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Lycée Mahidio
Kamina, 23 avril 2023
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INDEX
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Personnages
Kapinga Thérèse
Dominique Banza
Élève en bourgeois
Pilar Civera
Mère Alberta
Sœur Virginie
Sœur Georgette
François Civera
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INTRODUCTION
SPONTANÉ:
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CHAPITRE 1: L’ENFANCE
(Musique.
Les rideaux s’ouvrent.
Scénario: la cuisine de la maison avec le carreau des parents de
Alberta.
Personnages:
Thérèse Kapinga
Dominique Banza
Mère Alberta en laïque)
Narrateur:
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Thérèse:
Que c’est beau ici! Mère Alberta a eu de la chance de vivre dans une
belle maison, comme celle-ci !
Dominique:
Oui, c’est vrai. Cette maison est très propre et très grande.
Thérèse:
Qui va nous expliquer l’histoire de la Mère Alberta?
J’aimerais si tant de l’avoir connue! Nous avons écouté parler d’elle
beaucoup de fois à l’école.
Dominique:
Oui, c’est ça. Et, même si nous avons gagné le prix du concours de
dessin sur sa vie, nous ne savons pas très bien comment était elle. Je
l’ai dessinée en suivant les images que les professeurs nous ont
montré, mais c’est di cile de bien la reconnaître.
Thérèse:
Demandons à cette dame qui vient d’arriver à la cuisine.
Peut être, elle saura nous aider.
Dominique:
Bonjour, madame. Nous sommes ici, en train de visiter la maison de
Mère Alberta. Mais nous n’avons personne pour nous guider.
Voudriez-vous bien nous indiquer comment devons nous faire?
Mère Alberta:
Bonjour les enfants, je suis Alberta Giménez, mieux connue sous le
nom de Mère Alberta. Vous êtes chez moi ; dans le village de
Pollensa, à Majorque !
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Mère Alberta:
Ne vous inquiétez pas, mes enfants, vous allez tout comprendre. Je
vais vous aider à bien pro ter de votre voyage en Espagne. Vous
avez gagné le concours de dessin, n’est-ce pas?
Thérèse:
Mais, comment savez-vous qui nous sommes?
Dominique:
Chist! Tais-toi, laisse-le parler.
Mère Alberta:
Je suis née le 6 août il y a plus de 180 ans, dans un joli petit village
majorquin, où vous résidez ces jours-ci. Il s'appelle Pollensa, avec
une odeur d'amandiers et ayant pour fond le bleu argenté de la mer
Méditerranée.
Mes parents, Albert et Apolonia, m'ont éduqué avec beaucoup
de soin ; de mon père, j'ai appris la droiture, la responsabilité, le
courage, l'audace... des vertus qui m’aideraient beaucoup pour la
mission qui allait m’être con ée. Ma mère m'a inculqué la piété la
plus profonde, le respect des autres, la compassion pour les plus
pauvres, la simplicité, le service désintéressé et humble. J'ai eu une
enfance très heureuse à côté de mon frère Saturnino, un peu plus
jeune que moi.
Dominique:
Aaaah! Vous avez un frère? Cela me plaît !
Mère Alberta:
Mes parents se sont souciés de me donner une solide formation
intellectuelle, alors que dans ces années-là, l'éducation des femmes
n'était pas importante.
Thérèse:
Quelle injustice, comme si les femmes étaient moins que les
hommes ! Quelle barbarie, je trouve ça horrible !
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Dominique:
Tais-toi, Thérèse ! Laissez-le continuer avec l'histoire !
Mère Alberta:
J'aimais beaucoup étudier car j'avais une grande inclination à savoir
le pourquoi des choses. La nature attirait puissamment mon
attention : les montagnes, les couchers de soleil, l'immensité de la
mer... et cela ne me dérangeait pas d'interrompre le sommeil pour
voir une pluie d'étoiles.
Pour des raisons de travail, de mon père, nous vivons quelque
temps à Barcelone. À notre retour, nous nous sommes installés à
Palma et ici j'ai reçu des cours particuliers pour être enseignante, ils
m'ont été donnés par un très bon jeune homme qui, des années
plus tard, serait mon mari ; M. François Civera. Je ne l'admirais pas
seulement pour ses connaissances en mathématiques et en
sciences, mais aussi pour sa noblesse et pour le grand respect qu'il
ressentait envers moi.
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SPONTANÉ
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CHAPITRE 2: VIE CONJUGALE
(Musique.
Les rideaux s’ouvrent.
Scénario: la cuisine de la maison avec les carreaux de François et de
Albertito.
Personnages:
Thérèse Kapinga
Dominique Banza
Mère Alberta en laïque
François Civera)
Narrateur:
Rappelons-nous que nous venons d’écouter comment Mère Alberta
racontait l’histoire de son enfance à Thérèse et Dominique. Sans elle,
les enfants n’auraient pas su comprendre l’importance de leur visite
à cette maison. C’est le cadre où les faits se sont passés.
Continuons à suivre l’histoire. Faisons silence.
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Mère Alberta:
L'amour entre nous deux se consolidait, François et moi, moi et
François. Notre mariage a eu lieu le 7 avril 1860 à l'église Saint-
Nicolas à Palma. C'était une journée merveilleuse.
François:
Alberta, je t’aime !
Mère Alberta:
Moi aussi, je t’ai beaucoup aimé, François.
Dominique:
Regarde !. Il y a des larmes dans ses yeux !
Thérèse:
Tais-toi !, tu ne vois pas que c'est le souvenir qui le rend émue?
Mère Alberta:
Notre foyer a vite appris la joie indicible de l'arrivée des enfants,
mais aussi la tristesse du fond des cœurs douloureux de la perte des
enfants. Parmi les quatre que nous avons eus, seul Albertito a
survécu.
Thérèse:
Quelle tristesse !
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Dominique:
Regarde quel visage de chagrin ! On voit qu'elle a du mal à se
souvenir de ces choses. Elle les dit très lentement et l'on voit
comment la douleur l'a marquée.
Mère Alberta:
François et moi ne comprenions rien. Dans la prière, avec Jésus et la
Vierge, nous avons trouvé la paix et la force de continuer. Albertito
grandissait et remplissait nos vies. Ensemble, nous avons fait de
nombreux projets pour l'avenir.
Thérèse:
Vous avez une grande foi!
Mère Alberta:
Je me suis entièrement donnée à l'école que, avec François, nous
avions fondée. Lui avec les garçons et moi avec les lles... tout allait
très bien pour nous !
Un jour, François s'est senti mal. J’ai fait tout le possible pour le
soigner, mais aucun e ort pour le soulager n'a réussi. Il est
également mort le 17 juin 1869. Je me disais: Que voudra Dieu de
moi ? ; veuve, avec un jeune ls et encore très jeune !
Thérèse:
Joooo, quelle vie triste !
Dominique:
Oui, c'est vrai, mais pourquoi ne ressemble-t-elle pas à une femme
triste mais joyeuse, ouverte, généreuse ?
Mère Alberta:
J'étais très triste, l'énorme foi que j'avais m'invitait à retracer en moi
une lumière qui me permettrait de découvrir un nouveau chemin.
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Un jour, le maire et le vicaire du diocèse m'ont rendu visite
pour me proposer, de la part de l'Évêque, de prendre en charge le
Collège royal de la Pureté.
L'o re n'était pas du tout atteuse, car il s'agissait d'une école
en ruines et il fallait avoir un grand courage pour la ramener à la
normale. Plus qu'une invitation, c'était un dé à ma foi et à ma
con ance en Dieu.
Abbé Thomas:
Madame Alberta, avez-vous déjà décidé votre réponse à la demande
de l’Évêque? Je voudrais pouvoir lui dire que vous avez accepté. Ça
serait une grande consolation pour lui. Cette école c’est notre espoir
pour l’éducation des femmes chrétiennes dans notre Diocèse.
Mère Alberta:
En silence et seule avec Dieu, j'ai dit oui. Ma famille m'a soutenu en
tout, et mes parents vont prendre soin d'Albertito.
Abbé Thomas:
Dieu soit loué ! Je vais vite donner la bonne nouvelle à Monseigneur.
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SPONTANÉ
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CHAPITRE 3: LE 23 AVRIL 1870
(Musique.
Les rideaux s’ouvrent.
Scénario: la salle de classe.
Personnages:
Thérèse Kapinga
Dominique Banza
Élève en bourgeois
Mère Alberta en laïque
Maîtresse Virginie
Abbé Thomas Rullán)
Narrateur:
C’est aujourd’hui le grand jour. Le 23 avril 1870, Madame Alberta
Giménez arrive à l’école de la Pureté pour travailler durement. Il faut
faire en sorte que cette école retrouve son ancien splendeur comme
centre éducatif du Diocèse de Palma de Majorque.
M.l’Abbé Thomas Rullán accompagne Madame Alberta et lui montre
les salles de classe. Les maîtresses vont accueillir Alberta avec une
grande joie.
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Maîtresse Virginie:
Soyez la bienvenue, Madame Alberta ! Quelle joie de vous avoir
parmi nous ! Nous travaillerons avec vous !
Mère Alberta:
Merci beaucoup, Mademoiselle Virginie, montrez-moi où sont les
salles.
Thérèse:
Regarde comme est grande cette école, Dominique ! Il semble qu’il
n’y a pas beaucoup d’élèves pour ce moment. C’est pourquoi tout se
laisse voir abandonné et triste.
Dominique:
Cette école porte le nom de la Pureté. C’est à cause de l’image de la
Sainte Vierge de la Pureté qui se trouve dans la chapelle où les
élèves prient chaque jour. Nous devons aller la voir.
Mère Alberta:
Le 23 avril 1870, je suis entrée, pour la première fois, dans ce vieux
bâtiment qui était l’école de la Pureté.
À l'époque, la situation du Centre était regrettable, tant en termes de
mobilier que de personnel. Mais une force intérieure m'a poussée à
ne pas me laisser abattre par le pessimisme et la fatigue. En
septembre de la même année 1870, nous avons pu commencer la
nouvelle année scolaire.
Abbé Thomas:
Madame Alberta, depuis que vous êtes arrivée à la Pureté, la joie est
rentrée dans notre école. Les salles sont propres. Les lles sont
devenues disciplinées. Il y a une ambiance chrétienne. Monseigneur
l’Évêque va vous nommer Directrice.
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Mère Alberta:
Je suis contente de l’augmentation du nombre d’élèves; ce qui
importe, ce qu’elles aillent de l’avant et qu’elles progressent
beaucoup.
Maîtresse Virginie:
Dieu vous vient toujours en aide, Madame Alberta. Il récompense
ainsi votre constance et votre dévouement. Regardez comment son
heureuses les lles qui étudient ici.
Élève:
Comment ne pas être joyeuse si je vis dans le petit ciel de la Pureté !
Thérèse:
Attends, où vas-tu si vite?
Dominique:
Je vois les autres lles qui l’attendent à la cour pour aller jouer. C’est
le temps de la récréation, je crois.
Mère Alberta:
Vous m’aidez aussi beaucoup, Mademoiselle Virginie. Mais, en plus
d’enseigner, nous devons apprendre, toujours apprendre.
Maîtresse Virginie:
Nous étudierons davantage et nous obtiendrons des titres
supérieurs pour mieux enseigner nos élèves.
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Mère Alberta:
Au l des années, l'école grandissait, les cours et les couloirs
débordaient de visages d'enfants, ludiques et joyeux... en quelques
années, l'école s'était rétablie.
Quelque temps plus tard, les autorités de Palma m'ont
proposé de mettre en service la première école supérieure
d'enseignement de l'île. Ainsi, j’étais au même temps Directrice de
l’école des lles et Directrice de l’école supérieure des enseignantes.
Thérèse:
Mais, c’est un grand travail d’enseigner dans deux écoles au même
temps ! Vous aviez beaucoup de travail !
Comment avez-vous fait tout cela?
Mère Alberta:
Dieu m’a beaucoup aidée. Il m’a donné des bonnes maîtresses, des
bons conseillers, une grande maison. Qu’est-ce que je peux encore
demander?
Dominique:
C’est vraie, quand Monseigneur l’Évêque l’a appelée, il l’a donné tout
ça pour pouvoir travailler. Il l’a donné l’école de la Pureté.
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SPONTANÉ
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CHAPITRE 4: LA CONGRÉGATION DE LA PURETÉ
(Musique.
Les rideaux s’ouvrent.
Scénario: la chapelle de la Vierge de la Pureté.
Personnages:
Thérèse Kapinga
Dominique Banza
Mère Alberta sœur
Abbé Thomas Rullán
Sœur Virginie
Sœur Georgette)
Narrateur:
Les années sont passées et les maîtresses de la Pureté se sont mises
d’accord avec Madame Alberta Giménez pour former une nouvelle
famille, une Communauté de religieuses. Elles seraient des sœurs,
pour ainsi vivre consacrées à Dieu et travailler dans l’enseignement
des lles. Le tout s’est passé de façon naturelle, comme si tout était
déjà prévu depuis le commencement.
Voyons comment sont venus les événements.
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Mère Alberta:
Certaines des enseignantes formées dans cette école de Pédagogie
m'ont demandé de rester ici pour travailler à mes côtés. Je les ai
accueillies avec le même amour qu'une mère. Elles m’ont beaucoup
aidé aussi. Nous vivions comme dans une famille.
Je me sentais heureuse, mais je remarquais qu'il me manquait
encore quelque chose... Avant d’accepter l’appel de Monseigneur
l’Évêque, je pensais devenir religieuse dans un couvent, mais…
Lorsque l'occasion s'est présentée, je n'ai pas tardé à
communiquer avec les personnes qui formaient avec moi le groupe
d'enseignantes. Elles ont toutes accueilli la nouvelle avec une
immense joie, car c'était un souhait désiré aussi par elles, et je ne le
savais pas ! . Nous avons décidé d’aller demander permission à
l’Évêque pour former une Communauté de Sœurs. Comme ça, notre
vie serait totalement dédiée à Jésus et à nos élèves et étudiantes, ici,
à l’école de la Pureté.
Abbé Thomas:
Excellente idée, Madame Alberta, Monseigneur ne peut que se
réjouir de cette initiative. À partir de maintenant, je devrai vous
appeler Mère, … Mère Alberta.
Thérèse:
C’est ça ! Nous l’avons toujours appelée comme ça: Mère Alberta.
Dominique:
Oui, oui, elle est Mère Alberta ! Elle est notre Mère Alberta !
Mère Alberta:
Si vous le voulez bien, nous pouvons prier à la Sainte Vierge pour
qu’elle nous aide à bien commencer et à continuer avec courage cet
engagement.
Sœur Virginie:
C’est une très bonne idée, Mère. Nous mettrons tout entre ses mains
et elle nous aidera.
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Sœur Georgette:
Nous pouvons chanter « Bénie soit ta pureté ». J’aime tellement çe
chant ! Qu’en pensez-vous?
Dominique:
J’’étais tellement tiqué quand j’écoutais dire Madame Alberta,
Madame Alberta. Je ne comprenais rien. Et toi, Thérèse?
Thérèse:
Oui, oui, c’est que la Mère Alberta n’était pas encore une sœur. Tu as
vu comment elle s’est mariée à son professeur et elle a eu des
enfants.
Quand elle est appelée par l’Évêque pour travailler à l’école de
la Pureté, elle était une jeune femme veuve avec un enfant.
Elle a retrouvé sa joie grâce à cette école de la Pureté.
Dominique:
Alors, ce n’était pas elle qui a fondé l’école de la Pureté?
Thérèse:
Non, non. L’école de la Pureté a ėtė fondé par un Évêque du Diocèse
de Palma de Majorque bien avant que Mère Alberta ne soit née.
Dominique:
J’ai appris beaucoup de choses aujourd’hui. Et vous?
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SPONTANÉ
Il faut avoir les yeux de l’âme bien ouverts pour découvrir les
messages que Dieu nous envoie et ainsi connaître quel est la volonté
de Dieu pour notre vie.
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CHAPITRE 5: ASPECTS PÉDAGOGIQUES
(Musique.
Les rideaux s’ouvrent.
Scénario: la salle de classe.
Personnages:
Thérèse Kapinga
Dominique Banza
Pilar Civera en uniforme
Mère Alberta sœur
Sœur Virginie
Sœur Georgette)
Narrateur:
L’éducation des lles et des maîtresses était la passion de Mère
Alberta. Elle transmettait cet enthousiasme aux autres sœurs. Des
nouvelles écoles de la Pureté se sont ouvertes en Espagne et, après,
elles devraient apparaitre aussi en Amérique et en Afrique. C’étaient
toujours des écoles d’une discipline remarquable et leurs élèves s’en
sortaient sans di culté dans leurs examens. Il y avait un bon
encadrement et une préparation excellente.
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Mère Alberta:
Au l des années, le travail pédagogique s'est intensi é car nous
étions toutes très claires sur le fait que l'éducation n'est pas l'œuvre
d'une journée, mais c'est quelque chose qui demande du temps et
qui doit toujours se renouveler, à la recherche continue de nouvelles
façons d'enseigner. Les gens disaient que j'étais une pédagogue
d'avant-garde.
Nous avons été lentement encouragées à fonder d'autres
écoles à Majorque et en dehors de l'île.
Ma vie se passait entre les murs de cette vieille maison qui
avait déjà le goût d'un foyer. Comment ne pas être heureuse si j'étais
dans le petit ciel de la Pureté ?...
Thérèse:
Pardon, Mère. Pouvez-vous m’expliquer qu’est-ce que signi e
« pédagogue d’avant-garde?
Mère Alberta:
Pédagogue d’avant-garde signi e que l’enseignant ne se contente
pas de donner ses cours toujours de la même façon, mais il est
toujours en train de chercher des nouvelles stratégies pour mieux
transmettre à ses élèves les connaissances, surtout en les aidant à
être capables de devenir autodidactes. Qu’elles comprennent que
l’on peut toujours apprendre et que chacun est responsable de sa
propre préparation scolaire et académique.
J’avais l’habitude de m’informer des nouveautés dans la
Pédagogie et j’utilisais ce que je trouvais convenable pour
m’améliorer.
Dominique:
Et, les élèves, elles aimaient ça?
Mère Alberta:
Les élèves aiment tout ce qui les aide à mieux comprendre et à
participer dans leur propre éducation.
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Sœur Virginie et sœur Georgette entrent avec Pilar Civera.
Sœur Virginie:
Mère, regardez qui vient vous saluer, c’est votre petite lle, Pilar !
Pilar Civera:
Grand-mère, grand-mère, je viens t’embrasser !
Quand viendras-tu à la cour pour jouer avec nous toutes? Nous
aimons si tant être avec toi. Viens jouer avec nous !
Mère Alberta:
Oui, Pilar, je viens avec vous. Nous allons jouer ensemble comme
hier. Vous êtes très douées pour le sport. Ceci va vous aider à avoir
toujours une bonne santé. Va dire aux autres que j’arrive.
Pilar Civera:
Oui, grand-mère. Nous sommes là et nous t’attendons.
Mère Alberta:
Mes sœurs, vous devez être strictes avec elle quand ce sera
nécessaire. On ne doit pas tolérer ses caprices pour la seule raison
qu’il s’agit de ma petite- lle.
Mère Alberta:
Mes sœurs, Je vous en remercie.
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Dominique:
Elle est toujours comme une mère. J’aimerai que toutes les sœurs
puissent être comme elle.
Thérèse:
Moi aussi. Allons à la cour pour voir comment joue la Mère Alberta
avec ses élèves !
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SPONTANÉ
Courage, nous voyons déjà que cette histoire est pour nir.
Nous avons vu tout ce que Mère Alberta a fait et comment elle était
bonne pour ses sœurs et pour ses élèves.
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CHAPITRE 6: LE CRÉPUSCULE
(Musique.
Les rideaux s’ouvrent.
Scénario: le fauteuil dans la chambre.
Personnages:
Thérèse Kapinga
Dominique Banza
Pilar Civera en uniforme
Mère Alberta sœur
Sœur Virginie
Sœur Georgette)
Narrateur:
Ils s’est passé beaucoup d’années et beaucoup des choses sont
arrivées dans la vie de Mère Alberta et ses sœurs. Le gouvernement
lui avait arraché l’école de Pédagogie, ses parents et son ls Alberto
étaient décédés. L’Abbé Thomas était aussi mort, et quelques unes
parmi les sœurs aussi. Mère Alberta avait presque 80 ans déjà et
l’heure de se reposer s’annonçait. Malade et presque aveugle, elle
renonce à son post de Supérieure de la Congrégation et reste à la
maison pour aider à la cuisine et pour prier constamment.
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Mère Alberta:
Les années passaient et la Pureté grandissait ; Majorque, Valence,
Tenerife, Rome... cependant, mes mouvements étaient de plus en
plus lents et ma vue commençait à échouer, je savais que la n était
proche.
Et oui, à l'aube du 21 décembre 1922, je me suis dé nitivement
endormie, sans bruit, sans voix... assise dans le fauteuil que j'avais
dans ma chambre.
Thérèse:
Oh, non ! Pourquoi?
Mère Alberta:
Nous refusons toujours la mort malgré que c’est quelque chose qui
appartient à la vie même. Seulement la foi peut nous aider à
l’accepter. Nous devons la regarder comme la porte qui nous ouvre
l’entrée à une nouvelle vie.
Dominique:
Cela a été un coup très fort pour tout le monde, n’est-ce pas?
Mère Alberta:
Je suis morte à 85 ans et j’étais très faible déjà à cause de la maladie.
Je ne voyais plus bien pour pouvoir écrire et me communiquer avec
les sœurs qui sont parties fonder très loin, aux Îles Canaries même !
C’était quelque chose que tout le monde voyait venir.
Nous devons tous mourir un jour. Et il faut savoir vivre comme
nous aurons voulu le faire en ce moment là. Parce que, après la
mort, c’est le Ciel, si nous avons obéi à la volonté de Dieu.
Il ne faut pas échouer à cet examen nal de notre vie. Vous
connaissez mon slogan, n’est-ce pas?
Thérèse et Dominique:
JE SUIS NÉE POUR LE CIEL !
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Mère Alberta se met dans le fauteuil et elle meurt. Les sœurs sont à
son coté, toutes, et les élèves aussi.
Narrateur:
Ceci s’est passé depuis 100 ans déjà, et c’est pourquoi nous
célébrons cette année le Centenaire.
Nous voulons que Mère Alberta nous regarde, maintenant qu’elle est
avec Jésus et la Vierge Marie.
Mère Alberta, cent ans sont passés. Mère Alberta, tu prends soin de
nous. Tu contemples pleinement le visage de Jésus,
avec sa lumière, éclaire nos vies.
HYMNE DU CENTENAIRE
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R: Mère Alberta, ne m'oublie pas ....
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