Le journal d’informations N° 5 septembre 2005

Le journal d’informations de la Communauté de Communes et du Pays de l’Ile de Ré

 Communauté de Communes édito 2-3
de l’Ile de Ré
Le journal d’informations 5, rue de la Blanche Aménagement du territoire 4-6
5 septembre 2005 17580 Le Bois Plage en Ré
Mémoire 7
N°

Tél. 05 46 09 00 97 - Fax 05 46 09 01 86
e-mail communication :
developpement.pays@cc-iledere.fr Défense des côtes 8
Directeur de la publication :
Léon GENDRE Dossier spécial économie 9-16
Responsable de communication :
Monique CHOPIN « les activités primaires »
Rédacteur : José CORREIA
Photographe : Olivier DREYFUS Rétro 17
Le Bois-Plage-en-Ré
Création - Impression : A3 Diffusion-Ediprint Habitat 18-19
N° ISSN 1633-6992
Remerciements à Philippe Deschamps (Peintures et croquis) Environnement 20-21
Le journal d’informations de la Communauté de Communes et du Pays de l’Ile de Ré Célébrité 22-23
Bréves 24
d i t o

Conformément à la procé-
dure mise en place dès
2002 sur l’île de Ré, les élus
de la Communauté de
Communes ont élaboré la
Charte de Pays en s’appuyant
fortement sur les travaux du
Conseil de Développement, force
de proposition.
d’autre part, afin d’aboutir à la
signature de deux contrats qui
précisent les actions à mettre en
œuvre dans les deux années à venir.
Pour autant, le travail ne s’arrête pas
là. Il convient désormais de réfléchir
en collaboration avec le Conseil de
Développement aux futurs projets à
réaliser à moyen terme.
et plus particulièrement les activités
traditionnelles qui forgent notre 05
identité et qui assurent la continuité
des activités permanentes sur notre
île.
C’est l’objet du dossier spécial de ce
bulletin.
08
De plus, outre le point sur quelques

Sommaire
dossiers en cours, vous trouverez de
E

Cette charte qui fixe les grandes
orientations pour les 10-15 années à
venir, a été validée par le Préfet de
Région en novembre 2004, recon-
naissant ainsi officiellement le Pays
de l’Ile de Ré.
Cette étape franchie, les élus
2 communautaires ont activement
Le journal d’informations de la CDC et du Pays de l’Ile de Ré
C’est ce qui va être entrepris dès
cette rentrée 2005.
Développer notre territoire, et plus
particulièrement les services à la
personne, tout en préservant la
spécificité, les richesses et l’environ-
nement rétais..., tel est le défi que
nous devons relever.
nouvelles rubriques développées,
ainsi que la page célébrité/événe-
ment consacrée cette année au
peintre Philippe DESCHAMPS…
20
Bonne rentrée à tous.
Léon GENDRE 3

Le journal d’informations de la CDC et du Pays de l’Ile de Ré

travaillé avec les services de l’Etat A titre d’exemple, la collectivité se Président de la Communauté de Communes
d’une part, et les services régionaux doit de soutenir l’économie rétaise

22

Dossier spécial économie

les activités primaires

pages 9 à 16
 Aménagement
du Territoire
Le 25 novembre 2004, Monsieur le Préfet de Région Conformément aux orientations définies dans la
a, par arrêté, reconnu le Pays de l’Ile de Ré conforme Charte du Pays de l’Ile de Ré, validée par les élus le
à la loi du 25 juin 1999. 30 juin 2004, la Communauté de Communes a signé
Dans la foulée, la Communauté de Communes, respectivement avec l’Etat un contrat de Pays, et
structure porteuse du Pays de l’Ile de Ré, a préparé avec la Région Poitou-Charentes, un contrat de
les actions à inscrire dans les deux contrats, un avec territoire.
l’Etat et un avec la Région Poitou-Charentes. Ces contrats vont permettre à la Communauté de LE CONTRAT DE TERRITOIRE
Communes de bénéficier de subventions pour la
mise en œuvre des différentes actions retenues. Dans le cadre de ce contrat, le Conseil Régional équipements dont le projet Pôle voile handicap sur la
Poitou-Charentes soutient le Pays de l’Ile de Ré à commune de Rivedoux-Plage, l’extension de la base
hauteur de plus de 900 000 € sur trois ans. nautique de La Couarde-sur-Mer et la construction et
LE CONTRAT DE PAYS l’aménagement d’une salle des sports sur la commune
Le 2 juin 2005, en présence d’un très nombreux public, d’Ars-en-Ré…
L’Ile de Ré : le premier territoire de toute la Cette convention cadre, liant l’Etat au Pays de l’Ile de Monsieur Patrick LARIBLE, Conseiller Régional,
Ré, s’articule autour de deux orientations. référent du Pays de l’Ile de Ré et représentant De nombreux projets seront ainsi soutenus par la
Région à signer son contrat avec l’Etat. Région.
Madame la Présidente de Région et Monsieur Léon
Le 27 décembre 2004, Monsieur le Préfet TOMASINI, GENDRE, ont signé en présence de Monsieur le La Région soutient également l’animation du territoire.
représentant Monsieur le Préfet de Région, et Léon Préservation de l’environnement Député, le contrat de l’Ile de Ré qui prévoit de A ce titre, Pierre SOLER, directeur de l’ARDC, a été
GENDRE, Président de la Communauté de nombreuses actions, en adéquation avec les sept nommé médiateur culturel du Pays de l’Ile de Ré.
Communes et du Pays de l’Ile de Ré, ont signé un Le projet d’enfouissement des colonnes priorités régionales suivantes : l’emploi/économie, la
contrat sur deux ans dont les principales actions sont aériennes s’avère un projet innovant que santé et la prévention, l’environnement, l’agriculture,
définies ci-dessous. l’Etat souhaite accompagner, notamment la thématique « vivre ensemble », la création d’équipe-
pour faciliter l’accessibilité des points ments et l’éducation.
d’apports volontaires à tout usager
(enfants, adultes et handicapés).
Outre les projets figurant déjà dans le contrat de Pays
avec l’Etat, les élus rétais ont notamment mis l’accent
l’offre de services satisfaisante pour la population sur l’intégration des personnes handicapées, l’aide au
secteur primaire (la formation des sauniers, une étude
- Le protocole entre la Communauté de Communes et le Groupe La Poste sur le dialogue
sur les mutations de l’agriculture rétaise…), divers
territorial qui doit permettre de concilier les objectifs communs de développement
économique et l’amélioration et le développement de services de proximité répondant
aux habitants,
- la création d’une maison des services publics regroupant différents services familiaux, Signature du contrat de Territoire entre Patrick LARIBLE et Léon GENDRE,
en présence de Maxime BONO (Député)
sociaux et le siège de la Communauté de Communes, et Georgine LAFONTAINE (Maire de Saint-Martin-de-Ré)
- la construction d’une piscine intercommunale,
4 - la construction de salles sportives et culturelles sur la commune de La Flotte-en-ré, 5
Pierre SOLER
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Le journal d’informations de la CDC et du Pays de l’Ile de Ré

- la mise en place d’un Programme d’Intérêt Général pour l’amélioration de l’habitat.

Le directeur de l’Association Rétaise de Développement Culturel désigné

comme médiateur culturel aura notamment pour mission :
- d’accompagner les projets culturels,
- d’assurer la médiation entre les artistes, les structures éducatives, la popula-
tion et les élus,
- de participer à la mise en œuvre de la stratégie de développement culturel
du pays,
Signature de la convention entre La Communauté de Communes
et le groupe La Poste le 10 mai 2005 avec Pierre LAVAL, - d’être le relais des actions menées en direct par la Région sur son territoire…
Directeur Départemental Charente-Maritime

Signatures des conventions de partenariat à la Maline le 16 juin

2004.
De gauche à droite : Yves GAUDUCHON (Président du Lions Club),
Patrick MAÏNETTI (Président de l’AREI), Cécile BOITEUX,
Jean-Paul HERAUDEAU, Léon GENDRE.
 Aménagement
6 juillet 2005 : 1ère séance plénière sous la présidence
de Nathalie VAUCHEZ entourée de François ABINAL
(1er Vice Président) et Patrice ROUSSE (2ème Vice
Président). Invité d’honneur Léon GENDRE
CONSEIL
DE DEVELOPPEMENT
du Pays de l'Ile de Ré
Après avoir participé à l’élaboration de la Charte de
Pays, le Conseil de Développement aborde sa
seconde phase d’existence au cours de laquelle il est
amené – outre le suivi de cette Charte - à réfléchir à
différents thèmes cruciaux pour le devenir de notre
île, et à contribuer ainsi aux prochains Contrats de
Pays et de Territoire.
La mission du Conseil de Développement est
consultative. Par la diversité des opinions exprimées en
son sein, il peut contribuer à l’évolution des idées et
des projets pour l’île de Ré, de manière constructive.
6 7
Le journal d’informations de la CDC et du Pays de l’Ile de Ré
Le Conseil de Développement a été largement
renouvelé dans sa composition, avec près de la
moitié de nouveaux membres.
Le mode de fonctionnement en groupes de travail
(et non plus sous forme de commissions sectorielles)
va permettre d’aborder chacun des thèmes de
manière transverse et pluridisciplinaire.
Le Conseil de Développement travaille depuis cet été
sur quatre grands thèmes, pour lesquels il s’efforcera
d’apporter des propositions concrètes à la
Communauté de Communes de l’île de Ré :
A la quête de
la mémoire Rétaise
du Territoire
THEME « INSULARITE » THEME
« Quand un vieillard meurt,
« VIVRE ENSEMBLE »
Identité, patrimoine et
environnement Social, culture, loisirs et santé. c’est une bibliothèque qui brûle. »
Comment tout à la fois préserver et Urbanisation.
promouvoir les spécificités et le Quels sont les sevices et les infras- Pour tous ceux qui aiment notre île, ce qu’elle fut, ce
patrimoine de l’île de Ré ? Comment tructures nécessaires aux populations qu’elle est encore, comment ne pas se sentir étreint de
concilier la protection de l’environne- permanente et estivale à moyen et tristesse, semaine après semaine, à la lecture de la
ment et le développement touris- long terme ? rubrique nécrologique du Phare de Ré.
tique et humain ? Quelles limites et quel contrôle de Bien sûr, une nouvelle île de Ré est née, fruit du tourisme
l’urbanisation ? et de l’argent… C’est ainsi, il faut en prendre acte, mais
THEME « DEVELOPPEMENT DU également faire en sorte qu’elle ne dévore pas ses
TERRITOIRE ET ECHEANCE 2012 » THEME propres enfants et lui préserver un bel avenir. C’est notre
Développement du territoire : « TRANSPORTS tâche à tous et cela ne peut se réussir que par une
touristique et économique, social et & DEPLACEMENTS » réappropriation du passé insulaire.
environnemental. Quels besoins en transports et Certes, il y a les historiens et leurs travaux, du bon
Quels seront les impacts de 2012 déplacements pour tous ? Comment docteur Kemmerer jusqu’à Pierre Tardy. Mais autour de
nous, il y a tous ceux qui ont vécu une autre vie dans l’île
Et maintenant ?
Chaque équipe, de façon totalement autonome, va
(gratuité programmée du pont) sur développer des transports et
l’île de Ré ? infrastructures pouvant être « d’avant » et dont les rangs s’éclaircissent peu à peu accumuler les interviews grâce à un équipement fourni
adaptés aussi bien aux populations alors qu’ils ont tant de choses à nous apprendre. par la Communauté de Communes. Des points
Quelle écotaxe pour quelle utilisation ?
permanentes qu’aux estivants ? Devant toute cette mémoire qui s’évapore, la périodiques (normalement trois par an) seront réalisés
Comment s’ouvrir davantage vers en réunissant toutes les équipes. On y discutera aussi
Communauté de Communes avait le projet, depuis
l’extérieur? de l’évolution du travail.
plusieurs années, de recueillir le patrimoine oral rétais
tandis que des initiatives individuelles se focalisaient
Aussi, le nouveau Bureau et l’ensemble du Conseil de sur des sujets parfois restreints et commençaient à Si l’aventure vous intéresse, contactez l’équipe de votre
Développement vous invitent à les rejoindre dans travailler en ce sens… village.
leurs travaux afin d’enrichir le débat de vos
La décision a été prise par la Communauté de Communes : Michel FRUCHARD
réflexions et idées sur des sujets essentiels pour
l’avenir de l’île de Ré. faisons appel au bénévolat, hic et nunc, avant qu’il ne
soit trop tard. Responsables pour chaque commune
L’aventure est donc lancée. Pour être clair, il s’agit de
Le Conseil de Développement aborde cette nouvelle recueillir tout ce qu’on peut sauver de la mémoire des ARS-EN-RÉ : Jean-Claude BANIÉE (05 46 29 25 87)
période de réflexion avec optimisme et détermina- anciens (pour faire simple, ceux qui sont nés avant la LA COUARDE-SUR-MER : Michel PELLETIER (05 46 29 85 36)
tion, dans un climat de confiance serein. La partici- deuxième guerre mondiale, mais on pourra rajeunir LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ : Michèle BOISLIVEAU (05 46 09 23 81)
pation du plus grand nombre contribuera largement ultérieurement la notion d’anciens), afin de constituer LA FLOTTE : Roger TOUTON (05 46 09 60 88)
Le journal d’informations de la CDC et du Pays de l’Ile de Ré
au succès collectif de ce Conseil. dans un premier temps un fonds détenu, archivé et géré LOIX : Michel BRIZARD (05 46 29 00 02)
par le musée Ernest Cognacq de Saint-Martin. Dans un LES PORTES-EN-RÉ : Michel FRUCHARD (05 46 29 69 53)
Le Bureau du Conseil de Développement deuxième temps, le collectif pourra réfléchir et s’atteler RIVEDOUX-PLAGE : Yves CHAPON
BP 43 - 17410 SAINT MARTIN DE RE à l’exploitation de toute cette matière recueillie. SAINT-CLÉMENT-DES-BALEINES : Marianne GRENIER (05 46 29 94 96)
Tél. : 05 46 00 09 19 – Mobile : 06 71 42 87 88 Autre spécificité de l’aventure, elle est à but non lucratif SAINTE-MARIE-DE-RÉ : Paulette COMES (05 46 37 47 50)
et à vocation scientifique. SAINT-MARTIN-DE-RÉ : Yvonne BERRIAU (05 46 09 42 57)
Fax : 05 46 00 09 55
La maîtrise d’œuvre a été confiée à Michel Fruchard, élu
des Portes-en-Ré. Une lettre de sensibilisation a
dernièrement été adressée à tous les maires…
Bref, des équipes se sont constituées dans chaque
commune et deux réunions se sont tenues cet été afin
de faire connaissance, préciser les objectifs, répondre
aux questions et donner des conseils méthodolo-
giques. C’est ici qu’intervient Bruno Brévan, maître
de conférences à la Sorbonne, qui a accepté, lui
aussi bénévolement d’être le garant scientifique de
l’aventure.
 Défense des Côtes
Économie

PLAGE DU BOUTILLON
La mise en place d’une « gestion conjointe »,
donnant la responsabilité de l’entretien des défenses
des côtes à la Communauté de Communes, pour les
digues et levées remises en état par le Conseil
Général, est en cours d’élaboration. La convention
avec l’Etat devrait prochainement être signée.
En 2004, un désensablement sérieux du Fier d’Ars a
permis de réensabler le pied de la digue du Boutillon
et de la dune du Moulin Brûlé à la Couarde-sur-Mer
(voir bulletin d’information juillet 2004). La plage
ainsi reconstituée s’est assez bien comportée
pendant l’hiver. Malgré le déplacement vers le
Bois-Plage-en-Ré et Rivedoux-Plage, d’un bon volume
de sable, elle garde un beau profil, se stabilisant
grâce à la végétation qui se forme naturellement.
D’ailleurs, elle fut très fréquentée cet été.
Cette opération est une réussite, qu’il faudra
renouveler.
Dans le Fier, un seul point noir subsiste encore :
l’envasement à la sortie du chenal des villages qui
perturbe la navigation.
C’est pourquoi la Communauté de Communes a
adopté la définition de l’intérêt communautaire du
Fier en décidant d’intervenir dans :
- le contrôle de la sédimentation et de l’érosion,
- la maîtrise des submersions,
- le maintien de la qualité des eaux, et la limitation
de la pollution,
- le maintien de la circulation du niveau d’eau,
- les loisirs (plaisance, mouillage dans le Fier et
l’éducation/information des utilisateurs),
- la sauvegarde des habitats de la faune (en
particulier les oiseaux).
Jacques LABONDE
Conformément à ce qui a été écrit dans
notre charte de territoire, si le tourisme
constitue le moteur de l'économie rétaise, il
est également un facteur de déséquilibre
puisqu'il entraîne la fragilisation du
patrimoine naturel, une hausse des coûts
fonciers, une difficulté pour les actifs à se
loger à l'année sur l'île ainsi que de
nombreuses difficultés de gestion pour les
collectivités notamment, en matière de
circulation, de traitement des déchets et des
équipements…
Aussi, sans vouloir renoncer à une
croissance économique fondée principale-
ment sur le tourisme, l'île de Ré doit
conserver ses spécificités et offrir, aussi bien
aux résidents permanents qu'aux visiteurs
temporaires, un espace naturel privilégié,
garant d'une tradition certaine et ancrée
sur un développement maîtrisé et
harmonieux.
DOSSIER
les activités primaires
rétais s’est vu attribuée par la Région
et la Communauté de Communes
d’une subvention allant de
2 000 € à 10 000 € pour la création
ou la reprise d’une entreprise dans des
domaines très variés (boulangerie, BTP,
commerce, soutien scolaire…).
Au-delà de l’aide financière, ce
dispositif permet un suivi du dossier de
création d’entreprise pendant six mois.
Souhaitant leur une bonne réussite…
Pour tout renseignement sur ce
dispositif, vous pouvez contacter la Communauté de
Communes ou nos partenaires chargés d’instruire les
dossiers (Madame Odile LAFON à la Chambre de
Commerce et d’Industrie ou M. Patrick LAUTRET à la
Chambre de Métiers et de l’Artisanat).
Jean LE MAO
Membre du Bureau
Chargé des Activités Economiques et Innovantes

Cet obstacle devrait disparaître au cours du premier

semestre de 2006. Développer l’Ile de Ré de façon durable passe
Le Fier d’Ars est essentiel pour l’Ile de Ré, c’est notamment par le soutien aux activités économiques.
d’abord une étape idéale pour les nombreux C’est pourquoi, la Communauté de Communes souhaite
En outre, la Communauté de Communes se soucie des
plaisanciers. activités primaires car il en va du maintien des
8 d’une part encourager la création ou la reprise 9
Mais c’est aussi le réservoir des eaux qui alimentent équilibres économiques, de l’animation du territoire et
Le journal d’informations de la CDC et du Pays de l’Ile de Ré

Le journal d’informations de la CDC et du Pays de l’Ile de Ré

les 1060 hectares de marais remis en état. La
circulation des eaux doit y être maintenue.
Un rapide point sur
les travaux de défense
Interventions d’urgence au
cours de l’hiver 2004, en
particulier bouchage de
brèches, avec du béton
vibré, à Foirouse (Ars-en-Ré)
et sur la digue Nouleau,
(Saint-Clément-des-Baleines).
Travaux au programme 2004
exécutés en 2005.
en cours ou terminés : béton
projeté par voie sèche sur la
partie basse des digues du
Nouleau de l’Anguillette et
du Pet its Prés à Saint-
Clément-des-Baleines et
celles de la Maison Neuve,
Beauregard « dit la Boire »
à Ars-en-Ré.
à réaliser : caparaçonnage en
béton des digues du Roc et
des Amis sur la commune
des Portes-en-Ré et béton
projeté par voie sèche sur le
bas des digues du Boutillon,
Foirouse (Ars-en-Ré) de
Gérico (La Couarde-sur-Mer).
d’entreprise et, d’autre part, réaffirmer sa vocation
agricole en soutenant les activités primaires.
Concernant la création d’entreprise, la Communauté de
Communes et la Région Poitou-Charentes ont, dans le
cadre du contrat de territoire, mis en place un dispositif
d’aide aux jeunes porteurs de projets intitulé :
Bourse Tremplin pour l’Emploi
Concrètement, ce dispositif destiné aux jeunes de moins
de 36 ans doit permettre au porteur de projet, qu’il soit
individuel ou collectif, de créer ou reprendre une activi-
té dans tous les domaines qui permettent de créer un
emploi durable et une activité pérenne.
Depuis le début de l’année, une douzaine de jeunes
de la qualité des sites naturels.
L’action engagée il y a dix ans pour la reconquête des
marais salants avec le soutien de l’Union
Européenne, du Département, de la Chambre
d’Agriculture donne des résultats heureux.
Il reste encore beaucoup à faire.
En effet, même si l’on constate un retard dans la prise
de conscience de l’importance des activités primaires,
tout n’est pas perdu. C’est donc aujourd’hui qu’il faut
préparer ce que seront les activités traditionnelles de
Ré dans dix, voire vingt ans.
C’est pourquoi, la Communauté de Communes a
inscrit dans sa Charte, parmi ses priorités, le principe
de « réaffirmer la spécificité agricole du Pays ».
 DOSSIER
les activités primaires
Réaffirmer la spécificité
agricole de Ré…
puisque sur l’île, l’agriculture
est le pilier de l’identité culturelle,
entretient les paysages et représente
un pan essentiel de l’économie.
L’agriculture dite traditionnelle au
sein de l'espace rétais se caractérise
par des productions de qualité, sur
des surfaces protégées de la
spéculation foncière (zones de
préemption et sites classés) et bénéficiant d’un climat
favorable.
Ainsi, la forte attractivité de l'île permet un écoule-
ment d’une partie des productions (essentiellement
viticoles, salicoles et maraîchères …) par la vente
directe, ce qui démontre l'importance de la
saison estivale sur le maintien de l'agriculture. De
plus, les différentes coopératives sont un important
facteur de dynamisme du secteur. Il en est de même de
la présence des Coopératives d’Utilisation du Matériel
(CUMA) qui permettent aux adhérents de réduire les
charges de mécanisation.
Néanmoins, le vieillissement et la diminution
10 de la population active agricole, (perte de la moitié de
Le journal d’informations de la CDC et du Pays de l’Ile de Ré
ses actifs durant ces trente dernières années) ainsi que
les difficultés liées à la reprise ou à l’installation des
jeunes exploitants constituent des handicaps très
préoccupants, (près de la moitié des exploitants a plus
de cinquante cinq ans).
De plus, la transmission difficile du patrimoine, due
aux droits de succession élevés, vient aggraver la
situation.
Soulignons également comme difficultés le logement
pour les jeunes, la disponibilité de bâtiments
d’exploitations, la baisse des surfaces de pommes de
terre, le maintien difficile des surfaces de vignes.
Notre terroir...
Les Etats Généraux de l’agriculture
Préoccupée par l’évolution inquiétante de l’agriculture
sur l’île, la Communauté de Communes vient de
constituer un groupe de travail regroupant des élus
locaux, les socioprofessionnels et les services de l’Etat
afin de déterminer rapidement les actions à engager
pour redynamiser le secteur et notamment :
• Faciliter l’installation de nouveaux agriculteurs,
• Faire connaître les produits rétais,
• Mieux répondre à la demande locale de produits de
l’île,
• Reconquérir les terrains en friche.
Une convention sur trois ans avec la Chambre
d’Agriculture prévoit la réalisation d’une étude sur la
transmission des exploitations et l’accompagnement
des projets portés par les collectivités qui ont pour but
de favoriser les conditions d’exercice de l’activité
agricole et de son adaptation.
Le Comité de pilotage s’est constitué début 2005 afin
d’aborder ces différentes problématiques. Durant cet
été, des réunions d’information ont réuni tous les
agriculteurs rétais. Désormais, il convient dans un
premier temps de faire un point exhaustif de la
situation agricole de chaque commune et d’étudier les
possibilités d’implantation de bâtiments agricoles.
D’ores et déjà des terrains sont pressentis pour
l’installation de jeunes agriculteurs…
Quelques données sur l’agriculture et les
activités primaires…
L’Ile de Ré a perdu 54 % de ses exploitations en 20 ans
quand le reste du département en perdait 39%. La
Surface Agricole Utilisée (SAU) libérée par les
exploitations disparues n’a été reprise qu’en partie.
Plus de la moitié de la surface agricole est utilisée par
la vigne et les pommes de terre.
LA VIGNE
Cultivées depuis des siècles, les vignes de Ré ont
participé à la renommée de l'île. Favorisée par le
climat, la culture des vignes s'est intensifiée et fut
pendant longtemps, avec le sel, la seule ressource de
l'île. L’encépagement en raisins rouges en régression, a
laissé place à des cépages de blanc plus propices à la
fabrication du cognac, du pineau et de vins de Pays.
L'identification au terroir est de plus en plus perçue
par les consommateurs. Soixante dix producteurs
produisent aujourd’hui entre 40 à 50 000 hectolitres
par an.
Bien qu’étant une production dominante, avec un
maximum d’emplois et de valeur ajoutée, la vigne a vu
sa surface enrayée par les primes à l’arrachage. On
dénombre aujourd’hui 71 exploitations viticoles sur
environ 600 hectares cultivés.
LES PRIMEURS
La production des primeurs donne des produits
d'excellente qualité, notamment la pomme de terre,
seule primeur à bénéficier d’une AOC en
France.Avec aujourd’hui quarante producteurs de
pommes de terre dont quatre indépendants pour une
surface de 200 hectares, la majeure partie de la
production est vendue sur le territoire national et à
l’exportation.
LA SALICULTURE
L’activité de production de sel remonte au Moyen-
Age. Le procédé de récolte dans les marais salants est
resté, depuis cette période, artisanal, s’effectuant dans
le respect de la tradition et lié aux aléas météorolo-
giques.
Cependant, l’utilisation du sel ainsi que la clientèle se
sont énormément diversifiées. Cette activité
ancestrale dont la production a pu atteindre 30 000
tonnes par an a vu sa production décliner tout au long
du XIXème siècle.
En 1995, la Communauté de
Communes, la Coopérative et la
DOSSIER
les activités primaires
Chambre d’Agriculture, se sont
engagées dans la mise en place de
formations pour les sauniers qui
donnent droit à des aides à
l’installation.
La mise en valeur de certains
produits comme la fleur de sel a
permis un nouvel essor. Grâce à
l’engouement des consommateurs
pour ces nouveaux produits, une
trentaine de jeunes se sont installés,
rééquilibrant la pyramide des âges, ces
dix dernières années.
La profession regroupe approximative-
ment une centaine de sauniers dont
quatre vingt dix producteurs sont
adhérents à la Coopérative des
sauniers de l’île de Ré et une
douzaine sont indépendants.
15
INTERREG
Le journal d’informations de la CDC et du Pays de l’Ile de Ré
La Communauté de Communes Guérande, Noirmoutier, et l’Ile
et la Chambre d’Agriculture de Ré pour la France ; Aveiro,
participent en partenariat avec Figueira da Foz, Leiria et Castro
la Fédération des coopératives Marim pour le Portugal ; la baie
de producteurs de sel de de Cadix, les îles Canaries, Alava
l’Atlantique regroupant Ré, et le Pays Basque pour
Noimoutier et Guérande au l’Espagne.
programme européen INTER-
REG III B SAL afin notamment C e t t e c o o p é r a t i o n av e c
de faire accéder le sel aux signes l’Espagne et le Portugal a pour
de qualité européens et de objectif de contrer la concur-
créer une fédération européen- rence des sels produits et
ne de sel artisanal de raffinés de manière industrielle.
l’Atlantique. Le problème qui subsiste
Ce projet « marais salants » aujourd’hui réside dans l’absence
concerne une trentaine de de reconnaissance par Bruxelles
partenaires internationaux du sel artisanal comme produit
(institutionnels, universitaires, agricole et alimentaire, le sel
écologiques et agricoles) sur étant catalogué dans les
onze sites : Golfe du Morbihan, produits miniers.
 DOSSIER
les activités primaires
La
La Coopérative des sauniers de l'île de
Ré a vu le jour dans les années qua-
rante. Elle a permis d’organiser et de
mutualiser les moyens de production,
humains et matériels, en structurant à
la fois l’offre du produit par rapport au
marché et une politique de prix.
En 2003, la coopérative a ouvert un
point de vente devant le hangar d’Ars :
la Cabane des Sauniers. Aujourd’hui,
la Cabane peut s’enorgueillir de
recevoir en moyenne 150 personnes
par jour en été, signe de sa renommée
grandissante et de l’intérêt des
consommateurs pour nos produits.
La Coopérative a aussi participé
à plusieurs marchés régionaux et nationaux tel le
Salon International de l’Agriculture 2004 et 2005.
Par ces manifestations, les Sauniers de l’Ile de Ré
participent à la valorisation de l’image des marais
salants mais aussi de celle de l’Ile de Ré.
la valorisation des produits rétais
Constatant un décalage entre produits du terroir. Elle l’a fait
la grande notoriété de l’île et l’an dernier pour faire
le fait que ses produits soient connaître le sel rétais au
peu connus, la Communauté salon de l’agriculture, et
de Communes a inscrit dans reconduit son appui cette
ses statuts le soutien aux année.
16
L’exercice 2004 -2005 a été riche en changements
Le journal d’informations de la CDC et du Pays de l’Ile de Ré
Concernant le bilan 2005, la récolte est toujours en
cours. Les prévisions sont plutôt optimistes : nous
devrions atteindre les 3 000 tonnes de gros sel au vu
des excellentes conditions climatiques (conditions
idéales : un été sec, peu de pluie, un ensoleillement
continu sous des vents secs et généreux…).
L’OSTREICULTURE
On recense environ 650 hectares de concessions
ostréicoles notamment à Ars-en-Ré, à Rivedoux-
Plage, la fosse de Loix, Sainte-Marie-de-Ré,
La Flotte-en-Ré et le Fier d’Ars-en-Ré. Activité
économique ancienne qui contribue à la renommée
touristique rétaise, l’ostréiculture est sortie par deux
fois de crises liées à des problèmes de parasites.
L’ostréiculture se situe ainsi en tête des activités
primaires, en termes de nombre d’exploitants (119)
et de chiffre d’affaires (13 millions d’euros contre
10,5 millions en 1990). La moyenne d’âge est basse,
la reprise des exploitations très bonne et la demande
d’installations sur l’île est supérieure à l’offre,
contrairement au reste du département, puisque le
site est exceptionnellement favorable (littoral
productif, image et dynamique touristique très
positives…).
Néanmoins, la rentabilité diminue régulièrement
parallèlement à l’augmentation de la pénibilité des
tâches et à la difficulté du recrutement de main
d’œuvre. Enfin, de nouvelles technologies au large,
sur filières, mécanisées, qui simplifieraient la chaîne
de production, sont à l’étude.
Rétrospective sur la vie
du broyeur d’ordures ménagères
Un équipement indispensable…
Au cours de l’année 1971, le
Syndicat Intercommunal pour
l’Aménagement et l’Equipement
de l’Ile de Ré acquiert les
terrains nécessaires pour l’im-
plantation d’un broyeur de 150 CV
et d’un appareillage auxiliaire.
Situé sur les communes de Le Bois-Plage-en-Ré au lieu
dit « Les Gâchettes » et La Couarde-sur-Mer au lieu dit
« l’Houmée », cet équipement industriel a été prévu à son
installation avec une puissance de destruction de cent
tonnes par jour d’ordures ménagères.
Ainsi, dès le mois de juillet 1973, l’activité de broyage des
ordures ménagères débute. Les refus de broyage sont
enfouis dans des carrières situées autour de la station.
Puis, les quantités augmentant rapidement, les refus
seront rapidement envoyés en centre d’enfouissement de
classe II.
Le compost produit fut vendu aux agriculteurs dans un
premier temps. Suite à la mise en place des chartes de
qualité sur les produits agricoles, l’épandage fut interdit. Dans un premier temps l’épandage d’une partie du
compost permet la réhabilitation de la décharge
municipale sur la commune des Portes en Ré.
Vers une fin annoncée… Puis, suite à la passation d’un marché public, le compost
est évacué vers le continent et épandu sur des terres
agricoles sous contrôle de la Direction Départementale 17
En septembre 2002, un arrêté préfectoral impose l’arrêt

Le journal d’informations de la CDC et du Pays de l’Ile de Ré

pour la coopérative qui a notamment recruté un
Directeur Commercial, M. Gérard Maître, et une Marais salants : un zonage des activités
Assistante Commerciale, Mme Marie-Laure Schreiner.
Sous l’impulsion de la
Cette restructuration apportant dynamisme et
professionnalisme commercial a permis d’étoffer la
Communauté de Communes, il
a été demandé d'établir un
zonage des marais. Ce travail de
gamme de produits en créant 20 nouveautés.
répartition des marais qui doit
Le grand chantier reste l’aménagement extérieur du répondre aux préoccupations
site d’Ars. des différents acteurs, définira
La relance de la saliculture rétaise est donc devenue les secteurs à vocation exclusi-
vement salicole, ceux à voca-
réalité en termes de surfaces de marais exploités, de tion ostréicole, et ceux destinés
volume de production et d’installation de jeunes. à différents usages.
Peu de sites du littoral atlantique offrent ces
La Communauté de Communes
paysages des marais salants, richesse patrimoniale et a réuni l’ensemble des parte-
traditionnelle qui font l’âme de l’île.
naires en mai 2004 (services de
l’état, collectivités, socioprofes-
sionnels, opérateurs fonciers,
associations de protection de la
nature, associations de proprié-
taires) et a chargé la Chambre
d’Agriculture d’animer un
comité qui proposera un
zonage et les règles d’aménage-
ment pour chacune de ces
zones. Chaque bassin doit être
identifié et sa surface connue.
La cartographie proposée dans
le cadre de ce travail partenarial
de concer tation entre les
différents acteurs doit aboutir à
un équilibre général. Elle doit
être validée en fin d’année
2005.
du broyage des déchets ménagers et l’évacuation de la
totalité du compost stocké sur le site.
Les ordures ménagères sont alors envoyées à l’usine
d’incinération de la Communauté d’Agglomération de La
Rochelle. Reste « la montagne » de compost accumulée
au fil des ans…
de l’Agriculture et de la Forêt, et de la Direction
Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales.
Changement de décor
Le démantèlement du broyeur est aujourd’hui terminé et
le compost évacué. La mission est accomplie.
Depuis l’adhésion de la Communauté de Communes au
SMICTOM d’Aunis et des Vals de Saintonge en 2005, les
ordures ménagères sont maintenant incinérées dans
l’usine de Paillé, près de Surgères.
Le site du broyeur qui est aujourd’hui d’une propreté
remarquable accueillera le futur centre de transfert.
L’étude est en cours.
 Habitat Propriétaires bailleurs, renseignez vous sans attendre auprès de votre référent communal

Ars-en-Ré
Le Bois-Plage-en-Ré
La Couarde-sur-Mer
Monique CHOPIN
Patrick NOIREZ
François BONDI
05 46 29 40 21
05 46 09 23 11
05 46 09 82 89
ou José CORREIA, à la
Communauté de Communes
5, rue de la Blanche
La Flotte Claude MERCIER 05 46 29 60 13 17580 LE-BOIS-PLAGE-EN-RÉ

Le PIG un coup de pouce Loix Jean CABARET 05 46 29 01 06

Tél. : 05 46 09 00 97
Les Portes-en-Ré Anne DENIEL 05 46 29 50 56
pour l’habitat. Fax : 05 46 09 01 86
Rivedoux-Plage Didier BOUYER 05 46 09 39 39

Des subventions exceptionnelles pour développer le Choix du locataire St-Clément-des-Baleines Katia PUAUD-NOYER 05 46 29 42 02
Sainte-Marie-de-Ré Fatima BERTHET 05 46 30 21 24
logement locatif à l’année sur l’Ile de Ré, tel est • Loyer libre :
l’objectif du Programme d’Intérêt Général (PIG) pour Saint-Martin-de-Ré Jacques BREUILH 05 46 09 38 90
Subvention 20 % - Pas de conditions de revenus.
l’amélioration de l’habitat.
• Loyer intermédiaire : Subvention 40 % - Conditions de

Lancée par La Communauté de Communes en janvier

2005, pour un an, cette opération consiste à améliorer
et surtout à créer de nouveaux logements locatifs à
l’année, en utilisant des logements et des bâtiments
vacants…
revenus à l’entrée des lieux pour le locataire. Philippe POULLAIN : Port. 06.14.02.18.74
• Loyer conventionné : Subvention 70 % - Conditions de Tél. : 02 51 36 82 63 - Fax : 02 51 36 83 82 - email : philippepoullain@aol.com
revenus à l’entrée des lieux pour le locataire.
Habitat et Développement : 21, Boulevard Réaumur - 85013 LA ROCHE SUR YON cedex
Exemple de financement : Amélioration d’un logement Zoom sur une procédure
locatif sur l’Île de Ré simple :

Les conditions Estimation des travaux : 65 000 € - montant des travaux Comme de nombreux rétais,
subventionnés : 40 000 € M. MARTINEAU de Sainte-
• Rénover un bâtiment ou un logement de plus de 15 Marie-de-Ré possède un
ans dans le but de louer à usage d’habitation princi- logement qu’il louait durant la
pale pendant 9 ans minimum. saison estivale.
Loyer Libre Loyer Loyer Ayant eu connaissance de ce
• Les bénéficiaires des subventions sont les propriétaires TYPE D’ENGAGEMENT Intermédiaire Conventionné dispositif par voie de presse, il
20 % 40 % 70 % a pris contact avec nous afin
bailleurs, investisseurs, SCI, associations, personnes pri-
d’avoir plus de renseigne-
vées (sans aucune condition de ressources). ments. Après une visite des
19 000 € 27 000 € lieux avec Philippe POULLAIN Aujourd’hui, les futures loca-
Estimation subvention ANAH 8 000 € du bureau d’études Habitat et taires (un couple de jeune
Les travaux subventionnables dont 3 000 € de prime dont 3 000 € de prime Développement, la décision de rétais) vont prendre possession
mettre ce logement en loca- des lieux…
• Tous les travaux sont subventionnés dans la limite d’un tion à l’année est prise.
plafond Hors Taxes déterminé suivant la surface Reste les modalités à définir... A ce jour, sur une quarantaine
18 Estimation subvention de la 19
habitable du logement (les matériaux doivent être 0 2 000 € 6 000 € de contacts sérieux, on
Le journal d’informations de la CDC et du Pays de l’Ile de Ré

Le journal d’informations de la CDC et du Pays de l’Ile de Ré

Communauté de Communes Afin de remettre son apparte- comptabilise une dizaine de
fournis et posés par la même entreprise).
ment en état, M. Martineau se logements subventionnés.
procure des devis. Le montant
Seuls les travaux de peinture extérieure, de revêtement des travaux s’élève à 45 000 € D’autres dossiers sont en cours
de sols collés et de tapisserie, finition intérieures ne dont 26 000 € de travaux d’instruction.
sont pas pris en compte. Exemple de prêt à 5% sur 12 ans 57 000 € 44 000 € 32 000 € subventionnables. Les formali-
tés administratives sont N’hésitez pas
rapidement effectuées. à nous contacter pour plus de
renseignements.
Les subventions et primes* Le dossier est présenté en
commission Agence Nationale pour
• Pour les travaux d’amélioration du logement, trois Mensualité du prêt 540 € 410 € 300 € l’Amélioration de l’Habitat et à la
types de subventions 20 %, 40 %, 70 % pour trois Communauté de Communes qui
niveaux de loyers recherchés. décident d’attribuer une subven-
tion de près de 9 000 € soit 40 %
• Une prime de remise sur le marché locatif de loge- des travaux (s’agissant d’un loyer
ments vacants avant travaux est prévue pour les loyers Loyer mensuel Libre 530 € 400 € intermédiaire), auquel il faut
intermédiaires et les loyers conventionnés... ajouter 3 000 € de prime pour
remise sur le marché de
*prime d’un montant de 3 000 € logement vacant…
 Environnement Depuis le mois de juin 2005, la
collectivité sollicite tous les commer-
çants sédentaires et ambulants pour
qu'ils soient des partenaires et des
relais dans le cadre de cette
commerçants.
Près de 200 commerçants ont signé
la charte et ont reçu une affiche et
un autocollant identifiant pour leur
établissement.
opération. Un grand merci à tous ces commer-

Charte Ces derniers s'engagent dans le

cadre d'une charte (code de bonne
conduite) d'une part, à informer leur
çants rétais…

Pour plus de renseignements,

clientèle et d'autre part, à veuillez contacter Mme Sandrine
La Communauté de Communes de l'Ile de Ré J’utilise mon panier ou mon sac à dos J’évite le sur-emballage Je réutilise mes sacs
limiter la distribution des sacs.
OSSAH à la Communauté de
dans le cadre de son opération de communi- L'association ECHO-MER, maître
d'œuvre, et le Lions Club Ile de Ré,
Communes de l'Ile de Ré
cation et sensibilisation "Ile de Ré : halte aux
partenaire de la Communauté de au 05 46 09 00 97
sacs plastique" vient de mettre en place une ES EAU
X
UTION D Communes, sont sur le terrain afin
charte de bonne conduite à l'attention des NON À
LA POLL
d'informer et de sensibiliser tous les
ISUELLE
commerçants. U TION V
LA POLL
NON À

L’île de Ré, territoire sensible et fragile, est un site

exceptionnel qui doit conduire chacun de nous par un
comportement exemplaire et éco-citoyen à le protéger
et à le préserver.
C’est pourquoi, dans le cadre de sa politique de
gestion et d’élimination des ordures ménagères et
dans le souci permanent de la protection de l’environ-
e
nement, la Communauté de Communes a engagé dès
2004, une expérimentation intitulée : E
Chart possè de un pa
trimoine
naturel et
paysage
r qu’il ap

ue an
par-

née…
UNE MARIN et fragile
l’île de Ré
, distrib ués chaq
de sacs
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ver. millions
U TION D Territoir s épargné
l’île : 12 marais… ? onneme
tre envir oyenne en
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tient à ch ial, n’a pa bords de route, n de no
NON À stiq ue , flé au mond
pla ge s, les à la
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cette sur s responsabilité plastique».
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prends e «Ile de C’est po ion "Ile n du sac
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Création et impression A3 Diffusion - La Rochelle - Tout droit de reproduction entier ou même partiel est interdit.
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Signature de la 151ème charte par Isabelle BICHE «Les Ateliers d’Isabelle» à Raison
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Saint-Martin-de-Ré en présence de Jean-Paul HERAUDEAU, vice Président et
Jacques BREUILH (représentant Saint-Martin-de-Ré). ure et
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Signat
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21
« Ile de Ré : halte aux sacs plastique ».
A
Le journal d’informations de la CDC et du Pays de l’Ile de Ré

Le journal d’informations de la CDC et du Pays de l’Ile de Ré

MUNES
DE COM
AUTÉ
COMMUN

Cette première phase a donné lieu à un rapport

d'étude rédigé par l'association Echo-Mer.
La suppression à terme des sacs plastique sur l'île doit
permettre notamment : Les lâchers de ballons interdits sur l’Ile de Ré

• sur le plan environnemental, de mettre un frein à la Dans la continuité de cette avec la décision prise en 2004 de
pollution du sol, de l’air et de l’eau opération, les communes de l’île lutter contre la prolifération des
ont interdit sur leur territoire les sacs plastique.
• sur le plan touristique, d'améliorer la propreté de lâchers de ballons lors de fêtes Jacques BREUILH, vétérinaire de
l’île. En effet, très volatile, le sac plastique se publiques ou privées afin de surcroît, rajoute que les ballons
retrouve dans tous les coins du littoral, sur les plages, respecter l’environnement et la de baudruche comme les sacs
dans les bois… vie des animaux. plastique contribuent fortement
En effet, suite à une proposition à la pollution environnementale.
• sur le plan économique, ce projet s’inscrit dans une de Jacques BREUILH, délégué Ils représentent un vrai danger
dynamique de recherches de nouveaux composants communautaire représentant la pour les animaux marins et sont
afin de proposer des solutions alternatives associant commune de Saint-Martin-de-Ré, d’ailleurs responsables de la mort
impact environnemental et retombées économiques. les différentes communes ont par ingestion de centaines de
délibéré sur cette interdiction dauphins et de tortues luths…
pour se mettre en cohérence
 De famille normande, il est né à Ars-en-Ré en 1952 où il s’installe
en 1978, après ses études artistiques.
Homme discret, il sait parler avec passion de sa peinture. Son
imagination est toujours en ébullition. Dès qu’il lui vient une idée
ou s’il découvre lors de ses promenades à vélo ou en bateau, un ou
des sujets intéressants, il les consigne par des croquis qu’il conserve
soigneusement depuis de nombreuses années.
Ces affiches et ses posters sont inégalables. Il crée également de la
vaisselle pour la manufacture de la Reine.
Pour lui, l’Ile de Ré, notamment Ars-en-Ré, lui rappelle entre
autres, ses vacances, ses jeunes années. Pour l’artiste il n’y a pas un
endroit pareil. La côte sauvage est exceptionnelle ; le port et les
marais sont uniques.
Mais pourquoi s’est il installé dans « la petite gare »?
Cette gare très connue a bien failli être démolie en 1986.
C’est alors que certains conseillers municipaux ont
réfléchi à un autre destin. Puis un jour, Philippe Deschamps
a proposé d’en faire son atelier et bien lui en a pris.

Juste un petit retour en arrière qui mérite

d’être connu. Les projets d’études d’implantation ont
débuté en 1894. Après bien des discussions, le conseil
municipal de l’époque a fixé l’endroit qui semblait le plus
judicieux, mais qui bien sûr, ne correspondait pas à celui
envisagé par la Compagnie des Tramways de la Charente
Inférieure.
Le conseil municipal très déterminé ne baissa pas les bras. La
décision d’implantation fût arrêtée en 1886 par décision
ministérielle validant ainsi le projet proposé par le Maire
Pierre MEJASSON (*).
En 1922, le réseau ferré racheté par la Régie Départementale
Aunis-Saintonge, a mis en service, peu de temps après deux
22 autobus désservant toute l’île. 23
Le dernier train est passé et s’est arrêté à Ars-en-Ré en septembre
Le journal d’informations de la CDC et du Pays de l’Ile de Ré

Le journal d’informations de la CDC et du Pays de l’Ile de Ré

1947…
Monique CHOPIN

(*) pour plus de renseignements vous reporter au livre

de René Brunet «Ars mon beau village»

Philippe Deschamps est en symbiose avec ce qu’il peint. Il est amoureux du paysage de «sa petite gare» qui est un lieu magique.
Il observe chaque jour de ses fenêtres le port qui lui décline ses couleurs différentes. Il reproduit sans faille la beauté des paysages
et le ciel qui varie du bleu porcelaine au bleu/gris de l’orage. Ses tableaux sont le témoignage de notre patrimoine.

Monique CHOPIN Vice-Présidente chargée des affaires culturelles, du tourisme et de la communication

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