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re
1
BACPRO
GROUPEMENTS
A-B
Livre du professeur
1 Vecteurs ........................................................................................................................................................... p. 15
6 3
5 Fonctions de la forme f + g ou kf .......................................................................................... p. 169
Approche d’une courbe avec des droites, nombre dérivé ..................... p. 112
4 7
4
Vecteurs
Échauffez-vous !
Mouvement Mouvement
• •
•
La valeur de la force exercée
•
La valeur de la force exercée
par le personnage semble forte par le personnage semble faible
5 5
13
1 Éléments caractéristiques d’un vecteur
Activité 1
Activité 2
14 6
3. Comment construire un vecteur yu à partir de ses éléments
caractéristiques ?
Méthode 1
La direction (ici celle de la droite (BM)), le sens (ici celui du vecteur TBM ) B
M
et la norme n de ur , ainsi que l’origine A sont donnés.
Étape 1 Tracer la droite Ᏸ passant par A et parallèle à (BM).
D
Étape 2 Placer sur la droite Ᏸ le point D tel que AD = n, et tel que le sens A tu
Ᏸ
de TAD soit celui donné sur (BM).
Étape 3 Tracer le vecteur TAD = ur .
r , de même direction et
Construisez ci-contre, en prenant A pour origine, le vecteur u
même sens que ceux du vecteur UBM, et de norme 2兩兩UBM兩兩.
Solution
B
Étape 1 On trace la droite Ᏸ passant par A et parallèle à (BM). M
Étape 2 On place sur la droite Ᏸ le point D tel que AD = 2||EBM|| ,
avec RAD qui a pour sens celui du vecteur RBM . A tu
Étape 3 On trace le vecteur EAD, qui est égal au vecteur tu. D
Ᏸ
Sur la figure ci-contre, les droites (AF) et (CH) sont parallèles et les C
droites (BG) et (DE) sont parallèles.
Écrivez quatre égalités de vecteurs à partir de cette figure. G
F
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
Solution B
Étape 1 On repère sur la figure le parallélogramme EFGH.
Étape 2 On peut donc écrire :
D
ZEF = EHG ; H
EFG = EEH ; E
ZFE = EGH ;
EGF = EHE. A
7 CHAPITRE 1 • VECTEURS 7
15
2Somme de deux vecteurs et produit
d’un vecteur par un nombre réel
Activité 1
Activité 2
tv2
La vitesse vr d’un avion par rapport au sol est la
somme vr 1 + vr 2 de sa vitesse propre vr 1 par rapport à tv1
l’air et de la vitesse rv2 de l’air. B
tv1
Construisez sur la figure le vecteur TA C = vr . Pour cela : A C
tv1 + tv2
– placer les points B et D tels que TA B = rv1 et TA D = rv2 ; tv2
D
– placer le point C tel que ABCD soit un parallélogramme ;
– tracer le vecteur TA C .
16 8
3. Construire le produit d’un vecteur par un nombre réel
Activité 3
Ᏸ1
1. a) Construisez sur la figure le vecteur TA C = 2tu . Pour cela : D
– tracer la droite Ᏸ1 passant par A et de même direction que tu ; tu
–2tu
– placer sur Ᏸ1 le point C tel que TA C soit de même sens que tu
et 兩兩EAC 兩兩 = 2兩兩 tu 兩兩 ; A
– tracer le vecteur TA C .
b) Construisez sur la figure le vecteur TA D = – 2tu . Pour cela : 2tu
– placer sur Ᏸ1 le point D tel que TA D et tu soient de sens opposés
C
et 兩兩RAD 兩兩 = 2兩兩 tu 兩兩 ;
– tracer le vecteur TA D. Ᏸ2
E
2. a) Construisez sur la figure le vecteur TB E = 0,5vt . Pour cela :
0,5tv
– tracer la droite Ᏸ2 passant par B et de même direction que vt ;
B
– placer sur Ᏸ2 le point E tel que TB E soit de même sens que vt –0,5tv
tv
et 兩兩RB E 兩兩 = 0,5兩兩vt 兩兩 ; F
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
– tracer le vecteur TB E.
b) Construisez sur la figure le vecteur TB F = – 0,5vt . Pour cela :
– placer sur Ᏸ2 le point F tel que TB F et vt soient de sens opposés
et 兩兩RB F 兩兩 = 0,5兩兩 vt 兩兩 ;
– tracer le vecteur TB F.
9 CHAPITRE 1 • VECTEURS 9
17
3 Coordonnées de vecteurs
Activité 1
D
1. Complétez les coordonnées : A(0,5 ; –1) ; B(1,5 ; 1). 1
B
jt
2. Placez sur la figure les points C(– 1 ; 0) ; D(– 0,5 ; 1). C O ti 1
A
Activité 2
Activité 3
r sont :
2. Les coordonnées du vecteur – 3u (1,5 ; 6) ; (6 ; 1,5) ; (– 1,5 ; – 6).
18 10
4. Comment calculer les coordonnées (a ; b) d’un vecteur EAB ?
Méthode 3
yB B
Étape 1 Déterminer les coordonnées (xA ; yA) et (xB ; yB) des
deux points A et B. yA tu
A
Étape 2 Calculer les coordonnées (a ; b) de EAB : tj
a = xB – xA et b = yB – yA . (Pour se souvenir de ces égalités, penser O ti xA xB
à « extrémité moins origine ».)
Lorsque A est l’origine du repère, les coordonnées de EAB sont donc celles de B.
Solution y
A
Étape 1 Les coordonnées de A et de B sont données par l’énoncé.
Étape 2 Pour ROB : O est l’origine, donc ROB(1 ; –2,5).
Pour EAB : xB – xA = 1 – (–2,5) = 3,5 et
tj
yB – yA = –2,5 – 3 = –5,5, x
O
ti
donc EAB(3,5 ; –5,5).
B
Solution
11 CHAPITRE 1 • VECTEURS 11
19
4Vecteurs, parallélogramme, milieu
d’un segment
Activité 1
E
Sur la figure ci-contre, RFE = EAB et EFE = TDC.
C
1. Complétez. On en déduit que TAB = D
T C. B
Le quadrilatère ABC D est donc un parallélogramme. F
D
2. Tracez ce parallélogramme sur la figure. A
Le milieu d’un segment [AB] est le point I tel que ZAI = pIB. I B
A
Activité 2
C
Sur la figure ci-contre, EAB = TDC et EBE = YDC. D
Solution
20 12
4. Comment déterminer, avec les coordonnées de vecteurs,
si un quadrilatère est un parallélogramme ou non ?
Méthode 6
Les coordonnées des sommets d’un quadrilatère ABCD sont données. D
soit (2 ; 1). O ti
Le vecteur HT G a pour coordonnées (1 – (–1) ; 3 – 2),
soit (2 ; 1).
Étape 3 Les coordonnées des vecteurs EEF et THG sont égales,
donc le quadrilatère EFGH est un parallélogramme.
Solution A
1. a) Étape 1 On calcule 0,5 + 2 = 1,25 et 3 + 1 = 2.
2 2 C I
Étape 2 Les coordonnées de I sont donc (1,25 ; 2).
B
On calcule 0 + (–0,5) = –0,25 et 0 + 2 = 1. J
b) Étape 1 tj
2 2
Étape 2 Les coordonnées de J sont donc (–0,25 ; 1). O ti
2. On complète la figure.
13 CHAPITRE 1 • VECTEURS 13
21
5 Colinéarité de vecteurs, alignement de points
et parallélisme de droites
Activité 1
Solution
22 14
3. Comment déterminer si les trois points distincts A, B et C sont alignés
ou non, à partir de leurs coordonnées ?
Méthode 9
A
Étape 1 Calculer les coordonnées des vecteurs EAB et EAC (voir méthode 3 B C
page 19).
Étape 2 Déterminer si EAB et EAC sont colinéaires ou non (voir méthode 8 page 22).
Étape 3 Conclure :
si EAB et EAC sont colinéaires, les points A, B et C sont alignés, sinon ils ne le sont pas.
Soit P(1 ; 2,5), Q(2 ; 1) et R(4 ; – 2). Ces points sont-ils alignés ?
Solution
Solution
15 CHAPITRE 1 • VECTEURS 15
23
1 a) ru, rv et rt ont même direction et même sens . 8 1. B
b) ru et uw ont même direction et des sens opposés ; rv et uw
ont même direction et des sens opposés ; rt et uw ont même C
direction et des sens opposés .
c) ru et rv ont même norme ; uw, rt et rz ont même norme.
d) ru et rv sont égaux. A
e) uw et rt sont opposés. 2. a) EAB = EAC + ECB.
2 1. EAA ou EBB. b) EBC = EBA + EAC ; ECA = ECB + EBA.
2. EBA ou – EAB.
9 1. et 2.
3
tv tu B vt
C
B tu tw
C tu A
tv A
4 3.
A C
ut tu + tv
P tv B
1
2
F1 F2
10 1., 2. et 3.
vt ut w
i
C
ut + vt iw
5 1. EAB = ZDC, car ABCD est un parallélogramme. D
A B ( ut + v)
t +w
i
EAB = AEF, car ABFE est un parallélogramme.
2. On en déduit que ZDC = AEF.
6 a) tu B 11 1., 2. et 3. a).
tv
A tu + tv C
b) tu iw
C
tv
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
tu + tv vr
A B B
tu ut vr
w
i
A
7 a) D ru + tv
tv C
ut + vt C
A
tu B 3. b) (ru + rv) + uw = r0, car les vecteurs ru + rv et uw sont des
b) C vecteurs opposés.
D
tu + tv
tv
A
B 12 Échelle 1 .
tu 2
26 16
2. 储ZCD 储 = 9(– 0,5)2 + 22 = 74,25 ≈ 2,06.
B
C 储2 EAB 储 = 9122 + 82 = 6208 ≈ 14,42.
A 储ZDC储 = 90,52 + (– 2)2 = 74,25 ≈ 2,06.
储2 EAB + ZDC 储 = 912,52 + 62 = 9192,25 ≈ 13,87.
D 20 1. a) et b) D C
E
13 A B
w
i
tu rv F
17 CHAPITRE 1 • VECTEURS 17
27
冢 2 2 冣
c) I 0,5 + 2,5 ; – 0,5 – 1 , soit I(1,5, – 0,75). 30 a) 3 × 1= – 2 × (– 1,5), donc les vecteurs ru et rv sont
colinéaires. Le réel k tel que vr = kru est le réel k = – 1,5 = – 0,5.
I(1,5 ; 1). 2 冢
24 Soit I le milieu de [AB] , I 1 + 2 ; 0,5 + 1,5 , donc
2 冣 3
b) 2 × (– 2) ≠ 5 × 0,8, donc les vecteurs ru et rv ne sont pas
colinéaires.
On en déduit que les points I et M sont confondus. M est
donc le milieu de [AB]. 31 1. EAB(3 – 2 ; – 3 – 5), soit EAB(1 ; – 8).
25 1. ECD(– 1 – 1 ; 4 + 4), soit ECD(– 2 ; 8).
2. 1 × 8 ≠ – 8 × (–2), donc les vecteurs EAB et ECD ne sont
B pas colinéaires.
jz
O zi
32 1. Échelle 1 .
2
I
C
A
C
v
B
29 1. ABCD est un parallélogramme, donc les droites (AD) 2. On calcule les coordonnées des vecteurs EAB et EAC.
et (BC) sont parallèles. EAB(– 2 – 1 ; 2 – 3,5), soit EAB(– 3 ; – 1,5).
Le point E appartient à la droite (AE), donc la droite (AE) est EAC(– 0,5 – 1 ; 2,8 – 3,5), soit EAC(– 1,5 ; – 0,7).
parallèle à la droite (BC). On en déduit que les vecteurs B E C et – 3 × (– 0,7) ≠ – 1,5 × (– 1,5), donc les vecteurs EAB et EAC
EAE ont même direction, donc qu’ils sont colinéaires. ne sont pas colinéaires.
2. ABCD est un parallélogramme, donc A E D=B E C. E est le point Les vecteurs EAB et EAC ne sont pas colinéaires, donc les
tel que EAE = 3 EAD, d’où EAE = 3 EBC. On en déduit que k = 3. points A, B et C ne sont pas alignés.
28 18
34 1. 3 × 0,75 ≠ – 1 × (– 2), donc les vecteurs EAB et ECO ne sont
C pas colinéaires.
Les vecteurs EAB et ECO ne sont pas colinéaires, donc les
droites (AB) et (CO) ne sont pas parallèles.
D 36
zj
O zi uF
uF + uP uR
A F+P R
uP
19 CHAPITRE 1 • VECTEURS 19
29
b) AB2+ AD2 = 8 + 2 = 10 et BD2 = 10, Le vecteur EBC a pour coordonnées
donc AB2 + AD2 = BD2. On en déduit que le triangle BAD est (1 – (– 1) ; 2 – 3,5), soit (2 ; – 1,5).
un triangle rectangle en A et que l’angle jBAD est droit.
储EBC储 = 922 + (– 1,5)2 = 76,25 = 2,5.
4. Le quadrilatère ABCD est un parallélogramme ayant un b) ABCD est un parallélogramme qui a deux côtés consécu-
angle droit, c’est donc un rectangle. tifs de même longueur, donc ABCD est un losange.
39 1. et 2.
41 1. Échelle 1 .
2
vt
w
i ut E
E + EA
AE D
2. a) Voir figure.
b) On lit que D(4 ; 2,5).
B c) On note D(xD ; yD). Le vecteur EAD a pour coordonnées
(xD – 1 ; yD –1).
Le vecteur EAB a pour coordonnées (2 – 1 ; 1,5 – 1), soit
C (1 ; 0,5).
D’où le vecteur 3 EAB a pour coordonnées (3 × 1 ; 3 × 0,5),
A soit (3 ; 1,5).
EAD = 3 EAB, donc xD — 1 = 3 et yD – 1 = 1,5.
zj
On en déduit que xD = 4 et yD = 2,5.
O zi
D 3. a) Voir figure.
b) On lit que E(2,5 ; 4).
c) On note E(xE ; yE). Le vecteur EAE a pour coordonnées
2. a) On calcule les coordonnées des vecteurs EAB et ZDC.
(xE – 1 ; yE – 1).
EAB(– 1 – (– 1) ; 3,5 – 1),
Le vecteur EAC a pour coordonnées (1,5 – 1 ; 2 – 1), soit
soit EAB(0 ; 2,5). (0,5 ; 1).
ZDC(1 – 1 ; 2 – (– 0,5)), D’où le vecteur 3 EAC a pour coordonnées (3 × 0,5 ; 3 × 1),
soit ZDC(0 ; 2,5). soit (1,5 ; 3).
Ces deux vecteurs ont leurs coordonnées égales, donc ils EAE = 3 EAC, donc xE – 1 = 1,5 et yE – 1 = 3.
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
冢 冣
– 1 + 1 ; 3,5 – 0,5 , soit (0 ; 1,5). b) Voir figure.
2 2
c) 4,5 = 3 × 1,5, donc EAD + EAE = 3(EAB + EAC).
c) I et J ont leurs coordonnées égales, donc I = J.
On en déduit que les vecteurs EAD + EAE et EAB + EAC sont coli-
3. a) 储EAB储 = 902 + 2,52 = 76,25 = 2,5. néaires.
20
42 1. et 2. a) B' est le milieu de [AC], donc B' 0 + 0 ; 0 + 1 , soit
2 冢2 冣
冢
B' 0 ; 1 .
2 冣
B
冢
C' est le milieu de [AB] donc C' 0 + 1 ; 0 + 0 , soit C' 1 ; 0 .
2 2 2 冣 冢 冣
冢 冣
E b) Le vecteur EBC' a pour coordonnées 1 – 1; 0 – 0 ,
2
A C
冢 冣
1
soit – ; 0 .
2
D
冢 冢 冣
EBR = EBC', donc EBR 1 × –1 ; 1 × 0 , soit EBR – 1 ; 0 . 冣 冢 冣
1
2 2 2 2 4
b) EDA = EAB, donc A est le milieu de [BD]. En notant R(x ; y), EBR(x – 1 ; y – 0), d’où
EEA = EAC, donc A est le milieu de [CE]. x – 1= – 1 et y = 0, soit x = – 1 + 1 = 3 et y = 0.
3. EED = EEA + EAD ; EBC = EBA + EAC. 4 4 4
4. a) EED = EEA + EAD = EAC + EBA = EBA + EAC = EBC. 冢
D’où R 3 ; 0 .
4 冣
b) EED = EBC, donc BCDE est un parallélogramme.
c) ECD = EBE, car BCDE est un parallélogramme.
冢
c) RA'B a pour coordonnées 1 – 1 ; 0 – 1 , soit 1 ; – 1 .
2 2 2 2 冣 冢 冣
冢 冣
1
EBS = RA'B, donc EBS ; – . 1
43 1. a), b) et c) 2 2
En notant S(x ; y), EBS(x – 1 ; y – 0), d’où
C
x – 1= 1 et y = – 1 , soit x = 1 +1 = 3 et y = – 1 .
2 2 2 2 2
A'
冢 冣
B' 3
D’où S ; – . 1
2 2
d) On calcule les coordonnées des vecteurs RB'R et RB'S.
A C' R B
冢 4 2 冣
RB'R 3 – 0 ; 0 – 1 , soit RB'R 3 ; – 1 .
4 2 冢 冣
S
冢 冣
RB'S – 0 ; – – , soit RB'S 3 ; – 1 . 冢 冣
3 1 1
2 2 2 2
2. a) A(0 ; 0), B(1 ; 0), C(0 ; 1). A' est le milieu de [BC] donc 3 × (– 1) = – 1 × 3 , donc les vecteurs RB'R et RB'S sont coli-
冢 2 2 冣 冢
A' 1 + 0 ; 0 + 1 , soit A' 1 ; 1 .
2 2 冣 4 2 2
néaires. On en déduit que les points B', R et S sont alignés.
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
21 CHAPITRE 1 • VECTEURS 21
COMME
À L’ÉCRAN
Coordonnées de points et de vecteurs, normes
30 22
Évaluation
Nom
Prénom
Classe
Date
tv
ut + tv
tu
ut + tv
tv
2 1
r ,
2. Représenter les vecteurs – 2u
3 u
w et – vr , avec la même origine A.
2
tu – –1 tv
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
2 A
pw tv –2tu
–2 –2 tw
3
23 CHAPITRE 1 • VECTEURS
CHAPITRE 1 • INFORMATION CHIFFRÉE : PROPORTIONNALITÉ, ÉCHELLES 31
23
A
Exercice 3 8 points
(
Le milieu I du segment [AB] a pour coordonnées 3 + 2 ; 4 + 0 ,
2 2 )
soit 5
2( )
;2 .
RAB (4 – (–5) ; 10 – 9), soit RAB (9 ; 1) ; YA’B’ (6 – (–4) ; 8 – 7), soit YA’B’ (10 ; 1).
b) Déterminer si les vecteurs EAB et OAB sont colinéaires ou non.
9 ¥ 1 ≠ 1 ¥ 10, donc les vecteurs RAB et YA’B’ ne sont pas colinéaires.
c) En déduire si les droites ((AB) et ((AB) sont parallèles ou non.
Les vecteurs RAB et YA’B’ ne sont pas colinéaires, donc les droites (AB) et
(A’B’) ne sont pas parallèles.
32 24
Trigonométrie
2
Échauffez-vous !
2 4 6 2
3π
e) Le nombre – est égal à :
2
π π
– – 2π − 4,7 − 2π
2 2
7π
f) Le nombre − est égal à :
2
π π π
− − 4π − 2π − 4π
2 2 2
25 25
33
Échauffez-vous !
BA AB 1 1 1× 2
donc cos(qB) = / = / = 1 / ,
BC AC 1 2 2× 2
2
d’où cos (45 °) = 1 / .
2
34
26 26
6 Le triangle ABC est équilatéral C
(c’est-à-dire qA = qB = qC).
AB = BC = CA = 2.
Le point H est le pied de la hauteur issue de C.
2 2
Complétez.
a) Le triangle ABC est équilatéral,
donc qA = 60 °. H
Le triangle AHC est rectangle en H, A 2 B
donc qH = 90 °.
La somme des angles d’un triangle est égale à 180 °,
donc, dans le triangle AHC, 60° + 90° + qC = 180 ° ,
d’où qC = 180 ° − 150 ° = 30 °.
b) Le triangle AHC est rectangle en H, donc, d’après Pythagore,
HC2 = AC2 – AH2 = 2 2 – 1 2 = 3 ,
d’où HC = 33 .
c) Le triangle AHC est rectangle en H,
donc cos(qC) =
CH = 33 ,
CA 2
33
d’où cos(30 °) = .
2
7 Cochez la case correspondant à la réponse exacte (utilisez les
résultats des exercices 4, 5 et 6).
a) Le cosinus d’un angle mesurant 60° est :
1 2 3
2 2 2
b) Le cosinus d’un angle mesurant 45° est :
1 2 3
2 2 2
c) Le cosinus d’un angle mesurant 30° est :
1 2 3
2 2 2
8 Le plan est rapporté au repère orthonormal (O ; pOI , pOJ).
y
(Voir chapitre 1 page 18). 1 J
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
27 CHAPITRE 2 • TRIGONOMÉTRIE 27
35
1 Cercle trigonométrique
Activité 1
les nombres – = – 2π ; – – 2π = – 4π ; – – 4π = – 6π ; …
2 2 2 2 2 2
correspondent à une longueur parcourue sur le cercle, en partant de I et en s’ar-
rêtant à J, éventuellement après plusieurs tours, dans le sens négatif (nombres
négatifs).
On dit que le point J est l’image de chacun de tous ces nombres.
Q De la même façon, à tout nombre a appartenant à ]– π ; π], on associe un point
36
28 28
Activité 2
Activité 3
29 CHAPITRE 2 • TRIGONOMÉTRIE 29
37
2 Cosinus et sinus d’un nombre réel
Activité
1. Cochez la case correspondant à la réponse exacte.
a) L’image du nombre 0 sur le cercle est le point :
I O I
b) cos(0), c’est-à-dire l’abscisse du point image du nombre 0, est donc égal à :
−1 0 1
c) sin(0), c’est-à-dire l’ordonnée du point image du nombre 0, est donc égal à :
−1 0 1
2. Complétez le tableau des cosinus et sinus de nombres particuliers, en vous
appuyant sur le cercle trigonométrique.
π π π π π
Nombre p 0 π – –π
2 6 4 3 2
Point image I J I J I
13 12 1
cos(p) 1 0 –1 2 2 2
0 –1
1 12 13
sin(p) 0 1 0 2 2 2
–1 0
3. Complétez.
π33
a) cos 冢6 冣=
2
≈ 0,87 , donc – 1 cos 冢 6p 冣 1.
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
π 32
b) sin
4
冢 冣
=
2
≈ 0,71 , donc – 1 sin 冢 4p 冣 1.
π 1 , donc le carré de cos π est cos2 π = 1 2
c) cos 冢 冣
3
=
2 3
冢 冣 3 2 冢 冣 冢 冣 =
1 ;
4
π 3 π π 33 2
sin冢 冣3
= 3 , donc le carré de sin
2 3
冢 冣
est sin2
3
= 冢 冣 冢 2 冣 =
3.
4
π π
Ainsi, cos2 冢 3 冣 + sin2冢 3 冣 = 1 + 3 = 4 =1.
4 4 4
38
30 30
2. Comment déterminer, à la calculatrice, une valeur approchée
du cosinus ou du sinus d’un nombre donné ?
Méthode 1
Étape 1 Mettre la calculatrice en mode radian.
Modèle Casio : MENU → RUN → EXE , SET UP, choisir Rad sur
la ligne Angle → EXE .
Modèle TI : MODE , choisir Radian → QUIT .
Étape 2 Effectuer le calcul.
Modèle Casio : cos ( nombre ) → EXE ou sin ( nombre ) → EXE .
Modèle TI : cos nombre ) → ENTER ou sin nombre ) → ENTER .
π
1. Déterminez la valeur décimale arrondie à 0,01 près de cos冢 8 冣.
2. Déterminez la valeur décimale arrondie à 0,01 près de sin(5).
Solution
1. Étape 1 et Étape 2
• Modèle Casio : On tape cos ( π ÷ 8 ) → EXE .
• Modèle TI : On tape cos π ÷ 8 ) → ENTER .
π
On obtient cos 冢 冣
8
≈ 0,92.
2. On obtient de même sin(5) ≈ – 0,96.
π
On donne a π et sin(a) = 0,4.
2
Calculez la valeur décimale arrondie à 0,01 près de cos(a).
Solution
L 0,4 K
π
Or, a π, donc le point image de a est L. I′ I
2 –1 O 1
On constate que l’abscisse de ce point est négative, donc cos(a) est un
nombre négatif. – 1 J′
31 CHAPITRE 2 • TRIGONOMÉTRIE 31
39
3 Nombres dont on connaît le cosinus ou le sinus
Activité 1
2. Déterminer a 僆 – p ; p
2 2 [ ] tel que sin(a) = k, avec −1 k 1
k étant un nombre tel que – 1 k 1, il existe un seul nombre a appartenant
π π
冤
à l’intervalle – ;
2 2 冥tel que sin(a) = k.
Exemple
π π π
6
est le seul nombre a appartenant à –冤 ;
2 2 冥
tel que sin(a) = 0,5.
Activité 2
π π
Soit a un nombre appartenant à – 冤 ;
2 2 冥
tel que sin(a) = 0,5.
1. Rayez les encadrés inexacts. 1 J
π π A
冤
a) a 僆 – ; 冥
, donc le point A, image de a, est situé sur le demi-cercle I′
0,5
I
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
2 2 –1 O 0,5 1
rouge / bleu .
b) sin(a) = 0,5, donc l’ abscisse / ordonnée de A est 0,5. – 1 J′
2. a) Placez A sur la figure.
b) Rayez les encadrés inexacts.
Pour placer A, il y a eu une seule possibilité / plusieurs possibilités ,
donc il existe une seule valeur / plusieurs valeurs pour a.
3. À l’aide du tableau de la page 38, donnez la valeur de a : a = p.
6
40
32 32
3. Comment déterminer, à la calculatrice, une valeur approchée de a 僆 [0 ; p]
tel que cos(a) = k, avec – 1 k 1 ?
Méthode 3
Étape 1 Mettre la calculatrice en mode radian (voir méthode 1 page 39).
Étape 2 Modèle Casio : taper SHIFT cos k → EXE .
Modèle TI : taper 2nde cos k → ENTER .
a) Étape 1 et Étape 2
π π
冤
Déterminez la valeur décimale arrondie à 0,01 près de a 僆 – ; , 冥
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
1 2 2
tel que sin(a) = – .
3
Solution
Étape 1 et Étape 2
Modèle Casio : taper SHIFT sin ( (–) 1 / 3 ) → EXE .
Modèle TI : taper 2nde sin (–) 1 / 3 ) → ENTER .
33 CHAPITRE 2 • TRIGONOMÉTRIE 41
33
4 Fonction sinus ; radians
J
Activité 1 1
rj
Rayez les encadrés inexacts. I′ I
Pour obtenir le point P de coordonnées O O′ ri 1
π π
冢−
3
; sin −冢3 冣冣
de la courbe représentative
J′
A P
Activité 2
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
D’autre part, hIOI = 90° / 180° , donc 0 rad / π rad valent 90° / 180° .
42
34 34
3. Comment déterminer la mesure d’un angle en radians (ou en degrés) quand
on connaît sa mesure en degrés (ou en radians) ?
Méthode 5
Étape 1 Traduire l’énoncé sous forme d’un tableau de proportionnalité.
Radians π
Degrés 180
Étape 2 Écrire l’égalité des produits en croix et en déduire le nombre cherché.
Solution
1. Étape 1
Tableau de proportionnalité :
Radians π a
Degrés 180 40
Étape 2
π × 40 2π
π × 40 = 180 × a, donc a = = .
180 9
La mesure en radians d’un angle de 40° est 2π .
9
2. Étape 1
Tableau de proportionnalité :
3π
Radians π
5
Degrés 180 b
Étape 2
π × b = 180 × 3π , c’est-à-dire π × b = 108 × π, donc b = 108.
5
3π
La mesure en degrés d’un angle de radians est 108.
5
3. Étape 1
Tableau de proportionnalité :
π
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
Radians 1
Degrés 180 c
Étape 2
π × c = 180 × 1, donc c = 180 .
π
La mesure en degrés d’un angle de 1 radian est
180 .
π
La valeur décimale arrondie à 0,1 près de cette mesure est 57,3.
35 CHAPITRE 2 • TRIGONOMÉTRIE 43
35
Exercices et problèmes
– 1 J′ M 1 J
Ꮿ
b) cos(a) 0. I′ I
–1 O 1 x
3 1. et 2. y –0,6
1 J
Ꮿ A – 1 J′
I′ I
–1 O 1 x
b) sin(a) 0.
c) cos2(a) + sin2(a) = 1,
– 1 J′
c’est-à-dire (−0,6)2 + sin2(a) = 1,
soit 0,36 + sin2(a) = 1.
4 1. a), b) et 2.
On obtient sin 2(a) = 0,64, d’où, puisque sin(a) 0,
y
sin(a) = 70,64 = 0,8.
1 J
Ꮿ A
0,5 B 7 cos(3) = − 0,99 à 0,01 près.
I′ I
–1 O 0,5 1 x cos(− 2) = −0,42 à 0,01 près.
π
– 1 J′
cos冢 冣
7
= 0,90 à 0,01 près.
36 CHAPITRE 2 • TRIGONOMÉTRIE 36
45
11 π π π π 2π π
14 a) ; b) ; c) ; d) ; e) ; f) .
6 4 3 2 3 20
Point O A B
15 a) 90 ; b) 30 ; c) 45 ; d) 60 ; e) 40 ; f) 36.
π
Abscisse x 0 π
2
Ordonnée sin(x) 0 1 0
Point C D
3π
Abscisse x 2π
2
16 a) L’équation a deux solutions.
Ordonnée sin(x) –1 0
b) Les solutions sont à peu près égales à − 0,4 et − 2,7.
π 22
12 17 1. a) L’ordonnée de A est sin 冢4冣= 2
.
Point M N P π 7π π 9π
b) – 2π = – et + 2π = .
π π π 4 4 4 4
7π 9π 22
冢 冣 冢 冣
Abscisse x
6 4 3 c) sin – = sin = .
4 4 2
22 23 22
Ordonnée sin(x) 0,5 2. Les points M, N et P ont pour ordonnée .
2 2 2
π 1
13 1.
18 1. a) L’ordonnée de A est sin 冢 冣6
= .
2
y
b) L’ordonnée de B est égale à celle de A, c’est-à-dire 0,5.
1 A B
2. a) Les abscisses des points d’intersection sont à peu
près égales à 0,5 et 2,6.
π 5π
b) Les abscisses des points d’intersection sont et .
O 1 2 π x 6 6
c) L’ensemble des nombres réels x appartenant à [0 ; 2π]
π 5π
2. a) L’ordonnée de A est sin(1) ≈ 0,84 et celle de B est
sin(2) ≈ 0,91.
tels que sin(x) 0,5 est 冤 6 6
; 冥 .
46
37 37
COMME
À L’ÉCRAN
Lien entre le cosinus d'un nombre
et le cosinus d'un angle dans un triangle rectangle
On a tracé à l’aide du logiciel GeoGebra un triangle TOU, rectangle en U.
L’angle kTOU est noté α. On a calculé cos(α) avec GeoGebra.
On a ensuite tracé le cercle trigonométrique de centre O ; il coupe la demi-droite
[OT) en M. On a enfin tracé le triangle MOH, rectangle en H.
Une copie de l’écran obtenu figure ci-dessous.
4. Dans GeoGebra, en sélectionnant le radian pour unité d’angle, on obtient 0,93 rad
comme mesure décimale arrondie à 0,01 près de l’angle α.
Donnez la valeur décimale arrondie à 0,01 près du nombre a : a ⬇ 0,93.
38
48 38
Évaluation
Nom
Prénom
Classe
Date
Exercice 1 5 points
Pour chaque question, une seule des trois réponses proposées est exacte.
Cocher la réponse exacte.
Une réponse exacte rapporte 1 point, une réponse inexacte enlève 0,5 point,
l’absence de réponse ne rapporte ni n’enlève de point.
Si le total des points est négatif, la note attribuée à l’exercice est ramenée à 0.
y
On a représenté ci-contre un cercle trigonométrique et des 1J A
points sur ce cercle.
I′ I
–1 O 1 x
C – 1 J′ B
២
1. Les points du quart de cercle JI sont les images des nombres appartenant à
l’intervalle :
π π π π
冤
0;
2
冥 冤 −
2
冥;0 −冤 ;
2 2
冥
π
2. L’image de − sur le cercle trigonométrique est le point de coordonnées :
3
π π π π 3
冢 冢 冣
cos −
3
冢
; sin −
3
冣冣 冢 冢 sin − 冣3
冢
; cos −
3
冣冣 冢
− 0,5 ;
2 冣
π
3. L’image de − sur le cercle trigonométrique est le point :
3
A B C
4. Il est impossible que le sinus d’un nombre a soit égal à :
0,000 001 − 0,989 898 1,000 001
5. La valeur décimale arrondie à 0,01 près de sin(4) est :
0,07 − 0,76 4,00
Exercice 2 2 points
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
a ⬇ 0,2.
2. Donner la valeur décimale arrondie à 0,1 près du nombre b appartenant à [0 ; π]
tel que cos(b) = − 0,15.
b ⬇ 1,7.
39 CHAPITRE 2 • TRIGONOMÉTRIE 39
49
Exercice 3 5 points
Exercice 4 2 points
Degrés 45 15
Compléter le tableau de conversion ci contre.
Radians
π π
4 12
Exercice 5 6 points
π π π π
Nombre p 0 π
6 4 3 2
cos(p) 1 13 12 1
0 –1
2 2 2
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
sin(p) 0
1 12 13 1 0
2 2 2
50
40 40
Suites numériques
3
Échauffez-vous !
1 3 9 19 33 51 73
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
41 41
51
1 Suites numériques
15
10
1
0 1 2 3 4 5 6 7 x
Activité
1. Complétez le tableau.
u1 u2 u3 u4 u5 u6 u7
7,5 10 15 12,5 10 3 9
u5 = u4 – 2,5 u5 = u4 + 2,5
d) u1 et u3 sont tels que :
u3 = 3u1 u3 = 2u1
52
42 42
2. Comment calculer des termes d’une suite ?
Méthode 1
Étape 1 Repérer comment est définie la suite : graphiquement, par une phrase, …
Étape 2 Calculer les termes demandés, à partir de cette définition.
Étape 1 La suite est définie par v0 = 1, v1 = 1 et, à partir de v2 , chaque terme est
la somme des deux termes qui le précèdent.
Étape 2 Les deux termes qui précèdent v2 sont v1 et v0 , donc, d’après la définition,
v2 = v1 + v0 = 1 + 1 = 2.
Les deux termes qui précèdent v3 sont v2 et v1, donc, d’après la définition,
v3 = v2 + v1 = 2 + 1 = 3.
De même, v4 = v3 + v2 = 3 + 2 = 5.
De même, v5 = v4 + v3 = 5 + 3 = 8.
Étape 1
Terme v0 = 1 v1 = 1 v2 = 2 v3 = 3 v4 = 5 v5 = 8
Point V0(0 ; 1) V1(1 ; 1) V2(2 ; 2) V3(3 ; 3) V4(4 ; 5) V5(5 ; 8)
Étape 2
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
Complétez le graphique.
y
10 V5
V4
5 V3
V2
V1
1 V0
0 1 2 3 4 5 x
Activité
1. Complétez.
a) Le nombre d’élèves recrutés en 2005 est :
u0 = 45.
b) Le nombre d’élèves recrutés en 2006 est :
u1 = u0 + 15 = 45 + 15 = 60.
c) Le nombre d’élèves recrutés en 2007 est :
u2 = u1 + 15 = 60 + 15 = 75.
d) Le nombre d’élèves recrutés en 2008 est :
u3 = u2 + 15 = 75 + 15 = 90.
2. Complétez.
Chaque terme de la suite est égal à la somme du terme précédent et de 15,
donc la suite est arithmétique, de raison 15 et de terme initial u0 = 45.
75
60
45
30
15
0 1 2 3 x
54
44 44
2. Comment reconnaître par le calcul si une suite
est arithmétique ou pas ?
Méthode 3
Étape 1 Calculer les différences entre chaque terme et le terme précédent.
Étape 2 Conclure sur la nature de la suite :
• lorsque les différences sont toutes égales, la suite est arithmétique ;
• sinon, la suite n’est pas arithmétique.
On donne les nombres successifs u1 , u2 , …, u6 suivants.
Montrez que u1, u2, …, u6 sont des termes d’une suite arithmétique.
Solution
arithmétique ?
Solution
Étapes 2 Les points bleus sont alignés, donc ils représentent une suite
arithmétique.
Les points rouges ne sont pas alignés, donc ils représentent une suite
qui n’est pas arithmétique.
courbe dite exponentielle. Pour q ≠ 1, cette courbe n’est pas une droite.
Activité
1. Complétez.
a) Le nombre de bactéries initial est u0 = 100 .
b) Le nombre de bactéries au bout d’une heure est u1 = u0 × 2 = 200.
Le nombre de bactéries au bout de deux heures est u2 = u1 × 2 = 400.
Le nombre de bactéries au bout de trois heures est u3 = u2 × 2 = 800.
2. Complétez.
Chaque terme de la suite est égal au produit du terme précédent par 2, donc
la suite est géométrique , de raison 2 et de terme initial u0 = 100.
500
U2
400
300
200 U1
100 U0
0 1 2 3 4 x
56
46 46
2. Comment reconnaître par le calcul si une suite
est géométrique ou pas ?
Méthode 5
Étape 1 Calculer les quotients de chaque terme par le terme précédent.
Étape 2 Conclure sur la nature de la suite :
• lorsque les quotients sont tous égaux, la suite est géométrique ;
• sinon, la suite n’est pas géométrique.
Montrez que u1, u2, …, u6 sont des termes d’une suite géométrique.
2. On donne les nombres successifs v1 , v2 , …, v6 suivants.
Montrez que v1, v2, …, v6 sont des termes d’une suite qui n’est pas géométrique.
Solution
v5 v v v
Étape 2 On a = 3,75 et 6 = 4 , donc 5 ≠ 6 .
v4 v5 v4 v5
Ainsi, v1, v2, …, v6 sont des termes d’une suite qui n’est pas
géométrique.
arithmétique.
b) Les nombres – 4 ; – 2 ; 0 ; 4 ; 2 ; 4 ; 6 ; 8 ; 5 ne sont pas, 14 1. Les points représentant u1, … , u4 sont alignés, donc
dans cet ordre, des termes successifs d’une suite arithmé- u1, … , u4 sont des termes successifs d’une suite arithmé-
tique. tique.
2. a) u1 = 5 et u2 = 3.
7 u12 = u11 + 5 = −10 + 5 = −5.
u13 = u12 + 5 = −5 + 5 = 0. b) La raison de la suite est 3 – 5 = − 2.
1
2. w4 = − 1.
0 1 2 3 4 x
16 1. u1, u2, u3, u4, u5 sont des termes successifs d’une
u u u u Cas v0 = 0,5 et q = 2
suite géométrique, car u2 = u3 = u4 = u5 = 9.
1 2 3 4
v v a) v1 = 1, v2 = 2, v3 = 4, v4 = 8.
2. v2 = 5 et v3 = 4.
1 2 b) y
v2 v3
v1 ≠ v2 , donc v1, v2, v3, v4, v5 ne sont pas des termes
8
successifs d’une suite géométrique.
18 u8 = 0,8 × u7 = 0,8 × 5 = 4. 1
u9 = 0,8 × u8 = 0,8 × 4 = 3,2. 0 1 2 3 4 x
v15 17,5
19 v15 = 7 × v14, donc v14 = = = 2,5.
7 7 24 1. et 3. a) et b).
w
20 w21 = w20 × q, donc q = 21 = 10 = 0,25.
w20 40
21 1. a) Pour obtenir le loyer mensuel de 2009, il faut mul-
tiplier le loyer mensuel de 2008 par 1 + 2 % = 1,02.
b) Le loyer de 2009 est 1,02 × 400 = 408 €.
2. a) Pour obtenir le loyer mensuel de 2010, il faut multiplier
le loyer mensuel de 2009 par 1 + 2 % = 1,02.
b) Le loyer de 2010 est 1,02 × 408 = 416,16 €. 2. a) u20 ≈ 2,69.
3. a) Pour obtenir un + 1, il faut multiplier un par b) u66 ≈ 215,76.
1 + 2 % = 1,02. 3. c) On a représenté les termes de rangs 0 à 69.
b) La suite (un) est donc géométrique, de raison 1,02 et de
terme initial u0 = 400.
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
60
49 49
27 1. a) et b) La suite arithmétique est représentée par 4. a) D’après les questions 2. et 3. b), u1 = 2 et u2 = 2 + 23.
des points alignés, donc par les points bleus. On constate La raison de la suite (un) est 2 + 23 – 2 = 23.
que le point d’abscisse 1 a pour ordonnée 2 000, donc la b)
suite est (un), qui représente les ventes de REVMENS.
2. a) Les deux revues ont eu à peu près le même nombre de u1 u2 u3 u4 u5 u6
ventes au cours des mois 2, 3 et 11, c’est-à-dire février, Valeur 2 2 + 13 2+2132+3132+4132+513
mars et novembre.
Valeur
b) Les autres mois où la revue REVMENS a eu plus de ventes arrondie à 2 3,7 5,5 7,2 8,9 10,7
que la revue MENSUREVE sont les mois d’avril à octobre. 0,1 près
28 1. L’intensité du son mesurée après la traversée de la 5. a) La hauteur est 9 cm. On peut donc mettre au maximum
plaque est 100 × (1 – 10 %) = 100 × 0,9 = 90 dB. 5 rangées de tubes en hauteur dans une boîte A.
2. a) u2 = u1 × 0,9 = 90 × 0,9 = 81. b) Le nombre total de tubes dans une boîte A est donc
5 + 4 + 5 + 4 + 5 = 23.
u3 = u2 × 0,9 = 81 × 0,9 = 72,9.
c) La hauteur est 10 cm. On peut donc mettre au maximum
b) Le premier point dont l’ordonnée est inférieure à 30 a pour
5 rangées de tubes en hauteur dans une boîte B.
abscisse 12. Il faut donc placer au minimum 12 plaques pour
que l’intensité du son mesurée soit inférieure à 30 dB. Le nombre total de tubes dans une boîte B est donc
5 + 4 + 5 + 4 + 5 = 23.
29 Partie 1 Partie 3
1. Une rangée de tubes a une hauteur de 2 cm. Quatre ran- a) Si on utilise une boîte A, on range plus de tubes s’ils sont
gées ont donc une hauteur de 8 cm et cinq rangées ont une en quinconce.
hauteur de 10 cm. La hauteur de la boîte étant de 9 cm, on
peut mettre au maximum 4 rangées en hauteur. b) Si on utilise une boîte B, on range plus de tubes s’ils sont
à la verticale.
2. Il y a 10 = 5 tubes par rangée, donc on peut mettre
2
4 × 5 = 20 tubes dans une boîte A. 30 1. a) T1 = (1 – 11 %) × T0 = 0,89 × 220 = 195,8 °C.
3. La hauteur d’une boîte B est 10 cm, donc on peut mettre b) La suite (Tn) a pour raison q = 0,89.
5 rangées en hauteur. Il y a 5 tubes par rangée, donc on peut 2. T 8 ≈ 86,6 et T 9 ≈ 77,1, donc la température du
mettre 5 × 5 = 25 tubes dans une boîte B. moule devient inférieure à 80 °C au bout d’environ
Partie 2 5 × 9 = 45 secondes.
1. Il y a :
31 1. a) u0 est impair, donc u1 = 3u0 + 1 = 3 × 5 + 1 = 16.
a) 5 tubes dans la 1re rangée ;
u
b) 4 tubes dans la 2e rangée ; b) u1 est pair, donc u2 = 1 = 16 = 8.
2 2
c) 5 tubes dans la 3e rangée ; u2 8
c) u2 est pair, donc u3 = = = 4.
d) 4 tubes dans la 4e rangée. 2 2
2. Une rangée de tubes a une hauteur de 2 cm. d) u4 = 2, u5 = 1, u6 = 4, u7 = 2, u8 = 1, u9 = 4.
3. a) AH = 1 et AC = 2 × 1 = 2. On constate qu’à partir du rang 3, les termes de la suite
sont successivement égaux à 4, puis 2, puis 1, puis 4, puis
D’après l’égalité de Pythagore dans le triangle rectangle 2, puis 1, etc.
AHC,
2. b) Oui.
HC2 = AC2 – AH2 = 4 – 1 = 3,
3. a) b) c) À partir d’un certain rang, qui n’est pas toujours
donc HC = 23.
le même, les termes de la suite sont successivement égaux
b) IJ = IH + HC + CJ = 1 + 23 + 1 = 2 + 23. à 4, puis 2, puis 1, puis 4, puis 2, puis 1, etc.
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
1. a) Quelle formule a été écrite dans la cellule B3, puis recopiée vers le bas ?
=10000+2000 =B2+2000 =$B$2+2000 =B2*1,2
b) Quelle formule a été écrite dans la cellule C3, puis recopiée vers le bas ?
=C2+1087,5 =14500*1,075 =C2*1,075 =$C$2*1,075
c) Quelle formule a été écrite dans la cellule D2, puis recopiée vers le bas ?
=C2 – B2 .
2. a) Quelle formule a été écrite dans la cellule E2, puis recopiée vers le bas ?
=si(D2<0;n ;"") =si(D2<0;A2 ;"") =si(D2>0;A2 ;"")
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
b) Au cours de quelles années le loyer ne sera-t-il pas couvert par la somme que
rapportera la commande ?
9e, 10e et 11e années.
c) Jusqu’à la 10e année, l’écart vn – un diminue. À partir de la 11e année, vn – un
augmente et devient de plus en plus grand.
Peut-on penser que cet écart va continuer à grandir (calculer, par exemple, v16 – u16) ?
Oui, car les vn augmentent « plus vite » que les un.
51
64 51
Évaluation
Nom
Prénom
Classe
Date
Exercice 1 4 points
Exercice 2 4 points
1. Les ordonnées des points placés sur le graphique suivant sont les termes de rangs
1 à 6 d’une suite (un).
y
V1
2
0 1 2 3 4 5 6 x
V4
–1
V5
–2
–3
u1 = –1.
2. On considère la suite arithmétique (vn) telle que v1 = 2 et v4 = – 1.
a) Placer sur la figure les points V1 et V4 représentant v1 et v4.
b) Tracer la droite (V1V4) et placer le point V5 représentant v5.
c) Donner, par lecture graphique, la valeur de v5.
v5 = –2.
52 CHAPITRE
CHAPITRE
3 • SUITES
6 • STATISTIQUES
NUMÉRIQUES 52
65
Exercice 3 4 points
Pour chaque question, une seule des trois réponses proposées est exacte.
Entourer cette réponse exacte.
Une réponse exacte rapporte 1 point, une réponse inexacte enlève 0,5 point,
l’absence de réponse ne rapporte ni n’enlève de point.
Si le total des points est négatif, la note attribuée à l’exercice est ramenée à 0.
1. Les nombres 1 ; – 1 ; 2 ; – 2 sont, dans cet ordre, des termes successifs d’une suite :
a) arithmétique ; b) géométrique ; c) ni arithmétique ni géométrique.
2. Les nombres 12 ; 7 ; 2 ; – 3 sont, dans cet ordre, des termes successifs d’une suite :
a) arithmétique ; b) géométrique ; c) ni arithmétique ni géométrique.
3. Les nombres 3 ; 10 ; 17 ; 24 sont, dans cet ordre, des termes successifs d’une
suite : a) arithmétique ; b) géométrique ; c) ni arithmétique ni géométrique.
4. Les nombres 80 ; 8 ; 0,8 ; 0,08 sont, dans cet ordre, des termes successifs d’une
suite : a) arithmétique ; b) géométrique ; c) ni arithmétique ni géométrique.
Problème 8 points
Une entreprise fabrique un modèle de batterie dans deux usines, A et B.
En 2008, chaque usine a produit 100 000 batteries.
La direction de l’entreprise fixe comme objectifs d’augmenter la production, de
10 000 par an dans l’usine A et de 8 % par an dans l’usine B.
On note an et bn les nombres de batteries produites par les usines A et B en (2008 + n).
Ainsi, a0 = b0 = 100 000.
1. a) Calculer le nombre a1 de batteries que devra produire l’usine A en 2009.
a1 = 100 000 + 10 000 = 110 000.
b) Calculer le nombre b1 de batteries que devra produire l’usine B en 2009.
b1 = 100 000 ¥ 1,08 = 108 000.
2. Barrer les encadrés inexacts. y
a) La suite (an) est arithmétique /
180 000
000
géométrique de raison 10 000 /
1,08 / 0,08 . 170 000
000
66
53 53
Indicateurs
statistiques
Échauffez-vous !
54 54
67
Échauffez-vous !
Troisième quartile Q3
• • =MOYENNE(A3 : G8)
Médiane • • =QUARTILE(A3 : G8 ; 3)
Moyenne • • =QUARTILE(A3 : G8 ; 1)
Premier quartile Q1 42 55
Médiane Me 47 61
Moyenne 48 65
Troisième quartile Q3 54 71
Maximum 69 82
Étendue 69 − 36 = 33 82 – 40 = 42
a) Complétez le tableau par le calcul des deux étendues.
68 55
b) Pour les garçons, reliez chaque phrase à l’indicateur qui lui
correspond.
Environ 25 % ont un poids
inférieur ou égal à 55 kg • • Médiane
Le poids moyen
est égal à 65 kg • • Troisième quartile
Garçons :
Min Q1 Me Q3 Max
30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 50 52 54 56 58 60 62 64 66 68 70 72 74 76 78 80 82
Le mode de cette série est la valeur du caractère qui a le plus grand des effectifs.
Activité 1
Volumes, en Go
70
57 57
2. Déterminer la (ou les) classe(s) modale(s) d’une série statistique
Exemple
Le tableau suivant donne les volumes de téléchargement du mois dernier, exprimés
en giga-octets, des 200 élèves du lycée :
Volumes, en Go [0 ; 2[ [2 ; 4[ [4 ; 6[ [6 ; 8] Total
Effectif 5 35 90 70 200
La classe modale de cette série est la classe de valeurs du caractère qui a le plus
grand des effectifs.
Activité 2
2. Cela signifie que la classe des volumes de téléchargement les plus fréquents de
ces élèves est :
[4 ; 6[ [6 ; 8] [0 ; 8]
10
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Volumes, en Go
Activité 1
Activité 2
Les moyenne et écart type de la série des taux de calcium, en mg/L, sont :
xx ≈ 93 et ≈ 4,5.
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
Solution
Voici les prix (en €) des menus du déjeuner proposés par 15 brasseries :
Prix, xi 10 15 18 20 25
Nombre de brasseries, ni 4 7 1 2 1
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
Solution
Activité 1
Activité 2
et maximale.
2. Complétez. Pour la série associée aux filles, on lit sur le 2e diagramme que l’écart
interquartile est égal à 45 minutes et que l’étendue est égale à 3 heures.
74 61
3. Comment déterminer, sur tableur, la médiane et l’écart
interquartile d’une série statistique ?
Méthode 3
Étape 1 Ouvrir une feuille de calcul → Entrer les valeurs xi dans la colonne A.
Étape 2 Entrer dans une cellule la formule =MEDIANE( : ) en sélectionnant les valeurs.
Étape 3 Entrer dans une autre cellule la formule
=QUARTILE( : ;3)–QUARTILE( : ;1) en sélectionnant à nouveau
ces valeurs.
Voici les relevés des prix (en €) d’une baguette de pain dans 16 boulangeries d’une ville :
1,10 0,70 0,80 1,00 0,90 0,75 0,90 1,00
1,00 0,90 0,95 0,80 1,00 0,90 0,80 0,90
Solution
Étape 2 On entre la formule =MEDIANE(A1:A16) dans une cellule, par exemple C1.
On obtient la médiane : Me = 0,9 .
78 64
16 1. • Affirmation A : on ne peut pas trancher.
• Affirmation B : vraie.
• Affirmation C : vraie.
• Affirmation D : fausse.
2. a) 50 % de ces composants ont une masse inférieure ou
égale à 6,25 g.
b) Aucun composant n’a une masse inférieure ou égale à 6 g,
donc l’entreprise est en règle.
17 Partie A
Valeur minimale : 5 ; premier quartile : 45 ; médiane : 55 ;
troisième quartile : 62,5 ; valeur maximale : 75.
Partie B
1. Le mode de cette série est 40.
2. a) La valeur minimale de la série est 2 et la valeur maxi-
male 60.
b) La calculatrice affiche : médiane : 33 ; premier quartile :
14 ; troisième quartile : 40.
3. La comparaison des diagrammes précédents montre que,
pour la journée de promotion, les clients apparaissent avoir
dépensé plus que pour une journée ordinaire, contrairement
à l’affirmation du message publicitaire.
65 65
79
COMME
À L’ÉCRAN
Utiliser les données d’une série statistique
Une étude est réalisée par une association
de consommateurs auprès des services
d’assistance téléphonique (« hotlines ») de
plusieurs fournisseurs d’accès à Internet.
Pour l’un de ces fournisseurs, 50 appels ont
été passés. L’objectif est d’étudier le temps
d’attente avant d’avoir un télé-conseiller en
ligne.
La feuille de calcul de tableur présentant les
résultats, exprimés en minutes et arrondis à
l’unité, est donnée ci-contre.
1. a) Dans quelle colonne sont portés les temps d’attente de 3 minutes ? de
10 minutes ?
Dans la colonne C et dans la colonne J.
b) Quel est le nombre d’appels correspondant à une attente de 4 minutes ?
7 appels correspondent à une attente de 4 minutes.
c) Quelle colonne permet de lire le temps d’attente le plus fréquent ?
On lit le temps d'attente le plus fréquent dans la colonne F : 6 minutes.
En déduire le mode de la série.
Le mode de la série est donc 6.
2. On a obtenu les valeurs de la moyenne, de l’écart type, de la médiane, du premier
quartile et du troisième quartile à l’aide du tableur.
Ces valeurs, obtenues dans cet ordre dans les cellules K1 à K5, sont données dans
le tableau suivant.
Valeurs (en min) Formules
Moyenne 6 = MOYENNE (A1:J9)
Écart type 2,12 (à 0,01 près) = ECARTYPEP (A1:J9)
Médiane 6 = MEDIANE (A1:J9)
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82
66 66
Évaluation
Nom
Prénom
Classe
Date
Exercice 1 10 points
Les autorités d’une île ont décidé d’installer une éolienne. L’éolienne choisie ne
fonctionne que pour un vent de 8 nœuds à 48 nœuds. Pour choisir l’implantation,
entre le site M (montagne) et le site F (falaise), on mesure avec un anémomètre la
vitesse du vent chaque jour sur chacun de ces sites, pendant un mois (30 jours).
1. Étude sur le site M
Pour le site M, on présente les résultats dans un Vitesse du vent, Effectif,
en nœuds en jours
tableau. On peut y lire par exemple que pendant 7 1
3 jours, on a mesuré une vitesse de 22 nœuds. 14 2
a) Calculer le nombre de jours du mois étudié 16 3
où l’éolienne n'aurait pas fonctionné. 18 3
20 1
L’éolienne n’aurait pas fonctionné 22 3
26 5
pendant 1 + 2 = 3 jours. 28 1
32 2
b) À quel pourcentage des 30 jours ce nombre 37 4
correspond-il ? 44 3
3 = 0,1 = 10 %, soit 10 % des 30 jours. 50 2
30
c) À l’aide d’une calculatrice ou d’un tableur, compléter le tableau suivant.
Écart
Minimum 1er quartile Médiane 3e quartile Maximum Étendue
interquartile
7 18 26 37 50 50–7=4337–18=19
2. Étude sur le site F
Pour le site F, on résume les résultats
avec un diagramme en boîte. À l’aide
du diagramme, compléter le tableau Sit F
Site
suivant.
0 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40 44 48
Écart
Minimum 1er quartile Médiane 3e quartile Maximum Étendue
interquartile
8 20 23 27 46 46–8=3827–20=7
3. Comparaison des sites
Les diagrammes en boîte ci-contre
résument les résultats pour les deux Site
Sit F
sites.
On sait aussi que l’éolienne choisie
Sit M
Site
a un rendement optimal pour une
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84
68 68
Fonctions de la forme
5 f + g ou kf
Échauffez-vous !
1 et 2 0 et 1 – 1 et 1 (–1 ; 1)
b) La droite d’équation y = – 4x + 4 est située au-dessus de l’axe des
abscisses pour :
x0 x1 x1 x4
c) La courbe d’équation y = x² est située au-dessous de la droite
d’équation y = x pour :
x0 0x2 0x1 x1
69 69
85
1 Fonctions : Racine carrée, Inverse et Cube
Activité
1. À l’aide des courbes, reliez chaque fonction à sa (ou ses) propriété(s).
r • • strictement croissante sur ⺢
s • • strictement décroissante sur ]− ∞ ; 0[
• strictement décroissante sur ]0 ; + ∞[
q
• • strictement croissante sur [0 ; + ∞[
2. Complétez les tableaux de variation avec « r(x) », « s(x) » et « q(x) ».
x –∞ 0 +∞ x 0 +∞ x –∞ +∞
86 70
2. Comment obtenir un encadrement de la solution d'une équation f(x) = c
avec la calculatrice ?
Méthode 1
Dans l’équation f (x) = c, c est un nombre réel.
Étape 1 Tracer sur l’écran la courbe représentative de f et la droite
d’équation y = c. y=c
Étape 2 Déterminer « à vue » (éventuellement en utilisant un zoom)
le nombre entier n tel que l’intervalle [n ; n + 1[ contient l’abscisse du
point d’intersection de et de la droite. n n+1 x
Étape 3 Afficher un tableau de valeurs de f sur l’intervalle [n ; n + 1].
• Modèle Casio : MENU → TABLE → RANG.
Sur la ligne Strt, entrer n ; sur la ligne End, entrer n + 1 ; sur la ligne ptch, entrer la précision de
l’encadrement (par exemple 0,1 ou 0,01) → EXE → TABL.
• Modèle TI : 2nde déf table.
Sur la ligne DébTable=, entrer n ; sur la ligne PasTable=, entrer la précision de l’encadrement (par
exemple 0,1 ou 0,01) ; pour Valeurs et Calculs, sélectionner Auto → 2nde table.
Étape 4 Chercher dans la colonne Y1 les deux valeurs successives inférieure à c et supérieure
à c ; les valeurs correspondantes de la colonne X donnent l’encadrement cherché.
Solution
Étape 4 Dans la 2e ligne du tableau, on peut lire que la plus grande valeur de x³
inférieure à 3 est 2,744 et que la plus petite valeur de x³ supérieure à 3 est
3,375.
Les valeurs correspondantes de la 1re ligne sont 1,4 et 1,5.
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Activité
Le tableau suivant donne des valeurs de fonctions f et g, définies sur [0 ; 10].
x 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
f (x) 18 11 6 3 2 3 6 11 18 27 38
g(x) 15 11,5 10 16,5 20 15 8 4,7 4 7 12
f (x) + g(x) 33 22,5 16 19,5 22 18 14 15,7 22 34 50
y f+g
2. Sur le graphique ci-contre sont
40
tracées les courbes représentatives
des fonctions f, g et f + g. 30 f
20
g
10
0 2 4 6 8 10 x
f (x)
g(x)
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f (x) + g(x)
88
72 72
2. Comment tracer la courbe représentative d'une fonction f + g ?
Méthode 2
On considère deux fonctions f et g, définies sur un intervalle I.
Étape 1 Se positionner sur un point P(a ; f (a)) de la courbe représentative de f.
Étape 2 Placer le point P(a ; f (a) + g(a)), qui est un point de la courbe représentative de f + g.
Étape 3 Reprendre les étapes 2 et 3 avec d’autres points.
Étape 4 Tracer la courbe représentative de la fonction f + g.
4 y
2
x
–2 – 1,8 – 1,6 – 1,4 – 1,2 –1 – 0,8 – 0,6 – 0,4 – 0,2 – 20 0,2
–4
–6
–8
Solution
Activité
Le tableau suivant donne des valeurs d’une fonction f, définie sur [0 ; 10].
x 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
f (x) 0,6 0,115 0,008 0,051 0,088 0,035 – 0,12 – 0,317 – 0,424 – 0,237 0,52
2f (x) 1,2 0,23 0,016 0,102 0,176 0,07 – 0,24 – 0,634 – 0,848 – 0,474 1,04
– 1,5f (x) –0,9 – 0,1725 – 0,012 – 0,076 – 0,132 – 0,0525 0,18 0,4755 0,636 0,3555 – 0,78
y
2f
2. Sur le graphique ci-contre sont 1
tracées les courbes représentatives f
des fonctions f, 2f et – 1,5f.
0 x
2 4 6 8 10
– 1,5f
–1
f (x)
2f (x)
– 1,5f (x)
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90
74 74
2. Comment tracer la courbe représentative d'une fonction kf ?
Méthode 3
On considère une fonction f, définie sur un intervalle I, et un nombre réel k.
Étape 1 Se positionner sur un point P(a ; f (a)) de la courbe représentative de f.
Étape 2 Placer le point P(a ; kf (a)), qui est un point de la courbe représentative de kf.
Étape 3 Reprendre les étapes 2 et 3 avec d’autres points.
Étape 4 Tracer la courbe représentative de la fonction kf.
Solution
冦
1 000
900
Rouge
800 Bleu
700
600
500
400
300
200
100
冦
Bleu
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 x
Activité
1. Sur le graphique :
a) marquez en noir les points d’intersection des deux courbes ;
b) surlignez en rouge la partie de la courbe située au-dessus de la courbe ;
c) surlignez en bleu la partie de la courbe située au-dessous de la courbe .
b) Les abscisses x des points en rouge sont telles que R(x) C(x) / R(x) C(x) ,
ce qui correspond à une recette supérieure au coût / une recette inférieure au coût .
c) Les abscisses x des points en bleu sont telles que R(x) C(x) / R(x) C(x) ,
ce qui correspond à une recette supérieure au coût / une recette inférieure au coût .
92
76 76
2. Comment résoudre graphiquement une inéquation f(x) 0
(ou f (x) 0, ou f(x) 0, ou f(x) 0) ?
Méthode 4
On considère une fonction f, définie sur un intervalle I.
Étape 1 Tracer la courbe représentative f de f, si un graphique n’est pas fourni.
Étape 2 Observer la position de cette courbe par rapport à l’axe des abscisses :
• pour les abscisses x des points d’intersection de f avec cet axe, f (x) = 0 ;
• pour les abscisses x pour lesquelles f est au-dessus de cet axe, f (x) 0 ;
• pour les abscisses x pour lesquelles f est au-dessous de cet axe, f (x) 0.
Solution y
10 f
Étape 1 Un graphique est fourni. 8
6
Étape 2 La courbe f coupe l’axe des abscisses au point 4
d’abscisse 2 et est située au-dessus de cet axe pour les 2
abscisses x telles que 2 x 3. – 1 – 20 1 2
x
Les solutions de l’inéquation f (x) 0 sont donc les nombres –4
–6
appartenant à l’intervalle ]2 ; 3]. –8
4 g
Étape 2 La courbe f est située au-dessus de la courbe g 2
pour les abscisses x telles que –1 x 3.
– 1 – 20 1 2 x
Les solutions de l’inéquation f (x) g(x) sont donc les –4
nombres appartenant à l’intervalle ]–1 ; 3]. –6
–8
6 2
–6
– 0,5 0 0,5 1 1,5 2
–2 –8
– 10
–4
– 12
–6
–8 3. a) f et h sont strictement croissantes sur [– 2 ; – 0,1].
– 10 b) On en déduit que f + h est strictement croissante sur
[– 2 ; – 0,1].
2 1. et 2. Tracé des courbes représentatives de f, g, h et
5 • La courbe en rouge est la courbe représentative de la
f + h sur [0 ; 4].
fonction g.
y = f(x) y = g(x) y = f(x) + h(x) y = h(x)
• La courbe en vert est la courbe représentative de la fonc-
tion h.
15
• La courbe en bleu est la courbe représentative de la fonc-
tion j.
10
• La courbe en violet est la courbe représentative de la
5
fonction k.
0
–1 0,5 1 1,5 2 2,5 3 courbe est comprise entre 1 et 2 ( ici n = 1 et n + 1 = 2).
b) On établit un tableau de valeurs avec la précision 0,1.
–3
• Sur l’intervalle [− 2 ; − 1[, on lit que la plus grande valeur de
–5 g(x) inférieure à 0 est − 0,25 et que la plus petite valeur de
3. a) f et h sont strictement croissantes sur [0,5 ; 3]. g(x) supérieure à 0 est 0,04.
b) On en déduit que f + h est strictement croissante sur Les valeurs correspondantes de x sont − 1,5 et − 1,4.
[0,5 ; 3]. On en déduit un encadrement de la solution x0 de l’équation
g(x) = 0 :
4 1. et 2. Tracé des courbes représentatives de f, g, h et −1,5 x0 −1,4.
f + h sur [– 2 ; – 0,1]. • Sur l’intervalle [1 ; 2[, on lit que la plus petite valeur de g(x)
96 79
On en déduit un encadrement de la solution x0 de l’équation b) Pour réaliser un bénéfice, l’entreprise doit vendre entre
f(x) = 3 : 2,1 x0 2,2. 31 et 59 moteurs.
14 1. a) Tableau
de valeurs et tracé
de la courbe.
300 C(x)
–4
R(x)
–6 200
100
13 1. les courbes représentatives des fonctions C et R se
coupent aux points d’abscisses 30 et 60. Les solutions de 0 5 10 15 20 25 30 35
l’équation R(x) = C(x) sont 30 et 60.
2. a) La courbe représentative de R est située au-dessus 2. La courbe représentative de R est située au-dessus de la
de la courbe représentative de C pour les abscisses x telles courbe représentative de C pour les abscisses x telles que
que 30 x 60. 4 x 26.
Les solutions de l’inéquation R(x) C(x) sont donc les Les solutions de l’inéquation R(x) C(x) sont donc les
nombres appartenant à l’intervalle ]30 ; 60[. nombres appartenant à l’intervalle ]4 ; 26[.
7 30
6
20
5
10
4
3 0 1 2 3 4 5
2 Partie B
1 1. On note V le volume, en dm³, de la boîte. V = x × x × h = x2h.
2. On note S la surface totale, en dm², de la boîte.
0
1 2 3 4 5 S = 2x2 + 4xh.
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
3. Graphiquement, le minimum de la fonction k est 2, atteint 3. On suppose que la boîte est de volume fixé V = 1 dm³.
pour l’abscisse 0,5. 1
a) On a l’égalité x2h = 1, équivalente à h = 2 .
4. • On trace la droite d’équation y = 4 sur la figure et on x
1
pose x0 x1. On en déduit que S(x) = 2x2 + 4x 2 ,
x
• L’abscisse x0 du point d’intersection de la droite et de la
冢 冣
2 2
soit S(x) = 2 x + ou encore S(x) = 2k(x).
courbe est comprise entre 0 et 1. x
On établit un tableau de valeurs avec la précision 0,1. b) La surface de la boîte est minimale pour x = 1.
Sur l’intervalle [0 ; 1], on lit que la plus petite valeur de k(x) 1
c) Pour x = 1, h = 2 = 1.
supérieure à 4 est 5,2 et que la plus grande valeur de k(x) 1
inférieure à 4 est 2,9. d) La boîte a la forme d’un cube.
81
COMME
À L’ÉCRAN
Courbes représentatives
des fonctions kf et f + g
f est la fonction définie sur [–2 ; 3] par f (x) = x².
1. Quelle formule a-t-on écrite dans la cellule B2, puis recopiée jusqu’en B12 pour
obtenir les valeurs de f(x) ?
On a écrit la formule =A2^2 .
2. Dans la cellule C2, on a écrit la formule =A2^3 , puis on l’a recopiée jusqu’en
C12.
Dans la cellule D2, on a écrit la formule = – 0,5*C2 , correspondant à une fonction
g, puis on l’a recopiée jusqu’en D12.
Écrivez g(x) en fonction de x.
On a g(x) = –0,5x3.
3. Dans la cellule E2, on a écrit la formule =B2+D2 , correspondant à une fonction
h, puis on l’a recopiée jusqu’en E12.
Écrivez h(x) en fonction de x.
On a h(x) = x2 – 0,5x3.
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
4. Parmi les formules suivantes, cochez celle qui aurait permis d’obtenir les mêmes
valeurs de h(x) dans la colonne E.
=A2^3+0,5*A2^2 =A1^2+0,5*A1^3 =A2^2+0,5*A2^3
=B2^2–0,5*B2^3 =A2^2–0,5*A2^3 A2^2–0,5*A2^3
5. Déterminez graphiquement les solutions de l’équation h(x) = 0.
Dans quelles cellules du tableau les lit-on ?
Les solutions de l’équation h(x) = 0 sont 0 et 2.
On les lit dans les cellules A6 et A10.
82
98 82
Évaluation
Nom
Prénom
Classe
Date
Exercice 1 10 points
12
10
0 x
– 11,5
,5 –1 – 0,5
0,5
–2
–4
83 CHAPITRE 8 • CHAPITRE
FLUCTUATION
5 • FONCTIONS
D'UNE FRÉQUENCE,
DE LA FORME f + g OU kf
PROBABILITÉS 83
99
Problème 10 points
Chaque jour, une petite entreprise fabrique x centaines de pièces pour l’industrie
automobile (0 x 12). Le coût total de fabrication, en euros, de ces pièces est
exprimé par une fonction C, dont on donne la courbe représentative.
y
700
C
600
500 R
400
300
200
100
0 x
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
– 100 B
– 200
100
84 84
Fonctions et équations
6 du second degré
Échauffez-vous !
x ⬍ 1,5
La droite coupe l’axe des abscisses pour
• •
La droite est située au-dessus
de l’axe des abscisses pour • • x = 1,5
85 85
101
1 Fonctions polynômes du second degré
• Une fonction polynôme du second degré f est une fonction qui s’exprime, pour
x réel, sous la forme f (x) = ax² + bx + c, où a, b et c sont des réels, avec a ≠ 0.
(« Second degré » parce que l’exposant le plus grand de x est 2.)
• La courbe représentative de f dans le plan rapporté à un repère orthogonal
est une parabole, orientée « vers le haut » lorsque a > 0, « vers le bas » lorsque
a ⬍ 0.
Elle présente une symétrie par rapport à la droite passant par son sommet et
parallèle à l’axe des ordonnées.
Exemple
On lance verticalement une balle. La hauteur, en mètres, atteinte par la balle est
donnée en fonction du temps x ⭓ 0, en secondes, par f (x) = − 5x² + 15x + 1,55.
Activité
1. Tracez sur l’écran d’une calculatrice la parabole représentative de la fonction
f définie dans l'exemple, pour les abscisses dans l’intervalle [0 ; 3,1] (voir rabat
de couverture sur les calculatrices).
2. Rayez l’encadré inexact.
a) La parabole est orientée vers le haut / bas , car a ⬎ / ⬍ 0.
b) La fonction f a un minimum / maximum en x = 1,5.
c) La fonction f est strictement croissante / décroissante sur [0 ; 1,5].
d) La fonction f est strictement croissante / décroissante sur [1,5 ; 3,1].
3. Complétez le tableau de valeurs de f.
x 0 0, 5 1 1,5 2 2,5 3,1
f (x) 1,55 7,8 11,55 12,8 11,55 7,8 0
4. a) Quelle est la valeur du maximum de f sur l’intervalle [0 ; 3,1] ? 12,8
b 15
b) Vérifiez qu’il est atteint pour x = − , c’est-à-dire x = − .
2a 2 × (– 5)
–15 = –15 = 1,5. Le maximum est bien atteint en x = –b .
2 ¥ (–5) –10 2a
5. Utilisez le graphique ou le tableau de valeurs pour relier chaque début de
phrase à la fin qui lui correspond.
La balle est lancée d’une hauteur de
• • 12,8 mètres
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
102
86 86
2. Comment étudier une fonction polynôme du second degré
et tracer sa courbe représentative ?
Méthode 1
Soit f la fonction polynôme du second degré, telle que, pour x réel, f (x) = ax² + bx + c,
où a, b et c sont des réels, avec a ≠ 0.
b
Étape 1 Calculer x0 = − et y0 = f (x0).
2a
Étape 2 Déterminer le signe de a, puis dresser le tableau de variation de f :
•a⬎0 x x0 La fonction f est strictement décroissante pour
x ⭐ x0, strictement croissante pour x ⭓ x0, et
f (x) présente un minimum en x0.
y0
Soit f et g les fonctions définies sur [− 2 ; 1,5] par f (x) = x² + x − 2 et g(x) = − 2x² + x + 1.
Étudiez les fonctions f et g, puis tracez leurs courbes représentatives dans le
plan rapporté à un repère.
Solution
1 1 9
Étape 1 • Pour la fonction f : x0 = − =– et y0 = f (x0) = – .
2 ¥1 2 4
1 1 9
• Pour la fonction g : x0 = − = et y0 = g(x0) = .
2 ¥ (–2) 4 8
Étape 2 On dresse les tableaux de variation de f et de g.
• Pour f : a = 1, donc a > 0 • Pour g : a = –2, donc a < 0
x –2 – 1 1,5 x –2
1
1,5
2 4
9
f (x) –9 g(x) 8
4
Étape 3 On établit un tableau de Étape 4 On trace les courbes
valeurs de f et de g à l’aide de la représentatives de f et de g.
calculatrice.
y
1
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
x f (x) g(x)
−2 0 x
0 –9 Ꮿf 1
− 1,5 –1,25 –5
−1 –2 –2
0 –2 1
0,5 –1,25 1
1 0 0
Ꮿg
1,5 1,75 –2
• Une équation du second degré, d’inconnue x, est une équation qui se ramène à
la forme ax² + bx + c = 0, où a, b et c sont des nombres réels, avec a ≠ 0.
Soit f la fonction polynôme du second degré définie par f (x) = ax² + bx + c.
• Le nombre Δ = b² − 4ac est appelé discriminant de la fonction et de l’équation.
• Les solutions de l’équation ax² + bx + c = 0 sont les abscisses des points d’in-
tersection de la parabole représentative de f et de l’axe des abscisses.
Le nombre de solutions d’une telle équation est donc soit 2, soit 1, soit 0.
Exemple
y Sur le graphique ci-contre sont
8 tracées les paraboles Ꮿf , Ꮿg et Ꮿh,
6 représentatives des fonctions f , g et
4 h définies par :
2 f (x) = − x² + x + 2 ;
g(x) = 2x² + 4x + 2 ;
–3 –2 – 1– 20 1 2 3 4 x h(x) = − x² + 2x – 2.
–4
–6
–8
– 10
Activité
1. Cochez la case du nombre de solutions de chaque équation, en utilisant le
graphique.
− x² + x + 2 = 0 0 1 2
2x² + 4x + 2 = 0 0 1 2
− x² + 2x – 2 = 0 0 1 2
104
88 88
2. Comment résoudre une équation du second degré ?
Méthode 2
Étape 1 Écrire l’équation sous la forme ax² + bx + c = 0, où a ≠ 0.
Étape 2 Déterminer la valeur de chacun des coefficients a, b et c.
Étape 3 Calculer le discriminant Δ = b² − 4ac.
Étape 4 En déduire les éventuelles solutions de l’équation :
−b − Δ −b + Δ
• lorsque Δ ⬎ 0, l’équation a deux solutions, x1 = et x2 = ;
2a 2a
b
• lorsque Δ = 0, l’équation a une solution, x0 = − ;
2a
• lorsque Δ ⬍ 0, l’équation n’a pas de solution.
Note : un tracé sur calculatrice de la parabole représentative de la fonction associée permet
de contrôler dans lequel des trois cas se situe l’équation.
Résolvez chacune des équations suivantes.
a) x² = − x + 2 ; b) − x² + 2x − 3 = 0 ; c) 4x² + 4x + 1 = 0 ; d) − 2x² + x + 3 = – x.
Solution
x1 = – 1 – 19 = –4 = –2 ; x2 = – 1 + 19 = 2 = 1.
2×1 2 2×1 2
Les solutions de l’équation sont –2 et 1.
b) Étape 1 L’équation −x² + 2x − 3 = 0 est déjà sous la forme ax² + bx + c = 0.
Étape 2 a = –1 ; b = 2 et c = –3.
Étape 3 Δ = b² − 4ac = 2² − 4 × (–1) × (–3) = 4 − 12 = –8.
Étape 4 Δ < 0, donc l’équation n’a pas de solution.
c) Étape 1 L'équation 4x² + 4x + 1 = 0 est déjà sous la forme ax² + bx + c = 0.
Étape 2 a = 4 ; b = 4 et c = 1.
Étape 3 Δ = b² − 4ac = 4² − 4 × 4 × 1 = 16 – 16 = 0.
Étape 4 Δ = 0, donc l’équation a une solution :
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
Activité
1. Sur le graphique :
a) marquez en noir les points de la courbe situés sur l’axe des abscisses ;
b) surlignez en bleu les points de la courbe situés au-dessous de cet axe ;
c) surlignez en vert les points de la courbe situés au-dessus de cet axe.
x 0 5 25 35
B(x) – 0 + 0 –
106
90 90
2. Comment déterminer le signe de ax ² + bx + c (a π 0 ; x réel) ?
Méthode 3
Étape 1 Tracer sur calculatrice ou sur tableur la parabole d’équation y = ax² + bx + c (voir
rabats de couverture).
Étape 2 Dans le cas où la parabole a des points d’intersection avec l’axe des abscisses,
résoudre l’équation ax² + bx + c = 0, pour déterminer les abscisses de ces points.
Étape 3 Observer la position de la parabole par rapport à l’axe des abscisses et résumer les
résultats dans un tableau de signe :
• pour les abscisses x pour lesquelles la parabole coupe cet axe, ax² + bx + c = 0 ;
• pour les abscisses x pour lesquelles la parabole est au-dessus de l’axe,
ax² + bx + c ⬎ 0 ;
• pour les abscisses x pour lesquelles la parabole est au-dessous de l’axe,
ax² + bx + c ⬍ 0.
x² – 4,6x – 2 + 0 – 0 +
y
b) Étape 1 On trace sur calculatrice la parabole d’équation
y = –2x2 + x – 1. x
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0
On reproduit sommairement ce tracé ci-contre.
Étape 2 Cette parabole ne coupant pas l’axe des
abscisses, il n’y a pas d’équation à résoudre.
Étape 3 En observant la position de la parabole par rapport à l’axe des abscisses,
on complète le tableau de signe suivant.
x −∞ +∞
– 2x² + x − 1 –
• Tableau de variation
x –4 1 5
16 7
f(x)
−9
2 × (– 9) 3 2 × (– 9) 3
7 a) Δ = (−2)2 − 4 × 1 × (− 15) = 64. 4 4
Les solutions de l’équation sont − et .
Δ ⬎ 0, donc l’équation x2 – 2x – 15 = 0 a deux solutions : 3 3
(On peut aussi factoriser 16 – 9x2, qui est équivalent à
x1 = 2 – 564 = − 3 ; x2 = 2 + 564 = 5. (4 − 3x)( 4 + 3x).)
2×1 2×1
Les solutions de l’équation sont − 3 et 5. c) Δ = 02 − 4 × (− 2) × (− 5) = − 40.
b) Δ = 1,52 − 4 × (−1) × 1 = 6,25. Δ ⬍ 0, donc l’équation − 2x2 − 5 = 0 n’a pas de solution.
Δ ⬎ 0, donc l’équation – x2 + 1,5x + 1 = 0 a deux solutions : Autre méthode de résolution :
pour tout x, – 2x2 – 5 ⭐ – 5, donc l'équation – x2 – 5 = x2,
x1 = – 1,5 – 76,25 = 2 ; équivalente à – 2x2 – 5 = 0 n'a pas de solution.
2 × (– 1)
d) Δ = 102 − 4 × 1 × 25 = 0.
110 93
Δ = 0, donc l’équation x2 + 10x + 25 = 0 a 1 solution : d) Tableau de signe
10
x0 = − = − 5. x –∞ –3 0,25 +∞
2×1
La solution de l’équation est − 5. f(x) – 0 + 0 –
10 1. Tracé sur l’écran d’une calculatrice. 13 1. Ꮿ coupe l’axe des abscisses aux deux points d’abs-
2. Des valeurs approchées des solutions de l’équation cisses 0,5 et 3,5.
f(x) = 0 sont − 0,5 et 3. Les solutions de l’équation f(x) = 0 sont 0,5 et 3,5.
3. Δ = 32 − 4 × (−1) × 1 = 13. 2. • Pour tout nombre réel x de [− 2 ; 0,5[, la courbe ᏼ est
Δ ⬎ 0, donc l’équation f(x) = 0 a deux solutions : située au-dessus de l’axe des abscisses, donc f(x) ⬎ 0.
x1 = – 3 – 513 = 3 + 513 ≈ 3,3 ; • Pour tout nombre réel x de ]0,5 ; 3,5[, la courbe ᏼ est
2 × (– 1) 2 située au-dessous de l’axe des abscisses, donc f(x) ⬍ 0.
x2 = – 3 + 513 = 3 – 513 ≈ – 0,3. • Pour tout nombre réel x de ]3,5 ; 5,5], la courbe ᏼ est
2 × (– 1) 2 située au-dessus de l’axe des abscisses, donc f(x) ⬎ 0.
Les valeurs exactes des solutions de l’équation sont
14 a) L’équation f(x) = 0 n’a pas de solution.
3 – 513 et 3 + 513 .
2 2 L’équation f(x) = 0 a une solution : − 2.
L’équation f(x) = 0 a deux solutions : 0 et 3.
11 1. • Δ = (− 7)2 − 4 × 4 × (− 2) = 81.
L’équation f(x) = 0 n’a pas de solution.
Δ ⬎ 0, donc l’équation f(x) = 0 a deux solutions :
b) Tableau de signe
x1 = 7 – 581 = − 0,25 ; x2 = 7 + 581 = 2.
2×4 2×4 x –∞ +∞
Les solutions de l’équation sont − 0,25 et 2. f(x) +
• Δ = (− 1)² − 4 × 1 × (− 6) = 25.
Tableau de signe
Δ ⬎ 0, donc l’équation g(x) = 0 a deux solutions :
–∞ +∞
x1 = 1 – 525 = − 2 ; x2 = 1 + 525 = 3.
x –2
2×1 2×1 f(x) + 0 +
• Δ = (− 1)2 − 4 × (− 1) × 2 = 9.
Δ ⬎ 0, donc l’équation h(x) = 0 a deux solutions : Tableau de signe
–∞ +∞
x1 = 1 – 29 = 1 ; x2 = 1 + 29 = − 2.
x 0 3
2 × (– 1) 2 × (– 1) f(x) – 0 + 0 –
Les solutions de l’équation sont − 2 et 1.
• Δ = 62 − 4 × (− 1) × (− 9) = 0. Tableau de signe
Δ = 0, donc l’équation k(x) = 0 a une solution : x –∞ +∞
6 f(x) –
x0 = – = 3.
2 × (– 1)
La solution de l’équation est 3. 15 1. Δ = (− 9)2 − 4 × 2 × (− 5) = 121.
2. • La courbe représentative de f est tracée en noir. Δ ⬎ 0, donc l’équation 2x2 – 9x – 5 = 0 a deux solutions :
x1 = 9 – 7121 = − 0,5 ; x2 = 9 + 7121 = 5.
• La courbe représentative de g est tracée en violet.
• La courbe représentative de h est tracée en vert. 2×2 2×2
• La courbe représentative de k est tracée en rouge. Les solutions de l’équation sont − 0,5 et 5.
2. Tracé sur l’écran d’une calculatrice de la courbe d’équation
12 1. Δ = (−11)2 − 4 × (−4) × 3 = 169. y = 2x2 – 9x – 5.
Δ ⬎ 0, donc l’équation f(x) = 0 a deux solutions : 3. • Pour tout nombre réel x de ]− ∞ ; − 0,5[ et de ]5 ; + ∞[,
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
x1 = 11 – 6169 = 0,25 ; x2 = 11 + 6169 = − 3. la courbe est située au-dessus de l’axe des abscisses,
2 × (– 4) 2 × (– 4) donc 2x2 – 9x – 5 ⬎ 0.
Les solutions de l’équation sont − 3 et 0,25. • Pour tout nombre réel x de ]− 0,5 ; 5[, la courbe est située
2. Tracé sur l’écran d’une calculatrice. au-dessous de l’axe des abscisses, donc 2x2 – 9x – 5 ⬍ 0.
3. a) Les abscisses des points en lesquels ᏼ coupe l’axe des 16 a) Tracés sur l’écran d’une calculatrice.
abscisses sont − 3 et 0,25.
b) 1. Δ = 42 − 4 × 4 × 1 = 0.
b) Pour tout nombre réel x de ]− 3 ; 0,25[, la courbe ᏼ est
située au-dessus de l’axe des abscisses. Δ = 0, donc l’équation P(x) = 0 a une solution :
4
c) Pour tout nombre réel x de ]− ∞ ; − 3[ ou de ]0,25 ; + ∞[, la x0 = − = −0,5.
2×4
courbe ᏼ est située au-dessous l’axe des abscisses. La solution de l’équation est − 0,5.
x1 = 1 – 25 ; x2 = 1 + 25.
2 2
La valeur exacte de ϕ est 1 + 25, soit ϕ ≈ 1,62.
2
2. a) L’égalité AB = BC est successivement équivalente à
BC BJ 3. Tableau de signe
x + 1 = x ; x + 1= x2 ; x2 – x – 1 = 0.
x 0 122 200
x 1
b) Le côté x étant un nombre positif, on en déduit que f(x) – 0 +
x = ϕ, c’est-à-dire AB = BC = ϕ.
BC BJ 4. f(x) ⬍ 0 sur [0 ; 122[.
95
Partie B 2. L’abscisse du sommet de la parabole est
1. L’inéquation d(x) ⬍ 183 est équivalente à x0 = –
0,6
= 7,5
0,01x2 + 0,28x ⬍ 183, soit 2 (– 0,04)
0,01x2 + 0,28x − 183 ⬍ 0, c’est-à-dire, f(x) ⬍ 0. et h(7,5) = − 0,04 × 7,52 + 0,6 × 7,5 +1,8 = 4,05. (Lecture
de ces valeurs sur la ligne 17 de la feuille de calcul.)
2. On en déduit que la vitesse maximale du véhicule pour que
sa distance d’arrêt soit inférieure à 183 mètres doit être La hauteur maximale atteinte par la balle durant le service
inférieure à 122 km/h. est 4,05 mètres.
112
97 97
Évaluation
Nom
Prénom
Classe
Date
Exercice 1 6 points
E F
A B
D C G
4
ABCD et EFGC sont des carrés. Les longueurs sont en cm et les aires en cm².
1. Expliquer pourquoi CG = 4 – x.
ABCD est un carré, donc AD = DC = x.
CG = DG – DC = 4 – x.
2. Montrer que l’aire du polygone ABEFGD est égale à f(x), où f est la fonction
définie sur [0 ; 4] par f(x) = 2x² – 8x +16.
L'aire du carré ABCD est égale à x2; l'aire du carré EFGC est égale à
(4 – x)2, soit 16 – 8x + x2.
L'aire du polygone ABEFGD est donc égale à
x2 + (16 – 8x + x2) = x2 + 16 – 8x + x2 = 2x2 – 8x + 16 = f(x).
3. a) Déterminer l’abscisse du minimum de la fonction f.
–8 8
L'abscisse du minimum de f est – 2 × 2 = 4 = 2.
b) En déduire la valeur de x pour laquelle l’aire du polygone ABEFGD est minimale.
Donner cette aire.
L'aire du polygone est donc minimale pour x = 2 ; l'aire minimale, en cm2, est
égale à f(2) = 2 × 22 – 8 × 2 + 16 = 8.
c) Indiquer comment se situent alors les points B et E l’un par rapport à l’autre.
Les points B et E sont confondus.
4. a) Compléter le tableau de valeurs suivant.
x 0 1 2 3 4
f(x) 16 10 8 10 16
b) Tracer la courbe représentative de la fonction f.
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y
16
14
12
10
8
6
4
2
0 1 2 3 4 x
114
99 99
Fluctuation
7 d’une fréquence,
probabilités
Échauffez-vous !
100 115
Échauffez-vous !
avec remise.
On ne remet aucun
individu dans la
6 Parmi les 1 250 salariés d’une entreprise, 475 sont des hommes. population avant le
prélèvement des
Cochez la case correspondant à la bonne réponse. suivants.
Lorsque la population est
a) La fréquence p des hommes dans cette entreprise est :
suffisamment grande,
0,38 0,62 on peut assimiler un
prélèvement sans remise
b) Lorsqu’on prélève au hasard un salarié de cette entreprise, la
à un prélèvement avec
probabilité d’obtenir un homme est égale à p : remise.
Vrai Faux
116
101 101
c) On simule sur tableur le prélèvement aléatoire d’un salarié de
l’entreprise, avec affichage du nombre 1 si c'est un homme et du nombre
0 sinon, en utilisant la formule :
=ENT(ALEA()+0,38) =ENT(ALEA()+0,62)
d) En réalisant n fois la simulation précédente, on simule sur tableur
le prélèvement, avec remise, d’un échantillon aléatoire de taille n des
salariés de l’entreprise, avec affichage de 1 pour les hommes et de 0
sinon :
Vrai Faux
Une fabrique produit en grande quantité des jouets en bois, de couleurs différentes,
dont 60 % sont rouges. On simule sur tableur la prise de 6 échantillons aléatoires de
100 jouets dans la production. Voici les fréquences de jouets rouges obtenues :
Activité 1
Activité 2
118
103 103
3. Comment simuler, sur tableur, une prise d’échantillons de taille n et
calculer une moyenne de fréquences obtenues sur ceux-ci ?
Méthode 1
La fréquence p d’une valeur V du caractère étudié dans une population est connue.
Étape 1 Repérer cette fréquence p dans l’énoncé.
Étape 2 Simuler l’obtention aléatoire de la valeur V pour un individu de la population, en
entrant la formule =ENT(ALEA()+p) dans la cellule A1 : 1 s’affiche si la valeur V est obtenue
et 0 sinon.
Étape 3 Simuler le prélèvement d’un échantillon aléatoire de taille n, relatif à la valeur V, en
recopiant la formule de la cellule A1 à la cellule An.
Simuler le prélèvement d’autres échantillons aléatoires de taille n, en sélectionnant les cellules
de A1 à An, puis en utilisant la poignée de remplissage vers la droite.
Étape 4 Calculer, pour chaque échantillon, la fréquence de 1 (c’est-à-dire la fréquence de la
valeur V), en utilisant la formule =NB.SI(…:…; "1")/n .
Étape 5 Calculer la moyenne des fréquences de 1 (c’est-à-dire de la valeur V) obtenues pour
les différents échantillons, avec la formule =MOYENNE(…:…) .
Solution
Activité 1
Fréquence des moins de 20 ans 0,25 0,26 0,27 0,28 0,29 0,31 0,33
Nombre d’échantillons 9 1 6 4 2 2 1
Activité 2
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
120 105
3. Comment utiliser un intervalle de fluctuation ?
Méthode 2
Une valeur V du caractère étudié dans une population a pour fréquence p.
On s’intéresse à un échantillon de taille n prélevé dans cette population.
Étape 1 Repérer ou calculer la fréquence p, puis la fréquence f de la valeur V du caractère,
dans l’échantillon.
⎡ 1 1 ⎤
Étape 2 Déterminer l’intervalle de fluctuation I = ⎢ p − ; p+ ⎥.
⎣ n n⎦
Étape 3 Conclure. Si la fréquence f, dans l’échantillon :
– appartient à I, elle n’est pas « significativement différente » de p , au niveau 95 % ;
– n’appartient pas à I, elle est « significativement différente » de p, au niveau 95 %.
Le taux de chômage dans la population active française fin 2008 était 7,7 %.
A cette même période, pour deux villes françaises, on relevait :
Ville 1 Ville 2
Effectif de la population active 5 530 98 100
Taux de chômage 8,9 % 8,9 %
Le taux de chômage de la ville 1 est-il significativement différent de celui de la popu-
lation française, au niveau 95 % ? Et celui de la ville 2 ?
Solution
• On s’intéresse à la ville 1.
Étape 1 Les fréquences sont données dans l’énoncé :
la fréquence p du nombre de chômeurs en France est p = 0,077 ;
la fréquence f1 du nombre de chômeurs dans la ville 1 est égale à f1 = 0,089.
Étape 2 On détermine l’intervalle de fluctuation, avec p = 0,077 et n = 5 530 :
⎡ 1 1 ⎤ ⎡ 1 1 ⎤
⎢p− ; p+ ⎥ = ⎢0,077 − ; 0,077 + ⎥ ≈ [0,064 ; 0,090].
⎣ n n ⎦ ⎣ 5 530 5 530 ⎦
Étape 3 On conclut : f1 appartient à cet intervalle, donc le taux de chômage de
la ville 1 n’est pas significativement différent de celui de la population française,
au niveau 95 %.
• On s’intéresse à la ville 2.
Étape 1 Les fréquences sont données dans l’énoncé :
la fréquence p du nombre de chômeurs en France est p = 0,077 ;
la fréquence f2 du nombre de chômeurs dans la ville 2 est égale à f2 = 0,089.
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
冤
6 1. p – 1 ; p + 1
1n 1n冥
冤 冥
1 1
= 0,77 – ; 0,77 + ≈ [0,71 ; 0,83].
6300 6300
2. La probabilité que la fréquence des étudiants non fumeurs
de l’échantillon soit dans l’intervalle de fluctuation est supé-
rieure à 0,95.
© NATHAN - La photocopie non autorisée est un délit.
冤
7 1. p – 1 ; p + 1
1n 1n冥
冤 冥
1 1
= 0,53 – ; 0,53 + = [0,43 ; 0,63].
6100 6100
2. Non, ce n’est pas certain. On peut seulement dire que la
probabilité que la fréquence des électeurs prêts à voter pour
Icks appartienne à cet intervalle est supérieure à 0,95.
8 1. a) La fréquence de boules noires dans l’urne est
p = 400 = 0,4.
1 000
124 108
COMME
À L’ÉCRAN
Fluctuation de la moyenne de fréquences
selon les échantillons
Au delà d’un son de 85 décibels, l’oreille humaine peut subir des lésions irréversibles.
On estime à 8 % la fréquence des personnes de la population qui risquent de souffrir
de perte d’audition permanente parce qu’elles écoutent de la musique à un volume
sonore trop élevé (personnes à risque).
On simule, à l’aide d’un tableur, le prélèvement dans la population de 6 séries de
4 échantillons aléatoires de tailles successives 20, 50, 100, 250, 350 et 500, en cal-
culant pour chaque échantillon la fréquence des personnes à risque (colonnes H à
K), ainsi que la moyenne des fréquences pour chaque série (colonne L).
Voici un extrait de la feuille de calcul et la représentation graphique de la moyenne
des fréquences en fonction de la taille des échantillons.
b) Une formule que l'on peut entrer dans la cellule L2, puis recopier jusqu’en L7
pour obtenir la moyenne des fréquences de chacune des 6 séries d’échantillons est :
=SOMME(H2:K2)/20 =MOYENNE(H2:K2)/4 =MOYENNE(H2:K2)
3. À l’aide du graphique, pour chacune des affirmations suivantes, cochez la case
correspondant à la bonne réponse.
a) La moyenne des fréquences fluctue selon la taille des échantillons :
Vrai Faux
b) Cette moyenne se rapproche de 0,08 lorsque la taille des échantillons aug-
mente : Vrai Faux
109
126 109
Évaluation
Nom
Prénom
Classe
Date
Exercice 1 10 points
On estime que 12,5 % des élèves d’un quartier utilisent le vélo pour se rendre à leur
établissement scolaire.
moins grande.
c) Pour quelle taille des échantillons la moyenne des fréquences est-elle la plus
proche de la fréquence 0,125 ?
C’est pour les échantillons de taille 800 que la moyenne des fréquences
est la plus proche de la fréquence 0,125.
110 CHAPITRE
CHAPITRE
7 • FLUCTUATION
7 • FLUCTUATION
D'UNE
D'UNE
FRÉQUENCE,
FRÉQUENCE,
PROBABILITÉS 127
PROBABILITÉS 110
Exercice 2 10 points
⎡ 1 1 ⎤
Collier ⎢0, 02 – ; 0, 02 + ⎥ = ⎡⎣0, 002 ; 0, 038 ⎤⎦ 0,024
⎣ 3 000 3 000 ⎦
Briveau
[0,02 – 95 000
1 ; 0,02 + 1 ]
95 000 0,044
= [0,006 ; 0,034]
Martel
[0,02 – 1
94 000
; 0,02 + 1
94 000
] 0,021
= [0,004 ; 0,036]
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Soudé
[0,02 – 1
96 000
; 0,02 + 1
96 000
] 0,015
= [0,007 ; 0,033]
2. Quel est le sous-traitant dont la livraison est rejetée ?
La livraison du sous-traitant Briveau est rejetée, car la fréquence de
pièces défectueuses dépasse 0,034 (borne supérieure de l’intervalle de
fluctuation).
111
128 111
Approche d’une courbe
8 avec des droites,
nombre dérivé
Échauffez-vous !
x
A(1 ; – 1) B(0 ; 3) C(0 ; – 4) D(– 1 ; 3) –1 0 1 2
–1
–2
d) Entourez les points qui appartiennent à la droite Ᏸ2 .
–3 Ᏸ2
A(1 ; – 1) B(0 ; 3) C(0 ; – 4) D(– 1 ; 3) –4
e) Tracez ci-contre les droites Ᏸ1 et Ᏸ2 . –5
–6
–7
112 112
129
1 Approximations affines d’une fonction
Activité 1
1. Quelles sont les droites représentatives de ces trois fonctions ? Cochez les
cases correspondantes.
Droite bleue Droite verte Droite rose
Droite orange Droite violette
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130 113
2. Évaluer l’erreur commise en remplaçant les valeurs d’une fonction
par celles d’une approximation affine
Activité 2
Pour 0,9 ⭐ x ⭐ 1,1, on reprend la fonction carré c de l’activité 1, ainsi que ses trois
approximations affines en 1, notées h, k et l :
c(x) = x 2 ; h(x) = 1,5x – 0,5 ; k(x) = 2x – 1 ; l(x) = 2,5x – 1,5.
Les courbes représentatives de ces quatre fonctions ont été obtenues sur tableur :
celle de c en rouge, celle de h en bleu, celle de k en vert et celle de l en rose.
Un tableau de calculs a aussi été dressé.
k (0,9) • • 0,06
l(0,9) • • – 0,04
Activité
Sur l’intervalle [0,5 ; 1,5], on considère les fonctions :
– carré c, définie par c(x) = x 2, de courbe représentative notée Ꮿ ;
– racine carrée r, définie par r(x) = 1x, de courbe représentative notée ;
1
– inverse s, définie par s(x) = , de courbe représentative notée .
x
Pour chacune de ces trois courbes, on se place au voisinage du point A d’abscisse 1.
On note ᐀ la tangente en A, droite représentative de la fonction affine notée t.
Fonction carré c Fonction racine carrée r Fonction inverse s
Équation de la tangente ᐀ Équation de la tangente ᐀ Équation de la tangente ᐀
en A : en A : en A :
y = 2x – 1 y = 0,5x + 0,5 y=–x+2
(Pour chaque tableau, la dernière ligne comporte les résultats arrondis à 0,01.)
r
• • t(x) = 2x – 1
s
• • t(x) = 0,5x + 0,5
3. Cochez la case correspondant à la bonne réponse.
Pour x dans l’intervalle [0,9 ; 1,1], pour laquelle des trois fonctions c, r ou s commet-
on l’erreur la plus faible en remplaçant c(x), r(x) ou s(x) par t(x) ?
c r s
132
115 115
2. Comment déterminer graphiquement le coefficient directeur
d’une tangente ?
Méthode 1
On considère la tangente en un point A à la courbe représentative d’une fonction.
On note a le coefficient directeur de cette tangente.
Étape 1 Se positionner en un point M de la tangente.
Étape 2 Se déplacer horizontalement d’une unité vers la droite. A
M 1
Étape 3 Se déplacer verticalement pour atteindre la tangente : a
a est égal au nombre d’unités verticales nécessaires (positif si
on se déplace vers le haut, négatif si on se déplace vers le bas).
La courbe Ꮿ (en rouge) est la courbe représentative d’une fonction.
La droite Ᏸ1 (en vert) est la tangente à Ꮿ au point d’abscisse 3.
La droite Ᏸ2 (en violet) est la tangente à Ꮿ au point d’abscisse – 2.
y
7
Ꮿ
6 Ᏸ1
5
4
3
2
P
1 Q
–5 –4 –3 –2 –1 0 x
–1 M 1 2 3 4
–2 Ᏸ2
Solution
Méthode 2
Solution
Activité
1. Cochez la case correspondant à la réponse exacte.
a) Quelle est la tangente à Ꮿ au point d’abscisse 1 ?
La droite violette
La droite verte
b) Quel est le coefficient directeur de cette droite ?
1 3 0
2 –1
c) Le nombre dérivé de f en 1 est donc :
f ⬘(1) = 1 f ⬘(1) = 3 f ⬘(1) = 0
f ⬘(1) = 2 f ⬘(1) = – 1
2 –1
c) Le nombre dérivé de f en 3 est donc :
f ⬘(3) = 1 f ⬘(3) = 3 f ⬘(3) = 0
f ⬘(3) = 2 f ⬘(3) = – 1
134
117 117
2. Comment déterminer l’équation réduite de la tangente à la courbe
représentative d’une fonction f au point A(xA ; f (xA)) ?
Méthode 3
Étape 1 Déterminer f ⬘(xA), graphiquement (voir méthodes 1 et 2 page 133) ou avec les
données de l’énoncé.
Étape 2 Écrire la forme de l’équation cherchée : y = f ⬘(xA) x + b.
Étape 3 Résoudre l’équation f ⬘(xA)xA + b = f (xA), d’inconnue b, puis donner l’équation
réduite de la tangente.
1
monter (si f ⬘(xA) > 0) ou descendre p
(si f ⬘(xA) ⬍ 0) de f ⬘(xA) unités.
Solution
2. Vrai. – 30
3. Vrai. 6. a) et b) Sur tableur.
138 120
COMME
À L’ÉCRAN
Retrouver l’équation réduite d’une tangente
à la courbe représentative d’une fonction
Le tableau de valeurs et le graphique suivants ont été obtenus sur tableur.
La courbe rouge est la courbe représentative Ꮿ d’une fonction f définie sur
[0,2 ; 2,6]. La droite verte est la tangente ᐀ à Ꮿ au point A d’abscisse 1.
Dans la colonne C figuraient les valeurs correspondant à la tangente ᐀.
1–0
b) En déduire l’équation réduite de ᐀.
L’ordonnée à l’origine de ᐀ est – 2 et son coefficient directeur est –1.
Son équation réduite est donc y = –x – 2.
c) Quelle formule avait-on écrite dans la cellule C2, puis recopiée jusqu’à la cellule
C14, pour obtenir les valeurs correspondant à la tangente ᐀ ?
On avait écrit la formule =–1*A2–2.
121
140 121
Évaluation
Nom
Prénom
Classe
Date
Exercice 1 10 points
– 0,5
0 0 0,5
, 1 1,5
, 2 2,5
, 3 3,5
, t
– 10
᐀2
– 20
d⬘(3) = 28.
En déduire la vitesse instantanée de la balle au bout de 3 secondes (exprimer le
résultat en mètres par seconde, puis en kilomètres par heure).
Au bout de 3 s, la vitesse instantanée de la balle est de 28 m/s,
soit 100,8 km/h.
142
123 123