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Cours TVA 5
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SUITE
1) Frais de transport
La situation des frais de transport doit donc être examinée en fonction des
conditions générales de la réalisation de la vente, opération principale à laquelle
ces frais se rattachent. Aussi, doit-on considérer que deux sortes de ventes
peuvent intervenir selon le lieu où s'efectue le transfert de propriété de la
marchandise.
b) Ventes "Franco"
Dans les ventes de l'espèce, les parties conviennent que le prix des
marchandises sur lequel elles se sont mises d'accord s'entend
marchandises "vendues chez l'acheteur".
C'est donc audit vendeur qu'incombe le soin d'amener les
marchandises au point de livraison convenu en faisant son afaire des
moyens et des frais qu'occasionne le transport. Le prix du transport est
donc à la charge personnelle du vendeur qui peut soit l'inclure dans le
coût des marchandises, soit le mentionner séparément sur ses factures.
Pour ce qui est des frais de transport, il y a lieu de souligner que dans le
cas de vente franco livraison à domicile des marchandises exonérées, le
prix du transport efectué par le vendeur, qu'il soit facturé
distinctement ou inclus dans le prix de la marchandise, ne constitue
pas un élément taxable. Cependant, dans le cas de vente départ -usine,
le transport, même efectué par le vendeur, constitue une opération
distincte de la vente, imposable dans les conditions de droit commun.
Dans le cas où le prix de ces emballage est inclus dans le prix des ventes
taxables, dans ce cas, les intéressés doivent pouvoir justifer, soit par leur
comptabilité, soit par la tenue d'un compte d'emballages consignés, des
atténuations de chifre d'afaires qu'ils pratiquent lorsque lesdits emballages
sont rendus et font l'objet d'un avoir ou d'une déduction sur facture.
La somme versée à un vendeur par son client pour le couvrir des frais de
négociation d'une traite ne constitue pas un élément du prix de vente, lorsque
les conditions suivantes sont remplies :
-existence d'un contrat stipulant un prix comptant et paiement par traite d'un
montant égal au prix stipulé, accompagné d'un chèque représentant les frais
d'escompte ;
-Et négociation efective de la traite à la date convenue,
lorsque l'une des deux conditions exigées n'est pas remplie. Lesdits frais même
facturés séparément doivent être inclus dans la base imposable.
Les déchets d'industrie suivent le sort des produits dont ils sont
issus, c'est-à-dire que si le produit fnal est lui même imposé, les
déchets d'industrie sont soumis à la TVA, si le produit fnal est situé
hors du champ d'application de la taxe ou exonéré, les déchets
d'industrie bénéfcient de la même exemption.
Exception
a) Exception
3) Subventions
3) Indemnités d’assurance
•La TVA est assise sur la somme totale déboursée par les clients à des
assujettis, en contrepartie de la marchandise qui leur est vendue ou du
service qui leur est fourni.
•Dans le cas d'une vente à terme, les intérêts inclus dans le prix de
cette vente font partie intégrante du prix de vente imposable, alors
même qu'ils font l'objet d'une stipulation spéciale.
Il est précisé à cet égard, que le prêt consenti par une personne physique non
commerçante constitue une opération revêtant un caractère civil non taxable à
la TVA
1) Révision de prix
2) Montants compensatoires
La caisse de compensation a pour rôle essentiel d'intervenir dans la
détermination de la structure des prix à la consommation de certains produits de
base (sucre, farines). Cette intervention peut revêtir deux formes:
A/- Règle spéciale d'assiette applicable aux ventes réalisées entre elles par
des entreprises dépendantes
1) Dispositions légales
A/- Règle spéciale d'assiette applicable aux ventes réalisées entre elles par
des entreprises dépendantes
Dispositions légales
A/- Règle spéciale d'assiette applicable aux ventes réalisées entre elles par
des entreprises dépendantes
Dispositions légales
b) Les entreprises non assujetties à la taxe sur la valeur ajoutée ou qui en sont
exonérées achetant, directement ou indirectement, à une entreprise dépendante
ou dont elles dépendent doivent, si leur comptabilité ne permet pas d'obtenir
directement les éléments désignés ci-dessous, tenir un livre spécial dans lequel
elles inscrivent :
A/- Règle spéciale d'assiette applicable aux ventes réalisées entre elles par
des entreprises dépendantes
2) Principe
A/- Règle spéciale d'assiette applicable aux ventes réalisées entre elles par
des entreprises dépendantes
3) But recherché
Certains assujettis pourraient vendre des produits à très bas prix à des revendeurs
avec lesquels ils ont des liens d'intérêt, ceux-ci n'étant pas soumis à la taxe sur la
valeur ajoutée, la base imposable se trouverait artifciellement minorée.
A/- Règle spéciale d'assiette applicable aux ventes réalisées entre elles par
des entreprises dépendantes
4) Conditions de la dépendance
Les conditions de la dépendance sont défnies par l’article 96-1° du code précité
comme suit :
A/- Règle spéciale d'assiette applicable aux ventes réalisées entre elles par
des entreprises dépendantes
4) Conditions de la dépendance
A/- Règle spéciale d'assiette applicable aux ventes réalisées entre elles par
des entreprises dépendantes
4) Conditions de la dépendance
Entreprise dépendante: toute entreprise dans laquelle directement ou par
l'intermédiaire des personnes visées à l'article 96-1° du C.G.I, une autre
entreprise:
A/- Règle spéciale d'assiette applicable aux ventes réalisées entre elles par
des entreprises dépendantes
Exemple
A/- Règle spéciale d'assiette applicable aux ventes réalisées entre elles par
des entreprises dépendantes
Exemple
En efet, le chifre d'afaires du fabricant pourra être déterminé sans danger pour
le trésor sur le prix de vente à son magasin de vente soit : 100 000 x 10 = 1 000 000
DH.
Pour le magasin le chifre d'afaires imposable sera de : 100 000 x 16 = 1 600 000
DH. En défnitive et avec le jeu des déductions, la taxe à payer serait la même que
pour le cas précédent.
A/- Règle spéciale d'assiette applicable aux ventes réalisées entre elles par
des entreprises dépendantes
N.B
Cette règle ne doit pas également être appliquée en ce qui concerne les produits
livrés par quantité importante et habituelle à des tiers au même prix que celui
consenti entre elles par les entreprises dépendantes. Le bénéfce de cette mesure
d'exception est soumis à des conditions impératives à remplir simultanément :
Il faut que les ventes aux tiers et aux entreprises dépendantes soient faites aux
mêmes conditions de prix pour des produits de qualité identique ;
Il faut que les ventes aux tiers, faites à ces conditions soient importantes et
efectuées dans le cadre de relations permanentes d'afaires.
A/- Règle spéciale d'assiette applicable aux ventes réalisées entre elles par
des entreprises dépendantes
N.B
A/- Règle spéciale d'assiette applicable aux ventes réalisées entre elles par
des entreprises dépendantes
N.B
Démonstration (en posant )
•La perte relative à la vente à prix réduit aux tiers sera égale à ……= (a x q)
•Le gain au détriment du trésor sera égal à ……..= (a x Q x t)
A/- Règle spéciale d'assiette applicable aux ventes réalisées entre elles par
des entreprises dépendantes
APPLICATION NUMERIQUE
•a = 3 ; Q = 10 000 ; q = 1 000 ; t = 20
•Cette constatation aurait pu être décelée sans faire le calcul car: q/Q
(10%)<20% (tx)
1) Dispositions légales
L’article 96-2° du C.G.I. prévoit que le chifre d’afaires est constitué pour les
opérations de vente par les commerçants importateurs, par le montant des ventes
de marchandises, produits ou articles importés.
Il s’agit de toutes les recettes aférentes à la vente des produits importés (le prix,
les frais à la charge de l'importateur, les recettes accessoires).
Aucune distinction entre les ventes par quantités importantes et celles au détail
puisque la taxation du produit se fonde sur le seul critère d'origine à savoir
l’importation.
Cependant, il n'y aura pas lieu d'inclure dans le chifre d'afaires taxable, les
ventes de marchandises d'origine locale pour lesquelles l'assujetti :
•n'a pas la qualité de grossiste ;
•ayant la qualité de détaillant, ne réalisant pas un chifre d'afaires global
supérieur ou égal à 2 000 000 de dirhams.
Il est conseillé à ces importateurs de tenir un registre spécial sur lequel ils
inscrivent au fur et à mesure de la réalisation de leurs opérations, dans des
colonnes distinctes, les recettes aférentes à chacune des deux catégories de
leurs ventes.
Ne sont donc pas à inclure dans le chifre d'afaires taxable, les ventes de
produits exonérés (articles 91,92 et 94) ou situés hors champ d'application de la
T.V.A.