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GENERALITES
▪ La dissertation est une des deux épreuves écrites au choix (10’) avec le commentaire de texte.
▪ Il s’agit d’un sujet de réflexion qu’il faut développer de façon argumentée et structurée en 4h.
▪ Elle porte sur une des œuvres intégrales au programme ainsi que le parcours qui y est associé :
- Molière, Le Malade imaginaire, 1673. « Spectacle et comédie ».
- Abbé Prévost, Manon Lescaut, 1731. « Personnages en marge, plaisirs du romanesque ».
- De Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la cit, 1791. « Écrire et combattre pour l’égalité ».
- Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1857 / 1861. « Alchimie poétique : la boue et l’or ».
▪ La finalité est d’évaluer chez vous les compétences suivantes :
- Vos connaissances sur l’œuvre et du parcours associé, ainsi que d’autres lectures.
- Vos capacités démonstratives : chaque argument doit être étayé par un exemple et éclairer le sujet.
- Votre esprit de synthèse et capacité à structurer vos idées de façon claire et pertinente.
DEROULEMENT DE L’EPREUVE :
1) ANALYSER LE SUJET (étape cruciale à ne pas négliger : prendre son temps !) (15’)
▪ Ne prenez pas le sujet comme une excuse pour déballer vos connaissances. Au contraire, vous devez
exploiter vos connaissances afin de pouvoir le traiter. Même si c’est un aspect secondaire de l’œuvre.
▪ Qu’il soit court ou long, que ce soit une question ou une citation, il s’agit de vous concentrer sur la
question ou l’enjeu qui s’en dégage. Pour cela, veillez à :
▪ Bien identifier les termes essentiels. C’est en jouant sur les sens de ces mots qu’on va s’empêcher
de partir dans un traitement latéral. Pour cela :
- Cherchez des synonymes, des antonymes.
- Cherchez les différents sens que peut revêtir le terme, ainsi que ses connotations.
- Sans chercher à être encyclopédique, proposez une définition. Il faut qu’elle reste utile et desserve
vos propos : étudier l’œuvre. Restez simple : il faut éviter les considérations abstraites et inutiles.
- Ne cherchez pas à expliquer tous les termes du sujet. Surtout si la citation est longue, la lecture doit
être hiérarchique. Certains termes resteront forcément dans l’ombre.
- Si certains de ces mots se trouvent dans l’œuvre elle-même, il faut l’indiquer et en expliquer l’intérêt.
▪ Définissez son enjeu :
- Identifiez le paradoxe sur lequel éventuellement il repose.
- Ajoutez le sous-entendu qu’il pourrait évoquer.
- Observez quel type de rapport dressent les connecteurs logiques entre ces termes.
- S’il s’agit d’un sujet long ou d’une citation identifiez la logique argumentative qui s’en dégage.
- S’il s’agit d’une citation, observez qui a formulé les propos. S’agit-il d’un contemporain de l’auteur,
d’un autre écrivain, d’un critique ? Cela peut vous renseigner sur son intention et éclairer le sujet.
▪ Reformulez-le au moyen des synonymes, en mettant en lumière les éventuels paradoxes et sous-
entendus qu’il recèle. Cette reformulation est la question à laquelle vous allez devoir répondre.
2) CHOISIR LE PLAN
Partez toujours des remarques les plus simples / évidentes pour finir par les plus complexes / pointues.
Idéalement, vous devez directement traiter le sujet dans chaque partie.
Afin de répondre de façon la plus pertinente possible à cette question, choisissez entre un plan de type :
▪ Dialectique (thèse /antithèse) : lorsque le sujet ouvre un débat. Il s’agit de trouver les arguments
permettant d’accréditer ou de contester un sujet complexe, qui se discute. Normalement, ce type de
plan finit par une 3 ème partie, la synthèse, qui permet de dépasser la contradiction en reformulant
autrement. Mais sauf grande inspiration, je vous le déconseille.
▪ Thématique : pour les questions générales qui invitent à une réflexion progressive souvent formulées
au moyen de « Pour quelles raisons peut-on dire que… ? » « Comment… ? »
Chacune des 3 parties permet d’expliquer la question à partir d’un angle différent.
▪ Analytique : Permettant d’analyser une question méritant une réflexion approfondie.
I- Description / contexte / explication de la situation.
II- Analyse des causes / cas concret / illustration par rapport à l’œuvre.
III- Analyse des conséquences / commentaire plus abouti.
3) ELABORER UN PLAN SCHEMATIQUE (45’)
▪ Notez la problématique et la reformulation en guise de titre : il faut qu’elle guide tout le devoir.
▪ Sur une feuille en format paysage, tracez autant de colonnes que de parties et proposez un titre pour
chacune, en fonction du plan retenu. Tracez 3 lignes pour chaque sous-partie.
▪ Complétez chaque case au moyen d’un argument et d’un exemple, formulés synthétiquement.
▪ Les arguments sont les idées permettant de faire avancer votre réflexion sur le sujet.
▪ Les exemples doivent être alternés et faire référence au moins 1 fois aux éléments suivants :
- Une citation issue de l’œuvre. Un ou plusieurs procédés fréquemment employés dans l’œuvre.
- Un passage de l’œuvre / un événement de l’intrigue / une facette d’un personnage.
- Un commentaire sur l’auteur ou son but dans l’œuvre.
- Une allusion au contexte historique / la réception par ses contemporains / sa portée actuelle.
- Une comparaison avec une autre œuvre, afin de mettre en lumière celle que vous étudiez.
6) RELECTURE (10’)
▪ Imaginez que vous n’avez pas écrit le devoir. Mettez-vous à la place de quelqu’un qui n’a jamais
entendu parler de l’œuvre. Assurez-vous que vos idées sont claires, logiques et faciles à déchiffrer.
▪ Corrigez le maximum d’erreurs d’orthographe et d’incohérences.
▪ Ajouter les connecteurs pertinents permettant de rendre le fil logique plus fluide.
CONSEILS GÉNÉRAUX :
▪ Détendez-vous et décomplexez, pensez qu’il se peut que votre examinateur n’ait même pas lu l’œuvre.
Faites donc en sorte d’être clair(e) dans vos propos et vos références.
▪ Considérez le cours comme une manne de données vous permettant d’enrichir votre réflexion
personnelle. Ne partez pas dans un recopiage de vos révisions ! Cela vous ferait perdre le fil…
▪ Gérez bien votre temps. Si vous n’avez pas le temps de finir, résumez la fin de façon synthétique.
▪ N’utilisez jamais le « je », plutôt « nous » et si possible des formules impersonnelles.
▪ Évitez absolument : les termes familiers, les néologismes, tout jugement personnel (c’est bien/mal,
bon/mauvais), toute remarque humoristique ou ironique et toute ponctuation forte (?/!).