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8D : Parcours gagnant
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AVERTISSEMENT
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S O M M A I R E
8D, UNE MÉTHODOLOGIE RIGOUREUSE 4
LES 8 DISCIPLINES 6
Préliminaire : engager le processus 8D 6
1. Aborder le problème avec une équipe compétente
et motivée 9
2. Décrire le problème perçu par le client interne ou externe 13
3. Mettre en œuvre et tester les actions provisoires 17
4. Rechercher et vérifier la cause principale et sa détection 21
5. Définir les actions définitives et le contrôle
de leur efficacité 25
6. Mettre en place les actions définitives et contrôler
les résultats 29
7. Prévenir la réapparition du problème et des cas similaires 32
8. Clôturer les travaux et valoriser l’équipe 36
Parcours du GLOSSAIRE 40
Quelques formulaires 8D 40
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cadre de l’ISO/TS 16949 v2002 (et qui vient d’être certifiée) génère de véritables améliora-
tions dans l’éradication des défauts.
Utiliser de manière intelligente le formulaire 8D imposé par son client en tant que réponse
blème pour aller jusqu’au bout de la recherche des causes et éviter la récurrence de défauts
identiques ou analogues.
M. MANEJAR, directeur du site fournisseur
Madame BELLA, notre système de management est certifié ISO/TS 16949 v2002 depuis
18 mois ; un processus important de notre cartographie est le processus SATISFACTION
CLIENT qui est déclenché à chaque réclamation de votre part.
Lorsque ce processus est déclenché, notre démarche suit fidèlement les 8 étapes du 8D et
nous vous répondons selon le formulaire de RIO-NÃO.
Nous allons enclencher le processus 8D et je vous informerai régulièrement de l’avancement
des travaux.
Mme BELLA, responsable qualité constructeur
Par rapport au 8D, j’exige qu’une action provisoire soit mise en place effective dans les 24 heu-
res et que les actions définitives soient définies dans la semaine
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LES 8 DISCIPLINES
Préliminaire : engager le processus 8D
a. Objectifs prioritaires
Dès l’apparition des premiers symptômes d’un problème, mais avant de se précipiter dans la
rédaction d’un formulaire 8D, il est important de :
Mettre en place des actions correctives immédiates pour protéger le client, le cas échéant.
Reconnaître si la mise en place d’un processus 8D est pertinente à travers des critères
objectifs.
Lorsque c’est pertinent, déclencher et engager effectivement le processus 8D.
b. Méthodologie utilisée
Action immédiate
M. ÉQUIPE, chef d’atelier
Nous avons re-trié le stock de pièces finies 4 x 4 et avons trouvé des “décollement de la pein-
ture” sur 1% des pièces (sur les 1830 pièces d’avance, 37 pièces présentaient un petit défaut).
C’est un vrai problème !
J’ai regardé la pièce proposée initialement et acceptée par RIO-NÃO et elle n’avait pas ce
défaut.
Mme CALAMITY, responsable qualité
M. ÉQUIPE ! On est plus près de 2% que de 1% de défaut…
Il faut engager des actions immédiates pour protéger le client :
Tri du stock en bord de ligne chez le client.
et dans chacun des cas, il faut enregistrer les quantités triées et les défauts pour :
Mesurer l’efficacité de ces actions immédiates.
Mesurer les effets sur le client (le défaut a-t-il disparu pour le client ?).
Enclenchement du processus 8D
M. MANEJAR, directeur site
Je suis en contact avec la direction qualité du groupe et leur demande de venir nous aider à
appliquer rigoureusement le processus 8D pour résoudre ce problème de décollement pein-
ture. Depuis le temps que la direction qualité nous fait l’article sur la “fameuse méthode 8D”,
nous allons nous y mettre !
Cela nous servira de formation interne pour être autonomes dans l’application des formulaires
et des outils imposés par le client.
Et j’espère que nous entendrons un peu moins Mme BELLA !
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Mme CALAMITY
Et qui vient de la DQ ?
M. MANEJAR
M. ONNAIRE, vous le connaissez ?
Oui, Fonxi, il est un peu théoricien, comme tous ceux de la DQ, mais lui est très sympa !
c. Outils associés
Les outils utilisés de façon standard pour quantifier le problème et faciliter les décisions à
prendre lors de cette étape peuvent être :
Le diagramme de Pareto , qui indique les priorités basées sur la fréquence d’apparition
des défauts, des coûts : exemples : pareto textile , pareto cyclone / exercice : photos de
vacances (ex. pareto photo , pareto photo diagramme , pareto étuis acier ).
La fiche de relevé permettant de rechercher et quantifier des défauts par jour, par
machine.
D’autres outils ou d’autres sources d’information peuvent être utilisés à ce stade de la
démarche :
Diagramme de tendance .
Tableau de PAYNTER .
Diagramme de corrélation .
Audits produit…
d. Verrouillage de l’étape
M. ONNAIRE, membre de la direction qualité groupe
s’explique au téléphone avec M. MANEJAR.
Est-ce que cette situation répond aux critères d’utilisation du processus 8D?
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Critères Commentaires
Oui, un premier sondage réalisé sur les
Est-on en présence de symptômes quantifiés ? pièces prêtes à être livrées fait état de
2% de pièces défectueuses.
Les clients qui ressentent les symptômes ont-ils été identi- Oui, le client CONSTRUCTEUR s’est
fiés, ainsi que d’éventuelles parties concernées ? déjà manifesté !!!
Les mesures effectuées pour quantifier les symptômes Oui, il y a un écart entre les pièces livrées
montrent-elles qu’on est en présence d’un écart entre le actuellement et les pièces acceptées, il y
réalisé et le prévu et que la priorité (importance, urgence, et a quelques semaines (le premier réflexe
croissance) de ces symptômes justifie l’utilisation de la de M. ÉQUIPE a été d’aller rechercher la
méthode 8D ? pièce 4 x 4 acceptée).
Compte tenu de ces éléments, nous pouvons engager véritablement le processus 8D et passer
à la première étape (première discipline), aborder le problème avec une équipe compétente et
motivée.
Les points les plus importants de l’étape préliminaire (étape 0), ENGAGER LE PROCESSUS 8D
sont repris dans la fiche “D0. Processus ”.
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complémentaires pour pouvoir résoudre le problème. C’est la même notion que l’approche
pluridisciplinaire soulignée dans le référentiel ISO/TS 16949 “une approche pluridisciplinaire
inclut typiquement le personnel impliqué dans la conception, la fabrication, les méthodes,
la qualité et la production ainsi que tout autre personnel approprié de l’organisme”.
Les membres de l’équipe doivent connaître les techniques de maîtrise du comportement
La composition de l’équipe peut varier d’une étape à l’autre selon les tâches et activités
Qui ? Responsabilité
Mme CALAMITY Qualité
M. ÉQUIPE Chef d’atelier
M. POINTO Méthodes - Industrialisation
M. VENT Technique - Laboratoire
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Les membres.
Le leader ou animateur.
Le gestionnaire du temps.
Le secrétaire.
Le rapporteur.
Le modérateur.
Exception faite, du rôle de champion, tous ces rôles devraient être tenus par les différents
membres de l’équipe de travail au cours du déroulement du processus 8D sur un problème.
Quelle est la responsabilité du champion ?
Le champion est la personne qui possède l’autorité de décision pour la mise en œuvre des
actions immédiates, des actions provisoires, des actions définitives et préventives.
Il s’assurera plus tard que ces actions sont bien appliquées.
Pendant toute la durée du processus 8D, il doit soutenir les travaux de résolution de problème.
Selon les besoins, il participe aux réunions de l’équipe.
C’est donc… M. MANEJAR, à moins que vous ayez transmis cette autorité à Mme CALAMITY.
Qui est le leader ?
Le leader de l’équipe est celui qui dirige les membres de l’équipe tout au long du processus
8D. Le rôle du leader demande plutôt des qualités de communication et du savoir-faire en
conduite de réunion que d’expertise technique dans le moussage polyuréthane ; il s’appuie sur
l’expertise technique des membres de l’équipe de travail.
C’est en principe M. ONNAIRE, mais puisque nous considérerons le déroulement complet de
ce 8D également comme une formation interne, nous resterons souples sur cette attribution.
Y a-t-il besoin d’attribuer les différents rôles aux membres de l’équipe de travail ?
Non, les rôles sont définis lors de chaque réunion en fonction des besoins.
Les rôles et mission de chacun des membres de l’équipe sont défini dans la fiche étape
“D1. Equipe ”.
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Objectif SMART .
D’autres outils ou techniques peuvent être utiles dans cette étape à dimension humaine :
Analyse de situation.
Synoptique.
Rapports d’experts.
Analyse de comportement.
Nous pouvons passer à l’étape suivante et réunir l’équipe pour un premier travail de groupe
autour de la description factuelle (spécification) du problème.
L’intégralité de la check-list de vérification de l’étape et les autres points importants de l’étape
1. CONSTITUER L’EQUIPE sont repris dans la fiche “D1. Equipe.”
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La validation de l’énoncé est faite en répétant la “question jusqu’au vide : pourquoi ce défaut
apparaît-il sur ce produit ?” pour :
Concentrer nos efforts sur un seul problème.
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D’autres outils ou d’autres sources d’information peuvent être utilisés pour cette étape :
Modèle de maîtrise des risques liés au processsus.
Diagramme cause-effets .
Feuille de relevé .
Carte MSP.
Diagramme de tendance.
Questions Réponses
Le symptôme est suffisamment précis pour
Peut-on décomposer le symptôme ? se distinguer des autres problèmes d’aspect
connus jusqu’alors.
L’énoncé du problème a-t-il été établi Décollements de peinture sur les volants 4 x 4
(objet et défaut) ? tout modèle.
Le questionnement conduit à s’interroger sur
La méthode de questionnement jusqu’au vide l’adhérence ou le cloquage de la peinture qui pro-
a-t-elle été utilisée ? voque lors des manipulations des zones de décol-
lement de la peinture noire.
L’outil EST - N’EST PAS est incontournable dans certains cas (par exemple, dans la méthodolo-
gie 8D préconisée par FORD).
M. ONNAIRE, animateur
Poursuivons le passage en revue la check-list :
Questions Réponses
Oui, dans sa version combinée EST - N’EST et
La méthode EST - N’EST PAS a-t-elle été QQOQCP sous forme de tableau 5x2.
utilisée ? Nous aurions pu encore faire une colonne
“différences“ et faire un tableau 5x3.
Ce problème a-t-il déjà été observé dans le Le problème a pu apparaître dans le passé mais n’a
passé ? pas été répertorié sous ce terme pour le produit 4 x 4.
A l’opération d’ébarbage qui consiste à couper la
Dans quelle opération du processus
bavure du plan de joint au cutter, l’opérateur détecte
observe-t-on d’abord ce problème ?
parfois les défauts flagrants.
Quel est le mode d’apparition du problème Nous n’avons pas encore d’enregistrement mettant
(sporadique, régulier, constant, cyclique) ? clairement ce point en évidence.
Le problème apparaissait sur le modèle 3W3 de façon
Observe-t-on ce problème sur des compo-
sporadique - mais il n’y a pas eu de 8D déroulé sur ce
sants ou des pièces semblables ?
problème.
Le déroulement actuel du processus Il y a des recherches en cours au laboratoire sur une
a-t-il été déterminé ? Y reconnaît-on un chan- nouvelle peinture ; mais ce n’est pas encore
gement ? applicable.
…
Les points les plus importants de l’étape 2. DÉCRIRE LE PROBLÈME sont repris dans la fiche
“D2. Problème ”.
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Elle est vérifiée avant d’être engagée et sera validée par ses effets.
Elle prend en compte les actions immédiates mises en œuvre auparavant (étape D0).
Le mur qualité
M. ÉQUIPE, production
Pour le moment les mousseurs et les ébarbeurs sont sensibilisés pour écarter les pièces qui
présentent des décollements de peinture ou dont la peinture menace de se décoller après
plusieurs manipulations. Mais à ce stade, les pièces sont encore chaudes et on n’est pas
certain de garantir que le décollement ne se produira pas par la suite, lorsque les pièces
auront refroidi.
Mme CALAMITY, responsable qualité
C’est la même chose au contrôle final, on écarte les pièces avec décollement ou qui risquent
de se décoller, mais ça ne suffit pas : on retrouve encore des pièces défectueuses chez le
client. Nous allons mettre en place un mur qualité qui filtre à 100% les pièces finies.
Et cela d’autant que RIO-NÃO nous impose de faire appel à FISCALIZA ; c’est une société
extérieure de contrôle des pièces qui intervient en urgence pour toute demande du client.
RIO-NÃO nous impose de travailler avec eux ou alors les convoque à notre place et nous
facture leur prestation de tri à 100%.
M. ONNAIRE, animateur
Les critères de tri sont-ils clairement établis ?
Mme CALAMITY, responsable qualité
Quand il apparaît, le défaut est sans ambiguïté - Il n’y a pas de discussion possible.
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M. POINTO, méthodes
Je vais réaliser une instruction de contrôle provisoire qui sera applicable au contrôle final et au
mur qualité. Cette instruction sera complétée par quelques photos numériques montrant
clairement des pièces avec décollement de peinture.
L’arrivée de ce problème met crûment en évidence que nous ne sommes pas toujours parfaite-
ment carrés dans nos contrôles visuels. Les critères d'aspect restent trop souvent subjectifs.
M. ONNAIRE, animateur
Comment va être installé le mur qualité ?
M. ÉQUIPE, production
Nous allons dégager une zone entre le contrôle et le magasin et aménager un poste de travail
avec la documentation. Ce poste de contrôle matérialisera le mur qualité entre la production
et le magasin (où les pièces sont garanties triées à 100%).
M. ONNAIRE, animateur
Le plan d’action résume les actions et engagements que nous venons de prendre :
Gamme contrôle
Fiche de relevé
Convocation
Suivi du contrôle
Implantation
Mettre en place le poste M. ÉQUIPE
Ergonomie
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Vérification préalable
M. ONNAIRE, animateur
Dès que les éléments du plan d’action sont réalisés, nous procédons à une vérification com-
plète de notre action provisoire (c’est une version simplifiée de qualification) :
Est-ce que notre mur qualité permet d’éliminer le décollement peinture ?
Feuille de relevé .
D’autres outils ou d’autres sources d’information peuvent être utilisés, par exemple :
Synoptique du processus.
Carte MSP.
Rapport de contrôle.
Étude de capabilité.
Techniques de planification.
Diagramme de GANT.
Diagramme PERT.
Organigramme.
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L’action provisoire remplit-elle les conditions : Théoriquement, oui ! C’est la fonction même du
isole le client à 100% des effets du pb mur qualité.
Un mur qualité avait été mis en place 3 mois
son efficacité a été prouvée
auparavant pour les “micro-bulles”.
les coûts engendrés sont effectifs Outre les coûts internes, il y a une facturation de
FISCALIZA.
elle peut facilement être mise en œuvre Oui.
A-t-on utilisé les outils de planification de la qua- A ce stade, la mise à jour documentaire n’est pas
lité (APQP, AMDEC, plan de surveillance, instruc- encore achevée (synoptique, plan surveillance,
tions de contrôle) ? instruction, référentiel…).
A-t-on établi un plan d’action ? Oui, pour résumer les actions et tâches.
A-t-on décidé d’une méthode de contrôle des Oui, Mme CALAMITY fera le suivi avec les élé-
effets de l’action provisoire ? ments de FISCALIZA et ceux du client.
Le client est-il d’accord avec cette action provi- Il n’y a pas de modification du processus de fabri-
soire (est-il besoin d’avoir son autorisation) ? cation, ni du produit.
Disposez-vous des ressources nécessaires à la Les ressources (internes et externes) sont gérées
mise en œuvre de cette action ? par les membres du groupe.
Les points les plus importants de l’étape 3. DÉFINIR L’ACTION PROVISOIRE sont repris dans
la fiche “D3. Provisoire ”.
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Différence Changement
Le moule 4 x 4 (poids de mousse et
Quel est l’objet considéré ? Cycle de transformation du PU.
volume au niveau du coussin).
Adhérence de la peinture sur PU
Validation nouvel agent de démoulage, il y
Quel est le défaut ? Influence possible de l’agent de
a 3 semaines.
démoulage.
Les procédés de peinture et moussage Validation du second moule de mous-
Qui est concerné ?
plutôt que les composants. sage, il y a 1 mois.
Volume de mousse important au
Où se trouve le défaut sur le produit ?
niveau du coussin.
Quand le défaut a-t-il été observé la Augmentation de la production depuis Démarrage de la production dès le démarrage
1re fois ? 1 semaine. de l’équipe (mise en température du moule).
Quand le défaut a-t-il été observé Fonctionnement en 3 équipes depuis
En début de semaine.
depuis ? quelques jours.
La polymérisation de la peinture et la
Comment se produit le défaut ?
réticulation du PU sont séparées.
EST
N’EST PAS
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M. ÉQUIPE, production
J’ai cherché dans l’atelier pourquoi le contrôle de la température du moule nous avait échappé,
alors que cette mesure fait partie de la procédure de l’OK démarrage, appliqué en début de
chaque équipe. Les appareils de mesure utilisés par mes différents agents de maîtrise et
régleurs donnent sur le même moule plusieurs degrés d’écart…
4c. Outils associés
La liste minimale des outils recommandés pour cette étape est la suivante :
Est - n’est pas - différence.
Diagramme cause-effets .
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Plan d’expérience.
Méthode de mesure.
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Les points les plus importants de l’étape 4. RECHERCHER LA CAUSE PREMIÈRE sont repris
dans la fiche “D4. Cause ”.
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Choisir les meilleures actions d’éradication définitive de la cause première et du point criti-
Le temps de mise en température d’un moule est de l’ordre de 1 heure, 2 heures maximum.
Lorsque nous nous organisons bien, nous pouvons mettre le porte-moule avec son moule en
chauffe à proximité du carrousel, à côté de la position où il sera installé. Nous avons expéri-
menté cette possibilité dans une réflexion de SMED (changement rapide d’outillage).
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Mettre en chauffe les moules avant le démarrage de la production (le matin, le lundi).
Consensus .
D’autres outils ou d’autres éléments d’aide à la décision peuvent être utilisés, par exemple :
Analyse de risques, AMDEC.
Capabilité du processus.
Synoptique du processus.
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Benchmarking.
Organigramme.
Analyse de Weibull.
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Quelles variables ont été mesurées ? Irréfutable, le mot est un peu fort, l’efficacité a été
L’efficacité peut-elle être prouvée de façon prouvée dans les limites de l’expérimentation réa-
irréfutable ? lisée.
Les points les plus importants de l’étape 5. RECHERCHER L’ACTION DÉFINITIVE sont repris
dans la fiche “D5. Définitive ”.
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Préciser le besoin
Préchauffage du moule à Sté gardiennage
M. ÉQUIPE
avant démarrage usine Former les
personnes
R&R ou CMC
des sondes
Sondue manuelle de tem-
M. VENT Harmonier les
pérature
sondes utilisées
par les régleurs
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Plan d’action .
D’autres outils ou d’autres sources d’information peuvent être utilisés, par exemple :
Diagramme PERT, diagramme de GANTT.
AMDEC.
Capabilité processus.
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Les points les plus importants de l’étape 6. METTRE EN OEUVRE ET CONTRÔLER L’ACTION
DÉFINITIVE sont repris dans la fiche “D6. Contrôle ”.
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Il s’agit d’éliminer la cause première de la cause première, car la cause première du problème
révèle une imperfection du système qui pourrait être amélioré (système, procédure, documen-
tation…).
7b. Méthodologie utilisée
Mesure préventive
M. ONNAIRE, animateur
Nous avons trouvé la cause première du problème (quel mécanisme conduit la peinture à se
décoller de nos volants), c’est très bien, mais :
Comment garantir que ce problème ne pourra pas réapparaître sur l’un de nos produits.
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Synoptique du processus.
AMDEC processus.
Plan de surveillance.
D’autres outils ou d’autres sources d’information peuvent être utilisés, par exemple :
Benchmarking, créativité.
Analyse de risques.
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Ces éléments sont-ils en dehors du champ L’application des outils de qualité en développe-
d’influence du champion ? ment relève de la responsabilité des représentants
Qui est responsable de ces éléments ? Projet, Industrialisation, Étude et Qualité.
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solutions.
Le séquencement des activités pour être sûr d’arriver à une solution définitive.
L’application d’outils dont on a déjà entendu parler mais qu’on n’utilise pas ou peu.
Compte rendu .
D’autres éléments ou d’autres sources d’information peuvent être utilisés, par exemple :
Système d’archivage.
Système de suggestion.
Système de motivation.
Rapport 8D Réponses
Système d’archivage qualité mais aussi base de
Avez-vous archivé le rapport 8D, y compris toutes
données de retour d’expérience processus de
les annexes dans votre système d’archivage ?
fabrication.
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Les points les plus importants de l’étape 8. CLÔTURER LES TRAVAUX sont repris dans
la fiche “D8. Félicitations ”.
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M. ONNAIRE, animateur
Je vous propose de “spécifier” le 8D avec les questions du QQOQCP :
Le 8D EST
Matérialisé par un formulaire. Dans certain cas, le formulaire à
Et le site TRABALHO-TRABALHADOR
Évidemment :
“Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des entreprises ou des produits exis-
tants ou ayant existé serait purement fortuite”.
…
Parcours du GLOSSAIRE
Quelques formulaires 8D
Airbus
FORD
PSA
Renault
Autres exemples (formulaire rapport 8D)
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Fiche Pareto
OBJET - OBJECTIF
Diagramme montrant l’importance relative de phénomènes pour choisir sur quoi concentrer ses
efforts.
16 120%
14 100%
12
10 80%
8 60%
6 40%
4
2 20%
0 0%
mise au cadrage laboratoire luminosité autres
point
ANIMATION … points-clés
Construire le diagramme de Pareto à partir de données fiables.
Définir collectivement les axes de poursuite de l’analyse / résolution de problème.
Choix des priorités, pilote des actions, planification.
Les mêmes données peuvent être analysées selon plusieurs critères (ex.: le premier diagramme
montre que les défauts se produisent surtout le mardi, un second que les défauts concernent surtout
tel procédé, un troisième que c’est plutôt tel défaut).
Pourcentages
Dans le tableau de données, définir les colonnes :
Catégorie.
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Fiche Pareto
Classer les pourcentages par ordre décroissant, puis
Définir et représenter graphiquement :
Pourcentage cumulé à chaque catégorie.
RISQUES - LIMITES
La présentation du résultat est liée au choix des catégories de données.
L’utilisation du diagramme de Pareto n’est possible que si elle s’appuie sur des données fiables
(le diagramme de Pareto peut être utilisé “avant” et “après” résolution de problème).
Nota : loi des 80/20 énoncée par Wilfrido Pareto, économiste italien, ayant constaté que 20% des
personnes possédaient 80% des richesses et qui s’applique dans de très nombreux cas.
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Exemple Pareto textile
TYPES DE DÉFAUTS
TYPES DE DEFAUTS
14 120%
12 100%
10
80%
8
60%
6
40%
4
2 20%
0 0%
fils tirés couleur bain sens biais grammage
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Exemple Pareto textile
COÛTS DES DÉFAUTS
160 120%
140
100%
120
80%
100
80 60%
60
40%
40
20%
20
0 0%
sens couleur bain grammage biais fils tirés
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Exemple Pareto Cyclone
CYCLONE FAN COMPANY
Contrôle final de tous les appareils de chauffage (CS25, S100, R10) au cours des 12 derniers jours de
production.
14 120,0%
12
100,0%
10
80,0%
60,0%
40,0%
20,0%
2
0 0,0%
Peinture Plaque Câblage Moteur Châssis Carénage Raccord Collier de serrage Rayures sur carter Joint manquant Nervure déformée Divers
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Exercice Pareto photos de vacances
Utilisation du diagramme de Pareto pour diminuer le nombre de vos photos de vacances ratées.
Supposons que vous ayez pris 600 photos, et qu’à votre retour, 350 sont ratées cela vous décide à
rechercher ce qui a pu se produire.
Vous avez déjà réalisé votre feuille de relevés dont voici le résultat :
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Exercice Pareto photos de vacances
Pour chaque cause, tracez une colonne dont la hauteur correspondra au nombre de photos ratées
(observation de votre feuille de relevés), vous obtenez ainsi le graphique suivant :
350
300
250
200
150
100
50
0
Causes
Maintenant que vous connaissez l’importance de chacune de ces causes, comment allez-vous agir sur
elles pour augmenter le nombre de vos photos réussies ?
Le diagramme vous incite à agir tout d’abord sur la cause (1) puis sur la (2) pour finir par la (5).
C’est à dire commencer à supprimer la cause qui produit le plus de photos ratées dans notre
exemple.
Mais cela n’est pas aussi évident si vous souhaitez obtenir des résultats immédiats.
1 - Dans notre exemple, il vous sera très difficile d’agir sur la cause (1) (le laboratoire).
Effectivement, même si vous changez de marque de pellicule, vous avez de fortes chances pour
que celle-ci soit développée par le même laboratoire…
Vous aurez du mal à trouver un meilleur laboratoire. Il vous reste la solution de développer vous-
même vos photos, cela prendra du temps pour apprendre, pour vous installer et va vous coûter de
l’argent.
2 - Pourtant, vous souhaitez rapidement augmenter le nombre de vos photos réussies. Vous allez
donc vous attaquer aux causes :
sur lesquelles il vous est plus facile d’agir,
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Exercice Pareto photos de vacances
Courbe des fréquences cumulées
1 - Sur le graphique précédent, tracez la surface qui aura pour côté le nombre total des photos ratées
(350) et la somme des 5 causes
350
300
250
200
150
100
50
0 Labo
Mise au point
Diaph.
cadrage autres
350
100 % des photos ratées provoquées par
100 % des causes » X % dues à
(1) et (2)
A
100
240
dues
photos
à (2)
ratées
dues à 140
(1) et dues
(2) à (1)
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Exercice Pareto photos de vacances
3 - Continuez ce procédé pour toutes les causes :
Nombre de photos ratées
140
0
1 2 3 4 5
Causes
4 - Tracez la courbe joignant les différents points obtenus en 3.
350
100 %
Une simple
règle graduée
vous permet
de lire les
pourcentages
40 %
28 %
1 17 %
2 8 %
3 4
0 5 6 %
Cette courbe est la courbe des fréquences cumulées qui vous permet sur simple lecture sur l’axe de
savoir que :
La cause (1) est la source d’environ 40 % des photos ratées
La cause (2) est la source d’environ 28 % des photos ratées
La cause (3) est la source d’environ 17 % des photos ratées
La cause (4) est la source d’environ 8 % des photos ratées
donc de solutionner la cause (2) et la cause (3) revient à solutionner 45 % du problème.
Attention :
2 formes du diagramme de Pareto doivent vous mettre la “puce à l’oreille”, il s’agit de formes dites
“aberrantes”.
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Exercice Pareto photos de vacances
1 - Reprenons notre exemple, et supposons qu’à la suite des observations consignées dans votre
feuille de relevés vous ayez obtenu le diagramme de Pareto suivant :
60
7
50
6
40
30
20
5
10
1 2 3 4 5 Autres
Causes
Vous voyez que la colonne de la cause “autres” dépasse les causes 2, 3 et 4. Vous ne pouvez tirer
aucune conclusion intéressante. Il vous faut rééclater la catégorie “autre” en sous-causes, ce qu vous
permettra un diagramme normal.
60
50
40
30
20
10
1 2 3 4 5 6/7
Causes
2 - Supposons que, toujours sur notre exemple, votre feuille de relevé conduise à un diagramme
à l’allure suivante :
60
50
40
30
20
10
La faiblesse des écarts ne vous permet pas de différencier suffisamment les différentes causes et de
faire ressortir réellement la plus importante.
Le diagramme n’est pas significatif, il vous faut changer vos critères de mesure, passer par exemple
de la fréquence d’apparition au coût…
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Exemple Pareto photos diagramme
PHOTOS DE VACANCES IMPARFAITES
16 120%
14
100%
12
80%
10
8 60%
6
40%
4
20%
2
0 0%
mise au point cadrage laboratoire luminosité autres
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Exemple Pareto photos étuis acier
ÉTUIS ACIER DÉFECTUEUX
Défauts Qté défectueuse Pourcentage Qté cumulée % cumulé
E. profondeur minimum du logement de
182 500 36,5% 182 500 36,5%
l'amorce
I. entre appuis maximum 128 500 25,7% 311 000 62,2%
J. défauts d’aspect 77 000 15,4% 388 000 77,6%
F. profondeur maximum du logement de
33 500 6,7% 421 500 84,3%
l'amorce
H. entre appuis minimum 33 500 6,7% 455 000 91,0%
A. longueur minimum 19 000 3,8% 474 000 94,8%
G. diamètre minimum du logement de
9 000 1,8% 483 000 96,6%
l'amorce
D. diamètre minimum de la gorge 8 000 1,6% 491 000 98,2%
B. diamètre maximum de la gorge 6 500 1,3% 497 500 99,5%
C. diamètre minimum du bourrelet 2 500 0,5% 500 000 100,0%
500000
180 000
100,0%
160 000
140 000
80,0%
120 000
80 000
40,0%
60 000
40 000
20,0%
20 000
0 0,0%
E. profondeur minimun I. entre appuis J. défauts d'aspect F. profondeur maximum H. entre appuis A. longueur minimum G. diamètre minimum D. diamètre minimum B. diamètre maximum C. diamètre minimum
du logement de maximum du logement de minimum du logement de de la gorge de la gorge du bourrelet
l'amorce l'amorce l'amorce
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Fiche feuille relevé
OBJET - OBJECTIF
Tableau de comptage d’événements sur le terrain destiné à quantifier / vérifier une hypothèse.
ANIMATION … points-clés
Construire le tableau de recueil de données.
Informer les personnes concernées des relevés à effectuer et avec quel objectif :
Définir la durée d’observation.
Préciser les règles de recueil des données (Qui fait quoi ? Où, quand et comment ?).
Définir la durée d’observation et le mode de reporting.
MÉTHODE … le tableau
Paramètres à observer
Ce que l’on veut quantifier.
ex. : défaut sur le produit, événement, dysfonctionnement.
Choix des paramètres à observer :
Retenir les plus pertinents parmi tous les paramètres possibles.
Limiter la liste (maximum 6), quitte à lancer une seconde phase de relevés.
Unité de comptage
Méthode ou règle de recueil.
ex. : le défaut le plus important sur le produit, la première expression du client.
Caractérisation du comptage :
Accessible (proximité du poste, non confidentiel…).
RISQUES - LIMITES
Ne pas dévier de l’objectif : se concentrer sur les faits.
L’observation peut parfois modifier le phénomène observé.
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Exemple Tendance Cyclone Fan
Date % défauts
1-juil 1,7%
2-juil 1,4%
3-juil 1,6%
4-juil 1,9%
5-juil 2,2%
6-juil 1,5%
7-juil 2,1% Pourcentage de produits défectueux détectés au contrôle final
8-juil 1,9%
9-juil 2,2% 8,0%
10-juil 1,4%
11-juil 1,5% 7,0%
12-juil 2,1%
13-juil 1,6% 6,0%
14-juil 0,0%
15-juil 1,7%
16-juil 1,7% 5,0%
17-juil 1,4%
18-juil 0,0% 4,0%
19-juil 0,0%
20-juil 1,9% 3,0%
21-juil 2,2%
22-juil 1,6%
23-juil 1,5% 2,0%
24-juil 1,4%
25-juil 1,5% 1,0%
26-juil 1,7%
27-juil 0,0%
0,0%
28-juil 2,2% 1-juil 2-juil 3-juil 4-juil 5-juil 6-juil 7-juil 8-juil 9-juil 10-
juil
11-
juil
12-
juil
13-
juil
14-
juil
15-
juil
16-
juil
17-
juil
18-
juil
19-
juil
20-
juil
21-
juil
22-
juil
23-
juil
24-
juil
25-
juil
26-
juil
27-
juil
28-
juil
29-
juil
30-
juil
31-
juil
1-
aoû
2- 3-
aoû aoû
4-
aoû
5-
aoû
6-
aoû
7- 8-
aoû aoû
9-
aoû
10-
aoû
11-
aoû
12- 13-
aoû aoû
14-
aoû
29-juil 1,4%
30-juil 0,0%
31-juil 1,7%
1-août 1,6%
2-août 2,1%
3-août 1,6%
4-août 1,7%
5-août 1,6%
6-août 1,7%
7-août 0,0%
8-août 1,7%
9-août 1,8%
10-août 6,5%
11-août 6,3%
12-août 6,8%
13-août 6,5%
14-août 6,4%
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Exemple feuille relevé cyclone fan
nombre de défauts 1 1 1 1 1 0 1 1 4 4 3 5
nombre d'unités contrôlées 45 65 60 65 60 45 60 60 60 60 45 80
pourcentage de défectueux 2,2% 1,5% 1,7% 1,5% 1,7% 0,0% 1,7% 1,7% 6,7% 6,7% 6,7% 6,3%
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Fiche histogramme
OBJET - OBJECTIF
Représentation graphique de la distribution d’un ensemble de N mesures
ANIMATION … points-clés
1 - Réunir un ensemble significatif de données à analyser.
2 - Représenter graphiquement les données.
3 - Interpréter : la distribution est normale, si l’histogramme :
est symétrique,
MÉTHODE … la construction
1 - Nombre de classes (kt)
10 ⋅ Log(N)
k t = N ou k t = 1+ (Arrondir à l’entier supérieur)
3
2 - Étendue (wt )
wt = (valeur maxi - valeur mini).
3 - Largeur de classe (ht)
ht = wt / kt (Arrondir au multiple de la résolution du moyen de mesure le plus proche).
4 - Calcul du nombre de classe (kt)
kt = partie entière (wt / ht) + 1.
En pratique, kt est limité entre 3 et 15 classes.
5 - Construction des différentes classes
Première classe :
borne inférieure = valeur mini des mesures - h /2.
t
borne supérieure = borne inférieure + ht.
Autres classes :
borne inférieure = borne supérieure de la précédente.
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Fiche histogramme
Effectifs cumulés à la borne
%
cumulés supérieure des classes.
1ere classe
ht classe n° kt
L’effectif de chaque classe est déterminé par le nombre de mesures dans cette classe. Les valeurs cor-
respondantes à une borne sont affectées à la classe inférieure.
5 - Courbe des pourcentages cumulés
Additionner les effectifs sur les k premières classes.
RISQUES - LIMITES
L’histogramme ne statue pas directement sur la normalité de la distribution.
La normalité de la distribution des données devrait être vérifiée par un test statistique.
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Exemple histogramme Marteaux
Relevé de mesure des longueurs de manches de marteaux.
21 20 20 21 21 21 19 21 20 21
20 18 22 20 20 19 20 20 21 19
20 20 19 20 17 20 21 19 20 22
19 20 21 20 20 20 20 20 19 20
20 21 20 23 19 20 20 20 18 20
Histogramme
30
25
20
Fréquences
15
10
0
14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32
-5
Classes
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Exemple dispersion usure outil
DISPERSION
USURE VITESSE
90 2,5
89 2,2
80 2,4
80 2,3
76 1,9
75 2 USURE et VITESSE
75 2,1
70 1,8 2,6
68 2,2
65 2,2
2,4
68 2,3
67 1,9
vitesse rotation (*1000 tr/mn)
66 2 2,2
60 1,7
59 1,8
59 1,9
2
54 2
55 2,1 1,8
51 1,8 0 20 40 60 80 100
50 1,9
49 1,7
1,6
45 1,5
46 1,6 1,4
44 1,8
44 2
40 1,7 1,2
40 1,9
35 1,4 1
34 1,8
30 1,5
usure outil (microns)
30 1,6
29 1,7
22 1,2
25 1,4
24 1,5
22 1,6
52,5 1,85
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Exemple dispersion usure outil
CORRELATION
Méthode des médianes
II I
n2 III IV
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Fiche Groupe de travail
OBJET - OBJECTIF
Ressource d’intelligence et d’expérience mobilisée pour résoudre un problème.
Membres Animateur
Rôle
Comportement
Attitudes
ANIMATION … points-clés
1 - Préparation de la première réunion :
désigner les participants au groupe (membres et animateur),
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Fiche Groupe de travail
Animation de la réunion
centrage sur l’objectif Relance et recentre le groupe sur l’objectif.
Met fin aux apartés, évacue les objectifs individuels.
gère la prise de parole Demande l’avis à chaque participant.
Encourage les timides, fait taire les bavards.
attitude d’écoute Ecoute, reformule le contenu des interventions.
Est attentif aux gestes et aux mimiques.
Essaye de percevoir ce que ressentent les membres du groupe.
régulateur Calme les discussions qui s’emballent (objective), apaise les conflits.
Règle les difficultés en faisant appel à l’extérieur du groupe si besoin.
Reste conciliateur mais en préservant la vérité et l’efficacité.
stimulateur Aide chacun à comprendre et à s’exprimer.
Évite de mettre les participants en difficulté dans leurs interventions.
Implique l’ensemble du groupe : utilise le “nous”.
Sollicite l’apport des faits et des idées.
une certaine neutralité Se contente de reformuler l’opinion émise sans la juger.
N’exprime pas son avis en premier sur les sujets abordés.
une certaine réserve Fait oublier sa position hiérarchique, se considère comme un membre
du groupe.
Garde son objectivité et son calme dans les moments de tension.
Synthèse de la réunion
synthèse Fait des synthèses partielles en cours de réunion et une synthèse finale.
Précise les travaux individuels et collectifs entre les réunions.
évaluation Contrôle si l’objectif est atteint.
Evalue le niveau de satisfaction des participants.
suite … Fixe la date de la prochaine réunion.
Suivi de la réunion
compte-rendu Réalise (ou fait réaliser) le compte-rendu de la réunion.
Diffuse aux participants, à leur hiérarchie, aux personnes impliquées.
plan d’action S’assure de la réalisation des actions prévues.
RISQUES - LIMITES
Taille du groupe de travail.
Confusion dans la réalisation de la réunion (décision, créativité, analyse, planification, avancement…).
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Science et Management - Rôle de chacun
Un homme, dans la nacelle d’une montgolfière ne sait plus où il se trouve. Il descend et aperçoit une
femme au sol. Il descend encore plus bas et l’interpelle :
“Excusez-moi ! Pouvez-vous m’aider ? J’avais promis à un ami de le rencontrer et j’ai déjà une heure de
retard car je ne sais plus où je me trouve.”
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Fiche ordre du jour
OBJET - OBJECTIF
Convocation à réunion précisant le thème, les objectifs et le déroulement prévu pour en maximiser
l’efficacité.
ANIMATION … points-clés
1 - Préparer l’ordre du jour de la réunion avec le commanditaire, les participants pressentis
(leur hiérarchie) :
objectifs de la réunion,
inciter les contributeurs à préparer ce qui leur est demandé pour la réunion.
MÉTHODE … la check-list
Thème - Objectif
Thème, problème, sujet à traiter, objectifs poursuivis, résultats attendus.
planification…)
Plan de déroulement
Dresser la liste des objectifs du groupe de travail pour la réunion (objectifs poursuivis, résultats
sée…).
Estimer l’urgence et la durée prévue de cette phase.
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Fiche ordre du jour
Préparation du sujet
Animateur :
- motivé dans le rôle d’animation (même s’il est directement impliqué dans le sujet),
- formé aux outils et à l’animation.
Participants :
RISQUES - LIMITES
Ambiguïté sur la présence et le rôle de chacun (présence requise, travaux à préparer).
Ordre du jour trop chargé (réunion trop longue).
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Fiche compte-rendu
OBJET - OBJECTIF
Document témoin de l’avancement des travaux et de l’engagement des actions du groupe pour
progresser continûment vers l’objectif.
CRR Date
Points traités
Décisions prises
Risques identifiés
Actions à réaliser Responsable Délai
Évaluation de la réunion
Prochaine réunion
ANIMATION … points-clés
1 - En début de réunion :
désigner le secrétaire de séance chargé de rédiger le compte-rendu,
2 - Au cours de la réunion :
obtenir l’accord des participants pour l’enregistrement des conclusions partielles,
POINTS ABORDÉS
Points traités lors de la réunion (étapes de la résolution de problèmes…).
Décisions prises (validation, ajournement, réorientation, priorités…).
Risques identifiés (alerte, difficultés…).
Évaluation de la réunion
Ce qui à bien marché.
Prochaine réunion
Trame de l’ordre du jour de la prochaine réunion.
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Fiche compte-rendu
Annexes
Documents utilisés en réunion (données, analyses, graphiques, indicateurs, supports…).
Eléments produits en réunion (idées, hypothèses, classements, décisions, formulaires…).
RISQUES - LIMITES
Tarder dans la rédaction et la diffusion du compte-rendu.
Retracer de façon détaillée le déroulement de la réunion.
Oublier les orientations et décisions prises , les risques identifiés.
S’attacher trop à la forme.
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Fiche Équipe expression
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Exemple QOS échappement
TABLEAU DE DONNÉES
TABLEAU
de Données à renseigner Zones utlisées pour les calculs
DONNEES
no semaine 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
production quantité produite 2402 3313 3882 2934 2839 4736 2325 4478 2524
rebuts qté rebutée 137 123 241 103 20 180 44 81 106 1035
semaine 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
taux de rebut 5,7% 3,7% 6,2% 3,5% 0,7% 3,8% 1,9% 1,8% 4,2% 0,0%
objectif 3,0% 3,0% 3,0% 3,0% 3,0% 3,0% 3,0% 1,5% 1,5% 1,5%
rebut %
causes sortie 21 38 50 40 12 36 7 59 62 325 35%
(en qté) entrée 19 17 31 2 6 43 17 4 18 157 17%
cordon 75 49 129 42 0 79 15 5 9 403 43%
étirage 4 4 3 7 0 4 0 1 3 26 3%
céramique 5 3 5 2 0 1 1 4 4 25 3%
sous-total 124 111 218 93 18 163 40 73 96 0 936
causes % sortie 17% 34% 23% 43% 67% 22% 18% 81% 65% 0%
(en %) % entrée 15% 15% 14% 2% 33% 26% 43% 5% 19% 0%
% cordon 60% 44% 59% 45% 0% 48% 38% 7% 9% 0%
% étirage 3% 4% 1% 8% 0% 2% 0% 1% 3% 0%
% céramique 4% 3% 2% 2% 0% 1% 3% 5% 4% 0%
non expliqué %causes/rebuts 91% 90% 90% 90% 90% 91% 91% 90% 91% 0% 90%
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Exemple QOS échappement
INDICATEUR DE PERFORMANCES PROBLÈMES MAJEURS
7%
50%
6% 45%
5% 40%
35%
4% 30%
3% 25%
20%
2% 15%
1% 10%
5%
0% 0%
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 sortie entrée cordon étirage céramique
taux de rebut objectif
Indicateur de performance analysé TAUX de REBUTS, secteur CATA Les 5 premières sources des défauts représentent 90%
a position point de sortie
Objectif associé 1% Suivi à la semaine b position point d'entrée
c soufflure sur cordon
d crique sur étirage
e céramique
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Exemple Tableau de bord achats
OBJECTIF
Diminuer le panel à 3 fournisseurs pour chaque sous famille.
100% des fournisseurs ont une note globale d'audit supérieure à 3.
8
conformes
6 Fournisseur A
4 Fournisseur B
2 Fournisseur C
0
produits non utilisés produits perdus produits déteriorés
AMÉLIORATION
Fournisseur A
plan d'action pour réduire le % de colis livrés non conformes.
Fournisseur B
plan d'action pour diminuer le % de produits défectueux (produits PP et QQ).
Fournisseur C
nouvel audit fournisseur en septembre : objectif note 3.5.
10
8
juillet
6
juin
4
mai
2
0
produit PP produit QQ produit PP produit QQ produit PP produit QQ
Spécifique
L’objectif est clairement défini en donnant des détails ; il n’est pas exprimé comme “faire mieux” mais
plutôt comme “réduire le niveau de rebuts”.
Mesurable
Il nécessite un indicateur mesurant le niveau d’amélioration avec une valeur cible clairement définie :
exemple “50% de réduction de rebuts”.
Atteignable
L’indicateur est sensible aux actions d’amélioration ; il est possible d’atteindre le niveau demandé en
se basant sur des faits.
Responsabilités
Les responsabilités et les ressources affectées sont définies.
Temps
Les délais et le temps imparti à la réalisation de l’objectif sont définis.
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Fiche Est - N’Est pas
OBJET - OBJECTIF
Mise en relief des limites du problème pour se focaliser sur les bonnes voies de recherche.
Éclairage Illustration
EST Le cœur du problème
Les autres produits, machines
Les autres services, secteurs, équipes
Les autres lieux, villes, chambres
N’EST PAS
Les autres jours, cycles, périodes
Les autres processus, modes opératoire
Les autres indicateurs
Particularités / caractéristiques du problème
DIFFÉRENCES Pistes de recherche
Voies d’amélioration
ANIMATION … points-clés
1 - Réunion du groupe de travail pour définir les spécificités du problème.
2 - Générer des questions positives (ce qui EST le problème) et négatives (ce que N’EST PAS le
problème) sur la base des question du type QQOQCP :
Formuler une question claire et par écrit au tableau.
Enregistrer / noter les réponses / idées / éléments émis par les participants.
MÉTHODE … l’éclairage
EST
Quels éléments caractérisent le problème ?
N’EST PAS
Quels éléments caractérisent l’extérieur problème ?
Qu’est-ce qui fonctionne bien ?
DIFFÉRENCES
Quelles particularités peut-on en déduire pour le problème ?
Où se produit-il de manière spécifique ?
A quelle étape précise du processus ?
RISQUES - LIMITES
Ne pas réunir les bons interlocuteurs et ne pas cerner (encercler) le problème.
Ne pas disposer d’informations validées.
S’engager prématurément dans une autre étape de la démarche (recherche de solutions).
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Exemple d’application du EST/N’EST PAS
à l’accueil des clients
PROBLÈME
Le mécontentement de clients sur le service dans les agences.
Quoi - Qui - Où - Quand - Comment - Pourquoi
EST - N’EST PAS
Synthèse
L’analyse fait ressortir que les plaintes concernent les comptes courants et non les comptes des
clients sociétés, et que l’agence EST est la plus souvent mentionnée. C’est la seule agence à ne pas
avoir été équipée du nouveau logiciel compte client. Le problème n’est pas remonté par l’agence car
le directeur attend le modernisation du système. Le problème vient donc de l’ancien système de ges-
tion des comptes, en attendant le nouveau qui tarde à venir.
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Exemple QQOQCP fuite bocal
PROBLEME
La fuite sur des bocaux occasionnant une contamination du produit.
Synthèse
Quoi - Qui - Où - Quand - Comment - Pourquoi
EST - N’EST PAS
Une fuite sur des bocaux de format 450 ml a été détectée par le personnel des expéditions de l’équipe
de nuit du 27 avril. A première vue, le problème a été constaté lors d’un contrôle visuel (tache pré-
sente sur une caisse d’expédition) et serait dû à une déformation du couvercle.
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Fiche QQOQCP
OBJET - OBJECTIF
Liste de questions destinées à poser clairement le problème et en définir précisément les contours.
Questions Exemples
de QUOI s’agit-il ? Objet, opération, méthode de travail
QUI est concerné ? Responsable, victime, acteur
OÙ ? Lieu, service, atelier, procédé
QUAND ? Date, durée, fréquence, planning
COMMENT ? Moyen, matériel, procédure, manière
POUR QUOI ? Objectif, enjeux
ANIMATION … points-clés
1 - Réunion du groupe de travail autour du problème à analyser.
2 - Dérouler chacune des 6 questions.
Formuler une question claire et par écrit au tableau.
Enregistrer / noter les réponses / idées / éléments émis par les participants.
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Fiche QQOQCP
COMMENT ?
“Comment se manifeste cette situation, comment se déroule-t-elle du début à la fin ?”.
“Par quoi se traduit-elle aux différents endroits concernés ?”.
Il s’agit donc, ici, de décrire un déroulement, un processus avec ses différentes étapes (par exemple :
description dans les procédures, instructions, modes opératoires).
POURQUOI ?
“Quels sont les enjeux de cette étude ? Pourquoi étudier cette situation ?”
“Quels sont les objectifs de la démarche ou du groupe ?”
La question “pourquoi” devrait être posée en 2 mots “pour” “quoi… entreprendre cette action?”
En effet, selon la manière dont la question est formulée, les réponses peuvent être :
intentions de la démarche (ce que l’on cherche à améliorer, les raisons de l’étude, les
regroupement des idées par familles ou par thèmes (exemple, tous les types de produits, tous les
types de défauts…).
Si l’on dispose pas de données chiffrées, il faut, dans certains cas, déclencher une campagne de
relevés.
Une des difficultés réside dans le choix de l’unité de mesure (Que va-t-on compter ou mesurer ?) :
passer en revue les grandeurs listées précédemment (volume, quantité, longueur, poids, nature,
valeur, prix, temps…) pour voir quelles sont les plus pertinentes,
choisir l’unité de mesure adéquate ou éventuellement une mesure associée (exemple : nombre de
RISQUES - LIMITES
Ne pas réunir les bons interlocuteurs
Travailler sur un thème trop large ou dériver sur d’autres situations
Passer trop vite d’une question à l’autre
Ne pas disposer d’informations validées
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Fiche EST - N’EST PAS et QQOQCP
Questions Ce qui est Ce qui n’est pas Différences
Identification
QUOI ?
Quel est :
- Le nom de l’objet ?
- Le nom du défaut ?
Importance AMPLEUR :
- Nombre d’objets,
- Nombre de défauts
- Dimension,
- Tendance
Causes possibles ?
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Fiche EST - N’EST PAS et QQOQCP
Questions Ce qui est Ce qui n’est pas Différences Changements Quand
Identification
QUOI ?
Quel est :
- Le nom de l’objet ?
- Le nom du défaut ?
Importance AMPLEUR :
- Nombre d’objets,
- Nombre de défauts
- Dimension,
- Tendance
Causes possibles ?
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Exemple Synoptique Radiateur
Pièces
Cuve de
lavage Chaîne d'assemblage
Cuve de n°1
lavage
Pièces peintes
Magasin Peinture
Moteurs et Contrôle Expédition
pièces séchage
Cuve de Test de
lavage Chaîne d'assemblage fonctionnement
Cuve de n°2
lavage Radiateur
Pièces peintes SUPER
Pièces
seulement
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Finalités : Indiquer les finalités du processus Modèle de maîtrise des risques liés au processus e-book 8D
Bornes : Entrée:
Sortie:
Avec Quoi ?
Indicateur Equipement/ Plan
Consignes/ Risques non
Données Qui ? (pilotage) installations d'éradiction des
ETAPES Données de sortie Instructions maîtrisés G F D IR PLAN PILOTE
d'entrée (performance)
! défauts
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Exemple Cause/Effets Message
MESSAGE REÇU
L’auditoire n’est pas captivé par la conférence : 4 grandes causes identifiées
Vocabulaire Phrases
Compliqué
Longues
Lon
Inventé
g
Non structurées
Mots
t
réci
trai
Imp
Abs
Inactif
Le message de le
conférence n’est
Implicite pas bien perçu
Négatif
s
réci
Non construit
Actif
Imp
Compliqué
Inadapté
rect
Aucune idée
style
e
itoir
é
Indi
rdre
ique
dirig
tre
Déso
Illog
l’au
A vo
Non
vers
Style Paragraphes
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Exercice feuille relevé commande
Manques au niveau des commandes
Ce cas concerne la recherche d’information sur les manques au niveau des préparations de comman-
des expédiées à des restaurants à partir d’un centre de distribution de la société.
Les préparateurs de commandes enregistrent chaque jour les manques en fonction du département
concerné : fruits et légumes, beurre, œufs et fromage, surgelés, épicerie, boucherie, pain et pâtisserie.
Semaine 28
Les commandes expédiées avec des articles manquants
par : A. MARJOU
Lun Mar Mer Jeu Ven Total remarque
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Fiche Corrélation
OBJET - OBJECTIF
Déterminer l’existence d’une relation entre deux groupes de données.
n1 = II + IV II I
n2 = I + III III IV
ANIMATION … points-clés
1 - Définir les 2 groupes de grandeurs à mesurer (unités et domaines de valeurs à explorer).
2 - Recueillir les données (au minimum 10 couples de données).
3 - Tracer le diagramme de corrélation par la méthode des médianes.
4 - Engager la vérification du lien de “causalité” entre grandeurs “corrélées”.
plus de 99% (ou 95%) de chance que les grandeurs soient corrélées,
si L <= min(n1, n2) : il y a des risques que les grandeurs ne soient pas corrélées.
RISQUES - LIMITES
Ne pas confondre “corrélation” et “causalité”.
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Fiche Corrélation
TABLE DE CORRÉLATION
nb points niveau signification nb points niveau signification
N 1% 5% N 1% 5%
10 0 1 50 15 17
11 0 1 51 15 18
12 1 2 52 16 18
13 1 2 53 16 18
14 1 2 54 17 19
15 2 3 55 17 19
16 2 3 56 17 20
17 2 4 57 18 20
18 3 4 58 18 20
19 3 4 59 19 21
20 3 5 60 19 21
21 4 5 61 20 22
22 4 5 62 20 22
23 4 6 63 20 23
24 5 6 64 21 23
25 5 7 65 21 24
26 6 7 66 22 24
27 6 7 67 22 25
28 6 8 68 22 25
29 7 8 69 23 25
30 7 8 70 23 26
31 7 9 71 24 26
32 8 9 72 24 27
33 8 10 73 25 27
34 9 10 74 25 28
35 9 1 75 25 28
36 9 1 76 26 28
37 10 12 77 26 29
38 10 12 78 27 29
39 11 12 79 27 30
40 11 13 80 28 30
41 11 13 81 28 31
42 12 14 82 28 31
43 12 14 83 29 32
44 13 15 84 29 32
45 13 15 85 30 32
46 13 15 86 30 33
47 14 16 87 31 33
48 14 16 88 31 34
49 15 17 89 31 34
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Exemple dispersion hérédité
DISPERSION
père enfant
141 116
144 119
146 123
148 114
149 120
150 128 HEREDITE
152 130
154 122 160
155 125
156 135 155
157 132
159 135 150
160 125
161 130 145
Taille des enfants à 14 ans
161 136
140
162 135
164 147 135
165 140 140 150 160 170 180 190
166 145 130
167 150
168 136 125
169 132
170 140 120
172 150
173 145 115
174 143
110
175 155
176 152 Taille des pères
177 148
178 146
178 154
180 152
184 157
164 136
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Exemple dispersion hérédité
CORRELATION
Méthode des médianes
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Fiche Diagramme Affinités
OBJET - OBJECTIF
Organisation des idées pour dégager ce qui est essentiel dans un problème flou ou une situation
complexe.
Phases
1 Observations
2 Affinités
3 Titres
4 Liens
5 Synthèses
ANIMATION … points-clés
1 - Réunir le groupe de travail (4 à 7 personnes).
2 - Conduire chaque phase séquentiellement.
3 - Boucler chaque phase par l’approbation des participants.
4 - Convenir des actions à engager suite à ces travaux.
rédiger une phrase complète (sujets, verbe, attributs ou compléments) de 15 mots maxi,
limiter un regroupement à 3 fiches maxi ; une fiche peut rester seule (loup solitaire).
monter d’un degré dans l’échelle d’abstraction “que veulent dire ces fiches ?”.
réduire à 5 titres de second niveaux au maximum (si nécessaire, réaliser un titrage de troisième
niveau).
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Fiche Diagramme Affinités
4. Structurer les regroupements
Tracer des enveloppes de couleur pour les différents niveaux de titre.
Représenter les relations entre tous les groupes (premier niveau, second niveau et loups solitaires) :
relations amont aval :
RISQUES - LIMITES
Les phrases de départ doivent être très factuelles
Nota : le digramme des affinités, ou méthode “KJ” a été conçu par le professeur Kawakita Jiro ;
le professeur Shiba Shoji en a codifié le déroulement ; il s’inscrit dans les outils de “nouvelle génération” de
structuration des données verbales destinés à clarifier les situations complexes et confuses.
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Exemple Affinité Animateur
Gère la prise de parole Demande l’avis à chaque participant, s’il est d’accord, en désaccord
Gère la prise de parole Encourage les timides, fait taire les bavards
Gère la prise de parole Gère la prise de parole
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Exemple Affinité Groupe de travail
COMPORTEMENT ANIMATEUR
Préparer vos réunions.
Construisez un ordre du jour.
Commencez et finissez vos réunions à l’heure.
Faites oublier votre position hiérarchique.
Considérez-vous comme un membre du groupe.
Essayez de percevoir ce que ressentent les membres du groupe.
Gardez votre objectivité et votre calme dans les moments de tension.
N’exprimez pas le premier votre avis sur les sujets abordés.
Évitez de mettre les participants en difficulté dans leurs interventions.
Contentez vous de reformuler l’opinion émise sans la juger.
Faites s’exprimer les participants.
Soyez conciliateur mais pas au détriment de la vérité ou de l’efficacité.
COMPORTEMENT MEMBRE DU GROUPE
Participez, soyez actif.
Garder à l’esprit l’objectif fixé.
Ayez un comportement d’écoute et de participation.
Donnez vos idées et laissez les autres exprimer les leurs.
Respectez les opinions des autres, ne critiquez pas hâtivement les idées émises.
Respectez les engagements pris à l’issue de la dernière réunion.
Osez affirmer votre différence mais soyez solidaire des décisions prises.
Positivez.
Aidez l’animateur sur la forme.
Respectez la méthode choisie.
Soyez toujours objectif : présentez des faits et non des opinions.
Soyez à l’heure aux réunions et finissez à l’heure.
Réalisez les actions qui vous ont été attribuées entre chaque réunion.
ANIMATEUR AVANT LES RÉUNIONS
Établit les convocations, s’assure de la disponibilité des personnes.
Établit le budget, si nécessaire.
Définit l’ordre du jour (thème).
Définit le plan de la réunion, le déroulement (horaire, méthode, intendance).
Définit les objectifs.
Prévoit les aspects matériels : local, tableau papier, projecteur.
Informe la hiérarchie, si nécessaire.
ANIMATEUR EN RÉUNION : PRODUCTION
Rappelle et délimite le sujet.
Reprend le compte-rendu de la réunion précédente.
Précise l’objectif visé et propose l’ordre du jour.
Précise, si nécessaire, la méthode, les règles du jeu.
Fait assurer la fonction de secrétariat (prise de note, compte-rendu).
Sollicite l’apport des faits, des idées.
Écoute, reformule le contenu des interventions.
Relance, recentre le groupe sur l’objectif.
Fait des synthèses partielles et finales.
Note (ou fait noter) les conclusions intermédiaires et les idées.
Contrôle si l’objectif est atteint.
Évalue le niveau de satisfaction.
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Exemple Affinité Groupe de travail
ANIMATEUR EN RÉUNION : RÉGULATION
Accueille le groupe : présentation.
Met en contact les participants.
Aide à comprendre.
Aide chacun à s’exprimer.
Gère la prise de parole.
Demande l’avis à chaque participant, s’il est d’accord, en désaccord.
Encourage les timides, fait taire les bavards.
Met fin aux appartés.
Calme le discussion qui s’emballe : oppose l’analyse à la précipitation excessive.
Évacue les objectifs individuels.
Élucide et apaise les conflits.
Est attentif aux gestes et aux mimiques.
Implique l’ensemble du groupe : utilise le “nous”.
Règle les difficultés techniques en s’appuyant sur des personnes extérieures au groupe.
ANIMATEUR EN RÉUNION : CLÔTURE
Fait la synthèse.
Fixe la date de la prochaine réunion.
Précise les travaux individuels et collectifs entre les réunions.
Précise la date de diffusion du compte-rendu.
ANIMATEUR APRÈS RÉUNION
Réalise (ou fait réaliser) le compte rendu de réunion :
atteinte des objectifs
idées à reprendre.
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Exemple Affinité Réunion
FREINS A LA CONDUITE DE RÉUNION
Objectifs de la réunion
Animateur
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Exercice Est - N’est pas Albert
Légende
D’après la légende, cet exercice a été inventé par Einstein.
D’après lui, 98% de la population mondiale n’est pas capable de le résoudre !
Faites-vous partie des 2% restant ?
Sujet
5 hommes habitent 5 maisons de 5 couleurs distinctes. Ils fument des cigarettes de 5 marques diffé-
rentes, boivent 5 boissons distinctes et élèvent des animaux de 5 espèces distinctes.
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Solution Est - N’est pas Albert
COULEURS
homme maison couleur cigarette boisson animal
rouge Anglais * * * * *
* du milieu * * lait *
* * * * * poissons
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Solution Est - N’est pas Albert
Quelle marque de cigarettes fume chaque propriétaire ?
CIGARETTES
On a retrouvé tous les attributs de chaque propriétaire, sauf pour l’Allemand qui n’a pas d’animal
de compagnie. C’est donc lui qui élève les poissons.
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Fiche Plan d’action
OBJET - OBJECTIF
Document de référence pour guider et organiser la réalisation des actions.
Objectifs Dates
Résultats
Actions à mener Responsable Tâches Ressources Planning Efficacité
attendus
ANIMATION … points-clés
1 -Inviter le groupe à recenser / répartir les opérations à réaliser et à construire un plan d’action.
2 - Valider le plan d’action :
accord par la hiérarchie, en particulier sur l’allocation des ressources,
accord par le commanditaire sur la pertinence des actions par rapport aux objectifs.
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Fiche Plan d’action
PLANNING
Planification des tâches prévues en terme de durées et de délais, par exemple, représenté sous forme
de barres horizontales.
EFFICACITÉ
Mesure de l’efficacité des tâches engagées.
Exemples :
suivi systématique de la réalisation sous forme PDCA (plan, do, check, act),
lors de la définition de la tâche, définition d’un indicateur (ou d’un moyen) de mesure de l’effica-
RISQUES - LIMITES
Bouclage du plan d’action, des actions et tâches induites.
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Exemple Plan Action Poubelle
Emplacement des poubelles
Groupe de travail
M. Dupont, G. Martin, B. Adam, C. André, D. Morin.
Sujet
Au niveau de l’atelier de production, les poubelles sont déplacées du poste de travail et les personnes
ne trient plus leurs déchets.
Indicateur
Nombre de poubelles non présentes au poste de travail / jour.
Date de validation du plan d’action
2 mars
Pilote
P. Durand
Sensibiliser les
Sensibiliser
opérateurs à la
les chefs
signification des s12 GM
d’UPA dans un
couleurs en
premier temps
réunion hebdo
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Fiche PDCA
OBJET - OBJECTIF
Assurer l’amélioration permanente de toute action.
ANIMATION … points-clés
1 - PLAN : planifier.
2 - DO : dérouler.
A P
3 - CHECK : contrôler.
4 - ACT : améliorer. C D
MÉTHODE …
Préparer l’action
Déterminer l’existant de cette action,
Définir l’objectif,
Définir le calendrier,
Définir l’indicateur de mesure de l’action,
Déterminer les acteurs concernés par l’action,
Déterminer le scénario (découper les différentes activités à réaliser),
Fixer les jalons de vérification des différentes activités,
Définir et évaluer les facteurs clés de succès et de risques,
Fixer les documents de référence (procédure, référentiel…).
Réaliser l’action
Suivre le scénario tel que prévu dans le plan,
Maîtriser le processus en surveillant les jalons et en respectant les délais.
Vérifier les résultats de l’action
Constater la conformité de la réalisation par rapport à l’objectif grâce à l’indicateur,
Mesurer les écarts,
Valider les résultats.
Améliorer et capitaliser
Réunir les acteurs,
Mettre en place les actions correctives,
Faire un bilan de fin d’action (déroulement de l’action),
Capitaliser,
Fixer de nouveaux objectifs,
Fixer de nouveaux standards.
RISQUES - LIMITES
Roue de DEMING
Cycle de SHEWART
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Exemple d’un système anti erreur
MACHINE D’EMBALLAGE
Avant amélioration Après amélioration
Des formes identiques de couvercles conduisaient à des erreurs dans Un système anti-erreur a été conçu par le Bureau d’études :
une sélection faite par machine. Un capteur distingue les différentes encoches faites dans les couvercles
Ces erreurs se reproduisaient bien que la sélection ait été faite après véri- et indique quel matériau d’emballage doit être utilisé.
fication des numéros à l’arrière des pièces.
74 400 74 300
74 400 74 300
74 100
74 100
encoches découpées
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Caractériser les conditions d’apparition d’un problème
QUELQUE CHOSE A CHANGE ?
Problème lié à un changement
Changement brusque Changement progressif
prévu prévu
réalisé réalisé
prévu
réalisé
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Exemple EST N’EST PAS sur le “décollement de peinture”
N’EST PAS DIFFÉRENCES CHANGEMENTS
EST
(pourrait-être) est <> n’est pas différences
QUOI ?
Modèle 3W3, ni autres Moules différents (poids de
Volant du modèle 4X4 Cycle de transformation du
Quel est l’objet ? modèles mousse et volume au
Moussage PU polyuréthane
Finition cuir niveau du coussin)
Adhérence de la peinture
Excès de peinture
Validation du nouvel agent
sur le PU
Quel est le défaut ? Décollement de la peinture Cloquage de démoulage il y a
Influence possible de
Coulure 3 semaines
l’agent de démoulage
QUI ?
Mur qualité Fabrication : moussage,
Qui détecte le problème ? Contrôle et montage chez ébarbage
CLIENT Contrôle final
du contrôle final
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Exemple EST N’EST PAS sur le “décollement de peinture”
N’EST PAS DIFFÉRENCES CHANGEMENTS
EST
(pourrait être) est <> n’est pas différences
QUAND ?
Démarrage de la production
du 4 x 4 dès le début de
Augmentation significative
Quand le défaut a-t-il été poste (5 heures du matin)
Il y a 1 semaine Il Pas depuis le lancement de la production depuis
observé la 1re fois ? Production du 4 x 4 durant
1 semaine
la journée complète (non
stop)
Passage en 3 équipes, il y
Production de début de
a quelques jours
Quand est-il observé journée (en 2 équipes) N’est pas constant durant Mise en température de
Révision des portes-mou-
depuis ? Production de début de la période de production l’installation
les (circuit de refroidisse-
semaine (en 3 équipes)
ment) il y a 1 semaine
COMMENT ?
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Exemple EST N’EST PAS sur le “décollement de peinture”
COMBIEN ?
Environ 2% de la produc-
Nombre d’objets
tion
Décollement peinture par
Tache de quelques mm de
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Fiche Remue Meninges
OBJET - OBJECTIF
Situation de créativité stimulant la production collective d’idées sur un thème pour choisir les axes à
développer.
ANIMATION … points-clés
1 - Réunir le groupe pour trouver rapidement un grand nombre d’idées sur un thème (identifier le
problème, rechercher les causes possibles ou inventer des solutions à ce problème).
2 - Production des idées :
Formuler une question claire et par écrit au tableau, s’assurer de sa compréhension.
Regrouper les idées de même nature, les classer par thèmes et sous-thèmes.
Choisir les idées conformes aux critères définis par les participants.
4 - Définir collectivement les actions à développer (vérification, validation) pour la suite de l’analyse.
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Fiche Remue Meninges
Expression collective :
à tour de rôle, chacun exprime ses idées propres ou les associations que lui suggère les idées
des autres,
au bout d’une dizaine de minutes, la productivité s’estompe mais des idées neuves
le nombre d’idées retenues après validation est de 20 à 30% supérieur pour un groupe.
RISQUES - LIMITES
Ne pas laisser s’installer la critique durant la phase de production des idées.
Attention à l’appauvrissement du remue-méninges s’il n’est pas réalisé comme une véritable séance
de créativité (15 à 30 minutes) dans un climat détendu et stimulant.
Dans la phase de sélection des idées émises, il peut être nécessaire d’adopter une méthode de travail,
par exemple matrice pondérée.
Nota : le brainstorming (tempête de cerveau) est une technique de recherche d’idée en groupe
développée par Georges Osborne dans le domaine de la publicité.
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Fiche Cause/Effets
OBJET - OBJECTIF
Classification des causes possibles d’un problème en arborescence et identification des plus
probables.
ANIMATION … points-clés
1 - Réunir le groupe de travail pour identifier les causes probables du problème à résoudre.
2 - Identifier les causes possibles du problème :
Formuler clairement le problème par l’effet constaté (par écrit au tableau).
Noter les causes possibles au tableau ou sur fiches adhésives (post-it) pour faciliter le regroupe-
Pour chaque cause, identifier les raisons sous forme de ramifications (sous-familles).
Compléter l’inventaire des causes possibles pour les familles ou sous-familles non renseignées.
4 - Sélectionner collectivement les causes les plus probables dans chaque famille.
5 - Engager à la suite la démarche de vérification des causes probables sur le terrain.
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Fiche Cause/Effets
Mesures
Ce qui est lié à la quantification.
Capteur, système de mesure, étalonnage, indicateur, objectif.
Autre arborescence
D’autres arborescences sont possibles, si elles sont plus adaptées au problème à traiter.
Regrouper les causes possibles en familles :
maximum 4 à 6 familles,
exemple pour les domaines de compétence : formation initiale, formation professionnelle, expé-
RISQUES - LIMITES
L’obtention du consensus du groupe n’est pas suffisant pour valider la probabilité des causes ; il est
nécessaire d’engager une validation des causes les plus probables sur le terrain.
La recherche directe conduit parfois à exprimer les causes à un niveau trop général ; elle peut être
utilement poursuivie à un niveau détaillé par “les 5 pourquoi ?” : Pourquoi le problème ? Pourquoi la
cause du problème ? Pourquoi la cause de la cause ?… 5 fois de suite.
Nota : méthode inventée par le professeur Kaoru Ishikawa, “père” des cercles qualité et contributeur au
TQC (total quality control).
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Exemple Cause/Effets Peinture
Décollement peinture sur 4 x 4
Décollement
peinture
Agent démoulant
Réseau
nouveau
Polyuréthane
excès air / pression
manque mélange iso - polyol eau / T°
température eau / propreté
Peinture pression mélange
excès
manque T°ambiante
MATIERE MILIEU
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Fiche Plan d’expérience
OBJET - OBJECTIF
Mettre en évidence et quantifier l’influence de paramètres ainsi que leurs interactions sur un système
en optimisant le nombre d’essais.
ANIMATION … points-clés
effet sur la moyenne
1 - Réunir les experts et opérationnels.
2 - Dérouler la méthodologie selon les 6 étapes préconisées
par TAGUCHI.
3 - Engager les actions d’amélioration issues de l’analyse des
Paramètre
résultats.
niveau 1 niveau 2
MÉTHODE … TAGUCHI
1. Objectif effet sur la dispersion
Définir l’objectif et le domaine d’expérimentation.
2. Paramètres
Sélectionner les paramètres (facteurs influents) :
les paramètres internes et externes (sous et hors Paramètre
contrôle),
les interactions éventuelles entre les paramètres. niveau 1 niveau 2
Sélectionner le nombre de niveaux : valeurs possibles des paramètres (mini/maxi, intermédiaire)
3. Plan
Choisir le plan d’expériences suivant le nombre, la nature, l’influence et la maîtrise des paramètres,
le nombre de niveaux et d’interactions à tester mais aussi le nombre de tests possibles.
4. Essais
Réaliser les essais dans l’ordre du plan surtout si les niveaux des facteurs sont difficiles à modifier.
5. Résultats
Analyser les résultats (graphique et statistique).
6. Optimisation
Conclure sur la modélisation des réponses. Valider les conclusions.
Optimiser les résultats.
RISQUES - LIMITES
La démarche peut aider à la conception et à l’industrialisation d’un produit ainsi qu’à la résolution de
problèmes techniques complexes lors de la production d’un produit en série.
La démarche à été déployée par TAGUCHI au Japon dans les années 70.
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Exemple Plan d’expérience peinture
Résolution du problème de décollement de peinture sur pièces de moussage polyuréthane en suivant
la méthodologie TAGUCHI
1. DÉFINIR L’OBJECTIF
Problème : décollement de la peinture après fabrication des volants.
Environ 2% de pièces défectueuses.
Problème critique vis-à-vis du client CONSTRUCTEUR.
2. IDENTIFIER LES PARAMÈTRES
Température du moule de moussage : 40°C - 60°C.
Excès d’agent de démoulage : excès - normal.
Excès de peinture : excès - normal.
3. CONSTRUIRE LE PLAN
8 expériences en croisant les paramètres.
100 pièces à fabriquer dans chaque cas.
(intuitivement, défaut : 1% - échantillon : 100 pièces ; défaut : 10% - échantillon : 10 pièces).
4. RÉALISER LES EXPÉRIENCES
Fiche d’essai pour chaque expérience.
Noter les résultats, les observations.
Ne pas faire 100 pièces mauvaises…
Décollement de la peinture si :
température basse,
6. OPTIMISATION
Explication technique > la peinture se stratifie à basse température.
Actions d’améliorations :
démarrage du moule (mise en chauffe) 2 heures avant démarrage de la production,
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Exemple Chrono Changement
Décollement peinture
Changement Date
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Exemple Cause/Effets Café
Machine non
Entretien : personne
entretenue
inexpérimentée
Présentation : Environnement
gobelets sales non adapté
Personne ne respectant
pas les règles Mauvais dosage
(eau, sucre, café)
Système déréglé
(température)
MAUVAIS CAFE
Mouture : grains
trop gros Technologie machine
non optimisée
Mauvaise qualité
du sucre
Température de
Mauvaise qualité l'eau non adaptée
du café
MATIERES METHODES
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Fiche test cause probable
BUT
Mettre en évidence, parmi les causes possibles, celles qui semblent les plus probables.
DÉROULEMENT
Mettre les FAITS en LIGNE.
Mettre toutes les causes possibles en colonnes.
- Relation évidente
- Pas de relation X
- On ne sait pas ?
Sélectionner les causes les plus probables, ayant le plus de relations évidentes .
Hiérarchiser les causes.
Faits A B C D E F G H I
11/30/00
Problem Resolution Complete Communicate to Delphi Date: 11/28/00 Process Change Break Point Date: Implement System Change Date:
Lessons Learned: 1.) Operator dependent process must be supported by error prevention methods. 2.) PFMEA must include all process failure modes and associated causes.
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Exemple de Remue Meninges sur les causes
“des grumeaux en patisserie”
Problème de fabrication
Le cas concerne un problème de fabrication. L’effet constaté est la texture granuleuse du mélange des-
tiné à napper les pâtisseries. Le problème est donc connu, il faut maintenant identifier les causes
potentielle de ce défaut.
La question posée pour le remue méninges est :
Quelles sont les causes possibles de la texture granuleuse du mélange de nappage des pâtisseries ?
Causes potentielles
Le pourcentage d’humidité dans le lait évaporé.
La source de chauffage.
La contrôle de la température.
L’agitateur dans le chaudron.
Le pourcentage de solide soluble dans le chocolat.
Le débit de la pompe n° 1.
Le temps de chauffe du mélange.
La pureté du sucre.
La dimension du chaudron de cuisson.
La calibration du viscosimètre.
La viscosité du sirop de maïs.
L’expérience des nouveaux employés.
La formation du personnel.
La vitesse de rotation de l’agitateur.
L’angle des hélices de l’agitateur.
L’étalonnage du thermomètre.
Le standard de référence du colorimètre.
Le pourcentage de gras dans le beurre.
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Exemple sur l’identification des problèmes à traiter
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Fiche Matrice Compatibilité
OBJET - OBJECTIF
Matrice d’évaluation des options par rapport aux objectifs pour faciliter la prise de décision.
ANIMATION … points-clés
1 - Inviter le groupe à comparer objectivement les options possibles (orientations à prendre).
2 - Construire et définir collectivement la liste des critères de choix :
obtenir le consensus sur les critères retenus,
préciser (affiner) l’échelle de cotation.
3 - Tracer au tableau la matrice (critères – options) :
pour chaque critère, réaliser collectivement la cotation des différentes options,
classer les options,
valider avec le groupe la ou les options retenues.
4 - Définir collectivement les actions à engager suite aux options retenues.
MÉTHODE … a matrix
Colonnes : OPTIONS OU ORIENTATIONS A PRENDRE
Liste des options à prendre, éléments à choisir ou à hiérarchiser.
ex. : solutions possibles, problèmes à traiter, validations à conduire
Lignes : CRITÈRES D’ÉVALUATION
Inventaire des critères pertinents pour l’évaluation des options :
avantages et inconvénients,
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Fiche Matrice Compatibilité
Pondération (facultatif)
le poids d’un critère important peut être pondéré par 2 ou 3,
RISQUES - LIMITES
Limiter le nombre de critères pour éviter de lisser les résultats.
Une autre échelle de cotation ou une autre règle de classement peuvent être adoptées pour mieux
coïncider avec le sujet ou les données disponibles.
Ex. : corrélation entre 0 et 1, échelle d’attraction / répulsion, démérite…
L’outil est également désigné : matrice de décision.
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Exemple d’application de la matrice de compatibilité
“Choix d’un consultant”
Critères de sélection
Choix d’un consultant pour réaliser une formation :
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Exemple d’application de la matrice de compatibilité
“Faire le bon choix”
Matrice de décision
Grille de cotation
1 2 3 4 5
-- - 0 + ++
Tableau de décision
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Fiche Vote Pondéré
OBJET - OBJECTIF
Grille de décision collective pour choisir de façon consensuelle la meilleure orientation.
Ex : choix des
Membres du groupe Total points Nombre votes Classement
couleurs
Irisées 4 4 1 4
Camaïeux 7 1 7 15 3 45
Arc-en-ciel 4 4 1 4
Tendance 1 1 1 1
Logo 4 7 1 12 3 36
ANIMATION … points-clés
1 - Présenter au groupe le mode de décision proposé
2 - Construire la grille de vote au tableau :
Inventorier et commenter les options à choisir ou hiérarchiser,
RISQUES - LIMITES
Méthode à faire accepter par le groupe avant application.
Le consensus est limité au groupe de participants et peut ne pas être reconnu en dehors du groupe.
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Fiche Vote Copropriété
Choix des investissements
Choix sur un investissement à faire lors d’une réunion de copropriété :
3 points pour le sujet le plus important.
Participants
Sujets Total
Dupont Finot Durand Janot
Locaux poubelles 1 0 1 0 2
L’assemblée extraordinaire de copropriété a donc validé la remise à neuf des espaces pour enfants
(jeux, balançoires, tourniquets…).
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Fiche Vote prof
Choix de problème à traiter
Vote individuel pour 3 problèmes :
3 points pour le problème le plus important.
Disponibilité du professeur 2 3 3 2 2 2 2 16
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Fiche Consensus
Méthode du consensus
C’est un exercice de décision de groupe. Pour atteindre ses décisions, votre groupe doit employer
le méthode du consensus. Ceci veut dire que le choix de chacun de ces items doit correspondre,
d’abord à un choix de chaque membre du groupe avant de devenir un choix de groupe.
Il est difficile d’obtenir le consensus. Il est évident que le classement n’aura pas la complète appro-
bation de chacun.
Essayer, en tant que groupe, que chaque classement obtienne de chacun de vous, au moins un
accord partiel.
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Fiche prévention des problèmes
OBJECTIF DU PLAN :
(délais)
Priorité Obstacles Action de Protection Signaux
Étapes importantes Action de Prévention Responsabilité
P G P*G possibles et Causes (au cas où) Date/événement
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Fiche 5 Pourquoi
OBJET - OBJECTIF
Déterminer les origines possibles d’un dysfonctionnement ou d’une situation observée.
exemple I II III IV V
pourquoi pourquoi pourquoi pourquoi pourquoi
la
photocopieuse
était en panne
ANIMATION … points-clés
1 - Réunir le groupe de travail.
2 - Présenter clairement le problème (la situation) à analyser.
3 - Conduire le questionnement de manière factuelle, représenter l’arborescence.
4 - Sélectionner la cause source.
5 - Engager à la suite la vérification de la cause source.
MÉTHODE … pourquoi
Question
Se poser la question « pourquoi » au moins 5 fois de suite permet d’être sûr de remonter à la cause
première.
Représentation
Visualiser les cinq niveaux (ou plus) sous forme d’une arborescence.
RISQUES - LIMITES
Attention à rester dans le domaine factuel et ne pas dériver dans le registre des intentions.
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Exemple d’Analyse Factorielle
Préférences alimentaires
Population jeune
Chewing-gum
Gâteaux
Plats de poissons
Vin
Bière
Population âgée
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Fiche Arbre défaillance
OBJET - OBJECTIF
Déterminer et visualiser l’ensemble des causes et des défauts qui ont entraîné (ou qui pourraient
entraîner) l’apparition d’un événement indésirable sur le processus ou sur le produit.
Analyser et réduire les risques.
ANIMATION … points-clés
1 - Rechercher les causes immédiates provoquant directement l’événement indésirable.
2 - Classer les événements intermédiaires en 3 classes (événements de base, défauts de conception et
défauts de système).
3 - Analyser les défauts des composants : en chercher la défaillance première puis la défaillance
seconde.
4 - Réitérer la méthode précédente jusqu’à obtention des événements de base.
5 - Appliquer à nouveau cet outil sur les défaillances possibles.
6 - Lister les points critiques et analyser les risques.
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Exemple d’Arbre de défaillance “Capot d’ouverture intempestive”
Ouverture capot
Platines desserrées Le pêne ne s’engage Platines desserrées Gâche désengagée Crochet hors service
pas Doigt de
centrage libre
Ressort
fonctionne Crochet
Platine mal Platine Platine déplacée desserré
sup. sup.
desserrée desserrée
Tirette ne
revient pas Platine inf. Crochet non engagé
desserrée
Platine inf.
desserrée Crochet
Capot
Chant de non cassé
pêne usé fermé
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Exemple d’Arbre de défaillance “Phare non pivotant”
Pivotement d’un phare
Verrouillage impossible
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Formulaire 8D RENAULT - Dysfonctionnements et actions correctives
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Étape : D0. ENCLENCHER LE PROCESSUS 8D
OBJECTIF
En cas d’apparition de “symptômes” d’un problème, il est essentiel de reconnaître si la mise en
place d’un processus 8D est pertinente à travers des critères objectifs.
Le cas échéant, il sera nécessaire d’engager des actions correctives immédiatement pour protéger le
SYNOPTIQUE
Les clients qui ressentent les symptômes du problème ont-ils été identifiés, ainsi que d’éventuelles
écart entre le réalisé et le prévu et que la priorité (importance, urgence, et croissance) de ces
symptômes justifie l’utilisation de la méthode 8D ?
La cause du problème est-elle inconnue ?
Le management s’est-il engagé à mettre à disposition les ressources nécessaires pour éliminer la
personne seule ?
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Étape : D0. ENCLENCHER LE PROCESSUS 8D
Thèmes Questions
Une action immédiate est-elle nécessaire ?
Une action du Service après-vente est-elle nécessaire dans le cadre de cette
action immédiate ?
Action immédiates
Comment l’action immédiate a-t-elle été vérifiée avant sa mise en œuvre ?
Comment les effets de l’action immédiate ont-ils été contrôlés après sa mise
en œuvre ?
Critères d’utilisation Cette situation répond-elle aux critères d’utilisation du processus 8D ?
Récurrence Existe-t-il déjà un rapport 8D sur ce sujet ?
Les changements ont-ils tous été documentés (ex. AMDEC, plan de
surveillance, synoptique de fabrication) ?
L’équipe actuellement en place est-elle appropriée pour commencer la pro-
Tâches communes chaine étape ?
Avez-vous contrôlé l’ampleur actuelle du problème ?
Avez-vous décidé de l’opportunité d’une intervention du Service après-
vente ?
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Étape : D1. Aborder le problème en équipe
OBJECTIF
L’objectif de cette étape est de constituer une équipe de travail, possédant les connaissances
requises et disposée à résoudre efficacement le problème posé.
Formation au rôle et mission de chacun des membres de l’équipe – Travail sur le déroulement, le
SYNOPTIQUE
ENTREE
le processus 8D engagé
Nommer un champion
Désigner un leader
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Étape : D1. Aborder le problème en équipe
Les membres
Les membres de l’équipe sont, de par leurs connaissances techniques et leur expérience, invités à faire
partie de l’équipe. Ils accomplissent leurs activités techniques dans les différentes étapes.
La composition de l’équipe, donc les membres, peut changer au cours du processus. Les membres de
l’équipe :
Exécutent les travaux d’analyse.
Appliquent leur faculté de jugement, leurs qualités, leurs expériences, leurs compétences.
Le leader
Le leader de l’équipe est celui qui dirige les membres de l’équipe tout au long du processus 8D.
Le rôle du leader demande des qualités de conduite de réunion et de communication. Le leader de
l’équipe :
Dirige le travail de l’équipe lors de la réalisation de chaque étape.
Pose les questions typiques du processus 8D (et y répond le moins possible tout seul).
Dirige l’équipe en suivant les règles générales pour un travail d’équipe efficace.
Soutient le champion.
Le gestionnaire du temps
Le gestionnaire du temps est responsable du respect de l’horaire défini par l’ordre du jour. Avant la
réunion, il assiste le leader pour affecter à chaque sujet un certain laps de temps. Le gestionnaire du
temps :
Surveille le progrès de la réunion par rapport au temps écoulé.
Propose à l’équipe une nouvelle répartition du temps si l’horaire de l’ordre du jour a été boulversé.
Le secrétaire
Le secrétaire est celui qui rend visible les résultats des discussions au cours de la réunion ; Avant
d’inscrire ces résultats, de préférence sur un tableau papier, il en répète le contenu pour s’assurer de
l’exactitude des inscriptions . Le secrétaire :
Note les résumés des discussions sur papier (tableau papier).
Le rapporteur
Le rapporteur est le membre qui rédige les rapports de la réunion, les conserve et les distribue. Ces
rapports sont par exemple le rapport 8D, les comptes-rendus de réunion, l’ordre du jour, les plans
d’actions…
Le rapporteur :
Conserve les notes relatives à la réunion.
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Étape : D1. Aborder le problème en équipe
Le modérateur
La tâche principale du modérateur est de soutenir l’équipe dans tous les aspects humains du travail en
groupe. Ce soutien se fait par exemple en réglant les conflits au sein de l’équipe, en aidant l’équipe à
atteindre un consensus (si nécessaire) ou en évitant tous les comportements non productifs.
La modération d’une équipe est un facteur important. Le modérateur :
Travaille avec l’équipe pour éviter les conflits.
Montre aux membres de l’équipe comment travailler ensemble sans perdre de vue le respect de la
personne.
Conseille les membres de l’équipe, le leader et le champion, sur la façon d’être plus efficace dans les
Soutient l’équipe pour l’application de certaines techniques de travail, comme le processus de prise
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Étape : D2. Décrire le problème
OBJECTIF
L’objectif de cette étape est de décomposer et de spécifier le symptôme en un problème très précis
afin de garantir que le groupe de travail atteigne les objectifs.
Analyse et spécification du problème perçu par le client interne ou externe en clarifiant la situation
SYNOPTIQUE
ENTREE non
Vérifier les données disponibles
l’équipe est constituée Le problème a-t-il
non toujours été là ?
Le problème peut-il oui
Retour à l’étape 0, Le problème est-il
être décomposé ? lié à un
pour traiter chacun oui
non changement ?
des symptômes,
décider avec les oui
Enoncer le problème par un objet
critères d’utilisation Le processus 8D
et un défaut
si le processus est oui doit-il être utilisé ?
approprié
non
La cause est-elle oui
connue ? Appliquer d’autres méthodes (ex.
non expérimentation, innovation, …)
Documenter l’énoncé du problème
ARRETER le 8D
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Étape : D2. Décrire le problème
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Étape : D3. Mettre en oeuvre une action provisoire
OBJECTIF
Le premier objectif de cette étape est de définir et mettre en œuvre une action provisoire destinée à
isoler le client des effets du problème.
Le second objectif est de vérifier l’action (avant mise en œuvre) et de la valider (après mise en
œuvre).
SYNOPTIQUE
non
Efficacité prouvée ?
oui
Ses effets ne sont pas seulement confirmés par le client, mais également de façon interne, par un
processus indépendant.
Elle est documentée par la modification du synoptique et le changement des procédures, c’est-à-dire
Elle est officielle, c’est-à-dire que toutes les personnes et les services concernés seront informés et
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Étape : D3. Mettre en oeuvre une action provisoire
Par ailleurs, dans la plupart des situations, il a été opportun de mettre en place une action immédiate
avant de commencer les étapes D1 (équipe) et D2 (problème). Une fois D2 achevée, l’action
immédiate doit être vérifiée. Les données collectées dans l’étape D2 permettent de mieux apprécier la
situation et de définir une action provisoire plus efficace que l’action immédiate.
CHECK LIST … bouclage de l’étape
Thèmes Questions
Une action provisoire est-elle nécessaire ?
L’action provisoire doit-elle être accompagnée par une action du Service
après-vente ?
Quelles expériences faites avec l’action immédiate peuvent vous aider lors
de la sélection de la meilleure action provisoire ?
Les critères de sélection pour l’action provisoire ont-ils été déterminés et
confirmés par le champion et le client ?
Avant mise en oeuvre
L’action provisoire sélectionnée est-elle, au regard des critères de sélec-
tion, le meilleur choix en considération des avantages et risques
encourus ?
L’action provisoire sélectionnée remplit-elle les conditions suivantes :
- elle isole à 100% le client des effets du problème,
- son efficacité a été prouvée,
- les coûts qu’elle engendre sont justifiés,
- elle peut facilement être mise en œuvre.
Tous les services concernés par cette action ont-ils été pris en considéra-
tion par la planification ?
A-t-on utilisé judicieusement les outils de planification de la qualité tels
que AMDEC, plan de surveillance, instructions de contrôle ?
A-t-on établit un plan d’action (qui doit quoi, jusqu’à quand) ?
A-t-on décidé d’une méthode de contrôle des effets de l’action
provisoire ?
Planification Le client est-il d’accord avec cette action provisoire limitative
(est-il nécessaire d’avoir son autorisation) ?
Avez-vous recherché ce qui pourrait mal tourner dans votre plan de mise
en œuvre de cette action provisoire ?
Avez-vous prévu des actions préventives ?
Avez-vous prévu ce que vous devrez faire si malgré tout ce plan était
menacé ?
Disposez-vous des ressources nécessaire à la mise en œuvre de cette
action ?
Les données obtenues par le dispositif de contrôle des effets montrent-
Après mise en oeuvre elles que le client 8D est bien isolé des effets du problème ?
Les effets de cette action peuvent-ils être améliorés ?
Les changements ont-ils tous été documentés (ex. AMDEC, plan de sur-
veillance, synoptique de fabrication) ?
L’équipe actuellement en place est-elle appropriée pour commencer la pro-
Tâches communes chaine étape ?
Avez-vous contrôlé l’ampleur actuelle du problème ?
Avez-vous décidé de l’opportunité d’une intervention du Service après-
vente ?
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Étape : D4. Rechercher la cause première
OBJECTIF
L’objectif de cette étape est d’isoler et de vérifier la cause première du problème. En principe celle-ci
est unique ; s’il est impossible de ramener le problème à une seule cause première, le groupe devra
attribuer des pourcentage de contribution à chacune des causes premières.
Recherche et vérification du point critique du processus où se produit la cause première (point où le
problème est passé à travers le système de surveillance) en analysant la suite chronologique des
changements.
SYNOPTIQUE
ENTREE
action provisoire
en place
Vérifier et actualiser la description
du problème
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Étape : D4. Rechercher la cause première
… suite : cause
première 2° partie
… suite : point
d’échappement
Y a-t-il un système
de contrôle pour non
détecter le
problème
oui
Ce point de non
contrôle peut-il Documenter que le système de
détecter le contrôle n’est pas effectif
problème ?
oui
SORTIE SORTIE
point d’échappement confirmé nécessité reconnue d’amélioration du
système de contrôle
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Étape : D4. Rechercher la cause première
secondaires indésirables.
SYNOPTIQUE
ENTREE
cause première prouvée Lister les critères décisionnels
ENTREE
Identifier les options,
point d’échappement
y compris l’action provisoire
non
Efficacité prouvée ?
oui
Reconsidérer les actions définitives
pour la cause première et le point
d’échappement
SORTIE
Etudier les possibilités
action définitive avec
d’amélioration de l’action provisoire
efficacité prouvée pour la
cause première
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Étape : D5. Rechercher l’action définitive
CHECK LIST … bouclage de l’étape
Thèmes Questions
Quels critères décisionnels relatifs à la cause première et au point
d’échappement ont été choisis ?
Le champion a-t-il donné son accord pour ces critères ?
Une action du Service après-vente est-elle contenue dans cette action
d’élimination définitive ?
Quelles options ont été considérées pour choisir cette action définitive ?
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Étape : D6. Mettre en oeuvre l’action définitive
OBJECTIF
L’objectif de cette étape est de planifier la réalisation des actions définitives d’éradication
du problème, de mettre en place ce plan, de contrôler ses effets et résultats à long terme.
Étape où l’action provisoire limitative est éliminée.
SYNOPTIQUE
ENTREE
actions définitive prouvée pour
la cause première
ENTREE
actions définitive prouvée pour
Mettre l’action en œuvre
le point d’échappement Vérifier avec le client que le
symptôme du problème a disparu,
en utilisant les mêmes indicateurs
Eliminer l’action provisoire qui ont détecté le problème
Evaluer l’action définitive pour le
point d’échappement
SORTIE
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Étape : D6. Mettre en oeuvre l’action définitive
CHECK LIST … bouclage de l’étape
Thèmes Questions
Quels services de la société sont concernés par la mise en œuvre des actions
définitives d’élimination ?
Avez-vous des représentants de ces services dans votre équipe, afin qu’ils puis-
sent planifier leurs actions de contribution et appliquer ce plan en temps
voulu ?
Dans quelle mesure doit-on inclure les clients et/ou les fournisseurs de ce
plan ?
Qui planifie les actions qui devront être mises en œuvre par les clients et
les fournisseurs ?
A-t-on réalisé un plan d’action (y compris les responsabilités, les délais et
la détermination des supports nécessaires) ?
Les ressources pour la réalisation de ce plan sont-elles disponibles ?
Planification De quoi a-t-on besoin ?
A quelle étapes du plan pourrait-on rencontrer des obstacles ?
Comment peut-on prévenir ces obstacles ?
Quelles actions doivent être mises en oeuvre si, malgré ces mesures de pré-
vention, des problèmes apparaissent ?
Quels signaux devront provoquer la mise en œuvre de ces actions ?
Comment la réalisation de ce plan sera-t-elle surveillée ?
Quand éliminera-t-on l’action provisoire limitative ?
Comment ce plan d’action sera-t-il transmis à ceux qui doivent en prendre
connaissance ?
Quels seront les séances de formation nécessaires à sa réalisation ?
Quels sont les critères et indicateurs qui doivent être surveillés pour pouvoir
contrôler les effets des actions définitives (à brève et longue échéance) ?
A-t-on éliminé les actions temporaires ?
Le problème a-t-il été entièrement éliminé ?
Pouvez-vous en faire la preuve complète ?
Comment voulez-vous à présent surveiller les résultats à longue échéance ?
Quels critères voulez-vous utiliser ? Cette méthode est-elle la meilleure pour
Contrôle des effets faire la preuve que la cause première a bien été éliminée ?
Avez-vous fait confirmer cet état de chose par le client ?
Avez-vous actualisé tous les systèmes, les directives, les procédures, les docu-
ments ? …
La situation actuelle y est-elle bien représentée ?
Les changements ont-ils tous été documentés (ex. AMDEC, plan de surveil-
lance, synoptique de fabrication) ?
SYNOPTIQUE
ENTREE Identifier et sélectionner des
actions définitive en place actions de prévention
SORTIE
Identifier les systèmes, procédures
et pratiques qui ont rendu possible actions de prévention pour le
le problème et son échappement Rechercher des recommandations système actuel
du système
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Étape : D7. Prévenir la réapparition du problème
CHECK LIST … bouclage de l’étape
Thèmes Questions
Comment le problème est-il apparu dans le processus ?
Pourquoi le problème est-il apparu à cet endroit en comment se fait-il qu’il a pu
échapper au système de contrôle (pourquoi n’a-t-il pas été détecté) ?
L’apparition de la cause première est-elle liée à un désordre ou à un manque de
compétence ?
Antécédents du problème Ces facteurs ont-ils contribué à l’échappement du problème ?
Quels systèmes, procédures ou pratiques ont-ils permis l’apparition et l’échap-
pement du problème ?
Avez-vous découvert des solutions de bricolage dans les processus considérés ?
Où ? Comment voulez-vous y remédier ?
Avez-vous identifié toutes les parties concernées ?
Que faut-il faire différemment pour prévenir la réapparition de la cause première
ou de l’échappement du problème ?
Est-il nécessaire d’engager une action du Service après-vente dans le cadre de la
prévention ?
Reconnaît-on la nécessité d’actions d’amélioration du processus
(initiative d’amélioration continue, reengineering) ?
Qui est le plus apte à développer des actions d’amélioration pour le système,
les procédures et les pratiques qui ont été responsables de l’apparition et de
Prévention et problèmes l’échappement du problème ?
similaires Comment pourrait-on au mieux tester ces actions ?
Quelles procédures doivent être standardisées ?
Quels plans ont été réalisés pour coordonner les actions de prévention et pour
standardiser les procédures (quoi, qui et quand) ?
Le champion a-t-il accepté les actions et le plan de mise en œuvre ?
Comment les personnes impliquées dans ce plan seront-elles informées ?
Les procédures ont-elles été standardisées ?
Quels indicateurs de progrès ont été mis en place pour évaluer les effets des
actions mises en œuvre ?
Quels systèmes, procédures ou pratiques ont permis l’apparition et l’échappe-
ment du problème ?
Ces éléments sont-ils en dehors du champ d’influence du champion actuel ?
Amélioration système
Qui est responsable de ces éléments ?
Le champion a-t-il accepté les modifications du système proposées par
l’équipe ?
Retour d’expérience Quelles données ont été enregistrées dans la banque de données de retour d’ex-
(lessons learned) périence ?
Les changements ont-ils tous été documentés (ex. AMDEC, plan de surveil-
lance, synoptique de fabrication) ?
L’équipe actuellement en place est-elle appropriée pour commencer la pro-
Tâches communes chaine étape ?
Avez-vous contrôlé l’ampleur actuelle du problème ?
Avez-vous décidé de l’opportunité d’une intervention du Service après-vente ?
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Étape : D8. Clôturer les travaux
OBJECTIF
L’objectif de cette étape est de clôturer les travaux de l’équipe et valoriser le travail collectif ainsi que
les efforts individuels de ses membres
Classement et archivage de l’ensemble de la documentation – Traitement des points non soldés
SYNOPTIQUE
ENTREE
actions de prévention pour le
problème actuel
Trier les documents importants et
assurer leur archivage
ENTREE
actions de prévention pour des
problèmes similaires
Passer en revue le processus de
travail de l’équipe et documenter
ENTREE
les résultats obtenus
recommandations pour
l’amélioration du système
Ne coûte en général pas grand chose, mais nécessite d’y consacrer un certain temps. Ce temps est
nécessaire pour rechercher ce qui a été fait et pour trouver les mots qui feront la valorisation.
Doit être appropriée, adéquate et arriver à temps.
Agit de façon optimale lorsque la façon de valoriser surprend quelque peu les personnes qui doivent
être valorisées et donne un impression de valeur. La valeur ne signifie pas forcément une valeur
pécuniaire, mais souvent humaine.
Recherche en quelque sorte les batteries des personnes. Donne un sentiment de bien-être. Les gens
manger de temps, le secrétaire, le modérateur et les membres qui ont quitté l’équipe à la fin d’une
étape.
La valorisation les encouragera pour que dans l’avenir ils reviennent participer à une autre équipe.
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Étape : D8. Clôturer les travaux
Thèmes Questions
Avez-vous actualisé et publié le rapport 8D ?
Les documents 8D sont-ils complets ?
Rapport 8D Tous les clients et tous les membres concernés de votre organisa-
tion ont-ils été tenus au courant du statut du processus 8D ?
Avez-vous archivé le rapport 8D ?
La liste des membres actuels et anciens est-elle complète ?
Connaissez-vous des membres qui ont apporté une contribution
particulière ? Si oui, dans quelle mesure ?
Préparation de la valorisation Quand le champion pourra-t-il exprimer son appréciation de
l’équipe ? Et le leader ? A quelle occasion les membres de l’équipe
pourront-ils exprimer leur appréciation mutuelle ?
De quelles possibilités dispose-t-on pour exprimer la
reconnaissance ?
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Formulaire 8D AIRBUS
3. Initial analysis
4. Immediate actions
Contain the problem
Actions to find the root cause
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Formulaire 8D AIRBUS
5. Diagnose Root Cause(s)
6. Permanent Action
7. Prevention
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Formulaire 8D FORD (fr)
Titre Date d'ouverture Dernière modification
d0 - Symptômes
Preuve passive
Preuve active
Preuve de l'efficacité
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Formulaire 8D FORD (sp)
Titulo del problema Fecha de apertura Ultima modificacion
D4 - Causa raiz % de
contribucion
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Formulaire 8D FORD (us)
Title: Date Opened: Last Updated:
Delay sending a drawing
Product/Process Information: Organisation Information:
D0 Symptom(s):
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Formulaire 8D PSA - Fiche de résolution de problème
Nom fournisseur : Origine réclamation Date réclamation : / /
( demif, clientèle, projet…):
Site : Site PSA :
Cofor : N° réclamation PSA : N° de dossier fournisseur :
Désignation produit : Date 1ère version : / /
Référence produit et indice : Mise à jour du : / /
Rédacteur (nom et fonction) : Pilote (nom et fonction) : Participants du groupe de travail :
Sécurité Réglementation
Le problème impacte t-il un critère :
Oui Non Date et réf. du dernier incident
Ce problème était–il déjà connu (par l’analyse des rebuts internes) ?
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Formulaire 8D PSA - Fiche de résolution de problème
5 – Analyse finale des causes du problème :
Indiquer toutes les causes réelles sur l’ensemble du processus :
Types d’analyses à réaliser : 5M / Qui, Quoi, Ou, Quand, Pourquoi, Comment / 5 Pourquoi / Changement de fabrication ou de site de fabrication, Externalisation
entre fournisseurs, Processus de retouches ou de tris,… / Processus non Qualifié, Fournisseur de rang 2, Formation, Maintenance, Externalisation PSA… …
Causes retenues (par ordre d’importance décroissante) Responsable Service ou fonction
Date de mesure d’efficacité de toutes les actions et de fermeture du 8D-PSA : Responsable de la validation :
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Formulaire 8D RENAULT - Dysfonctionnements et actions correctives
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AIDE à la DOCUMENTATION du SUPPORT
Ce document est spécifique à Renault. Il est à utiliser par le fournisseur lors d’incidents sur ses produits
livrés en Usine de montage Renault.
Eléments à compléter
3 ACTIONS IMMEDIATES: 1)Isoler et repérer les lots – 2) Actions immédiates + contrôle résultat – 3)Identification et traçabilité particulière des p i è c e s
*(rebut – retouche – tri - dérogation – remplacement - opérations ou contrôles
DELAI EFFICACITE
Date : ACTIONS IMMEDIATES : supplémentaires pour éliminer les défauts…) selon mode opératoire joint QUI
Prévu / réel %
*Informer immédiatement le cli e n t
Stock client :
Stock interne :
Fab. en cours
Fab. à venir
(avant les actions
correctives
permanente s )
Tourner la page SV P
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4 ANALYSE ET IDENTIFICATION DES CAUSES ET ORIGINES: Date :
Causes (Occurrence -Eradication) outils d’analyse joint
Origines : NC Process NC Outillage Instruction mal définie NC Fourniture Non respect procédure Défaillance humaine
Enregistrement
5 CHOIX DE L’ACTION DEFINITIVE: ( Information du client )
QUI
DELAI
Prévu / réel
EFFICACITE
%
Action
Vérificati o n
Validation résultats
*Métrologie
*EI (capabilité )
*Nb de défauts
Enregistrement
6 VERIFICATION DE L’ACTION: ( Information du client )
QUI DATE VISA
Commentaires :
VALIDATION
DES
ACTIONS
Enregistrement
7 PREVENTION - AMELIORATION RESULTATS: ( Information du client )
QUI
Délai
Prévu / réel
EFFICACITE
%
Action :
*ctrle préventif
*anti-erreur
*gabarits
Evolution des règles
Plan surveillance
Processus
Standard
AMDEC
Analogie à
d’autres produits
Oui - Non
VALIDATION Commentaire Date Visa
DES
RESULTATS
8 BILAN GLOBAL: (Coût –délai- efficacité des actions)
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Glossaire 8D
Ordre alphabétique
5M
Outil de classification des éléments intervenant dans le fonctionnement d’un processus ou d’un
procédé de fabrication :
Matière (éléments d’entrée transformés dans le processus)
5 pourquoi
Déterminer les origines possibles d’un dysfonctionnement ou d’une situation observée.
Se poser la question “pourquoi” au moins 5 fois de suite permet d’être sûr de remonter à la cause
première.
Outil également désigné par “5P”.
complément > fiche 5 pourquoi
8D
Méthode rigoureuse de traitement de problème en 8 étapes avec une équipe de travail,
Ensemble d’outils pour collecter, structurer et traiter efficacement les informations.
Formulaire de synthèse des travaux de l’équipe pour communiquer avec le client et en interne.
Processus de résolution de problème par étapes. Ce processus préconise le travail en équipe et une
méthode basée sur l’analyse des données. Les objectifs de ce processus sont multiples.
Tout d’abord, il s’attache à identifier le type de problème (problème dû à un changement ou
problème qui a toujours été là) et à la description détaillée de ce problème. Suit la recherche de la
cause première, qu’il s’agit ensuite d’éliminer en sélectionnant l’action la mieux appropriée, qui,
après sa mise en œuvre, verra ses effets contrôlés. Les dernières actions seront orientées vers la
prévention des problèmes similaires.
Action immédiate
Action mise en œuvre avant que le processus 8D soit engagé (étape d0).
Cette action a pour objectif d’isoler le client des effets du problème.
Action provisoire
Action provisoire limitative qui isole le client interne et/ou externe des effets du problème. L’action
provisoire restera en place jusqu’au moment où elle sera remplacée par une action d’élimination
définitive.
Cette action provisoire peut dériver de l’action immédiate mise en place initialement.
Alors que l’action immédiate n’est normalement pas fondée sur une analyse détaillée de la situation,
la sélection de l’action provisoire repose sur une analyse détaillée et précise de toutes les données de
la description du problème.
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Glossaire 8D
Action définitive
Action mise en œuvre pour éliminer la cause première d’un problème.
Cette action est sélectionnée au cours de l’étape 5 ; son efficacité est vérifiée.
Au cours de l’étape 6, l’action sera mise en œuvre et ses effets seront contrôlés.
Action préventive
Action proposée lors de l’étape 7, afin d’éviter que le problème actuel puisse un jour réapparaître ou,
que dans un avenir plus lointain, des problèmes ou des défaillances semblables réapparaissent.
Des recommandations d’actions préventives peuvent être émises même si elles concernent des
parties du système en dehors de la zone de responsabilité de l’équipe 8D et de son champion.
AMDEC
Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité
Méthode de travail systématique servant à l’identification des modes de défaillance pouvant être pro-
voqués par une faiblesse du concept ou, de la définition du produit, du processus de fabrication ou
d’assemblage.
Elle sert à identifier les caractéristiques spéciales (critiques ou significatives) d’un produit ou d’un
processus qui nécessitent des contrôles spéciaux.
L’AMDEC est un outil de prévention des risques de problème.
En anglais FMEA.
Animateur (leader)
Membre de l’équipe qui dirige les activités de l’équipe 8D. Il est le porte-parole de l’équipe, définit
les objectifs, résume les décisions de l’équipe, conduit l’utilisation des techniques de travail, se
concentre sur l’objectif et l’ordre du jour de la réunion. Il coordonne la mission de l’équipe avec le
champion.
voir : d1, constituer l’équipe de travail
Anti-erreur
Technique destinée à mettre en place des actions de prévention de problèmes simples et économi-
ques.
Autres désignations “poka yoké”, “système anti-erreur, SAE”, “verrous”.
Arbre de défaillance
Déterminer et visualiser l’ensemble des causes et des défauts qui ont entraîné (ou qui pourraient
entraîner) l’apparition d’un événement indésirable sur le processus ou sur le produit.
L’objectif et d’analyser et de réduire les risques.
complément > fiche arbre de défaillance
Brain storming
voir : Remue méninges
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Glossaire 8D
Carte de contrôle
Feuille de relevé et graphique contenant les valeurs d’échantillonnage d’une caractéristique du pro-
duit ou du processus de fabrication.
Chaque graphique comporte une ligne centrale (correspondant à la moyenne des valeurs) et des
limites de contrôle inférieure et supérieure (correspondant à la dispersion du processus).
La carte de contrôle permet de s ‘assurer que le processus est sous contrôle statistique. Elle facilite
l’identification des causes assignables et le retour du processus sous contrôle.
La carte de contrôle peut servir de preuve de l’efficacité d’une action d’amélioration sur le processus
(amélioration de la valeur moyenne ou diminution de dispersion du processus).
Causes assignable (ou cause spéciale)
Perturbation du processus de fabrication, signalé sur la carte de contrôle par une configuration
particulière des points (un point en dehors des limites de contrôle, 7 points consécutifs au-dessus
ou au-dessous de la ligne centrale…). Lorsque le processus est soumis à une cause assignable,
son comportement n’est plus prévisible, il est nécessaire de mettre en oeuvre un plan de réaction.
voir : Causes communes
Cause possible
Toute hypothèse envisageable qui explique comment le problème aurait pu apparaître.
Cause première
Cause unique qui a été prouvée comme étant à l’origine du problème.
Toute cause pouvant éliminer et recréer le problème (allumer et éteindre le problème) et qui ne peut
pas être réfutée en considérant les faits réels (éléments de la description EST - N’EST PAS).
La cause première est unique ; s’il y en a plusieurs, on les désigne causes premières “potentielles”.
Autres désignations “cause source”, “cause racine”.
Champion
C’est le responsable global du traitement du problème. Il détient l’autorité pour la décision de mise
en œuvre des actions (action immédiate, action provisoire, action définitive). Il surveille l’avance-
ment du processus 8D et fait en sorte que l’équipe de travail soit soutenue dans son activité.
complément > d1, travail en équipe
Changement
Situation due à un changement.
Initialement, le niveau de performance réalisé correspondait au niveau prévu, mais à présent ce n’est
plus le cas ; un changement est intervenu.
voir : Niveau jamais atteint
Compte-rendu
Document témoin de l’avancement des travaux et de l’engagement des actions du groupe pour pro-
gresser continûment vers l’objectif.
Outil également désigné par “mémo” ou “minutes”.
complément > fiche compte-rendu
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Glossaire 8D
Consensus
Technique de prise de décision au sein d’une équipe, caractérisée par :
la communication ouverte,
Une décision de l’équipe fait dire à chacun : “même si mes intérêts personnels ne sont pas entière-
ment pris en considération, cette décision est la meilleure pour l’équipe et je la soutiens”.
Critères d’utilisation du 8D
Avant d’engager le processus 8D, il faut vérifier que les critères d’utilisation suivants sont remplis :
on est en présence de symptômes qui sont quantifiés,
les clients qui ressentent les symptômes du problème ont été identifiés, ainsi que d’éventuelles
parties concernées,
les mesures effectuées pour quantifier les symptômes montrent qu’on est en présence d’un écart
entre le réalisé et le prévu et que la priorité (importance, urgence et tendance) de ces symptômes
justifie l’utilisation de la méthode 8D,
la cause du problème est inconnue,
le management s’est engagé à mettre à disposition les ressources nécessaires pour éliminer la
œuvre).
complément > étape d3
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Glossaire 8D
D4. rechercher la cause première
L’objectif de cette étape est d’isoler et de vérifier la cause première du problème. En principe celle-
ci est unique ; s’il est impossible de ramener le problème à une seule cause première, le groupe
devra attribuer des pourcentages de contribution à chacune des causes premières.
Recherche et vérification du point critique du processus où se produit la cause première (point où
le problème est passé à travers le système de surveillance) en analysant la suite chronologique des
changements.
complément > étape d4
D5. définir l’action définitive
L’objectif de cette étape est de choisir la meilleure action d’éradication définitive de la cause
première et du point critique du processus où se produit cette cause.
Il faut ensuite vérifier que ces actions garantiront le succès attendu et n’auront pas d’effets
secondaires indésirables.
complément > étape d5
D6. mettre en œuvre et contrôler l’action définitive
L’objectif de cette étape est de planifier la réalisation des actions définitives d’éradication du
problème, de mettre en place ce plan, de contrôler ses effets et résultats à long terme.
Étape où l’action provisoire limitative est éliminée.
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Glossaire 8D
Diagramme causes - effet
Classification des causes possibles d’un problème en arborescence et identification des plus
probables.
Outil également désigné par “diagramme d’ISHIKAWA”, “diagramme en arête de poisson” ou
“diagramme des 5M”.
complément > fiche causes- effet
Diagramme de corrélation
Déterminer l’existence d’une relation entre deux groupes de données
Outil également désigné par “diagramme de dispersion”.
Attention à ne pas confondre “corrélation” et “causalité”.
complément > fiche diagramme de corrélation
Diagramme de tendance
Diagramme montrant l’évolution dans le temps d’une variable.
Effet
Résultat de la cause première du problème.
Dans le cadre du 8D, l’effet correspond à la situation décrite (Est - n’est pas ; QQOQCP).
Est - n’est pas
Mise en relief des limites du problème pour se focaliser sur les bonnes voies de recherche.
Les réponses ne sont basées que sur des faits prouvés.
complément > fiche est - n’est pas
Faciliteur (modérateur)
Membre de l’équipe de travail qui surveille la collaboration et la communication au sein de l’équipe.
Il donne et demande des retours d’information descriptifs et il fait des propositions, en vue d’entre-
tenir l’ambiance de travail et de contrôler le processus d’équipe.
complément > étape d1, travail en équipe
Feuille de relevé
Tableau de comptage d’évènements sur le terrain destiné à quantifier / vérifier une hypothèse.
complément > fiche feuille de relevé
Gravité
Évaluation des risques liés à un symptôme.
La gravité peut être classée par ordre décroissant selon les effets :
impact sur la sécurité du produit et respect des réglementations,
réduction de fiabilité,
Groupe de travail
Ressource d’intelligence et d’expérience mobilisée pour résoudre un problème.
Également désigné par “équipe 8D”.
complément > fiche groupe de travail
également > étape d1, constituer l’équipe
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Glossaire 8D
Histogramme
Représentation graphique de la distribution d’un ensemble de N mesures.
L’outil permet d’aborder l’allure de la distribution des données en montrant la fréquence d’apparition
des valeurs contenues dans les différentes classes.
complément > fiche histogramme
Innovation
Une nouvelle méthode, un nouveau procédé ou une nouvelle conception.
Nécessite une nouvelle façon de penser.
Peut nécessiter le re-engineering
Matrice de compatibilité
Matrice d’évaluation des options par rapport aux objectifs pour faciliter la prise de décision.
Outil également désigné par “matrice de décision”.
complément > fiche matrice de compatibilité
Membre de l’équipe
Participant de l’équipe qui apporte ses connaissances techniques, effectue les tâches qui lui sont
confiées et apporte des retours d’information.
La sélection des membres de l’équipe 8D dépend du type de problème et de l’étape en cours.
voir : d1, constituer l’équipe de travail
Mesure
Résultat de la mesure d’une caractéristique du produit ou du processus à un moment donné ou
pour une période donnée. Les caractéristiques sélectionnées pour évaluer la qualité ou la perfor-
mance doivent être mesurables.
Méthode TAGUCHI
Un concept d’ingénierie de la qualité et de plans d’expériences visant l’optimisation des produits et
des processus de fabrication. L’objectif principal est l’augmentation de la robustesse .
voir : Plan d’expériences
Niveau jamais atteint
Une situation où le niveau réalisé de performance n’a jamais atteint le niveau prévu (problème du
premier jour). On est dans une situation qui nécessite des actions d’amélioration continue du
processus.
Pour ce type de problème, la situation est stable, mais le client ou la direction demande un niveau
de performance supérieur. Pour atteindre ce niveau, il va falloir utiliser des méthodes d’amélioration
et/ou d’innovation du processus.
voir : Changement
Nouveaux outils de la qualité
Ensemble de méthodes et outils permettant d’aider à clarifier et à progresser dans la résolution des
“situations problématiques complexes”.
Par exemple : stratégie et planification - développement de nouveaux produits et nouvelles
technologies - amélioration des processus - problèmes de management - problèmes potentiels.
Liste des outils :
diagramme des affinités,
diagramme en arbre,
diagramme matriciel,
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Glossaire 8D
analyse factorielle des correspondances,
diagramme sagittal,
Dérouler.
Contrôler.
Améliorer.
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Glossaire 8D
Point d’échappement
Localisation dans le processus, le plus près possible de la cause première où le problème aurait dû
être détecté et mis sous contrôle.
Le chemin d’échappement (ou chemin de fuite) part de la cause du problème jusqu’à l’endroit où le
produit défectueux a été jugé bon.
Le système de surveillance comporte une défaillance qui a autorisé la livraison d’un produit ou
service défectueux au client.
Problème
Écart entre le prévu et le réalisé dont la cause est inconnue.
L’énoncé du problème est une expression simple et concise de l’objet et du défaut sur cet objet et
dont la cause est inconnue (n’est pas explicitement ni connue, ni prouvée).
Processus
Ensemble d’activités corrélées produisant les sorties à partir des entrées du processus.
Chaque activité au sein de l’entreprise peut être considérée comme un processus. Les processus
comportent un ensemble d’éléments clés : machines, main d’œuvre, méthodes, matières, milieu
voir : 5M
voir : synoptique
Questions (fermée et ouverte)
Fermée : question qui limite les possibilités de réponse ; par exemple à laquelle on ne peut répondre
que par oui ou non.
Ouverte : question dont la réponse peut avoir la forme d’une explication détaillée mais ne peut pas
être de la forme oui ou non. Par exemple : quels changements ont eu lieu au cours des deux derniers
mois avant l’apparition de ce problème ?
Questionnement jusqu’au vide
En partant de l’énoncé du symptôme sous la forme objet - défaut, on pose la question “pourquoi”
jusqu’à ne plus pouvoir apporter de réponse.
On obtient ainsi un énoncé du symptôme le plus précis possible.
Le questionnement jusqu’au vide est également utilisé lors de l’étape 7 de prévention des cas
similaires.
QQOQCP
Liste de questions destinées à poser clairement le problème et en définir précisément les contours :
Quoi
Qui
Où
Quand
Comment
Pourquoi
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Glossaire 8D
Remue méninges
Situation de créativité stimulant la production collective d’idées sur un thème pour choisir les axes à
développer.
Outil également désigné par “brain storming”.
complément > fiche remue méninges
Résolution de problème
De façon générale, le processus 8D est une méthode de résolution de problème.
Dans un sens plus restreint, la résolution de problème consiste à identifier la cause première à partir
de la spécification du problème.
Robustesse
Insensibilité d’une fonction face à des sources de variation (par exemple des matériaux ou des
conditions d’environnement ou d’utilisation), ceci pendant toute la durée de vie du produit et pour
un meilleur rapport qualité/prix.
La robustesse est un des objectif de la méthode TAGUCHI.
SAE
voir : Anti erreur
Secrétaire
Membre de l’équipe 8D qui réitère les décisions de l’équipe et qui les rend visible à tous les
participants (inscription sur tableau papier).
Peut également être le rapporteur qui rédige et conserve les comptes-rendus des réunions de
l’équipe.
Spécification du problème
Résultat d’une activité destinée à préciser l’énoncé du problème en posant les questions QQOQCP
et EST - N’EST PAS pour cerner le problème à l’aide de données prouvées sur des faits réels.
La spécification du problème sera ensuite la base de la vérification des causes possibles.
voir : d1, décrire le problème,
Synoptique du processus
Représentation du processus contenant toutes les opérations situées entre le fournisseur et le client.
Cette représentation fait apparaître :
les différentes opérations et les relations entre elles,
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Glossaire 8D
Validation (contrôle des effets)
Preuve, après mise en œuvre de l’action que celle-ci aura les effets escomptés pendant une période
jugée suffisante. L’action doit avoir les effets désirés (comparaison avant/après) et ne pas avoir
d’autres effets indésirables ou créer d’autres problèmes.
Validation interne.
Contrôle de l’effet avant que le client ne puisse être en contact avec les effets de l’action.
C’est la collecte continue des données (après vérification de l’efficacité) qui prouve que l’action mise
en œuvre apporte toujours l’effet escompté et ne provoque pas de nouveaux problèmes.
Cette procédure comprend le contrôle des produits dans des conditions déterminées. Les contrôles
doivent avoir un lien direct avec les symptômes ressentis par le client.
Validation client
Contrôle des effets par le retour d’information du client.
C’est la collecte des données par le client qui prouve que l’action apporte toujours les effets désirés.
Ces données doivent provenir de la surveillance des indicateurs, qui à l’origine avaient mis en
évidence le problème.
voir : tableau de PAYNTER
Variable
Dans le cadre de la maîtrise statistique des processus (MSP), une variable est une caractéristique
continue et mesurable. Par exemple : longueur en mm, force en Newton…
Variation
Différence inévitable entre les différentes mesures d’un résultat d’un processus de fabrication.
Les causes de variation sont de deux sortes :
les causes communes (aléatoires),
voir : Causes
Vérification (contrôle de l’efficacité)
Preuve, avant mise en œuvre, que l’action aura l’effet désiré et n’aura pas d’autres effets
indésirables. Le contrôle de l’efficacité peut se faire de l’une des manières suivantes :
tests et démonstration,
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Glossaire 8D
Vérification du point d’échappement
Preuve que le point d’échappement a bien été identifié. Cette preuve passive se fait par observation.
Lorsque aucune défaillance du système de surveillance ne peut être prouvée, cela signifie souvent
que le point d’échappement a mal été identifié.
Vote pondéré
Grille de décision collective pour choisir de façon consensuelle la meilleure orientation.
complément > fiche vote pondéré
voir : Consensus
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