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Saut de ligne
Saut de ligne
XXX phrase de transition qui explique la progression du raisonnement pour discuter avec l’auteur de la
citation. On s’appuie sur les mots du sujet.
Saut de ligne
XXX phrase d’introduction du II : on explique l’argumentaire de cette partie en citant des mots du sujet
XXX 1er argument positionné par rapport au sujet (= citations du sujet) et prouvé par deux à trois exemples
XXX lien logique, 2e argument positionné par rapport au sujet et prouvé par deux à trois exemples
XXX lien logique, 3e argument positionné par rapport au sujet et prouvé par deux à trois exemples
XXX conclusion du II : on récapitule l’argumentaire en citant des mots du sujet
Saut de ligne
XXX phrase de transition qui explique la progression du raisonnement pour discuter avec l’auteur de la
citation. On s’appuie sur les mots du sujet.
Saut de ligne
XXX phrase d’introduction du III : on explique l’argumentaire de cette partie en citant des mots du sujet
XXX 1er argument positionné par rapport au sujet (= citations du sujet) et prouvé par deux à trois exemples
XXX lien logique, 2e argument positionné par rapport au sujet et prouvé par deux à trois exemples
XXX lien logique, 3e argument positionné par rapport au sujet et prouvé par deux à trois exemples
XXX conclusion du III : on récapitule l’argumentaire en citant des mots du sujet
Saut de ligne
XXX Récapitulation de tous les arguments du raisonnement pour répondre à la problématique. On doit
aboutir à une solution ou une proposition claire.
XXX Ouverture
Les 8 étapes de l’introduction
o Une phrase d’amorce ni trop générale ni trop banale qui annonce le thème du sujet donc qui est en
lien avec ce thème. Ce lien doit être explicité. Ce n’est pas à votre lecteur de le deviner.
On ne commence pas l’introduction en citant une des œuvres au programme.
o La recopie intégrale du sujet. Le sujet doit être écrit entre guillemets. On indique l’auteur, la date
et la source du sujet dans une phrase rédigée entièrement, donc ni entre parenthèses ni à la fin du
sujet entre virgules.
o L’analyse du sujet : on reformule la thèse du sujet en expliquant brièvement ses mots-clés, son ton,
sa composition.
o Les failles du sujet : le ton et la composition doivent vous aider à remettre en cause la thèse de
l’auteur. Vous devez indiquer en quoi sa thèse comporte des failles, c’est-à-dire des problèmes, des
nuances à apporter, des erreurs, des paradoxes, des questionnements.
o La problématique : vous la déduisez des failles que vous trouvez. Vous ne posez qu’une seule
question. A vous de la formuler de façon à montrer le principal problème que soulève le sujet et
qui se déduit des failles trouvées.
o L’annonce du plan : on évite les lourdeurs et la répétition de « nous verrons » trois fois.
Préférez des tournures du type : « après avoir montré dans un premier temps…, nous verrons dans un second
temps…pour enfin constater que »
o La présentation des œuvres : « Nous mènerons cette réflexion à la lumière de trois œuvres traitant
du thème « la force de vivre » : ».
Evitez la notion de programme.
Pas de faute d’orthographe sur les titres et les auteurs.
On souligne les titres.
On indique la date des œuvres de façon rédigée, donc pas entre parenthèses.
Le développement
Au minimum 2 parties avec 2 sous-parties par partie donc 4 paragraphes en tout I 1) 2) et II 1) 2)
Obligatoirement :
Une sous-partie développe une idée, un argument.
Cet argument doit être justifié par des exemples pris au minimum dans deux œuvres différentes du
programme, au mieux les trois œuvres du programme.
Il faut confronter ses exemples sur chaque argument en montrant les différences entre les œuvres : certains
contes d’Andersen illustrent l’argument d’une telle façon, d’autres contes d’une autre façon / telle idée
correspond moins au genre du conte qu’à celui du roman autobiographique / les œuvres peuvent se
contredire sur un même argument. Il faut faire dialoguer les œuvres entre elles.
Il est interdit :
- d’oublier un peu ou complètement une œuvre dans l’ensemble du devoir. Il faut vous arranger pour que
les trois œuvres soient citées de manière égale dans toute votre dissertation.
- de rédiger une sous-partie par auteur. Il faut confronter les œuvres à chaque argument.
I. certes (j’explique comment il est possible de valider la thèse de l’auteur dans les trois œuvres donc c’est
un commentaire du sujet grâce aux trois œuvres)
II. mais (je montre les failles et les limites de la thèse du sujet par rapport aux trois œuvres)
III. ou encore un mais car on a trouvé beaucoup de failles ou un plutôt (je réajuste la thèse de l’auteur selon
les trois œuvres)
Ce plan ne correspond pas à un raisonnement manichéen du type : I. Oui II. Non III. ?
C’est un plan dynamique tout en nuances.
L’important n’est pas de savoir si oui ou non l’auteur a raison (on ne le saura jamais), mais comment sa
pensée peut correspondre aux œuvres du programme puis comment sa pensée peut être nuancée, discutée,
rejetée, renversée dans les œuvres au programme.
L’introduction :
Certains candidats essaient de démarrer leur introduction par une « amorce », c’est tout à fait envisageable
mais à la condition que cette dernière soit pertinente, c’est-à-dire qu’elle entretienne avec la citation un
rapport de ressemblance ou d’opposition. Dans certains cas, étrangement, une entrée en matière, pourtant
très pertinente, n’est absolument pas rattachée au sujet qui suit ou de manière complètement arbitraire et,
parfois, en contresens.
Rappelons pour finir qu’une référence à des auteurs classiques convient mieux qu’un chanteur de rap ou un
livre pour adolescent.
Le travail d’analyse des notions du sujet doit être impérativement fait, mais au brouillon, et ne doit pas être
reproduit tel quel dans l’introduction. L’essentiel est d’envisager le propos de Cioran dans sa globalité pour
comprendre ce qu’il a voulu dire.
Certaines copies alignent ainsi les définitions maladroites qui ne débouchent jamais sur une prise en compte
de la phrase entière et de son sens.
L’introduction, enfin, doit proposer une problématique pertinente qui ne paraphrase pas le sujet. Il ne faut
pas accumuler les questions, mais mettre en évidence ce qui est en question dans le sujet, et – surtout ! – ce
qui ne va pas de soi.
La conclusion :
Elle a été particulièrement négligée cette année. Souvent trop brève, elle semble « expédiée », se révèle
décevante et maladroite et laisse le lecteur sur une mauvaise impression.
On peut au contraire mentionner le cas de copies où, grâce à la conclusion, on comprend enfin, mais un peu
tard, quel était le parcours argumentatif adopté dans le développement.
Il convient bien en effet de résumer brièvement l’argumentation qui a été développée et d’apporter une
réponse claire à la problématique posée. Il faut éviter un résumé laborieux et linéaire du devoir en reprenant
des phrases répétées à l’identique.
Il faut enfin ouvrir sur une question liée à la problématique du sujet ou à l’actualité. Certains candidats ont
su se référer intelligemment à la situation sanitaire par exemple. On évitera les fausses ouvertures qui
introduisent une nouvelle question sans aucun rapport avec le sujet et parfois totalement cocasse.
Le développement :
Rappelons, en commençant, qu’un plan se contentant de grandes parties, sans structuration ni progression
logique dans chacune d’entre elles, ne peut convenir.
Il est impératif de changer de paragraphe quand on passe à une nouvelle idée, illustrée par de nouvelles
références ou citations.
Ce parcours argumentatif, bien visible, doit être aussi explicité par des transitions logiques adaptées. Trop
souvent, les connecteurs précis (introduisant cause, conséquence, concession, opposition) sont oubliés et
remplacés par un « de plus » qui semble valoir pour tout et ne procède que par accumulation. On rencontre
ainsi une nouvelle idée totalement en opposition avec celle qui précède, sans pourtant que cette relation ne
soit explicitée.
Rappelons qu’à la fin de chaque grande partie, il convient de rédiger un court paragraphe de bilan/transition
qui rappelle clairement au lecteur à quelle étape on en est du traitement du sujet.
Il est vrai que le développement se réduit souvent à une succession de références, ou de citations, livrées
dans un ordre aléatoire, sans contextualisation ni explication parfois.
Ces citations sont par ailleurs déformées ou interprétées faussement pour rentrer dans le raisonnement du
candidat, et ce jusqu’au contresens pur et simple parfois. On note toujours une tendance à décrire plus qu’à
problématiser. Le ton est souvent anecdotique et l’on substitue volontiers à une analyse précise de la pensée
d’un auteur des considérations -plus ou moins critiques d’ailleurs- sur sa psychologie supposée ou son
comportement.
On relève, comme chaque année, un certain nombre de copies qui démontrent une ignorance complète des
œuvres ou la rapide utilisation de résumés plus ou moins bien assimilés et donnant lieu à des affirmations
ridicules.
On verra dans la suite quelques exemples d’erreurs, de confusions, de fautes sur le nom des auteurs ou des
personnages qui témoignent du caractère plus que superficiel de certaines « lectures ».
La présentation de la copie :
Les ratures sont le plus possible à éviter, les alinéas doivent correspondre à un changement d’unité de sens,
l’introduction doit être séparée du développement, les titres d’œuvres doivent être soulignées et les citations
mises entre guillemets : évidences qui semblent pourtant devoir être réitérées.
Par ailleurs, beaucoup de copies offrent une graphie minuscule qui ne facilite pas le déchiffrement.
Bref, il n’est pas inutile de rappeler, à l’occasion, la nécessité d’écrire lisiblement, proprement, ou d’aérer
la copie (une ligne sur 2).
Conclusion :
Après cette recension très critique, nous voudrions conclure sur les très bonnes copies qui témoignent de la
part de certains candidats non seulement d’une maîtrise remarquable de la dissertation et de la langue, mais
d’une lecture personnelle et fine des œuvres qui ont trouvé un écho dans leur questionnement.
Pour parvenir à la réussite, les candidats doivent impérativement travailler toute l’année, lire plusieurs fois
les œuvres au programme sans se contenter de résumés disponibles, en particulier sur des sites spécialisés.
Il faut s’attacher à traiter le sujet qui doit être précisément analysé avant toute chose, ne pas se contenter
d’une lecture approximative et de la réutilisation d’un corrigé inadapté. La dissertation ne saurait se réduire
à une récitation de cours ou un collage d’emprunts divers, elle doit offrir un parcours argumentatif complet,
méthodique et logique.
Les arguments doivent être illustrés par des exemples précis, des citations (pertinentes et pas collées un peu
au hasard) qui nécessitent une contextualisation et une explication.
La copie doit être rédigée dans une langue claire, un registre soutenu, en se méfiant des mots à la mode ou
des termes qui semblent étranges à l’oreille. Le cheminement s’accompagne de connecteurs logiques
adaptés et régulièrement explicités.
Penser que l’on s’adresse à un lecteur et relire sa phrase ou son paragraphe en se mettant à sa place constitue
sans doute la meilleure formule, même si elle suppose un dédoublement toujours difficile à pratiquer. C’est
pourquoi un temps suffisant doit être ménagé à la fin de l’épreuve pour cette tâche.