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QMC Algérie AUDIT/ ETAPES & METHODES H.

TAZIBT

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METHODOLOGIE DES AUDITS : LES ETAPES

Nota : Les étapes d'un audit financier sont incluses sous forme
d'encadrés dans le texte.

LES DIFFERENTES ETAPES D'UN AUDIT

• DECLENCHEMENT
• PRÉPARATION
• EXECUTION
• RAPPORT

Analysons, dans un premier temps, chaque étape du cas le plus courant d’un Audit
Système complet par rapport à ISO 9001 Édition 2008
Nota : Le contenu et la méthodologie diffère, selon le type d’audit.

1. LE DECLENCHEMENT

1.1 LES DIFFERENTES ETAPES / DECLENCHEMENT

• Décision
• Définition des objectifs, du champ et des critères
• Choix des membres de l’équipe d’audit et Désignation d’un responsable de
l’équipe d’audit
• Établissement du premier contact / audité
• Détermination de la faisabilité de l’audit

1.2 Pourquoi et quand doit-on déclencher un audit ?

• Évaluer, en interne, son propre système de management


• Évaluer le fournisseur
• Faire évaluer son système de management par un organisme de certification
• Faire évaluer son système périodiquement ou à la suite de modifications
importantes au système de management ou aux procédures, produits ou services
• Faire le suivi des actions correctives / préventives.

1.3 LES OBJECTIFS D’AUDIT :

Le Client de l’Audit précise :


• l’objectif visé,
• le domaine à auditer,
• le référentiel à utiliser,
• les critères de l’audit…

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2. PRÉPARATION

a. Prendre connaissance du contexte


b. Obtenir les documents necessaries
c. Revue des documents
d. Établir le plan d’audit

PRENDRE CONNAISSANCE DU CONTEXTE:


• L’entreprise, le(s) service(s) concerné(s) par l’audit,
• L’organisation générale,
• Le système de management en place,
• Programmer éventuellement une visite des lieux, si un audit préliminaire n’est pas
prévu.

OBTENIR LES DOCUMENTS NECESSAIRES: Selon le sujet de l’audit :


• le référentiel normatif,
• le Manuel de Management,
• les descriptifs des processus,
• le tableau de bord du processus (indicateurs, revues, actions d’amélioration…),
• les procédures et instructions,
• les fiches de fonctions,
• les rapports d’audits précédents.

1 - REVUE DES DOCUMENTS DU SM

 Revue des documents pertinents du système de management, y compris des


enregistrements, et détermination de leur adéquation par rapport aux critères
d’audit.
 Assurer que l’organisme satisfait aux exigences de documentation du Système de
Management, conformément aux Exigences relatives à la documentation du
référentiel choisi.
 Lorsqu’on passe en revue les documents du système de management, on ne doit
pas tenir compte :
 Des erreurs d’orthographe, de syntaxe, de grammaire, etc.
 des particularités ayant trait à la méthode de présentation de l’organisme.
 Il revient à l’organisme de choisir comment il entend rédiger ses Documents et non
à l’auditeur.

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 Quelle que soit l’étendue de la mission, l’audit commence par la prise de connaissance
(phase 1) au cours de laquelle l’auditeur peut collecter des informations sur l’entreprise.

 La prise de connaissance a pour objectif de connaître les particularités et les risques


importants de l’entreprise et d’établir les grandes lignes du budget de la mission.

 La collecte d’informations va permettre à l’auditeur de déterminer s’il a les moyens


d’effectuer la mission, donc s’il peut l’accepter.

 Les sources d’information disponibles, en externe et en interne, sont, en particulier :


 Les textes légaux et réglementaires
 Les publications relatives au secteur d’activité (presse professionnelle, journaux
économiques et financiers, sites internet, etc.)
LE QUESTIONNAIRE

Il existe des questionnaires tous faits qui peuvent servir de base pour un audit d’un type
donné. Ils seront utilisés tels quels ou comme base de travail. Il faudra les compléter par
les questions soulevées lors de l’étude des documents

On peut établir une check-list des points à vérifier en partant des exigences du modèle de
système retenu pour l’audit.

Il s’agira de s’assurer que les dispositions existent ; qu’elles sont efficaces, formalisées,
connues, disponibles, appliquées, qu’on en a la trace et les résultats.

Important : Il s’agit uniquement d’un guide et non pas d’une check-list « rigide » de
questions précises.

Questionnaires et aide mémoire de contrôle interne

L’auditeur utilise comme guides les grilles d’évaluation.


Les avantages qu’offre cette méthode sont :
• Economie de temps et clarté ;
• Couverture exhaustive des points de contrôle ;
• Bonne base pour l’établissement des rapports concernant les faiblesses du contrôle
interne et pour les propositions d’amélioration ;
• Guide pour l’auditeur lui évitant de se perdre.

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SUPPORT DE TRAVAIL

 Guide d’audit : A chaque entretien les sujets abordés sont numérotés dans la
matrice.
 Questionnaires : directement dans la zone prévue
 Les notes numérotées de la même façon sont prises au fur et à mesure dans un
cahier ou registre.
 Modèle : avoir sous forme pratique le texte complet du Modèle utilisé.
 Plans d’échantillonnage pour audit ;
 Formulaires d’enregistrement (FNC, Fiche Remarque…) des informations.

AVANTAGES:

 on peut mieux maîtriser l’entretien (rester dans la trame, connaître le pourcentage


d’avancement, ne pas oublier de point).
 on peut réaliser les synthèses facilement.

PREPARATION DE L’AUDIT

Le responsable de l’équipe d’audit indique au responsable du secteur audité (ou à son


représentant) :
• La liste des personnes qu’il désire rencontrer (fonctions).
• La durée des entretiens, des visites
• L’ordre souhaité
• Les horaires (début, fin de journée, déjeuner).

Contenu du Plan d'Audit

Outre l’ensemble des rubriques signalées ci-avant, l’essentiel du contenu du plan d’audit
est :
• De signaler des groupes contenant 5 informations : Quand (date-heure), Quel
thème du référentiel (Chapitre-Article), Quoi (Quel Service, Département,
Processus), Par Qui (Membre de l’Équipe d’audit), Qui (Principaux interlocuteurs
de l’audité).
• De signaler ces « groupes d’informations » dans l’ordre du « Guide de l’Audit » (voir
§ci-après) de l’audit qui sera adopté pendant les interviews

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MEMORANDUM DE STRATEGIE D’AUDIT OU PLAN DE MISSION (MSA)

a) Objectifs
Le M.S.A. est un document établi par l’auditeur, chef de mission pour synthétiser par cycle (ou
groupe de comptes).Les éléments qui influent sur la nature et l’étendue de ses travaux de contrôle
des comptes ;
 Les techniques d’audit choisies pour vérifier que ces comptes remplissent bien les objectifs
d’audit définis.
 Le lien entre les diverses étapes de la mission

Ce document permet, de planifier rigoureusement les travaux à effectuer et de communiquer la


stratégie générale des contrôles aux membres de l’équipe.

« Planification de l’audit » précise comment doit être organisée une mission d’audit :
 Orientation
 Planification
Une phase clé dans la démarche d’audit car étant :
1. le fil conducteur de la mission (instrument de délégation et de preuve),
2. Outil d’organisation (répartition des travaux dans le temps) et
3. Permet d’assurer une meilleure efficacité de la mission.

1NOTE D’ORIENTATION ET DE PLANIFICATION DE LA MISSION

La planification est un processus continu : l’évolution des circonstances et des résultats inattendus
dégagés par les procédures d’audit peut conduire à des adaptations. S’agissant d’un document
d’orientation générale et de planification de la mission, le contenu indicatif est le suivant
1- Présentation du client
2- Organisation fonctionnelle
3- Règles comptables spécifiques
4- Domaines sensibles identifiés au cours des missions précédentes
5- Nature de la mission et calendrier
6- Faits marquants liés à l’exploitation de l’entreprise
7- Changement de principes comptables
8- Domaines à examiner
9- Conclusion de la revue de l’information financière récente
10- Risques inhérents
11- Chiffres significatifs

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2LE PROGRAMME DE TRAVAIL

Le programme général de travail, a pour objectif de définir :


 la nature,
 le calendrier,
 le champ et
 l’ampleur des procédures d’audit à mettre en œuvre pour l’application du plan de
mission.

Le contenu indicatif du programme général de travail se présente comme suit :


les domaines et systèmes significatifs à couvrir par l’appréciation du contrôle
interne,
la répartition par cycles de la charge de travail pour chaque séquence de travail
(cycle) :
- (1) objectifs de l’audit
- (2) risque inhérent estimé
- (3) seuil de signification
- (4) niveau de couverture à obtenir des contrôles de substance
- (5) Heures d’audit
- (6) calendrier prévu pour les tests de procédures et les contrôles de substance.

RÉUNION DE L’ÉQUIPE D’AUDIT

 C’est l’occasion de clarifier tous les détails et la logique de l’audit, et de déterminer


si les tâches assignées sont appropriées
 Toutes les préoccupations doivent être discutées lors de cette réunion afin de
prévoir, le cas échéant, les changements à la programmation.

REALISATION DE L’AUDIT / REUNION D’OUVERTURE

CONTENU
 Accueil par le responsable du SM ou du secteur audité
 Présentation des interlocuteurs présents
 Présentation des membres de l’équipe d’audit (Rôle dans le cadre de l’audit)
 Présentation de l’audit (Objectif, champ, profondeur de l’audit, client).
 Confirmation du référentiel, du modèle
 Rappel du programme de la visite (qui on voit, où, quand ?)
 Méthode de travail
 Rappel de la confidentialité
 Précisions sur les modalités de l’audit
 Qui accompagne les auditeurs ?
 Comment communiquer pendant l’audit
 Précision sur la réunion de clôture : Qui, où, quant ?
 Clarification des points obscurs et questions diverses.

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RECUEIL ET VÉRIFICATION DES INFORMATIONS

• Les méthodes de recueil d’informations comprennent :


– des entretiens;
– l’observation des activités;
– la revue des documents, y compris les enregistrements

Pendant l’audit, il convient de recueillir, à l’aide d’un échantillonnage approprié, les


informations relatives aux objectifs, au champ et aux critères d’audit, y compris les
informations relatives aux interfaces entre les fonctions, activités et processus, puis de
les vérifier.
 Seules les informations vérifiables peuvent constituer des preuves d’audit.
 Il convient d’enregistrer les preuves d’audit.

« Méthodes d’échantillonnage »
• L’audit est plutôt une vérification d’un « échantillon », et non pas d’une
« population » de documents, moyens, activités, procédures, enregistrements,
processus, et situations devant respecter des critères d’audit ou exigences.
• Pendant les interviews et recueil de preuves il convient donc de s’assurer d’une
certaine représentativité de l’échantillon, en termes de diversité de natures
d’événements à vérifier.

SOURCES D'INFORMATION

Les sources d’information peuvent varier et comprendre ce qui suit :


1. des entretiens avec les employés et d’autres personnes ;
2. l’observation des activités, des conditions et de l’environnement de travail ;
3. des documents, tels que politique d’entreprise, objectifs, plans, procédures,
normes, instructions, licences et autorisations, spécifications, dessins, contrats et
commandes ;
4. des enregistrements, tels qu’enregistrements des contrôles, comptes-rendus de
réunion, rapports d’audit, enregistrements de programmes de surveillance et
résultats de mesures ;
5. des synthèses de données, analyses et indicateurs de performance ;
6. des procédures pour maîtriser des processus d’échantillonnage et de mesure ;
7. des rapports d’autres sources, par exemple retour d’information du client, autres
informations pertinentes d’origine extérieure et évaluations de fournisseurs ;
8. des bases de données informatiques et sites internet.

Les entretiens sont une des sources importantes de collecte d’informations, et il convient
de les réaliser en fonction de la situation et de l’interlocuteur. Il est toutefois recommandé
à l’auditeur de tenir compte des éléments suivants :
1. organiser des entretiens avec des personnes de niveaux et de fonctions appropriés
différents effectuant des activités et des tâches comprises dans le champ de
l’audit ;
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2. lorsque cela est possible, mener l’entretien sur le lieu et pendant les heures de
travail habituelles de la personne interrogé;

LES ENTRETIENS

• les rôles sont répartis dans l’équipe d’audit


• le responsable d’audit sait ou il doit aller.
• Il mène l’entretien de manière directive en se servant du guide d’entretien.
• le, ou les autres auditeurs n’interviennent que pour poser des questions
improvisées suggérées par les réponses de l’audité et prendre les notes.
• En cas de d’écart (non-conformité ou remarque), recueillir les éléments de preuve
• L’auditeur a le droit de demander de l’information.
• L’audité a le droit de lui refuser.
• Ne pas subtiliser d’informations (lire à la dérobée, prendre un document sans
accord).
• Tout doit se faire clairement : un refus est une information en soi

CONSEILS PRATIQUES
– Obtenir des réponses claires suppose de poser des questions claires (une à
la fois, directe).
– Poser des questions ouvertes pour que l’audité puisse parler.
– Poser des questions ciblées amenant l’interviewé à exprimer des faits et non
des opinions.
– Eviter de poser une question à une personne dont ce n’est pas le domaine.
– Ou une question dont la réponse est clairement précisée dans les
documents remis.

LES DIFFICULTES PRATIQUES


– Bien prendre les notes au fur et à mesure, trier et recouper les informations.
– Comprendre les documents de l’entreprise
– Obtenir des preuves et être vigilant quant à leur véracité
– Suivre la méthode préparée, ne pas perdre le fil
– Ne pas se laisser entraîner quand on approfondit un sujet
– Ne pas déborder du champ défini
– Connaître suffisamment la technique, être à l’heure au rendez-vous

PRISE DE NOTES
 Formaliser uniquement les points importants… ne pas réécrire les
procédures.
 Lister les documents analysés et les éléments de preuve trouvés
 Utiliser des symboles, des repères…
 Mettre en évidence :
• les pistes d’amélioration,
• les présomptions d’écarts,
• les écarts,
• les points à revoir…
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EVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE

Cette étape de l’évaluation du risque est consacrée à l’analyse et au test des procédures
comptables des systèmes significatifs telles qu’elles ont fonctionné sur l’exercice contrôlé, ce, en
termes de pertinence, adéquation aux besoins, qualité et application effective.

Au cours de cette phase l’auditeur apprécie tout le dispositif de contrôle interne dans le but
d’évaluer le risque de contrôle et de déterminer le niveau adéquat de contrôles de validation à
exécuter.

Cette recherche doit lui permettre d’identifier les contrôles pertinents mis en place par la direction
de l’entreprise pour prévenir la survenance des erreurs, des anomalies et des fraudes. Elle
permet aussi d’identifier les risques d’erreurs.

TESTS D’EVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE

L’évaluation du contrôle interne porte sur le bon fonctionnement des procédures en place. Cette
évaluation est effectuée grâce à des tests.

Les tests de conformité consistent en la vérification d’un nombre limité d’opérations en vue de
constater que les systèmes comptables et de contrôle interne décrits sont appliqués. Ils
permettent donc de suivre certaines opérations sélectionnées dans le système comptable.

Les tests de procédures consistent à s’assurer de l’efficacité et de l’efficience du contrôle interne


comptable et financier, en termes de capacité à prévenir, détecter et corriger des erreurs
significatives provoquées par sa conception même et de la permanence dans le temps du bon
fonctionnement des mécanismes et processus de contrôles et de vérification (contrôles internes)
pendant toute la période sur laquelle porte l’audit.

REUNION DE CLOTURE

1. Ouverture de la réunion
2. Enoncé des résultats :
3. Enoncé les preuves tangibles constatées
4. Donner la nature de l’écart (aptitude des dispositions, applications…)
5. Explications complémentaires si incompréhensions ou malentendus.
6. Recommandations éventuelles (si c’est possible).
7. Questions / Réponses et fin de la réunion

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REDACTION DU RAPPORT

• Conclusion synthétique (1) et les recommandations éventuelles (1, 2 ou 3 pages


maxi).
• Tableau synthétique indiquant chapitre par chapitre l’état du système de
management (satisfaisant ou non).
• La fiche d’identité de l’audit.
– Qui rappelle : son objectif, modèle, champ, profondeur de l’audit, référentiel,
dates, lieu, auditeurs.
• Les compléments : liste des personnes rencontrées, des documents présentés.

DIFFUSION DU RAPPORT

• Le destinataire du rapport est le «client» de l’audit.


• Il est indispensable que les audités le reçoivent également (par leur responsable).
• Rapport d’audit et réponse des audités feront partie des documents de référence
pour les prochains audits.

RAPPORT DE MISSION

NOTE DE SYNTHESE
La note de synthèse permet de récapituler les éléments significatifs de la mission et les options
prises.
Cette note doit comprendre au minimum la description des événements importants ayant
marqué l’activité de l’entreprise (nouveaux produits, nouvelle usine…), la description des
problèmes rencontrés et des solutions adoptées. Cette partie peut consister à une photocopie
des feuilles de synthèse de chaque section du dossier. Il est important que cette section soit très
claire, car c’est elle qui justifie, en grande partie, l’opinion émise et qui évite les prises de position
contradictoires d’année en année.
- la liste des points en suspens qui doivent être réglés avant d’émettre le rapport (Ex.
documents restant à recevoir, confirmations attendues…) ;
- une conclusion générale.

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LE STATUT DU COMMISSAIRE AUX COMPTES (CAC)

Le recours au commissariat aux comptes est imposé par la loi, lorsque l'entreprise revêt une forme
commerciale (sociétés anonymes,…), ou qu'elle exerce une activité économique importante
(entreprises non commerçantes exerçant une activité économique) ou si elle manie de l'argent
public (associations subventionnées,…).

La principale mission du commissaire aux comptes est le contrôle des comptes annuels qui
comprennent, de façon indissociable, le bilan, le compte de résultat et l'annexe. Elle consiste à
certifier que les comptes annuels sont réguliers et sincères et, donnent une image fidèle du
résultat, de la situation financière et du patrimoine de l'entreprise.
 La régularité est appréciée au regard des règles et procédures en vigueur.
 La sincérité = application de bonne foi des règles et procédures, en fonction de la
connaissance que les responsables des comptes doivent avoir de la réalité et de
l'importance des opérations, événements et situations.
 L'image fidèle est un principe utilisé si les règles sont inexistantes ou insuffisantes pour
traduire la réalité économique.
 Le CAC, doit se forger une opinion - et la formuler - sur le point de savoir si les comptes
reflètent bien la situation économique de l'entreprise : l'exactitude des comptes n'est pas
certifiée.

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