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Audit, Fiche
Audit, Fiche
Le succès d'une stratégie dépend de sa mise en œuvre dans l'organisation, qui repose sur trois moyens :
la structure, la clarification des missions de chaque fonction et les plans. Cependant, cela nécessite des
critères de mesure de la performance, une relation entre performances et sanctions, et un système
d'information adéquat. Les risques comprennent l'incohérence entre la structure de l'entreprise et ses
domaines d'activité stratégique, la déconnexion entre la stratégie et les comportements de routine, et le
manque de cohérence entre les plans annuels et opérationnels.
L'audit doit s'assurer que les objectifs sont bien compris, que les analyses stratégiques convergent avec les
priorités, et que la planification est alignée avec le plan opérationnel.
Le choix d'une stratégie peut évoluer en raison d'éléments imprévus ou de risques sous-estimés. Un suivi
et des ajustements sont essentiels pour un pilotage stratégique efficace. Les outils comprennent les
systèmes d'information stratégique et l'analyse des résultats et de l'environnement. Les risques sont la
persistance dans des actions inadaptées et la détection tardive de dérives nécessitant des ajustements. Les
sources de risques sont des systèmes d'information insuffisants, leur étanchéité et l'absence d'analyse
régulière de l'environnement. L'audit doit s'assurer du suivi des hypothèses clés, de leur réalisme, de
l'utilisation à long terme des systèmes d'information, du suivi des objectifs et moyens quantifiés, de la
mise en place d'une procédure d'analyse systématique, de l'implication de personnes compétentes, et de la
capacité à réagir rapidement face à des événements déterminants.
Le contrôle de gestion est un processus qui permet à la direction de mettre en œuvre les stratégies de
l'entreprise. Il vise à orienter et à adapter en permanence les comportements du personnel et des
partenaires extérieurs, tout en assurant que les résultats attendus sont obtenus, même dans le cas de
procédures très structurées.
Ce processus de contrôle de gestion comprend trois phases : la finalisation (définir les attentes), le pilotage
(suivre et ajuster les actions pour atteindre les objectifs) et la postévaluation (évaluer les résultats
obtenus). Cependant, sa mise en pratique varie en fonction de nombreux paramètres tels que la nature de
l'activité, la taille de l'entreprise, la culture interne, la concurrence, etc.
Bien qu'il existe un modèle "idéal" de contrôle de gestion, il n'est pas toujours possible de le mettre en
œuvre complètement, ce qui nécessite des adaptations pour obtenir le meilleur contrôle possible.
L'auditeur doit donc tenir compte de ces variations et examiner le décalage entre la pratique réelle et la
formalisation des processus de contrôle.
En fin de compte, le texte propose une démarche organisée autour des trois phases du processus de
contrôle de gestion, quel que soit le degré de formalisation.
I. La finalization
La phase de finalisation repose sur une condition liminaire : les dirigeants, c'est-à-dire ceux qui
souhaitent contrôler, doivent savoir quels buts ils assignent à l'entreprise. En l'occurrence, il s'agit pour
eux d'avoir défini une stratégie. La qualité du contrôle de gestion dépend donc de la qualité de cette
finalisation globale et nous n'y reviendrons pas ici. S'agissant de contrôle de gestion, c'est-à-dire d'un
processus qui se déroule normalement sur le court terme, la finalisation porte sur deux domaines : — les
objectifs à court terme (en principe annuels) ? de l'entreprise, — les finalités et objectifs à court terme des
organes de l'entreprise et de leurs responsables. Ces deux aspects ne sont pas véritablement dissociables,
on les traitera successivement néanmoins par souci de clarté dans l'exposé.
Dans le cadre d'un plan stratégique et opérationnel, l'objectif est de définir les objectifs à atteindre dans
un an pour progresser vers les objectifs stratégiques de l'entreprise, généralement à travers un système
budgétaire. Les risques concernent principalement la déconnexion entre les objectifs à long terme et les
budgets, ainsi que l'inadéquation entre les objectifs et les moyens, pouvant conduire à des objectifs
irréalistes.
Ces risques trouvent leur origine dans les défaillances des processus et des outils. La première source de
défaillance provient souvent de l'incohérence entre les plans opérationnels et les budgets, en partie parce
que les premiers sont élaborés par des responsables fonctionnels qui ne sont pas directement impliqués
dans les opérations opérationnelles. La deuxième source de défaillance concerne les outils de prévision à
court terme et les outils comptables de gestion.
Le processus de contrôle de gestion et de budgétisation doit être soigneusement géré pour s'assurer qu'il
est aligné avec la stratégie de l'entreprise. L'audit doit vérifier que :
- Le service de contrôle de gestion ou de budgétisation est positionné dans l'organigramme de manière à
faciliter la liaison entre la stratégie et le contrôle.
-Les grandes lignes des plans opérationnels sont bien connues des responsables du budget.
- Les objectifs sont clairs, compris et permettent de définir des objectifs à un an.
- Les objectifs et les ressources associées sont déterminés conjointement.
- Le contrôleur de gestion ne remplace pas les responsables opérationnels dans la définition des objectifs.
- Le processus budgétaire n'accapare pas excessivement les ressources, permettant de maintenir un
équilibre avec les actions opérationnelles.
- Les synthèses pour l'établissement des documents budgétaires sont réalisées par du personnel qualifié.
L'audit des outils de contrôle de gestion se concentre sur la qualité et l'utilisation de trois types d'outils :
1. Les systèmes de prévision à court terme, qui peuvent être classés en trois catégories :
- Méthodes statistiques basées sur l'extrapolation, qui utilisent l'analyse des séries chronologiques pour
identifier les tendances et les saisonnalités.
- Méthodes plus complexes basées sur des modèles économétriques, qui cherchent à expliquer la
demande future en fonction de variables explicatives.
- Techniques basées sur les avis d'experts ou les responsables sur le terrain, comme l'analyse des
prévisions des vendeurs et les informations provenant d'instituts spécialisés.
Ces outils sont essentiels pour la définition des objectifs, mais leur audit doit se concentrer sur leur qualité
et leur pertinence pour le processus de contrôle de gestion.
L'audit doit examiner ces risques pour chaque méthode de prévision afin de garantir leur pertinence et leur
fiabilité pour le processus de contrôle de gestion.
Dans ce domaine se concentre sur la qualité de l'information disponible pour la direction, en fonction de
son utilité (matérialité). Cela implique de vérifier que :
- La direction a correctement identifié les hypothèses critiques pour ses objectifs.
- Les données nécessaires aux prévisions et aux objectifs sont collectées de manière exhaustive.
- La direction utilise les sources d'information appropriées, et si ce n'est pas le cas, que cela résulte d'une
décision justifiée et délibérée.
L'audit du système comptable de gestion doit examiner la structure comptable, la documentation, les
analyses des charges, la distinction entre effets prix et effets volume, la définition des rubriques
comptables, la détermination des standards, et la connaissance par l'entreprise du coût de son propre
contrôle de gestion ainsi que son efficacité, en se concentrant sur ces aspects essentiels.
La finalisation des entités et la fixation des objectifs aux responsables se font de deux manières
complémentaires : la définition de la mission générale de l'entité, alignée sur les objectifs globaux de
l'entreprise et les stratégies, et la formalisation des objectifs et des moyens à court terme à travers la
planification et les budgets pour permettre un suivi ultérieur.
Pour aligner la mission générale d'une entité sur les objectifs globaux de l'entreprise et sa stratégie, il est
essentiel de commencer par définir les facteurs clés de succès de ces stratégies. En général, on considère
deux types d'actions principaux dans un domaine d'activité donné : la domination par les coûts ou la
différenciation, basées sur des critères très différents.
Il faut déterminer les actions nécessaires pour que ces facteurs clés de succès soient atteints. Par exemple,
dans le cadre d'une stratégie de différenciation basée sur les délais de réponse, il faut énumérer toutes les
conditions à remplir pour offrir des délais de réponse performants, ce qui peut nécessiter à la fois des
investissements à long terme et des actions quotidiennes. Il est important d'analyser ces actions
quotidiennes pour identifier le rôle de chaque entité dans la mise en œuvre de la stratégie.
L'audit doit vérifier la relation entre le contrôle de gestion et les procédures de routine dans l'entreprise,
car ces procédures ont un impact sur la mise en œuvre de la stratégie. Il faut s'assurer que ces procédures
sont cohérentes avec la stratégie et qu'elles évoluent en conséquence. Le contrôle de gestion doit mettre en
place un processus d'évaluation des procédures lors de la définition des objectifs, des tableaux de bord
pour assurer leur cohérence et des systèmes d'information pour gérer les imprévus.
Les budgets des fonctions et entités représentent la comptabilisation des plans d'action à court terme en
lien avec la stratégie. L'audit doit examiner comment l'entreprise gère les risques liés à ces budgets,
notamment en évitant les inconvénients liés à leur complexité et à leur triple rôle. Cela inclut la détection
des "matelas" budgétaires et la gestion des coûts discrétionnaires.
II. Le pilotage
Le pilotage consiste à ajuster les moyens ou les objectifs en cours d'action si nécessaire, en fonction des
modalités d'encadrement et de la qualité des systèmes d'information.
II.1. L'encadrement
Le chapitre précédent a rappelé trois solutions générales pour le pilotage sont : observation directe,
procédures préprogrammées et délégation. Chacune a ses avantages et risques, avec la première assurant
une meilleure maîtrise mais demandant plus de temps, la seconde visant à libérer les responsables pour les
imprévus mais pouvant entraîner des bureaucraties, et la dernière offrant un compromis sous réserve d'une
analyse minutieuse et d'une culture d'entreprise appropriée.
L'audit du pilotage est complexe car les solutions idéales sont peu définies. Il consiste à évaluer la
connaissance de l'entreprise, la réalité de l'organigramme, la qualité de la structure (missions, non-
recouvrement, taille des centres) et la cohérence des rattachements hiérarchiques.
Le pilotage nécessite des informations historiques et prévisionnelles, mises à jour dans le processus de
"reprévision". Ces données couvrent des aspects internes et externes, présentées dans le suivi budgétaire et
des tableaux de bord à différentes périodicités pour une vision complète.
L'audit opérationnel des fonctions vise à évaluer leurs performances à court et long terme, ainsi
que leurs relations avec la hiérarchie et d'autres entités. Il se concentre sur l'efficacité, l'efficience et
l'économie des prestations fournies par ces fonctions. Les conclusions de l'audit proviennent de l'analyse
des procédures en place et de l'évaluation directe des performances des entités. L'objectif n'est pas
seulement de supprimer les risques, mais d'atteindre un équilibre entre les conséquences du risque et le
coût de sa réduction.
I. Finalités
L'audit opérationnel des fonctions commence par identifier le rôle actuel de la fonction, celui qu'elle est
censée remplir selon ses responsables, la hiérarchie et ce qu'elle pourrait accomplir. Cette identification se
fait en tenant compte de trois horizons temporels : la stratégie à long terme, le budget annuel pour des
objectifs cohérents, et la gestion quotidienne. Une analyse plus détaillée peut être nécessaire en fonction
du contexte spécifique de chaque entreprise ou secteur.
Lors de l'audit des fonctions, il est essentiel d'identifier les risques potentiels qui pourraient entraver la
réalisation des finalités de ces fonctions. Parmi les sources générales de risques à examiner, on trouve les
conflits de finalités entre différentes fonctions ou personnes, ainsi que l'incohérence des systèmes de
motivation et de mesure des performances.
V. La performance
L'audit examine le degré d'adéquation de la fonction par rapport à ses finalités et évalue les critères et
mesures utilisés pour mesurer les performances, en se concentrant sur trois horizons temporels (long,
moyen, court terme). La culture d'entreprise est un élément clé à prendre en compte tout au long de l'audit,
car elle peut influencer la manière dont les finalités et objectifs sont formulés, la planification, et les
relations au sein de l'entreprise.
Cela nécessite une approche spécifique lors de l'audit.
La fonction achats est essentielle au sein de l'entreprise, car elle joue un rôle central en reliant les
utilisateurs internes et les fournisseurs. Ses principales missions consistent à garantir que les
approvisionnements répondent aux spécifications des utilisateurs, à maintenir des coûts compétitifs, et à
assurer la disponibilité continue des biens et services nécessaires. La priorité parmi ces missions peut
varier en fonction des circonstances, par exemple en cas de pénurie soudaine d'approvisionnement ou de
recherche de fournisseurs offrant des technologies innovantes. La stratégie d'achats est similaire à la
stratégie de vente en ce qu'elle vise à répondre aux besoins du marché.
La fonction achats vise à favoriser la relation avec les fournisseurs pour le bénéfice à long terme de
l'entreprise. Cela implique une compréhension adéquate des évolutions du marché en amont et la mise en
place de stratégies pour influencer le comportement des fournisseurs. Les missions stratégiques de la
fonction achats consistent à informer les utilisateurs et la direction générale. Les évolutions
technologiques peuvent avoir un impact sur les caractéristiques du produit final et sur les processus
internes liés aux approvisionnements, ce qui peut également influencer les spécifications des utilisateurs.
Cette fonction joue un rôle proactif crucial, surtout lorsque la stratégie de l'entreprise repose sur
l'externalisation de ses activités en amont, incluant la non-intégration des produits intermédiaires, la sous-
traitance de services, la concentration sur la distribution plutôt que sur la production complète. Cette
stratégie entraîne des dépenses considérables en approvisionnements par rapport au chiffre d'affaires de
l'entreprise.
Dans la fonction achat L'audit doit vérifier que :
- Les fonctions des acheteurs sont correctement définies et intègrent leurs missions stratégiques.
- Les incitations financières pour les acheteurs sont alignées sur leurs missions stratégiques.
Et autre …
La fonction achats joue un rôle crucial dans la planification budgétaire en proposant des politiques
d'achat adaptées à la stratégie de l'entreprise en termes de coût, sécurité et flexibilité des
approvisionnements.
Les priorités stratégiques de l'entreprise influencent les critères de sélection des fournisseurs, notamment
en ce qui concerne le prix, la capacité à répondre à des commandes imprévues, la fiabilité des productions
et des livraisons, ainsi que la confidentialité. Il peut également être nécessaire d'établir des relations
privilégiées avec certains fournisseurs en fonction de leur aptitude à s'adapter aux besoins de l'entreprise,
tout en maintenant une diversité des sources d'approvisionnement pour garantir l'indépendance et la
concurrence.
Cependant, ces relations privilégiées nécessitent une gestion adéquate pour en tirer des avantages
compétitifs et éviter la routine.
La fonction achats contribue à la prévision car elle :
Prévoit, compte tenu des besoins des utilisateurs et des politiques de stockage, les programmes et
les charges d'approvisionnement induits par les produits de l'entreprise, ainsi que les coûts des
autres achats prévus, notamment de matériels,
Fournit les indications nécessaires à la prévision financière qui en résulte, notamment quant aux
délais de règlement.
L'audit de la fonction achats doit s'assurer de plusieurs éléments :
1. Vérifier que l'entreprise a établi une politique d'achat claire, documentée et communiquée aux
fournisseurs en amont pour éviter des problèmes tels que des pertes de temps, des malentendus et
des incohérences dans la gestion des achats.
2. Examiner les mécanismes de coordination entre la fonction achats et les utilisateurs pour s'assurer
que les priorités stratégiques sont respectées lors de la sélection des fournisseurs et de la prévision
des volumes d'approvisionnement.
3. Garantir que les informations disponibles sur la situation des fournisseurs sont exploitées et de
qualité, qu'il s'agisse d'informations techniques, comptables, financières ou de visites d'usines et
d'installations, afin d'évaluer la solidité des fournisseurs les plus importants.
La décision d'achat est prise après une procédure visant à valider la nécessité de la demande d'achat, en
supposant que le besoin exprimé est authentique. Le risque est de répondre de manière sous-optimale à un
besoin réel, soit parce qu'un achat n'aurait pas dû être effectué, soit parce qu'il aurait dû être différé, soit
parce qu'une alternative aurait pu satisfaire le besoin exprimé de manière plus efficace.
Ce risque est plus probable dans les cas suivants :
- La demande d'achat est émise par une personne non habilitée, qui ne possède pas les informations
nécessaires pour justifier la demande.
- La demande d'achat est faite en dépassant les budgets alloués.
Donc L'audit doit se concentrer sur les points suivants :
1. Vérifier la présence de visas dans les documents de demande d'achat, indiquant que les personnes
autorisées ont approuvé ou émis la demande.
2. S'assurer qu'il existe des limites financières définies pour chaque personne ayant l'autorité d'approuver
les demandes d'achat.
3. Vérifier que les demandes d'achat sont conformes aux budgets prévus, et s'il y a un dépassement,
s'assurer qu'une procédure d'autorisation appropriée est suivie pour ce dépassement.
Les acheteurs doivent évaluer les conditions proposées par les fournisseurs en conformité avec les
politiques de l'entreprise. Si les étapes à moyen terme ont été effectuées, la fonction achats dispose d'une
liste de fournisseurs pour les approvisionnements réguliers.
Cependant, les achats ponctuels présentent des risques, notamment la dégradation des performances des
fournisseurs ou la négligence de la nécessité de réviser l'évaluation des fournisseurs référencés. Pour les
achats ponctuels, d'autres risques, similaires à ceux évoqués précédemment, doivent également être pris en
compte.
L’audit donc doit intervenir dans :
1. La mise en place d’une qualité des tableaux de bord mis en place pour surveiller les performances des
fournisseurs dans tous les domaines jugés essentiels par l'entreprise.
2. Comment ces tableaux de bord sont utilisés et exploités pour prendre des décisions et améliorer les
performances des fournisseurs.
3. les systèmes d'information mis en place pour suivre la compétitivité des fournisseurs habituels
relativement aux fournisseurs possibles.
1.3.7. Le règlement
La fonction achats veille à ce que le paiement effectué par l'entreprise corresponde aux biens
réceptionnés et aux accords convenus avec le fournisseur. Le risque principal réside dans le paiement
d'une facture qui ne correspond pas à la livraison acceptée, soit parce que la livraison a déjà été payée, soit
parce que la facturation ne reflète pas correctement ce qui a été réceptionné en raison d'erreurs ou de
fraudes.
L’audit donc doit verifier :
L'utilisation des ressources humaines, matérielles, immatérielles et financières doit être alignée sur les
missions permanentes et les objectifs de la fonction achats. Plutôt que de rechercher des économies à court
terme, il est important de viser une efficacité stratégique plus large dans l'allocation des ressources.
Parfois, des coûts plus élevés peuvent être justifiés temporairement pour renforcer le pouvoir de
l'entreprise sur ses fournisseurs ou réduire sa dépendance envers des fournisseurs puissants.
Lorsque l'entreprise vise à renforcer son pouvoir sur les fournisseurs, les aspects humains et immatériels
deviennent cruciaux pour sa stratégie. Il est essentiel d'anticiper les évolutions des marchés amont, de
maîtriser les technologies des fournisseurs et parfois d'apporter une assistance à leur modernisation, que ce
soit au niveau de leur technologie, de leur gestion de la qualité, de leurs capacités logistiques, voire de leur
gestion financière.
À l'inverse, il peut être nécessaire de lutter contre l'emprise de certains fournisseurs qui cherchent à créer
une différenciation conduisant à un monopole, par exemple en incitant l'entreprise à investir dans des
installations spécifiques. Cela peut impliquer des coûts pour maintenir la concurrence amont, comme
diversifier activement les sources d'approvisionnement ou soutenir des fournisseurs en difficulté, même si
ces coûts peuvent sembler élevés à court terme.
1.2.2. La publicité
La publicité doit être intégrée à la stratégie de l'entreprise, avec des thèmes alignés sur la politique des
produits, une mise en œuvre par des experts, une diffusion sélective dans les médias, un contrôle
budgétaire précis et une délégation de responsabilités bien définie.
L'audit de la fonction publicitaire doit évaluer les procédures de définition des ressources allouées à la
publicité, notamment leur coordination avec les plans marketing et les dispositifs de mesure de la relation
entre les moyens et les résultats escomptés.