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4045 Méthodes de collecte d’éléments

probants
juil.-2020

Aperçu
Afin de planifier la stratégie d’audit, l’équipe d’audit réfléchit à la manière dont elle recueillera
suffisamment d’éléments probants appropriés pour lui permettre d’exprimer une conclusion en
fonction de l’objectif de l’audit. Ces travaux sont documentés dans la grille logique d’audit et
décrits de façon détaillée dans les programmes d’audit. Les procédures d’audit peuvent être
intégrées dans la GLA ou dans des programmes d’audit distincts.
Exigences de la NCMC 3001

Droit d’auteur de CPA Canada


26. Pour établir si les conditions préalables à la réalisation de la mission d’appréciation directe sont réunies, le
professionnel en exercice doit, en se fondant sur sa connaissance préliminaire des circonstances de la mission et
des entretiens avec la ou les parties appropriées, déterminer si : (Réf. : par. A35 à A37)

[...]

b) la mission présente toutes les caractéristiques suivantes :

[...]

iv) le professionnel en exercice s’attend à pouvoir obtenir les éléments probants nécessaires pour étayer sa
conclusion, (Réf. : par. A51 à A53)

[...]

53R. En s’appuyant sur sa compréhension (voir le paragraphe 51R), le professionnel en exercice doit : (Réf. : par.
A110 à A114)

a) identifier et évaluer les risques d’écarts importants;

b) concevoir et mettre en œuvre, à l’égard des risques évalués, des procédures lui permettant d’obtenir une
assurance raisonnable pour étayer sa conclusion. En plus de toute autre procédure à l’égard de l’objet
considéré qui est appropriée dans les circonstances de la mission, les procédures du professionnel en exercice
doivent comprendre l’obtention d’éléments probants suffisants et appropriés quant à l’efficacité du
fonctionnement des contrôles pertinents à l’égard de l’objet considéré dans l’une ou l’autre des situations
suivantes :

i) le professionnel en exercice a l’intention de s’appuyer sur l’efficacité du fonctionnement de ces contrôles


pour déterminer la nature, le calendrier et l’étendue des autres procédures,

ii) les procédures autres que les tests des contrôles ne permettent pas à elles seules de réunir des éléments
probants suffisants et appropriés.

55. Lorsque le professionnel en exercice conçoit et met en œuvre des procédures, il doit tenir compte de la
pertinence et de la fiabilité des informations devant servir d’éléments probants. Or, il pourrait arriver :

a) soit que les éléments probants obtenus d’une source soient incohérents par rapport à ceux obtenus d’une
autre source;

b) soit que le professionnel en exercice ait des doutes sur la fiabilité de certaines informations devant servir
d’éléments probants.

En pareils cas, le professionnel en exercice doit déterminer les modifications à apporter aux procédures pour
résoudre le problème et il doit tenir compte de l’incidence du problème, le cas échéant, sur les autres aspects
de la mission.

68. Le professionnel en exercice doit évaluer le caractère suffisant et approprié des éléments probants obtenus
dans le contexte de la mission et, si cela est nécessaire dans les circonstances, tenter d’obtenir d’autres éléments
probants. Le professionnel en exercice doit tenir compte de tous les éléments probants pertinents, qu’ils semblent
corroborer ou contredire la mesure ou l’évaluation de l’objet considéré au regard des critères applicables. S’il n’est
pas en mesure d’obtenir les autres éléments probants nécessaires, il doit considérer les incidences de cet état de
fait sur la conclusion qu’il établit en application du paragraphe 69. (Réf. : par. A147 à A153)
Modalités d’application de la NCMC 3001

Droit d’auteur de CPA Canada


A51. La quantité ou la qualité des éléments probants disponibles dépend :

a) des caractéristiques de l’objet considéré. Par exemple, on peut s’attendre à des éléments probants moins
objectifs lorsque l’objet considéré porte sur des éléments de nature prospective plutôt qu’historique;

b) d’autres circonstances, comme les cas où des éléments probants qui seraient raisonnablement censés
exister ne sont pas disponibles, par exemple en raison de la date de la nomination du professionnel en
exercice, de la politique de conservation des documents de l’entité, de systèmes d’information inadéquats ou
d’une restriction imposée par la partie responsable.

Généralement, les éléments probants sont de nature convaincante plutôt que concluante.

A110. Le professionnel en exercice choisit une combinaison de procédures pour obtenir une assurance
raisonnable ou limitée, selon le cas. Les procédures énumérées ci-après peuvent être utilisées, par exemple, pour
planifier ou réaliser la mission, selon la situation dans laquelle elles sont mises en œuvre par le professionnel en
exercice :

l’inspection;
l’observation;
la demande de confirmation;
le contrôle arithmétique;
la réexécution;
les procédures analytiques;
la demande d’informations.

A111. Parmi les facteurs pouvant influer sur le choix des procédures du professionnel en exercice figurent la
nature de l’objet considéré, le niveau d’assurance à obtenir et les besoins d’information des utilisateurs visés et du
donneur de mission, y compris les contraintes de temps et de coûts pertinentes.

A112. Dans certains cas, des NCMC portant sur un sujet particulier peuvent comprendre des exigences qui ont une
incidence sur la nature, le calendrier et l’étendue des procédures. Par exemple, une NCMC portant sur un sujet
particulier peut décrire la nature ou l’étendue des procédures à mettre en œuvre ou le niveau d’assurance qui est
censé être obtenu pour un type de mission donné. Même dans ces cas, la détermination de la nature, du calendrier
et de l’étendue exacts des procédures est affaire de jugement professionnel et varie d’une mission à l’autre.

A113. Dans certaines missions, il se peut que le professionnel en exercice ne trouve aucun secteur susceptible de
présenter un écart important. Qu’il ait ou non relevé de tels secteurs, le professionnel en exercice conçoit et met
en œuvre des procédures pour obtenir un niveau d’assurance valable.

A114. Une mission de certification est un processus itératif, et il peut arriver que le professionnel en exercice
prenne connaissance d’informations qui diffèrent sensiblement de celles sur lesquelles il s’est fondé pour
déterminer les procédures à mettre en œuvre. Lorsque le professionnel en exercice met en œuvre les procédures
qu’il a planifiées, les éléments probants recueillis peuvent l’amener à mettre en œuvre des procédures
supplémentaires.

Caractère suffisant et approprié des éléments probants (Réf. : alinéa 14 j) et par. 68)

A147. Les éléments probants sont nécessaires pour étayer la conclusion et le rapport de certification du
professionnel en exercice. Les éléments probants sont cumulatifs par nature et sont principalement obtenus par la
mise en œuvre de procédures au cours de la mission. Cependant, ils peuvent également comprendre des
informations obtenues d’autres sources telles que les missions antérieures (sous réserve que le professionnel en
exercice ait déterminé s’il est survenu depuis la mission précédente des changements susceptibles d’affecter la
pertinence de ces informations pour la mission en cours) ou les procédures de contrôle qualité appliquées par le
cabinet pour l’acceptation ou le maintien d’une relation client. Les éléments probants peuvent provenir de sources
internes ou externes à la partie appropriée ou aux parties appropriées. Par ailleurs, certaines informations
utilisables en tant qu’éléments probants peuvent avoir été produites par un employé expert ou un tiers expert
dont la ou les parties appropriées ont retenu les services. Les éléments probants comprennent à la fois les
informations qui étayent et corroborent des aspects de l’objet considéré, et les informations qui les contredisent.
De plus, dans certains cas (par exemple, le refus de la ou des parties appropriées de fournir une déclaration
requise), l’absence d’informations est prise en compte par le professionnel en exercice, et constitue par
conséquent un élément probant. La plupart des travaux qu’effectue le professionnel en exercice en vue d’établir
une conclusion au terme de la mission de certification consistent à recueillir et à évaluer des éléments probants.

A148. Il existe une corrélation entre le caractère suffisant et le caractère approprié des éléments probants. La
quantité d’éléments probants à recueillir dépend des risques que l’objet considéré comporte un écart important
(plus le risque sera élevé, plus il sera probable que la quantité d’éléments probants requise soit grande), mais
aussi de la qualité des éléments probants recueillis (meilleure sera la qualité, moins il sera probable que la
quantité requise soit grande). Pour certains types de missions d’appréciation directe, comme les audits de
performance, il peut aussi y avoir un risque accru d’arriver à la conclusion qu’il existe un écart important alors que
ce n’est pas le cas. Le caractère approprié de la décision du professionnel en exercice quant à savoir si un
problème détecté constitue un écart important est influencé par la quantité et la qualité des éléments probants
obtenus.

A149. Le caractère approprié des éléments probants correspond à leur dimension qualitative, c’est-à-dire la
mesure dans laquelle leur pertinence et leur fiabilité permettent d’étayer la conclusion du professionnel en
exercice. La fiabilité des éléments probants est fonction de leur source et de leur nature, et dépend des
circonstances particulières dans lesquelles ils sont obtenus. Il est possible de formuler des énoncés généraux à
propos de la fiabilité de divers types d’éléments probants, mais ces énoncés peuvent souffrir d’importantes
exceptions. Même lorsque les éléments probants ont été obtenus de sources externes à la partie appropriée ou
aux parties appropriées, certaines circonstances peuvent affecter leur fiabilité. Par exemple, les éléments probants
obtenus d’une source externe peuvent ne pas être fiables si la source n’est pas bien informée ou manque
d’objectivité. Nonobstant l’existence possible d’exceptions, dont il faut être conscient, les généralisations
suivantes concernant la fiabilité des éléments probants peuvent être utiles :

les éléments probants sont plus fiables lorsqu’ils sont obtenus de sources externes à la partie appropriée
ou aux parties appropriées;
les éléments probants d’origine interne sont plus fiables lorsque les contrôles y afférents sont efficaces;
les éléments probants recueillis directement par le professionnel en exercice (par exemple, par
l’observation de l’application d’un contrôle) sont plus fiables que ceux obtenus indirectement ou par
déduction (par exemple, par la demande d’informations sur l’application d’un contrôle);
les éléments probants sont plus fiables lorsqu’ils existent sous forme de document, que ce soit sur papier
ou sur support électronique ou autre (par exemple, un procès-verbal établi au cours d’une réunion est plus
fiable qu’un compte rendu verbal ultérieur des questions discutées).

A150. Lorsque des éléments probants de nature diverse ou provenant de différentes sources se corroborent, le
professionnel en exercice obtient généralement un niveau d’assurance plus élevé qu’à partir d’éléments probants
pris isolément. Par ailleurs, l’obtention d’éléments probants de nature diverse ou provenant de différentes sources
peut indiquer qu’un élément probant, pris isolément, n’est pas fiable. Par exemple, des informations
corroborantes obtenues auprès d’une source indépendante de la ou des parties appropriées peuvent renforcer
l’assurance que procure au professionnel en exercice une déclaration de la ou des parties appropriées. À l’inverse,
lorsque les éléments probants provenant d’une source ne concordent pas avec les éléments probants provenant
d’une autre source, le professionnel en exercice détermine les procédures supplémentaires à mettre en œuvre
pour résoudre cette non-concordance.

A151. Pour ce qui est d’obtenir des éléments probants suffisants et appropriés, il est généralement plus difficile
d’obtenir une assurance à l’égard de l’objet considéré pour un intervalle de temps pour un moment précis. De
plus, les conclusions exprimées sur les processus se limitent généralement à l’intervalle de temps considéré; le
professionnel en exercice n’exprime aucune conclusion sur la question de savoir si le processus continuera par la
suite de fonctionner de la manière prévue.
A152. La question de savoir si le professionnel en exercice a recueilli des éléments probants suffisants et
appropriés pour fonder sa conclusion est une affaire de jugement professionnel.

A153. Dans certaines circonstances, le professionnel en exercice n’obtient pas les éléments probants suffisants et
appropriés qu’il s’attendait à obtenir au moyen des procédures planifiées. En pareils cas, il considère que les
éléments probants obtenus au moyen des procédures mises en œuvre ne sont pas des éléments suffisants et
appropriés lui permettant d’établir sa conclusion à l’égard de l’objet considéré. Il peut alors :

soit élargir l’étendue de ses travaux;


soit mettre en œuvre d’autres procédures qu’il juge nécessaires dans les circonstances.

Si ni l’une ni l’autre de ces options n’est envisageable en pratique, le professionnel en exercice ne sera pas en
mesure d’obtenir des éléments probants suffisants et appropriés lui permettant d’établir sa conclusion. Cette
situation peut se présenter même si n’est venu à la connaissance du professionnel en exercice aucun élément,
dont il est question au paragraphe 54L, le portant à croire que l’information sur l’objet considéré pourrait
comporter des anomalies importantes.

Loi sur la gestion des finances publiques

LGFP 138(5) – L’examinateur, dans la mesure où il les juge utilisables, se fie aux résultats de toute vérification
interne faite en conformité avec le paragraphe 131(3).

Politiques du BVG
L’équipe d’audit doit consigner la méthode qu’elle souhaite utiliser pour collecter les éléments
probants qui lui permettront d’exprimer une conclusion en fonction de l’objectif de l’audit.
[nov.-2011]
Si l’équipe décide d’utiliser un échantillonnage représentatif pour une mission d’assurance
raisonnable, il doit au moins être suffisant pour atteindre un intervalle de confiance de 10 % et un
niveau de confiance de 90 %. Le sondage pour les audits à haut risque ou à sensibilité élevée doit
être suffisant pour atteindre un intervalle de confiance de 5 % et un niveau de confiance de 95 %.
[juil.-2019]
L’équipe d’audit doit inclure dans le rapport d’audit un résumé informatif des travaux sur
lesquels repose la conclusion du professionnel en exercice. Le résumé doit contenir de
l’information sur la nature et l’étendue des tests réalisés. [nov.-2016]

Directives du BVG
Application de la NCMC 3001 lorsqu’il s’agit de recueillir des
éléments probants
La NCMC 3001 exige que des éléments probants suffisants et appropriés soient obtenus pour
étayer la conclusion de l’audit. Elle précise que « le caractère suffisant s’entend de la dimension
quantitative des éléments probants » et « le caractère approprié s’entend de la dimension
qualitative des éléments probants (pertinence et fiabilité) ». Pour obtenir des informations
complémentaires à ce sujet, veuillez consulter la section BVG Audit 1051 — Éléments probants
suffisants et appropriés.
La question de savoir si une quantité suffisante d’éléments probants a été obtenue dépend des
risques que l’objet considéré comporte un écart important (plus le risque sera élevé, plus il sera
probable que la quantité d’éléments probants requise soit grande), mais aussi de la qualité des
éléments probants recueillis (meilleure sera la qualité, moins il sera probable que la quantité
requise soit grande). Les éléments probants permettant de procurer une « assurance du niveau
d’audit » sont obtenus par différents moyens et auprès de différentes sources, tels qu’ils sont
mentionnés ci-dessous.
L’équipe doit aussi inclure dans le rapport d’audit une brève description des éléments probants
recueillis et des techniques d’analyse (BVG Audit 7030 — Rédaction du rapport d’audit),
notamment de l’information sur la nature et l’étendue des tests réalisés. À titre de bonne
pratique, il est recommandé d’inclure dans le résumé des travaux réalisés des renseignements
détaillés sur la méthode de sondage, la taille des échantillons et la taille des populations. Le
résumé peut être présenté dans le corps même du rapport ou dans la section À propos
de l’audit.

Éléments probants
Les éléments probants sont de l’information recueillie et utilisée comme fondement factuel pour
préparer des constatations et tirer des conclusions par rapport aux critères et aux objectifs de
l’audit. Ils fournissent des raisons pour conclure qu’une constatation particulière est vraie en
donnant des arguments convaincants à l’appui d’un fait ou d’un point. Les éléments probants
doivent étayer le contenu du rapport d’audit, y compris les descriptions, toutes les constatations
menant à des recommandations et les conclusions de l’audit. Dans la NCMC 3001, on entend par
« éléments probants », « les informations sur lesquelles s’appuie le professionnel en exercice
pour parvenir à sa conclusion. Les éléments probants comprennent les informations contenues
dans les systèmes d’information pertinents, le cas échéant, ainsi que d’autres informations. Aux
fins des NCMC, […] le caractère suffisant s’entend de la dimension quantitative des éléments
probants; le caractère approprié s’entend de la dimension qualitative des éléments probants. »
La grille logique d’audit (BVG Audit 4044 — Élaboration de la stratégie d’audit : grille logique
d’audit) décrit les méthodes que l’équipe envisage d’utiliser pour collecter et analyser les
éléments probants. Elle indique également comment l’équipe utilisera les éléments probants
pour évaluer si les critères ont été satisfaits, lui permettant ainsi d’exprimer des conclusions par
rapport aux objectifs de l’audit. De plus, la grille logique d’audit oriente l’élaboration des
programmes d’audit qui décrivent de façon détaillée les moyens que l’équipe prévoit utiliser pour
recueillir des éléments probants (BVG Audit 4070 — Programmes d’audit). Les procédures
d’audit peuvent être intégrées dans la GLA ou dans des programmes d’audit distincts.
L’équipe d’audit doit recueillir des éléments probants suffisants et appropriés pour étayer la
conclusion du rapport d’audit (BVG Audit 1051 — Éléments probants suffisants et appropriés).
Dans ces circonstances, il est particulièrement important que l’équipe d’audit exploite plusieurs
sources pour étayer ses conclusions d’audit et qu’elle consigne ses méthodes de collecte
d’éléments probants en dossier. Des constatations d’audit fiables sont obtenues de divers types
d’éléments probants qui, ensemble, expriment un message cohérent.
L’équipe doit trouver des possibilités de recueillir des données quantitatives, par exemple les
tendances de la productivité des programmes faisant l’objet de l’audit, les coûts des déficiences
dans les pratiques de gestion, les économies réalisées à l’égard des activités du gouvernement ou
les répercussions mesurables sur la population canadienne. La quantification accroît la précision
des constatations d’audit, permet des évaluations directes de l’ampleur et favorise l’évaluation
des progrès par rapport à ces cibles. De plus, étant donné que les résultats quantitatifs sont
énoncés objectivement, ils font moins l’objet d’interprétations différentes par le Parlement et le
conseil d’administration. L’équipe doit aussi établir des plans pour obtenir les données
quantitatives et demander conseil au spécialiste interne de la recherche et de l’analyse
quantitative du BVG.

Types d’éléments probants


Le BVG utilise quatre types d’éléments probants :
Les éléments probants physiques sont les éléments probants qu’obtient l’auditeur par
l’observation ou l’inspection directes. Pour ce faire, l’auditeur regarde, écoute et observe
directement, par exemple lors d’un jumelage professionnel, en prenant lui-même des vidéos ou
des photos, en menant une évaluation mystère, ou encore, en tant qu’observateur silencieux.
Les éléments probants testimoniaux sont obtenus de tiers par l’entremise de déclarations
orales ou écrites à la suite d’une demande d’information présentée par l’auditeur. Il existe
plusieurs techniques pour recueillir des éléments probants testimoniaux, notamment :
entretiens, groupes de discussion, sondages, opinions d’expert et confirmations externes.
Les éléments probants documentaires sont obtenus à partir d’informations et de données
tirées de documents ou de bases de données. Voici des exemples de techniques pouvant servir à
recueillir des éléments probants documentaires : documents de l’entité, examens de dossier,
bases de données et feuilles de calcul, audits et évaluations internes, rapports d’experts-conseils,
études d’autres organisations, contrôle arithmétique et réexécution.
Les éléments probants analytiques sont obtenus en examinant et en analysant les liens
plausibles entre différents ensembles de données. Ces analyses peuvent comprendre des analyses
statistiques, l’étalonnage et la comparaison, la simulation et la modélisation de données
quantitatives, et l’exploration de texte ou l’analyse du contenu de données qualitatives.

Pertinence et fiabilité des éléments probants


L’équipe d’audit peut recueillir des éléments probants directement. Ils peuvent prendre les
formes suivantes :
éléments probants physiques (comme une observation directe, des photos/vidéos);
éléments probants documentaires (tels que l’examen des fichiers et des documents de
l’entité, l’examen des données tirées des bases de données);
éléments probants testimoniaux (sondages, entretiens, groupes de discussion, opinion
d’expert);
éléments probants analytiques (analyse de données, exploration de données, analyse de
régression et autres examens et analyses effectués par l’équipe d’audit).
Les éléments probants obtenus par l’entremise d’un examen physique direct, l’observation, le
calcul et l’inspection effectués par l’équipe elle-même sont généralement plus fiables que ceux
obtenus indirectement.
Les éléments probants peuvent également être obtenus indirectement lorsque l’information est
collectée par l’audit interne, les experts ou les tiers, comme ce que l’on trouve dans les rapports.
L’équipe d’audit doit consacrer beaucoup plus d’effort à vérifier les éléments probants qui
appuieront les constatations et les conclusions, que lorsqu’elle vérifie l’information contextuelle.
Lorsque l’équipe utilise comme éléments probants l’information transmise par des fonctionnaires
de l’entité auditée, elle devrait déterminer ce que ces fonctionnaires ou d’autres auditeurs ont fait
pour garantir la fiabilité de cette information. Elle peut juger bon de tester les procédures de la
direction, ou de tester directement l’information pour s’assurer de sa fiabilité, de son exactitude
et son exhaustivité. La nature et l’étendue des procédures que l’auditeur mettra en place
dépendront de l’importance de l’information au regard de l’objectif de l’audit et de la nature de
l’information utilisée. Il n’est pas convenable d’accepter des travaux ou des informations de tiers
sans poser de questions, car cela présente un risque pour le BVG. Avant d’utiliser ces
informations à une fin quelconque, l’équipe d’audit doit déterminer dans quelle mesure elle peut
s’y fier. Au début de l’étape de la planification, l’équipe d’audit doit solliciter l’avis du spécialiste
interne de la recherche et de l’analyse quantitative du BVG au sujet de la fiabilité des systèmes
informatiques et des informations produites par des systèmes.
Pour se conformer au paragraphe 55 de la NCMC 3001, l’équipe d’audit peut envisager de mettre
en œuvre des procédures comme celles-ci :
obtenir la confirmation que les informations ont fait l’objet d’une évaluation par les pairs;
les comparer avec des informations provenant d’une autre source externe indépendante.
L’utilisation de travaux de l’audit interne est possible afin d’obtenir des éléments probants . Pour
mieux comprendre l’objet considéré et déterminer les gains d’efficience possibles pour les
travaux (et, dans le cadre d’un examen spécial, respecter la LGFP), l’équipe d’audit doit discuter
des projets d’audit récents et à venir avec les membres de la fonction d’audit interne de l’entité. Si
l’équipe d’audit estime qu’elle peut s’appuyer sur les travaux d’audit interne, elle doit déterminer
s’il est possible de respecter les exigences du paragraphe 60 de la NCMC 3001(voir BVG
Audit 4030 — Utilisation des travaux d’audit interne).
L’équipe d’audit peut également déterminer s’il est possible de s’appuyer sur les travaux d’experts
et de parties prenantes externes (y compris les experts engagés par l’entité, s’il y a lieu) et évaluer
leur pertinence dans le cadre de l’étendue de l’audit. Le cas échéant, elle doit déterminer si elle
peut obtenir une assurance raisonnable en ce qui concerne l’expertise, la compétence et
l’intégrité des experts, et en ce qui a trait à d’autres facteurs (BVG Audit 2070 —
Utilisation d’experts).
De plus amples renseignements sur les techniques de collecte d’éléments probants se trouvent
dans le guide Éléments probants et méthodes de collecte d’éléments probants.
L’équipe d’audit peut décider de citer, dans son rapport de certification, des informations
provenant d’une source externe, qui n’ont pas été préparées par un expert de son choix, par un
expert choisi par la partie responsable ou par la fonction d’audit interne. Le but peut être de
situer le contexte de l’audit de performance ou d’étayer une constatation ou une recommandation
émise dans le rapport. Il importe que les informations ainsi citées soient crédibles.
Voici des facteurs que l’équipe d’audit peut prendre en considération pour apprécier la crédibilité
des informations provenant d’une source externe :
la nature de la source et la mesure dans laquelle elle fait autorité, par exemple si c’est une
banque centrale ou un institut public de la statistique ayant le mandat, en vertu de la loi, de
publier des données;
la capacité que peut avoir l’entité, par les liens qu’elle entretient avec la source externe,
d’influer sur les informations;
l’existence de preuves de la reconnaissance généralisée, par les utilisateurs sur le marché,
de la pertinence ou de la fiabilité des informations;
la nature et la portée des mises en garde et des autres clauses limitatives concernant les
informations obtenues.

Pertinence et fiabilité des éléments probants pour étayer les


conclusions de l’audit
Nous proposons ci‑après deux démarches que les équipes d’audit peuvent envisager pour
s’assurer de la pertinence et de la fiabilité des éléments probants.
Examen par l’entité de la qualité de l’information
Le meilleur moyen consiste à demander à l’entité auditée ou à la source des données que vous
utilisez de fournir les résultats de tous les tests de la qualité de l’information qui ont été faits. Il
faut ensuite examiner ou analyser les méthodes et les constatations de l’entité ou de la source de
données pour vérifier si ses conclusions sont valables. En outre, si vous accordez votre confiance
à l’information provenant de la base de données de l’entité, vous devriez demander au
propriétaire des données de vous fournir des éléments probants quant aux normes d’assurance
de la qualité qui sont appliquées, y compris les rapports périodiques à la direction sur la qualité
des données ainsi que les contrôles des systèmes en place qui fournissent une assurance
raisonnable en ce qui concerne la saisie et la tenue des données sur la qualité. L’entité pourrait
aussi démontrer qu’elle a comparé ses données avec celles d’autres sources indépendantes qui en
ont confirmé la fiabilité. Les résultats positifs qui découlent de cette démarche peuvent fournir
un niveau d’assurance élevé quant à la qualité des données.
Examen de la qualité de l’information par le BVG
Si l’entité ou la source de données ne peut fournir une assurance, étayée de documents, quant à la
validité et à la fiabilité de l’information, vous pouvez décider de faire vous‑même l’examen et
l’analyse de la qualité des données que vous utilisez. Dans certains cas, cela peut se révéler une
mesure appropriée, en particulier si vous prévoyez vous servir de l’information dans tout le
rapport d’audit et si les données présentent un risque d’erreurs importantes. Toutefois, la
décision de tester les données vous‑même doit reposer sur des facteurs tels que les
avantages‑coûts et notre capacité à le faire. Un tel test peut demander beaucoup de ressources et
de temps, en plus d’être peu pratique étant donné les circonstances et le temps dont nous
disposons. Si vous optez pour cette démarche, il est préférable de la prévoir et de la mettre à
exécution dès le début de l’audit et d’en tenir compte pour établir le coût de l’audit établi dans la
stratégie d’audit. Les équipes qui prévoient effectuer leurs propres examen et analyse devraient
consulter le spécialiste interne de la recherche et de l’analyse quantitative du BVG pour obtenir
des conseils et des avis d’expert.
Pertinence et fiabilité des éléments probants pour étayer l’information contextuelle
Dans le cas de l’information contextuelle, il n’est pas nécessaire d’obtenir une assurance de
niveau élevé; une assurance de niveau modéré est appropriée. La simple mention de la source
(une entité ou un tiers), même si elle est toujours utile et souhaitable, ne suffit pas. Les équipes
d’audit devraient obtenir une assurance de niveau modéré par la prise de renseignements,
l’analyse et des discussions qui leur permettront de conclure que l’information est plausible. Les
équipes d’audit pourraient suivre les étapes suivantes afin de porter un jugement professionnel
éclairé quant à l’obtention d’une assurance de niveau modéré et à la plausibilité de l’information
obtenue qu’elles désirent utiliser :
Assurez‑vous que vous avez une connaissance adéquate des opérations et des
activités qui sous-tendent le fonctionnement de la base de données ou de la
source d’information que vous utiliserez. Dans de nombreux cas, l’équipe d’audit
acquiert cette connaissance au fil des années et des audits (connaissance des activités). L’un
des aspects de cette connaissance est de vous assurer que vous avez de l’information à jour
sur les compétences des gestionnaires de la base de données et sur l’efficacité des contrôles
de la qualité. De plus, et si cela est possible, vous devez déterminer si une ou des parties
indépendantes de la source de données peuvent vous fournir une certaine assurance
concernant la qualité des données à utiliser. Cela pourrait comprendre de l’information au
sujet de l’étendue de l’examen des données que d’autres parties intéressées et les
utilisateurs des données font régulièrement et de la possibilité qu’ils repèrent et signalent
une erreur importante.
Contrevérifiez et comparez l’information recueillie et les constatations issues
des travaux d’audit au cours des phases de la planification et de l’examen avec
l’information provenant de sources externes pour en assurer l’uniformité. Cela est
particulièrement crucial lorsque les données de source externe ne sont pas auditées.
Demandez à l’entité auditée de produire une déclaration officielle dans
laquelle elle explique pourquoi l’information fournie ne contient pas d’erreurs
importantes. Cette déclaration peut prendre la forme d’une lettre ou d’un courriel qui
décrit les facteurs illustrant le mieux la qualité de l’information que vous utilisez. En vous
fondant sur votre connaissance des activités de l’entité, vous devez considérer la
vraisemblance de la logique de la déclaration. L’entité auditée peut être en mesure de
soutenir qu’après analyse, ses données correspondent aux résultats obtenus d’autres
sources ou que diverses parties intéressées ont intérêt à ce que l’information soit exacte et
qu’elles ont des raisons d’en vérifier régulièrement la validité et la fiabilité.
Lorsque vous utilisez des documents de recherche ou des études théoriques
d’un tiers, vérifiez les contrôles implicites mis en place pour la publication de
ces documents (par exemple, la politique de divulgation de l’information dans une revue
spécialisée). En général, l’évaluation de la validité de l’information fournie par un tiers n’est
pas aussi poussée puisque cette information n’est habituellement pas utilisée seule pour
appuyer une constatation. La réputation de la personne qui a préparé l’information ou de la
source de données et l’utilisation de l’information par un grand nombre de parties
constituent des facteurs importants à prendre en considération. Lorsque vous utilisez des
rapports d’autres ministères et organismes, vérifiez si le Bureau a déjà effectué un audit des
aspects qui s’y rattachent, notamment, les méthodes de communication de l’information ou
les contrôles des bases de données connexes (par exemple Statistique Canada).
Lorsque vous utilisez diverses sources d’information (bases de données,
études, documents, etc.), vérifiez l’uniformité générale de leurs constatations
et conclusions. Différentes sources d’information faisant les mêmes observations
peuvent être décisives. Il serait bon encore une fois d’examiner ces conclusions générales et
de les comparer aux constatations issues des travaux d’audit sur place.

Réunions et entretiens
Les réunions et entretiens sont nécessaires pour comprendre les activités de l’entité et
déterminer les sources possibles d’éléments probants. Toutefois, les éléments probants obtenus
au cours de ces rencontres reflètent les points de vue et les opinions des participants et peuvent
faire l’objet de partis pris inhérents. Ces éléments probants doivent être corroborés par de
l’information provenant d’autres sources.
Parfois les déclarations orales faites au cours de réunions et d’entretiens sont la seule source
d’éléments probants disponibles parce que d’autres sources n’existent pas ou ne sont pas
disponibles. Par exemple, l’entité ne peut pas produire de documents probants ou les
fonctionnaires de l’entité peuvent alléguer que certaines pratiques ne sont pas suivies.
Si l’équipe d’audit prévoit se servir de déclarations orales comme éléments probants, elle doit
alors obtenir, dans un délai raisonnable – par exemple dans les deux semaines qui suivent
l’entretien – la confirmation écrite que les notes prises par l’auditeur sont un compte rendu exact
de ce qui a été dit. Si l’équipe prévoit se servir uniquement de certaines déclarations orales, qui
sont extraites du compte rendu, elle peut faire confirmer les extraits par courrier électronique
tout de suite ou plus tard, lorsqu’il devient évident que les notes sont des éléments probants
nécessaires. Les équipes d’audit devraient envisager cette solution au lieu de soumettre
l’ensemble du compte rendu pour être examiné.
L’équipe d’audit n’est pas tenue de faire approuver le compte rendu si le contenu des notes ne
sera pas utilisé comme éléments probants pour exprimer des constatations ou des conclusions
dans le rapport d’audit.
Les membres de l’équipe d’audit doivent informer les participants que l’on pourrait leur
demander cette confirmation. Tout désaccord concernant le compte rendu qui ne peut être résolu
doit être documenté. Les questions importantes non résolues liées à l’approbation des comptes
rendus doivent être mentionnées au directeur responsable de l’audit. Le directeur peut consulter
le responsable de la mission, au besoin, et décider de soulever la question auprès du directeur
principal responsable de l’entité ou des dirigeants de l’entité.

Sondages
Les sondages peuvent être une manière économique de demander aux personnes de faire part de
leurs observations, comportements, opinions et perceptions lorsqu’il est impossible de procéder à
des entretiens ou de cibler des groupes, en raison du nombre et de la disponibilité des personnes
ou groupes concernés, et de la disponibilité des ressources de l’audit. Les sondages permettent de
recueillir des éléments probants testimoniaux et, comme les entretiens, ils reflètent les intérêts
de la partie prenante questionnée. Si l’équipe prévoit utiliser un sondage pour collecter des
éléments probants, elle doit en faire état et préparer un plan détaillé. L’équipe devrait demander
conseil au spécialiste interne de la recherche et de l’analyse quantitative du BVG sur la réalisation
de sondages.
Note : Le BVG est assujetti à la Loi sur la protection des renseignements personnels. Tout
citoyen canadien ou résident permanent du Canada peut ainsi demander l’accès aux
renseignements personnels le concernant et qui sont détenus par le BVG. L’auditeur doit donc
veiller à ne pas inscrire, dans les documents consignés au dossier d’audit, des commentaires de
nature personnelle à propos des personnes rencontrées lors de la réalisation d’un audit. (Voir
BVG Audit 1192 — Confidentialité, archivage sécurisé, intégrité, accessibilité et facilité de
consultation de la documentation des missions).

Fiabilité et analyse de données


L’analyse de données correspond à la catégorie des éléments probants analytiques. Le BVG s’y
intéresse de plus en plus, car elle offre un ensemble d’outils puissants qui permettent à l’auditeur
de formuler des observations solides, convaincantes et objectives. L’analyse de données peut
porter sur un échantillon qui servira à tirer une conclusion par inférence statistique sur
l’ensemble d’une population, ou viser directement des populations entières, ce qui permet à
l’analyse de passer du domaine des probabilités au domaine des certitudes.
Les approches axées sur les mégadonnées ou sur de larges populations peuvent être de nature
descriptive, par exemple, la mise en correspondance des échéanciers de processus multi-étapes
afin de mieux comprendre les réussites et les déficiences en matière de rendement, ou encore,
elles peuvent servir à établir des modèles prévisionnels.
Les méthodes statistiques pour l’analyse de données sont généralement fondées sur la création de
modèles explicatifs ou prévisionnels des processus examinés. Les analyses de régression peuvent
indiquer lesquelles, parmi un vaste ensemble de variables explicatives, sont le plus associées à un
critère et permettent donc de prévoir la valeur d’une variable critère (appelée aussi variable
dépendante) d’intérêt. Le temps nécessaire pour traiter les demandes d’un service
gouvernemental est un exemple de variable critère ou dépendante. En se servant des analyses de
régression, l’auditeur peut déterminer, parmi les demandeurs et les demandes de service, quelles
caractéristiques particulières sont associées à des retards.
L’exploration de données est une approche qui exige beaucoup de calculs si l’on veut pouvoir
faire émerger des modèles et des corrélations à partir de vastes ensembles de données en
appliquant des méthodes fondées sur l’apprentissage machine, la statistique et l’intelligence
artificielle. Alors que l’analyse de données permet généralement de tester des hypothèses ou des
modèles bien précis ou d’évaluer des corrélations qui présentent un intérêt particulier,
l’exploration de données ne repose généralement pas sur des hypothèses. Elle fait plutôt appel à
des méthodes qui font ressortir des tendances ou des corrélations qui sont dissimulées dans un
ensemble important de variables d’entrée.
Ainsi, l’exploration de donnée peut servir à détecter une fraude en traitant des variables d’entrée
afin de circonscrire un petit ensemble de données qui, une fois combinées d’une certaine
manière, peuvent permettre de faire une distinction optimale entre les catégories « fraude » et
« aucune fraude ». La difficulté de l’exploration des données est qu’elle exige un ensemble assez
important de cas frauduleux et non frauduleux connus. Ces cas connus sont les données de base
sur lesquelles le modèle prévisionnel est fondé.
Compréhension des données
Les équipes d’audit devraient poser aux entités, au début de la planification de l’audit, les
questions importantes présentées ci-après afin d’évaluer les données et de comprendre le
traitement qui sous-tend les données. Les réponses aux questions ci-après peuvent aider les
équipes d’audit à déterminer les secteurs de risque et à mieux planifier et anticiper les difficultés
liées à la fiabilité des données produites par des systèmes informatiques plus tard dans le cadre
de l’audit :
Quelles données recueillez-vous aux fins de la gestion administrative?
Comment ces données sont-elles conservées (systèmes de base de données, fichiers Excel
ou Microsoft, dossiers papier)?
Si les données sont conservées électroniquement, les données sont-elles enregistrées
directement ou à partir d’un document papier?
Si les données sont enregistrées directement, y a-t-il d’autres sources pour les
corroborer?
À quel niveau l’information est-elle recueillie pour chaque source de données : au niveau
des opérations/des personnes/des programmes, ou l’information a-t-elle été regroupée?
Veuillez décrire comment vous obtenez une assurance à l’égard de l’exactitude et de
l’exhaustivité des données.
Vos sources de données ont-elles été évaluées d’une autre manière pour en vérifier la
qualité?
Des experts ou des parties prenantes se sont-ils prononcés sur la qualité des données?
Ces experts font-ils partie de votre organisation ou sont-ils indépendants?
Comment protégez-vous vos données contre les accès intempestifs?

Disposez-vous de contrôles visant l’enregistrement, la modification et la suppression


de données informatisées?
À quoi sert chaque source de données utilisée (p. ex. effectuer des suivis, établir des
rapports)?
Avez-vous recours à d’autres sources de données en dehors de vos dépôts de données
primaires (comme des registres en format Excel) pour faire des suivis ou établir
des rapports?
Y a-t-il une fonction de suivi pour les sources de données dans votre organisation afin de
garantir la mise en œuvre en continu de pratiques rigoureuses en matière de gestion
de données?
Comment fonctionne la fonction de suivi?
Quel est l’impact ou le rôle de vos sources de données à l’égard des lois, des politiques ou
des programmes?
Vos sources de données contiennent-elles des informations qui sont susceptibles d’être
jugées sensibles ou controversées?
Quel est le niveau de classification de vos sources de données (non classifié, Protégé A,
etc.)?
Pour vos données, quels documents pouvez-vous nous transmettre et comment vos
données sont-elles actualisées (dictionnaire de données, détail sur les contrôles de
données, etc.)?
Une fois que l’équipe possède cette compréhension, elle peut obtenir les données pertinentes en
vue de les examiner. L’équipe d’audit peut effectuer certains tests pour vérifier l’exactitude, la
fiabilité et l’exhaustivité des données :
vérification de la concordance avec d’autres sources d’information (p. ex. des rapports
publics ou internes);
contrôle des données en vue de faire ressortir :
les valeurs illégales ou hors limite;
les lacunes dans les domaines de la date d’encodage, le lieu, les régions, les numéros
d’identification ou d’enregistrement, etc.;
les valeurs manquantes;
examen des contrôles visant l’information (tests de cheminement);
attestation de la part de l’entité que ses données sont valides;
comparaison entre le total de la population inscrit ailleurs.

Sondage et sélection des éléments à examiner


Les équipes d’audit doivent établir des plans de sélection des éléments à examiner chaque fois
qu’elles ont recours à l’échantillonnage représentatif (échantillons) ou au test ciblé (sélections)
pour tirer une conclusion par rapport à l’objectif d’un audit.
Le BVG encourage les équipes d’audit à consulter le spécialiste interne de la recherche et de
l’analyse quantitative du BVG au sujet des plans de sélection.
Facteurs à prendre en considération
Si votre équipe envisage de sélectionner des éléments à examiner, consultez la liste ci-après de
questions qu ’elle devrait étudier avant de rencontrer le spécialiste interne de la recherche et de
l’analyse quantitative du BVG :
But de la sélection ou de l’échantillon :
Sur quelle question d’audit chaque sélection ou chaque échantillon porte-t-il?
Quel élément l’équipe examine-t-elle (p. ex. dossier, cas, projet)?
Quelles procédures l’équipe mettra-t-elle en œuvre pour chaque élément sélectionné?
Comment les erreurs ou les écarts sont-ils définis?
Comment les procédures mises en œuvre aideront-elles l’auditeur à tirer une conclusion
par rapport à l’objectif d’audit?
Les éléments sélectionnés seront-ils utilisés pour tirer des conclusions sur la population
entière (échantillonnage représentatif) ou seulement sur les éléments sélectionnés
(sélection dirigée)?
Caractéristiques de la population
Quelle population l’équipe examine-t-elle? Sur quelle période?
Quelle est la taille de la population?
Comment la population qui servira à la sélection sera-t-elle fournie à l’équipe par l’entité
(chiffrier Excel, base de données Access, dossiers physiques conservés sur place)?
Quelles procédures l’équipe entreprendra-t-elle pour fournir une assurance quant à
l’exactitude et à l’exhaustivité des données fournies par l’entité ou obtenues auprès d’autres
sources (p. ex. examen de la qualité des données, des programmes d’assurance qualité ou
des contrôles de l’entité; comparaison avec les totaux de contrôle; analyse des écarts;
recherche des valeurs aberrantes ou invalides)? Voir les questions énoncées sur la fiabilité
et l’exactitude des données dans la section « Analyse des données ».
Si l’auditeur utilise des éléments probants secondaires pour l’échantillonnage,
comment compte-t-il obtenir une assurance à l’égard de l’intégrité des informations
reçues de tierces personnes?
Les caractéristiques de la population sont-elles homogènes? Autrement dit, ont-elles des
attributs à tester qui sont similaires?
Si tel n’est pas le cas, quelles procédures l’équipe adoptera-t-elle pour remédier à cette
situation, en particulier si un échantillonnage représentatif est utilisé?
Les équipes d’audit devraient rencontrer le spécialiste interne de la recherche et de l’analyse
quantitative du BVG pour déterminer le type de sélection ou d’échantillonnage qui serait le plus
approprié dans leur cas.
Cadre de sélection des éléments à examiner
Les équipes d’audit peuvent rarement examiner la population entière d’éléments, ce qui signifie
qu’elles examinent uniquement une sélection d’éléments. Les deux principaux types de sélection
ou d’échantillonnage sont : 1) le sondage en audit et 2) la sélection dirigée. Le sondage en
audit permet à l’équipe de tirer une conclusion par rapport à une population d’éléments; tandis
qu’une sélection dirigée lui permet d’exprimer une conclusion uniquement sur les éléments
sélectionnés, car il n’y a aucun fondement statistique qui permettrait à l’équipe de formuler une
conclusion sur toute la population.
1) Le sondage en audit permet aux équipes d’audit de tirer une conclusion sur une population
en examinant un échantillon d’éléments de cette population. Ainsi, ce type de sondage est
synonyme d’échantillonnage représentatif ou d’échantillonnage généralisable.
Le sondage doit être envisagé dans les cas suivants :
Il y a une population bien définie qui est pertinente pour l’audit.
Il est peu pratique d’examiner la totalité de la population.
La population est accessible.
La représentativité de la population est fiable (c.-à-d. exacte et exhaustive).
L’équipe a les ressources d’audit dont elle a besoin.
Le sondage en audit est très efficient pour les populations grandes et moyennes, mais il peut ne
pas convenir aux petites populations. Si les équipes envisagent d’utiliser le sondage en audit sur
des populations de moins de 100 éléments, elles devraient consulter le spécialiste interne de la
recherche et de l’analyse quantitative du BVG.
Selon la politique du BVG, tout échantillonnage doit être réalisé selon un niveau de confiance
égal ou supérieur à 90 % et un intervalle de confiance égal ou inférieur à 10 %. Pour les audits de
secteurs comportant un risque élevé, les équipes devraient utiliser des niveaux de confiance plus
élevés et des intervalles de confiance plus précis.
Il y a deux types de sondage en audit : le sondage d’attribut et le sondage de variable. Le
sondage d’attribut est la méthode de sondage généralement utilisée par les équipes chargées de
missions d’appréciation directe. Elles utilisent plutôt rarement le sondage de variable. C’est
plutôt les équipes chargées d’audits d’états financiers qui se servent généralement de
cette méthode.
A. Le sondage d’attribut sert à évaluer le pourcentage d’un attribut qui intéresse l’auditeur.
Voici des exemples d’attribut : la part des opérations qui comportent une erreur, la part des
hommes et des femmes au sein d’un groupe ou la part des bureaux qui sont ouverts ou
fermés. Le sondage d’attribut ne peut servir à extrapoler des montants, comme la valeur des
erreurs en dollars. Cette méthode de sondage est la plus souvent utilisée dans le cadre de
missions d’appréciation directe. Les informations nécessaires comprennent l’intervalle
de confiance et le niveau de confiance, la taille de la population et la part prévue pour les
attributs testés (p. ex. 50 % d’erreurs contre 50 % sans erreur). Il faut noter que les tailles
d’échantillon sont les plus grandes lorsque la répartition de l’attribut est
d’environ 50 %/50 %.
B. Le sondage de variable sert à extrapoler des montants ou des quantités, comme le
montant d’une erreur dans les salaires des employés du BVG. Il ne permet pas d’extrapoler
le pourcentage des éléments erronés. Cette méthode de sondage est le plus souvent utilisée
pour les audits d’états financiers. Les informations nécessaires comprennent
l’intervalle de confiance et le niveau de confiance, la taille de la population et l’écart type de
la variable de la sélection.
Le sondage d’attribut et le sondage de variable peuvent s’appliquer de deux façons :
Pour estimer la valeur d’une population, comme le pourcentage d’employés ayant reçu des
salaires comportant des erreurs ou le montant de l’erreur dans les salaires payés. Cette
méthode de sondage est le plus souvent utilisée pour l’audit de performance et l’audit
d’états financiers. Les informations nécessaires pour estimer la valeur d’une population
sont les mêmes que celles précisées aux paragraphes A et B ci-dessus.
Pour effectuer une évaluation en fonction d’un critère, comme déterminer si le pourcentage
des employés ayant reçu un salaire erroné est supérieur à 10 % ou si le montant de l’erreur
dans les salaires payés est supérieur à 500 millions de dollars. Utiliser un sondage pour
évaluer une valeur en fonction d’un critère peut être efficace dans un audit de performance.
Cette méthode de sondage est la plus souvent utilisée dans le cadre d’examens spéciaux et
d’audits d’états financiers. Les informations nécessaires comprennent celles précisées aux
paragraphes A et B ci-dessus, ainsi que l’erreur prévue et l’erreur tolérable.
Ce type de sondage vise à évaluer si l’erreur ou l’écart dans la population a dépassé la valeur
d’un critère défini. Il peut être inapproprié de projeter le degré d’erreur ou d’écart en vue
d’estimer l’erreur ou l’écart dans la population. Les équipes devraient consulter l’équipe de
l’analyse des données et des méthodes de recherche pour mieux comprendre cette méthode.
Deux formes de ce type d’échantillonnage sont généralement utilisées dans la pratique
d’audit annuel (elles sont aussi utilisées dans le cadre de missions d’appréciation directe,
mais rarement) :
L’échantillonnage en unités monétaires et le sondage non statistique. Il s’agit des
deux méthodes généralement utilisées pour effectuer un sondage de variable en vue
d’évaluer une valeur par rapport à un critère. Elles sont souvent utilisées dans le cadre
d’audits d’états financiers et peuvent accroître l’efficience du sondage de variable.
Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur l’échantillonnage en unités
monétaires et le sondage non statistique, consultez respectivement la section 7044.2
et la section 7044.1 du Manuel d’audit annuel.
Le test de contrôles et le test acceptation-rejet. Ces deux types de tests sont des
applications courantes du sondage d’attribut qui sont généralement utilisés dans le
cadre d’examens spéciaux et d’audits d’états financiers. En général, l’auditeur a
recours au test de contrôles et au test acceptation-rejet lorsque l’erreur prévue est
nulle ou très faible. Pour en savoir plus sur le test de contrôles et le test acceptation-
rejet, consultez respectivement le chapitre 6000 et la section 7043 du Manuel d’audit
annuel.
2) La sélection dirigée permet de formuler des commentaires ou une conclusion à l’égard des
éléments qui ont été retenus afin d’être examinés. Les équipes qui effectuent des missions
d’appréciation directe font souvent face à des situations qui se prêtent davantage à la sélection
dirigée que le sondage en audit. Cela peut s’expliquer par le fait que des parties importantes des
populations dans ce cas de figure sont inaccessibles et ne peuvent être auditées ou que les
populations sont formées de nombreuses petites sous-populations distinctes. De plus, les
systèmes et les processus, de même que les contrôles exercés sur les éléments de ces deux
groupes peuvent être complètement différents.
Remarque : Les équipes d’audit ne peuvent pas extrapoler leurs constatations à l’ensemble de
la population. Souvent, les éléments sont sélectionnés et examinés dans le cadre d’études de cas,
ce qui permet aux auditeurs de cibler leur attention sur des aspects particuliers de chaque
élément qui ont motivé sa sélection.
Il y a deux types d’échantillonnage dirigé : l’échantillonnage discrétionnaire et
l’échantillonnage aléatoire. Les équipes chargées de missions d’appréciation directe ont
souvent recours aux deux méthodes.
A. L’échantillonnage discrétionnaire repose sur des critères précis en fonction desquels
l’équipe sélectionne chacun des éléments à examiner ou détermine des types d’éléments
particuliers en vue d’une sélection possible.
B. L’échantillonnage aléatoire est utilisé lorsque l’équipe n’a aucune approche particulière
en tête. Souvent, l’équipe a recours à la sélection discrétionnaire pour circonscrire un
ensemble particulier en vue d’un examen possible. La sélection aléatoire est ensuite utilisée
pour choisir les éléments qui seront réellement examinés.
Documentation du plan d’échantillonnage
Les équipes d’audit doivent documenter leur plan d’échantillonnage détaillé. Ce plan comprend :
un énoncé sur ce que les éléments probants permettront à l’équipe d’audit d’inclure dans un
rapport;
la précision souhaitée des résultats;
la taille de la population;
la taille de l’ensemble des éléments retenus ou de l’échantillon;
les critères de sélection ou d’échantillonnage.
Les équipes d’audit devraient consulter l’équipe de l’analyse des données et des méthodes de
recherche pour obtenir des conseils sur leur sélection des éléments à examiner.
Intervalle de confiance et niveau de confiance
Deux mesures permettent de déterminer l’efficacité d’un échantillon pour estimer une
population : l’intervalle de confiance (aussi appelé la marge d’erreur) et le niveau de
confiance.
La valeur/l’indicateur issu d’un échantillon est la meilleure estimation de la valeur
correspondante dans la population : par exemple, supposons qu’une équipe d’audit a fait une
sélection aléatoire d’un échantillon dans une population composée de toutes les demandes de
congé annuel et qu’elle a déterminé que 33 % n’avaient pas été approuvées par le signataire
autorisé. La meilleure estimation de l’ampleur réelle des demandes non approuvées par le
signataire autorisé dans la population totale serait donc de 33 %. Mais, cette meilleure estimation
est-elle suffisante? C’est là l’intérêt du niveau de confiance et de l’intervalle de confiance (c.-à-d.
la marge d’erreur). L’équipe a peut-être examiné seulement trois demandes de congé annuel dans
une population de 20 000 et a trouvé une demande sans signataire autorisé. Cela correspondrait
à un taux d’erreur de 33 %. Toutefois, il serait difficile d’affirmer avec confiance que le taux
d’erreur dans la population est réellement de 33 %.
L’intervalle de confiance (aussi appelé la marge d’erreur) est une plage de valeurs dans laquelle
l’équipe d’audit a raisonnablement confiance de trouver la valeur réelle de la population, compte
tenu du résultat obtenu avec l’échantillon. Plus l’intervalle de confiance est petit ou étroit, plus
l’estimation de la valeur dans la population est précise. Par exemple, un petit intervalle de
confiance de plus ou moins 5 points est plus précis qu’un intervalle de confiance plus large de
plus ou moins 10 points. Dans le premier cas, l’équipe d’audit peut avoir confiance que la valeur
réelle dans la population est comprise dans une fourchette qui est de 5 points au-dessus ou
5 points au-dessous de la valeur de l’échantillon. Dans le deuxième cas, l’équipe peut seulement
avoir confiance que la valeur dans la population se situe entre 10 points au-dessus et 10 points
au-dessous de la valeur de l’échantillon, c.-à-d. que la plage est beaucoup plus large. Plus la plage
est large, moins l’intervalle de confiance est précis.
L’intervalle de confiance est la plage de valeurs dans laquelle l’auditeur a confiance de
trouver la valeur réelle de la population. Le niveau de confiance exprime quant à lui le degré
d’assurance de l’auditeur. Il s’agit de la mesure statistique qui exprime la confiance avec laquelle
l’auditeur estime que la valeur dans la population est susceptible de se situer dans l’intervalle de
confiance défini. Le niveau de confiance ne concerne pas la valeur de l’échantillon. Il a trait à
l’intervalle de confiance lié à la valeur de l’échantillon.
Le niveau de confiance et l’intervalle de confiance sont étroitement liés et ces deux mesures
permettent de déterminer la taille de l’échantillon. Nous calculons généralement la taille de
l’échantillon de manière à atteindre certaines cibles pour l’intervalle de confiance et le niveau de
confiance. Selon la politique du BVG, si l’équipe d’audit décide d’utiliser un échantillonnage
représentatif pour l’audit, il doit au moins être suffisant pour atteindre un intervalle de confiance
de 10 % et un niveau de confiance de 90 %. Le sondage pour les audits à haut risque ou à
sensibilité élevée doit être suffisant pour atteindre un intervalle de confiance de 5 % et un niveau
de confiance de 95 %. Les équipes calculent les tailles d’échantillon de manière à respecter ces
normes minimales.
Ainsi, vu la valeur de l’échantillon de 30 % de non-conformité, nous pourrions affirmer être
confiants à 90 % que la valeur réelle dans la population se situe dans une plage qui est comprise
entre 10 points au-dessous (20 %) et 10 au-dessus (40 %) de la valeur de l’échantillon en utilisant
les normes minimales du BVG. La taille de l’échantillon doit être suffisante pour respecter ces
normes minimales.
Erreur prévue et erreur tolérable
L’erreur prévue est la meilleure estimation d’une erreur ou d’un écart au sein d’une population.
L’erreur tolérable est le critère utilisé pour évaluer l’erreur ou l’écart constaté. Par exemple, si,
selon une norme de rendement de l’entité, pas plus de 20 % des opérations ne peuvent être
traités en plus de 5 jours, alors l’erreur tolérable est de 20. Les équipes peuvent ensuite examiner
les années précédentes pour déterminer l’erreur prévue. Si le pourcentage moyen des opérations
traitées en plus de 5 jours au cours des 3 dernières années était de 5 %, alors les équipes peuvent
utiliser 5 % comme estimation de l’erreur prévue. Toutefois, si le volume a subi une hausse rapide
ou le traitement s’est complexifié, les équipes pourraient accroître l’erreur prévue pour tenir
compte de ces changements.
Lorsque l’erreur prévue augmente et se rapproche de l’erreur tolérable, les tailles de l’échantillon
peuvent devenir très grandes. Cependant, si les équipes sous-estiment l’erreur prévue, elles
devront revenir en arrière et accroître la taille de leur échantillon, car l’échantillon n’est alors pas
assez grand pour évaluer la population.

Sections correspondantes
BVG Audit 1051 Éléments probants suffisants et appropriés
BVG Audit 1052 Procédures d’audit permettant l’obtention d’éléments probants
BVG Audit 1192 Confidentialité, archivage sécurisé, intégrité, accessibilité et facilité de
consultation de la documentation des missions
BVG Audit 2070 Utilisation d'experts
BVG Audit 4030 Utilisation des travaux d'audit interne
BVG Audit 4044 Élaboration de la stratégie d’audit : grille logique d’audit
BVG Audit 4070 Programmes d’audit
BVG Audit 7021 Évaluation du caractère suffisant et approprié des éléments probants obtenus
BVG Audit 7030 Rédaction du rapport d’audit

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