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06 MARS 2023

SYNTHESE DU COURS D’EXPRESSION FRANCAISE

M. LÉON NGOMSU ITEMBE


PFAC CAMEROUN SAS
: 2022-2023
PRÉAMBULE
La technique d’expression écrite et orale est une partie intégrante de la langue française.
Cette discipline pour la formation française s’appuie plus sur les structures grammaticales,
d’ordre sémantique, et rend l’apprenant plus éloquent dans sa prise de parole devant un public
homogène ou hétéroclite tout en le rassurant de ses compétences acquises.
Ainsi, les objectifs que visent la technique d’expression écrite et orale peuvent
subjectivement être nombreux mais objectivement, nous proposons les plus prépondérants que
voici :
- Le perfectionnement linguistique.
- La maîtrise parfaite de la langue française.
- La prise de parole devant un public.

C’est donc la raison de notre engagement.

Agrément N°300/MINEFOP/SG/DFOP/SDGSF/SACD du 25 juillet 16/ RCCM N°RC/DLA/2020/B/1967/ N.I.U : M032015057294R


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OBJECTIFS GENERAUX
Les buts de l'enseignement du français sont de rendre les étudiants aptes à une communication efficace
dans la vie courante et dans la vie professionnelle.
Cette communication suppose la maîtrise des techniques d'expression écrite et orale.
Cette maîtrise suppose, à son tour, une connaissance suffisante de la langue (vocabulaire et syntaxe)
et une aptitude à l'analyse et à la synthèse qui permet de saisir avec exactitude la pensée d'autrui et d'exprimer
la sienne avec précision.
Au but ainsi défini doivent concourir les exercices variés que l'on peut pratiquer avec de grands élèves :
- Exposés oraux
- Étude logique d'une argumentation,
- Constitution et analyse d'une documentation

I- LA COMMUNICATION ORALE PROFESSIONNELLE

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

- Produire un message efficace


- Exposer, convaincre, argumenter
- Mémoriser et restituer un message écrit ou oral
- Reformuler un message oral
- Se fixer des objectifs et les faire connaître
- Respecter les conditions de la communication orale
- Développer la fluidité mentale et verbale

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PREMIERE PARTIE : COMMUNICATION ORALE
PROFESSIONNELLE :

CHAPITRE I : LES QUATRE COMPOSANTES CLÉES DE L’EXPRESSION


ORALE

I- DEFINITION
Une composante est un constituant dans la formation d’un élément ou d’un objet.
Exemple : l’eau : hydrogène + oxygène=H2O.
II- LES COMPOSANTES DE L’EXPRESSION ORALE.
A- LANGAGE DU CORPS

1- Le visage
Notre visage est la partie la plus regardée lorsque nous parlons. Deux éléments sont déterminants dans
l’expression. Il s’agit du sourire et du regard.
Le visage prend une place prépondérante dans la communication. C’est la partie du corps que l’on regarde
le plus dans une conversation. C’est là que s’exprime les mots et les émotions.
Sur le visage humain, deux zones sont déterminantes :
- La zone du museau s’étendant du menton au nez.
- La zone des yeux qui contient les sourcils, les paupières, le front et surtout le regard qui mobilise
l’attention, le regard crée la communication et traduit les émotions.

L’expression du visage à travers le sourire et le rire devient de plus en plus indispensable dans la
communication orale.
2- Les gestes
Les gestes aident à interpréter le contenu d’une communication.
Quatre facteurs conditionnent nos gestes : nos racines, notre culture, notre statut et l’état psychique et
l’environnement du moment. En un mot, les gestes déterminent la personnalité.
a- Les gestes transmettent un message.
La parole n’est pas toujours nécessaire, le geste peut à lui seul signifier quelque chose. Certains gestes sont
codés, il en va de même de certaines expressions du visage, certaines mimiques.
b- Les gestes répètent les informations.

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Certains gestes instinctifs accompagnent la parole et répètent l’information, ils ponctuent les propos. Quand
une personne indique une direction à prendre, ses gestes miment le trajet à parcourir.
c- Les gestes appuient le discours.
Au cours d’une conversation animée, d’un débat, les intervenants passent par différentes phases : ils ont envie
de convaincre à tout prix et ils emploient tout l’arsenal des gestes de la persuasion.
d- Les gestes traduisent l’émotion.
Par un simple geste, l’on pourrait deviner aisément notre état d’esprit. Le signe de stress et de l’angoisse
peuvent être perçu par un geste récurrent : Exemple : se tourner les pouces ou l’alliance, se tirer les oreilles,
ronger ses ongles…
3- Les postures
La posture marque un moment privilégié dans la communication orale ; elle est un point d’ancrage et le miroir
des attitudes physiques en nous renseignant sur la manière dont le locuteur vit la situation. On distingue quatre
postures :
a- La posture en contraction
Cette posture encore appelée attitude de soumission, est schématisée par la tête rentrée ou inclinée, les épaules
baissées, les coudes ou corps, les bras resserrés…elle traduit soit la timidité, soit l’allégeance et affirme la non
volonté de combat.
b- La posture en extension

Elle est caricaturée par le menton et la tête haute, les bras ouverts, les jambes écartées…et est souvent
considéré comme l’attitude de domination.
c- La posture en approche
Cette posture est typique de l’intérêt porté à l’interlocuteur. Elle est désignée comme l’attitude participative
et se caractérise par la tête avancée, le cou allongé, le buste penché en avant et le bras vers l’autre. Ici, il y a
un souci de partage et de participation.
d- La posture en rejet
Chez l’homme, cette posture a plusieurs variantes et constitue l’attitude de refus. Elle est représentée par la
tête en recul ou déterminée par rapport au buste, par le regard hors de l’axe de la tête. Elle est aussi perçue
comme l’attitude du retors qui attend au coin du bois l’adversaire.
B- LA RESPIRATION ET LA RELAXATION DYNAMIQUE
1- La respiration
a- Respiration claviculaire

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Gonflement de la cage thoracique et élévation de l’épaule. C’est la respiration dite ‘haute’, celle que nous
utilisons quand on dit de respirer « à fond » chez le médecin. Elle peut bloquer la voix et générer le stress.
b- Respiration thoracique
Ouverture de la cage thoracique par l’élargissement des côtes et le gonflement de la poitrine. C’est la
respiration la plus connue utilisée par la plupart des sportifs amateurs.
c- Respiration abdominale
Entrainez-vous, c’est la bonne ! Abaissez le diaphragme et détendre les muscles abdominaux. Cette respiration
se découvre facilement si l’on s’allonge sur le dos en plaçant une main sur le ventre. Lors de l’inspiration, la
main soulevée, le ventre se gonfle puis se creuse à l’expiration. C’est la respiration idéale pour la voix chantée
et parlée ? Elle permet en plus de gérer le stress
2- La relaxation
Elle consiste chez l’orateur, à prendre haleine, c’est une technique qui obéît à la fois à la maîtrise parfaite de
la commination. S’adapter à son public, dominer le stress.
C- LA VOIX
La voix se caractérise par :
1- L’intensité
C’est le niveau sonore de la voix. Il faut adapter ce niveau à la taille de l’espèce, à la disposition du public et
au nombre de personnes présentes.
2- L’intonation

C’est le mouvement mélodique de la voix, caractérisé par des variations de hauteur. Comme en musique, il
faut trouver sa partition et jouer sur des notes différentes. Il est nécessaire de varier ses intonations afin de
capter l’attention de l’auditoire.
3- L’articulation
C’est le détachement et l’enchainement correct des sons et en particulier, la netteté des consonnes. Elle peut
être déficiente sur les syllabes d’attaque, les syllabes internes, les finales. Pour corriger ces tendances
nuisibles, à la bonne compréhension d’un propos, il faut s’entraîner à lire à haute voix, en améliorant les
mouvements de lèvres. , de la langue, des mouchoirs. Une mauvaise articulation conduisant à la fusion de
deux syllabes consécutives peut provoquer une amphibologie
4- Le débit
C’est le nombre de mots à la minute. Attention, la plupart des orateurs parlent trop vite. Entraînez-vous à
étirer le temps de votre intervention et vous gagnez en impact. Pour cela :

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- Il faut respirer entre les phrases, dans les phrases et faires des pauses pour reprendre votre souffle.
- Et laissez le public respirer lui aussi ;
- Comme en musique, le silence s’inscrit dans la partition

Attention le trac, provoque souvent une accélération du débit, il faut être vigilant sur ce point.

EXERCICE D’APPLICATION :

1- Lire le texte suivant à haute voix.


« La communication, occupe désormais une place centrale dans la structuration de nos sociétés. Ses
technologies accompagnent le redéploiement des pouvoirs et des contre-pouvoirs dans l’espace
domestique, l’école, l’entreprise, le bureau. La communication pénètre de plus en plus de sphère
d’activité, en propageant une technologie de gestion des relations sociales ».

2- Lire à nouveau le texte en respectant le signe


« La communication occupe /désormais/ une place centrale/ dans la structuration de nos sociétés. / Ses
technologies accompagnent le déploiement des pouvoirs et des contre-pouvoirs/dans l’espace
domestique, /l’école, / L’entreprise, /le bureau, / l’hôpital. /La communication pénètre de plus en plus
de sphère d’activité, / en propageant une technologie de gestion des relations sociales ».

D-LE LANGAGE, LES MOTS, LE STYLE.


1- Le langage :
C’est l’expression matérielle de la parole. Dans une situation de communication orale émetteur (s) et
récepteur (s) utilisent un double langage : Le langage verbal, et le langage non verbal.
a- Le langage verbal :
il couvre aussi bien ce qui est dit (le contenu du message) que la façon de le dire (la forme du message).

Ce qui est dit La façon de le dire

Les L’organisation La voix Les bruits Les Le


mots des mots silences style

- Le registre de langue

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Le

choix des mots n’est pas innocent. Le vocabulaire utilisé, le style employé peuvent rapprocher ou
éloigner l’interlocuteur.
- La structure du langage
Quel que soit la durée ou la forme de la communication, il est toujours préférable de réfléchir à
l’ordre dans lequel on va présenter les informations. L’existence d’un plan favorise toujours la
compréhension.
- La voix
Le langage parlé est toujours influencé par les caractéristiques de la voix, par l’intonation. Une
voix peut être analysée par plusieurs façons : intensité, timbre, débit, ton, rythme.
La même phrase, le même mot, peuvent avoirdes significations très différents selon la manière
dont ils sont prononcé.
- Les bruits
Le mot pris ici dans son sens courant. Il s’agit des soupirs, sifflement, rires… qui renforcent ou
contredisent le message.
Certains bruits de fond (travaux, machines, perturbations sur la ligne) nuisent toujours à la
communication.
- Les silences
Ils sont souvent mal vécus dans notre civilisation. On cherche à les éviter ou on les interprètes de
manière négative.
Comme les bruits, les silences font parties de la communication. Il faut savoir se taire pour écouter
l’autre, pour réfléchir, pour attendre son tour de parole.
Il y’a différents types de silence : il faut savoir les utiliser et les interpréter pour être efficace à
l’oral.

b- Le langage non verbal

Avant même d’avoir prononcé une phrase, une personne transmet une quantité d’information sur elle-
même. On dit souvent que cette expression est déterminante pour l’avenir des relations.
Même si cela peut être contesté, le manque d’occasion ou de temps justifie que l’on recherche toujours
à produire la meilleure impression dès les premières minutes de la raconte.

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2- Les mots

Dans ce processus, il est préférable de ne pas utiliser les mots mal connu ou inconnu de sorte à créer
un obstacle sémantique.

3- Le style
Le style est à la fois lié à l’oralité et à l’écrit .Il fait appel au niveau de langue courant, et soutenu.
Chaque individu a un style de communication qui lui est propre et qui traduit sa personnalité profonde.
Cependant, ce style peut varier en fonction de la situation. C’est l’impossibilité d’adapter son style de
communication propre à des situations différentes qui créé de graves problèmes de communication.
REMARQUES :
Vous trouverez ci-dessous 13 propositions pour une communication orale acceptable avec les autres.
1. Dire JE (ou NOUS) et parler à TU (ou VOUS). Supprimer ON,pronom impersonnel et non-
engageant.
2. Supprimer MAIS et le remplacer éventuellement par ET. « Je suis d’accord et je... »
3. S’engager / êtres dans l’action. Supprimer JE PENSE : parler le langage de l’action et de
l’affirmation. Remplacer : « Je pense que je peux le faire….par « Je vais le faire… »
4. Penser pour soi, pas pour les autres ! Faire attention aux préjugés. Dire « êtes-vous OK ?.. ». Plutôt
que : « Je pense que tout le monde est d’accord ».
5. Parler de façon positive, éviter la double négation. « Je ne peux pas ne pas le faire » = je vais le
faire.
OU « C’est pas mal=c’est bien ».
6. Faire attention au conditionnel. EX : « Tu vas y arriver » plutôt que : « Tu devrais essayerd’y
arriver ».
7. Supprimer : « je vais essayer de … ». Dire : « Je peux le faire » plutôt que : « je vais essayer de le
faire ».
8. Utiliser : « Savez- vous que … », « Êtes-vous d’accord pour… « Plutôt que : « comme vous le
savez tous… ». Supprimer : « Inutile de préciser que… « Soit je précise ». Soit je ne dis rien.
9. Considérer que les choses sont modifiables. Il n’y a pas de facilité. Je peux décider.

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10.
Ne
pas utiliser les mots PROBLÈMES / SOUCIS/ RISQUE/. Utiliser les mots CHALLENGE/ DEFIS.
EX : « Voilà un vrai challenge » plutôt que « ça va être un problème »
11. Invertir du temps plutôt que : passer du temps / prendre du temps, EX : « j’investis du temps pour
répondre au mail… » .
12. Dire : « Je suis content/ ravi » plutôt que : « Je prends en charge le dossier » ou « Je suis ravis de
prendre le dossier » plutôt que : « Il faut que je me charge du dossier… ».
13. Dire « quand » au lieu de « si ». EX : Quand vas-tu… » Plutôt que « Je demande si tu pouvais… »

CHAPITRE II : L’EXPOSÉ ORAL


I – QU’EST CE QU’UN EXPOSE ORAL ?

Parler pour le public, avec le souci que chaque individu soit à l’école et cherche son intérêt est l’une
des difficultés que l’on rencontre dans le processus de communication. Si la radio, la télévision sont réservées
à ceux dont c’est le métier, il existe des occasions ou il faut prendre la parole en public sans être un
professionnel. En effet, n’importe quel citoyen peut être amené à s’exprimer oralement lors d’une réunion de
travail ou d’un exposé sur un sujet donné. Dans cet exercice même l’orateur le plus aguerri peut être la proie
d’un trou brutal. Il est donc nécessaire que toute intervention orale, prévue ou prévisible soit soigneusement
préparée.
II- LES OBJECTIFS ET BUTS DE L’EXPOSE ORAL
- Connaitre les techniques de la communication orale.
- Appliquer ces techniques dans tous les types de communication.
- Être capable de mener une bonne communication orale en s’appuyant sur les techniques de
l’expression orale.

III – LA MÉTHODOLOGIE DE L’EXPOSE ORAL

A- LES ÉTAPES DE L’EXPOSÉ ORAL

1- Première étape : Réfléchir au sujet – Étudier son intitulé


Un sujet d’exposé est comme une question que l’on vous pose : le professeur attend une réponse
précise, veut vous faire dire quelque chose ; il faut donc réfléchir au sens du sujet et analyser précisément les
termes du sujet (sens des termes, etc.…).

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- Avant toute autre chose : recherches documentaires, début de rédaction…, il faut se poser un
certain nombre de questions sur le thème de l’exposé et tenter de faire ressortir ce qui est le plus
important.
Exemple : sujet d’exposé : « les chaussures dans l’Antiquité romaine »
Où ? À Rome ;
Quand ? Dans l’Antiquité ;
Comment ? : Principe de fabrication/ outils utilisés ;
Quoi ? : Quelles chaussures/ différents types de chaussures/
Pourquoi ? : Utilité/ utilisation des chaussures ;
Pour qui ? Utilisateurs des chaussures / catégorie sociale…

2- Deuxième étape : préparer/ orienter ses recherches


À l’aide de ces questions, vous devez ensuite élaborer au brouillon un premier plan de l’exposé (il
pourra ou non être modifié par la suite) qui vous permettra d’orienter vos recherches documentaires.

3-Troisième étape : mise en scène / rédaction


C’est le lieu où la rédaction prend place. L’on se conformera aux exigences de l’écriture.
L’introduction sur une page entière et n’a d’ailleurs pas de numérotation. Adopter le caractère 14, interligne
1,5 cm et 2 cm entre les titres et les interlignes.

4-Quatrième étape : le déroulement de l’exposé


Il est préférable pour un travail de groupe que chaque participant maîtrise sa partie. Celle-ci doit être
connue d’avance.
Quelques règles pour l’élaboration du plan
a- Le plan en 3 parties est souvent le plus pratique et le plus efficace (un plan en 2 ou en 4 parties est possible).
b- J’essaye quand c’est possible de diviser chaque grande partie en sous parties.
c- Je dois toujours organiser mon plan de façon logique.
Exemple : sujet d’exposé : « les chaussures dans l’Antiquité romaine »
B- PRÉPARATION DE L’EXPOSÉ

1- Sélection et mise en place des idées.

La préparation est due à l’objet et à sa finalité c'est-à-dire ce qui motive ma recherche.

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a) Le travail d’exposé est un travail de synthèse, de résumé. Il est constitué à partir de plusieurs
sources de recherche documentaire : (livres, revues, dictionnaires, encyclopédies, enregistrements
sonores, vidéos, site internet …..). Ici l’on précisera de quoi a été composée la recherche
documentaire.
b) L’étudiant ne consulte que des documents adaptés à son niveau ou à ses connaissances (sauf si les
documents sont très intéressants, auquel cas, il faut reprendre ces explications avec ses propres
mots).
c) L’étudiant commence toujours à chercher dans des ouvrages généraux puis dans des ouvrages plus
spécialisés.
d) L’étudiant sélectionne des informations et il ne garde que ce qui correspond à l’intitulé du sujet
(trop d’informations ne permettent pas de faire un plan correct et l’on risque de s’écarter du sujet).
e) L’étudiant essaie d’obtenir une documentation variée constituée à la fois de textes, d’images, de
schémas…..

f) L’étudiant note les références de toutes les sources qu’il a utilisées pour faire son exposé.
(Bibliographie de l’exposé).

3- Bien utiliser son temps

Avant tout exposé, il faut réfléchir sur le sujet à présenter et se documenter en conséquence. Dès
l’instant où l’on commence ce travail, il faut songer à proportionner le contenu au temps dont on disposera.
L’utiliser entièrement, n’a pas déborder, ne pas être trop court, constitue une des difficultés que l’on rencontre
durant la préparation de l’exposé. Pour se débarrasser de l’angoisse d’être trop court, ou trop long, il faut
prévoir un certain jeu, c’est-à-dire quelques idées secondaires que l’on aura la liberté de développer ou
d’abandonner.
3- Le contenu de l’exposé
Il faut éviter la lecture intégrale du texte à dire (l’exposé), surtout si l’on n’est pas entrainé à la
lecture à haute voix pour un public, parce qu’un texte mal lu rend impossible la communication. Donc si
l’on n’est pas un professionnel du texte écrit dit à haute voix, il faut prendre des notes, faire un plan.
a- Le plan
Il doit être très clair et assez détaillé. Il faut chercher la formulation la plus brève et la plus nette.
Écrire en gros caractère puis souligner (avec des couleurs différentes éventuellement) les éléments essentiels
du plan : titres, contenu des paragraphes, phrases de transitions. Pour chaque paragraphe, il faut noter les
mots clés, ceux qui permettront la progression de la pensée et aideront à appuyer les propos. Le volume des

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notes

dépend évidemment de notre mémoire et de la difficulté du sujet pour nous.


b- Les citations
Si vous avez des citations à faire, prenez le temps de copier sur une feuille que vous intégrerez sur vos
feuilles. Adapter si possible une graphie différente pour bien distinguer ces citations de votre propre
intervention. Pour les passages à lire dans les ouvrages, il faut utiliser les signets de façon à éviter les temps
morts.
c- L’introduction et la conclusion
Il faut maîtriser parfaitement ces temps forts de la prise de parole. Si l’on redoute la prise de parole
en public, il est suggéré pour ces deux points seulement, de les rédiger totalement (en écrivant gros afin de
ne pas avoir à se pencher sur les feuilles pour les lire). Au besoin il faut les apprendre par cœur.

C- PRÉSENTATION DE L’EXPOSÉ
Elle peut se faire avec micro ou sans micro. Dans tous les cas, l’émetteur doit parler à haute voix,
bien articuler et regarder son auditoire.

1- Sans microphone
Gêné par le trac, absorbé par ce qu’ils ont à dire, les débutants oublient parfois qu’ils doivent
transmettre quelque chose à quelqu’un. D’où des exposés inaudibles même à deux ou trois mètres. Cela aux
yeux de l’auditoire discrédite le travail à présenter. Il faut donc parler pour celui qui est le plus éloigné de
vous. L’intensité de voix doit tenir compte des bruits ambiants (circulation dans la rue etc.).
2- Avec microphone
Le microphone dispense d’efforts vocaux mais exige que l’on prenne un certain nombre de
précautions :
- Mettre au point l’installation

- S’adapter au micro (distance de 20 à 30 cm)

- Éviter tout bruitage intempestif

3- Utilisation du tableau
Le tableau dit de conférencier (chevalet sur lequel est fixée une liasse épaisse de feuilles de grands
formats) est malgré ces dimensions plus restreintes, souvent préférable au tableau noir. Il faut se placer de
côté pour ne pas gêner personne au cours de la démonstration. Se munir d’une règle ou d’une baguette. Il faut
prendre soin de dessiner à l’avance ses croquis et ses schémas. Dans ce cas, le tableau ne doit être démasqué

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qu’on moment où l’on s’en sert. Si l’on doit écrire tableau, en même temps que l’on parle il faut :
- Vérifier auparavant que l’on a de la craie en sa possession

- Utiliser méthodiquement toute la surface en partant de l’angle gauche supérieur

- Écrire gros et lisiblement

- Continuer à parler en même temps que l’on écrit

- Se déplacer sur le côté dès que possible

D- LE DEROULEMENT DE L’EXPOSE ORAL

1- L’argumentation
Elle doit être rigoureuse et doit respecter certains principes :
- Un argument doit être rigoureusement étayé. Il peut être décomposé en trois étapes : énoncer l’idée
force ; énoncer plusieurs sous arguments tendant à justifier la position annoncée ; illustrer chacun
par des références à des situations, à des faits précis, à des données chiffrées.
- L’argument doit être adapté à la cible. Il n’y a pas de bonne argumentation dans l’absolu.
- IL faut distinguer les arguments rationnels et émotionnels.

2- L’adaptation du discours à l’auditoire


Utiliser un vocabulaire accessible à tous. Si le langage technique et les abréviations sont utiles entre
professionnels ou entre amis, communiquer avec un public non spécialisé nécessite non seulement de traduire
les termes techniques et les abréviations mais aussi de leur donner du sens.
Lorsque l’on rédige une lettre, on l’adapte à la personnalité du destinataire ; de même dès le premier
moment de l’exposé, il faut réfléchir à son auditoire.
Pour l’instruire, il faut l’intéresser par les informations. Il faut donc éviter deux excès :
- Trainer sur les faits connus de l’auditoire

- Passer rapidement sur ce qu’il ignore et se contenter d’une allusion là où il convient d’être explicite

3- La prise en compte des réactions de l'auditoire


Il ne faut pas attendre la fin de l’exposé pour s’intéresser aux réactions de l’auditoire. Certains indices
non verbaux, certaines réactions au cours de l’exposé nous renseignent sur le niveau de réception. Les

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interventions du public peuvent globalement répondre aux objectifs suivants :
- Demande de précisions, d’informations complémentations,
- Contestation de certains aspects développés,
- Réfutation d’un aspect de l’argumentation,
- Développement de contre-arguments,
- Évaluation globale du travail présenté,

On peut opter pour deux types d’organisation. Répondre aux questions au coup par coup, cela permet
une participation régulière et spontanée ainsi que des interactions dans le public. Le risque :
- Chacun peut donner son avis et la logique de l’intervention est perdue,
-Négliger certains participants.
Recueillir les questions, en faire une synthèse et organiser une réponse de façon structurée.
Le risque : un second exposé succède au premier et anéantit la dynamique de l’échange.
Quel que soit le choix, il faut informer le public dès le début de l’intervention. Les règles du
jeu des réponses aux questions étant posée il convient de recueillir les réactions, questions, opinions
que les uns les autres veulent exprimer
- Développer une altitude d’écoute même lorsqu’on se sent agressé, ne pas chercher à se justifier à
tout prix.

Reformuler la question ou la critique afin de s’assurer que l’on a bien compris.


- Répondre avec précision sérénité
- Questionner pour préciser les points obscurs.
- Accepter que les autres aient le droit de penser différemment.

Répondre en restant sur le terrain rationnel sans dériver vers le plan affectif.
4- L’utilisation de supports
Le support visuel appuie et complète la partie orale de l’exposé. Il est destiné en premier temps à
faciliter la compréhension du message et à améliorer la mémorisation. On retient généralement beaucoup
mieux ce qui est vu et attendu. Le support visuel doit être simple et concis. Ainsi, il sera très rapidement
assimilable par l’auditoire qui pourra donc fixer son attention sur ce qui dit.
Lorsqu’on introduit un document, une projection, un transparent, il faut annoncer clairement de quoi
il s’agit et à quelle fin on l’utilise. Il faut ensuite commenter le support au fur et à mesure que l’auditoire en
prend connaissance en montrant le lien avec le contenu exposé et en justifiant l’intérêt.

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E- PHRASÉ ET ACCENTUATION : LES TECHNIQUES DE
L’INTERROGATION

1- La diction
C’est la prononciation correcte des consonnes, des syllabes et des diphtongues. Chaque phrase doit
exister du début à la fin : de son attaque à sa finale, en passant par toutes les syllabes intermédiaires.
L’entrainement régulier avec des phrases adéquates permet de muscler la langue et les lèvres et de renforcer
son impact grâce à une diction précise.
2- Le rythme
Les changements de rythme donnent à la prise de la parole sa musicalité et évitent la monotonie .Il faut
varier les rythmes pour donner de la vie à sa prestation. Plusieurs leviers existent pour influer sur le rythme.
3-La ponctuation
La ponctuation du langage parlé n’a rien à voir avec la ponctuation de l’écrit. Vous pouvez vous
arrêter où vous voulez dans une phrase. Cela permet de renforcer l’écoute et de donner du poids à certains
mots ou à certaines idées. Prendre du temps avant un mot, après un mot, ou avant et après un mot, permet de
lui donner plus de force

4-La modulation
Le ton de la voix varie en prenant appui sur certaines syllabes, certaines diphtongues, de respirer et sur
certains mots. Un autre moyen de mettre en valeur certains mots, c’est la scansion : renforcer vocalement un
mot (ou une idée).
5- L’utilisation du silence
Il souligne les changements de rythmes. Il permet à vous comme aux publics, de respirer. Il vous
permet de regarder l’auditoire et de vous appuyer sur lui, ce qui a pour effet de renforcer encore votre impact.
Le silence parait toujours plus long à l’orateur qu’à celui qui l’écoute. Prenez votre temps.
6- La répétition
Voilà encore un moyen de renforcer l’impact d’un mot ou d’une phrase. Répéter un mot ou un bloc de
mots, c’est le mettre en avant pour le souligner. La répétition met en évidence l’importance de ce qu’il
présente, c’est un moyen de préciser votre intention. De plus la répétition favorise la mémorisation.

CHAPITRE III : COMMENT CAPTIVER SON AUDITOIRE ?


I - Qu’est – ce qu’un auditoire ?

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II -
L’IMPLICATION DE L’AUDITOIRE : REGARD ET PERCEPTION
1-Qu’est-ce –qu’un regard ?

2-Qu’appelle-t-onperception ?

3-Quel lien existe-t-il entre regard et perception ?

A-Action et rétraction : adoption du comportement.


1-Action
Cette étape est le fait que doit susciter l’exposant sur son auditoire, par son art oratoire. L’amener à
être vigilant et attentif c’est le conditionnement de la rétroaction.
2- La rétroaction
C’est le processus du retour obligatoirement après une bonne réception. Venant de l’anglais Feed- back.
3- Le comportement
Ici l’exposant dans sa volonté manifeste, cout que cout adopter une technique de communication et
d’animation pour mieux passer son message. S’inscrire dans une dynamique de produire un discours qui n’est
ni salissant, ni ennuyeuse.

B -MISE EN SCENE DE L’INTERVENTION : OCCUPATION DE L’ESPACE ET DE


DECONTRACTION.
1-Occupation de l’espace
C’est une méthode qui consiste à ne pas sillonner les espaces lors de la production du message, mais à
rester statique devant son pupitre et d’une voie audible divulguer son discours.
2-Décontraction
C’est la relaxation, l’absence de stress pour discourir, déclamé.

CONCLUSION
La communication orale est l’action, le fait de communiquer, d’établir une relation orale avec autrui,
d’échanger avec quelqu’un, un groupe d’individus ou un auditoire. La communication orale est la plus
naturelle des formes d’expression, car la parole demeure toujours le moyen de communication le plus utile et

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le
plus
fréquent. Celle –ci peut se dérouler de face à face ou pour l’utilisation de moyens techniques comme le
téléphone. Elle peut être informelle (en dehors de tout cadre professionnel, par exemple, entre collègues de
travail à la machine à café ou formelle. Tous les types d’entretiens utilisés pour la collecte des informations
s’inscrivent dans la communication orale. Il importe donc de maitriser les quelques techniques pour mieux
conduire un entretien.

DEUXIÈME PARTIE : TECHNIQUE D’EXPRESSION


ÉCRITE
CHAPITRE I : LES ARTICULATIONS DE LA PHRASE ET DU
DISCOURS

LEÇON I : LES REGISTRES DE LANGUE


Selon la personne à qui l'on s'adresse, les circonstances, la nature des propos que l'on tient, on ne s'exprime
pas de la même manière. On distingue habituellement trois registres de langue : les registres courants, soutenu
et familier.

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Comment les emploie-t-on ? Quels critères permettent de les distinguer ?

I. Les trois principaux registres de langue

1- Le registre familier
Le registre familier est employé dans la conversation avec des proches ; le locuteur n'a pas besoin de se
soucier de s'exprimer correctement. Ce registre est donc plutôt réservé à la langue orale ; cependant on peut
en faire un usage littéraire. Les romanciers contemporains, en particulier, y ont souvent recours quand ils
rapportent les paroles de certains de leurs personnages.
Ex. : « T’as connaître un lycaon ? » J’ai répondu non.
« Eh bè, les lycaons, c’est les chiens sauvages qui chassent en bandes. Ça bouffe tout ; père, mère, tout et tout.
Quand ça a fini de se partager une victime, (…). Voilà ce que c’est. C’est pigé ? Ça n’a pas pitié. » Cf. Allah
n’est pas obligé d’Ahmadou Kourouma.
2- Le registre courant
Le registre courant est celui de la langue orale et de lalangue écrite usuelles. C'est le registre utilisé
notamment dans la presse, dans la correspondance non officielle… ou dans une copie d'élève.
3- Le registre soutenu
Le registre soutenu correspond à une langue réfléchie et élaborée. C'est le registre utilisé traditionnellement
dans les œuvres littéraires. On l'emploie également, à l'oral comme à l'écrit, lorsque les relations sociales
imposent une certaine distance.

II. Les différences de vocabulaire

1- Le registre familier
Le registre familier fait appel à des mots qualifiés de familiers (fam.), voire de populaires (pop.), dans le
dictionnaire.
Ex. : Il s'est payé une super bagnole.
On y rencontre, en particulier, des mots abrégés (par exemple, télé au lieu de télévision), de nombreuses
expressions imagées (par exemple, casser sa pipe pour mourir).
2- Le registre courant
Les mots utilisés dans le registre courant appartiennent au vocabulaire quotidien, c'est-à-dire à un
vocabulaire correct, pouvant être compris par le plus grand nombre, mais pas très recherché.
Ex. : Il vient d'acheter une belle voiture.
3- Le registre soutenu

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Le
registre soutenu se caractérise par un vocabulaire précis, varié, nuancé.
Ex. : Il vient d'acquérir une magnifique automobile.

III. Les différences de syntaxe

1- Le registre familier
« Les cartes italiennes, ça s'abat sur la table à grands coups de poing, en hurlant à voix sauvage des choses
que je comprends pas, des choses de meurtre et de malédiction. Et quand ils jouent à la morra ! À la mourre,
comme on dit en dialetto. Là, oui, ça fait du bruit. […] Les vitres tremblent, elles tremblent pour de bon, quand
nous autres mômes, on passe dans la rue ça nous vibre dans la tête, les murs font écho, toute la rue résonne
comme un gros mirliton. »
On observe dans ce passage plusieurs caractéristiques syntaxiques du registre familier. Par exemple :
- les phrases sont construites de façon assez lâche ; les propositions sont le plus souvent posées les unes à côté
des autres (juxtaposées) ;
- certaines phrases sont incomplètes ; « Et quand ils jouent à la morra ! » est une proposition subordonnée
employée sans proposition principale ;
- on relève des phrases segmentées, avec un pronom qui rappelle le groupe de mots détaché en tête ou en fin
de phrase (« Les cartes italiennes, ça s'abat sur la table […] ») ;
- l'adverbe négatif ne est omis (« des choses que je comprends pas ») ;
- le pronom démonstratif cela est remplacé par sa forme contractée ça, le pronom personnel nous est remplacé
par l'indéfini on.
2- Le registre courant
Dans le registre courant, les phrases sont simples mais grammaticalement correctes.
Ex. : Il aurait aimé que ce bonheur dure longtemps.
Le passé simple du registre soutenu est remplacé par le passé composé ; le subjonctif imparfait ou plus-
que-parfait par le subjonctif présent ou passé.
3- Le registre soutenu
La langue de registre soutenu est riche en phrases complexes et en tournures élaborées.
Elle emploie tous les temps et tous les modes, notamment :
— le passé simple de l'indicatif pour raconter ;
— l'imparfait et plus-que-parfait du subjonctif, par souci de concordance des temps, dans une subordonnée au
subjonctif dépendant d'un verbe principal au passé.
Ex. : Il aurait aimé que ce bonsoir durât plus longtemps.

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LEÇON II : LA PONCTUATION DANS LE TEXTE
i, à l'oral, ce sont les pauses et l'intonation du locuteur qui permettent de percevoir les divisions d'un

S discours, à l'écrit, c'est la ponctuation qui joue ce rôle. La ponctuation regroupe ainsi l’ensemble des
signes graphiques qui, à l’écrit, servent à marquer la pause entre les phrases, entre les membres de
phrase. Ils permettent aussi de déterminer les rapports syntaxiques qu’entretiennent les éléments d’un
discours écrit. Il convient donc de savoir la valeur contextuelle des signes de ponctuation si l’on veut
éviter les fâcheuses confusions dans sa rédaction. Observons les énoncés ci-dessous :
« Vous avez décidé de poursuivre ce client indélicat ; comme vous, je décide aussi d’engager des
poursuites judiciaires »
Si, dans cette séquence, l’on déplace le point et virgule et que l’on le place devant vous, la phrase change
de sens ; on obtient :
« Vous avez décidé de poursuivre ce client in délicat comme vous ; je décide aussi d’engager des poursuites
judiciaires »
« Djeck était affamé, il mangea sans lever la tête ses deux voisines apitoyées et sesparents souriants
le regardaient »
Ici, si l’on ne place pas un point (ou un point et virgule) entre « tête » et « ses », on croirait que Djeck
‘‘mange’’ « ses deux voisines »
Ces exemples montrent bien qu’il ne faut pas négliger la ponctuation car une phrase mal ponctuée peut
affirmer le contraire de ce que l’on veut dire.

I. Historique
C’est au XVIe siècle, après l'invention de l'imprimerie, que le système moderne de ponctuation s'est
véritablement fixé en français ; il comprenait alors le point, le point d'interrogation, la virgule et le deux-
points. Au XVIIe siècle, on introduisit les guillemets, le trait d'union (dans les mots composés), le point-virgule
et le point d'exclamation. L'usage des points de suspension date de la fin du siècle suivant et celui du tiret et
des crochets, du XIXe siècle. On distingue onze (11) signes de ponctuation que nous présenterons en fonction
de leur position et leur rôle (syntaxique et sémantique) dans la phrase.
II. La ponctuation en fin de phrase
Une phrase se termine toujours par un point, lequel est suivi d'une majuscule. Cependant, ce point
change selon le type de phrase.
1- Le point

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Une

phrase déclarative se termine par un point simple. Dans la lecture, le point indique une pause très marquée. Il
s’emploie à la fin d’une phrase pour marquer que ce qui vient d’être dit, à l’aide d’une ou de plusieurs
propositions, d’un ou de plusieurs mots…, forme un sens complet. Mais, on l’utilise aussi pour marquer une
abréviation.
Ex1. : « Je ne partage pas votre idéologie, mais je la respecte. »
Ex2. : « L’O.N.U. a pour mission de maintenir la distance entre la « tête » et les « orteils » ».

2- Le point d’interrogation

Il marque la fin d’une phrase interrogative dans une interrogation directe. Mais, il sert aussi à marquer le
doute.
Ex. : « Vous venez avec moi ou non ? » (Interrogation directe)
Ex. : « L’équipe de SabriLamouchi nous offrira-t-elle, cette année, le trophée africain tant attendu ? » (doute)
3- Le point d’exclamation
Il marque la fin d’une phrase exclamative. Il sert à marquer les sentiments divers (surprise, crainte,
indignation, horreur, admiration, joie, espoir…etc.) C’est le signe spirituel par excellence qui marque les états
d’âme (les interjections, onomatopées…).
Ex. : « Que c’est beau ! »
Ex. : « Mon Dieu ! Quel triste spectacle !»
Ex. : « La vielle guimbarde faisait vroum ! Vroum ! »
Ex. : « « Hourra ! Hourra ! », scandait le public »

III. La ponctuation à l'intérieur de la phrase

On utilise également des signes de ponctuation à l'intérieur de la phrase pour mettre en évidence sa
construction et en faciliter ainsi la lecture et la compréhension ; ces signes de ponctuation, plus « faibles » que
les précédents, ne sont pas suivis d'une majuscule.
1- La virgule
La virgule est le signe de ponctuation le plus faible ; elle marque une pause légère entre deux mots, deux
groupes de mots ou deux propositions. Elle permet, selon le cas, de détacher un groupe facultatif (par exemple,
un complément circonstanciel, une apposition) ou de séparer des groupes juxtaposés (occupant la même
fonction).
Ex. : Dans une guerre, c'est toujours l'adversaire qui commence.

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La

virgule permet ici de détacher en tête de phrase, le complément circonstanciel dans une guerre.
La virgule sépare ainsi :
- Plusieurs sujets juxtaposés ;
Ex. : Les femmes, les hommes, les enfants étaient présents à cette cérémonie.
- Plusieurs attributs juxtaposés ;
Ex. : Les soldats étaient courageux, farouches, cruels.
- Plusieurs compléments juxtaposés ;
Ex. : Il prêchait le pardon, la tolérance, la paix.
- Plusieurs verbes juxtaposés ;
Ex. : La jeune fille hurlait, s’étouffait, s’arc-boutait sur ses jambes, mais son bourreau
n’avait cure de sa souffrance.
- Plusieurs propositions juxtaposées.
Ex. : Je suis arrivé, j’ai entendu les deux versions, je les ai analysées, votre épouse est une
diablesse !

2- Le point-virgule
Le point-virgule marque une pause intermédiaire entre le point et la virgule. Il sépare en général deux
propositions indépendantes. Il permet aussi de séparer des éléments de phrase semblablement disposés où la
virgule a déjà été employée.
Ex. : Il a un côté sympathique ; seulement, on le voit toujours de face.
3- Les deux-points
Il peut annoncer une énumération ou une explication.
Ex. : « Voici l'été : épousez une femme ombrageuse. »
Ex. : Tous étaient descendus : les femmes, les hommes, les enfants, les chiens…
Ex. : Les étudiants paraissent sages : ils accueillent bien les enseignants et suivent attentivement les cours.
Quand il annonce des paroles rapportées, il est suivi d'une majuscule.
4- Les points de suspension
Ce signe sert à marquer l’implicite, le non-dit. Il se place à la fin d’une phrase restée inachevée pour attirer
l’attention sur ce que l’on ne dit pas, tout en le laissant entendre. On le retrouve aussi à la fin d’une énumération
inachevée.
Ex. : Le silence était tel… qu'on aurait entendu voler une montre.
Ex. : Il traversa des villes, des villages, des hameaux…
5- Les guillemets

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Ils

servent à isoler, à mettre à distance les citations d’auteurs ou des éléments que l’on veut mettre en évidence
dans une phrase.
Ex. : Rabelais écrivit : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »
Ex. : Il existe encore des gens pour qui le SIDA est une « affaire à dormir debout »
6- Les parenthèses et les tirets
Ils servent à encadrer une remarque ou une information annexe dans une phrase. Ils isolent une phrase, une
réflexion qui vient couper la trame d’un récit.
Ex. : Le perroquet (c’est ainsi que tous l’appelaient dans le village) entreprit de nous conter,
contre notre gré, toute l’histoire du village.
Dans cette phrase, les tirets peuvent remplacer les parenthèses, sans en altérer la valeur énonciative.

IV. La ponctuation du dialogue


Lorsqu'on rapporte des paroles, l'usage réclame :
-qu'on annonce celles-ci par un deux-points,
- qu'on les encadre par des guillemets,
- qu'on utilise un tiret à chaque changement d'interlocuteur

CHAPITRE II : LES MODALITES DE LA PHRASE

Selon le motif qui pousse quelqu’un à communiquer avec les autres, il peut recourir à plusieurs
modalités de communications. En effet, on ne donne pas un ordre de la même manière qu’on manifeste un
mécontentement ou qu’on exprime une idée. Ainsi, on distingue quatre types de phrases : la phrase déclarative,
impérative, interrogative et exclamative.
1.La phrase déclarative

Elle sert à déclarer ou à exprimer simplement une idée, une pensée à quelqu’un. Cette déclaration peut se faire
de façon positive ou négative :
- Quand l’idée exprimée est positive, la phrase est dite déclarative affirmative : Pierre joue dans le jardin.
- Quand l’idée exprimée est négative, la phrase est dite déclarative négative : l’enfant ne pleure pas.

Remarque 1 : la phrase négative totale s’exprime à l’aide des locutions adverbiales négatives : ne…pas,
ne…plus, ne…jamais, ni…ni. Ex : je ne reviendrai plus jamais ici.
Remarque 2 : la phrase négative partielle s’exprime avec les locutions ne…que, ne…guère. Ex : je ne possède
que dix francs.
2.La phrase impérative

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a. Lorsqu’elle est affirmative, elle sert à exprimer un ordre, une invitation, une suggestion, un conseil. Ex :
rangez immédiatement cette pièce !
b. Lorsqu’elle est négative, elle sert à exprimer une interdiction, une défense. Ex : ne touchez pas ce repas !

Remarque : la phrase impérative utilise le mode impératif, et quelquefois le mode infinitif. Ex : ne pas
toucher !

3.La phrase interrogative


Elle permet de poser des questions, de demander un renseignement.
Ex : qu’en penses-tu ? Ou se trouve la mairie ?
a. L’interrogation est totale quand elle porte sur la phrase entière ou bien sur un segment de la phrase.
Quand elle porte sur un segment de la phrase, on peut alors répondre par oui ou par non. Ex : qui es-
tu ? As-tu bien travaillé ? (réponse : oui ou non).
b. L’interrogation est partielle quand elle ne porte que sur un seul mot de la phrase. Ex : Quand iras-tu
à la mer ? = il est impossible, dans cet exemple, de répondre simplement par oui ou par non.

Remarque : l’interrogation est marquée soit par des mots interrogatifs, soit par l’inversion du sujet, soit par
l’utilisation des tours est-ce que ? Il y a toujours une intonation montante dans les phrases interrogatives. C’est
ce qui est indiqué graphiquement par le point d’interrogation (?).
4. La phrase exclamative
a. Très proche de la phrase interrogative, la phrase exclamative se caractérise par la présence d’une
intonation montante ou descendante. La phrase interrogative, rappelons-le, ne peut avoir qu’une
intonation montante. Ex : Quelle femme ! Cette couleur est magnifique !
b. Elle utilise les mêmes pronoms, les mêmes adjectifs et les mêmes adverbes que la phrase interrogative.
Seule, quelquefois, l’intonation permet de les distinguer. Dans la langue écrite, l’emploi du point
d’exclamation permet aisément de faire la distinction (voir les interjections).

Remarque 1 : l’exclamation est totale lorsqu’elle porte sur toute la phrase. Ex : l’a-t-on assez seriné !
Remarque 2 : elle est partielle lorsqu’elle porte sur une seule partie de la phrase. Ex : Quelle bêtise il a faite !

c. Quelques emplois particuliers

On peut construire des phrases exclamatives en utilisant :


- La tournure ce que : ce qu’il est bête, cet enfant !

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- L’expression c’est…qui (que), quelquefois sans c’est : c’est mon père qui sera furieux ! Monsieur,
votre chien qui s’enfuit !
- Des particules : Ô le doux regard !
- Des verbes figés : vive la Côte d’Ivoire !

CHAPITRE III : L’ACCORD DES VERBES DANS LES FORMES


COMPOSEES :

L’ACCORD DU PARTICIPE PASSE

I. Définition

Chantant est le participe présent du verbe chanter ; ayant chanté, son participe passé ; ayant été chanté,
son participe passé passif. On appelle aussi communément participe passé la forme réduitechanté.
Ce participe passé peut être employé de plusieurs manières :
-avec la valeur d'un adjectif (ne dit-on pas du participe qu'il est la forme adjective du verbe ?) ;
-comme élément qui, associé à un auxiliaire, permet de former les temps composés des verbes ainsi que
leur voix passive.
Selon le groupe du verbe, il se termine par -é (chanté) si le verbe est du 1er groupe, par -i s'il est du 2e groupe
(fini), par -i, -u, -s ou -t si le verbe est du 3e groupe (sorti, venu, pris, fait). Cependant il s'agit là de la forme
de base du participe passé car, selon les emplois, celle-ci est susceptible de prendre des marques d'accord.

II. Les principales règles d'accord

On peut énoncer trois règles principales correspondant à trois emplois du participe passé.

1- Le participe passé employé sans auxiliaire


Si le participe passé est employé, sans auxiliaire, avec la valeur d'un adjectif, il s'accorde comme un adjectif,
en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte.
Ex. : Prévenus, les voisins ont alerté les pompiers.

2- Le participe passé employé avec l’auxiliaire « être »

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Si
le
participe passé est employé avec l'auxiliaire être, il s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe.
Ex. : L'île Boulet est couronnée par un beau paysage.

3- Le participe passé employé avec l’auxiliaire « avoir »


Si le participe passé est employé avec l'auxiliaire avoir, il ne s'accorde pas, sauf avec le COD si celui-ci
est placé avant le verbe.
Ex. : Voici les excursions que le syndicat d'initiative nous a conseillées.
Mais on dit Le syndicat d'initiative nous a conseillédes excursions.

III. Les règles complémentaires

1. Le participe passé d'un verbe pronominal

Rappel : un verbe est dit pronominal quand il est précédé d'un pronom qui représente la même personne
que le sujet.
Ex. : Elle se regarde dans la glace. – Elle s'est regardée dans la glace.
Le problème posé par ces verbes est le suivant : les verbes pronominaux forment tous leurs temps composés
avec l'auxiliaire être et cependant leur participe passé ne s'accorde pas forcément avec le sujet.

S'accordent avec le sujet les participes passés des verbes pronominaux intransitifs (qui ne peuvent pas admettre
de complément d'objet). C'est le cas :
- des verbes pronominaux dits essentiellement pronominaux, ceux qui n'existent que sous
une forme pronominale (s'enfuir, s'envoler, s'évanouir, se repentir, se suicider, etc.) ;
Ex. : À mon approche, les mésanges se sont envolées.
- des verbes pronominaux de sens passif.
Ex. : Les studios se sont très bien vendus cette année. (= Les studios ont été très bien vendus
cette année.)

S'accordent avec le COD, s'il est placé devant le verbe, les participes passés des verbes pronominaux transitifs,
c'est-à-dire de sens réfléchi ou réciproque. On écrit donc : Elle s'est lavée (accord avec le pronom COD
antéposé se) mais : Elle s'est lavé les mains puisque, dans ce cas, le COD lesmains est placé après le verbe.

Remarque : on écrit : Ils se sont souri et se sont embrassés ; la différence de traitement entre les deux

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participes s'explique par le fait qu'embrasser est transitif direct, tandis que sourire est transitif indirect : on
embrasse quelqu'un, tandis qu'on sourit à quelqu'un. On peut en conclure que les participes passés des verbes
pronominaux transitifs indirects sont invariables. On écrit par exemple : ils se sont succédé, elles se sont parlé,
etc.

2/ Le participe passé suivi d'un infinitif

Comparons ces exemples :


(1) Quels musiciens avez-vous entendus jouer ?
(2) Quelle symphonie avez-vous entendu jouer ?
Dans les deux cas, le participe passé est employé avec l'auxiliaire avoir et le COD (quels musiciens ou
quelle symphonie) précède le verbe.
Cependant le participe passé ne s'accorde avec le COD que s'il désigne également l'agent de l'action
exprimée par le verbe à l'infinitif, ce qui est le cas dans l'exemple 1 (ce sont les musiciens qui jouent) mais
pas dans l'exemple 2 (la symphonie ne se joue pas elle-même).
Remarque : le participe passé du verbe faire suivi d'un infinitif est toujours invariable.
Ex. : Les invités, je les ai fait monter au premier étage.

3/ Cas particuliers

Le participe passé des verbes impersonnels est toujours invariable.


Ex. : Il est tombé des grêlons pendant près d'une heure.
Quand le complément d'objet qui précède le verbe est le pronom neutre le qui représente une proposition
entière, le participe passé reste invariable.
Ex. : Elle est moins résistante que je ne l'avais cru. (l’représente ici toute la proposition principale)
Quand le complément d'objet qui précède le verbe est le pronom adverbial en, le participe passé reste
invariable.
Ex. : Des fraises, j'en ai mangé jusqu'à l'indigestion !

CHAPITRE IV : LE RESUME DE TEXTE


I – GENERALITÉ
Le résumé est un acte de la vie quotidienne. On résume oralement un film ou un roman à un
condisciple. On résume oralement sa journée, ses vacances, des événements. On peut résumer une discussion

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qui
vient
d’avoir lieu, un exposé entendu. On peut également résumer par écrit, un article de revue afin d’en garder une
trace sur une fiche. Dans tous les cas, le résumé consiste à réduire à l’essentiel, à concentrer en peu de mots
tout en restant fidèle à l’objet.
Le résumé de texte est un exercice fréquent à des examens et concours de tous les niveaux qui permet
d’apprécier non seulement l’intelligence du candidat (son aptitude à comprendre un texte et à en dégager
l’essentiel), mais aussi ses qualités d’expression écrite. À cet égard, il se présente comme un excellent exercice
de formation personnelle qui entraîne à la lecture active d’un texte, en se l’appropriant mentalement, en s’en
enrichissant. Il entraîne également à un travail actif de la pensée et de l’expression pour réduire, concentrer,
reformuler dans son propre langage.
À l’examen du BTS, l’épreuve du résumé porte sur un texte d’idées ou à thèse, sur des sujets d’ordre
général. Le candidat doit donc le résumer sans ajouter d’opinions ou de commentaires personnels. La réussite
de cet exercice nécessite à la fois certaines qualités intellectuelles (compréhension, aptitude à la synthèse,
connaissance de la langue) ainsi qu’une méthode rigoureuse de travail.

II – APPROCHE METHODOLOGIQUE

Pour pouvoir résumer un texte, il faut suffisamment le comprendre après une exploration efficace, suite
à plusieurs lectures. Ce travail commence par une phase d’observation.

1 – Observation du texte
L’observation du texte passe par l’analyse du paratexte, le repérage des paragraphes et celui des signes
particuliers.

L'analyse du paratexte

Le paratexte c’est l’ensemble des éléments relatifs à un texte, mais qui se trouvent hors de ce texte. Il
faut donc être attentif à toutes les informations données ; ne pas se contenter de survoler le texte, de
le "lire en diagonale". Il faut étudier :
- Le titre du texte (s'il у en a un). II met en évidence le thème, voire l’idée directrice, la thèse, de
l'extrait.
- L’auteur du texte S'il s'agit d'un nom connu (exemple : Montesquieu, Camus ou un journaliste
contemporain et célèbre), remémorez-vous les renseignements essentiels sur lui pour voir si vous
pouvez en tirer parti et éviter un éventuel contresens.
- Le titre et le type d'ouvrage d'où est extrait le texte. II vous aide à définir le type de sujet.

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- La
date
de parution. S'agit-il d'un texte très récent qui traitera d'un problème d'actualité.
Le repérage des paragraphes
La première chose à faire en abordant un texte est de repérer sa structure. Celle -ci est d'abord
et souvent liée aux paragraphes.
Souvenez-vous. On vous demande, dans vos discussions et dissertations, de faire un
paragraphe pour l’introduction, deux ou trois au minimum pour le développement et un au moins
pour la conclusion. Un auteur procède de même. II construit un paragraphe pour chaque idée
importante. Par exemple, un paragraphe pour exposer initialement la thèse ; puis, un paragraphe
pour chaque argument qui la confirme.

Le repérage des signes particuliers

Les textes qui sont donnés à résumer exposent des idées, et le font donc, le plus souvent, de manière
neutre ou simple. Cependant, la réflexion peut s'animer et prendre, dans tout le texte ou pour certains passages,
une tournure plus vive, plus « colorée ». Ces signes particuliers sont facilement repérables. Et il faut en tenir
compte pour le résumé. Il s’agit :
Le ton
Voici les principales nuances de ton qui peuvent alterner ou se combiner dans un même texte (les
termes sont groupés par synonymie). Le ton peut être :
- ton neutre : aucun effet particulier ;
- Ton polémique : l'auteur défend, avec vigueur, ses idées (vocabulaire fort : « J’affirme », « II est
formellement interdit », « c’est un aspect primordial », etc.) ;
- Ton pathétique : l'auteur fait appel aux sentiments du lecteur (vocabulaire du sentiment : « émouvoir », «
réagir », « détestable », « révoltant », etc.) ;
- Ton solennel : des effets de style (répétitions, tournures emphatiques, vocabulaire soutenu, etc.) soulignent
l'importance du message ;
- Ton ironique : l'auteur affirme des faits manifestement contraires au bon sens, à la vérité, à ce qu'il pense.
Mais, d'autres signes vont vous aider à l'identifier. -

La ponctuation
La ponctuation la plus neutre comporte essentiellement des points et des virgules. Une ponctuation
plus diversifiée peut signaler les intentions de l'auteur. Voici un éventail des possibilités :
- Points d'interrogation : les questions qu'ils signalent peuvent être aussi bien de vraies questions -pour faire
progresser la réflexion- que des interrogations dites rhétoriques, pour interpeller le lecteur ;

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-

Points d'exclamation : signe d'un ton qui s'anime, de l'émotion de l'auteur (surprise, indignation, colère, etc.)
;
- Deux points : ils introduisent un exemple, une explication, une cause ou une conséquence;
- Guillemets : ils encadrent des paroles rapportées ou une citation ou encore ils avertissent d'un sens particulier
donné à une expression (ex. : sens propre au lieu du sens figuré);
- Parenthèses et tirets : ce qui figure à l'intérieur est d'importance moindre (exemples, explications,
précisions).

La typographie
De même que ce document utilise les caractères gras ou les majuscules pour vous permettre de repérer
ce qui est plus important à retenir, un auteur qui a voulu une typographie particulière pour un mot ou un
passage signifie qu'il leur accorde plus d'importance. La répartition en paragraphes, leur brièveté ou leur
longueur peuvent aussi être des indices.
Donc, dès la deuxième lecture, il faut repérer les éventuels signes particuliers du texte. Au besoin, il
faut les entourer d'un léger trait de crayon.

TRAVAIL DIRIGE
1- Combien de paragraphes comporte le texte support ?
2- Quels paragraphes sont à rapprocher ? Pourquoi ?
3- Relevez les signes particuliers du texte support.

2 – Compréhension du texte

La compréhension d’un texte se fait suite à un processus que nous proposons en trois étapes. Ce sont :
- Le thème ou le sujet central abordé dans le texte (qui se présente comme le résumé au premier degré,
puisqu’il tient seulement en quelques mots ;
- L’idée générale du texte qui peut coïncider avec la thèse de l’auteur (elle constitue le résumé au
second degré et peut être formulée en une phrase ;
- La structure du texte : il s’agit de la subdivision du texte en parties ou en séquences qui constitue
chacune une unité de sens. Toutefois, il ne faut pas confondre les séquences aux paragraphes. Pour chaque
partie délimitée, il faut dégager un titre. Ce travail devrait permettre de se convaincre de la formulation de
l’idée générale.

Remarques :
Les textes proposés à l'épreuve de résumé sont tous des argumentations. Une argumentation est un
exposé visant à prouver la véracité d'une opinion, d'une thèse, parfois en démontrant la fausseté de la thèse

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adverse (contre-argumentation).
Elle se présente sous la forme d'une réflexion sur les faits, qui sont énoncés dans le cadre d'un
raisonnement logique. Elle comporte l’énоnсé d'un problème et la thèse de l'auteur, des arguments, des
exemples, diversement développés et approfondis.
La compréhension du message de l'auteur et le repérage de la structure de son exposé sont à l'origine
d'un bon résumé. II s'agit d'éviter les contresens et de mettre en évidence l'essentiel.

La thèse : C’est l’expression d'une opinion que l'on peut justifier par des arguments. Quasi-synonymes
utilisés parfois en analyse de texte : idée principale, idée directrice. On appelle antithèse, l'expression de
l'opinion contraire. Tout texte argumentatif présente une thèse, qu'il faut bien repérer pour éviter les contresens
et la mettre en valeur dans le résumé. Elle peut se présenter sous trois formes :
- La thèse peut être formulée en une ou deux phrases en tête du texte.
- La thèse de l'auteur peut être exprimée seulement en fin de texte, après analyse du problème.
- La thèse peut, enfin, ne pas être résumée en une formule, mais explicitée tout au long du texte. Pour éviter
les contresens dans la rédaction du résumé, il faudra alors formuler cette thèse pour vous -même, au
brouillon.
Formulation initiale d'un problème sans prise de position. Lorsque la thèse n'est pas énoncée au
début, le texte commence généralement par une présentation du sujet et la formulation d'une
interrogation qui trouvera sa réponse dans le cours du texte.

L'argument : C’est la preuve à l'appui d'une affirmation, raison justifiant une opinion. L’argument
est ce qui justifie la thèse. II peut tenir en une phrase, en un paragraphe, voire en une page, selon
qu'il est plus ou moins développé, expliqué, et qu'il est ou non ac compagner d'exemples.

L'exemple : C’est un détail concret, un fait précis et particulier que l’on mentionne pour faire
mieux comprendre un énoncé général. Un exemple accompagne toujours une thèse ou un argument.
Comme il s'agit d'un élément concret, on dit qu'il illustre l'idée (thèse, argument), comme un dessin ou une
photographie peut aider à faire comprendre une explication abstraite.

TRAVAIL DIRIGE
1- Dégagez le thème et l’idée générale du texte support.
2- La thèse soutenue par l’auteur est-elle confondue à l’idée générale ? Où est-elle exprimée ?
3- Dégagez la structure
3 – Recherche et reformulation des idées essentielles

Une fois le processus de compréhension achevé, il faut considérer chaque séquence délimitée afin d’y
identifier les idées essentielles puis de les reformuler dans son propre langage. Cela signifie que les éléments

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de

détails, l’accessoire (exemples, développements explicatifs, redondances, périphrases, énumérations,


renseignements superflus, …) doivent être passés sous silence. Recours peut être fait aux moyens
grammaticaux propres à condenser l’expression sans en altérer le sens (nominalisation, pronominalisation,
tournure adverbiale, subordination,).
Le candidat doit éviter la paraphrase et les formulations maladroites. Toutefois, il ne lui est pas interdit
de reprendre quelques mots clés du texte pour lesquels il n’existe pas de synonymes satisfaisants.

4 – Étude de l’articulation logique du texte

Le nombre de paragraphes est un indice sur la structure du texte. Mais, il n'est pas une preuve suffisante.
II vaut mieux s'aider également des termes soulignant les articulations du texte. Ceux-ci sont de deux types :

Les termes de progression


Ils signalent que l’on passe d'une idée à la suivante ou d'un aspect de l'idée à un autre :
Les balancements : d'une p a r t d ' a u t r e part ; d'un côté..., de l’autre ; les uns..., les autres... ;
Les surenchérissements : non seulement..., mais (aussi / encore) ; de surcroit ; bien plus...
Les termes d'énumération : d'abord, tout d'abord, premièrement, en premier (lieu), au préalable, pour
commencer, etc. (pour introduire la première idée); en second, secondement, secundo (pour introduire la
deuxième idée); en troisième lieu, troisièmement; tertio (pour introduire la troisième idée); ou ensuite, puis,
après, de plus, par ailleurs, ajoutons/ajoutez à cela... (pour signaler le passage à l'idée suivante) ; enfin, pour
terminer, en dernier lieu... (pour amener la dernière idée).
Ils fonctionnent comme autant de signaux, de jalons très utiles pour repérer la progression du
raisonnement. Encadrez-les ou entourez-les dès la deuxième lecture.

Les liens logiques


Avant d'étudier de près les principaux rapports logiques, il vous faut repérer -dès la lecture- les mots
qui peuvent vous aider à saisir le raisonnement de l'auteur. Ce sont des liens explicites, qui clarifient d'emblée
la progression de la pensée si vous savez les identifier. Pour cela, il vous suffit de vous remémorer vos
souvenirs grammaticaux de la classe de Troisième... Sinon, voici quelques rappels. Vous encadrerez
particulièrement dans les textes les mots indiqués ici.

Remarque : L’étude de l’articulation logique du texte se fait à deux niveaux : à l’intérieur des parties et entre
les parties délimitées. Toutefois, il peut se trouver que le texte ne comporte pas de connecteurs ou d’adverbes
de sens voisin entre les parties. Dans ce cas, il revient au candidat tout de même de rechercher le rapport qui
existe entre les unités délimitées.

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MOTS SIGNIFICATION
Car, en effet Cause, Explication
donc, ainsi Conséquence, conclusion provisoire ou définitive
Mais, or, cependant, pourtant, au contraire opposition à l’idée précédente
Certes, il est vrai que, il faut reconnaître que, On reconnaît qu'un argument adverse est valable.
sans doute, bien sûr, bien que, quoique ; etc. Mais...
Suivi de mais, néanmoins, en revanche, On le réfute (c'est-à-dire qu'on s'y oppose) pour mieux
cependant affirmer son opinion

TRAVAIL DIRIGE
1 – Dégagez les idées essentielles de séquence du texte support puis reformulez-les
2 – Étudiez l’articulation logique à l’intérieur des séquences et entre elles.

5 –La Rédaction
Après les étapes du travail préparatoire, le candidat dispose désormais des éléments indispensables à
la rédaction du résumé. Celle-ci doit se faire dans le respect des principes fondamentaux qui régissent
l’exercice. Il s’agit de réduire le texte initial :
- En lui restant fidèle aussi bien dans le fond que dans la forme (chronologie des idées, temps verbaux,
énonciation, …) ;
- En évitant les expressions comme « selon l’auteur… », « dans ce texte, l’auteur dit … » etc. ;
- En s’abstenant de tout commentaire personnel, même si on est en désaccord avec l’auteur ;
- En respectant la marge de tolérance relative au volume imposé. Le nombre de mots utilisés doit figurer
à la fin du résumé.

TRAVAIL DIRIGE : Rédigez le résumé du texte support, en respectant la marge de tolérance. Indiquez le
nombre de mots utilisés.

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