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1. VECTEURS :
Un vecteur est une grandeur mathématique défini par son sens, son module, sa direction et son point
d’application.
Géométrique Analytique
Caracteristiques
d’un vecteur
Adoption d’une base
B i, j, k liée au repère R O, i, j, k
B * Direction. L’expression de X dans la base B est :
A X * Sens. x
* Point d’application. X x i y j z k y
z
B
* Module ou norme.
X2 x1 x2
X 1 X 2 ( x1 x2 ) i ( y1 y 2 ) j ( z1 z 2 ) k y1 y 2
X1 X1 X 2 z z
B 1 2
X1 X 2 = X 2 X1
X1 ( X 2 X 3 ) = ( X1 X 2 ) X 3
a ( X1 X 2 ) = a X 1 + a X 2 ; a R
(a+b) X 1 = a X 1 + b X1 ; a, b R
Géométrique Analytique
* Même direction que X . x1
X x1 i y1 j z1 k y1
* Sens :- même si 0
z
B 1
X - opposé si 0
x1
* X
X
X x1 i y1 j z1 k y1
z
B 1
3. PRODUIT SCALAIRE :
Propriétés:
Commutativité: X 1 X 2 X 2 X 1
Distributivité à droite et à gauche: X 1 ( X 2 X 3 ) X 1 . X 2 X 1 . X 3 et ( X 1 X 2 ) X 3 X 1. X 3 X 2 . X 3
Normes: X X. X x1 x2 x3
2 2 2
d
d d
Dérivée d’un produit scalaire : X1 X 2 X 1 X 2 X 2 X1
dt dt dt
4. PRODUIT VECTORIEL :
Par définition, le produit vectoriel de 2 vecteurs X et Y noté X Y est égale Z tel que :
Z X Y X Y Sin X ,Y
( X , Y , Z ) forme un trièdre direct, quelque soit le point O.
Méthode de calcul :
Dans une base i, j,k , si X x1 i x2 j x3 k et Y y1 i y2 j y3 k , alors on aura :
x1 y1
Calcul à effectuer: x2 y2
x3 y3
x1 y1 x2 y2 x1 y1 x2 y3 x3 y2
x2 y2 x2 y3 x3 y2 x2 y2 = ?
x3 x3 y3 x3 ?
y3 y3
x1 y1 x1 y1 x2 y3 x3 y2
x2 y2 x1 y1 x2 y2 =
(x1 y3 x3 y1) x3 y1 x1 y3
x3 y3
x3 y3 x3 y3
?
x1 y1 x1 y1 x1 y1 x2 y3 x3 y2
x2 y2 x1 y2 x2 y1 x2 y2 = x3 y1 x1 y3
x3 x2 y2 x3 x1 y2 x2 y1
y3 y3
Propriétés:
Anti-commutativité: X Y Y X
Distributivité à droite et à gauche: X (Y Z) X Y X Z et (X Y) Z X Z Y Z
Multiplication par un réel: . (X Y) ( . X ) Y X ( . Y) ; λ R
Cas de nullité :
o Un des vecteurs est nul.
o Les deux vecteurs ont même direction.
d
d d
Dérivée d’un produit vectoriel : X1 X 2 X1 X 2 X1 X 2
dt dt dt
Calculs sur les vecteurs d'une base orthonormée directe:
i j k , j k i , k i j
i i j j k k 0
Méthode pratique : on écrit 2 fois la base, le sens est donné par l’ordre d’écriture
i j k ; j i k
i j k i j k
Le résultat du produit mixte de trois vecteurs (X ,Y,Z) est un SCALAIRE égale au volume du
parallélépipède formé par ces vecteurs.
X. (Y Z) a .
Propriétés:
X. (Y Z) 0 si l'un des vecteurs est une combinaison linéaire des deux autres.
X . (Y Z) Y (Z X ) Z (X Y)
5. CHANGEMENT DE BASE :
i1 Cos i0 Sin j 0
j1 Sin i0 Cos j 0
k1k 0
k 0 k 1
Soit U (a, b, c) B1 un vecteur exprimé dans la base B1 (i1 , j1 , k 1 ) . L'expression de U dans la base
B0 (i 0 , j 0 , k 0 ) sera : U a i1 b j1 c k1 a (Cos i0 Sin j 0) b (Sin i0 Cos j 0) c k 0
M P V PA V
Cas particuliers :
Propriété :
7. SOMME DE n VECTEURS :
Soit l’ensemble de vecteurs E = ( A1 ,V1 ), ( A2 ,V2 ).......( An ,Vn )
La somme S de l’ensemble E est : S ( E) V1 V2 ....... Vn
n
S (E) est un vecteur libre et est appelé aussi la résultante R(E) tel que : R( E ) Vi
i 1
Si l’origine du premier vecteur est confondue avec l’extrémité du dernier vecteur on a R(E) = 0
n
M P E est appelé moment résultant de (E) : M P E PAi Vi
i 1
n n n n
M Q E QAi Vi QP PAi Vi QP Vi PAi Vi
i 1 i 1 i 1 i 1
(P, Q) M Q (E) M P (E) QP R(E)
Bien que cette formulation ne soit pas indispensable pour présenter la mécanique générale, nous
l'utiliserons fréquemment dans la suite du cours. Nous pensons en effet que cette présentation permet
d'alléger la formulation des équations et de donner une certaine unité à la présentation des principaux
résultats.
9.1 Torseurs :
9.2 Notation :
se note au point A dans un repère (R) BA = R
A
Un torseur par :
M A B
X L
Si R Y et M A M
Z N
B B
A
X L
s’écrit soit : BA
A
Le torseur = R X x Y y Z z ou BA = Y M
M A L x M y N z B Z N B
NB : le moment d’un torseur doit vérifier la relation de transfert de moment tel que
(P, Q) M Q (T ) M P (T ) QP R(T )
X
R Y
Les Coordonnées en A seront : Z
g A
L
AP R M
N
A
o Le moment d’un glisseur est nul sur l’axe et non nul ailleurs.
Remarques:
1/ La notion de torseur de force permet donc de parler globalement d'une force et de son moment en
tout point de l'espace.
2/ Les deux vecteurs définis dans un torseur sont de natures différentes. Pour un torseur de force, le
vecteur résultant est une force ayant des composantes dont les unités sont en (N), alors que le moment
en un point est un moment dont les composantes ont des unités en (N.m).
3/ Attention quand l'on demande de définir un torseur, il est nécessaire de donner une réponse pour
la résultante et une réponse pour le moment.
A
R1 R2
o Somme de deux torseurs : A
+ A
=
M A ( 1 ) M A ( 2 ) B
1 B 2 B
A
R
o Multiplication par un réel : =
A A
=
M A ( ) B
B B
Co-moment de 2 torseurs : 1B 2 B = R1 M A ( 2 ) R2 M A ( 1 )
A A
o
Deux torseurs sont dits équivalents, s’ils ont les mêmes éléments de réductions, lorsqu’ils sont
calculés en même point.
R1 R2
A
et A
sont équivalents
A
= A
A ( 2 )
1 B 2 B 1 B 2 B
M A ( 1 ) M
L’axe central Δ est le lieu des points où la résultante et le moment du torseur sont colinéaires.
Partant d’un torseur connu au point P, soit u le vecteur unitaire d’orientation de Δ et Q un point appartenant à
l’axe cherché tel que R(T ) M Q (T ) 0
R(T ) M P (T )
Soit H la projection de P sur Δ, elle est obtenu par HP 2
et Q est tel que
R(T )
QP QH HP R (T ) HP l’axe passant par H et Q constitue l’axe central du torseur T .
P
u
P
Q H
Chap.2: STATIQUE
Après un rappel sur les expressions des torseurs associés aux différents types d'actions
mécaniques, nous introduirons le principe de la statique puis les méthodes de résolution
d'un problème de statique.
1.1Système matériel:
Ensemble de matière dont les atomes peuvent être de même nature ou non, déformable ou non,
compressible ou incompressible.
1.2 Solide:
Ensemble de matière dont les atomes sont de même nature, géométriquement parfait, indéformable
et homogène.
2. ACTION MECANIQUE :
2.1 Définition :
Action mécanique : Toute cause ayant pour effet de maintenir au repos, ou de modifier l’état de repos
ou de mouvement d’un mécanisme ou de certaines de ses parties.
Une action mécanique fait intervenir deux corps, l’un exerçant l’action l’autre la subissant, elle peut
être:
Une action de contact (pression, Force appliquer par un opérateur, action d’une liaison, couple
appliquer par un moteur,………).
Sur une surface (action d’un solide sur un autre au point de contact, pression d’un liquide, d’un
gaz,....)
Intérieure au système considéré (action d’une partie du système sur une autre).
Quel que soit son type, une action mécanique fait intervenir un ensemble de force (élémentaires ou
L'ensemble des actions mécaniques qui s'exercent à l'intérieur d'une liaison parfaite peut
être représenté par un torseur résultant exprimé au centre de la liaison. (voir tableau des liaisons)
O O
X L Appui plan 0 L
Encastrement En tout de normale En tout
Y M 0 M
Z N point (O , z ) Z 0 point
O O
X 0 Linéaire 0 0 Point du
Points de rectiligne
Y M 0 M
Pivot d’axe Z N (O , x ) d’axe (O , x ) de Z 0 plan (O,
(O , x ) normale (O , z )
z ,x)
O O
0 L Linéaire 0 0
Glissière annulaire Au
Y M En tout Y 0
d’axe (O , x ) Z N point d’axe (O , x ) Z 0 point O
O O
0 0 Ponctuelle 0 0
Pivot glissant
Y M Points de
de normale 0 0 Points de
d’axe (O , x ) Z
N (O , x ) (O , z ) Z
0 (O , z )
L pX
O O
X 0 Glissière X
Sphérique Au hélicoïdale Points de
Y 0 Y M
ou Rotule Z point O d’axe (O , x ) (O , x )
de centre O 0 Z
N
3.1 Enoncé :
Pour qu’un mécanisme composé d’un ou plusieurs solides soit en équilibre dans un repère galiléen
sous l’effet de n actions extérieures, il faut que les conditions suivantes soient satisfaites :
Egalisation du torseur statique des actions mécanique extérieures s’exerçant sur (S) au
torseur nul.
R( S S ) 0
T ( S S )
A
0 A avec
S
S
M ( S S ) 0
R( S S) 0 : théoreme de la résultantestatique.
A
M S ( S S) 0 : théorème du moment statique.
La projection de ces deux théorèmes sur les axes du repère fourni au maximum six
Remarques :
fondamental de la dynamique.
b) Pour un ensemble de solides si le torseur des actions mécaniques extérieures est nul par
rapport au repère galiléen, les différents solides constituant l’ensemble ne sont pas
c) Dans le cas d’un problème plan (par exemple X et Y), la projection fournit trois équations :
Si un système matériel E1 exerce une action mécanique F (1 2) sur un système matériel E2 alors le
système matériel E2 exerce sur le système matériel E1 une action mécanique F (2 1) telle que :
F (1 2) - F(2 1)
Ces deux actions mécaniques sont dites réciproques et les torseurs représentant ces deux actions
mécaniques réciproques sont opposés :
M M
( F (S1 S2 )) - ( F (S2 S1 ))
Non
Finir l’étude.
Chap.3: CINEMATIQUE
La cinématique est la partie de la mécanique qui étudie les mouvements des corps par
rapport au temps, indépendamment de leurs causes.
En mécanique on définit la position d’un point M par rapport à un repère de référence choisi ( R ) à
Les paramétrages qui définissent la position d’un point M dans un repère ( R ) sont habituellement :
Le type de coordonnées est choisi en fonction du problème que l’on a à traiter (problème à symétrie
de révolution autour d’un axe, problème à symétrie sphérique …).
1.1.1 Les coordonnées cartésiennes :
z
z
x, y, z sont les coordonnées de M dans un repère
R(O, x, y, z) , tel que O origine de repère et M
( x , y , z ) les vecteurs unitaires orthogonaux de R
O y
définissant une base B. y
La donnée des 3 variables x, y, z définit 1 point x
et un seul de l’espace.
x
Le vecteur de position de M par rapport à R
x
(origine) : OM x x y y z z y
z
B
OM .u z z 0
z
B1
Ce même vecteur peut être exprimé dans R
x Cos
Cos
y Sin
OM Cos x Sin y z z Sin
z B
1.1.3 Les coordonnées sphériques :
OM i 0
x j u
0
B2
x Cos Sin
Ce même vecteur peut être exprimé dans R1
y Sin Sin
Sin
OM Sin u Cos z 0 z Cos
Cos
B1
Cos Sin
OM Sin Cos x Sin Sin y Cos z Sin Sin
Cos
B
On peut facilement passer d’un système à un autre en remarquant qu’on doit exprimer le même vecteur
position dans les systèmes de coordonnées.
Exemple : Passer de polaires en cartésiennes ou réciproquement :
OM u z1 z et OM x x y y z z en identifiant : x Cos ; y Sin
z z1
y
; arc tg et z1 z .
2
Pour le passage inverse : x y
2
1ère Rotation
z
v z1
y1 w
z y
v
O y
x u
x u x1
2ème Rotation
u,v,z u,w,z
Rot(u,)
Les 3 angles d’Euler sont les suivants :
1
z1 z
x,u : angle orienté par z
3ème Rotation
u,w,z x , y ,z
Rot(z1,)
y1 : angle de précession.
1 1 1 1
: angle de mutation.
z1 w : angle de rotation propre.
u x1
La dérivée du vecteur V t par rapport à la variable t dans l’espace vectoriel E est le vecteur suivant :
d V lim V t h V t
dt E h0 h
2.1.2 Remarque :
La variable d’un vecteur, que la dérivée représente dépend de l’espace vectoriel de référence, c’est à
dire en pratique de la position de l’observateur qui étudie la variation du vecteur, d’ou la nécessité de
notations précises. dV ou dV ou encore dV qui se lit : dérivée du vecteur V par rapport à
E
dt B
dt dt R
la variable t dans R.
2.2 Propriétés :
R
2
d V dV d
dt V dt avec dt
R R R
o Dérivée d’un produit scalaire :
R
2
dt R
V 1 dV 2
R
2
dt
V 1 dV 2
R
o Dérivée d’une fonction de fonction :
Dérivée d’un vecteur V exprimée dans la base du repère R O,x, y,z : soit V axbycz Avec
dV
( a,b,c : sont fonction de t ) a x a d x b y b d y c z c d z
dt dt dt dt
R R R R
dV
alors : a x b y c z
dt
R
Soient R O,x, y,z et R 1 O,x1, y1,z1 deux repères orthonormés directes. Considérons un vecteur V exprimé
Cas ou : z1 z
Posons : x , x1 ou est fonction de ( t ).
La dérivée de V par rapport à la variable t dans R :
dV
d a x1 b y 1 c z 1 da x1 db y 1 dc z 1
dt R dt R dt R dt R
R dt
d x1
a x1 a b y 1 b d y 1 c z 1 c d z 1
dt dt dt
R R R
dV dV dV a d x1 b d y1
Or la somme a x1 b y1 c z1 = dt dt dt dt c d z1
dt R R1 R dt R
R1 R
d z1
comme z z 1 0
dt
R
Pour calculer d x1 on considère que le vecteur x1 est fonction de t par l’intermédiaire de : x1 t .
dt R
dt R d R dt
dt
Alors d x1 d x1 d d x1 avec d
d R R
d x1
d d x
[ (cos x sin y)] R sin x cos y y1 d = y1
d R dt R
N.B : La dérivée d’un vecteur unitaire par rapport à son angle polaire est le vecteur directeur perpendicularité
(déduite par une rotation d’angle + 90°).
)R x1 par suite dV dV a y1 b x1
d y1
De même façon (
dt dt R dt R1
Ou encore pour mettre en évidence le vecteur V : dV dV z (ax1by1cz1)
dt
dt R R1
dV dV R1 R V
dt dt (E)
R R1
On note Bi xi , yi , zi la base du repère orthonormé directe R O, x , y , z . Etant donné un vecteurV ,
i i i i
dV
on peut écrire successivement : d V R2 R1 V
dt
R1 dt R 2
dV dV
Rn Rn1 V
dt dt
Rn1 Rn
dV n
Faisons la somme et après simplification on obtient : d V Ri Ri 1 V
dt
R1 dt Rn i 1
dV
Or d’après (E) on a dV Rn R1 V
dt
R1 dt Rn
Par équivalence entre ces deux dernières équations en obtient :
En reprenant les notations du paragraphe étudier précédemment R3 R z u z1
Le vecteur vitesse d’un point P par rapport à un repère (R), est la dérivée du vecteur position OP par
rapport au temps (t), dans un repère (R) :
d
V P R OP
dt R
Si OP s alors V P ds t v t avec t le vecteur unitaire tangent à la trajectoire ( s )
dt
Le vecteur accélération d’un point P par rapport à un repère ( R ), est la dérivée du vecteur vitesse
d
P R V P R
dt R
3. Cinématique du solide :
Dans ce cours, nous nous intéresserons uniquement au solide indéformable. Si M 1, M2, M3 et M4 sont
quatre points quelconque du solide, la définition du solide indéformable se traduit mathématiquement par
l’une des deux relations suivantes : M 1M 2 est indépendante du temps, ou bien M1M 2 M 3M 4 cte
Soient les deux points A et B d’un solide (1), sont en mouvement par rapport
à un repère R (voir figure ci-contre). Appliquons la relation de changement
*A B*
R1 de base de dérivation au vecteur AB , entre le repère R et le repère lié au
R solide (1) R1 on trouve :
O
d AB
d AB 1 R AB or
d AB
0 car le vecteur
dt dt
R dt R1 R1
Par suite, la relation entre les vecteurs vitesse des points A et B du solide (1) s’écrit :
V B 1 R V A 1 R 1 R AB
Par définition, le mouvement d’un solide est dit mouvement plan si tous les points qui le
constituent ont des trajectoires planes et contenues dans des plans parallèles. L’étude d’un tel mouvement
peut donc se restreindre à l’étude d’une « tranche » de solide contenue dans le plan du mouvement. La
section choisie est généralement celle qui passe par le centre de masse.
Remarque : le choix du référentiel fixe d’étude est immédiat (deux vecteurs de base définissant le plan du
mouvement, par exemple i et j ). Ainsi, dans un tel référentiel, le vecteur rotation instantanée ne peut être
que perpendiculaire au plan du mouvement, donc porté par l’axe O, k .
Translation rectiligne :
Calculons VB S R0 ?
y1
V B S R0 V A S R0 BA S R0
R0 R1
(S) x1 or S R0 0 car la position angulaire de R1 par
O A B rapport à R0 est constante, donc pour un mouvement de
z x
translation rectiligne : VB S R0 VA S R0 VA x
Remarque :
Si un solide est en translation S R0 0 alors tous ses points ont la même vitesse (à l’instant t ).
y
Le solide (S) tourne autour de l’axe A, z à la vitesse
y1 u angulaire : S R0 z VA S R0 0
v α x1
VB S R0 AB x1 z AB y1
M
B
θ
A (S) VB S R0 AB y1
z o x
VM S R0 V A S R0 MA S R0 MA u z MA v
VM S R0 MA v
Remarque :
La vitesse est proportionnelle au rayon AM (en mouvement de rotation).
S R0 BA d S R0
d BA
B S R0 A S R0
dt dt
R0 R0
d S R0
A S R0 ( S R0 BA) S R0 BA
dt
R0
d BA d BA
or d BA S R0 BA avec dt 0
dt dt R1
R0 R1
D’ou la relation :
d BA
B S R0 A S R0
dt
dt
S R0 BA d S R 0 S R0 S R0 AB
R1 R0
d S R
B S R0 A S R0 BA
dt
0
S R0 S R0 AB
R0
Remarque :
Le champ des vecteurs d’accélération des points d’un solide ne vérifie pas la relation du changement de
Soit un point P mobile par rapport à R0 O,x, y,z et R1 O1,x1, y1,z1 :
y Cherchons la relation entre V P R0 et V P R1 .
z1 y1
d(OO1O1P) d OO1
V P R0 dOP or V O R
dt R0 dt 1 0 dt
.P R0 R 0
x1
R0 R1 et d O1 P d O1 P R R O P V P R R R O P
dt dt 1 0 1 1 1 0 1
O1 R0 R1
O par suite :
z x V P R0 V P R1 V O1 R1 R0 R1 R0 O1 P
Si on considère à l’instant (t) quelconque, le point P lié au repère R1 : V P R10 et on aura
V P R0 V P R1 V P R1 R0
Généralisation :
Soit n points, P mobile par rapport à n repères Ri (i = 1,2…..n)
V P R1 V P R2 V P R2 R1
V P R2 V P R3 V P R3 R2
n
Après simplification : V P R1 V P Rn V ( P Ri / Ri 1 )
i 1
Or V P R1 V P Rn V P Rn R1
n
V P Rn R1 V ( P Ri / Ri 1 )
i 1
Par définition on a :
V P R1 V P R2 V P R2 R1
V P R2 V P R1 V P R1 R2
Faisons la somme et après simplification on obtient : V P R2 R1 V ( P R1 / R2 )
y
z1 y1 .P Soit un point P mobile par rapport à
R0 O, x, y, z et
x1
R1 O1 , x1 , y1 , z1 .
R0 R1 Cherchons la relation entre P R0 et P R1 ? On sait que :
O1
O V P R0 V P R1 V P R1 R0
z x
V P R0 V P R1 V O1 R1 R0 R1 R0 O1P
d d d d d
V P R0 V P R1 V O1 R1 R0 R1 R0 O1 P R1 R0 O1 P
dt R0 dt R0 dt R0 dt R0 dt R0
V g1 2 V I 1 / 0 V I 2 / 0
Si la condition de roulement sans glissement est réalisée, cette vitesse est nulle soit :
V g1 2 0 donc V I 1/ 0 V I 2 / 0
Remarques :
8. Torseurs cinématiques :
Le torseur cinématique du mouvement du solide (2) par rapport au solide (1) s’écrit au point O :
origine du repère locale associé à la liaison :
2 1
O
21
O
B
O
( 2 / 1) V (O 2 / 1) B
V O 2 1
B
On pose : 2 1 x x y y z z et V O 2 1 Vx x Vy y Vz z
2 1 x x y y z z
O
x
O
Vx
2 / 1 B
O
y Vy
V O 2 1 V x V y V z V z B
O
x y z
B O z
2 1 2 1
O P
O
21 B et 2 1 B
P
V O 2 1 V P 2 1
B B
Si on connaît la vitesse au point (O), alors la vitesse au point (P) est :
V P 2 1 V O 2 1 PO 2 1
L'ensemble des mouvements qui s'exercent à l'intérieur d'une liaison peut être représenté par un
torseur cinématique exprimé au centre de la liaison. (Voir tableau des liaisons usuelles)
0 0 0 u
En tout
0 0 En tout Appui plane de
0 v
Encastrement 0 0 point normale (O , z ) 0 point
O O
0 Linéaire u
rectiligne
Pivot 0 0 Points 0 v Points
d’axe 0 0 de d’axe (O , x ) 0 du plan
O O
(O , x ) (O , x ) de normale (O, z , x )
(O , z )
0 u Linéaire u
Glissière 0 0 En tout annulaire
0 Au
d’axe 0 0 point d’axe (O , x )
0 point O
O O
(O , x )
u u
Ponctuelle
Pivot glissant
0 0 Points
de normale v Points
d’axe (O , x ) 0 0 de
0 de (O , z )
O (O , z ) O
(O , x )
0 Glissière u p
Rotule ou 0 Au hélicoïdale
0 0 Points
0 d’axe (O , x ) 0 0 de (O , x )
Sphérique point O O
O
de centre O
Si on compare le torseur statique d’une liaison sans frottement avec son torseur cinématique on constate
que la somme :
R S1 S 2 V O S1 / S 2 M O S1 S 2 S1 S 2 est toujours
nulle.
Considérons n repères R1 , R2 , …, Rn en mouvement les uns par rapport aux autres. Le torseur
cinématique du mouvement Ri par rapport à Ri-1 au point P s’écrit :
Ri Ri 1
n
Ri Ri 1
et Rn R1 Ri Ri 1
V P R R i 2
P
i i 1
Travaux dirigés:
MECANIQUE GENERALE
Niveau 1
TD CHAPITRE 1
Mécanique Générale ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ Réalisé par
Niveau 1 OUTILS MATHEMATIQUES Wiem CHAANBANE
VECTEURS & TORSEURS
Exercice 1 :
Si x, y, z sont les vecteurs unitaires d’une base orthonormée directe.
1 - Calculer V 1 V 2 puis V 2 V 1 .
2 - Calculer V 1V 1
Exercice 2 :
Soit un espace vectoriel muni d'un repère orthonormé O,i, j,k
A/ Soit un repère fixe R0(O,x0, y0,z0) , Soient des repères mobiles R1(O,x1, y1,z1) , R2(O,x2, y2,z2) .
On note:
x0,x1 y0,y1 , x1,x2 z1,z2 .
1- Faire des représentations planes permettant de visualiser chaque changement de base.
2- Calculez les produits vectoriels: A B , A C , A D , C B , B D et C D
C/ Soit deux vecteurs u et v tels que:
5 3
u 2 et i, u
4
; v 4 et i, v
4
; w 3 et i, w
4
1- Représentez les vecteurs dans le plan O, i, j
2- Calculez les coordonnées cartésiennes de u , v et w dans la base i, j , k
3- Calculez directement (en utilisant la formule de calcul pratique): u.v , u .w et v.w
4- Calculez directement (en utilisant la formule de calcul pratique): u v , u w et v w
Exercice 3 :
B/ Soit les vecteurs forces F AX A,YA,Z A et F B X B,YB,0 appliqués à un solide aux points
Exercice 4 :
A/ Soit un torseur de résultante: R 3,1,4 et de moment au point O: M(O) 2,3,0
Calculer le torseur au point A(2,-1,4) et B(6,-3,-2).
o y
F Fx xFz z et
x
OAd y . La vis de serrage a pour axe O, z .
F
O A
l x
1 a
D/ Soient deux vecteurs glissants : en A(1,0,0) U 1a et en B(0,1,0) V 2
a 1
Questions :
On se propose de déterminer les efforts de serrage F3 / 1 et F4 / 2 appliqués respectivement en I et en J. Pour
cela :
1- Isoler (3) + (4) + (5) + (6) et appliquer le théorème de la résultante générale en projection sur x.
2- Isoler (3) et appliquer le théorème du moment statique par rapport au point A.
3- Isoler (4) et appliquer le théorème du moment statique par rapport au point B.
4- Isoler (6) et appliquer le théorème de la résultante générale en projection sur y .
5- Déduire les efforts de serrage en I et J.
Exercice 2 :
La figure ci dessus représente une potence de maintien d'un palan. Le système du palan exerce sur la
potence au point M un effort P=2000 daN susceptible de se déplacer le long de la poutre (3)
Exercice 3 :
On se propose de déterminer les actions exercées sur les liaisons en A et C. on suppose que les liaisons sont
symétriques par rapport au plan ( E , x , y ). Sont donnés :
P2 2000 N , F F 5000 N , A(c, d ,0), B( g , h,0), C (e, f ,0), G2 (a, b,0).
1. Isoler et transférer en E les torseurs correspondants aux actions mécaniques qui s’exercent sur la lame
(2).
2. Appliquer le PFS sur (2) et résoudre le système d’équation correspondant.
3. Choisir un autre sous ensemble l’étudier statiquement pour réduire le nombre d’inconnues.
ISET de Mahdia Département Génie Mécanique 35
Mécanique Générale - Niveau 1
Il s’agit d’un problème plan suivant (O, x , y ).
1. On isole (3) + (4) + (5) + (6)
Inventaire des actions/
X I 0
Action de (1) sur (3) en I (appui ponctuel) 1 / 3 I 0 0
0 0
0 0
Action de l’écrou (8) en E F E F 0
0 0
0 0
Action de (0) sur (5) en O (appui plan) 0 / 5 O YO 0
0 N
O
X J 0
Action de (2) sur (4) en J 2 / 4 J 0 0
0 0
Théorème de la résultante générale : s 0
Par projection sur x : s.x X I X J 0 (1)
2. On isole (3)
Inventaire des actions
X I 0
Action de (1) sur (3) en I 1 / 3 I 0 0
0 0
s X c x3 X C (cos / 4 x sin / 4 y
Action de (6) sur (3) en C : 6 / 3 C
c 0
2
XC
2 0
2
6 / 3 C X C 0
2 0
0
( x , y , z )
X A 0
Action de (5) sur (3) en A (liaison pivot) 5 / 3 A YA 0
0 0
Théorème du moment statique au point A : A 0
A6 / 3 C 6 / 3 AC s
ISET de Mahdia Département Génie Mécanique 36
Mécanique Générale - Niveau 1
2 2
XC XC
0 2 2
2 0 0
6 / 3 A
2
0 H XC 0 XC 0
0 2 2 2 2
0 H XC 0 H XC
2 2
A1/ 3 I 1/ 3 AI s1/ 3
L X I 0 X I 0
0 h 0 0 1 / 3 A 0 0
0 0 hX 0 hX
I I
2
Par projection sur z A .z H X C hX I 0 (2)
2
3. on isole (4)
Inventaire des actions
X J 0
action de (2) sur (4) en J 2 / 4 J 0 0
0 0
X B 0
action de (5) sur (4) en B 5 / 4 YB 0
0 0
2 2
s YD y4 YD x YD y
action de (6) sur (4) en D 6 / 4
2 2
D 0
2
YD
2 0
2
6 / 4 D YD 0
2 0
0
( x , y , z )
Théorème du moment résultant au point B
B
0
L X J 0 X J 0
B 2 / 4 J 2 / 4 BJ s2 / 4 h 0 0 2 / 4 B 0 0
0 0 hX 0 hX
J J
2
YD
0 2 0
2
B 6 / 4 D 6 / 4 BD s6 / 4 H YD 0
0 2 HYD
2
0
2
2
YD
2 0
6 / 4 B 2 YD 0
D’où : B .z hX J
2
HYD 0 (3)
2 2 2
0 2
HYD
4. on isole (6) :
Inventaire des actions
0 0
Action de l’écrou (8) en E F E F 0
0 0
2
XC
2 0
Action de (3) sur (6) en C 3 / 6 C
2
XC 0
2
0 0
2
YD
2 0
Action de (4) sur (6) en D 4 / 6 D
2
YD 0
2
0
0
X K 0
Action de (5) sur (6) en K liaison pivot glissant 5 / 6 K 0 0
0 N
K
Théorème de la résultante générale : s 0
2 2
Par projection sur y s . y F XC YD 0 (4)
2 2
TD
Mécanique Générale CHAPITRE 3 Réalisé par
Niveau 1 ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ Wiem CHAANBANE
CINEMATIQUE
Exercice 1 :
On considère les repères R 0 O,i, j,k , R 1 O,u,v,k et R 2 O,u,n,t tels que (i,u)( j,v)
et (v,n)(k,t) . Un point M est tel que OM R n , avec R = constante.
d) Donnez les expressions de la vitesse V M / R0 et de l'accélération M / R0 du point M par
rapport au repère de référence R 0 .
Exercice 2
Considérons une centrifugeuse de laboratoire composée d’un bâti (S0), d’un bras (S1) et d’une
éprouvette (S2) contenant deux liquides de masses volumiques différentes.
Sous l’effet centrifuge due à la rotation du bras (S1), l’éprouvette (S2) s’incline pour se mettre
pratiquement dans l’axe du bras et le liquide dont la masse volumique est la plus grande est rejeté vers le fond
de l’éprouvette, ce qui réalise la séparation des deux liquides (voir figure ci-contre).
y2
z1
S1 z
β
O A
y1
z1
G
β S2 y1
S0
x
x2 y
x x
Soient : R O,x , y ,z un repère lié à (S0).
R 1 O, x , y1 , z1 un repère lié à (S1).
R2 O, x2 , y 2 , z1 un repère lié à (S2).
Les solides (S0) et (S1) ont une liaison pivot d’axe (O, x ).
Les solides (S1) et (S2) ont une liaison pivot d’axe (A, z 1 ) telle que OA a y1 (a constante positive
exprimée en mètres)
repère R : S1 R R1 R ?
2. Déterminer le vecteur rotation de la base du repère R 2 , lié au solide (S2), par rapport à la base du
repère R : S2 R R2 R ?
3. Déterminer le vecteur vitesse du point G par rapport au repère R : V G R ?
Exercice 3 :
Soit R O, x , y , z repère lié au bâti (0) d’un régulateur à boules schématisé comme l’indique la
figure suivante :
y1 y3
y1 y2 x2
B
2 3
z 1 C
A x3
z1 O O D x
0 4
x z1
Soient : R1 O, x , y1 , z1 Repère lié au bâti (1)
R4 D,x , y1,z1 Repère lié au bâti (4).
t y, y1 ; t x, x 2 .
OA r y1 r 0 AB l x 2 l 0
; ; DCr y1 et BCl x3 .
Le point D est située sur l’axe O,x .
QUESTIONS :
Déterminer :
CORRECTION TD N° 3
r y1 R0 l sin z1 r (x y1 ) l sin z1
d
dt
V ( B 1/ 0) (r l sin ) z1
V ( B / 0) V ( B /1) V ( B 1/ 0)
ly2 (r l sin ) z1
V (B / 0) l cos y1 l sin x (r l sin ) z1
dt
d
dt
d
V ( B / 0) OB R0 OA AB R0 r y1 R0 l AB R0
d
dt
d
dt
r((1/ 0) y1 ) l ((2 / 0) x2 ) r(x y1) l (z1 x) x2
rz1 l (z1 x) (cos x sin y1)
V (B / 0) (r l sin ) z l cos y l sin x
1 1
d
dt
d
dt
d
dt
d
3. V (C / 2) AC R2 AB BC R2 AB R2 l BC R2
dt
d
l x2 R2 l
dt
d
x3
dt R2
l (3 / 2) x3
l 2 z x
1 3
V (C / 2) 2L y3
V (C 2 / 0) V (B 2 / 0) (2 / 0) BC
V ( B / O) V ( B / 2) (2 / 0) BC
ISET de Mahdia Département Génie Mécanique 42
Mécanique Générale - Niveau 1
d
dt
d
OB R0 AB R2 (2 / 0) BC
dt
d
r y1 R0 l x2 (2 / 0) BC
d
dt dt
r x y1 l( z1 x) x2 (2 / 0) BC
V (C 2 / 0) r z1 l y2 l y3
V (C / 0) V (C / 2) V (C 2 / 0) r z1 l (cos y1 sin x)
l y3 r z1 l y2
V (C / 0) r z1 2l sin x
d
dt
d
dt
d
V (C / 0) OC R0 OA AB BC R0 r y1 R0 l x2 R0 l x3 R0
dt
d
dt
d
dt
r (1/ 0) y1 l (2 / 0) x2 l (3 / 0) x3
r x y1 l ( z1 x) (cos x1 sin y1 l ( z1 x) (cos x sin y1
V (C 2 / 0) r z1 l y2 l y3
d
dt
d
dt
d
4. ( B / 1) V ( B / 1) R1 ly2 R1 ly2 l y2
dt R1
l y2 l (2 /1) y2 l y2 l z1 y2
(B /1) l y2 l x2
d
( B 1/ 0) V ( B 1/ 0) R
dt
0
(B / 0) (B /1) (B 1/ 0) 2(1/ 0) V (B /1)
Références bibliographiques
[1] : Jean Luis Fanchon, <Guide de mécanique sciences et technologies industrielles> ; NATHAN ;
2003.
[5] : Abdelmajid FATNASI ; <mécanique générale des solides> ; EDITON un plus 1999.