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MÉTHODOLOGIES

FRANÇAIS-PHILO
LES ÉPREUVES DE FRANÇAIS-PHILO

X/ENS : une dissertation en 4h

Mines-Ponts : une dissertation en 3h

Centrale Supelec : résumé d'un texte de 1200-1300 mots en 200 mots (+/-
10%) + dissertation en 4h
CCINP : résumé d'un texte de 800-900 mots en 100 mots (+/- 10%) +
dissertation  en 4h
Concours CCP : 10 points
sur 30. Texte relativement
bref (700-900 mots) à réduire
en 100 mots, + ou – 10%
MÉTHODOLOGIE
DU RÉSUMÉ
Concours Centrale-
Supélec : texte de 1200 mots
environ, à réduire en 200
mots + ou – 10%.
PRINCIPES GÉNÉRAUX
• L’ordre de l’argumentation est préservé
• Votre résumé comporte des paragraphes et des connecteurs logiques appropriés.
• Le texte est compris dans son intégralité. Le nombre de mots consacrés à chaque idée est équilibré,
tout le texte est traité.
• Les exemples mineurs sont supprimés, les exemples développés ou importants pour l’argumentation
peuvent apparaître.
• Le candidat devient donc l’auteur du texte (il s’interdit toute formule du type « l’auteur dit que »,
qui créerait une distance entre le texte et lui-même).
• Le texte est reformulé. Il faut éviter de calquer des structures de phrase, s’interdire de recopier de
larges extraits et utiliser des synonymes.
• La reformulation tente de conserver le style de l’auteur, son ton (ironique, polémique etc.), et dans une
certaine mesure son énonciation.
• Le respect du nombre de mots est indispensable
• La qualité de la langue est évaluée
ÉVITER LES PÉNALITÉS

Présentation agréable Le nombre de mots


et claire en Orthographe demandés est respecté
paragraphes marqués rigoureuse et indiqué clairement à
par des alinéas la fin du résumé.

Ne pas multiplier
Le système de Ne pas utiliser de inutilement les
décompte est respecté guillemets paragraphes, qui
fragmentent le propos
DÉCOMPTE DES MOTS
• Définition : « Compte pour un mot tout signe typographique séparé par un blanc ou une
marque de ponctuation » mais doté de sens.
• Exemples : « c'est-à-dire » = 4 mots ; « j’imagine » = 2 mots ; « SNCF » = 1 mot (évitez
toutefois les sigles) ; « a-t-il » = 2 mots (le « t » n’a qu’une fonction euphonique) ;
« aujourd’hui » = 1 mot.
• NB : les titres, noms propres et dates ne comptent que pour un mot.
• Sanctions : les correcteurs ont pour consigne d’être stricts sur le compte des mots et de vérifier
en cas de doute. On enlève parfois 3 points à partir des deux premiers mots supplémentaires, et
des pénalités suivent pour chaque mot de trop. Un dépassement supérieur à 20% peut donner
lieu à un 0/20…
• Toute tentative de fraude est sanctionnée.
MÉTHODE DE TRAVAIL DU RÉSUMÉ
ÉTAPE 1: LECTURE ET PLAN DU TEXTE
• Première lecture, crayon en main !
• - repérer les idées essentielles du texte (hiérarchisez idées-forces / idées secondaires)
• - repérer les articulations logiques et la structure argumentative / la progression du texte
• > Vous devez ainsi identifier la thèse de l’auteur, l’objectif de sa démonstration
• *** soyez attentifs aux lieux stratégiques de l’argumentation :
• le début et la fin du texte (la thèse peut y être exposée plus clairement)
• le début et la fin des paragraphes (pour les arguments importants)
•  
• Deuxième lecture  : élaborer le plan du texte = 2 à 4 parties qui correspondent aux grandes phases de
l’argumentation
• !!! Un paragraphe du texte n’équivaut pas nécessairement à 1 partie
•  
MÉTHODE DE TRAVAIL DU RÉSUMÉ
ÉTAPE 2: RÉDACTION ET RELECTURE
• Composition n°1 du résumé (au brouillon)
• Constituer des paragraphes reproduisant la logique du texte. Entre 2 et 4 paragraphes en général.
• Essayer, en fonction de la densité argumentative du texte source, souvent variable d’un passage à l’autre, de calibrer le nombre de mots que vous utiliserez
chaque partie.
• Pour chaque paragraphe, reformulez les mots-clés et les idées essentielles.

• Reprise du premier jet au brouillon:


• Une première version (souvent trop longue) résulte de la reformulation du texte et des principales étapes de l’argumentation.
• Les connecteurs logiques doivent faire apparaître la progression du raisonnement.
• Confronter ce premier jet au plan pré-établi : l’ordre est-il respecté ? Toutes les idées identifiées sont-elles présentes ?
• Reprendre le résumé pour éliminer les mots en trop, sans sacrifier la restitution des idées

• Rédaction au propre :
• Rédiger au propre, de manière lisible et aérée
• Vérifier qu’il n’y a pas de calque
• Placer les barres obliques et indiquer le nombre total et exact de mots en fin de devoir
• Relire l’orthographe
• Le sujet est une citation, extraite du texte à
résumer pour les épreuves qui combinent les
MÉTHODOLOGIE deux exercices.
Une dissertation sur œuvre
DE LA • Le sujet est donc une invitation à réfléchir sur les
textes du programme, à en proposer une lecture.
DISSERTATION Il faut se demander comment les œuvres
confirment, nuancent, infirment, contestent le

PRINCIPES propos de la citation. Le devoir doit confronter


les œuvres, les faire dialoguer, montrer leurs

GÉNÉRAUX
convergences et leurs divergences.
Une réflexion philosophique 
le sujet repose sur des concepts, notions et
problématiques liés au thème du programme.
MÉTHODES DE TRAVAIL
I LECTURE ET ANALYSE DU SUJET

• Toujours relire le sujet plusieurs fois avant de noter quoi que ce soit.
• (Éventuellement) Situer la citation : auteur, date, éventuellement titre de l’ouvrage, ton, type de vocabulaire
• S’assurer que l’on comprend le sens global de la citation
• Repérer les mots, les concepts clés : expliciter leur sens en contexte
• Dégager ensuite les relations logiques à établir entre les mots-clés du sujet : oppositions, associations…
• Un sujet de dissertation est très souvent une articulation entre deux notions/éléments.
• L’analyse du sujet consiste à rendre explicite cette articulation
• Il peut être utile de chercher des synonymes des termes-clés du sujet pour mieux en saisir la portée et les
implications 
II LA PROBLÉMATIQUE

• Une fois que vous avez compris le propos de l’auteur, il faut trouver ses limites, déterminer sur quel point
vous allez le discuter. Il faut trouver une ou des objections
• La problématique ne peut pas se contenter de reprendre les termes de la citation avec un point
d’interrogation à la fin.
• La problématique doit être précise : elle doit cerner le débat spécifique engagé par le sujet. Elle ne doit
pas être trop générale.

Deux possibilités :
• formulation directe : « en quoi/dans quelle mesure le travail est-il une aliénation? »
• formulation indirecte : Nous nous demanderons en quoi le travail est une aliénation.
III LE PLAN
• Le I est le plus simple : il s’agit de légitimer la thèse portée par la citation et d’en déployer les implications,
les enjeux.
• Le II est l’antithèse : il ne s’agit pas de contredire terme à terme la première partie (ce qui nuirait à la
cohérence de l’argumentation) mais de montrer les limites de la thèse, ou de la nuancer.
• Le III est la synthèse : Il faut tenter de dépasser le problème de départ ou de l’envisager d’une autre manière.
Une analyse fine de la citation peut permettre de trouver l’angle d’attaque de cette partie.
• Le plan ne doit pas découper la citation
• Chaque grande partie doit être guidée par une idée directrice claire, annoncée dès la première phrase de la
partie.
• Une transition (en fin de partie ou en début de partie suivante) assure la continuité et la logique du
raisonnement.
III LE PLAN: LES SOUS-PARTIES
Présentation générale :
• saut de ligne entre I, II et III
• alinéa (sans saut de ligne) entre A) B) et C)
• Chaque grande partie comprend 2 à 3 sous-parties.
• L’ordre des sous-parties doit suivre une progression logique (du plus évident au plus complexe, de la
cause à la conséquence…)

1 sous-partie = 1 paragraphe
• Énoncé de l’argument qui est le fil conducteur du paragraphe
• Exemple 1 
• Exemple 2
• Phrase de bilan
LES EXEMPLES DANS LES SOUS-
PARTIES
• Ils doivent être essentiellement prélevés dans les œuvres du programme !
• Les 3 œuvres doivent être mobilisées dans chaque grande partie.
• Au moins 2 œuvres doivent être convoquées dans chaque sous-partie.

Il peut s’agir :
• d’une citation précise, entre guillemets, référencée (contexte)
• d’une allusion (référencée) à un passage, à une scène, à un moment de l’intrigue
• d’un commentaire plus global sur la structure, la trame narrative de l’œuvre

• Un exemple n’est pas (seulement) une illustration, il doit faire progresser la réflexion. En clair, tout exemple
doit être suivi d’une analyse, d’un commentaire qui permet de développer, d’approfondir, de nuancer le
propos.
IV L’INTRODUCTION
• une amorce/une accroche : une phrase/citation qui permet d’introduire, d’amener le sujet.
• la citation intégrale du sujet entre guillemets
• l’analyse du sujet : elle doit être rédigée et construite. Elle synthétise le travail d’analyse fait au
brouillon et doit conduire logiquement à la problématique. C’est la partie la plus importante et la plus
développée de l’introduction.
• la problématique 
• la mention des œuvres et l’annonce du plan
V LA CONCLUSION
• Bilan : il doit répondre à la problématique en synthétisant la démonstration de manière
dynamique. Il doit mettre en valeur la progression et l’articulation des parties. Il ne faut pas
ajouter d’idée nouvelle ou d’exemple supplémentaire.

• Ouverture (facultative) : vers une autre question, une œuvre, un auteur…

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