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SOMMAIRE
Parmi les nombreuses choses qu’on peut faire dans Photoshop, on peut entre autres :
➢
Ouvrir une photo ou un graphisme existant, soit après numérisation grâce à un scanner, soit après importation à partir d'un appareil
photo numérique, soit d'un autre logiciel, soit une copie d'écran,... enfin tout ce qui peut s'afficher sur un ordinateur et qui
ressemble à peu près à une image, incluant un fichier PDF ;
➢
Créer des graphiques, à l'aide de la souris ou directement d'une tablette graphique ;
➢
Nettoyer, redresser et recadrer une image ;
➢
Créer une planche-contact de photos existantes, une collection d'images à des formats prédéfinis, et même créer une galerie Web
dont le code HTML sera généré automatiquement (vignettes, images, pages et navigation incluses), avec vos propres paramètres de
charte graphique ;
➢
Retoucher les tonalités et les couleurs pour en général les améliorer ;
➢
Modifier l'image existante (c’est-à-dire détourer, déformer, cacher une partie de l'image, ...) ;
➢
Ajouter des effets visuels grâce aux styles (combinaisons d'effets) et aux filtres, ou également en retouchant les couleurs ;
➢
Ajouter des éléments graphiques (texte, dessins, cadres, etc.) ;
➢
Sortir de photos sur imprimante ou sur un écran d'ordinateur (maquette Web, découpage de maquette et optimisation des images) ou simplement
photos préparées en vue d'un diaporama (créé dans Powerpoint, ACDSee, etc.) ;
➢
Vers d'autres logiciels, sortir un grand nombre de formats d'images lisibles par quasiment tous les logiciels pouvant afficher des images ;
➢
Effectuer des Retouches chromatiques et physiques ;
➢
Effectuer des montages photos ;
➢
Créer des interfaces et des galeries Web pour Internet ;
➢
Réaliser des graphiques.
Les logiciels de base pour pratiquer de l’infographie sont divers et nombreux, on peut par exemple citer : Adobe Photoshop
(Logiciel de retouche d’images et d'édition bitmap), Adobe Illustrator (Logiciel de dessin vectoriel), Quarkxpress (Logiciel de Mise en
Page et de PAO), GIMP, Photofiltre, Picasa3, PhotoScape, Photoshine, Corel Painter, CorelDraw, Adobe Flash, Portraitprofessional, Paint
Shop Pro, Inkscape, Adobe Lightroom, Apple Aperture, dxo optics pro, IPhotoExpress, Ixla Artist, Picturama, Picture Publisher, Picture
It, Photo DeLuxe, PhotoExpress, PhotoSuite, PhotoWorks, Photo House, Photo Impact, Photo Studio, etc.
Considéré par beaucoup comme la référence en matière de traitement visuel, Photoshop est un logiciel de DAO en bitmap, édité
par Adobe Systems. S’il est principalement utilisé pour le traitement de photographies numériques, il est également adapté à la création
d’images à partir d’une feuille blanche. Comme atouts, Photoshop possède :
➢
Ses propres formats de fichier (.psd ou .pdd) mais sait aussi importer et exporter des formats de fichier plus courants (.gif, .jpeg,
.png, .tiff, etc.) ;
Introduction à l’infographie 1
Introduction à l’infographie
➢
Un système de tri et d’organisation des fichiers permettant l’application d’une opération sur plusieurs fichiers simultanément ;
➢
Des outils de dessin en mode bitmap : pinceau, crayon, formes géométriques, … ;
➢
Des outils de sélection de zones de travail (ou zones d’intérêt) : lasso, rectangle de sélection, sélection par plage de couleur, … ;
➢
Des outils de copie, collage et duplication de zones de travail ;
➢
Des outils de manipulation de calques : par l’empilement de zones graphiques et l’utilisation de transparence et autres effets ;
➢
Des outils de manipulation de la palette de couleurs : changement de palette, réglages colorimétriques, de luminosité, de contraste, de saturation, …
En infographie comme en informatique, il existe deux manières de modéliser un visuel (un même fichier peut contenir les deux à la
fois) :
➢
Les images (ou dessins) vectorielles : ce sont des images constituées d’une multitude de points (point d'encrage), de lignes, de
courbes et de polygones (appelés vecteurs) placés dans une grille (map), définis via des formules mathématiques et dont la taille
définit le nombre de pixels par pouce. Citons comme exemple fréquent d'une image vectorielle un dessin technique ou le dessin
d'un objet composé de formes géométriques. Comme les images vectorielles sont définies mathématiquement, elles peuvent être
redimensionnées sans perte de qualité, elles sont donc indépendantes de la résolution. Le dessin vectoriel est beaucoup plus léger
car un fichier vectoriel ne stocke pas plusieurs milliers de pixels, mais quelques courbes définissant des formes. Comme un écran
d'ordinateur est composé de pixels, il présente un graphique vectoriel sous forme de pixels. Le modèle vectoriel dispose d'un atout
exceptionnel : il permet de s'affranchir totalement de la notion de résolution. En effet, le visuel étant défini par des courbes
mathématiques, il est possible d'agrandir/réduire à volonté le visuel, sans aucune perte de qualité. C'est lors de l'impression (ou de
l'importation dans le logiciel de mise en page) que l'on choisit la résolution finale du visuel. Les navigateurs d'aujourd'hui par
défaut ne permettent pas tous d'afficher des images vectorielles sans l'ajout de plug-in. Il y a 2 moyens de tracer des vectoriels : soit
la plume, soit les formes vectorielles prédéfinies.
➢
Les images bitmaps appelées images pixellisées (ou matricielles ou à trames) sur le plan technique : ce sont des images composées
exclusivement d'un nombre fixe de pixels organisés au sein d'une grille de rangées et de colonnes. L'exemple le plus fréquent d'une
image bitmap est une photographie numérique. Chaque pixel possède un emplacement et une couleur qui lui sont assignés. C'est
semblable à l'affichage des pixels de votre écran qui sont organisés en rangées et colonnes. La qualité d'une image bitmap dépend
du nombre de pixels (résolution) et des informations relatives à la couleur de chaque pixel. Voilà pourquoi, lorsque vous
agrandissez une image bitmap, votre image perd en détails et en qualité. Elles existent sous différents formats comme le .jpg, .gif,
.tiff. S'il s'agit du format le plus commun et certainement le plus couramment utilisé, il présente néanmoins un inconvénient de
taille : les dimensions d'une image matricielle ne sont absolument pas modulables. Si l'on agrandit une image matricielle, elle va
finir par se détériorer, on dira alors qu'elle est trop « pixelisée ». Un fichier bitmap a plusieurs caractéristiques intrinsèques : son
espace de couleur, sa définition (ses dimensions en pixels) et sa résolution. A chaque pixel d’une image bitmap sont attribués une
position et une valeur chromatique spécifiques, donc les images bitmap sont dépendantes de la résolution.
Configuration requise pour utiliser au mieux Adobe Photoshop
Adobe Photoshop avec toutes ses fonctions exige une plate-forme (un Macintosh ou un PC) performante pour pouvoir fonctionner
correctement. Nous allons donner quelques spécifications concernant les éventuels périphériques utilisés avec Photoshop ainsi que les
caractéristiques de la station de travail sur laquelle nous devons utiliser ce logiciel. Photoshop requiert comme système d’exploitation : pour
les Apple Macintosh (version 10.2.4 ou Panther) et pour Windows (les versions 2000, XP, Vista, 7 et 8).
➢
Processeur : la puissance de calcul d’un ordinateur n’est pas directement liée à la fréquence d’horloge du microprocesseur mais
plutôt aux technologies dans la conception du calculateur (ainsi, un Pentium 4 à 600 Mhz est plus rapide qu’un Pentium 3 à 800
Mhz). Il faut donc posséder un microprocesseur rapide car les images numériques sont très gourmandes en puissance de calcul : au
minimum un G3, G4 ou un G5 pour les Apple Macintosh (à partir de 400 Mhz) ; un Pentium III ou IV (ou équivalent) pour les PC
(à partir de 800 Mhz).
➢
Mémoire vive : c’est un point essentiel pour les performances de Photoshop. En effet, pour chaque image ouverte, le logiciel
utilise une partir de la mémoire vive. Une mémoire vive disponible égale à 3 à 5 fois la taille des images est conseillée. Sachant
qu’une image couleur RVB en haute qualité, format demi-A4, pèse près de 12 MO, il faut donc plus de 50 Mo libres pour travailler
correctement sur l’image. En revanche si la mémoire vive est insuffisante, Photoshop a recours à la mémoire virtuelle, c’est-à-dire
qu’il utilise le disque dur pour stocker temporairement des données de calcul sur les images. Dans ce cas, les opérations sur les
images sont nettement moins performantes, étant donné que le transfert des informations est environ 1 000 fois plus lent
lorsqu’elles proviennent du disque dur que lorsqu’elles proviennent de la mémoire vive. Un minimum de 256 Mo est nécessaire,
mais une RAM à 512 MO est préférable pour un travail aisé sur Photoshop. Pour une utilisation professionnelle, prévoyez 1 à 1,5
Go de RAM.
➢
Disque dur : la capacité d’un disque dur est directement liée au type de travail que l’on va effectuer avec Photoshop, mais aussi au
type de solution d’archivage/stockage que l’on possède. Dans tous les cas, hormis les 400 Mo nécessaires à l’installation du
programme, un minimum de 1 Go disponible sur le disque est nécessaire au logiciel pour la mise en place éventulle de la mémoire
virtuelle. Rappel : un minimum de 20% d’espace libre doit être conservé sur tout disque dur afin de limiter les problèmes de
saturation et de fragmentation, et d’augmentation ainsi les performances et la durée de vie du disque. Les configurations actuelles
proposent des disques d’une capacité moyenne de 80 Go ; un espace libre de 15 à 20 Go au minimum assure une utilisation
optimale de Photoshop. Pensez à archiver vos documents sur CD ou disques externes pour conserver plus de place sur votre disque
de travail et avoir une copie de secours en cas de crash du disque.
➢
Écran et carte vidéo : un écran 15 pouces couleur en résolution 800*600 est le minimum souhaitable. Mais vu le nombre
important de palettes de contrôle et d’outils de Photoshop, préférez un moniteur de 17 pouces couleur (1024*768). Pour un usage
professionnel de Photoshop, un écran de 19 à 22 pouces s’impose, ou bien une solution avec deux écrans, l’un destiné à afficher
l’image de travail et l’autre les palettes d’outils et de contrôle. La carte vidéo doit être capable d’afficher au minimum en mode 16
bits (milliers de couleurs), mais un mode 24 bits (16,7 millions de couleurs) est préférable pour une meilleure visualisation des
photos. Ce mode est indispensable pour une utilisation professionnelle de Photoshop et une gestion correcte de la colorimétrie et du
calibrage du ssytème. Cette carte doit être rapide afin que vous ne soyez pas gêné dans le scrolling et l’utilisation du zoom sur les
images.
Introduction à l’infographie 2
Introduction à l’infographie
I. Notions importantes
1. Définitions
➢
La pixellisation est l’opération qui permet de convertir des tracés en image bitmap.
➢
La rasterization est l'opération de conversion d'un fichier vectoriel vers un fichier bitmap.
➢
La vectorisation est la conversion ou la transformation d’un objet non vectoriel "comme le texte ou une image bitmap" en objet vectoriel. Elle est à sens
unique.
➢
Le point est une unité de mesure du corps du texte (Un point correspond environ à 0,35 mm).
➢
Le mosaïquage (en anglais pixelization) est l’opération qui consiste à réduire la définition d'une image.
➢
La teinte (en anglais Hue) est le nom qu'on utilise pour désigner la couleur "vert", "mauve", etc. Elle est idéalement associée à une longueur d'onde.
➢
La saturation (en anglais Saturation) est le taux de pureté de la couleur, qui doit varier entre la pureté maximale (couleur éclatante) et l'achromatisme (niveau
de gris).
➢
La valeur (en anglais Value) est la mesure de l'intensité lumineuse de la couleur, qui doit varier entre le noir absolu et le blanc.
➢
La résolution d'une image est le nombre de pixels par unité de longueur de la structure à numériser.
➢
La résolution du format de l'image est le nombre de pixels qui compose l'image en hauteur et en largeur (512 pixels par 512 pixels par exemple).
➢
La taille des données pour une image (en bits) = Nlignes * Ncolonnes * B.
➢
La profondeur de bits est le nombre de bits nécessaire pour représenter un pixel dans l’image numérique
(nbre de bits/pixels)
➢ La dynamique d'une image est l'étendu de la gamme de couleurs 2 – 1.
➢
Le poids d’une image numérique est l’espace mémoire qu’elle occupe sur un support de stockage numérique = nombre de bits par pixel x nombre total de
pixels.
➢
La restauration d’une image consiste à corriger les défauts liés à l'acquisition.
➢
L’amélioration d’une image consiste à rendre l'image "belle" pour l'affichage.
➢
La compression d’une image consiste à réduire le volume de l'image.
➢
Une image numérique est donc une image échantillonnée et quantifiée.
➢
Une image est un tableau de pixels.
➢
Le prétraitement d’image est l’ensemble des opérations effectuées sur une image, soit pour l’améliorer, soit pour la restaurer. Le
prétraitement d’une image vise soit à renforcer la ressemblance des pixels, soit au contraire à accentuer les différences de pixels d’une
même région.
➢
Accroitre la séparabilité des régions composant une scène revient à augmenter les contrastes vu.
2. Notion de pixel
Le mot pixel souvent abrégé px provient de la locution anglaise « Picture element » ce qui signifie littéralement en français
« élément d'image » à plusieurs sens. Il peut être défini comme l'unité de base permettant de mesurer la définition d'une image numérique
matricielle ou encore comme l'unité minimale adressable par le contrôleur vidéo ou bien même encore comme l'unité utilisée pour spécifier
les définitions d'affichage (largeur × hauteur) d’une image numérique. À chaque pixel est associée une couleur, usuellement décomposée en
trois composantes (ou couleurs) primaires à savoir Rouge, vert et bleu. Les pixels sont approximativement rectangulaires, parfois carrés
suivant les écrans ou types de standards d'écran. Leur dimension peut être changée en réglant l'écran ou la carte graphique ce qui permet de
dire qu’ils n’ont pas de taille prédéfinie mais c’est leur quantité sur un écran bien évidemment différent suivant des standards d’écran qui
définit la taille de ce dernier, ainsi pour une même taille d’écran le pixel peut être plus ou moins gros suivant sa quantité sur l’écran. Sur un
moniteur à tube cathodique, le pixel est le point d’intersection entre une ligne horizontale et une colonne verticale. En revanche sur un écran
LCD, le pixel est un point qui affiche directement la couleur désirée car il est composé d’un ensemble de trois sous-pixels permettant
d’afficher les couleurs primaires. Néanmoins ne confondez pas la synthèse dite additive (couleurs primaires : RVB) et la synthèse dite
soustractive (couleurs primaires : Rouge, Verte et Jaune) utilisée par les peintres. Un pixel est codé c’est-à-dire que son espace mémoire tient
sur un ou plusieurs bits en fonction de sa couleur tel que décrit ci-dessous :
➢
Noir et blanc qui correspondent à un bit ;
➢
16 couleurs (standard VGA) qui correspondent à 4 bits ;
➢
256 couleurs (ou 256 niveaux de gris, ce qui revient au même en termes d'occupation mémoire) qui correspondent à 8 bits (1 octet) ;
➢
65 536 couleurs qui correspondent à 16 bits ;
➢
16 777 216 (16,7 millions) de couleurs qui correspondent à 24 bits.
La place mémoire réelle utilisée peut être plus importante. Par exemple, en mode 16 millions de couleurs, le pixel occupe parfois
32 bits (4 octets), l'octet supplémentaire étant inutilisé, ou utilisé pour coder la transparence. Les appareils photographiques professionnels
enregistrent jusqu'à 16 bits par couleur, soit 48 bits
a. Codage des pixels
Un pixel possède une valeur : scalaire, vecteur, …
-
b. Ordre de grandeur
Si un pixel est codé sur 8 bits ⇒28=256 couleurs ou niveau de gris.
- Si un pixel est codé sur 16 bits ⇒216=65 536 couleurs…plus d’espace.
- Si un pixel est codé sur 24 bits ⇒224=16 777 216 couleurs…encore ++.
Introduction à l’infographie 4
Introduction à l’infographie
g. Définitions selon la taille de l’écran et son pas de masque
Toutefois, il ne suffit pas d’augmenter les fréquences pour obtenir une meilleure résolution. L’écran comporte en effet un masque
déterminant le nombre de luminophores reproduisant les pixels. Sur un écran analogique à tube cathodique, les pixels ne peuvent afficher que
la moyenne du signal modulé du faisceau lors de leur exposition au balayage. Il n’est pas possible d’adresser les luminophores
individuellement, car il est impossible de faire correspondre exactement le faisceau électronique avec le masque fixe pour éviter d’exposer
un luminophore situé 3 sous-pixels avant ou après ou 1 pixel au-dessus ou en dessous. De plus, la plupart des écrans cathodiques ont une
grille unique pour les trois couleurs, les faisceaux étant seulement décalés angulairement pour que le faisceau traversant le masque expose le
luminophore de la bonne couleur composante. Les sous-pixels étaient donc souvent disposés en triangle et non alignés horizontalement.
Aujourd’hui les écrans CRT utilisent des faisceaux alignés horizontalement et un masque à fentes verticales permettant d’exposer des sous-
pixels rectangulaires alignés horizontalement. Ceci réduit le scintillement vertical et augmente la netteté de l’image, mais ne permet toujours
pas d’exposer précisément chaque luminophore. Sur les écrans plats (ACL, TCM (TFT), à plasma et autres techniques à matrice active ou
rétro éclairée), il n’y a pas de faisceau d’électron mais un balayage est malgré tout nécessaire pour les adresser numériquement. Cependant
ces écrans imposent souvent une fréquence de rafraîchissement unique non ajustable, car la durée et la fréquence d’excitation des
luminophores est caractéristique de leur couleur, mais aussi cette fréquence est imposée par la technologie de transistors utilisés pour
permettre le décodage des adresses de colonnes. Quand un écran plat offre des fréquences ajustables, il inclut en fait une mémoire de trame
pour le signal d’entrée, et transforme le signal entrant via cette mémoire intermédiaire et reconstitue lui-même son propre balayage à partir
de cette mémoire. Contrairement aux écrans cathodiques, chaque luminophore est adressable très précisément de façon individuelle, ce qui
permet l’utilisation de techniques d’amélioration de l’affichage comme ClearType. Plus la définition est élevée, plus l’écran est
performant, cependant la fréquence de rafraîchissement des trames est aussi importante car elle détermine la qualité des animations et la
reproduction plus fidèle et plus rapide des mouvements (un facteur déterminant pour les joueurs, car si l’œil n’offre pas une résolution
élevée, il est en revanche très sensible pour la détection de mouvements, ce qui permet des actions réflexes conditionnées).
h. Autres facteurs influençant la définition
De même, la définition dépend de la géométrie relative des luminophores (par exemple le pas séparant chacun des sous-pixels qui
doit être le plus faible possible, afin que le maximum de la surface soit source de lumière, et ne reste pas noir en permanence) et aussi du pas
de masque utilisé (plus le pas de masque inter pixel est faible, plus il est difficile de maintenir une surface lumineuse importante à surface
totale équivalente). Mais pour éviter de voir des artefacts de colorisation et limiter les effets de moiré sur les images texturées, les
luminophores sont placés derrière un filtre qui diffuse en partie la lumière émise par un luminophore sur la surface occupée par les
luminophores immédiatement voisins. Cela a aussi pour effet de cacher le pas de masque (qui n’émet pas lui-même de lumière) et de
maintenir une surface lumineuse de façon plus isotrope, mais aussi de diviser par deux la définition des luminophores ou sous-pixels
(indépendamment de leur couleur) qui ne sont plus eux-mêmes visibles de façon distincte, et de réduire légèrement la définition des pixels
visibles qui, bien qu'adressables individuellement, se recouvrent mutuellement en partie sur environ un tiers de leur surface visible à travers
le filtre (plus ou moins selon la nature du filtre diffuseur, lequel est conçu selon le pas de masque et selon la distance du filtre par rapport à la
surface émettrice des luminophores ou des sous-pixels d’un écran à LED, ou par rapport à la surface transparente des sous-pixels d’un écran
LCD ou à plasma).
➢
Un autre facteur déterminant pour la qualité des écrans est la précision des couleurs. Cela dépend à la fois du traitement du signal
(amplification, corrections colorimétrique) mais aussi de la nature des luminophores, dont les spectres d’émission lumineuse ou
d’absorption des faisceaux électroniques, ou fréquences d’excitation pour les écrans LCD ou à plasma) est déterminante.
i. Définitions de dalles de moniteurs au format classique 4:3.
Taille de l’écran Définitions maximales en pixels
Pas de 0,31 mm Pas de 0,28 mm Pas de 0,25 mm Pas de 0,21 mm
Diagonale Largeur × hauteur
(résolution de (résolution de (résolution de (résolution de
de l’écran de l’écran
82 ppp) 91 ppp) 102 ppp) 121 ppp)
17 pouces ≈ 43,2 cm 345,44 mm × 259,08 mm 1 114 × 835 1 233 × 925 1 381 × 1 036 1 644 × 1 233
19 pouces ≈ 48,3 cm 386,08 mm × 289,56 mm 1 245 × 934 1 378 × 1 034 1 544 × 1 158 1 838 × 1 378
20 pouces ≈ 50,8 cm 406,40 mm × 304,80 mm 1 310 × 983 1 451 × 1 088 1 625 × 1 219 1 935 × 1 451
21 pouces ≈ 53,3 cm 426,72 mm × 320,04 mm 1 376 × 1 032 1 524 × 1 143 1 706 × 1 280 2 032 × 1 524
22 pouces ≈ 55,9 cm 447,04 mm × 335,28 mm 1 442 × 1 081 1 596 × 1 197 1 788 × 1 341 2 128 × 1 596
j. Résolution en dpi d’un moniteur classique au format 4:3
Taille de la diagonale en pouces
Définition 14" 15" 17" 19" 20" 21" 22" 24" 26" 27"
en pixels
320 × 240 (QVGA) 28,6 26,7 23,5 21,1 20,0 19,0 18,2 16,7 15,4 14,8
400 × 300 35,7 33,3 29,4 26,3 25,0 23,8 22,7 20,8 19,2 18,5
480 × 360 42,9 40,0 35,3 31,6 30,0 28,6 27,3 25,0 23,1 22,2
640 × 480 (VGA) 57,1 53,3 47,1 42,1 40,0 38,1 36,4 33,3 30,8 29,6
800 × 600 (SVGA) 71,4 66,7 58,8 52,6 50,0 47,6 45,5 41,7 38,5 37,0
960 × 720 85,7 80,0 70,6 63,2 60,0 57,1 54,5 50,0 46,2 44,4
1 200 × 900 107,1 100,0 88,2 78,9 75,0 71,4 68,2 62,5 57,7 55,6
k. Calcul de la taille d’un écran (en mm * mm) connaissant la définition de du même écran
l. Calcul de la diagonale en pouces d’un moniteur large au format 16:10 (ou 8:5)
Pour un moniteur au format large 16:10 (ou 8:5), il vient alors :
Taille de la diagonale en pouces
Définition 14" 15" 17" 19" 20" 21" 22" 24" 26" 27" 30"
en pixels
320 × 200 27,0 25,2 22,2 19,9 18,9 18,0 17,2 15,7 14,5 14,0 12,6
384 × 240 32,3 30,2 26,6 23,8 22,6 21,6 20,6 18,9 17,4 16,8 15,1
480 × 300 40,4 37,7 33,3 29,8 28,3 27,0 25,7 23,6 21,8 21,0 18,9
576 × 360 48,5 45,3 40,0 35,7 34,0 32,3 30,9 28,3 26,1 25,2 22,6
Introduction à l’infographie 5
Introduction à l’infographie
4. Notions de Définition et de résolution d’une image
a. La définition d'une image
Elle représente le nombre de points la composant. En image numérique, cela correspond au nombre de pixels qui compose l'image
en hauteur (axe vertical) et en largeur (axe horizontal) : 200 pixels par 450 pixels par exemple, abrégé en « 200 × 450 ».
b. La résolution d'une image
Elle représente sa qualité c’est-à-dire le nombre de pixels par unité de mesure (pouce ou centimètre) ou encore c’est le nombre de
points élémentaires sur une image. Elle s’exprime en dpi (pour dot per inche = pixel par pouce en abrégé ppp ou pixel par inch en abrégé
ppi). On parle de résolution pour une image numérique, pour un scanner, pour une imprimante ou encore pour un écran. La résolution est
définie lors de la numérisation (passage de l’image sous forme binaire), et dépend principalement des caractéristiques du matériel utilisé lors
de la numérisation. Plus le nombre de pixels par unité de longueur de la structure à numériser est élevé, plus la quantité d'information qui
décrit cette structure est importante et plus la résolution est élevée. Comme la résolution d'une image numérique définit le degré de détail de
l’image, alors plus la résolution est élevée, meilleure est la restitution, en fait une résolution élevée induit que l’une image compte plus de
pixel et est donc riche en détails, et plus le fichier résultant est volumineux. Pour le Web, les images sont en 72 dpi et pour l’impression, les
images doivent minimum être en 300 dpi. On distingue deux types de résolution :
➢
Le nombre de pixels par unité de longueur dans une image est appelée la résolution d’image. Elle peut être mesurée en pixels par pouce ou
centimètre, ou tout simplement en nombre de pixels total (hauteur par largeur).
➢
Le nombre de pixels par unité de longueur sur l’écran est la résolution d’écran. c.
Calcul du nombre de pixels associé à une image
Il est possible de connaître précisément le nombre de pixels d’une image. Pour cela, il faut connaître sa résolution (exprimée en
dpi) et sa taille (exprimée en cm). Sachant qu’un pouce correspond à 2,54 cm, il faut d’abord convertir en nombre de pixels par pouce (ppp
ou dpi) pour avoir un nombre de points (pixels) par centimètre. Notez que la relation exprimée en dpi selon le système anglo-saxon est
beaucoup plus utilisée que la résolution en pixels/centimètres du système métrique. Une fois que le nombre de points (pixels) par centimètre
est connu, il est facile de calculer le nombre de points sur la largeur, puis sur sa hauteur. Pour obtenir le nombre total de pixels d’une image,
il suffit de multiplier les pixels de la largeur par ceux de la hauteur ainsi qu’il suit :
résolution résolution
Nombre total de pixels = ×largeur × ×hauteur
2,54 2,54
Une image est stockée soit dans un fichier sous la forme de texte, soit dans la mémoire de l'ordinateur sous la forme d'un vecteur.
Les opérations de bases concernant une image sont la lecture (fichier vers mémoire) et l'écriture (mémoire vers fichier). Les informations
nécessaires à la manipulation d'une image sont : nombre de lignes, nombre de colonnes, format des pixels (bit, niveaux de gris, niveaux de
couleurs) et la compression éventuelle. Pendant la discrétisation d’une image, on découpe l’image en pixels. Ce qui peut se traduit par :
Par exemple soit une image de 20*30 cm (cette image est proche du format A4 qui contient environ 50 lignes de 60 caractères et
signes soit environ 3 000 octets3 Ko) en 300 dpi. Pour déterminer le nombre total de pixels, il faut au préalable calculer la résolution ainsi
que le nombre de pixels sur la largeur et la hauteur. Ainsi, on :
➢
La résolution de 300 dpi donne une résolution de 118 dpc (300/2,54=118,11).
➢
Le nombre de pixels sur la largeur est donc : 2 360 (20*118).
➢
Le nombre de pixels sur la hauteur est donc : 2 360 (30*118).
➢
Le nombre total de pixels de l’image est donc : 8 354 400. Donc,
le nombre total de pixels est :
300 300
×20 × ×30 = ( 2360 ) (3540)
2,54 2,54
= 8354 400 pixels
Si la résolution est doublée (elle passe de 300 à 600 dpi), le nombre total de pixels est multiplié par 4, soit 33 417 000 pixels, avec
des pixels de taille plus petite (4 fois plus petits en surface). Le poids de l’image augmente d’autant.
Dans une optique d’imprimerie il faut travailler sur des images qui ont des résolutions très élevées. Une image pour l’impression en
A4 300dpi devra faire 2500 par 3500 pixels de résolution. En revanche si vous travaillez pour du WEB, il ne faut pas dépasser la résolution
d’écran moyenne des utilisateurs soit 800*600 ou 1024*768. La plupart de vos images ne dépassera donc pas 100*100 ou 200*200.
Cependant, pour une même dimension d'image, plus la résolution est élevée, plus il est possible d’agrandir une image ou un détail
dans cette image, de même le nombre de pixels composant l'image est grande. Le nombre de pixels est proportionnel au carré de la
résolution, étant donné le caractère bidimensionnel de l'image : si la résolution est multipliée par deux, le nombre de pixels est multiplié par
quatre. Augmenter la résolution peut entraîner des temps de visualisation et d'impression plus longs, et conduire à une taille trop importante
du fichier contenant l'image et à de la place excessive occupée en mémoire.
d. En résumé ce qu'il faut retenir
➢
Quand on agit sur le paramètre Définition, c'est la Taille de l'image qui change et non la Résolution. Quand on agit sur le
paramètre Résolution, c'est la Définition qui change et non la Taille de l'image. Quand on agit sur le paramètre Taille de
l'image, c'est la Définition qui change et non la Résolution.
➢
Une résolution trop faible peut causer des problèmes de discrétisation. Une quantification trop faible peut causer des problèmes de faux
contours. La schématisation d’une image numérique est :
Introduction à l’infographie 6
Introduction à l’infographie
Introduction à l’infographie 7
Introduction à l’infographie
Palettes
Boîte à
outils
Carré
noire
délimitant Barre
l’espace
d’état
de travail
Remarque : la zone de travail peut se présenter différemment si vous avez déjà ouvert Photoshop et si vous avez modifié votre espace de
travail. Photoshop conserve les modifications que vous apportez dans la zone de travail ainsi que les modifications que vous apportez dans
les boîtes de dialogue et les options d'outils. Vous pouvez facilement revenir aux valeurs par défaut, si nécessaire. Vous pouvez également
réinitialiser les modifications séparément dans certaines boîtes de dialogue, options d'outils et positions des composants de la zone de travail.
1. Description du plan de travail
a. Barre de menus
Cette barre regroupe par rubriques les menus utilisés pour l'exécution des opérations : par exemple, le menu Calques contient les
commandes nécessaires au travail sur les calques.
b. Palette d'outils
Cette palette contient les outils de création et d'édition d'image. Pour voir en détail l’utilisation de chaque outil, reportez-vous à
l’aide de Photoshop (F1), dans le chapitre rechercher, tapez « description des outils ». Pour faire apparaître ou disparaître les palettes, tapez
sur la touche tabulation de votre clavier. Pour faire apparaître ou disparaître les palettes tout en laissant apparente la barre d’outils, tapez sur
la touche tabulation et Maj (Shift) de votre clavier.
c. Barre d'options
Cette barre contient les options d'utilisation de l’outil sélectionné.
d. Conteneur de palettes (Photoshop)
Introduction à l’infographie 8
Introduction à l’infographie
Le conteneur de palettes vous permet d'organiser les palettes sur le plan de travail. Il a la particularité de se refermer lorsqu’il n’est
pas utilisé.
e. Palettes
Les palettes vous permettent de contrôler et de modifier les images. Par défaut, elles s'affichent par groupes, les unes sur les autres.
Pour afficher les palettes : choisissez le nom de la palette dans le menu Fenêtre. Pour ancrer des palettes ensemble, faites glisser l'onglet
d'une palette vers la partie inférieure d'une autre palette jusqu'à mettre en surbrillance le bas de la palette cible. Pour déplacer un groupe
ancré de palettes, faites glisser sa barre de titre.
f. Personnalisation de l’espace de travail
Outre l'enregistrement de la position des palettes et des boîtes de dialogue mobiles lorsque vous quittez l'application, vous pouvez
mémoriser plusieurs dispositions en tant qu'espaces de travail différents. Pour enregistrer la disposition de l'espace de travail actuel :
➢
Fenêtre > Espace de travail >Enregistrer l'espace de travail.
➢
Entrez un nom pour l'espace de travail et cliquez sur OK. Pour
choisir l’espace de travail :
➢
Fenêtre > Espace de travail et sélectionnez un espace de travail dans le sous-menu. Pour
supprimer un espace de travail :
➢
Fenêtre >Espace de travail > Supprimer cet espace de travail.
➢
Sélectionnez l'espace de travail à supprimer et cliquez sur Supprimer. Pour
réinitialiser les palettes par défauts :
➢
Fenêtre > Espace de travail > Réinitialiser la position des palettes.
g. Les utilitaires
Un groupe d’utilitaires sont mis à votre disposition tels que les extras (grille, repères, contour de sélection, …) accessibles dans le
menu Affichage.
2. Les menus
Comme toute application, Adobe Photoshop dispose d’une barre de menu. Elle permet d’accéder à toutes les fonctions de
Photoshop. Les différentes fonctions sont regroupées dans cette barre de menu par activités :
a. Le menu Fichier
Ce menu concerne la gestion des fichiers, c’est-à-dire l’ouverture, l’enregistrement, la fermeture, l’importation, l’exportation ou
l’impression. Nous allons ici nous intéressé à certaines actions.
i. Importer une image
C’est un autre moyen d’acquérir une image dans Photoshop. Vous pouvez le faire en employant différents moyens : ouverture
depuis un dossier, un appareil photo numérique, un scanner, le Presse-papiers de Windows ou encore Internet.
- À partir d’un dossier
C’est très simple : Ouvrez le dossier contentant l’image à ouvrir, Double-cliquez sur l’image en question. Il est possible que le
format de l’image ne soit pas associé à Photoshop et que celle-ci s’ouvre dans un autre logiciel, vous pouvez néanmoins forcer l’ouverture de
l’image dans Photoshop : Ouvrez le dossier contenant l’image à ouvrir, Cliquez du bouton droit sur l’image, Dans le menu contextuel,
cliquez sur Ouvrir avec, puis sur Adobe Photoshop. Si Photoshop n’est pas présent dans le menu contextuel, Cliquez sur Choisir le
programme par défaut, Dans la boîte de dialogue Ouvrir avec, cliquez sur le bouton Parcourir, Dans la nouvelle boîte de dialogue Ouvrir
avec, accédez au dossier d’installation de Photoshop, Cliquez sur Photoshop.exe, puis sur le bouton Ouvrir.
- À partir d’un appareil photo
Photoshop peut aussi importer des images directement d’un appareil photo numérique dont les pilotes ont été correctement
installés. Ouvrez Photoshop, Dans le menu Fichier, cliquez sur Importation, puis sur Extension WIA, Dans la boîte de dialogue Extension
WIA, vous pouvez modifier le chemin d’importation des fichiers, choisir d’ouvrir les images acquises dans Photoshop et créer un sous-
dossier pour la date du jour. Cliquez sur le bouton Début pour continuer.
Dans la boîte de dialogue Sélection du périphérique, sélectionnez votre appareil photo puis cliquez sur OK.
Introduction à l’infographie 9
Introduction à l’infographie
Dans la boîte de dialogue d’importation, cliquez sur la photo à importer. Pour en sélectionner plusieurs, appuyez sur la touche
[Ctrl], maintenez-la enfoncée puis cliquez sur les photos de votre choix. Cliquez sur le bouton Obtenir les photos pour démarrer
l’importation. En fonction de vos choix à l’étape 3, les photos peuvent être directement ouvertes dans Photoshop.
Dans la boîte de dialogue de numérisation, sélectionnez le type de document à numériser dans la colonne de gauche. Cliquez sur le
lien Ajuster la qualité de la photo numérisée pour accéder aux options de numérisation.
Dans la boîte de dialogue Propriétés avancées, modifiez si besoin la luminosité et le contraste avec les réglettes du même nom.
Dans le champ Résolution (ppp), indiquez la résolution de numérisation souhaitée. Dans la liste Type d’image, modifiez éventuellement le
type de document à numériser. Cliquez sur OK pour valider.
Introduction à l’infographie 10
Introduction à l’infographie
De retour dans la boîte de dialogue de numérisation, cliquez sur le bouton Aperçu pour obtenir une prévisualisation de la
numérisation. Ensuite, à l’aide des poignées, encadrez la zone de l’image que vous voulez numériser puis cliquez sur le bouton Numériser.
L’image numérisée s’affiche dans Photoshop.
- À partir du Presse-papiers
Une solution bien pratique pour passer un élément d’une application quelconque à Photoshop est d’utiliser le Presse-papiers ainsi
que les fonctions Copier et Coller. Dans l’application de votre choix, sélectionnez l’élément à copier, puis appuyez sur les touches
[Ctrl]+[C]. Ouvrez Photoshop, créez un nouveau document ou ouvrez le document dans lequel l’élément copié doit être placé. Dans le menu
Édition, cliquez sur Coller ou appuyez sur les touches [Ctrl]+[V]. L’élément est collé en tant qu’image sur un nouveau calque.
- À partir d’Internet
Les sites Internet regorgent d’images diverses et variées. La plupart du temps, vous pouvez les télécharger et les sauvegarder.
Toutefois, nombre d’entre elles sont protégées par des droits d’auteur et vous ne pouvez vous en servir sans l’autorisation de leur créateur.
N’oubliez pas de vous renseigner.
Pour Mozilla Firefox : Démarrez Firefox et allez sur la page contenant l’image à télécharger. Cliquez du bouton droit sur l’image. Dans le
menu contextuel, cliquez sur Enregistrer l’image sous. Dans la boîte de dialogue Enregistrer l’image, sélectionnez le dossier de sauvegarde.
Modifiez éventuellement le nom de l’image dans le champ Nom du fichier. Cliquez sur le bouton Enregistrer pour finir.
Pour Microsoft Internet Explorer : Démarrez Internet Explorer et allez sur la page contenant l’image à télécharger. Cliquez du bouton
droit sur l’image puis, dans le menu contextuel, cliquez sur Enregistrer la photo sous. Dans la boîte de dialogue Enregistrer l’image,
sélectionnez le dossier de sauvegarde, modifiez éventuellement le nom de l’image dans le champ Nom du fichier, puis cliquez sur le bouton
Enregistrer. Maintenant que l’image est enregistrée sur votre disque dur, vous pouvez l’ouvrir dans Photoshop.
ii. Enregistrer une image
Même si vous n’avez pas encore effectué de modifications sur vos images, il est important de savoir comment les enregistrer. En
effet, quel que soit le type de document, il est préférable de sauvegarder régulièrement votre travail afin d’éviter toute perte en cas de
problème avec votre ordinateur. De plus, vous pouvez effectuer des copies de sauvegarde intermédiaire, ce qui vous permet de revenir en
arrière si une modification ne vous convient pas. Photoshop permet d’enregistrer les images dans différents formats ; les principaux sont le
.psd et le .jpg.
- Au format ".psd" : le format ".psd" est le format propriétaire de Photoshop ; peu de logiciels peuvent profiter pleinement de ses
fonctions. L’avantage de ce format est que vous pouvez conserver en l’état tout votre montage et le modifier par la suite. Par
contre, la taille du fichier augmente considérablement si votre montage est complexe et contient de nombreux éléments. Cliquez
dans le menu Fichier sur Enregistrer sous. Dans la boîte de dialogue Enregistrer sous, choisissez le dossier d’enregistrement et
donnez un nom à votre document dans le champ Nom du fichier. Dans la liste déroulante Format, sélectionnez l’option Photoshop
(*.psd,*.pdd), décochez la case Profil ICC si elle est cochée et cliquez sur le bouton Enregistrer.
En fonction de la composition de l’image, la boîte de dialogue Options de format Photoshop vous propose d’augmenter la
compatibilité de votre document avec les versions précédentes de Photoshop. Cochez la case Maximiser la compatibilité pour accroître la
compatibilité avec les versions précédentes de Photoshop, puis cliquez sur OK.
Introduction à l’infographie 11
Introduction à l’infographie
- Au format ".jpg" : le format .jpg est l’un des plus connus et des plus utilisés sur Internet. Il permet de réduire la taille du fichier
tout en conservant une qualité acceptable. La réduction de la taille est réalisée par compression. Ce processus détruit
irrémédiablement certaines informations dans l’image. Plus la compression est élevée, plus la taille du fichier est réduite, mais
moins la qualité de l’image est bonne. Cliquez dans le menu Fichier sur Enregistrer sous. Dans la boîte de dialogue Enregistrer
sous, choisissez le dossier d’enregistrement et donnez un nom à votre document dans le champ Nom du fichier. Dans la liste
déroulante Format, sélectionnez l’option JPEG (*.jpg,*.jpeg,*.jpe), décochez la case Profil ICC si elle est cochée et cliquez sur le
bouton Enregistrer.
Dans la boîte de dialogue Options JPEG, entrez la compression souhaitée dans le champ Qualité de la zone Options d’image. Les
valeurs acceptées vont de 0 à 12, 12 correspondants à la meilleure qualité et à la plus faible compression. Vous pouvez aussi utiliser la
réglette de cette zone pour choisir la qualité de l’image. Ne touchez pas aux autres options. Cliquez sur le bouton OK pour enregistrer
l’image.
Dans un autre format, il existe de multiples autres formats d’images, souvent propres à certaines professions ou utilisations.
- Le format ".gif" : historiquement, c’est l’un des premiers formats d’images exploités sur les sites Internet. Il n’utilise que 256
couleurs, ce qui permet au fichier d’être léger, mais cela nuit gravement à la qualité de l’image. Il sait gérer la transparence d’une
ou de plusieurs couleurs. Servez-vous-en uniquement pour des petites images ou des icônes à placer sur un site Internet.
- Le format ".bmp" : il a été développé par Microsoft et IBM, ce qui explique sa présence répandue sur les premières versions de
Windows. Comme il ne permet pas la compression de données, il garantit une excellente qualité d’image au détriment du poids du
fichier. Il n’est presque plus utilisé, au profit du .jpg.
- Le format ".tif" : il a été développé par Aldus, société rachetée par Adobe. Il est très utilisé par les infographistes et les imprimeurs,
car il autorise de grandes tailles d’image avec une gestion de l’espace colorimétrique quadrichromique. De plus, il peut compresser
les données sans perte de qualité, mais le poids reste nettement supérieur à celui du format .jpg tout en étant inférieur à celui du
.bmp.
- Le format ".png" : il combine l’avantage de la transparence du .gif et de la compression de données du .jpg, ce qui permet de créer
des montages graphiques de meilleures qualités intéressants pour les pages Internet. Par contre, tous les navigateurs Internet ne le
gèrent pas car lourd. Microsoft Internet Explorer 6 ne gère pas la transparence de ce format alors que la version 7 et Mozilla
Firefox le font. Une image au format .png demeure plus volumineuse que la même au format .jpg.
- Le format ".raw" : c’est le format des appareils photo numériques. Il correspond aux données brutes reçues par le capteur de
l’appareil, d’où une qualité maximale de photos. Cependant, chaque constructeur d’appareil propose son propre format .raw. Les
logiciels de traitement d’images, comme Photoshop, doivent alors avoir un plug-in (petit programme supplémentaire) pour lire le
Introduction à l’infographie 12
Introduction à l’infographie
format de chaque constructeur. Deuxième inconvénient, le format ne subissant aucun traitement, ni aucune compression, le poids
du fichier est très important et peut dépasser plusieurs mégaoctets, alors que la même image en .jpg ne pèse que quelques kilo-
octets.
iii. Restauration des Images monochromatiques et des images couleurs
➢
Approche marginale
➢
Approche vectorielle
b. Le menu Édition
Ce menu regroupe les fonctions de base permettant de travailler sur le document entre autres la copie, le collage, la transformation
ainsi que l’accès aux préférences de Photoshop.
c. Le menu Image
Ce menu permet de changer le mode colorimétrique (encore appelé mode couleur est le mode dans lequel on va travailler une
image. Il en existe cinq dans Photoshop : le bitmap, le niveau de gris, couleur Lab, couleur RVB et couleur CMJN) d’une image, d’ajuster les
couleurs, les niveaux, les contrastes, ou encore d’en changer la taille ou d’appliquer des rotations. Il est impératif de faire la différence entre
les modes colorimétriques car les pixels peuvent contenir des informations différentes suivant le mode d’image utilisé.
La figure suivante illustre la différence entre une image matricielle et une image en pixel :
Quelques exemples de noms de formats Vectorielles et Matricielles avec l'extension que prend l'image (la photo) une fois
enregistrée sous ce format.
Introduction à l’infographie 13
Introduction à l’infographie
numérisation d'une image à partir d'un scanner. Les plus courants dans l’image numérique sont le Bitmap, le niveau de gris, le RVB et le
CMJN (encore appelé quadrichromie). La description qui suit est applicable aux images matricielles :
➢
Le mode Bitmap (encore appelé mode noir et blanc) : il ne faut pas confondre ce mode avec une photo communément appelée noir et blanc.
En effet, dans le cas du mode Bitmap, le pixel ne peut pas prendre une autre valeur que le noir (qui correspond au bit
1) ou le blanc (qui correspond au bit 0). On appelle également ce mode d’image « dessin au trait ». Ce mode d’image est
particulièrement bien adapté à la numérisation des dessins techniques, du texte et des calligraphes ou des gravures à l’encre de
Chine, etc. Dans ce mode d’image, un grand nombre de réglages, d’options et de filtres ne sont pas accessibles. Dans ce mode, un
pixel pèse 1 bit.
➢
Couleur RVB : c’est un mode d’image couleur. C’est dans ce mode que sont analysées les photos sur un scanner, mais aussi les
acquisitions par un appareil photo numérique. Le RVB est également utilisé par les écrans pour afficher les images. C’est un mode
universel qui satisfait pratiquement à toutes les représentations d’images couleur destinées à la visualisation sur écran, à Internet, à
la vidéo, et même à une impression sur une imprimante à jet d’encre personnelle, ou encore à la sortie sur papier photo dans un
laboratoire de développement photo. Dans ce mode, l’image est décomposée en trois couleurs primaires : le rouge (R), le vert (V)
et le bleu (B). chacune de ces couches est codifiée sur 256 niveaux (8 bits) et c’est l’association de ces trois couleurs qui donne
l’image finale. On appelle « synthèse additive » le mode RVB c’est-à-dire qu’il faut additionner un maximum des trois couleurs
pour obtenir le blanc ; le noir est obtenu par soustraction de chacune des couleurs (c’est le cas lorsqu’un moniteur est éteint). En
RVB, une image pèse 3 octets.
➢
Niveau de gris : ce mode permet de représenter les nuances présentes sur une photo noir et blanc (ou bien sur une photo couleur
numérisée en niveaux de gris). Dans ce cas, le pixel est capable de représenter du noir, du blanc, mais aussi des niveaux de gris
intermédiaires. En général, le nombre de niveaux de gris disponibles est de 256 par pixel (mode 8 bits) mais certains scanners
permettent de numériser jusqu’à 4 096 niveaux de gris par pixel (mode 12 bits). Pour bien percevoir une image en tons continus,
l’œil humain a besoin d’un minimum de 150 à 200 niveaux de gris, sinon des phénomènes de solarisation et d’isohélie surviennent
(visibles dans les dégradés par exemple). Un plus grand nombre de niveaux de gris lors de l’analyse de l’image par le scanner (8
bits et plus) permet de fouiller l’image dans certaines nuances foncées et donc de récupérer du détail dans ces ombres. En niveau
de gris, une image pèse 1 octet.
➢ Couleur CMJN : ce mode est nécessaire pour l’impression sur papier d’une image (photo, illustration, mise en page, …). En effet,
le mode RVB ne permet pas d’imprimer sur papier puisque, théoriquement, l’ajout des trois couleurs (rouge, vert et bleu) doit
donner du blanc. Or si vous mélangez ces trois teintes de peinture gouache, par exemple, vous n’obtiendrez jamais du blanc, mais
une couleur très sombre, proche du noir. Donc pour imprimer sur papier, il faut utiliser les couleurs complémentaires des couleurs
primaires à savoir le Cyan (C), le magenta (M) et le jaune (J) (CMYK en anglais pour Cyan, Magenta, Yellow, Black). Dans
l’illustration de la synthèse additive, ces trois couleurs apparaissent entre les spots des couleurs primaires ainsi : le cyan entre le
vert et le bleu, le magenta entre le bleu et le rouge et le jaune entre le rouge et le vert. Mais à ces trois couleurs, il est vite apparut la
nécessité de leur adjoindre la couleur noir car sans cette dernière, le résultat est plutôt marron d’où le mode CMJN ou mode
quadrichromie abrégé Quadri. Ce dernier est un procédé d’imprimerie permettant de reproduire un large spectre colorimétrique à
partir des trois couleurs primaires (le cyan, le magenta et le jaune) auxquelles on ajoute le noir (difficilement reproductible par le
mélange des autres encres). C’est la base même de l’imprimerie. En niveau de gris, une image pèse 4 octets .
➢
Couleur Lab : ce mode est surtout utilisé pour la correction colorimétrique des images. d. Le
menu Calque
Ce menu regroupe toutes les fonctions concernant sur les calques (Un calque est un élément graphique transparent sur lequel
on peut reproduire un dessin ou une image). Les calques sont, en infographie, un ensemble de couches empilées les unes au-dessus des
autres, dont chacune contient une partie des éléments de peinture ou de dessin constituant l'ensemble et est transparente ailleurs. Cela sous-
entend qu'un calque représente une partie d’un projet, autrement dit l'un des éléments qui compose la zone de travail. On peut aussi dire que
les calques de Photoshop sont la réplique numérique du papier calque. Il existe six types de claques (calque Image, calque d’arrière-plan,
calque forme, calque texte, calque de réglage et calque de remplissage). Les calques de Photoshop sont la réplique numérique du papier
calque. Ils sont transparents, se superposent et permettent de créer des montages. La différence est qu’ils peuvent contenir différents types
d’éléments, comme des images ou du texte, servir à masquer certaines parties d’une image, ou encore à appliquer des effets ou des réglages
colorimétriques. Les opérations possibles sur un calque sont : créer, supprimer, verrouiller, masquer, afficher, dupliquer, fusionner, aplatir
voir même le personnaliser.
➢
Le calque d’arrière-plan : c’est le fond de l’espace de travail. Il est automatiquement crée à l’ouverture ou la création d’un espace de travail. Il
est de contenu transparent par défaut mais peut être aussi blanc ou de couleur arrière-plan.
➢
Le calque texte : c’est un calque qui est crée quand un texte est créé (tapez T sur le clavier, cliquez sur l'image à l'emplacement
approximatif du texte, et un éditeur de texte s'ouvre), symbolisé par un T. A partir de Photoshop 6, le texte est directement éditable
dans la zone de travail. A ce calque, vous pourrez appliquer des effets (biseau, ombres…) et déformations tout en conservant le
mode Texte, c'est à dire rééditable (en cliquant 2 fois sur T apparaissant dans le calque). Un calque comportant des effets est
marqué par un f. La gestion d'un calque Texte comme un autre calque se fait en "rendant" (pixellisant) le type, c'est à dire en le
transformant en graphique (Calque>Texte>Rendu du Calque ou Calque>Pixellisation>Texte), mais vous ne pourrez plus modifier
le texte. Par contre, vous pourrez appliquer des Filtres ou travailler le texte comme n'importe quel autre graphique.
➢
Le calque de réglage : ils sont extrêmement utilisés en matière de retouche photographique. Toujours transparents, ils appliquent
des réglages sur le contraste, la luminosité, la balance des couleurs ou encore sur l'histogramme d'une image. Combinés avec des
masques, leur effet est limité à une portion de l'image. Au moment de retravailler une photo, qu'elle soit issue d'un scanner ou d'un
appareil photo numérique, le calque de réglages Niveaux est probablement à appliquer en premier. Ils permettent d'appliquer les
réglages chromatiques les plus utiles (Teinte/Saturation, Balance des couleurs, Niveaux, Courbes,...). Ils agissent de manière non
destructive et peuvent à tout moment être réajustés. Un Calque de réglage est activé en cliquant sur l'icône noire et blanche en bas
de la palette Calques. Un calque de réglage (ou ajustement ou remplissage) permet d'appliquer des transformations (changement de
couleurs et de tons) à une série de calques non fusionnés (on peut également l'appliquer à une sélection).
➢
Le calque de remplissage : ils fonctionnent de la même façon, mais concernent un remplissage avec un Dégradé, un motif ou une couleur unie.
e. Le menu Sélection
Ce menu permet d’effectuer des actions sur les éléments sélectionnés dans une image.
f. Le menu Filtre
Ce menu accueille les différents filtres de Photoshop, qui sont regroupés par thématiques. Ils permettent d'appliquer des effets à vos
photos et de déformer des éléments de l'image. Un peintre utilise par exemple différents types d'outils (fusain, pastel, …) pour réaliser ses
Introduction à l’infographie 14
Introduction à l’infographie
œuvres. Avec les filtres, vous pourrez reproduire ces effets sur une partie ou sur l'intégralité d'une photo. Les filtres sont classés suivant
plusieurs familles. Dans votre menu filtre, vous trouverez en plus de ceux précédemment présentés, les filtres Extraire et Fluidité. Ces deux
filtres affichent des fenêtres de travail indépendantes.
i. Le filtre extraire
Il permet de retirer de son contexte un élément d'une photo. Si vous souhaitez par exemple retirer le fond d'une image et n'en garder
qu'un seul élément, le détourage (grâce à un outil de sélection) peut prendre un certain temps. La commande extraire permet en deux actions
de sortir un élément de son contexte et de rendre son fond transparent.
ii. Le filtre fluidité
La commande Fluidité du menu Filtre affiche une fenêtre dans laquelle vous allez pouvoir déformer les pixels d'une image. Pour
afficher la fenêtre de travail fluidité, vous devrez commencer par ouvrir un fichier de travail. Allez ensuite dans le menu Filtre / Fluidité.
Dans la fenêtre qui s'ouvre, vous trouverez à gauche, une barre d'outil verticale, au centre l'image sur laquelle vous travaillerez, et à droite
une zone composée de quatre parties vous proposant diverses d'options d'outils et d'affichage. Les quatre parties permettent de gérer :
➢
Les options d'outils (taille, intensité..).
➢
La reconstruction de l'image vers son origine ou vers de nouvelles déformations.
➢
Le blocage des zones à préserver dans l'image.
➢
L'affichage dans l'image de filets pour créer des déformations/reconstructions plus précises.
iii. Description de quelques outils de la barre d’outils
❖
L'outil Déformation (lettre W) : Il permet, au moyen d'un clic maintient sur la souris, d'étirer les pixels vers l'endroit où vous
vous déplacez.
❖
L'outil Turbulence (lettre A) : Il permet, au moyen d'un clic maintient sur la souris, de créer des effets de remous sur les pixels.
L a commande "Variation de turbulence" de la zone Options d'outils, permet des effets troubles sur les pixels qui seront plus ou
moins importants selon votre choix.
❖
L'outil Tourbillon sens horaire (lettre R) : Il permet, au moyen d'un clic maintient sur la souris, de créer un mouvement rotatif
des pixels, dans le sens des aiguilles d'une montre.
❖
L'outil Tourbillon sens antihoraire (lettre L) : Il permet, au moyen d'un clic maintient sur la souris, de créer un mouvement
rotatif des pixels, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
❖
L'outil Contraction (lettre P) : Il permet, au moyen d'un clic maintient sur la souris, de rapprocher les pixels au centre de
l'endroit où vous cliquez.
❖
L'outil Dilatation (lettre B) : Il permet, au moyen d'un clic maintient sur la souris, d'éloigner les pixels vers l'extérieur de
l'endroit où vous cliquez.
❖
L'outil Glissement des pixels (lettre S) : Il permet, au moyen d'un clic maintient sur la souris, de déplacer les pixels à la
perpendiculaire de l'endroit où vous vous déplacez.
❖
L'outil Miroir (lettre M) : Il permet, au moyen d'un clic maintient sur la souris, de reproduire les pixels à la perpendiculaire de
l'endroit où vous vous déplacez.
iv. Les options d'outils
Comme pour l'outil extraire, vous devrez choisir la taille de l'outil de déformation, dans le variateur nommé "Épaisseur" de la
partie Options d'outils. Plus l'épaisseur sera importante et plus la taille de l'outil sera agrandie. La pression correspond à l'intensité de l'effet
appliqué.
v. Les options d'affichage
Dans cette zone d'options, vous aurez la possibilité d'afficher une grille ou filet qui permet de déformer de façon plus précise une
image. Pour afficher le filet, cochez la case "Filet". Vous pouvez faire disparaître l'image pour mieux visualiser le filet en décochant l'option
"Image". Dans le menu local déroulant "Filet", vous pouvez choisir entre un filet de petite dimension avec un grand nombre de lignes
(dense), moyen ou encore espacé. Vous pouvez modifier la couleur de ce filet dans le menu "Couleur du filet".
vi. La zone reconstruction
Dans la partie Reconstruction, nous allons commencer par parler de l'option "Rétablir" qui permet de réafficher l'image d'origine
sans avoir à sortir de la fenêtre fluidité. Vous aurez la possibilité une fois la déformation effectuée, de demander à reconstruire l'image. Les
différentes modes de reconstructions sont liées au filet et à sa maille.
vii. La zone figée
Dans une photo, vous pouvez déformer certaines zones et en conserver d'autre intacte. Pour bloquer une zone d'image, vous allez
devoir la peindre au moyen de l'outil blocage : . Une fois votre outil sélectionné, effectuez un clic maintient et colorez la zone à figer.
Vous allez voir un tracé rouge suivre votre souris.
viii. Le filtre photo
Tous les appareils photo transmettent les couleurs de façon différentes, et vos photos ne seront pas les mêmes d'un appareil à un
autre ou d'une prise de vue à l'autre. Tout dépend de la lumière qui est transmise à l'appareil et à l'ambiance générale au moment ou vous
prenez une photo. Si nous placions devant l'objectif de l'appareil une feuille transparente colorée, il en résulterait une "ambiance" qui serait
visible sur la photo. Certains appareils photo numérique vous permettent de faire en sorte que les couleurs lors d'une prise de vue soient
reproduites le plus fidèlement possible. C'est à ce moment là que l'on doit choisir ce que l'on nomme la balance des blancs. En vous
déplaçant à plusieurs endroits de votre maison (ayant des lumières différentes) et en prenant à chaque fois en photo une source blanche (par
exemple une feuille de papier), vous allez vous rendre compte que "l'ambiance ou température" de chaque prise de vue n'est pas la même
d'une pièce à l'autre. Lorsque vous allumez une lampe à filament (à incandescence), le filament noir est chauffé. C'est la réflexion de ce corps
noir chauffé qui vous émettra une lumière. Ainsi, plus la température de couleur d'une lampe sera faible, plus le rendu sera chaud (dans les
rouges lorsque l'on ouvre une lumière). Au contraire, plus la température de couleur d'une lampe sera élevée, plus le rendu sera froid (dans
les bleus lorsque la lampe à bien chauffée). La température d'une couleur se mesure en degré Kelvin (°K). Un spectre chaud est inférieur à
3300°K et un spectre froid est supérieur à 5500°K. Entre les deux, on retrouve différents spectres compris entre ces 3300°K et 5500°K. On a
Introduction à l’infographie 15
Introduction à l’infographie
établi une valeur de 6500°K le soleil de midi, et à 2000°K le soleil couchant. En général, vous pouvez choisir plusieurs réglages de balance
des blancs dans votre appareil photo numériques :
➢
La fonction automatique qui règle automatiquement la balance au moment de la prise de vue.
➢
La fonction personnalisé qui vous permet la sélection de la balance, au moyen d'une feuille de papier blanc, au moment de la prise de vue.
➢
La fonction Lumière naturelle qui règle la balance pour la prise de vue en extérieur par beau temps (le midi 5500 K et le soir elle fait entre 2400 et
3000 °K).
➢
La fonction Ombragé qui règle la balance pour la prise de vue en extérieur par temps couvert ou pénombre.
➢
La fonction Lumière tungstène qui règle la balance pour la prise de vue sous des lumières au tungstène et lampes à incandescence (entre 2400 à
2700 ° K).
➢
La fonction Lumière Fluo qui règle la balance pour la prise de vue sous des lampes à incandescence blanc-chaud (3000 K), blanc-froid. Il existe
différentes puissances de ces lumières variables en fonction de la longueur des tubes.
➢
La fonction Lumière Fluo H qui règle la balance pour la prise de vue sous des lumières fluorescente de type lumières du jour. Il existe différentes
puissances de ces lumières varient par la longueur des tubes.
g. Le menu Affichage
Ce menu permet de choisir un des différents modes d’affichage de Photoshop, d’activer le zoom, la grille ou encore les règles.
h. Le menu Fenêtre
Ce menu permet de choisir les palettes d’outils à afficher et d’enregistrer la position de ces palettes pour créer des espaces de
travail personnalisés.
i. Le menu Aide
Ce menu permet d’accéder à l’aide de Photoshop ainsi qu’à des informations sur votre système.
3. Préférences de l’application
Vous les trouverez dans le menu Fichier>Préférences ou Edition>Préférences en fonction des versions. La plupart peuvent être
laissées par défaut, mais certaines méritent d'être reparamétrées :
a. Préférences Général
Dans un premier temps, nous allons régler quelques Préférences de l’application. Pour accéder à la boîte de dialogue Préférences,
ouvrez le menu Edition et choisissez la commande Préférences/Général. La boîte de dialogue affiche les options générales. Vous pouvez
sélectionner les autres options dans la liste déroulante où apparaît la mention Général ou bien en cliquant sur les boutons Précédente ou
Suivante de la boîte de dialogue. Cliquez sur le bouton Réinitialiser tous les messages d’avertissement afin de remettre à zéro les éventuels
messages de Photoshop.
Introduction à l’infographie 16
Introduction à l’infographie
4. Les outils
Les outils de Photoshop sont regroupés dans la palette d’outils. Cette palette contient un peu plus d’une cinquantaine d’outils et se
découpe en familles d’outils sont rassemblés par thématiques. La première zone, en haut de la palette, contient les outils de sélection (c’est-à-
dire les outils de recadrage, de découpage et de mesure). La deuxième zone propose les outils de création (c’est-à-dire de modification, de
retouche et de correction). La troisième zone affiche les outils vectoriels (c’est-à-dire de création d’objets et de forme ainsi que l’outil Texte).
La quatrième zone contient les utilitaires (c’est-à-dire les outils de manipulation d’éléments 3D (Photoshop Extended), de déplacement et de
zoom). La cinquième zone contient le sélecteur de couleur qui permet de changer les couleurs de premier plan et d’arrière-plan. La sixième
zone contient les modes de sélection/masque. La septième zone contient les modes d’affichage du document et la huitième zone renferme le
bouton d’ouverture d’ImageReady. Pour utiliser un outil, il suffit de cliquer dessus. L’outil en question reste actif jusqu’à ce que vous en
sélectionniez un autre. Il est également possible d’activer un outil par des raccourcis clavier. La boîte à outils peut être déplacée dans
n’importe quelle zone de l’écran, il suffit pour cela de cliquer sur la partie supérieure grisée (au-dessus du logo) et de faire glisser pour la
déposer ailleurs sur la zone de travail.
Introduction à l’infographie 17
Introduction à l’infographie
a. Catégories d’outils
➢
Les outils de sélection : ce sont l’outil sélection formes simples (M), l’outil lasso (L) et la Baguette Magique (W).
➢
Les outils de dessin : ce sont l’outil Pinceau (B), l’outil Aérographe (B), l’outil Crayon (B), l’outil Gomme (E), l’outil Pot de peinture (G), l’outil
Dégradé (G), l’outil Forme d’historique (Y).
➢
Les outils de retouche : ce sont l’outil Correcteur (J), l’outil Pièce (J), l’outil Tampon de duplication (S), l’outil Doigt (R), l’outil Goutte d'eau (R),
l’outil Netteté (R), l’outil Densité plus et moins (O), l’outil Éponge (O).
➢
Les outils vectoriels : ce sont l’outil Plume (P) et l’outil Formes vectorielles (U).
➢
Les outils de navigation : ce sont l’outil Loupe (Z), l’outil Main (H), l’outil Pipette (I).
b. Les outils de forme simples
Ces outils permettent de tracer des rectangles et des ellipses de sélection, ainsi que de sélectionner une seule rangée ou une seule
colonne.
c. Outil de déplacement
Cet outil est essentiel pour sélectionner et déplacer Calques et parties de l'image, il permet aussi de déplacer des sélections, des
calques et des repères.
d. Outils Lassos
Cet outil permet d'effectuer des sélections de forme libre. Le Lasso polygonal permet d'effectuer des sélections en traçant des
formes libres ou des segments de droite. Le lasso magnétique permet de tracer des sélections dont le contour épouse celui des objets.
e. Outil Baguette magique
Introduction à l’infographie 18
Introduction à l’infographie
Cet outil permet de sélectionner des zones de couleur identique. Il permet aussi de sélectionner une zone colorée de façon
homogène. Gérer sa tolérance dans les options d’outils.
f. Outil de Recadrage
Cet outil permet de recadrer des images c’est-à-dire leur donner une orientation différente.
g. Outil Tranche
Cet outil permet de créer des tranches en découpant l'image en tranches pour la publication en ligne. L’outil Sélection de tranche
permet de sélectionner des tranches.
h. Outil Correcteur
Cet outil permet de corriger les imperfections d'une image en appliquant un échantillon ou un motif. L’outil Pièce corrige les
imperfections d'une portion d'image en appliquant un échantillon ou un motif.
i. Outil Crayon
Cet outil permet de dessiner des tracés aux bords nets. L’outil Pinceau (encore appelé outil Aérographe) permet d'appliquer une
couleur par touches successives voir même brosser, dessiner avec contours diffus. En outre l’outil aérographe permet de vaporiser les
couleurs.
j. Outil Tampon de duplication
Cet outil permet de peindre en utilisant l'échantillon prélevé sur une image. L’outil Tampon de motif permet de peindre en utilisant
une portion d'image comme motif.
k. Outil Forme d'historique
Cet outil permet de peindre une copie de l'état ou de l'instantané sélectionnés dans la fenêtre de l'image. L’outil Forme d'historique
artistique applique des coups de peinture reproduisant différents styles de peinture, à partir d'un état ou d'un instantané sélectionné.
l. Outil Gomme
Cet outil efface des pixels et annule les modifications effectuées sur l'image depuis le dernier enregistrement. L’outil Gomme
d'arrière-plan permet de rendre une zone transparente par glissement de la souris.
m. Outils de dégradé
Ces outils permettent de créer des dégradés ou des transitions linéaires, circulaires, inclinées, réfléchies et en forme de losange
entre les couleurs. Différents types de dégradés sont disponibles : l'outil de dégradé radial permet de créer des transitions circulaires entre
plusieurs couleurs, l'outil de dégradé incliné permet de créer des transitions inclinées entre plusieurs couleurs, l'outil de dégradé réfléchi
permet de créer des transitions rectilignes symétriques entre plusieurs couleurs, l'outil de dégradé en losange permet de créer des transitions
en forme de losange entre plusieurs couleurs. L’outil Pot de peinture permet d'appliquer la couleur de premier plan à des zones de même
couleur.
n. Outil Goutte d'eau
Cet outil permet de rendre flous les contours nets d'une image. L’outil Netteté permet d'accentuer la netteté des contours d'une
image. L’outil Doigt permet d'étaler des couleurs sur une image ou encore permet de mélanger des zones adjacentes de l'image.
o. Outil Densité
Cet outil permet d'éclaircir certaines zones de l'image. L’outil Densité + permet d'obscurcir certaines zones de l'image. L’outil
Éponge permet de modifier la saturation des couleurs d'une zone de l'image en étalement les couleurs.
p. Outils de sélection de tracés
Ces outils permettent de sélectionner des formes ou des segments et d'afficher leurs points d'ancrage, lignes directrices et points
directeurs. L’outil de sélection directe permet de sélectionner et de déplacer des tracés, en partie ou en totalité.
q. Outils de Texte
L’outil texte ouvre une boîte d'édition de texte. Ces outils permettent de saisir du texte dans une image. L'outil de texte vertical
permet d'insérer du texte à la verticale dans une image. Les outils de masque de texte permettent de créer une sélection épousant la forme du
texte. L'outil masque de texte vertical permet d'effectuer des sélections de forme identique à celle du texte vertical.
r. Outils de plume
Ces outils permettent de réaliser des tracés aux contours lisses. La plume libre permet d'effectuer des tracés au fur et à mesure du
déplacement du pointeur. L'outil d'ajout de points d'ancrage permet d'ajouter des points d'ancrage à un tracé. L'outil de suppression de points
d'ancrage permet de supprimer des points d'ancrage d'un tracé. L'outil de conversion de point d'ancrage permet de transformer des segments
de droite en courbes et vice versa.
s. Outils Formes personnalisées
Ces outils permettent d'appliquer des formes personnalisées à partir d'une liste.
t. Outils d'annotations
Ces outils permettent de joindre des notes et des commentaires sonores à une image.
u. Outils Pipettes
Ces outils permettent de prélever les couleurs d'une image plus particulièrement il permet de mémoriser une couleur de premier-
plan, et de relever les infos de luminosité. Outil Mesure permet de mesurer les distances, les positions et les angles. L'outil Pipette permet de
prélever une couleur d'une image, pour éventuellement l'appliquer sur une autre image.
v. Outil Main
➢
Le bouton de plein écran avec menus (F) affiche une illustration dans une fenêtre plein écran avec une barre de menus,
Introduction à l’infographie 20
Introduction à l’infographie
fonction est utile dans le cas d’un ordinateur portable exploité également en poste fixe avec un grand écran. Pour mémoriser l’espace de
travail, une fois que la position des palettes convient, effectuez les actions suivantes :
➢
Cliquez sur le menu fenêtre ;
➢
Pointez espace de travail ;
➢
Sélectionner enregistrer l’espace de travail.
7. Les palettes
Elles dépassent la douzaine et sont organisées en familles. Une palette est le complément d’un outil. Par exemple, il est possible de
changer la couleur de la peinture déposée par le pinceau dans la palette Couleur ou bien encore dans le Nuancier.
a. La Palette Calques
La palette des calques recense tous les calques, groupes de calques et effets de calque d'une image. Vous pouvez accomplir de
nombreuses tâches grâce aux boutons de cette palette. Vous pouvez entre autres créer, masquer, afficher, copier et supprimer des calques.
D'autres commandes et options sont accessibles dans le menu de la palette et dans le menu Calques.
Celui-ci viendra automatiquement se placer au-dessus de votre calque de fond et sera nommé, calque 1 par défaut. Il pourra
éventuellement accueillir de nouvelles sélections.
➢
Nommer un calque : pour vous repérer plus facilement, vous pouvez nommer les calques en fonction par exemple des éléments qu’ils contiennent.
Double cliquez sur le nom du calque puis tapez un nom.
Introduction à l’infographie 21
Introduction à l’infographie
La zone de nom devient éditable. Il ne vous reste plus qu’à renommer le calque et taper entrée ou retour sur votre clavier.
iv. La gestion des plans
Les calques peuvent êtres empilés les uns par-dessus les autres. Si vous prenez de véritables feuilles de papier, et que vous les
posez les unes sur les autres, celles du dessus masqueront celles du dessous. Il en va de même pour les calques. Nous allons commencer par
créer deux formes de base (rectangle et ellipse). Nous allons ensuite modifier l’ordre d’empilement des éléments des calques.
➢
Dessiner les formes de base
- Commencez par créer un nouveau document.
- Appuyez sur la touche D de votre clavier. Vous retrouverez vos couleurs par défaut : noir et blanc.
- Dans votre barre d’outils, sélectionnez votre outil de dessin rectangulaire (lettre U) :
- Faites un clic maintient et descendez en diagonale comme si vous traciez un cadre de sélection. Vous devez avoir créé un
rectangle ou carré de couleur noire.
- Dans votre palette de calque, créez un nouveau calque.
- Dans votre barre d’outils, sélectionnez votre outil de dessin ellipse et changez de couleur soit avec le sélecteur de couleur, soit
dans la barre d’option en faisant un clic dans sa case de couleur. Faites en sorte que la forme à tracer chevauche celle du
dessous. Faites un clic maintient et descendez en diagonale comme si vous traciez une ellipse de sélection.
- Dans votre palette de calque, vous devez avoir à trois calques. Le calque d’arrière-plan et les deux calques des formes de base.
➢
Modifier l’ordre d’empilement des formes : nous allons faire en sorte que le carré se place devant l’ellipse. Il va falloir déplacer les calques dans la
palette.
- Dans la palette de calque, faites un clic maintient sur le calque du rectangle (forme 1). Une main fermée apparaît.
- Remontez ce calque au-dessus de celui du rond (forme 2). En vous déplaçant, une ligne noire placée entre les calques vous
guide pour mieux vous replacer.
- Relâchez votre calque. Vous devez à présent voir votre cercle placé sous votre carré.
- Le calque est déplacé vers le haut et le cercle est passé en dessous du carré.
➢
Création d’un panorama à partir du glissé déposé d’images : vous avez la possibilité de glisser des images les unes à côté des autres
afin de créer des panoramas. Une de ces méthodes consiste à faire glissé déposer une image vers une autre grâce à l’outil de
déplacement. Dans notre exemple, nous avons pris en trois photos d’un paysage. Chaque photo est placée dans une fenêtre
indépendante l’une de l’autre. Elles ont toutes la même taille. Nous allons devoir regrouper ces images dans un seul calque puis les
retravailler. Une des étapes du panorama consistera à superposer les photos pour n'en former qu'une. Pour nous aider à mieux les
placer, avons fait en sorte que quelques éléments réapparaissent d'une photo à l'autre: de la première photo vers la seconde il y a le
panneau, de la deuxième vers la troisième, il y aura la maison située à l'arrière-plan.
Introduction à l’infographie 22
Introduction à l’infographie
Environ 48 cm (en largeur) ajoutés à droite du fichier, accueilleront les autres images.
Les images superposées grâce à des points de repère sélectionnés lors de la prise de vue.
Pour vous aider à mieux replacer les images, dans la palette de calques, aidez-vous en modifiant le pourcentage de transparence de
l’image ; Dans la palette de calque, sélectionnez un calque puis faites un clic maintient sur le curseur et déplacez-le vers la gauche. Le taux
de transparence de votre calque doit diminuer. Il fera ainsi apparaître le fichier situé en dessous.
Introduction à l’infographie 23
Introduction à l’infographie
À l’enregistrement du fichier, Photoshop vous indique que les calques vont être aplatis.
Si vous n’avez que le calque d’arrière-plan, vous ne pourrez pas le masquer car il est verrouillé. Il vous faudra d’abord le dupliquer
pour en obtenir une nouvelle version et seulement ensuite vous pourrez le masquer.
vii. Déverrouillage du calque d’arrière-plan
Par défaut, le premier calque créé (arrière-plan) est verrouillé. Cela évite de le détruire ou tout simplement de le modifier
involontairement. Pour déverrouiller le calque d'arrière-plan vous devez :
➢
Faites un clic maintient sur le calque d'arrière-plan et emmenez-le sur l’icône de nouveau calque (en bas de la palette).
➢
Relâchez-y votre souris.
➢
Un nouveau calque « Arrière-plan copie » apparaît dans la palette.
➢
Cliquez à présent sur l’œil du premier calque pour le masquer.
Introduction à l’infographie 24
Introduction à l’infographie
Cette commande accompagnée des repères permet de placer des éléments à un endroit précis.
x. Opacité d'un calque
Vous savez que vous avez la possibilité de modifier la transparence d’un calque grâce via la commande d’opacité de la palette.
Lors de l’exercice du panorama, nous avons appris la méthode consistant à modifier la transparence via l’échelle d’opacité. Après sélection
du calque, vous pouvez aussi utiliser le pavé numérique, en tapant rapidement les chiffres : 01 pour 1% d’opacité, 10 pour 10% d’opacité, …
Introduction à l’infographie 25
Introduction à l’infographie
xi. Les Repères
Un repère est une « ligne guide » que vous affichez pour vous aider dans le placement de vos éléments. Tout d’abord, il vous
faudra afficher vos règles autour de votre fenêtre de travail.
➢
Allez dans le menu Affichage / Règles ou tapez (Ctrl R) sur votre clavier. Vous devez voir apparaître autour de votre fenêtre de document une règle
horizontale et une verticale.
➢
Faites un clic maintient à l’intérieur d’une des règles et déplacez votre souris vers le centre de votre document. Votre curseur
change d’aspect et vous allez voir apparaître une ligne qui va suivre votre souris. Il s’agit de votre futur repère. Si vous ne voyez
rien apparaître, c'est que vos repères sont masqués. Allez dans le menu Affichage / Afficher / Repères.
➢
Relâchez la souris. Une ligne de couleur doit apparaître à l’endroit où vous avez relâché votre souris. Il s’agit de votre repère.
➢
Placer un repère de façon précise : vous pouvez créer un repère qui sera placé dans la fenêtre suivant des paramètres horizontaux et verticaux que
vous fixez. Pour cela :
- Allez dans le menu Affichage / Nouveau repère.
- Une fenêtre va s'ouvrir. Elle vous demande de situer par rapport à la règle, la position horizontale et verticale de votre
prochain repère. Spécifiez des valeurs H & V dans la case "Position".
- Cliquez sur OK. Un nouveau repère doit s'être affiché dans votre fenêtre.
➢
Modifier l'axe zéro : comme avec une règle normale, Photoshop débute les mesures à un point 0 horizontal et 0 vertical. Ce point 0 est fixé par
défaut en haut à gauche de votre fenêtre.
- Regarder à l'angle des deux règles. Vous pouvez voir une case ayant des pointillés. Il s'agit de votre axe 0.
- Placez-vous sur cette case. Effectuez un clic maintient et déplacez-vous dans la fenêtre. Vous devez voir une croix ainsi que
deux grandes lignes vous suivre. Il s'agit de l'axe zéro que vous déplacez.
- Relâchez votre souris. L'endroit sur lequel vous venez de vous arrêter constitue le point de départ de votre nouvel axe 0.
➢
Verrouiller un repère : pour éviter de déplacer un repère, allez dans le menu Affichage / Verrouiller les repères.
➢
Masquer un repère : si vous souhaitez masquer de façon temporaire un repère, allez dans le menu Affichage / Afficher / Repères.
➢
Supprimer un repère : pour effacer un repère, allez dans le menu Affichage / Effacer les repères.
xiii. Calque de réglages
Nous avons vu qu’il était possible d’effectuer des corrections chromatiques qui agissent sur toute l’image. Il vous est possible
également de créer un calque spécialement dédié à ce travail. Cette technique est très utile car vous pouvez à chaque moment décidé de
Introduction à l’infographie 26
Introduction à l’infographie
modifier ou de détruire votre calque de réglage. Les réglages ne sont donc plus définitifs. Allez dans le menu Calque / Nouveau calque de
réglage ou allez en bas de la palette de calque et faites un clic maintient sur le bouton de nouveau calque de réglage. Vous devrez ensuite
choisir dans la liste, le réglage que vous souhaitez effectuer. Photoshop vous demande de nommer ce calque puis vous redirige vers la fenêtre
de modification chromatique que vous avez demandée. Vous pourrez éventuellement jeter ce calque à la poubelle si la modification ne vous
satisfait plus.
Dans notre exemple, nous avons commencé par prendre un paysage. Nous avons ensuite détouré un personnage que nous avons
rajouté. Enfin, nous lui avons appliqué une symétrie.
Introduction à l’infographie 27
Introduction à l’infographie
➢
Méthodologie au masque simple
- Ouvrez votre fichier aigle qui se trouve dans le dossier exemples de Photoshop.
- Tracez au moyen de votre outil sélection ellipse, un ovale de la taille de la tête de l'aigle.
- Dans la palette de calque, cliquez sur le bouton de masque de fusion :
- Dans votre palette de calque, votre calque d'aigle doit à présent être composé de deux vignettes. La première affichant la
vignette de l'aigle et la seconde vignette affichant le masque composé de la sélection ovale :
- Vous pouvez passer de l'un à l'autre en faisant un simple clic sur une vignette. Un léger cadre apparaît autour (dans notre
exemple précédent, la seconde vignette est sélectionnée, soit le masque).
- Si vous avez l'intention de déplacer le masque (votre sélection ovale), il vous suffit de cliquer sur sa vignette (la seconde) dans
la palette de calque, de tout sélectionner en faisant un (Ctrl A) et d'utiliser l'outil de déplacement et de vous déplacer pour agir
sur le masque.
➢
Masque avec retouche : dans notre second exemple, nous souhaitons faire disparaître la matière verte se trouvant à l’arrière-plan de
notre aigle de façon à faire réapparaître notre dune. L’outil gomme permet d’effacer une zone d’image, mais cette action est
définitive comparer à l’utilisation des masques qui permettent également de remettre de la matière. Vous pourrez trouver les deux
fichiers utilisés pour notre exemple ci-dessous (aigle et dune) dans le dossier d'exemples de Photoshop.
- Assurez-vous que vos couleurs soient par défaut noir et blanc. Si ce n’est pas le cas, appuyez sur la touche D de votre clavier.
- Sélectionnez votre outil Pinceau dans la barre d’outils et modifiez forme et diamètre pour qu’ils ne soient pas trop larges.
- Effectuez un clic maintient du pinceau sur le vert de votre aigle ; Il doit disparaître au fur et à mesure de votre progression.
Introduction à l’infographie 28
Introduction à l’infographie
➢
Placez-vous entre les deux calques; au niveau de la ligne séparant les deux calques. Appuyez sur la touche Alt de votre clavier.
Vous devez voir apparaître deux cercles et une petite flèche à la place de votre curseur. Si ce n'est pas le cas, c'est que vous n'êtes
pas sur la ligne séparant les deux calques.
Introduction à l’infographie 29
Introduction à l’infographie
➢
Tout en maintenant la touche ALT appuyée, et dès que vous voyez votre curseur changer, faites un clic entre les deux calques. Le
calque d'image disparaît et l'image rentre à l'intérieur du texte. Vous venez de créer un masque d'écrêtage. Comme votre calque de
texte n'a pas de fond ou tout du moins celui-ci est transparent, vous vous retrouvez avec un texte sur fond quadrillé.
➢
Vous pouvez très bien ajouter un nouveau fichier ou une couleur qui fera office d'arrière-plan à votre photo. Dans ce cas-là, vous
devrez faire en sorte de créer un nouveau calque. Faites bien attention à l'endroit ou vous placez ce calque afin qu'il ne rentre pas
en compte dans votre masque sinon il serait automatiquement masqué. Il faut que votre nouveau calque soit placé au tout premier
niveau, soit tout en bas de la palette de calque, comme dans l'exemple 2 :
b. La Palette Couleurs
Elle affiche les valeurs chromatiques des couleurs de premier plan et d'arrière-plan actives. Les curseurs de la palette Couleur vous
permettent de retoucher ces couleurs en fonction des différents modèles colorimétriques. Vous pouvez également choisir une couleur de
premier plan ou d'arrière-plan à partir du spectre de couleurs affiché dans la bande des couleurs au bas de la palette.
c. La Palette Infos
Elle affiche les informations sur les couleurs situées sous le pointeur et d'autres informations utiles en fonction de l'outil
sélectionné.
d. La Palette Caractère
Elle comprend des options pour la mise en forme des caractères. Certaines options de mise en forme sont également accessibles à
partir de la barre d'options.
e. La Palette Historique
Elle vous permet d'annuler une ou plusieurs actions, de reproduire des actions et de créer de nouvelles commandes pour
automatiser les tâches répétitives. Chaque fois que vous apportez une modification à une image, le nouvel état de cette image est ajouté à la
palette.
Introduction à l’infographie 30
Introduction à l’infographie
f. La palette scripts
Elle permet d’appliquer automatiquement une séquence d’opérations sur une image. Imaginons que vous souhaitiez modifier la
taille d'une image; en temps normal, il vous faudrait ouvrir le document, allez dans le menu fichier, demander à enregistrer le fichier à un
endroit précis du disque, demander un format. Imaginons à présent que vous deviez traiter ces commandes pour une centaine de fichiers ?
Une centaine de fichiers à ouvrir, à enregistrer sous, à choisir le format ? Vous y passeriez probablement de très longues minutes. C'est là que
l'automatisation des tâches intervient. Toutes ces précédentes d'actions peuvent être réunies et enregistrées dans un script qui sera appliqué à
n'importe quel moment de votre travail via un simple raccourci clavier. Les scripts ainsi que les différentes commandes d'automatisation qui
peuvent traiter des dossiers entiers, et permettent donc de gagner un temps infini, dans la mesure où vous pouvez modifier un nombre
considérable de fichiers. Elle comprend une liste par défaut des opérations courantes ou scripts qui peuvent être exécuté automatiquement si
le script est sélectionné. Les scripts sont des commandes que vous effectuez et enregistrez pas à pas puis qui sont réunies et exécutées grâce à
un raccourci clavier. Pour enregistrer des tâches dans Photoshop, vous allez devoir commencer par faire apparaître votre palette de script.
Allez dans le menu Fenêtre / Scripts. Ils pourront servir par exemple à recadrer un grand nombre d'images, ou même à créer des éléments
graphiques de façon standard. Pour cela il suffit de le sélectionner et de cliquer sur le bouton d’exécution, au bas de la palette Scripts. Il est
possible également d’enregistrer sa propre séquence d’opérations dans la palette et ensuite l’exécuter sur une image ou un lot d’images. Un
certain nombre de scripts est déjà enregistré dans un dossier (ensemble) portant le nom de « Scripts par défaut ». Vous pouvez y trouver le
script vignette, sépia, ... Vous pouvez décider de créer votre propre ensemble de scripts en allant dans le menu local déroulant de la palette et
en demandant « Nouvel ensemble... ». Une fenêtre va s'afficher vous demandant de nommer le dossier contenant vos futurs scripts.
Nommez-le script perso pour l'exercice qui va suivre.
Vous devez comprendre que l'enregistrement se en deux étapes. La première est la création du nouveau script et la seconde, l'ajout
des commandes qui constitueront le script. Dans notre exemple, nous avons décidé de créer un script qui change la hauteur de nos fichiers à
350 pixels.
i. Création du script
➢
Commencez par ouvrir une photo.
➢
Dans la palette de scripts, cliquez sur l'avant-dernière icône. Il s'agit de l'icône de nouveau script.
➢
Une fenêtre apparaît. Vous allez devoir donner un nom à votre script. Donnez un nom qui soit assez parlant car la liste de scripts peut être assez
importante au fur et à mesure de votre travail. Nous le nommons « taille H 350 ».
➢
Le menu local déroulant "Ensemble" vous permet de choisir l'endroit où vous enregistrez votre script. Comme précédemment nous avons créé un
dossier Script perso, nous enregistrerons le nôtre dedans.
➢
Vous pouvez attribuer un raccourci clavier qui lancera votre script. Vous pouvez choisir dans le menu local déroulant une touche
de fonction et la combiner à la touche Majuscule ou Commande (ou les deux). Nous vous recommandons d'utiliser des touches de
fonctions avec une touche supplémentaire (ici Maj+F2) car le clavier vous permet déjà le changement de paramètres système (tel
que la diminution de la luminosité) via les touches F1 à F15. La touche commande se nomme « Instruction » dans la fenêtre.
➢
Cliquez sur Enregistrer.
À partir du moment où vous cliquez sur cette case, l'enregistrement commence seulement. Vous pouvez le vérifier en regardant en
bas de votre palette de script, le bouton rouge (enregistrement) est à présent grisé:
➢
Maintenant, toutes les commandes que vous lancerez feront partie de votre script.
Introduction à l’infographie 31
Introduction à l’infographie
➢
Vous devez spécifier les tâches à effectuer. Nous avons décidé de changer la hauteur de notre fichier. Allez dans le menu Image / Taille de l'image.
➢
Dans la fenêtre qui s'affiche, donnez une valeur en hauteur de 350 pixels et faites OK.
➢
En bas de la palette de script, cliquez sur la première icône représentant un carré noir. Cela permet l'arrêt de l'enregistrement. Votre palette doit
apparaître avec votre nouveau script :
➢
Nous avons bien créé un script appelé « taille H 350 » dans notre dossier « Script perso ». Pour visualiser la liste des diverses
actions qui composent le script, cliquez à gauche du nom, sur le triangle. On voit apparaître la commande de changement de taille
que l'on a lancée précédemment.
➢
Pour le moment le script créé n'a pas encore été lancé au moyen du raccourci clavier que vous avez affecté au script. Pour cela, vous devez ouvrir
une photo, et appuyez sur le raccourci créé : Maj+F2. Le script se lance automatiquement.
ii. Exécution d'un script
➢
Si vous souhaitez utiliser les scripts figurant par défaut dans Photoshop, commencez par ouvrir une photo.
➢
Sélectionnez le script que vous souhaitez utiliser en cliquant une fois sur son nom. Il doit apparaître en bleu.
➢
Cliquez sur la case "Lecture" située en bas de la palette de scripts :
Certains scripts sont créés à partir de fichier ayant une taille particulière. Si votre fichier n'est pas adapté, il risquera d'être coupé.
Vérifiez bien la liste des commandes à exécuter durant le script pour être sûr et travaillez sur des copies pour vous exercer.
iii. Vitesse de déroulement des scripts
Si vous trouvez que les scripts s'exécutent trop rapidement, vous pouvez modifier la vitesse des commandes en allant dans le menu
local déroulant de la palette et en choisissant l'option :
➢
En accéléré qui exécutera le script à une vitesse normale.
➢
Pas à pas qui marque un arrêt entre chacune des commandes exécutées.
➢
Pause de qui permet de suspendre les commandes durant un certain nombre de secondes que vous fixez.
La commande "pause d'annotation audio" autorise le début d'une nouvelle commande à s'exécuter uniquement à partir du moment
où une annotation audio est finie. Si vous décochez cette option, les commandes du script continueront même si l'annotation audio n'est pas
terminée.
iv. Empêcher l'exécution d'une commande d'un script
Vous pouvez si vous le souhaitez faire en sorte qu'une commande à exécuter soit exclue de la liste des scripts. Elle sera toujours
présente dans votre liste mais simplement inactive. Pour rendre inactive une commande, affichez votre palette de scripts en mode liste. Allez
dans le menu local déroulant de la palette et vérifiez que l'option "Bouton" n'est pas cochée :
➢
Ouvrez le dossier Scripts par défaut. Vous devez y trouver un script nommé "Tons sépia". Ce script permet de modifier les couleurs de votre image,
en lui donnant une ambiance de type "vieille photo".
➢
Cliquez sur le triangle placé à gauche du nom pour faire apparaître la liste de commandes qui constitue le script. Vous devez voir la liste apparaître,
elle-même composée d'une sous-liste.
Introduction à l’infographie 32
Introduction à l’infographie
➢
Cliquez sur l'encoche située à gauche du nom de la commande. Une fois retirée, la commande ne s'exécutera plus.
v. Point d'arrêt lors de l'exécution du script
Vous pouvez décider d'imposer un arrêt durant l'exécution d'un script. Cette pause offre l'avantage de pouvoir utiliser les outils de
dessin que vous ne pourriez pas utiliser lors du déroulement d'un script (vous pourriez avoir besoin d'utiliser le tampon sur une image et cette
commande ne pourrait être traitée de façon automatique).
➢
Ouvrez le script "Tons sépia" de la palette de script. Affichez la liste des commandes qui le constitue.
➢
Placez-vous sur la commande "Désaturer" en effectuant un clic sur son nom. La fonction doit apparaître en bleu.
➢
Allez dans le menu local déroulant de la palette situé en haut à droite et demandez "Insérer un point d'arrêt".
Une fenêtre va s'afficher. Vous pourrez y taper un message qui viendra s'afficher durant l'exécution du script. En bas de la fenêtre,
l'encoche "Autorisation de continuer" permet au script de ne pas marquer de temps de pause durant l'affichage du message. Cliquez sur OK
une fois le message rédigé.
À présent, votre liste de commandes doit afficher une nouvelle commande "Arrêter" :
➢
Vous pouvez lancer le script en cliquant sur le troisième bouton en bas de la palette et ainsi vérifier qu'une fenêtre va s'afficher à l'endroit où vous
avez placé votre temps d'arrêt.
vi. Rajout d'une commande à un script
Vous pouvez décider de rajouter des commandes à un script déjà réalisé. Pour cela, placez-vous à l'endroit ou la nouvelle
commande doit figurer puis aller dans le menu local déroulant de la palette de script et demander l'option "lancer l'enregistrement". À partir
du moment où vous avez relancé l'enregistrement, vous devez voir le second bouton du bas de la palette activé :
Vous pouvez maintenant rajouter une fonction puis arrêter votre script au moyen du premier bouton du bas de la palette.
Attention aux noms des fichiers à fournir durant une phase d'enregistrement !!!
Si vous travaillez sur un fichier qui n'est pas encore nommé, un nom par défaut sera automatiquement attribué lors de l'exécution
du script (exemple fichier 1), et tous les fichiers qui seront traités par ce script seront renommé Fichier 1... Photoshop ne fera pas
automatiquement de distinction entre chacun d'entre eux. Il pourrait donc tous les remplacer les uns à la suite des autres lors de
l'enregistrement du script... Vous risquez de ne voir apparaître sur votre bureau, qu'un seul fichier alors que vous en aviez peut-être enregistré
dix autres ? Ils se sont probablement écrasés au fur et à mesure de l'enregistrement. Pour éviter ce problème, vous pouvez imposer l'affichage
de la fenêtre de dialogue durant le déroulement du script. Cochez l'encoche se trouvant à gauche du nom du script au moment de la phase
"Enregistrement". Vous devez voir apparaître l'icône de boîte de dialogue :
Cette commande impose une sorte de "pause" au cours de la phase d'enregistrement du script. De cette façon, avec l'affichage de la
boîte de dialogue d'enregistrement, vous pourrez nommer chacun des fichiers si besoin est. Un fichier déjà nommé ne nécessite pas cet arrêt
au cours de l'exécution du script. Vous pourrez donc retirer l'icône en cliquant dessus une fois.
ix. Traitement par lots
Nous venons de voir qu'il était possible d'appliquer des scripts sur un fichier ouvert à l'écran. Mais vous pouvez également décider
de travailler sur des dossiers placés sur un disque dur, qui ne sont pas actuellement ouverts dans Photoshop. Le traitement par lots permet
d'appliquer des scripts à des dossiers placés dans votre ordinateur. Commencez par dupliquer sur votre bureau, un dossier contenant des
photos. Assurez-vous que vos fichiers sont au format PSD (Photoshop). Nous allons leur appliquer un script prédéfini qui permet
d'enregistrer les fichiers d'un dossier au format PDF. Allez dans le menu Fichier/ Automatisation / Traitement par lots. Une fenêtre
s'affiche :
Cette fenêtre est composée de quatre parties. La première gère le script à réaliser, la seconde partie traite le dossier à modifier, la
troisième partie l'endroit ou sera enregistré le dossier une fois traité, et la dernière permet d'effectuer des actions en cas d'erreur lors de
l'enregistrement des fichiers. Dans la zone Exécuter, vous devez commencer par choisir le dossier (ensemble) dont sera issu le script à
réaliser. Vous devez trouver l'ensemble nommé "Script par défaut". La zone script vous permet de choisir dans une liste, quel script utilisez
pour le traitement sur les fichiers. Ici, le script "Enregistrer sous Photoshop PDF".
Introduction à l’infographie 34
Introduction à l’infographie
Dans la zone Source de la fenêtre de traitement par lots, vous devez déterminer quels seront les fichiers à traiter. Ils peuvent être :
➢
Placés dans un dossier et dans ce cas, vous devez déterminer leur emplacement sur le disque dur via le bouton "Sélectionner".
➢
Importés éventuellement d'un appareil numérique ou d'un scanner.
➢
Actuellement ouvert dans Photoshop.
➢
Être actuellement affichés (partie de droite) dans l'explorateur.
Dans la zone destination, vous choisissez l'emplacement où sera enregistré le nouveau dossier une fois traité. Vous devez choisir
sous quelle forme les fichiers seront enregistrés (une liste numérotée, avec ou sans leur extension, ...). Ainsi que leur compatibilité avec
d'autres systèmes. La dernière zone permet de créer une pause, au cour du traitement en cas d'erreur ou d'enregistrer un fichier où seront
consignées les erreurs. Une fois que vous avez réglé ces paramètres, vous pouvez appuyer sur Ok. Vous devez voir les fichiers s'ouvrir
automatiquement, éventuellement le script s'arrêter pour vous permettre de spécifier les options d'enregistrement du PDF, puis être placés
dans le dossier de destination une fois modifiés.
x. Droplet
Les droplets sont des applications liées à un script, que vous utilisez sur des fichiers via un glissé déposé. Vous pouvez donc traiter
n'importe quels fichiers et/ou dossiers sans avoir à ouvrir la palette de script. L'application que vous créerez pourra être placée à n'importe
quel endroit du disque dur. Pour créer un droplet, allez dans le menu Fichier / Automatisation / Créer un droplet. Une fenêtre de
paramètres s'ouvre :
Vous allez devoir donner un nom à votre droplet. Cliquez sur la case "Sélectionner" de la zone Nom du droplet. Une fenêtre
s'ouvre vous demandant de choisir le nom et l'emplacement ou sera enregistré le droplet (l'application). Choisissez un nom parlant car vous
pourriez rapidement vous retrouver avec un nombre important de droplet. Dans notre exemple, notre droplet se nomme "Essai Droplet
Sépia" et sera enregistré sur le bureau.
➢
Dans la partie "Exécuter", vous devez définir quel script sera employé. Comme précédemment pour le traitement par lots, les scripts utilisés sont
rangés dans des ensembles. Nous avons choisi d'utiliser le script "Tons sépias".
➢
Dans la zone "Destination", vous choisissez l'emplacement où sera enregistré le nouveau dossier une fois traité. Vous devez
choisir sous quelle forme les fichiers seront enregistrés (une liste numérotée, avec ou sans leur extension, ..). Ainsi que leur
compatibilité avec d'autres systèmes.
➢
La dernière zone permet de créer une pause au cour du traitement en cas d'erreur ou d'enregistrer un fichier où seront consignées les
erreurs. Une fois tous ces paramètres choisis, cliquez sur la case OK. Vous allez voir apparaître une icône à l'endroit ou vous avez
enregistré le droplet :
Introduction à l’infographie 35
Introduction à l’infographie
À présent, sélectionnez une photo ou un dossier contenant des images et, au moyen d'un clic maintient, faites-les glisser sur l'icône
de droplet. Relâchez-y votre souris. Le droplet va lancer le script sélectionné et va traiter votre photo ou votre dossier. Si Photoshop n'est pas
ouvert lors de l'exécution du droplet, celui-ci se chargera de lancer le logiciel pour le traitement du script.
xi. Collection d'images
Qui n'a pas connu les éternelles photos de classe, composées de série au format portrait ou photomaton ? Ces photos étaient
souvent composées d'une collection de plusieurs photos identiques mais affichées en différents formats. La commande de collection d'images
permet de créer un fichier composé de plusieurs photos ayant des tailles différentes. Pour composer une collection d'images, allez dans le
menu Fichier / Automatisation / Collection d'images. Une fenêtre s'ouvre :
Cette fenêtre est découpée en trois parties et d'une galerie d'images exemples. La première partie Dossier vous permet de choisir le
fichier que vous allez utiliser pour constituer la collection. Vous avez la possibilité de choisir entre l'utilisation d'un simple fichier dont vous
spécifiez l'emplacement, un dossier contenant diverses photos ou encore le document de premier plan (ouvert à l'écran). La partie Document
vous permet de choisir le format des images qui constitueront la collection. Vous avez le choix entre ces trois formats :
Vous pouvez voir que le choix du format à une incidence sur l'organisation de la fenêtre de droite ainsi que sur la disposition que vous
pouvez demander dans l'option suivante "Disposition". C'est ici également que vous réglez les résolutions et modes colorimétriques de vos
images.
xii. Conversion PDF vers PSD
Vous avez la possibilité d'ouvrir et de convertir automatiquement un fichier PDF (format natif du logiciel Acrobat) en un PSD
(format Photoshop). Pour cela, allez dans le menu Fichier / Automatisation / Conversion PDF - PSD. Une fenêtre s'ouvre :
Vous devez choisir le document PDF à convertir. Pour cela, cliquez sur la case Sélectionner et choisissez l'emplacement du fichier.
La zone Page, vous permet de choisir dans le document PDF, toutes les pages à traiter ou éventuellement une en particulier. L'option de
sortie vous permet d'indiquer la résolution du document final ainsi que son mode colorimétrique. La zone destination sert à choisir
l'emplacement ou seront enregistrés les fichiers convertis au format PSD. Une fois ces paramètres définis, cliquez sur OK. Le et/ou les
fichiers apparaîtront et seront traités à l'écran puis placés à l'endroit précédemment sélectionné. Le document traité sera placé sur un calque
simple sans fond. Vous verrez apparaître alors, une page avec le document et un fond quadrillé. Ce quadrillage vous indique la transparence
de votre document. Si vous traitez un document PDF Texte, une fois la conversion effectuée, créer un autre calque, remplissez-le
éventuellement en blanc et placez-le sous le premier calque de texte pour rendre lisible le document.
xiii. Galerie photo WEB
La commande Galerie Web, sert à créer des interfaces de présentation photo, visualisables sur votre navigateur internet. La galerie
présente une interface Web utilisateur directement crée à partir de Photoshop. Les photos seront affichées dans votre navigateur sous forme
de vignettes sur lesquelles vous pourrez cliquer pour agrandir les images. Cette galerie interactive offre également la possibilité de créer
Introduction à l’infographie 36
Introduction à l’infographie
rapidement un site internet de galerie d'images. Pour cela, vous devez disposez d'un espace disque chez un hébergeur (tel que Free par
exemple) et d'un logiciel de transfert FTP (tel que Transmit). Pour afficher la fenêtre de Galerie Web, allez dans le menu Fichier /
Automatisation / Galerie Web.
La fenêtre de Galerie Web est composée de trois parties et d'une partie à droite, affichant les styles d'interfaces. Dans la partie Site,
vous devez choisir l'interface graphique qui affichera les photos. Plusieurs styles prédéfinis vous sont présentés. Vous pouvez voir la vignette
d'exemple dans la zone de droite de la fenêtre changer en fonction du choix de style.
xiv. Les différents styles prédéfinis de galeries
L'affichage des photos se fait sous forme de vignettes sur lesquelles vous cliquez pour afficher les images au format agrandi. Les
vignettes peuvent être affichées à gauche de la fenêtre, en bas, centrées, ...
Dans la zone "Adresse électronique", vous pouvez déterminer un lien vers une adresse mail sur laquelle les gens pourront cliquer
afin de vous laisser un message. Dans la zone "Extension", vous choisissez HTM pour créer sur un (ancien) système PC et HTML pour une
version Mac. Cette extension est importante si vous travaillez sur d'anciens systèmes d'exploitation. Dans la zone "Dossier", vous déterminez
quels sont les fichiers qui apparaîtront dans votre galerie Web. Vous allez aussi devoir définir un emplacement ou seront créés les fichiers
nécessaires à l'interface graphique Web et aux liens créés. Dans la partie "Options", vous devez définir les paramètres pour :
➢
La Bannière, soit l'affichage du titre de la page, les coordonnés du photographe, la date de création.
➢
Les grandes images, soit les images qui s'afficheront une fois que vous aurez cliqué sur les vignettes. Vous pouvez y définir la taille des images à
afficher, leur option jpg, leur appliquer un cadre ainsi qu'un titre.
➢
Les vignettes, soit les photos qui s'affichent en petit. Vous pourrez leur appliquer une taille particulière, un affichage ayant un nombre de colonnes
particulier, un cadre et un nom.
➢
La couleur de fond, bannière, texte, et liens. Un clic sur une case de couleur vous affiche la fenêtre de couleur.
Une fois tous les paramètres établis, vous pouvez cliquer sur OK. Vous allez voir les fichiers s'ouvrir automatiquement, être traités
puis votre fenêtre de navigateur va afficher la galerie Web :
Introduction à l’infographie 37
Introduction à l’infographie
Vous devez y trouver la disposition choisie dans les styles et les vignettes représentant les photos de votre galerie. Pour les afficher
en grand, il vous suffit de cliquer dessus.
xv. Placer la galerie sur le Web
Photoshop vous a créé un certain nombre de fichiers et dossiers que vous pouvez placer directement sur le Web via un serveur FTP.
Vous devez avoir trois dossiers nommés "thumbnails", "images", "pages", ainsi que deux fichiers "index.html", "Sélectionsutilisateur.txt".
➢
Le dossier "Thumbnails" contient les photos sous forme de vignettes de la galerie.
➢
Le dossier "Images" contient les photos ainsi que tous les éléments utiles à l'interface (flèche pour passer d'une page à une autre..).
➢
Le dossier "Page" contient les pages au format .html contenant les photos grandeur nature.
➢
Le fichier "Index.html" représente la première page d'accueil obligatoire à tout site internet.
Pour placer cette galerie sur un site internet, nous partons du principe que vous avez déjà un espace disque réservé chez un
hébergeur. Notre site va être placé chez Free via un logiciel FTP qui permet de transférer des fichiers. Ouvrez votre logiciel de transfert de
fichiers. En général, les logiciels sont composés de deux parties. Celle de gauche affichant votre disque dur (local) et à droite, à l'ouverture
vos coordonnées chez l'hébergeur puis votre espace sur serveur chez lui :
Une fois la connexion établie avec le serveur, la partie de droite vous affiche votre espace. Il vous suffit d'y faire glisser-déposer
tous les fichiers créés par Photoshop :
Introduction à l’infographie 38
Introduction à l’infographie
En allant sur votre site Web, (exemple: http://mon site.free.fr/index.html) vous devez à présent y trouver votre galerie affichée. La
première page de votre site internet est représentée par le fichier .index.html. C'est à partir de ce fichier que votre site internet débutera.
xvi. Planche contact II
La planche contact permet de réunir et d'organiser des fichiers sur une seule page. Les fichiers traités apparaîtront alors sous forme
de vignettes, placées les unes à côté des autres et organisées en colonnes et rangées. Pour afficher la fenêtre de planche contact, allez dans le
menu Fichier / Automatisation / Planche Contact II. La fenêtre qui s'affiche est composée de cinq parties.
➢
Dans la partie de droite de la fenêtre; vous trouverez la représentation graphique de la planche contact qui changera en fonction de la taille et
colonnes et rangées que vous allez définir.
➢
Dans la première partie gauche "Dossier source", vous choisissez les fichiers à traiter. Cliquez sur la case "Sélectionner" et indiquez l'emplacement
des dossiers sur votre disque dur.
➢
Dans la seconde partie "Document", vous choisissez la taille de la planche contact. C'est elle qui accueillera vos fichiers. En
modifiant la taille, votre représentation graphique à droite va s'adapter (suivant également le nombre de colonnes). Vous devez
définir une résolution ainsi qu'un mode de couleur des fichiers qui s'afficheront.
➢
La commande "Aplatir tous les calques" permet de faire en sorte que vos calques soient réunis en un seul groupe. Si vous
décochez cette case, vous conserverez deux calques par vignette affichée; un calque composé du nom du fichier et un autre pour la
vignette affichée. Si vous souhaitez retravailler sur les fichiers indépendamment les uns des autres, laissez cette case décochée.
Vous aurez ainsi la possibilité de réorganiser la disposition des vignettes.
➢
La partie "Vignette" permet de modifier l'organisation de votre planche contact. Vous pouvez définir un nombre particulier de
colonnes de rangement ainsi qu'un nombre particulier de rangées. Cette commande aura un impact sur la taille des vignettes
affichées sur la planche. Vous pourrez visualiser la taille des vignettes à droite des cases de "colonnes" et "rangées".
➢
Dans la dernière partie, vous définissez la taille de la police qui affichera le nom au bas de vos vignettes. Si vous utilisez
cette option, pensez à bien nommer les fichiers avant de créer la planche contact. Si vous décochez cette option, les vignettes
apparaîtront sans aucune légende.
➢
Lorsque vous cliquerez sur la case "OK", vous verrez s'afficher les fichiers au fur et à mesure du traitement de la planche. Ces fichiers viendront
ensuite s'ordonner dans un nouveau fichier (la planche), suivant les paramètres définis dans la précédente fenêtre.
xvii. Photomerge
La commande Photomerge vous permet de réunir des photos afin de créer un diaporama ou panorama. Nous avons vu au cours de
notre travail sur les calques, qu'il était déjà possible de réunir des images à ceci près qu'avec Photomerge, une grande partie du travail qu'il
fallait effectuer pour corriger les images, est à présent réalisé par le logiciel. Ainsi, vous conserverez une luminosité et des couleurs qui
seront plus homogène entre les photos réunies en utilisant ce principe.
Pour réaliser ce travail, vous pouvez utiliser des photos que vous avez prises afin de créer un diaporama ou encore les images se
trouvant dans le dossier Application / Photoshop/ Exemples / dossier Photomerge -> photos 1, photo 2, photo 3.
Méthodologie
➢
Il faut commencer par allez chercher les photos qui nous servirons à créer le diaporama. Nous vous conseillons dans un premier
temps, de faire en sorte que les fichiers à réunir soient nommés suivant l'ordre d'apparition dans le diaporama (exemple image 1,
image 2...) Cela sera plus facile pour le logiciel d'organiser les images suivant un ordre logique déjà établi par vous-même.
Introduction à l’infographie 39
Introduction à l’infographie
➢
Allez dans le menu Fichier / Automatisation / Photomerge. Dans la fenêtre qui s'ouvre, vous devrez spécifier l'emplacement des fichiers ou dossier
dans lequel se trouvent les photos à réunir. Cliquez sur le bouton Parcourir...
➢
Une fois choisis, les fichiers s'affichent dans le cadre de la fenêtre.
➢
En bas de la fenêtre doit être cochée par défaut l'option "Disposition automatique des images source". Cela veut dire que
Photomerge va déjà essayer de disposer les images (suivant l'ordre logique que nous avons spécifié précédemment). Si vous
décochez cette option, vous devrez effectuer le travail seul et Photomerge ne cherchera pas à pré-organiser les fichiers.
➢
Cliquez sur OK.
➢
Vous allez voir des fenêtres de fichiers s'ouvrir et se fermer automatiquement. À partir de maintenant, photomerge travaille seul
afin de réunir les fichiers pour vous. Une nouvelle fenêtre s'ouvre alors. Si un problème survient durant l'étape d'organisation des
fichiers, le logiciel vous l'indiquera au moyen d'un message d'erreur et vous devrez effectuer le travail dans la fenêtre de placement
des fichiers qui s'affiche :
➢
Vous pourrez déplacer les images sélectionnées au moyen des touches fléchées de votre clavier afin les décaler progressivement. Dans notre
exemple ci-dessus, on voit bien que les deux images sont décalées l'une par rapport à l'autre.
- Un outil de rotation vous permet de modifier l'angle de rotation des images si celles-ci ne cadre pas avec sa voisine ou si
l'image n'a pas le bon axe. Prenez votre outil et placez-vous sur une des images. Vous allez voir apparaître le curseur de
rotation au survole de votre image. Si vous sélectionnez une image, que vous preniez ensuite votre outil de rotation, vous
verrez apparaître les curseurs de rotations en vous plaçant aux angles de l'image.
- L'outil loupe vous permet d'agrandir les zones d'image dans la zone de panorama. De cette façon, vous pourrez mieux voir et
replacer vos images les unes par rapport aux autres dans les zones de chevauchement. En appuyant sur la touche Alt tout en
cliquant sur l'image, vous réduisez le pourcentage de zoom dans l'image.
➢
Vous allez trouvez également un outil point de fuite qui permet de composer les images tout leur offrant un effet de perspective; Ici, on peut voir
que les lignes de fuites partent du point noir de gauche et que la toute construction découle de ce point.
Introduction à l’infographie 40
Introduction à l’infographie
Dans le cas où vous souhaiteriez utiliser cette fonction, vous devrez vous placer en mode Perspective dans la zone Paramètres
située à droite de la fenêtre. Vous allez ainsi pouvoir déterminer quelle image sera considérée comme le point de départ à votre perspective
(point de fuite).
Dans l'exemple ci-dessous, l'image située le plus à droite a été déterminée comme point de départ de notre perspective. Si vous
traciez des droites le long de vos images, toutes vous ramèneraient vers un seul et même endroit, le fichier sélectionné comme point de
départ des lignes de fuite.
➢
Faites un clic sur l'un des fichiers situé dans la zone de diaporama. Les fichiers situés autour vont être réorganisés en fonction. Dans notre exemple,
nous avons cliqué sur le fichier le plus à droite du diaporama. L'effet de perspective est instantané.
➢
L'option Fusion avancée de la zone Paramètres de composition vous offre la possibilité d'afficher un Aperçu de votre composition.
Cliquez sur le bouton de fusion; la case "Aperçu" est disponible et vous pourrez voir votre diaporama au centre de votre fenêtre.
Pour revenir au mode de travail, cliquez à nouveau sur la case Aperçu.
➢
À partir du moment où vous avez créé votre diaporama, faites en sorte de "l'enregistrer sous". Si vous n'effectuez pas cette
commande, votre diaporama sera bien créé mais vous ne pourrez plus revenir sur cette fenêtre d'organisation des fichiers.
Comme il arrive fréquemment que l'on ne distingue pas tout de suite les erreurs de calage d'un fichier sur l'autre, il vous faudra
alors recommencer toutes les précédentes opérations depuis le début pour pouvoir revenir sur cette fenêtre. Il faut bien savoir que deux
fichiers seront créés. Le premier que nous allons créer sera le fichier d'organisation qui vous permettra de retourner vers la fenêtre de travail
et un fichier diaporama complet que nous enregistreront par la suite. En haut de la fenêtre, vous allez trouver le bouton Enregistrer sous...
Cliquez dessus. Ici, PhotoMerge vous demande de situer l'emplacement du fichier de travail qui sera enregistrer au format Pmg. Nommez
votre fichier. Ici, vous venez de créer le fichier qui vous permettra de revenir à la fenêtre de composition précédente. À présent, à chaque fois
que vous aurez l'intention de créer un diaporama, vous irez donc dans le Fichier / Automatisation des tâches / Photomerge... En bas de votre
fenêtre, vous trouvez la commande "Ouvrir la composition" maintenant disponible. Elle vous sert à charger le fichier de travail
précédemment mémorisé. Allez chercher le fichier de travail au format Pmg (la composition mémorisée) puis de faire "ouvrir". Vos fichiers
sont rechargés et la fenêtre de composition à nouveau disponible.
g. La palette Histogramme
L’histogramme est un outil qui permet de comptabiliser le nombre d’occurrences de chacune des valeurs dans une image en
niveaux de gris en d’autres termes, l’histogramme, est une représentation graphique de la répartition des pixels dans l'image (ou dans la
sélection, si une sélection est active) dans la plage des 256 valeurs possibles. Accessible par la commande "Niveaux", il nous donnera les
premières indications sur chacune des couches, et sur la synthèse de celles-ci. Dans une image couleur, il est nécessaire d’utiliser plusieurs
histogrammes sur chacune des composantes du système de représentation de la couleur. Cette palette permet de visualiser en temps réel les
modifications apportées à une image. Soit h l’histogramme de l’image I de dimension (w x h). h[i] représente le nombre d’occurrence de
chaque niveau de quantification i. La probabilité estimée du niveau i dans une image I est :
h. La palette Nuancier
Introduction à l’infographie 41
Introduction à l’infographie
La palette Nuancier permet de créer et d'utiliser votre palette personnalisée: pour ajouter une couleur: si vous passez au-dessus
d'une case vide du nuancier, votre curseur se transformera en pot de peinture et en cliquant la couleur de premier plan sera automatiquement
ajoutée à la suite des autres couleurs. Pour supprimer une couleur, faites Ctrl clic (le curseur se transforme alors en paire de ciseaux).
i. Explorateur de fichiers
Vous permet d'afficher, d'organiser et de traiter les fichiers images. Vous pouvez l'utiliser notamment pour créer des dossiers,
renommer, déplacer et supprimer des fichiers ou encore faire pivoter des images. Vous pouvez également afficher les informations sur un
fichier individuel ou les données importées à partir de votre appareil photo numérique. Si vous souhaitez ouvrir une image existante sur votre
disque dur tout en visualisant sa vignette, allez dans l’explorateur de fichier (icône situé en haut à droite de votre fenêtre). Vous pourrez aussi
utiliser le Menu Fichier / Ouvrir ou en tapant (Ctrl+O) sur votre clavier. Un des nombreux avantages de l’explorateur c'est qu’il vous fournira
des informations sur la taille, la résolution, les modes colorimétriques de votre document (nous y reviendrons dans la partie II de ce cours).
La hiérarchie de votre disque dur apparaît dans la partie haute à gauche de l’explorateur. Le contenu des disques comme des dossiers apparaît
dans la partie de droite. Vous pouvez ouvrir les dossiers de la partie en haut à gauche en double-cliquant sur eux. Pour ouvrir un document,
double cliquez sur sa vignette (affichée dans la partie de droite).
Avec la touche Maj, il vous sera possible d’ouvrir plusieurs fichiers de travail : ils apparaîtront alors dans un cadre noir :
➢
Faites un clic sur une première vignette.
➢
Appuyez sur la touche Shift de votre clavier et cliquez sur de nouvelles vignettes pour les sélectionner.
➢
Allez dans le menu Fichier / Ouvrir ou tapez (Ctrl O) pour les ouvrir.
L’explorateur de fichier de Photoshop CS contient une barre de menu qui lui est propre. Pour modifier la taille des vignettes passez
par le menu local Affichage en haut de l’explorateur et effectuer votre choix en descendant le long du menu. L’explorateur vous permet
d’effectuer une rotation à votre image. Effectuer un clic sur le document de la partie de droite de l’explorateur. Dans la partie haute, cliquez
sur l'un des boutons de rotation :
➢
La première icône vous permettra de tourner votre fichier dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (donc le sens antihoraire).
➢
La seconde icône vous permettra de tourner votre fichier dans le sens des aiguilles d'une montre (sens horaire).
➢
Les modifications prendront effet à l’ouverture des fichiers.
➢
Pour supprimer une photo, sélectionnez-la et cliquez sur le bouton de la Corbeille de l’explorateur ou faites un clic maintient sur votre photo, et
déplacez-la sur l’icône de la corbeille.
➢
Pour renommer, supprimer et effectuer d’autre modification (classement) sur vos fichiers, appuyez sur la touche Ctrl et cliquez sur une vignette.
Vous verrez un menu déroulant vous permettant accéder à différentes fonctions.
➢
Visualisation de plusieurs documents : lorsque vous travaillez sur plusieurs fichiers, il peut être utile de tous les visualiser en même
temps. Pour ce faire, commencez par ouvrir plusieurs documents puis allez dans le menu Fenêtre / Documents / Juxtaposer. Votre
espace de travail sera alors découpé en autant de fichiers ouverts.
Réflexe à avoir dans Photoshop :
➢
Ouverture de fichier à partir de l'explorateur (plus rapide grâce aux vignettes).
➢
Toujours enregistrer une copie de votre document (sécurité en cas de panne).
Introduction à l’infographie 42
Introduction à l’infographie
➢
Une couleur d’arrière-plan (couleur de fond de votre futur fichier).
➢
Les paramètres de conversion de couleur utilisé pour le fichier.
➢
Si vous destinez votre fichier à la vidéo (pixels rectangulaires), choix du format des pixels dans la zone du bas "avancé". Alors la
fenêtre suivante s’affiche attendant que vous lui fournissiez des informations à savoir :
Nombre de pixels
par unité de surface
Taille du
fichier colorimétrique
Choix du mode
Choix de la couleur
du calque d’arrière-
plan
En bas de la fenêtre dans la barre d'état, vous pouvez également voir une case "Doc". Faites un clic sur l'encoche située à droite;
vous allez voir apparaître un menu local déroulant affichant une série d'informations sur votre document.
Introduction à l’infographie 43
Introduction à l’infographie
maintenez-la enfoncée. Le pointeur se change en main. Déplacez la main pour vous déplacer dans l’image. Relâchez le bouton de
la souris et la [Barre} d’espace] quand vous avez fini.
3. Utiliser Les Outils Rectangle Ou Ellipse De Sélection
Les outils basiques pour créer une sélection sont le Rectangle de sélection et l’Ellipse de sélection. Ouvrez l’image de votre choix.
Dans la palette d’outils, sélectionnez l’outil Rectangle ou appuyez sur la touche [M]. Avec cet outil, dessinez un rectangle pour définir une
sélection. L’endroit où vous avez cliqué correspond à l’angle supérieur gauche de la sélection. Avec cet outil, dessinez une ellipse pour
définir une sélection. L’endroit où vous avez cliqué correspond à l’angle supérieur gauche de la sélection.
Ligne de sélection : les outils Rectangle de sélection 1 rangée et Rectangle de sélection 1 colonne sont également disponibles.
Ils permettent de sélectionner une ligne verticale ou horizontale d’une largeur ou d’une hauteur de 1 pixel.
Vous pouvez combiner ces outils avec certaines touches de votre clavier : Sélectionnez l’un des deux outils et commencez à
dessiner la sélection. Sans relâcher le bouton de la souris, poursuivez la sélection en appuyant. Sur la touche [Maj] : le rectangle se
transforme en carré et l’ellipse en rond.
➢
Sur la touche [Alt] : l’endroit où vous avez cliqué correspond, non pas à l’angle supérieur gauche de la sélection, mais à son centre.
➢
Sur les touches [Alt] + [Maj] : vous dessinez un carré ou un rond dont le centre est l’endroit où vous avez cliqué. Pour ces
outils, d’autres paramètres sont disponibles dans la barre d’options.
➢
Les boutons Nouvelle sélection, Ajouter à la sélection, Soustraire à la sélection et Intersection avec la sélection permettent de choisir le mode de
sélection. Les modes Ajout et Soustraction sont aussi accessibles via les touches de votre clavier (voir ci−après).
➢
En entrant une valeur en pixels dans la zone Contour prog, vous pouvez adoucir les contours de la sélection, ce qui créera un dégradé léger entre la
zone travaillée et le reste de l’image.
➢
Cochez la case Lissage pour obtenir un contour de sélection lisse et sans effet d’escalier.
➢
La liste déroulante Style vous permet de choisir la façon dont la taille de la sélection est déterminée. Le mode Normal permet une
sélection libre. Le mode Prop. Fixes permet de figer un rapport entre la hauteur et la largeur de la sélection. Le mode Taille fixe
permet de fixer une taille en pixels avant la sélection.
➢
Le bouton Améliorer le contour permet d’accéder à plusieurs paramètres de correction de la sélection. Cette fonction est détaillée plus loin dans ce
chapitre.
➢
Ajouter ou supprimer des zones de sélection : les sélections que vous devez effectuer ne sont pas forcément des rectangles ou des
ellipses parfaites. Elles peuvent être composées de plusieurs morceaux. Photoshop vous permet d’ajouter ou d’enlever des portions
de sélection à une sélection existante. Créez une sélection en suivant les étapes précédentes. Pour ajouter une zone à la sélection
existante, sélectionnez l’un des deux outils, appuyez sur la touche [Maj.] et maintenez-la enfoncée. Le pointeur se transforme en
une croix assortie d’un signe plus (+) en bas à droite. Délimitez la zone à ajouter sans relâcher la touche [Maj.]. La nouvelle zone
est ajoutée à la sélection existante. Réitérez pour ajouter de nouvelles zones à la sélection. Pour soustraire une zone d’une
sélection, le principe est le même, mais avec la touche [Alt] : Créez une sélection en suivant les étapes précédentes. Appuyez sur la
touche [Alt] et maintenez-la enfoncée. Le pointeur se transforme en une croix assortie d’un signe moins (−) en bas à droite.
Délimitez avec l’outil de sélection la zone à soustraire de la sélection existante. Combinaison d’outils Pour sélectionner des zones
complexes, vous pouvez combiner les outils Rectangle de sélection et Ellipse de sélection, ainsi que le Lasso, la Sélection rapide et
la Baguette magique abordés ci après.
4. Capturer Avec L’outil Lasso
Les outils précédents sont pratiques et utilisables rapidement. Cependant, une sélection n’est pas forcément rectiligne ou circulaire ;
elle peut suivre les contours d’un objet. Cela rend la sélection plus complexe. Avec l’outil Lasso, libre à vous de capturer les zones qui vous
intéressent. Ouvrez l’image de votre choix. Dans la palette d’outils, sélectionnez l’outil Lasso ou appuyez sur la touche [L]. Avec cet outil,
dessinez librement la zone de sélection. Vous n’êtes pas obligé de revenir au point de départ pour terminer la sélection. Relâchez le bouton
de la souris : Photoshop bouclera automatiquement la sélection avec une ligne droite entre l’endroit où vous avez lâché le bouton de la souris
et le point de départ de la sélection. Comme avec les outils Rectangle et Ellipse, vous pouvez ajouter ou soustraire des zones de la sélection.
Le mode de fonctionnement est identique. Utilisez les touches [Alt] et [Maj] comme expliqué précédemment. Dans la barre d’options, vous
retrouvez aussi certains paramètres déjà abordés avec les outils Rectangle et Ellipse.
5. Sélectionner Automatiquement
Si la ou les zones que vous devez sélectionner présentent des caractéristiques assez proches en termes de couleur ou de luminosité,
Photoshop dispose d’outils de sélection semi-automatique, en l’occurrence la Sélection rapide et la Baguette magique. Avec la Baguette
magique. La Baguette magique a la même fonction que l’outil Sélection rapide, c’est-à-dire qu’elle permet de sélectionner rapidement de
grandes zones dans une image, mais son fonctionnement diffère. Ouvrez l’image de votre choix. Dans la palette d’outils, cliquez sur l’outil
Sélection rapide. Maintenez le bouton de la souris enfoncé. Dans le menu contextuel, cliquez sur Outil Baguette magique. Dans la barre
d’options, la zone Tolérance vous permet de déterminer la marge de travail de la Baguette magique. Plus le chiffre est élevé, plus la sélection
du nombre de pixels avec des couleurs différentes est importante. Cochez la case Lissage pour obtenir une sélection avec des bords lissés
sans effet d’escalier. Cochez la case Pixels contigus pour que seuls les pixels contigus soient sélectionnés. Si vous décochez cette case,
Photoshop sélectionne tous les pixels semblables à celui sur lequel vous avez cliqué, en tenant compte de la tolérance définie. Cochez la case
Échantillonner tous les calques pour que la sélection tienne compte des couleurs des pixels sur tous les calques de l’image, si elle en contient
plus d’un. Pour effectuer la sélection, cliquez dans l’image avec la Baguette magique. Si la sélection ne vous convient pas, modifiez les
paramètres et recommencez.
Modifier la sélection avec l’outil améliorer le contour : effectuer une sélection lorsque l’image est complexe n’est pas forcément
aisé et le résultat n’est pas toujours satisfaisant, même avec les différents outils de sélection abordés précédemment. La sélection peut être
encore affinée avec l’outil Améliorer le contour. Ouvrez l’image de votre choix et effectuez une sélection à l’aide des outils présentés
précédemment. Dans le menu Sélection, cliquez sur Améliorer le contour ou cliquez sur le bouton Améliorer le contour dans la barre
d’options. La boîte de dialogue Améliorer le contour apparaît ; la sélection est automatiquement placée sur un fond blanc. Sélectionnez, dans
la liste Affichage, le mode d’affichage que vous voulez. Cochez la case Afficher le rayon pour afficher la zone dans laquelle Photoshop
effectue le travail de sélection. Cochez la case Afficher l’original pour afficher l’original de la photo. La zone Détection des contours permet
de définir le contour qui deviendra la sélection. Déplacez la réglette Rayon pour définir la zone autour de la sélection sur laquelle s’applique
la retouche. Cochez la case Rayon dynamique pour que le rayon s’adapte automatiquement aux contours. La zone Régler le contour vous
permet de contrôler la définition du contour à l’aide des réglettes. La zone Sortie vous permet de choisir comment le résultat de
Introduction à l’infographie 44
Introduction à l’infographie
l’amélioration de la sélection sera rendu. Vous avez le choix entre une sélection simple, mais aussi un masque de fusion, un nouveau calque,
un nouveau calque avec masque de fusion, un nouveau document ou un nouveau document avec masque de fusion. Si vous devez faire une
sélection complexe, par exemple sélectionner les cheveux d’une personne ou les poils d’un animal, l’outil Améliorer le contour dispose
d’une fonction spéciale. Activez l’outil Améliorer le contour. Dans la boîte de dialogue Améliorer le contour, sélectionnez l’outil Pinceau.
Vous pouvez modifier la taille du pinceau dans la barre d’options de l’outil. Dessinez avec le Pinceau sur les zones présentant des éléments
complexes à sélectionner. Photoshop modifie la sélection en fonction des zones sur lesquelles vous avez dessiné. Vous pouvez annuler les
modifications en sélectionnant l’outil Gomme dans la boîte de dialogue Améliorer le contour. Cliquez sur l’outil Pinceau, maintenez le
bouton de la souris enfoncé puis sélectionnez l’outil Gomme. Dessinez avec cet outil sur les zones modifiées pour annuler les modifications.
Cliquez sur OK pour valider. La sélection est définie selon les options de la zone Sortie.
6. Utiliser le filtre extraire
Le filtre Extraire ne sert pas à réaliser une sélection, mais à extraire une ou plusieurs parties d’une image. Pour cela, vous devez
tout de même effectuer une sélection des contours des différentes zones. Ouvrez l’image de votre choix. Cliquez dans le menu Filtre sur
Extraire. La boîte de dialogue Extraire est composée de trois parties : les outils, l’image et les options. Sélectionnez l’outil Sélecteur de
contour. Dans la zone Options d’outil, sélectionnez la taille de l’outil dans la liste déroulante Épaisseur. Choisissez la couleur de l’outil dans
la liste déroulante Sélecteur. Cochez la case Sélection optimisée pour que Photoshop vous aide dans la sélection des contours. Annulation
Vous pouvez à tout moment annuler la dernière action effectuée en appuyant sur les touches [Ctrl]+[Z]. Avec cet outil, tracez les contours
des zones à conserver ou à effacer. Veillez à fermer le contour de la zone. Vous pouvez retoucher la sélection en choisissant l’outil Gomme.
Sélectionnez la taille de la gomme dans la zone Options d’outil, puis effacez les zones superflues. Choisissez l’outil Remplissage, puis
cliquez dans la zone que vous voulez conserver. Elle se remplit de la couleur sélectionnée auparavant, légèrement transparente. Cliquez sur
le bouton Aperçu pour obtenir une prévisualisation de l’extraction. Pour revenir à l’affichage précédent, sélectionnez l’option Original dans
la liste déroulante Vue de la zone Aperçu. Dans la même zone, cochez les cases Afficher le sélecteur et Afficher le remplissage. Vous pouvez
effectuer des retouches. Le remplissage est alors automatiquement supprimé. Vous devrez remplir à nouveau les zones à conserver avec
l’outil Remplissage. Vous pouvez affiner la zone de transition entre la partie extraite et la partie supprimée afin d’obtenir une belle bordure.
Dans la zone Extraction, cochez la case Image texturée si l’arrière-plan de l’image est composé de plusieurs textures ou d’une texture
complexe. Dans la liste déroulante Lissage, vous pouvez créer un léger dégradé dans la bordure. Plus la valeur est haute, plus le dégradé est
important. Cochez la case Forcer premier plan si l’image a peu de contraste entre les zones à extraire et les zones à supprimer. Pour obtenir
une prévisualisation, cliquez sur le bouton Aperçu. Si cela vous convient, cliquez sur OK pour lancer l’extraction. La ou les zones
sélectionnées sont affichées sur un calque et la ou les zones supprimées deviennent transparentes. Si l’image était un arrière-plan figé,
Photoshop le convertit automatiquement en calque pour gérer la transparence. Transparence Les zones transparentes dans Photoshop sont
représentées par une mosaïque de carrés blancs et gris.
7. Gérer les calques
➢
Créer un calque : par défaut, chaque image ouverte ou chaque nouvelle image comprend au moins un calque ou un arrière-plan.
L’arrière-plan d’une image est un calque figé sans transparence dont le nom est Arrière-plan. Vous pouvez ajouter d’autres calques
à une image. Ouvrez l’image de votre choix. Dans la palette Calques, vous avez le choix entre :
- Cliquer sur le bouton Créer un calque.
- Cliquer sur la petite flèche, et dans le menu contextuel, cliquer sur Nouveau calque.
Vous pouvez également passer par le menu Calque. Plusieurs solutions de création de calques sont alors envisageables. Cliquez
dans le menu Calque sur Nouveau. Ensuite, choisissez l’une des solutions proposées :
- Calque crée un nouveau calque.
- Calque d’après l’arrière-plan transforme l’arrière-plan de l’image en calque gérant la transparence.
- Calque par Copier crée une copie du calque sélectionné dans la palette Calques.
Le nouveau calque créé est automatiquement placé au-dessus du dernier calque sélectionné dans la palette Calques, sauf pour
Calque d’après l’arrière-plan.
➢
Masquer un calque : masquer un calque se révèle utile pour travailler plus simplement sur un ou plusieurs autres calques. Ouvrez
une image et affichez la palette Calques. Cliquez sur l’œil situé à gauche du calque à masquer. Vous pouvez aussi cliquer dans le
menu Calque sur Masquer les calques. Le calque sélectionné et son contenu sont masqués, et l’œil à gauche du calque dans la
palette Calques n’est plus affiché. Les effets associés au calque ne sont plus actifs. Cliquez au même endroit dans la palette
Calques pour afficher de nouveau le calque masqué. Vous pouvez aussi cliquer dans le menu Calque sur Afficher les calques.
➢
Dupliquer un calque : la duplication d’un calque se révèle pratique si vous souhaitez créer une copie de sauvegarde d’un calque
avant de le modifier ou simplement créer un effet spécial. Ouvrez une image et affichez la palette Calques. Dans la palette Calques,
cliquez sur le calque à dupliquer. Pour cela, plusieurs solutions s’offrent à vous :
- Cliquez dans le menu Calque sur Dupliquer le calque.
- Cliquez dans le menu contextuel de la palette Calques sur Dupliquer le calque.
- Déplacez le calque dans la palette Calques sur le bouton Créer un calque. La copie du calque est placée au-dessus du calque
sélectionné avec la mention "copie" dans le nom du calque.
➢
Supprimer un calque : si vous n’avez plus besoin d’un calque, autant le supprimer. Cela clarifiera la composition de l’image et
allégera le poids du fichier. Ouvrez une image et affichez la palette Calques. Dans la palette Calques, cliquez sur le calque à
supprimer. Plusieurs solutions sont offertes : cliquez dans le menu Calque sur Supprimer, puis sur Calque. Cliquez dans le menu
contextuel de la palette Calques sur Supprimer le calque. Cliquez sur le bouton Supprimer le calque, puis validez la suppression.
Déplacez le calque en utilisant le bouton Supprimer le calque, mais vous n’aurez pas de message de validation pour la suppression
du calque. Dans une grande composition, il est parfois difficile de savoir si un calque est vide, donc inutile et effaçable. Photoshop
CS5 dispose d’un script permettant d’effacer automatiquement tous les calques vides. Pour y accéder, cliquez dans le menu Fichier
sur Scripts puis sur Supprimer tous les calques vides. Photoshop analyse tous les calques de votre document puis supprime ceux
qui sont vides. Cela peut prendre du temps si la composition intègre un très nombre de calques.
➢
Déplacer un calque : en fonction de la composition de l’image, un calque peut ne pas être à son emplacement définitif. Vous serez donc amené à le
déplacer. Ouvrez une image et affichez la palette Calques. Choisissez parmi les solutions suivantes :
- Dans la palette Calques, cliquez sur le calque à déplacer, maintenez le bouton de la souris enfoncé, puis déplacez le calque
vers l’emplacement désiré. Relâchez le bouton de la souris pour finir.
- Dans le menu Calque, cliquez sur Disposition, puis sur l’action de votre choix. Premier plan place le calque par-dessus tous
les autres, En avant monte le calque d’un niveau, En arrière descend le calque d’un niveau et Arrière-plan place le calque en
dessous de tous les autres, sauf si le premier calque est un arrière-plan.
Introduction à l’infographie 45
Introduction à l’infographie
➢
Vous pouvez aussi inverser la position de plusieurs calques : dans la palette Calques, cliquez sur les calques à sélectionner en
maintenant la touche [Ctrl] enfoncée. Les calques sélectionnés sont mis en surbrillance. Dans le menu Calque, cliquez sur
Disposition, puis sur Inverser. Le calque le plus haut placé est permuté avec le calque le plus bas, et ainsi de suite.
➢
Déplacer le contenu d’un calque : il est possible de déplacer le contenu d’un calque dans l’image pour le positionner au bon
endroit. Ouvrez une image et affichez la palette Calques. Cliquez dans la palette Calques sur le calque dont le contenu est à
déplacer. Dans la palette d’outils, sélectionnez l’outil Déplacement. Placez le curseur au-dessus d’un élément non transparent du
calque. Cliquez, maintenez le bouton de la souris enfoncé et déplacez le tout à l’endroit désiré. Relâchez le bouton de la souris. Si
vous appuyez sur la touche [Maj] durant le déplacement, celui-ci est limité à des angles de 45°. Vous pouvez aussi utiliser le
clavier pour déplacer le contenu d’un calque. Cliquez dans la palette Calques sur le calque à déplacer. Dans la palette d’outils,
sélectionnez l’outil Déplacement. Utilisez les touches fléchées de votre clavier pour déplacer le contenu du calque pixel par pixel.
Pour déplacer le contenu du calque par palier de 10 pixels, appuyez sur la touche [Maj], maintenez-la enfoncée et appuyez sur les
touches fléchées de votre clavier.
➢
Appliquer une rotation : un calque peut subir une rotation afin d’adapter son contenu au reste de l’image. Ouvrez une image et
affichez la palette Calques. Dans la palette Calques, cliquez sur le calque qui doit subir la rotation. Cliquez dans le menu Édition
sur Transformation, puis sur l’une des rotations prédéfinies. Pour une rotation libre, cliquez dans le menu Édition sur
Transformation, puis sur Rotation. Le contenu du calque est entouré d’un cadre avec huit poignées et un point central. Placez le
curseur sur l’un des bords de ce cadre. Il se transforme en flèche courbée. Pour appliquer la rotation, cliquez à cet endroit,
maintenez le bouton de la souris enfoncé, puis déplacez le curseur vers la droite ou vers la gauche. Le calque tourne. Pour être plus
précis, vous pouvez entrer directement une valeur dans la zone Définir la rotation de la barre d’options. Pour valider la rotation,
cliquez sur la coche de validation dans la barre d’options ou appuyez sur la touche [A]. Ou bien double-cliquez dans le cadre
entourant le contenu du calque.
➢
Lier des calques : lier des calques permet de réaliser des opérations sur plusieurs calques, comme le déplacement ou la rotation, en
une seule manipulation. Ouvrez une image et affichez la palette Calques. Dans la palette Calques, appuyez sur la touche [Ctrl],
maintenez-la enfoncée et cliquez sur les calques à lier. Plusieurs possibilités sont offertes :
- Toujours dans la palette Calques, cliquez sur le bouton Lier les calques.
- Cliquez dans le menu Calque sur Lier les calques.
- Cliquez dans le menu contextuel de la palette Calques sur Lier les calques : une icône avec une chaîne s’affiche à droite de
chaque calque lié. Si vous sélectionnez un calque ne faisant pas partie de la liaison, cette icône est masquée. Mais dès que
vous sélectionnez un calque intégré à la liaison, l’icône s’affiche de nouveau pour tous les calques liés.
➢
Pour supprimer un calque d’un groupe lié :
- Cliquez sur ce calque dans la palette Calques. Choisissez l’une des méthodes :
- Cliquez sur le bouton Lier les calques. Liaison
- Si vous supprimez la liaison d’un calque avec un groupe comprenant plusieurs calques liés, les autres calques du groupe
demeurent liés ensemble.
- Passez par le menu Calque et activez la commande ad hoc.
- Passez par le menu contextuel de la palette Calques.
➢
Modifier les propriétés d’un calque : les propriétés d’un calque ne correspondent pas à son contenu ni aux effets qu’il peut
produire, mais simplement à son nom et à sa couleur dans la palette Calques. Les modifier permet de mieux organiser l’image,
surtout si vous utilisez beaucoup de calques. Ouvrez une image et affichez la palette Calques. Dans la palette Calques, cliquez sur
le calque dont les propriétés sont à modifier. Choisissez l’une de ces deux méthodes :
- Dans le menu Calque, cliquez sur Propriétés du calque.
- Dans le menu contextuel de la palette Calques, cliquez sur Propriétés du calque.
- Dans la boîte de dialogue Propriétés du calque, entrez le nom du calque dans la zone Nom, et choisissez une couleur dans la
liste déroulante Couleur. Cliquez sur OK pour valider. Le nom et la couleur du calque sont modifiés dans la palette Calques.
➢
Créer des groupes de calques : ne confondez pas groupes de calques et calques liés. Dans un groupe, tous les calques sont
regroupés selon les besoins, mais ils ne sont pas liés et restent indépendants vis-à-vis des effets créés ou affectés. Ouvrez une
image et affichez la palette Calques. Dans la palette Calques, cliquez sur le calque au-dessus duquel le groupe sera créé. Cliquez
sur le bouton Créer un groupe. Un nouveau groupe, nommé Groupe 1, est créé et affiché dans la palette Calques. Vous pouvez
modifier les propriétés d’un groupe, comme celles d’un calque. Pour afficher la boîte de dialogue Propriétés du groupe, vous avez
deux possibilités :
- Cliquez, dans la palette Calques, sur le groupe dont les propriétés sont à modifier. Puis cliquez dans le menu contextuel de la
palette Calques sur Propriétés du groupe.
- Cliquez du bouton droit sur le groupe. Dans le menu qui s’affiche, cliquez sur Propriétés du groupe.
- Dans la boîte de dialogue Propriétés de groupe, entrez le nom du groupe dans la zone Nom. Sélectionnez une couleur pour le
groupe dans la liste déroulante Couleur. Les cases R, V et B de la zone Couches permettent de choisir les couleurs que ce
groupe affiche. Si vous cochez les trois cases, toutes les couleurs sont affichées. Cliquez sur OK pour valider. Maintenant que
le groupe de calques est créé, vous devez y placer les calques de votre choix. Cliquez sur le calque à déplacer, maintenez le
bouton de la souris enfoncé, puis déplacez le calque sur le groupe.
- Relâchez le bouton de la souris. Le calque est placé en dessous du nom du groupe et légèrement en retrait vers la droite pour
marquer son appartenance au groupe. Type de calque dans les groupes Tous les types de calques peuvent être placés dans un
groupe. Cliquez sur la flèche dirigée vers le bas et située à gauche du nom du groupe pour le fermer sans masquer les calques
de ce groupe. Une fois le groupe fermé, la flèche est dirigée vers la droite. Cliquez de nouveau dessus pour ouvrir le groupe et
afficher son contenu. Vous pouvez masquer tous les calques d’un groupe en une fois. Cliquez sur l’œil situé à gauche du
groupe à masquer. Vous pouvez aussi cliquer dans le menu Calque sur Masquer les calques. Cliquez au même endroit pour
afficher de nouveau le groupe. Calque masqué dans un groupe Dans un groupe de calques, certains calques peuvent être
visibles et d’autres masqués. Si vous masquez le groupe et le réaffichez après, les calques masqués auparavant restent
masqués, et seuls ceux qui étaient visibles redeviennent visibles. Vous pouvez déplacer les calques à l’intérieur d’un groupe
comme lors d’un déplacement normal d’un calque. De même, vous pouvez déplacer un groupe en entier comme si vous
déplaciez un calque.
➢
Ajouter un masque de fusion. Mais qu'est-ce qu'un masque de fusion ? Un masque de fusion est en fait un outil monochrome (noir
et blanc) et le rôle de ces deux couleurs sont symboliques. En effet le blanc laisse apparaitre "symboliquement" l'image du premier
plan alors que le noir la cache toujours "symboliquement", laissant ainsi apparaitre l'image du second plan. N'oublions pas les
Introduction à l’infographie 46
Introduction à l’infographie
différents niveaux de gris qui appliquent eux aussi une certaine transparence sur l'image et plus le taux de noir est présent, plus la
transparence est grande. Un masque de fusion permet de rendre invisible une partie du calque sans pour autant l’effacer et de créer
rapidement certains effets de transparence. Pour ajouter un masque de fusion, procédez ainsi qu’il suit :
- Ouvrez une image et affichez la palette Calques. Dans la palette Calques, cliquez sur le calque devant recevoir le masque.
- Cliquez sur le bouton Ajouter un masque de fusion. Le masque de fusion apparaît sur la droite du calque sélectionné, avec une
chaîne entre les deux. Un masque s’utilise pratiquement comme un calque à la différence que les zones peintes définissent les
zones transparentes du calque auquel il est associé. Vous pouvez tout de même effectuer des sélections, des déplacements, etc.
Les zones permettent de limiter l’action des outils. Dans la palette Calques, cliquez sur le masque de calque. Dans la palette
d’outils, sélectionnez un outil de peinture comme le Pinceau, le Pot de peinture ou encore l’outil Dégradé. Définissez les
options de cet outil. Dans la palette d’outils, cliquez sur le carré de la couleur de premier plan. Dans la boîte de dialogue
Sélecteur de couleurs, sélectionnez un niveau de gris et cliquez sur OK. La couleur des masques Pour les masques de calque,
la couleur n’a pas d’importance, car les outils ne fonctionnent qu’en niveaux de gris. Ce qui est important, c’est le fait que la
couleur soit foncée ou non. Plus elle est foncée, plus la transparence sera prononcée. Il est donc préférable de choisir un
niveau de gris plutôt qu’une couleur. Avec l’outil sélectionné, dessinez sur le masque. Les zones peintes deviennent plus ou
moins transparentes en fonction du niveau de gris choisi. Par défaut, le calque et le masque sont liés ; si vous déplacez l’un des
deux, l’autre est déplacé. Cette liaison est représentée par la chaîne entre les deux. Vous pouvez casser cette liaison. Dans la
palette Calques, cliquez sur la chaîne située entre le calque et le masque. Maintenant, vous pouvez déplacer les deux
indépendamment l’un de l’autre. Cliquez au même endroit pour rétablir la liaison entre les deux.
- Utiliser la palette masques. Photoshop dispose d’une palette spéciale pour les masques. Elle permet de modifier les effets du
masque sur le calque sur lequel le masque est appliqué. Cliquez dans le menu Fenêtre sur Masques. La palette Masques
s’affiche. Cliquez, dans la palette Calques, sur le calque doté d’un masque, puis sur le masque lui-même. Le masque est
automatiquement sélectionné dans la palette Masques.
- La réglette Densité module l’effet du masque. Lorsque vous la déplacez vers la droite, le masque est appliqué au maximum.
Déplacez la vers la gauche, le masque est appliqué au minimum. Vous pouvez entrer le pourcentage d’application directement
dans le champ de la réglette.
- La réglette Contour progressif applique une frange en dégradé sur le contour de l’image défini par le masque.
- Dans la zone Améliorer, le bouton Contour du masque affiche boîte de dialogue Améliorer le masque. Elle est comparable à
la boîte de dialogue Améliorer le contour. Faites vos modifications et cliquez sur OK pour valider.
- Toujours dans la palette Masques et dans la zone Améliorer, le bouton Plage de couleurs affiche la boîte de dialogue Plage de
couleurs. Dans cette boîte de dialogue, vous pouvez modifier l’étendue du masque en sélectionnant des zones de couleurs.
Utilisez la liste déroulante Sélection ou les pipettes pour sélectionner directement les couleurs de votre choix dans l’image.
Servez vous des réglettes Tolérance et Étendue pour affiner la sélection des zones. Une prévisualisation s’affiche en miniature.
Vous pouvez aussi modifier la prévisualisation directement dans l’image avec différentes vues proposées dans la liste
déroulante Prévisualisation. Faites vos modifications et cliquez sur OK.
- Toujours dans la palette Masques et dans la zone Améliorer, le bouton Inverser inverse l’effet du calque. Les parties masquées
deviennent visibles, et inversement.
- Le bouton en bas à gauche de la palette Masques permet de créer une sélection à partir du masque.
- Le bouton suivant applique le masque au calque en le pixellisant. Il n’est plus possible de modifier le masque après cette
opération.
- Le troisième bouton cache ou affiche le masque sans le modifier. Le masque est alors affiché avec une croix rouge tant dans la
palette Masques que dans la palette Calques.
➢
Ajouter un style de calque. Les styles de calque permettent d’ajouter un effet sur un calque. Ces effets sont au nombre de dix. Ouvrez une image et
affichez la palette Calques. Dans la palette Calques, cliquez sur le calque sur lequel le style doit être appliqué.
Pour afficher les styles, choisissez l’une de ces méthodes :
- Cliquez sur le bouton FX de la palette Calques.
- Cliquez dans le menu Calque sur Style de calque.
Faites votre choix parmi les styles proposés. Voici un descriptif :
- Le style Ombre portée ajoute une ombre derrière le calque.
- Le style Ombre interne ajoute une ombre à l’intérieur des contours des éléments du calque ; cela donne une impression de
profondeur.
- Les styles Lueur externe et Lueur interne ajoutent des halos externes ou internes au contenu du calque.
- Le style Biseautage et estampage ajoute un effet de relief et de lumière sur les contours du calque.
- Le style Satin applique une ombre interne donnant un effet satiné.
- Les styles Incrustation couleur, Incrustation en dégradé et Incrustation de motif remplissent le calque avec une couleur, un
dégradé ou un motif.
- Le style Contour colorie le contour des éléments du calque d’une couleur. Dans la zone Styles de la boîte de dialogue Style de
calque, celui sur lequel vous avez cliqué est activé par défaut. Sur la droite sont affichées les options de ce style. Les options
principales concernent l’opacité du style, son orientation ainsi que la distance de l’effet par rapport au calque, sa taille et son
épaisseur. Cochez la case Aperçu pour obtenir une prévisualisation des modifications en temps réel. Effectuez vos réglages et
cliquez sur OK pour valider. Vous pouvez cumuler plusieurs styles en même temps. Pour ce faire, dans la boîte de dialogue
Style de calque, cochez la case devant le style à ajouter. Le style est appliqué à l’image et la mention fx est ajoutée à droite du
calque pour signaler qu’un ou plusieurs styles de calque sont appliqués.
➢
Pour supprimer un style de calque : cliquez dessus dans la palette Calques. Tout en maintenant le bouton de la souris enfoncé,
déplacez le vers le bouton doté d’une icône en forme de corbeille. Au lieu de supprimer un style de calques, vous pouvez le
désactiver temporairement. Dans la palette Calques, cliquez sur l’icône avec un œil devant le style de calque à désactiver. Le style
n’est plus appliqué au calque, mais il n’est pas supprimé. Cliquez au même endroit pour appliquer de nouveau le style.
➢
Pour désactiver tous les styles d’un calque en une fois : cliquez sur l’icône avec un œil devant la zone Effets sous le calque.
Cliquez au même endroit pour appliquer de nouveau tous les styles. La zone qui affiche les effets peut prendre beaucoup de place,
surtout si vous appliquez plusieurs effets à vos calques. Vous pouvez réduire cet espace en un seul clic. Dans la palette Calques,
cliquez sur la flèche à droite de la zone fx du calque sur lequel sont appliqués le ou les styles. Les styles sont masqués, mais pas
désactivés. Cliquez au même endroit pour afficher de nouveau tous les styles. Déplacement du calque Lorsque vous déplacez un
calque dans la palette Calques, les styles appliqués au calque sont déplacés en même temps que le calque.
Introduction à l’infographie 47
Introduction à l’infographie
➢
Ajouter un calque de réglage ou de remplissage. Les calques de réglage permettent de modifier les réglages de l’image ou ceux
d’un calque, mais pas de façon permanente. Vous pouvez modifier à volonté les paramètres de ces calques, et donc les réglages de
l’image. Par exemple, vous pouvez corriger les niveaux d’une image par ce biais. Les calques de remplissage permettent de remplir
le calque d’une couleur, d’un dégradé ou d’un motif. Ouvrez une image et affichez la palette Calques. Dans la palette Calques,
cliquez sur l’icône ronde à moitié blanche et noire pour afficher la liste des calques de réglage et de remplissage. Cette liste est
également accessible via le menu Calque, Nouveau calque de remplissage et Nouveau calque de réglage. Dans la liste, sélectionnez
le calque de votre choix, par exemple Niveaux. La palette Réglages s’affiche si elle était masquée. Les options du calque de
réglage sont affichées. Effectuez directement vos modifications dans cette palette. La palette Calques affiche le nouveau calque de
réglage ou de remplissage. Pour modifier les paramètres de ce calque, cliquez dessus et utilisez de nouveau la palette Réglages. Par
défaut, le calque de réglage ou de remplissage est placé au-dessus du dernier calque sélectionné et s’applique à l’image entière. Il
est possible de limiter l’effet de ce calque soit à quelques calques, soit à un seul calque.
- Vous pouvez déplacer le calque de réglage ou de remplissage comme un calque normal. Dans la palette Calques, cliquez sur le
calque, maintenez le bouton de la souris enfoncé et déplacez le calque vers l’endroit de votre choix. L’effet du calque est
limité seulement aux calques situés en dessous.
- Pour limiter l’effet à un seul calque, placez le calque de réglage ou de remplissage au-dessus du calque désiré en opérant
comme précédemment. Placez le curseur entre le calque de réglage ou de remplissage et le calque situé en dessous, appuyez
sur la touche [Alt] et maintenez la enfoncée. Le curseur se modifie. Cliquez pour associer le calque de réglage ou de
remplissage avec le calque inférieur. Le calque de réglage ou de remplissage est décalé vers la droite avec une flèche
indiquant qu’il est lié au calque inférieur. Si vous déplacez le calque de réglage ou de remplissage, la liaison avec le calque
auquel il est lié est automatiquement rompue.
8. Trucage
On parle de trucage (ou parfois truquage) pour :
➢
les effets spéciaux au cinéma ;
➢
le trucage photographique ;
➢
le photographisme ;
➢
le photomontage.
9. Le photomontage
Un photomontage est un assemblage de photographies par collage, par tirage, ou par logiciel donnant d'une photo un aspect
différent, par incorporation d'une ou plusieurs parties ou de la totalité d'une autre photo et permettant toutes retouches et trucages. Pour
effectuer un photomontage, les touches importantes de Photoshop à connaître sont :
➢
Appuyez sur la touche F du clavier ou choisissez les boutons en bas de la barre d’outils :
➢
Ré appuyez successivement sur cette touche F pour retrouver votre affichage par défaut (mode fenêtre). Pour un
affichage en mode :
- Fenêtre
- Écran avec barre de menu
- Écran sans menu
La touche TAB permet de masquer toutes les palettes. La barre d'espace permet de déplacer l'image quand celle-ci est plus grande
que l'écran :
➢
Appuyez sur la barre d’espace. Votre curseur se change en main.
➢
Tout en gardant votre barre d’espace enfoncée, faites un clic maintient sur votre souris et déplacez-la.
➢
Relâchez votre souris puis la touche une fois la partie de l’image affichée à l’écran.
10. Le détourage
Le détourage est une opération consistant à ne retenir d'une illustration qu'une partie. Il faut pour cela séparer l'objet et le fond,
donc délimiter le contour de l'objet. Une fois détourée, l'image présente des contours irréguliers (au lieu d'un contour rectangulaire)
correspondant à l'objet que l'on a extrait. La partie inutile est rendue transparente (on peut alors insérer l'objet dans une autre image), ou
blanche, ou autre. Cette technique est aussi utilisée pour retoucher les photos de grande précision afin d'en faire ressortir certains détails, en
changer les nuances de couleurs ou en améliorer le focus. Nous allons apprendre plusieurs manières de détourer des objets sous Photoshop.
Notez tout d'abord que la méthode à employer dépend de la constitution de l'image ainsi que la qualité et la rapidité d'exécution nécessaires
au travail final. On ne détourera pas de la même manière un article de sport pour un catalogue et une image pêchée en deux secondes sur
Google en vue d'un photomontage à la va-vite. Liste actuelle des méthodes :
➢
Détourage à la plume ;
➢
Détourage par sélection ;
➢
Détourage par extrusion ;
➢
Détourage par contraste
a. Détourage à la plume
- Avantages : c'est le détourage le plus propre et le plus pro, possibilité de garder en mémoire un tracé, pratique pour des
détourages de formes géométriques.
- Inconvénients : nécessite de la pratique pour être efficace, peu recommandé pour des détourages complexes (cheveux,
poils,...).
b. Détourage par sélection
- Avantages : assez rapide, classique ;
- Inconvénients : on perd la sélection définitivement si l'on fait autre chose entre temps.
c. Détourage par extrusion
- Avantages : fonctionne bien pour les détourages complexes comme les cheveux ou les poils.
- Inconvénients : assez peu précis sur des images au motif trop complexe et peu contrasté, ca peut donner des trucs
étranges parfois, surtout sur une image détériorée par une compression (JPEG par exemple).
d. Détourage par contraste
- Avantages : très rapide.
- Inconvénients : possible uniquement sur une image à fort contraste, relativement peu précis parfois.
Introduction à l’infographie 48
Introduction à l’infographie
11. Détourer facilement une image
Photoshop met à votre disposition des outils efficaces afin de sélectionner une ou plusieurs parties de votre image, afin de la copier
ou de la supprimer par exemple. Nous allons vous montrer comment utiliser le lasso magnétique (raccourci L). Prenons un visage, pour faire
un montage photo par exemple.
Cliquez sur L pour sélectionner le lasso. Cliquez ensuite sur le premier point de sélection désiré, puis faites glisser la souris le long
du tracé désiré. Le logiciel sélectionne seul certains points définissant le contour, mais vous pouvez vous même définir certains points de
contour en cliquant à l'endroit voulu. Revenez au point de départ et cliquez dessus afin de finir la boucle. Copiez la sélection obtenue et
collez-la soit sur un nouveau calque, ou sur une nouvelle image.
Astuce : Vous pouvez intervertir la sélection grâce au menu Sélection/ Intervertir (raccourci clavier : Maj + Ctrl + I).
12. Écrire avec Adobe Photoshop
Dans un texte, ou sur une page Web, il est parfois intéressant d'écrire un texte qui deviendra un logo par sa typographie, sa couleur
et sa forme. Ce texte étant sous forme d'un dessin BitMap, il restera strictement identique quelque soit la machine sur laquelle il sera lu
présenté ou imprimé (à part quelques nuances dans les couleurs qui pourront varier très légèrement suivant le réglage des ordinateurs et leur
système d'exploitation). Aussi, lorsque l'on veut, pour des raisons d'esthétique, sortir des polices Arial ou Times, il convient de créer une
image BitMap de ce texte. Photoshop possède un outil de création de texte. On accède à l'écriture de texte par un clic sur l'icône de lettre, le
T. Adobe Photoshop créé alors un nouveau calque pour y recevoir ce texte. Ce texte est modifiable et, comme tout calque, est duplicable
déplaçable. Il est possible de lui adjoindre des effets.
13. Gommer des calques en arrière plan
Pour cela :
➢
Ouvrir deux images.
➢
Copier la seconde sur un nouveau calque de la première.
➢
Sur le premier faire Alt-Clic puis gommer avec l'Outil Gomme d'arrière plan. Régler la pression et l'opacité. Cela remplace le système Calque -
Baguette Magique - Effacement
14. Connaître quelques filtres intéressants
Il existe dans Photoshop des filtres de base très intéressants. Ces filtres peuvent être achetés séparément et ajoutés au logiciel pour
obtenir d'autres effets. Les filtres sont accessibles dans le menu Filtre. Les filtres d'Atténuation ou de Renforcement peuvent être utiles pour
modifier la netteté d'une image. Faire un renforcement sur une image en grande résolution puis réduire sa taille permettent un renforcement
de la netteté. Ce filtre est utile pour Détramer une image.
➢
Solarisation donne des effets de brulure ou d'inversion des ombres fortes.
➢
Aller sur Filtre > Estomper permet de réduire l'effet du filtre
➢
Couleur pour la paramétrer
➢
Luminosité pour la paramétrer
➢
Différence pour donner des tons bruns
➢
Saturation pour donner des tons dorés
➢
Obscurcir (sombre) : donne des lumières crues
➢
Superposition qui donne des effets nacrés.
➢
Produit (à essayer)
➢
Fondu qui donne des lumières crues.
Introduction à l’infographie 49
Introduction à l’infographie
ImageReady (en abrégé IR) est un outil d’animation créé par Adobe Systems, complémentaire à Adobe Photoshop. Il permet de
réaliser l'animation de plusieurs images ou de générer et optimiser automatiquement un code HTML à partir d'une création importée d’Adobe
Photoshop. IR possède la plupart des fonctions et effets de Photoshop, mais ses principales utilisations sont dédiées au Web :
➢
Découpage de maquettes web à partir de tranches, avec insertion de la navigation (roll-overs) et création de pages HTML
➢
Création d'images animées (GIF) à partir de calques.
Accessoirement IR pourra aussi servir à récupérer des images vidéo puisqu'il lit les formats .avi, .mpg, .mov, .qt, .flm, ... en
fonction des versions. On préférera le .jpeg pour les photographies couleurs. Et le .gif pour les icônes, les aplats, et les petits dessins. Ceci
venant du mode de compression du format. Une animation n'est qu'une série d'images placées les unes à la suite des autres. L'animation
consiste à donner l'illusion d'un mouvement à l'aide d'une suite d'images. Ces images peuvent être dessinées, peintes, photographiées,
numériques, etc. Pour créer les images de l'animation, il faut travailler avec les calques sous Photoshop. Chaque image dans une animation
n’est rien d'autre qu'un calque sous Photoshop que l’on lie dans IR de façon à créer l'animation finale. Une animation peut être créée :
➢
À partir de Photoshop en utilisant un texte ;
➢
À partir d'un graphisme ;
➢
À partir d'une photo (grâce à l'outil fluidité).
Ainsi pour créer une animation avec un outil d’animation (comme IR), il suffit de savoir créer des calques dans Photoshop, ceux-ci
contenant chacun une modification qui seront ensuite ouvert et réunis dans IR. GIF Animé : Petite animation obtenue à partir d'une
succession d'images au format GIF. Le fichier créé dans IR sera exporté au format swf (format permettant l'affichage de l'animation au
moyen du Player de Macromedia Flash). Comma logiciel d’animation, on peut citer : Adobe Flash, Anime Studio, Beneton Movie GIF,
Blender, Gimp, CTP Pro, Ktoon, Media PEGS, PackshotCreator, Pencil, Swift 3D, Synfig, Stop Motion, ToonBoom, Toonz,
TVPaint, iStopMotion, ToonLoop.
Dans ImageReady, le travail se fait de manière interactive : on teste différents paramètres pour la qualité des images puis on vérifie
aussitôt le résultat produit sur l’image et sur la taille du fichier. Ainsi, on peut comparer l’effet des modifications et choisir rapidement celles
qui conviennent.
I. Techniques d’animation
Quelles que soient les techniques utilisées, le principe est toujours le même : le mouvement est décomposé en une succession
d'images fixes dont la vision à une fréquence donnée donne l'illusion du mouvement continu. Deux aspects sont importants :
• Image par image : il faut représenter chacune des phases du mouvement réalisées et enregistrées image par image, quel que soit le
système de représentation choisi, quel que soit le moyen d'acquisition employé, quel que soit enfin le procédé de restitution
visuelle de l'animation.
• Fréquence de restitution : les images sont restituées à une fréquence régulière suffisante pour que le cerveau et l'inertie des
phénomènes entrant dans la vision, dont la persistance rétinienne, jouent leurs rôles dans l'illusion. En cinéma la fréquence
minimale était établie à 12 images par seconde. Mais pour éviter un papillotement désagréable la fréquence de 16 images par
seconde s'imposa comme un minimum.
Les fréquences standard sont de 24 (Cinéma), 25 (Pal) ou 30 (NTSC) images par seconde mais selon les types de mouvements à
représenter, la luminance et la fréquence spatiale de l'image, pour éviter des « images fantômes » on peut être amené à atteindre plus de 100
images par seconde en animation numérique. Néanmoins l'effet stroboscopique (exemple des roues qui semblent tourner en sens inverse) ne
peut être évité : il est diminué par des effets spéciaux de flou dont le filage.
Pour des formes simples, 2 images par seconde n'est évidemment pas suffisant pour une animation fluide mais une telle fréquence,
voulue pour des effets artistiques, peut être considérée comme de l'animation, compte tenu du contexte général de l'œuvre.
En infographie, l'animation est la partie du processus de création graphique qui consiste à faire se mouvoir les différents objets
créés lors de l'étape de la modélisation en 3D ou bien du dessin en animation classique.
Introduction à l’infographie 50
Introduction à l’infographie
Introduction à l’infographie 51
Introduction à l’infographie
➢
À partir de ce moment-là, vous retrouvez vos fichiers (calques) sous forme de fichiers PNG indépendants et importable dans la bibliothèque de
Flash.
➢
Allez dans Flash, créez une nouvelle animation et demandez Fichier /Importez dans la bibliothèque. Placez chacun de vos fichiers sur une image
clé et enregistrez votre animation au format Fla.
Vous pouvez effectuer des modifications qui affectent des images individuelles, des groupes d’images ou toute l’animation. Les
modifications que vous apportez à un calque à l’aide des commandes et options de la palette Calques affectent uniquement l’image actuelle
dans laquelle ces modifications sont effectuées. Les modifications que vous apportez à un calque à l’aide des outils de dessin et d’édition, des
commandes de couleur et de ton, des filtres et des outils de texte de ImageReady se répercutent sur toutes les images contenant le calque.
a. Création d’images réactives
A création d’images réactives se fait de la même façon que les animations. Il faut cependant être dans l’onglet Rollover. Pour
pouvoir assigner quels sont les calques qui vont apparaître lorsque la souris sera dans tel état.
b. Découpage de l’image
Il est possible de créer un projet composé d’un montage d’image, dont vous voulez garder la continuité, et ensuite le découper en
plusieurs images optimisées. Les intérêts de ce type de manipulations sont multiples et évidents. Vous pouvez par exemple optimiser de
façon localisée des parties de l’image, ou créer des images réactives différentes.
Introduction à l’infographie 52