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Classe :Bac Humanités

Sujet : Écrivez un récit de rencontre amoureuse. Le récit devra être à la


3ème personne du singulier.

Il se promenait dans cette nouvelle ville. Il portait les cheveux bruns, courts en
bataille. Il découvrait la belle métropole, réputée pour la beauté de ses
paysages environnants. Il se faufilait tranquillement dans la foule
impressionnante tandis que les passants se pressaient nerveusement pour se
diriger vers les boutiques aux propositions alléchantes en cette période de
soldes.
Soudain, un homme, plus petit, le bouscula sans s'excuser. Surpris, il se
retourna, mais l'homme avait déjà disparu dans le tourbillon de la foule. Il
examinait, observait avec attention, scrutait les moindre détails du paysage
urbain. Le temps parut soudain s'arrêter.
Au milieu de la rue, cinq jeunes femmes riaient. Et, au centre de ce groupe,
apparut une déesse. Son sourire illuminait la rue tout entière. Ses yeux, d'un
vert émeraude, laissaient transparaitre une immense joie de vivre. Elle avait
bien cinq ans de moins que lui, mais son regard était d'une sagesse profonde.
Comme toutes les jeunes femmes de son groupe, elle portait une robe, dont
le fond gris clair, faisait ressortir le noir intense de ses longs cheveux bruns
indisciplinés. Cette robe révélait une taille parfaite. Ses manches courtes
dévoilaient des épaules menues. Un magnifique ruban blanc noué à la taille
laissait imaginer les formes harmonieuses d'un corps svelte et jeune, d'une
beauté incontestable. Ses cheveux fins et soyeux étaient aussi lumineux que
ses yeux. Sa démarche était si gracieuse qu'elle semblait danser et ses
ballerines glissaient délicatement sur le sol. À l'instar d'un frêle oiseau, elle
paraissait prête à prendre son envol. Ses doigts, quant à eux, semblaient être
dotés d'une vélocité hors du commun et filaient à travers l'air comme ceux
d'un chef d'orchestre passion par son métier. Le jeune homme croyait
entendre sa voix mélodieuse, mais ce n'était que le fruit de son imagination.
Les lèvres quoique pâles mais souriantes de la jeune femme frémissaient,
comme pour l'appeler, et lui demeurait là, pétrifié. Le temps redémarra. Les
passants se remirent en marche et elle disparut comme par enchantement.
Reprenant le contrôle de son corps, il la chercha en vain dans la foule. C'était
comme si elle n'avait jamais existé. Cependant, il sentait au plus profond de
lui-même qu'elle était réelle. Elle ne l'avait pas vu à son plus grand déplaisir.
Mais lui il l'avait observée scrupuleusement. Il avait cherché son regard.
Celui-ci n'était pas venu à sa rencontre. Jamais il n'avait rencontré plus belle
ni plus énigmatique créature. Rien ne pouvait égaler les yeux émeraude de
cette beauté. Il avait senti chez elle un calme et un respect profonds. Et en lui,
il sentait désormais un vide. Son estomac était noué. En l'espace d'une
seconde son cœur avait plongé dans les affres tortueuses de l'amour.

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