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La conclusion

d’une dissertation explicative

Littérature française d’hier à aujourd’hui


Remarques générales
sur la conclusion

• Environ 80-120 mots


• Elle doit rappeler au lecteur les principales étapes de votre dissertation et
l’amener à réfléchir sur un autre aspect de la question que vous n’avez pas
étudié dans votre texte.
• 3 parties :
• Le rappel du sujet (1 phrase)
• La synthèse (1-2 phrases)
• L’ouverture (3-4 phrases)
Le rappel du sujet

C’est la reprise de votre sujet posé. Rappelez le propos général de votre


texte.
La synthèse

• Rappelez les deux idées principales ou les conclusions formulées à partir


des procédés étudiés.
L’ouverture

Enfin, il faut tenter d’élargir le sujet de façon pertinente.


C’est la partie la plus délicate de la conclusion, car il ne faut pas que
l’ouverture soit trop large, ni trop commune.
Pensez à ces éléments :
• Liens à l’intérieur de l’œuvre étudiée (avec une autre partie, un autre
personnage, un autre thème)
• Liens avec une autre œuvre qui présente des ressemblances et des
différences avec l’œuvre analysée
Attention!

Évitez :
• les interrogations adressées à un lecteur imaginaire.
• Les hypothèses sur d’éventuelles suites à l’histoire.
• Les considérations générales, sans lien direct avec le sujet de l’analyse
• Les références à l’actualité
• Les ouvertures introduites par « Il aurait été intéressant de… »
Exemple de conclusion
Énoncé : Montrez que la nouvelle "La chevelure" de Guy de Maupassant, publiée en 1884, s’éloigne
du courant réaliste auquel est associé l’auteur.

En somme, certaines œuvres de Maupassant comme La chevelure se démarquent du réalisme. Le


registre fantastique est perceptible dans cette nouvelle, notamment par la persistance d’un doute chez
le lecteur à savoir si le personnage principal est fou ou s’il raconte une expérience réelle. De plus, le fait
de donner à un objet inanimé un caractère humain relève du surnaturel et de l’inexplicable. Par ailleurs,
la nouvelle est présentée sous forme de journal intime, ce qui implique une confession. L’usage du « je »
subjectif du narrateur s’apparente davantage au lyrisme des romantiques qu’à l’objectivité réaliste. À
cela s’ajoute la grande sentimentalité du narrateur épris de la chevelure. Si l’amour, dans La chevelure,
prend la forme étrange d’un objet inanimé, ce thème est abordé dans d’autres œuvres de Maupassant
de façon plus réaliste. Son roman Une vie en témoigne. Celui-ci dépeint la tristesse et la souffrance de
personnages qui se laissent emporter par la fureur de leurs sentiments voués au malheur.
(161 mots)

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