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Droit Pénal de La Banque Et Du Crédit
Droit Pénal de La Banque Et Du Crédit
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Droit pénal
de la b a n q u e et d u crédit
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D a n s la m ê m e collection :
Autres ouvrages
Droit pénal
de la b a n q u e
et du crédit
par
M. C a b r i l l a c C. M o u l y
Professeur à la Faculté Professeur à la Faculté
de droit et de sciences économiques de droit et de science politique
de Montpellier d'Aix - Marseille
MASSON
Paris New York Barcelone Milan
Mexico Rio de Janeiro
1982
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La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41, d'une part,
que les «copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinéés
à une utilisation collective» et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un
but d'exemple et d'illustration, «toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle,
faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droits ou ayants cause, est illicite»
(alinéa 1er de l'article 40).
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc
une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.
Introduction 11
4. La condition de nationalité 89
5. Conditions spéciales pour certains fonc-
tionnaires ou agents du gouvernement 90
Section II. La sanction des conditions : l'interdiction 92
1. Étendue de l'interdiction 93
2. Mise en œuvre de l'interdiction 100
Section III. La sanction de la méconnaissance d'une in-
terdiction 105
AVERTISSEMENT
Introduction
4. Voir l'appréciation en ce sens de R. Merle qui se place au plan général du droit financier
et économique : «L'évolution du droit pénal français contemporain», D. 1977, chron., 303.
5. Ripert et Roblot, I, n" 72 ; Rodière et Rives-Lange, n" 5.
6. Qu'il nous soit permis d'utiliser, sans le cautionner, ce qualificatif aujourd'hui discrédité.
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7. C. Gavalda, «La responsabilité civile et pénale du fait des préposés de banque» in Respon-
sabilité professionnelle du banquier : contribution à la protection des clients de banque, ouvrage
collectif, Economica, 1978.
8. Sur ces règles, v. Merle et Vitu, n° 579 et s. ; Bouzat, n° 230 et s. ; Delmas-Marty, p. 430
et s. V. particulièrement «La responsabilité pénale du fait de l'entreprise» par divers auteurs.
Journées d'études de l'Université de Paris XII et de l'Association française des juristes d'entrepri-
se, Masson, 1977.
9. Sur cette notion, v. M.E. Cartier, «Notion et fondement de la responsabilité du chef d'en-
treprise» dans l'ouvrage collectif précité note 8.
10. Sur cette jurisprudence, v. N. Catala, «Notion de délégation» dans l'ouvrage collectif préci-
té, note 8, p. 95 ; Delmas-Marty, p. 432.
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13. Gavalda, n° 39 et s.
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1. C est en ce sens, techniquement erroné mais couramment utilisé, qu'on parle des banquiers
de l'Égypte ancienne ou de Phénicie.
2. Le précédent si lourd de conséquences créé par John Law trouve encore aujourd'hui des
applications, renouvelées depuis la crise économique de 1973.
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3. L'appréciation favorable portée sur une législation «importante, mais tout de même assez
incomplète et assez limitée» se trouvait déjà sous la plume d'Henry Cabrillac, Introduction
au Droit Bancaire, Paris, Dalloz, 1965, p. 5, avec la justification du propos.
4. A l'époque, seuls les États-Unis sont frappés, et la loi de 1930 est l'aboutissement d'une
proposition de loi déposée en 1928.
5. A la différence de ce qui se passe en Europe Occidentale - Allemagne : Ordon. du 19 sept.
1931 et loi du 5 déc. 1934 ; Italie : Loi bancaire de 1936 ; Belgique : Arrêtés royaux n° 2 du
22 août 1934 et n° 185 du 9 juil. 1935 ; Suisse : Loi du 8 nov. 1934. V. les divers rapports natio-
naux, in Institutions et mécanismes bancaires dans les pays de la C.E.E. ; ouvr. coll. de l'Institut
d'Études Bancaires et Financières, Paris, Dunod, 1969 ; et Systèmes Bancaires d'Europe Occi-
dentale (hors C.E.E.), même organisme, Paris, Dunod, 1970. Adde les rapports nationaux sur
les Organes de Contrôle des Banques et du Crédit, in R.I.D.C. 1973, pp. 511 à 593.
6. Et par le Décret-loi du 8 août 1935, aujourd'hui abrogé, qui réglementait le colportage
et le démarchage des valeurs mobilières.
7. Et ses Décrets d'application : n° 46-1246 et 46-1247 du 28 mai 1946.
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8 Sur les causes et les conséquences de cette réforme, v. l'excellent ouvrage de P. Coupaye,
Les banques françaises. Bilan d'une réforme, Paris, La Documentation française, notes et études
documentaires n° 4470-4471, 9 juin 1978, 172 pages spéc. pp. 12 à 14 et pp. 56 à 57.
Pour un commentaire des textes eux-mêmes, v. C. Gavalda, Les aménagements de la réglementa-
tion bancaire française (Décrets des 3 et 25 janv. 1966), J.C.P., 1966, I, 2013.
9. Ce but est assurément le but premier, en temps et en valeur, du législateur. V. en ce sens
A. Vitu, La définition et le contenu du Droit Pénal Économique, mélanges Hamel (dix ans
de conférences d'agrégation), Paris, Dalloz, 1961, pp. 71 à 80, spéc. p. 75.
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5. Dans le silence de la loi du 14 juin 1941 sur ses attributions, on raisonne par analogie
avec celles de l'A.F.B. ; toutefois la faculté de se constituer partie civile ne peut lui être accordée :
v. infra n° 6.
6. Gouverneur de la Banque de France, Président de la Section Financière du Conseil d'État,
Directeur du Trésor, Représentant des Banques, Représentant du Personnel des Banques.
7. La C.C.B. dispose d'un secrétariat permanent assuré par la Banque de France (v. Note
d'information de la Banque de France n° 8, mise à jour février 1977, p. 2).
8. Sa juridiction englobe les banques nationalisées et les établissements financiers, mais non
le Crédit Populaire et le Crédit Agricole auxquels le projet de nationalisation l'étend.
9. V. pour plus de précisions : J. Cosson, Les délits en matière de Banque et d'Établissements
Financiers, Rev. sc. crim. 1973, pp. 1 à 21, spéc. p. 4.
10. De sa création en 1941 à octobre 1980, la C.C.B. a déposé 197 plaintes (Note d'information
n° 8 de la Banque de France). Le rythme moyen de ces plaintes est d'environ trois par an depuis
1970 ; en revanche les constitutions de partie civile sont rarissimes : une, dans la première affaire
en 1943, et deux autres en 1976 et 1977 dans des hypothèses de transmission de renseignements
inexacts.
11. Seul le délit d'emploi illégal des termes «Établissement Financier» n'est pas soumis à
la nécessité d'une plainte préalable. En effet l'article 6 bis loi du 14 juin 1941, rajouté par une
loi du 16 juin 1966, ne comporte aucun renvoi aux articles visés au texte. Qu'il s'agisse-là d'un
oubli n est pas douteux ; qu'il y ait là une preuve des inconvénients de la législation par référence
est évident ; qu'il n'y ait pas de conséquences gênantes en pratique est heureux.
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12. Le C.N.C. estime (par l'intermédiaire de la Banque de France, son secrétariat), que le
transfert des pouvoirs de l'ancien Comité permanent d'organisation bancaire réalisé par l'art. 13
al. 12 de la loi du 2 décembre 1945 n'emporte pas transfert du droit de porter plainte ou de
se constituer partie civile. L'étrangeté d'une telle analyse n'a jamais posé de problème : les
liens avec la C.C.B. sont très étroits et cette Commission use régulièrement de ce pouvoir.
13. En pratique la C.C.B. est la seule à déposer plainte. L'A.F.B. ne s'est constituée partie
civile qu'une fois, obtenant 1 franc de dommages-intérêts, dans une procédure lancée par la
C.C.B. (Trib. corr. Paris, 8 octobre 1969, D. 1969, 736, note C. Gavalda).
Quant à l'association professionnelle des Établissements Financiers, elle ne semble pas disposer
des mêmes prérogatives que l'A.F.B. ; en effet seule l'A.F.B. est visée par l'art. 21 al. 2 loi 13 juin
1941 et il n'est nulle part précisé que l'A.P.E.F. jouit de droits identiques à ceux de l'A.F.B.
Il faut encore souligner ici l'inefficacité de la législation par renvoi à un autre texte.
14. J. Cosson, rapport précité, in Rev. sc. crim., 1973, p. 5.
15. Une circulaire du Garde des sceaux enjoint même aux sections financières des parquets
de consulter la C.C.B. dans toutes les affaires financières.
16. Non sans quelques difficultés parfois, dues à la divergence des législations (par exemple
en matière de faillites).
17. Ce décret a d'ailleurs fait l'objet d'un recours en excès de pouvoir rejeté par le Conseil
d'État (C.E. : 27 mai 1966, Gaz. Pal., 1967, 1, 198).
Il prévoit les peines suivantes (contravention de 5e classe, taux modifiés selon le décret du 18 juil-
let 1980) :
- première infraction : emprisonnement de 10 jours à 1 mois et amende de 1 200 F à 3 000 F ;
— récidive : emprisonnement jusqu'à 2 mois et amende jusqu'à 6 000 F.
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La Cour de cassation n'en a pas jugé ainsi, considérant que seuls l'intérêt
général et l'intérêt de la profession bancaire étaient atteints par les infrac-
tions aux statuts des entreprises de banques et d'établissements financiers'".
9. — Plan. Les délits que la loi instaure pour protéger le statut des entreprises
de banques et d'établissements financiers sont au nombre de trois. Chacun
ayant sa spécificité, nous examinerons successivement :
— l'exercice illégal de la profession bancaire (section 1) ;
— l'exercice illégal de la profession d'établissement financier (section 2) ;
— l'emploi illégal des termes «banque» et «établissement financier» (sec-
tion 3).
18. Crim. 9 mai 1972, Bull. crim., 1972, 397 ; Gaz. Pal., 1972, 2, som. p. 77.
19.^ Non plus d ailleurs que l organe répressif de la profession à laquelle appartenait le coupa-
ble d exercice illicite de la profession de banquier, en l'espèce le Conseil Régional des Notaires.
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Section 1
IMPRIMERIE LOUIS-JEAN
av. d'Embrun, 05002-GAP
Dépôt légal : 94-Février 1982