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y 00 + y 0 − 2y = 0. (E1)
X 0 = AX. (E3)
2
Corrigé
φ(t) = et − e−2t .
Ainsi, a = −1, b = −1 et c = − 21 .
Par théorème du cours (linéarité), la solution générale de (E2) s’obtient en
additionnant une solution particulière à la solution générale de l’équation ho-
mogène associée, obtenue à la question 2., ce qui donne
1
y(t) = Aet + Be−2t − e−t − t − .
2
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5. Il suffit de poser
0 1
A= ,
2 −1
ainsi
y0
0
y y
A 0 = 0 =
y 2y − y y 00
par l’équation (E1).
6. Les vaelurs propres de A sont les racines de l’équation caractéristique, à savoir
λ1 = 1 at λ2 = −2. Des vecteurs propres associés sont
1 1
et
1 −2
Ainsi,
1 0 1 1
D= et P = .
0 −2 1 −2
7. Par un théorème du cours, on en déduit que la forme générale des solutions
de (E3) est
X(t) = etA X0 = P etD P −1 X0 .
−1 a
En écrivant P X0 = , on en déduit que
b
ae + be−2t
t t
1 1 e 0 a
X(t) = = .
1 −2 0 e−2t b aet − 2be−2t
1 et + 2e−2t
X(t) = .
3 et − 4e−2t
9.
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10. Il suffit d’appliquer le changement de base associé à P :
11. La matrice A étant inversible, le seul point d’équilibre est l’origine. De plus, A
ayant une valeur propre de partie réelle strictement positive, ce point d’équi-
libre n’est pas stable (ni asymptotiquement, ni orbitalement).
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Donc ỹ vérifie l’équation différentielle. La condition initiale y(t0 ) = y0 dévient
ỹ(−t0 ) = y0 . On veut montrer que ỹ :] − b, −a[ est une solution maximale. Si
]a, b[=] − ∞, ∞[, alors ] − b, −a[=] − ∞, ∞ et donc ỹ globale donc maximale.
Si a ∈ R supposons par l’absurde qu’on puisse étendre ỹ à droite de −a :
il existe y1 :] − b, −a + [ solution de (1) telle que y1 (t) = ỹ(t) pour tout
t ∈] − b, −a[. Alors limt→−a ỹ(t) = y1 (−a) ∈ R. Mais par ailleurs ỹ(t) = y(−t)
donc limt→−a ỹ(t) = limt→a y(t). Or a ∈ R et y solution maximale. Par le
critère de dichotomie explosion en temps finie / existence globale, on sait que
limt→a |y(t)| = ∞ = |y1 (−a)| ∈ R. Contradiction, donc ỹ ne peut pas être
étendue à droite de a.
4. L’ensemble des graphes est symétrique par rapport à l’axe des y.
5. En utilisant la question 3. on sait que Φ̃(t) = Φ(−t) est aussi solution de
d’équation différentielle. De plus, Φ̃(0) = Φ(0), donc par l’unicité donnée par
le théorème de Cauchy-Lipschitz on a Φ̃(t) = Φ(t) pour tout t ∈ Imax ∩ I˜max .
Comme on a vu à la question 3, la solution Φ̃ est solution maximale. Donc
nécessairement I˜max = Imax , c’est à dire ] − b, −a[=]a, b[. On a bien a = −b,
donc Imax =] − b, b[ et ∀t ∈] − b, b[ on a Φ(t) = Φ̃(t) = Φ(−t), c’est à dire Φ
est paire.
6. Par calcul direct on voit que ces sont des solutions. On a ynul défini sur R donc
maximale. La fonction y+ est définie sur ]0, +∞[ et limt→0+ y(t) = +∞, donc
elle ne peut pas être prolongée de façon continue en 0, donc y+ est maximale.
Même argument pour y− .
7. On a y 0 (t) = 2ty 2 (t), donc pour t > 0, y 0 (t) > 0 c’est à dire y est croissante
sur Imax ∩]0, ∞[.
8. Par le non-croisement des solutions, comme Φ1 (t0 ) < − t12 = y+ (t0 ), on a
0
Φ1 (t) < y+ (t) pour tout t ∈ Imax,1 ∩]0, +∞[. De plus, Φ1 est croissante sur
Imax,1 ∩]0, +∞[. Par le critère de de dichotomie explosion en temps fini /
existence globale, on en déduit que sup Imax,1 = +∞, c’est à dire Imax,1 =
]a1 , ∞[. Supposons par l’absurde que a1 < 0. Alors Φ1 (0) existe dans R.
Comme Φ1 (t) < y+ (t) pour tout t ∈ Imax,1 ∩]0, +∞[=]0, ∞[, alors Φ1 (0) =
limt→0+ Φ1 (t) ≤ −∞, contradiction. Donc a1 ≥ 0.
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10.
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