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8n 2 N un+3 = 3 un+1 2 un :
0 1 0 1
un 0 1 0
Pour tout entier naturel n, on pose : Xn = @ un+1 A et on note M la matrice carrée @ 0 0 1 A
un+2 2 3 0
0 10 1 0 1 0 1
0 1 0 un un+1 un+1
1. On a M Xn = @ 0 0 1 A @ un+1 A = @ un+2 A = @ un+2 A = Xn+1
2 3 0 un+2 2un + 3un+1 un+3
Donc la suite (Xn )n2N est une suite géométrique matricielle de raison M et pour tout entier
n : X n = M n X0
0 1
x
2. a) Pour u = (x; y; z) On résout (E) : (M @
I) y A = 0
z
8 8 8
< x+y =0 < y= x < y= x
2
(E) () y+z =0 () z x+z =0 () z = 2x
: : : 3
2x + 3y z=0 ( 2 + 3 )x z=0 ( 2+3 )x = 0
3
On résout 2 + 3 = 0 : = 1 est racine ; on factorise par ( 1) par l’algoithme
de Horner :
1 0 3 2
1 1 2
1 1 2 0
donc 2 + 3 3
=( 1) ( 2 + 2) = ( 1)2 ( 2)
y=x
– Donc si = 1 alors (E) () et les solutions sont
z=x
S1 = Vect ((1; 1; 1)) 6= f0g
donc 1 est valeur propre et une base de son sous-espace associé est ((1; 1; 1)) (générateur
et non nul)
Donc S1 est de dimension 1:
y = 2x
– Donc si = 2 alors (E) () et les solutions sont
z = 4x
S 2 = Vect ((1; 2; 4)) 6= f0g
donc 2 est valeur propre et une base de son sous-espace associé est ((1; 2; 4)) (géné-
rateur et non nul)
Donc S 2 est de dimension 1:
b) La somme des dimensions des sous espaces propres de M n’étant pas 3, M n’est pas
diagonalisable.
1
s=' ((1; 0; 0)) ; s0 = ' 1
((0; 1; 0)) ; s00 = ' 1
((0; 0; 1))
La suite s celle qui véri…e ' (s) = (s0 ; s1 ; s2 ) = (1; 0; 0) donc
n 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
et de même
sn 1 0 0 1 0 0 1 0 0 1
n 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 n 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
0 et 00
sn 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 sn 0 0 1 0 0 1 0 0 1 0
Comme la matrice (de la question précédente) est ici la matrice unité, les suites (s; s0 ; s00 )
forment une base de F et donc les suites de F sont des suites périodiques de période 3.
Et réciproquement les suites de période 3 sont des suites de F donc F est l’ensemeble des
suites périodiques de période 3.
Celà se voyait d’ailleurs directement sur la relation de récurrence.
X
N X
N
P (Tx = n) = P (Tx = 0) + [Fn (x) Fn+1 (x)]
n=0 n=1
X
N X
N
= 1 F1 (x) + Fn (x) Fn+1 (x) réindexé m = n + 1
n=1 n=1
XN X
N +1
= 1 F1 (x) + Fn (x) Fm (x)
n=0 m=2
= 1 FN +1 (x)
Donc
X
N
lim P (Tx = n) = 1 () lim FN +1 (x) = 0 c’est à dire
N !+1 N !+1
n=0
X
+1
P (Tx = n) = 1 () lim Fn (x) = 0
n!+1
n=0
Remarque : pour que T soit une variable aléatoire, il faut que la probabilité que sa valeur
soit dé…nie vaille 1.
III. Cas d’une loi géométrique.
Dans cette troisième partie, les variables aléatoires Xi ; i 2 N ; suivent la loi géométrique G (p) de
paramètre p , (0 < p < 1) , et on pose : q = 1 p .
De plus, x est ici un entier naturel non nul …xé.
On rappelle que, par convention : Cnm = 0 si n et m sont des entiers naturels tels que m > n .
i=1
1 2 k 2
= Ck 1 p q
Pour k 3;
(Y3 = k) = (X1 + X2 + X3 = k)
k[1
= (Y2 + X3 = k) = (Y2 = i \ X3 = k i)
i=2
(k 1) k
= p3 q k 3
0 = Ck2 1 p2 q k 2
2
c) On ne peut pas utiliser ici le binôme car l’indice de somme est en indice sur le coe¢ cient
du binôme.
Par récurrence sur m :
P
– pour m = n; on a nk=n Ckn = Cnn = 1 = Cn+1 n+1
k=n
d) Par récurrence : (on a la propriété pour n = 0; 1; et 2
– pour n = 1 on a p (Y1 = k) = q k 1 p = Ck1 11 q k 1 p
– Soit n 1 tel que pour tout k n : P (Yn = k) = Ckn 11 q k n n
p
alors pour k n + 1 :
k[1
(Yn+1 = k) = (Yn + Xn+1 = k) = (Y2 = i \ Xn+1 = k i)
i=n
avec i k et k i 1; et
"k 1 #
[
p (Yn = k) = p (Yn = i \ Xn+1 = k i)
i=n
incompatibles / indépendants
X
k 1
= p (Yn = i) p (Xn+1 = k i)
i=n
X1
k
= Cin 11 q i n n k 1 i
p q p car i n et k i 1
i=n
X
k 1
= p n+1 k (n 1)
q Cin 11 réindexé j = i 1
i=n
X
k 2
= pn+1 q k (n 1)
Cin 11 et comme k 1 n
j=n 1
= pn+1 q k (n 1)
Ckn 1+1
1
X
x X
x
Fn (x) = p (Yn = k) = Ckn 11 q k n n
p
k=n k=n
X
x
Fn (x) = Ckn Ckn 1 qk n n
p
k=n
Xx X
x
= Ckn q k n n
p Ckn 1 q k n n
p
k=n k=n
Xx Xx
= Ckn q k n n
p Ckn 1 q k n n
p
k=n k=n
X
x X
x
n
= p Ckn q k n
qp n
Ckn 1 q k n 1
k=n k=n+1
et directement
X
x X
x
Fn+1 (x) = p (Yn+1 = k) = Ckn 1+1 n+1 k n 1
1 p q
k=n+1 k=n+1
X
x
= pn+1 Ckn 1 q k n 1
k=n+1
k=n h=n
= Cxn q x n n
p
et p (Tx = n) = 0 si n > x
c) La formule est encore valable pour n = 0 (p (Tx = 0) = q x )
On reconnait donc que Tx ,! B (x; p) et donc E (Tx ) = xp et V (Tx ) = xpq
3. Sachant que les variables aléatoires X1 , X2 : : : sont des temps d’attente, et en observant que
la réalisation de n premiers succès équivaut à la réalisation du nime succès,
Yn est le temps d’attente du nim succès (somme des temps d’attente pour chacuns des n premiers
succès)
Tx = n signi…e que en x expériences, il n’y a eu que n succès.
Tn est donc le nombre de succès en x expériences indépendantes, qui ont chacunes la probabiltié
p de donner succès.
Donc Tx ,! B (x; p)