
CE SONT DES FICELLES QUI S’ÉTIRENT, SE RETIRENT Dans les faits, il s’agit toujours de la
AU RYTHME DE MILLE PAS. maille d’une matière issue de la production
SI L’ON ATTEND AVANT DE VOIR
industrielle (béton, métal, verre, matières
DERRIÈRE LA BUTTE IL Y A
plastiques et composites) qui s’étend sur
UN AUTRE RAVIN, UN AUTRE CHEMIN
une ou plusieurs faces d’un bâtiment.
QUI CONTINUE, NE S’ARRÊTE PAS
Comme nous sommes dans le Sud de la
JAMAIS
France, nous pouvons évoquer par exemple
COMME L’ESPRIT D’IMAGINER UN AUTRE
le musée de la Romanité à Nîmes (architecte:
PAYSAGE, UNE AUTRE VALLÉE.
Élizabeth de Portzamparc), le Mucem à
UN PAS, CENT PAS, NONCHALANTS
Marseille (architecte : Rudy Ricciotti) ou
LA DÉCOUVERTE
encore le projet en construction du village
LE DÉCOR
des sciences (architecte : Agence Boyer-
LES VISIONS.
Gibaud-Percheron-Assus).
OÙ VA-T-ON?
Il n’est pas impossible que l’engouement
LES LETTRES PASSENT LES UNES AUX AUTRES se soit développé avec le pavillon français
LES PAS LES ENTRAÎNENT pour l’exposition universelle à Shanghai en
LES PAS S’ENCHAÎNENT 2010 (architecte : Jacques Ferrier, grand
UN FIL DE MOTS QUI S’EN MÊLE chantre de la résille) où la résille est
PASSE D’UN ŒIL À L’OREILLE associée explicitement à l’idée de la ville
ET POUSSE DE L’INTÉRIEUR. sensuelle. Ce qui n’est pas sans servir le
C’EST SOUS LA PEAU, JUSTE AVANT L’AIR. propos que je voudrais ici développer...
[ Flore ]
La qualité répétitive et systématique
de la résille (sa trame, son pattern)
fait qu’elle homogénéise le rapport entre
extérieur et intérieur d ‘un bâtiment. Elle
filtre les trois fonctions principales de la
fenêtre : la vue, la lumière, l’aération. Elle
jour un rôle de parure. Par ce fait, elle
est nécessairement devant les ouvertures
afin qu’aucun élément de la façade ne
puisse la perturber. Les trois fonctions
des ouvertures sont alors placées sous
le même régime : le filtre. Que l’on soit à
l’intérieur ou à l’extérieur, notre vue est
filtrée par la résille. De l’extérieur, c’est à
peine si l’on peut distinguer quelque chose
des espaces intérieurs et notre vue est
bloquée par un écran. De l’intérieur, on ne
peut en aucun cas avoir un rapport franc
avec les espaces extérieurs : on passe
plutôt par un rapport de voyeur de ce
qui est au dehors. Entre les dentelles de
la résille, on aperçoit plus qu’on ne voit;
on se sent protégé par un filtre qui nous
cache et nous fait voir.
Il en va de même pour les deux autres
fonctions de l’ouverture. La lumière au
travers de la résille n’a plus d’autre
qualité que celle que lui impose le motif
de la résille. Le plein et le vide d’une
façade est tout autant une disposition
d’ombres et de lumières. L’ombre et la
lumière qualifient l’espace là où la résille
propose au contraire une pénombre ou
une ombrière. La résille crée certes une
ambiance lumineuse qui peut être de qualité
si elle n’est pas systématisée. Autrement,
elle perd tout intérêt.
De même, si la résille n’empêche pas
d’utiliser l’aération comme une composante
de la qualité architecturale, elle n’invite
pas plus à la penser et à la mettre en
valeur.
On constate rapidement que la résille
n’est jamais utilisée à l’intérieur d’un
bâtiment. Elle est une véritable protection
de la peau du bâtiment, une double
peau comme il est d’un usage
courant de l’appeler, et
régule le rapport
entre intérieur
et extérieur.
La résille habille le bâtiment. Parce
qu’on a besoin d’habiller un bâtiment me
demanderez-vous? Si l’on croise à la fois
la définition et ce que nous venons de
dire, la transposition avec une jambe de
femme est quasiment littérale. la résille
enveloppe, filtre la vue et attise l’objet
du désir (de l’homme) à savoir l’intérieur
du bâtiment; un intérieur que l’on voudrait,
rêverait, être tel un corps de femme. La
matrice industrielle de la résille, souvent
de belle facture comme au Mucem, nous
donne envie de s’approcher, de toucher.
Une curiosité à l’égard de ce motif naît et
l’on oublie qu’il y a un bâtiment derrière.
C’est particulièrement vrai au Mucem où
l’on tourne autour du bâtiment au moyen
d’une rampe entre le bâtiment et la résille
en béton. L’attraction du bâtiment, c’est
d’être derrière la résille, derrière le voile.
Le musée, quant à lui, passe au second plan.
Le vocable de résille ainsi que la matière
qui la met en œuvre appelle à considérer le
bâtiment comme un corps féminin.
La résille, c’est l’image du bâtiment.
C’est un outil de marqueting. Il s’agit de
vendre un bâtiment en offrant une image
graphique séduisante, attrayante. Qui dit
image dit deux dimensions alors qu’une des
qualités intrinsèques de l’architecture est
bien la troisième dimension. Le motif de la
résille devient le seul objet de la conception.
Tout repose sur lui et sur sa capacité à
créer une sensation d’illusion d’optique qui
impressionne (au sens propre: laisse une
impression) le badaud. La résille c’est un
outil mercantile en somme : une résille bien
faite, tendance, à la mode, c’est l’assurance
d’être achetée par une maîtrise d’ouvrage
qui, en fait d’expérience architecturale,
aura seulement celle d’une image en 2D.
On met la ville sur son 31! On l’habille au
lieu de la penser! On ne
cherche plus à
vendre un
[ Corentin ]
programme, des espaces de qualités, des
connexions urbaines souhaitables, non! On
vend la qualité hypnotique d’un pattern qui
vous fascine autant qu’il vous endort.
Là où la modernité a instauré du
mouvement et de l’émotion, la résille
aplatit tout cela. Elle ramène la deuxième
dimension au premier plan, nous dispose
soit d’un côté soit de l’autre, à l’intérieur
ou à l’extérieur. L’émotion se réduit alors
à la fébrilité du dévoilement.
La façade laisse tomber ses qualités
d’orientation dans l’espace, d’invitation à
entrer, ou encore de dialogue avec son
environnement. Les grandes avancées
esthétiques architecturales s’en vont au
profit d’une réaction schématique (au sens
propre : le motif est un schéma). Ne reste
qu’une porosité suggérée, une évocation
grossière d’un dehors et d’un dedans; bien
moins qu’une dialectique fertile, à peine le
début d’une discussion, le niveau zéro de la
communication.
Le résultat de notre courte analyse
n’est pas bien glorieux. L’artefact lié au
rapport de séduction hommes/femmes
sert ici l’appauvrissement de l’espace
architectural. L’utilisation précise de ce
terme et plus largement du champ lexical du
corps féminin est en soi un détournement
malvenu. Mais il est encore plus pernicieux
quand il se met au service d’une démarche
mercantile et au détriment de la qualité
architecturale.
Serait-ce à dire que l’inconscient de
conception de l’architecte est orientée
par son désir genré, hétéro-centré et
dominant? Que la vision à court terme de
nos élus est médiatisée par le motif excitant
de la résille? Que, pour eux, les seuls
ressorts de la transformation de la ville
ne passent plus que par une fantasmagorie
stéréotypée? Comme toute mode, l’habitant
qui passe devant le musée de la Romanité
de Nîmes, le Mucem de Marseille ou tant
d’autres centres commerciaux et logements
collectifs finira bien vite par se lasser de
ce nouveau visuel.
Si ce n’est pour eux que les
élus choisissent ces solutions,
que les architectes concepteurs
les dessinent... à qui profitent
alors les façades de la ville
ainsi fétichisée sinon à
cette fraction minoritaire et
pourtant dominante de la
population : l’homme blanc
qui bâtit la ville?

Ci-dessus extrait du «Chaos», dessin [ Flore ]

Ci-contre, motif de résille inspiré du Mucem
 { {
ECOLOGIE « LE NATUREL DE LA NATURE C’EST CE LEVER ET CE COUCHER DU SOLEIL, DE LA LUNE

DES MOTS,DES IMAGES ET DES ETOILES, QUI S’ADRESSAIENT DIRECTEMENT AUX HOMMES EN LEUR RÉVÉLANT EN
QUOI LE MONDE EST PLEIN DE SON SECRET.»
...E T D E S A C T E S   ? [Rémy] Martin Heiddeger, Hebel, l’ami de la maison
[Mathieu]

Haute qualité environnementale, développement durable, transition énergétique, Prenez un bâtiment efficace, tout béton - béton local ou «écologique» si vous avez 1. Quelque part émerge. À la rigueur le vide traduit la rivière qui s'ouvre à
résilience, etc. notre prise de conscience écologiste a fait germer un champ lexical ça sous la main - implanté et orienté selon un critère exclusivement spéculatif, généreux toi. Et donne un ressenti, qui finalement, vérifie l'espace. Une extension
incroyablement riche qui laisse penser des actions tout autant éclatantes! Dans le en ponts thermiques, salement isolé et fini par des produits mal-sains. Une belle bête. trébuche vers l'expérience.
domaine de la construction, responsable de 40% de production de gaz à effet de serre, il Dans le cas où vous auriez oublié votre appartenance à la biodiversité en péril, pas de 2. Le marbre blanc bouscule un vocabulaire arraché à la neige. Déclinaison
semblerait qu’en terme d’écologie, les mots aient également pris les devants sur les actes. problème! Nous vous avons concocté une petite liste - non exhaustive et en toute mauvaise technique du bâtiment situé sous l'écriture.
Nonobstant les preuves scientifiques criantes, il est de notre dev... Non, cet article ne foi – de solutions pour vous racheter une conscience écologique:
sera pas un discours alarmiste! Ce court-brouillon d’idées cherchera à questionner le sens 3. Elle signifie un recevoir, accompagné d'inconnues. Une sorte de parenté
donné à notre cadre de vie, et plus particulièrement, les formes prises par l’architecture 1. Notre concept préféré? L’arbre et 3. Solution tendance, la collection de avec les promenades, dominant, par entailles, une découpe de paysages.
écologique contemporaine. son inépuisable punch-line «habiter un re-vêtements bio-sourcés. Envie d’écriture La péninsule renaît d'une baie vitrée.
jardin». Plantez un arbre, des arbres, architecturale? Optez pour la pierre
Les premières images de l’écologie appliquée à l’architecture sont profondément devant vôtre bâtiment, pour le cacher si agrafée : sa fine pellicule vous permettra 4. Laisse passer les perspectives, dans une inclut tout ce qu'un nécessite.
attachées à la maison individuelle. Pittoresque, mais bien ancrée dans l’imaginaire collectif, vous n’assumez pas, en toiture, en façade, d’affirmer un socle massif et d’assurer
la maison écologique aboutie est ce chalet des contrées nordiques, avec son épaisse toiture 5. Répétition peinte à grands coups de bâti. La pose de certains mots
voir même partout, si vraiment vous êtes en une intégration parfaite! Autre roue de
projette des métaphores. Le territoire zone un avenir.
végétalisée, parfaitement intégrée à son environnement naturel. Un second cliché de maison roue libre et avez une empreinte carbone secours à la mode, le bardage bois : il vous
individuelle fait ensuite apparaître la notion de bioclimatique. Cette approche architecturale à vous reprocher! Ensuite, une fois l’abre lavera de tout soupçon à propos des crimes 6. Le mur fait partie d'une rencontre, lors d'une collaboration avec
fondamentale est parfaitement illustrée par les maisons de l’architecte Glenn Murcutt dans son pot, au 7ème étage vue imprenable, écologiques de votre bâtiment subtilement l'utilisateur, sa texture conditionne l'expression.
qui dégagent une écriture environnementale contemporaine composant avec différents parlez de jardin, voir d’écosystème, de habillé. Si vous avez du mal à accepter le
dispositifs et principes tels que la réduction de l’empreinte carbone du bâtiment (matériaux biotope, de dialogue avec la nature. Payez «coté vivant» du bois et son vieillissement 7. Cette monumentalité donne une compétition aux vagues.
locaux, bio-sourcés légers, structures filière sèche), les protections solaires (débords de un bon perspectiviste, le tour est joué! naturel, surtout, n’hésitez pas à faire appel
toiture, «espaces tampons», etc.) C’est à croire que, en voyant les images de aux nombreuses et réalistes imitations 8. Un tunnel taille une expression esthétique dans la région.
reconstruction de vous-savez-quelle-dame, composites ou pvc style «chêne wengé».
Ces deux stéréotypes d’architectures environnementales sont adaptées à leur il y a une course au meilleur placement Bluff garanti! Attention cependant aux 9. Une relation laisse apparaître une distance, attire une limite. On peut
voir, aux niveaux supérieurs, la future connexion. Oeuvres d'art intégrées,
contexte climatique, emploient les ressources locales et misent sur une «bonne pratique d’arbres dans les projets contemporains! maux de conscience…
contrats, planification de bien bonnes histoires.
bioclimatique» de ses occupants (ventiler,se protéger du soleil, etc.) plutôt que la réalisation
d’un bâtiment intelligent. Là où le bât blesse, c’est leur contexte: ces «stéréotypes» ne 2. Pour en mettre plein la vue, adoptez 4. Ultime stratégie, l’appellation. Les 10. Dès le début de la phase, deux jeunes formes dévoilent un revêtement.
sont pas reproductibles en milieu urbain. Avec 75% de la population française urbaine, la couleur verte, autre égérie écologique. mots en place des actes, le degré zéro de Leur poids, leur couleur, leur texture et leur température spécifiques,
un étalement urbain croissant et une péri-urbanité en crise, cet idéal écologique – très Référence subtile à la nature. À appliquer l’écologie. L’expérience a déjà été tentée déterminent la rencontre. Un quatrième verre permet l'exposition d'une
similaire à l’idéal pavillonnaire et son carré vert - serait-il donc utopique? sur n’importe quel matériau et, si l’envie pour embellir les réalités urbanistiques attention particulière.
vous en prend, à associer avec un graphisme et architecturales de nombreux grands
En milieu urbain, la question de l’écologie est autrement plus complexe. Si végétal de type bambou. ensembles (les rosiers, les lilas, les tilleuls, 11. Après un appel d'offre suffisamment articulé pour pouvoir être utilisé
l’urbanité peut se définir par l’association ville-culture, elle s’oppose généralement au etc.), à vous d’en juger le résultat. Plutôt de près, plusieurs alternatives se conçoivent : coupes spéciales,
rural, à l’agriculture, à la nature. La densité, principal facteur de l’urbanité des villes, construction, surface légère. Être capable de gérer l'évolution. Pour un
déconseillé par notre équipe.
certain nombre, il est facile de donner un ton sombre.
prône des architectures collectives et stratifiées, aux services de l’activité humaine. Cette
urbanisation intense détache finalement la ville du sol, des écosystèmes et des rythmes Cachées dernière ces artefacts subtilement décriés ci-dessus, ces architectures 12. Nous associons des malléabilités pour réaliser des panneaux très plats.
naturels. Il y a bien cette image fétichisée de la ville-nature, nature qui nous renvoie à sont de véritables pastiches écologiques! Elles présentent cependant l’intérêt, de par Un processus de collaboration vise initialement une meilleure qualité. Les
notre appartenance au monde du vivant, au sein de la biodiversité. Néanmoins, ces villes et leur vocabulaire et leurs images symboliques, d’accompagner l’émergence d’un paradigme panneaux ont été perforés.
architectures inspirantes restent utopiques car elles évoquent des changements radicaux écologique de plus en plus approprié par une majorité culturelle2. En fin de compte, il
faisant table rase des dynamiques urbaines et économiques actuelles. s’agit de repenser nos récits individuels d’aspiration au bonheur et de «réussite sociale» 13. Au total : une constante évolution de l'intensité, de la couleur, de la
au regard des enjeux écologiques approuvés par tous. Il nous appartient donc, à nous, lumière. Enregistrez cette image.
De nos jours, l’architecture urbaine ou métropolitaine ne dégage pas forcément de investisseurs, commanditaires, prescripteurs, concepteurs, constructeurs et usagers,
typologies écologiques facilement identifiables. Elle se réinvente donc dans son contexte, 14. Au début du projet, on s'est rendu compte. On le supposait auparavant,
d’exiger et de définir un cadre de vie sincère, basé sur des «rapports soutenables entre de jour comme de nuit. Il s'agirait d'une larme éclairant les surfaces
par définition non naturel, qui révèle de nouveaux enjeux: maîtrise de la consommation nature, techné et société»3. extérieures. La solution consistait à utiliser des fixations réduites au
énergétique, sécurité et privacité, sans oublier nos exigences grandissantes de confort 1. thème de l’explosif ‘HQE’, Rudy Ricciotti minimum. Pris en sandwich à l'intérieur des exigences. Ont augmenté. En
(thermique, équipements, électronique, domotique). Encadrés par de nombreux labels 2. belle expression de Philippe Madec, ‘Oser raison du désir. Mince à la jonction.
et réglementations environnementales florissantes, les bâtiments, de plus en plus 3. définition convaincante de Chris Younès dans ‘La ville-nature’.

hermétiques à leur environnement naturel, nécessitent des études et modélisations au 15. Un plutôt décidé, à faible teneur. Un plan relativement général. Un

LES* à prononcer
JOLIS MOTS
service d’installations de haute technicité. Ces appareillages (VMC, PAC, PV, etc.) sont arrangement divisé en deux par un couloir de scène. Une partie hors-sol
ici questionnés au regard de leur prix et de leur empreinte écologique (matière grise, à une profondeur de marbre mène direct au foyer.
maintenance, durabilité) alors qu’ils négligent finalement de nombreux savoirs bioclimatiques avec accent!
16. Offre une vue sur le noir. Il peut y avoir des empreintes. Voici l'arrière,
locaux (usages, spatialités, techniques), pour certains vernaculaires1. Tels des «prothèses», chamotte nouette attique libre et secondaire. En outre, relié au nécessaire. Un espace sensible à
ils semblent pallier à la mauvaise résolution architecturale de contextes urbains et rococo
économiques complexes. La question des compétences de l’architecte est ici encore
planelle espalier fonction variable.
soulevée: ces connaissances de dispositifs bioclimatiques simples, mais aussi de l’ingénierie cariatide venelle majolique
environnementale, ne devraient-elles pas être priorisées afin de diversifier et développer majolique mérule rococo tavaillon 17. La rue est donnée par la taille du paysage. Plusieurs régions ont besoin
de danseurs pour administrer l'espace. Une cour verte abrite une
une qualité architecturale respectueuse de son environnement?
gypserie rejingot duramen barbotine concentration de repos.

Parallèlement, la plupart des modes de sélection des projets se basant sur des targette saut-de-loup gypserie 18. Tous les espaces ont des archives. Et un centre acoustique.
images, la prise de conscience écologiste se résume bien souvent à une évocation forte
nef
jalousietargette
nouette barbotineSolin lunule
dans les perspectives photo-réalistes de concours. Ainsi afin de communiquer et bien 19. La lumière est une intention. Aux exigences d'intimité plus anciennes.
souvent «surjouer» l’approche environnementale, les réalisations s’ornementent d’«icônes»
et de symboles de l’écologie: c’est le green-whashing architectural. échantignolle dou-gong bancaou
saut-de-loup couvertine
Solin
20. L'atténuation obtenue en utilisant une longue durée se traduit par une

échantignolle
galerie de pierres incluses dans le faux-plafond.
chibotte colimaçon aubier
voussoir
colombage cariatide bancaou
21. Nous avons comme geste une géométrie qui change.

couvertine encorbellement rigole

chibotte mérule
rigole duramen
22. La forme reflète le son.

mâchicoulis
colombage tavaillon venelle 23. Les surfaces dansent pour inviter les vibrations.
volute espalier mâchicoulis
pouzzolane
LE « CHINÉ-CLUB » DE
dou-gong 24. La couleur sombre est une sensation riche.
larmier rejingot pouzzolane
épistyle aubiervoluteattique abricotine larmier 25. Le passage d'une ligne détourne l'attention.

LA MAISON FRANCE 5 OU lunule

colimaçon nef
encorbellement planelle
voussoir
26. Un régime de contrôle s'enfonce dans le substrat. Un langage monochrome
froid a été mis en place tout au long du processus de soulèvement. Les

L’IMAGE PRISE AU MOT ?
Si vous n’avez ni téléviseur, ni
ordinateur dans votre foyer, ni même
une tablette numérique ou un téléphone
intelligent près de vous...eh bien, poursuivez
la lecture !
C’est ici d’une courte étude dont il
s’agit. Un coup d’œil passé par le chas
d’une aiguille, au travers de l’émission
télévisée La Maison France 5. Ce programme
audiovisuel porte sur « l’art de vivre »
: expression sous laquelle vous et moi,
de bon gré, pouvons ranger entre autres
choses l’ameublement, la décoration et
l’architecture de notre habitat. Expression
peut-être discriminante, par ailleurs, car
tout un chacun ne l’emploie pas avec
conviction ou facilité. Méditons là-dessus.
Quant au motif de l’enquête, celui-ci découle
d’une question ordinaire : puisque l’émission
promet déjà par son titre de qualifier
l’espace du quotidien, sinon de le définir,
comment, une fois montés ensemble, les
mots entendus à la télévision répondent-ils
aux images ? Et quel type de communication
avec le spectateur se dégage alors de cet
assemblage ?
Avertissement technique : des
contraintes de temps, d’organisation et
d’accès aux sources audiovisuelles m’ont
empêché de constituer une sélection de
référence. Je me suis concentré sur les
numéros du 5 et 12 avril derniers, l’un pour
contrôler l’autre, en misant gros sur ma
familiarité avec le programme ! Alors, à
l’assaut.
Nommée Question Maison jusqu’en
2010, La Maison France 5 est proposée
par l’opérateur public France Télévisions
qui compte, outre France 5, cinq autres
chaînes en accès libre. Grand gaillard à
la voix suave, Stéphane Thébaut assure
la présentation de ce magazine depuis les
tout premiers numéros de l’année 2003.
Une longévité honorable, comparée aux
produits sur un sujet similaire apparus à
la charnière des années 2000. La Maison
France 5 peut même recevoir le titre de «
vice-doyenne », derrière Téva Déco (Téva,
franc, la mention de « concurrents directs
» relève plutôt de l’abus de langage. En
effet, La Maison France 5, accessible tous
les vendredis à partir de 20h50, occupe une
case horaire disputée par des émissions
d’un genre différent: jeu de TF1; fictions
de France 2, M6 et Arte ; documentaire
ou programme de variétés avec France 3.
Ainsi, il n’y a pas deux émissions traitant
de « l’art de vivre » à la même heure :
voilà pourquoi La Maison France 5 n’est pas
déstabilisée pour l’instant.
Le principe général de l’émission
repose sur la rencontre entre le
présentateur et plusieurs « invités »
appartenant, par leurs pratiques, aux
sphères du marché de l’art et de l’artisanat.
Stéphane Thébaut ne cesse de répéter son
attachement à la brocante, aux objets «
chinés », qui « ont une histoire ». Par
extension, le présentateur désigne aussi
les bâtiments anciens, ce qui lui permet
d’aborder le patrimoine architectural et
urbain d’un territoire connu et reconnu, «
Paris » ou bien « Bellême – Le Perche
» pour nos exemples. Les invités, piochés
au sein des lieux de tournage, font office
d’ambassadeurs, tandis que le service
tourisme départemental contribue aux
préparatifs de l’émission (le CD 61 est
remercié dans les crédits du numéro
du 12 avril). Le format, c’est-à-dire la
structuration du programme, alterne les
plateaux de tournage avec les invités et
les reportages, non sans inclure un petit
projet architectural, depuis la demande du
client jusqu’à la livraison et conduit, au
choix, par un ou deux architectes.
Du côté des images, celles-ci, plutôt
illustratives, redoublent les paroles du
présentateur et des invités. Supports
des mots prononcés, les plans aériens,
panoramiques ou serrés créent des
redondances, appuyant donc les déclarations
de Stéphane Thébaut, ou encore les
arguments de vente des « commerciaux
» dans les reportages concernés. Ayant
entendu dès l’introduction que le Perche
abricotine balustrades créent un nouveau point d'expérimentation. Nous pourrons
chamotte traiter la pierre et ses motifs.
[Thomas] jalousie épistyle 27. Simplifier se prolonge.
le présentateur aux invités s’avèrent
souvent fermées, n’appelant ainsi qu’un 28. Des faisceaux blancs atteignent l'ombre : un jardin noir à ciel ouvert.
certain type de réponse car les attentes L'expérience d'une lumière mobilise. Cela signifie déballe mais construit.
du présentateur, comme du spectateur 29. Une séquence industrielle signale des éléments pour décrire un sentiment
en général, vont vers la promotion des standard. Voisine du partage. Moteur en fonction. On résume la serrure à
individus et du territoire. une utilisation. Le bosquet, en repos, retient sa finition.
Le point de vue mobile de la caméra
joue avec plusieurs niveaux : celui, hors-
sol, de la vue aérienne ; celui à hauteur
d’œil, incitant le spectateur à parcourir les
lieux en piéton ; celui, enfin, de la « convive
», prête pour la rencontre entre l’invité et
le présentateur « nouveau-venu ». Excepté
dans une des rubriques, Stéphane Thébaut
paraît guider autant la caméra que l’invité.
Voici une interprétation visuelle amusante :
dans certaines situations, le présentateur
se comporte en acquéreur potentiel, alors
que l’invité, même propriétaire, semble jouer
à l’agent immobilier. Dans d’autres, Stéphane
Thébaut devient un agent immobilier en
tournée. Les mots renseignent ici moins
que les gestes accueillant et prolongeant
le parcours.
Avant de conclure, une comparaison
entre le « conducteur » -synonyme du
scénario- du programme en 2003 et
celui, reconstitué, des deux numéros de
2019 montre un changement significatif,
sans doute perceptible à l’écran, dans le
déroulement de La Maison France 5 : les
sujets de reportage s’attardent moins
sur des questions pratiques -bricolage,
autorisation de travaux, artisans au travail-
et davantage sur des considérations
esthétiques, la mention patrimoniale en
début d’émission n’étant qu’une conséquence
parmi d’autres. La différence entre l’ancien
et le nouvel intitulé du programme, à dire
vrai, annonçait quelque peu la couleur.
Durant la diffusion de La Maison
France 5, le spectateur que je suis, à
défaut d’apprendre comment mieux habiter
chez soi ou habiter autrement ailleurs, en
vient au bout du compte à formuler une
cascade de jugements de goût. Comme si,
l’idée prend forme aussitôt, je prenais place
Mémoire tracée de déambulations vénitiennes

est une région « verdoyante et vivifiante au ciné-club. Étonnant, n’est-ce pas ?

groupe M6 ; accès internet avec péage), à », il suffit dès lors que le spectateur
l’antenne depuis vingt-trois ans. À voit à plusieurs reprises des -----------------
ma connaissance, ce programme images de vaches guillerettes,
LES MOTS * En cas de défiance, ou si vous êtes encore sceptiques,

{ {
se maintient aujourd’hui seul
La ville des mille pas [Flore]

face aux concurrents directs
sur les canaux privatisés du
groupe M6, le groupe TF1
n’offrant désormais, via sa
première chaîne, qu’un jeu-
concours estival, Les As de SIGNIFICATIONS DES significations des images. De
la Déco. Maintenant, pour être
de chevaux percherons et de
VERROUILLENT, prés herbus pour amalgamer
l’ensemble. Non pas que cela
OU À TOUT LE soit mensonger : simplement,
MOINS LIMITENT LA les mots verrouillent, ou à
tout le moins limitent la
IMAGES même, les questions qu’adresse
trouvez un poste informatique et jugez donc des images sur le
site web de l’émission : https://www.france.tv/france-5/la-maison-
france-5/
« DIS-MOI QUEL EST TON INFINI, JE SAURAI LE SENS DE TON UNIVERS, EST-CE L’INFINI DE LA MER OU DU CIEL, EST-CE L’INFINI DE LA TERRE
* Aux courageux et courageuses, plongez dans une mine PROFONDE OU CELUI DU BÛCHER? DANS LE RÈGNE DE L’IMAGINATION, L’INFINI EST LA RÉGION OÙ L’IMAGINATION S’AFFIRME COMME IMAGINATION PURE,
historique quasi inépuisable : http://www.inatheque.fr/
OÙ ELLE EST LIBRE ET SEULE, VAINCUE ET VICTORIEUSE, ORGUEILLEUSE ET TREMBLANTE. ALORS LES IMAGES S’ÉLANCENT ET SE PERDENT, ELLES
S’ÉLÈVENT ET ELLES S’ÉCRASENT DANS LEUR HAUTEUR MÊME.ALORS S’IMPOSE LE RÉALISME DE L’IRRÉALITÉ. »
Gaston Bachelard, L’air et les songes