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 L ILE DES MEOBS

INTRODUCTION ET CONTEXTE p.2

NOTES POUR LE MA ITRE p.4

CHAPITRE 1: L ILE MYSTERIEUSE p.5

CHAPITRE 2· LA PYRAMIDE D'EPHYR p.15

ANNEXES p.29

LA NAVIGATION p.31

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 9KTR01JUCTIOK ET COKTEXTE

Depuis de très longues années, la guerre fait rage entre les royaumes du Nord et
les forces des Nécromanciens. Guerre est par ailleurs une appellation impropre; il s'agit
en fait d'une pression constante sur toutes les frontières, et de razzias dans toutes les
villes côtières. Depuis la grande bataille de l'Equinoxe qui vit la victoire des "Libres Gens",
les royaumes se sont repliés sur eux-même. L'alliance entre tous les peuples contre l'ennemi
commun éclata dès la fin de la bataille dans la confusion qui règnait suite à la mort de
tous les grands capitaines. Pendant un temps, les forces des nécromanciens semblèrent
disparaitre, mais lors du second anniversaire de la bataille, cinq villes près de la frontière
Sud furent totalement rasées.
Nul ne sait où se trouve exactement le territoire des nécromants. Les steppes
herbeuses du KH ARTAN, qui s'étendent après la frontière Sud, sont trop souvent le théatre
d'escarmouches où de nombreux hommes laissent leur vie. Ce qui fait dire à certains que
c'est dans les ruines, que l'on peut trouver au Sud des steppes, que se sont réfugiés les
grands maitres des ordres noirs. D'autres, se fondant sur la direction que prennent les
grands bateaux noirs qui razzient les côtes, prétendent que les terres du Sud ne sont que
des places vassales des nécromants, et que leur véritable fief est une terre à l'Ouest de
la mer.
En règle générale, les navires des royaumes du Nord ne s'aventurent jamais hors
de vue des côtes, que ce soit pour la pêche ou pour le commerce. Les connaissances se
sont perdues, la mer est devenue une chose mystérieuse et inquiétante, même pour ceux
qui en vivent.
De même que l'ennemi n'a pas de situation géographique précise, les créatures qui·
ccmposent ses troupes ne sont guère mieux connues. Les raids de la frontière Sud sont
très souvent le fait de créatures de cauchemards, d'après les survivants quand il y en a.
Les légendes disent que lors de la grande bataille de l'Equinoxe, la steppe était noire de
morts-vivants qui avançaient en lentes vagues irrésistibles à l'assaut des fortifications
des "Libres Gens". Les navires noirs ont indéniablement des équipages humains, mois leur
férocité est si grande que, suivant un proverbe de pêcheur, il vaut mieux se rendre aux
requins, car être déchiqueté vif est une mort douce en comparaison de celle que ces
équipages infemaux réservent à leurs prisonniers. D'autre part, si les équipages sont
humains, nul n'a jarr,ais pu voir ce que sont les rameurs de ces grandes galères. Même
pour les profanes, le mouvement des immenses rames a quelque chose qui dégage un malaise
indéfinissable, voire même une sensation instinctive de dégoût. Pour finir, des ru.meurs
jamais confirmées font état d'étranges oiseaux qui enlèvent les voyageurs pour les
tourmenter durant des jours.

2
 GLES GROYAUMES

Les royaumes du Nord dont vous êtes issus sont composés par:

- Le royaume d'ETHYR, sagement gouverné par

le roi ZEP H. C'est un vaste pays montagneux dont les habitants vivent en bonne intelligence
avec les Nains et le Petit Peuple qui vit encore dans les profondes vallées du Nord d'ETHYR.
Dans sa capitale, ALKATAB, vivent et travaillent les plus grands érudits que les royaumes
du Nord connaissent.
- Le royaume de LARIN, célèbre pour ses forêts
où vivent, loin des hommes, les Elfes et les Nymphes des b9is. MELIKAN V le juste règne
à MINDEN sur la seule monarchie constitutionnelle que les royaumes du Nord connaissent.

- Les marches du Sud, dont la principale est celle

de MINDALOS. C'est là que la guerre pèse le plus. Tous les habitants savent manier une
arme dès leur plus tendre enfance. Le paysan laboure avec l'épée à portée de main. Toute
la partie Sud est quadrillée par des tours de guet qui signalent chaque mouvement suspect.
C'est une terre d'hommes fiers, où vivent de nombreux barbares et mercenaires venus
des lointaines terres de l'Est. MINDALOS est un port où sont parlées plus d'une dizaine
de langues.

- Le duché de BONFIN est une Île, célèbre pour

ses écoles où sont enseignées toutes les disciplines. C'est une terre cosmopolite où l'on
trouve les marchandises qui viennent de l'Est et les fourrures qui viennent du Nord••• Bien
que les épées de BON FIN aient toujours été aux côtés des royaumes du Nord, nombreux
sont ceux qui se demandent pourquoi le riche port de MELOS n'a jamais été attaqué par
les navires des nécromanciens.

Vous êtes maintenant dans un navire qui quitte le port de MINDALOS. Vous vous
rendez sur l'Île de BON FIN pour recevoir l'enseignement que vous désirez. Vous êtes tous
des jeunes gens attirés par une vie aventureuse mais ne possédant qu'une faible expérience.
Ce qui bien évidement ne veut pas dire que vous êtes des incapables: les guerriers savent
combattre, les voleurs voler... mais comme des débutants! Tout allait pour le mieux sur
le navire, lorsqu'à l'aube du deuxième jour, alors que la terre de BON FIN se devinait à
l'horizon, un terrible coup de vent que rien ne laissait prévoir, venant du Nord, souleva
le bateau comme un fétu de paille. Pendant trois jours la tempête a fait rage, ballotant
le navire, le disloquant petit à petit. Peu connaisseurs des choses de la mer et malades
comme des chiens, votre petit groupe est resté dans une cabine. Vous attendiez l'accalmie,
lorsque, dans un choc épouvantable, vous vous êtes tous retrouvés dans une mer furieuse,
tentant de vous raccrocher aux épaves que vous deviniez. Tout ce qui a suivi ne vous laisse
que des souvenirs très flous, vous ignorez combien de temps vous avez nagé. A un moment,
vous avez senti une terre sous vos pieds, épuisés, à demi assommés par les vagues, vous
vous êtes traînés au sec plus haut sur la plage.

Au matin, il ne reste plus une seule trace de votre navire, si ce n'est quelques débris
que la mer roule sur la plage. De l'équipage ne subsiste aucune trace de présence. Peut­
être avait-il été balayé par un.e lame avant même que le navire ne se brise? Vous n'en
savez rien et n'avez aucun moyen de le savoir.

3
 NOTES POUR LE MAITRE DE JEU

S'il est bien évident qu'aucun des personnages ne peut actuellement

posséder aucune armure métallique, ni aucune arme lourde, on peut autoriser
chacun à prétendre qu'il a pu sauver une arme de poing, telle que dague ou
fronde... De même, il est aussi vraisemblable de posséder une bourse ou une
ceinture à poche... L'essentiel est de voir qu'ils sont arrivés sur cette plage
en nageant dans une mer démontée, et de nuit. Il est par ailleurs important que
les personnages soient définis le plus complètement possible dès maintenant.
vous connaissez leur profession, leurs capacités, savez vous quelles armes ils
maîtrisent? Il existe de nombreuses armes à découvrir sur l'île, et en aucun
cas les aventuriers ne seront envoyés au combat à mains nues. C'est une chose
qui ne doit pas bloquer le jeu à ce niveau. D'autre part, ce scénario
s'adressant à des personnages peu expérimentés, il est peu probable qu'ils aient
perdu des armes de grande valeur. Le pire qu'il puisse leur arriver est qu'ils
ne trouvent pas l'arme qu'ils maîtrisent. Dans ce cas , si la survie du groupe
est en jeu, le maître peut changer la composition de l'un des trésors afin qu'un
guerrier trouve l'arme de ses rêves. Cette opération doit être exceptionnelle et
limitée à une seule arme: les aventuriers ne sont pas dans un super-marché; à
trop vouloir aider on supprime l'aventure.

Le déroulement de l'aventure peut être divisé en 3 parties:

- Les extérieurs: il s'agit de l'exploration de l'île (marquée d'une

croix sur la carte du maître) sur laquelle ont atterri les aventuriers. Il est à
noter que de l'endroit où ils se trouvent, les personnages ne peuvent pas se
rendre compte qu'il s'agit d'une île: surveillez votre langue! Les descriptions
des paysages sont au chapitre I.

- Les pyramides: les aventuriers peuvent parfaitement décider de les

ignorer. C'est au maître de présenter les choses de telle façon qu'ils y
pénètrent. Si cela s'avère nécessaire, il ne faut pas hésiter à modifier
l'entrée si personne ne réussit à trouver les accès. Les descriptions des salles
constituent le chapitre II.

- La navigation: pour quitter cette île il faut obligatoirement

prendre un bateau. Ceci constitue la Deuxième Partie.
 CHAPITRE I

'L'ILE ul1YSTERIEUSE

Les N ° des paragraphes correspondent aux

inscriptions sur la carte de l'île.

1/ C'est un petit îlot sablonneux large
d'une dizaine de mètres et long d'une
vingtaine. Il n'y a _aucune trace de
végétation. Un peu plus loin à l'Ouest, se
trouve un autre îlot légèrement plus grand
sur lequel on peut voir une carcasse de
bateau échouée. Pl�s loin vers l'Ouest, ainsi
qu'au Sud, une terre couverte de végétation
est dorriinée par u�e rwntagne dont les
premiers contreforts paraissent se trouver à
environ 2km. De nombreux débris du navire,
roulés par les vagues, jonchent la plage.
Une fouille de cette cabine permettra ce
trouver une épée courte et une hache en mauvais
état (106 de dégâts). Il est à noter qu'étant
en mauvais état, ces armes peuvent se casser
lors d'un combat, par exemple sur un coup
totalement raté.
Depuis la partie Sud de cet îlot, il existe
un passage qui permet de rejoindre la terre
où la profondeur de l'eau n'exède pas lm.

2/ Après avoir traversé le bras de mer,

Un examen, même assez sommaire, de ces
débris montre que deux tronçons de rame peuvent
très bien servir de gourdins (104 de dégâts),
,.. d'autre part, les aventuriers pourront trouver
un rouleau de 6m de corde.
On peut passer sans difficulté sur
l'autre îlot où est échouée la carcasse du
<l t bateau par un passage où l'eau ne dépasse pas
la ceinture. Il ne s'agit pas du bateau sur
..1�-l�"'''
les aventuriers arrivent sur une plage de sable
fin où poussent des cocotiers. Ces arbres
devraient les intéresser pour deux raisons:
c'est un arbre qui ne pousse pas dans les
régions d'où ils viennent, ce qui prouve qu'ils
ont dérivé très loin vers le Sud; d'autre part,
•ils connaissent la valeur nutritive des noix
car il est fréquent que les �archands du Sud
viennent en vendre à BONFIN ou à MINCALOS.

��\.\. i lequel sont venus les aventuriers, mais des

rr��,I
�\�1.�
�
restes d'un grand navire dont le naufrage est
beaucoup plus ancien. La carcasse est
totalement ensablée et ne peGt être remise à
flot sans de longs mois de travail. Seule la
Arrivés ici, les aventuriers peuvent:

t,..t A� cabine arrière paraît être encore assez solide A - Suivre la plage par l'Ouest;
�:
<
pour pouvoir offrir un abri. Le reste est dans B Suivre la plaçe par l'Est;
un état lamentable. C - S'enfoncer dans la forêt de cocotiers.

�"'
�I

),
 A/ LA PLAΠVERS L'CLEST
Pendant 800m la plage se prolonge en
devenant de plus en plus accidentée. Des
dunes, de �auteur moyenne, plongent vers la
mer. La végétation change aussi, les
cocotiers se raréfient, remplacés par de
petits arbustres épineux d'une hauteur de lm
à lrn3C.
voir zone 3 sur la carte.
B/ LA PLAΠVERS L'EST
Après 20Cm, la plage s'incurve vers le
Sud. Au fur et à mesure de la progression, la
montagne se dessine de mieux en mieux. Il
s'agit sûrement d'un volcan éteint. Les aven­
turiers peuvent suivre la mer pendant environ
2km, après cette distance, ils se trouvent
face à une jungle impénétrable.
Voir zone 4.
C/ LA FœET Œ COCOTIERS
Le cheminement est au début très
facile, c'est le chemin le plus agréable et
le �lus anbragé. Plus on s'enfonce dans le
sous bois, plus la progression devient
difficile. En effet, des buissons de ronces
imposent des détours de plus en plus
importants.� 400m à vol d'oiseau de la mer,
en fait peut-être à 800 ou 900m à cause des
détours, les buissons de ronces se réunissent
pour former un mur impénétrable.
Voir zone 4.
3/ C'est une zone de dunes couverte par
de petits groupes d'arbustes aux épines
acérées. La côte s'incurve vers lé Sud. La
hauteur des dunes augmente au fur et à mesure
que l'en progresse vers le Sud.
i
A ti; \A Si les aventuriers persistent dans cette
t �• direction, Us arrivent finalement à une très
· � grande dune d'une centaine de mètres de
hauteur; dont les versants Ouest et Sud
�
;1 p lorgen t dans la mer. Ou sommet, on peut avoir
, ' ,
:,,, ✓ une vue genera�e
#'.o-,
· Ouest de la terre
de la part 1e
,' tY't
0
I sur laquelle ils se trouvent.
�j{'
�""' "fr
Une fumée s'élève à l'Est, malheureu­
sement, un replis de terrain leur masque
l'endroit d'émission; au Sud, sur les pentes
d'un volcan éteint, des constructions que la
distance (2500m) empêche de définir
exactement, mais dont l'origine humaine
paraît certaine.
Si un aventurier commence à progresser
sur le versant Sud, il y a 80% de chances pour
qu'un éboulement se produise. Dans ce cas, il
perdra obligatoirement tout ce qu'il tenait en
main, et, de plus, il y a 10% de chances que
l'avalanche ainsi provoquée lui cause l à 4
points de dégâts.
En allant vers l'Est, les dunes se font
progressivement plus petites et la végétation
qui les recouvre de plus en plus dense. Dans
cette partie, la visibilité est mauvaise, en
effet, il y a toujours un buisson ou un plis
de terrain pour masquer les environs.
Si les aventuriers sont attentifs aux
traces sur le sol, ils se rendront vite compte
que des chemins fréquemment empruntés sont
nombreux dans cette zone. Comme le sol est
encore très sablonneux, il est difficile de
déterminer exactement qui utilise ces sentiers.
Si les aventuriers continuent de s'enfoncer
dans les terres, ils tombent au détour d'une
dune face à face avec 2 hommes de race
noire,nus et armés de sagaies et de boucliers.
Il s'agit de 2 sentinelles, qui feront tout
d'abord une sommation. Ils ne sont pas
agressifs, et, bien que prêts au combat, ils ne
frapperont jamais les premiers. Si les
aventuriers les attaquent, ils lanceront leurs
sagaies puis décrocheront chacun de leur côté.
Il est peu probable que les aventuriers
puissent les ratrapper. Ils feront un détour,
puis iront alerter leur camp.
Guerriers de 2ème Cercle
CP: Oextérité: 95; Force:75;
PHY: 14/20; ASC:75; [P: 4
 Ils sont généralement très adroits. Les
sentinelles portent toujours des amulettes de
protection qui augmentent leurs capacités
défensives. Grâce à cela et aussi à leur
habileté, ils combattent comme des guerriers
qui seraient équipés de cottes de mailles.
D'autre part, comme ils connaissent
parfaitement le terrain, il est improbable
qu'ils soient surpris par les aventuriers.

4/ C'est une jungle épineuse relati­

vement basse (rarement plus de 3m). La
végétation est très dense et il impossible de
s'y frayer un chemin sans un instrument long et
tranchant (épée·ou hache). Dans ces conditions,
la progression est très lente' (de 10 à 30m par
tour, suivant la force de celui qui taille le
passage). Par ailleurs, il est bien évident
qu'une telle progression ne peut en aucun cas
être silencieuse sans des moyens surnaturels.
Tout les deux tours, il y a 50% de
chances qu'un énorme boa constrictor se laisse
tomber sur un des membres du groupe déterminé
au hasard.

BOA CONSTRICTOR Sème Degré

PHY:32/40; DP:5
Attaques: 2 par tour
étouffement 204 de dégâts/tour
morsure 104.

A la sortie de la jungle les aventuriers

débouchent soit dans le village, soit en zone
6. S'ils arrivent dans le village, ils seront
accueillis par une dizaine de guerriers en
armes. Ils sont semblables aux sentinelles de
I\ la zone 3.

Guerriers de 2ème Cercle

a=>:Dextérité:95;Force:75;
PHY:14/20;ASC:75;1:P:4
Attaques: pour 5 d'entre eux:sagaies 1D6
pour les 5 autres: arcs 106 (2X/tour)
Ils ne sont pas très agressifs, et la première
chose qu'ils font est de demander âux
aventuriers de déposer leurs armes.
- Si les aventuriers acceptent, ils
seront conduits devant le chef du v�llage (voir
§ 5).
- Si les aventuriers refusent, le combat
s'engage immédiatement. Au premier coup reçu
par les aventuriers, une offre de reddition est �
faite. Dans le cas où les aventuriers la
rejettent, ils seront attaqués par un sort de
sommeil lancé par le chef du village qui est
dissimulé à proximité. S'ils l'ont acce�tée,
ils sont désarmés et conduits devant le
village.

5/ LE VILLAGE DES ME0BS
C'est une dépression avec un petit
étanç d'eau douce sur lequel est installé le
village. Il est constitué d'une vingtaine de
cases dont les murs sont de terre, et les
tcits de peille. Il est bordé par l'étang sur
un cEté et par la jungle sur les deux autres.
Les voies c'accès sont toujours
surveillées par des sentinelles postées à
différentes distances, les plus prcches ayant
une con�Le (espèce de gros ccquillage) dans
laquelle ils soufflent à la moindre alerte.
Ccm�e tous les autres guerriers décrits jusqu'à
présent, ils ne sent pas d'une agressivité
monstrueuse. La première chose qu'ils font cans
tous les cas, lorsqu'ils se trouvent en face
des aventuriers, est une sommation: "Déposez
vos armes et avaricez lentement".
Si, après ces sommations, les
aventuriers font mine d'attaquer, ou si
l'alarme a déjà été dor.r.ée par les 2 chasseurs
de la zone 3, les sentinelles souflent dans
leur con�ue et se replient sur une ligne située
à ure centair.e de mètres du village. De là, ils
font une dernière sommation au groupe des
aventuriers. En cas de refus, ils décocheront
une volée de flèches. Celles-ci, tirées par 12
archers de 2ème Cercle, ne font que l à 3
points de déçsts mais plorgent la personne
touchée dans ur. profond sommeil que seul le
cref ou village sait dissiper.
Les aventuriers endormis (par les
flèches CL par Ln sort), se réveillent désarmés
et attachés face à ur. vieillard vêtu d'une
longue robe multicolore: le chef du village.
QLelque soit la manière dont ils y arrivent,
ils seront désarmés et sous bonne escorte.
CHA�AN de 5ème Cercle
Une fois les aventuriers devant lui, il
les interrogera sur la façon dont ils sont
arrivés jusque là. S'ils font preuve de
franchise et s'il n'y a pas eu de morts dans
les affrontements éventuels, il s'excusera de
l'accueil réservé à de pauvres naufragés.
Il expliquera que la méfiance que son
peuple montre vis à vis des étrangers est toute
nouvelle; elle est due à une attaque sauvage
dont le village a été victime il y a moins
d'une lune. Des hommes blancs, bien armés et
vêtus de cuir, ont fait irruption une nuit dans
le village, ont tué 5 guerriers parmi les
meilleurs et sont repartis en emportant 10
jeunes filles et toutes les provisions qu'ils
ont pu trouver. Après leur départ, les
villageois se sont ressaisis et se sont lancés
à leur pousuite. Mais ils ont fui par delà le
vieux volcan; ce lieu est tabcu et aucun homme
du village n'a pu franchir les limites des
terres maudites. Si les aventuriers manifestent
leur intérêt, le chaman leur racontera
l'histoire de la tribu des ME0BS.
Si les aventuriers ont écouté avec
respect, et si une certaine confiance règne, il
leur demandera alors de partir en exploration
sur les pentes du volcan, afin de savoir ce que
sont devenues les 10 jeunes filles enlevées à
la tribu. Si les aventuriers acceptent, il est
prêt à leur donner tout l'équipement qu'ils
jugeront nécessaire à l'accomplissement de
cette mission, à condition, bien entendu, que
leurs demandes ne soient pas excessives ni
fantaisites. A titre indicatif, le village
dispose de sagaies, d'arcs et de flèches (dont
un petit nombre peut être enduit de somnifère),
de massues, de torches, de nourriture, �te ...
Il est 2 noter que toutes les armes dont le
village dispose sont de bois et de pierre, il
n'y a aucune arme métallique. Le chaman fera,
s'il le juge nécessaire, un cadeau à certains
membres du groupe: au plus faible PHYsiquement,
il pourra remettre une amulette de protection
semblable à celles qui protègent les chasseurs
de sa tribu. A l'aventurier le plus sage du
groupe, il donnera une fiole contenant un
liquide doré capable de guérir certaines
blessures (2 utilisations). Voir à ce sujet
l'annexe concernant les objets magiques et
surnaturels.

" queue 104 (+poison si dégâts maximum)
Si les aventuriers n'ont pas réussi à
s'entendre avec les MEOBS, ou s'ils n'ont pas
été intéressés par leur histoire, ils sont
chassés du village. Ils n'ont bien sûr aucun
cadeau; un fort parti de guerriers les emmène
au Sud du village, là, le chaman leur lance
cette phrase: "Retournez chez votre maître,
forces du mal! et sachez qu'e la mort vous
attend si vous osez revenir en ces lieux!"
6/ Le Pierrier
Cette partie ressemble� un pierrier
gigantesque, sans aucune trace de végétation.
Ce n'est qu'une accumulation de rochers dont
le plus petit fait à peu près la taille d'un
homme. La progression y est malaisée et la
visibilité réduite. La seule perspective est
le dôme du volcan qui domine tout le pc1sage.
En se rapprochant de la montagne, les
aventuriers découvrent que le volcan n'est
rattaché a la terre sur laquelle ils se
trouvent que par une étroite coulée de lave,
surplombant la mer de plus de cinquante mètres
et dotée de parois lisses comme du verre. Il se
dégage de ce passage une impression de malaise
comme s'il était un trait d'union entre un
monde et un autre. La coulée de lave se perd
dans l'amoncellement de rochers du côté des
aventuriers, ce qui forme des cavernes plus ou
mcins grandes.
Dans l'une de celles-ci se cache pendant
60% du temps un scorpion géant, long de plus de
3m, qui attaquera toute personne passant à
proximité de son antre. C'est une bête qui, par
bonheur, est assez lente, et un homme peut lui
échapper en fuyant à toutes jambes.
SCORPION GEANT
PHY:43/45; OP:7
3 attaques/tour:
pinces 1010 de dégâts (2X)
Si une attaque de la queue a causé 4 points de
dégâts, on considère qu'il y a eu injection de
poison. Un jet de chance est toujours possible,
mais en cas d'échec le poison sera mortel en 10
tours. Le chaman sait en contrer les effets,
mais le Maître des Cercles pourra accepter les
i
soins d'urgence prodigués par les personnages
(garot, inc1s1on, etc... ). Le venin peut
éventuellement être récupéré pour empoisonner
des flèches. Dans ce cas, on considèrera que
celles-ci seront mortelles en cas de dégâts
maximum, mais qu'elles ne seront qu'un peu plus
douloureuses dans les autres cas.
7/ Les pentes du volcan éteint
Les pentes sont très raides et il
serait impossible de les gravir (à moins
d'avoir des capacités particulières
d'escalade), s'il n'y avait les coulées de
lave formant un gigantesque escalier naturel.
Malgré cela les aventuriers ne peuvent que
monter vers le cratère ou suivre la côte vers
l'Ouest.
Tout autre cheminement est impossible
sauf pour un voleur, qui, s'il veut quitter la
coulée de lave, se retrouvera face à
l'équivalent de l'escalade d'une paroi
verticale de 25m. Si le groupe décide de suivre
la coulée jusqu'au cratère, il monte sans
incident. Une fois arrive au sommet, il
découvre l'ile toute entière (montrez la
carte), mais les personnages se rendront
également compte que la descente ne peut se
faire que par l'itinéraire de la montée (avec
les mêmes restrictions). Si le groupe a préféré
contourner le volcan par l'Ouest, il trouvera
assez vite des constructions groupées à mi­
pente. Il s'agit de trois édifices en forme de
tours et d'un quatrième en forme de pyramide.
8/ Trois tours de hauteur moyenne
encadrent une pyramide. Elles sont de style
Maya, à savoir que les tours ont une base
carrée orientée suivant les quatre points
cardinaux. Les tours se trouvent à lOm de la
pyramide face aux côtés Est, Sud et Ouest.
Chaque tour posseoe une porte sur le côté
faisant face à la pyramide, qui, quand à elle,
possède un escalier sur sa face Nord. Il
conduit à une sorte de temple en forme de cube
posé sur le sommet.
Les tours Est et Ouest: Ce sont des
constructions de 3X3m et d'une hauteur de
18m. La porte une fois franchie, les aven­
turiers se retrouvent dans un petit réduit
d'l,5m de côté. Il est totalement vide.
La tour Sud: A la différence des deux
autres, elle est très richement décorée. Il
n'est pas un seul de ses murs qui ne scit
couvert de sculptures. Pratiquement tous ces
bas-reliefs représentent des têtes humaines
parées de couronnes ou de bijoux, toutes
figées dans une expression d'étonnement sans
borne. Une fois la porte franchie, un esca­
lier en colimaçon s'offre aux aventuriers.
S'ils l'empruntent, ils arriveront sur une
terrasse au sommet de la tour. Elle s�rplombe
l'ensemble du site, ne possède aucun parapet
et serait totalement plane s'il n'y avait une
sorte de grand siège de pierre, seuJ élément
remarquable de ce li.eu.
 Le siège de pierre:
Tout personnage qui y pr�nd place
ressent de curieux picotements le long de sa
colonne vertébrale. Ceux-ci, sans êtr�
douloureux, sont néanmoins désagréables et il
faut un effort de volonté pour rester assis. Si
un aventurier fait cet effort, il entend des
conversations qui ne vi8nnent pas du groupe de
ses compagnons. S'il �écide de continuer
l'ex�érience, et s'il possède une intE:·lligerice
élevée (CP94+), alcrs il se rendre co�pte q�•il
ertend à la fcis ure ciscussion chez les tviEOBS
(il reconnaît la voix du chamar), et une sutre
où il est questicr· c'e razzias et de pi llE..ge·
entre des gens qu'il n'a jamais entendu
auparavéint.
Au bout d'un certain ter1ps, une .immense fatigue
le terrasse et il devra quitter le s1ege au
plus vite. Ce temps varie en fonct.:on C'u PHY du
personnage, en effet, le siège se comporte
comme s'il était une arme �Li retirerait l�t
par tour à sa victime. Si le PHY de celle-ci
tombe à 0, il continue à décroître jusqu'à ce
qu'on la rEtire c'u siège. En dessus de 0, les
oégât�. st· récupèrent à ra bon d' lpt tout les
deux tours, il ne s'agit pas de dégâts
physiques et l'aventurier �c sert simplement
"vaseL;x'' et tctalemert. dér:•ourvG d' :.c'ées té.nt
qu'.:1 n's pa�; récLipéré. Par contre, s'il est
descendu en dessous de O, iJ récL�èrera ses
points com�e vu précédemment, mais perdra
aéfinitivr:ment ::,% de son PrY par tour pas�;é
dans Je faLteuil sans conscience. Si un
aver,tLa ier qui ne possède pas une .:.rtelligence
suff:sar.te puur comprendre les discL,ssiom,
reste dans le fauteuil, il n'apprendra rien,
f mais sor. énergie sera pompée de J a l'.1Êrne fé.çon.
t\i�.,.,,
La pyrar:iide:
�. A .. '
C'est Lr·;e construction de style Maya.
�'"''·
�\J �•""- DepLis Je bas oe l 'esrnJ i er, : e cube ciL1
f.. � sor:,n,et tn ille cr,r1r1e �'il était fait d'or pur.
',f A� Toutes les marches oc l 1eff2J ier sont gravées
r.J. : sur la face avant de bas-reliefs abstraits.
<1... -------------------------'
,�
Si un elfe est présent dans le groupe,
il ne verra, non pôs des motifs abstraits, mais
des inscri�tions dens une calligra�hie ancienne
de sa race. A moins qu'il ne possède une
intelligence extraordinaire (ou un sortilège
adéquat); il ne pourra déchiffrer que des
bribes de phrases.
L'inscription sur les �arches est. la scivante:
"C'est ici, sur cette· île è. 1:1i-c.iistar,ce
de son royau�e et dL mien, que noi,
EP�YR, a: aimé avec passion, ELOS que
jamais je n'aurais du regarder. �JCJtre
bonheur a duré lC a�s, le ten�s que �e
commerce à vieillir. Triste est le
dest:n des mortels! Un �□Gr, ELüS m'a
annoncé qu'il était temps �our e:Je ce
retourner vers son peuple. Lne vague de
jalousie a souda.:.n ba2.ayé tcut �en
amour. La haine a brutalen1ent ren pli
mon coeur et j'ai tué celle qui éta:t
mon unique raison de vivre. Désormais
je cherche le repos; qui que tu sois ne
viens pas me troubler!"
La description des salles intérieures 2 la
pyrar,,ide fait l otjet du chapitre suivant.
I
9/ La pyramid� C'fLOS.
Sur un petit ilot à 1000m de l'!le
principale se dresse une �yraGide ce facture
semblable à celle de §8. Elle est bâtie au
centre d'un anneau de jungle é�a:sse et
difficilement pénétrable. Il n'y a aucune
décoration sur J 'éd:fice. La pyramide tcute
entière semble être tEil}ée cans quelque
gigantesque bloc de granit gris-rosé. Le cube
au sommet de la pyramide, cGntraire�ert à
celle oe l'ile prircipale, ne par51t pas
posséder de �orte ..
 La porte existe ma i s el l e est di ssimulée
par un art i fi ce magique . Peur la découvri r , il
n ' y a qu ' un sort di ssipant l a magie . Un examen
" au touché " par un voleur très habile aura
quand même une fai tle chance ( 7% ) . I l n ' y a
aucun moyen d ' ouv rir cette porte de ce c6té ,
� • autre part , il serait plus rapide de dé foncer
le mur opposé ( lm de grani t ) car cell e-ci est
protégée par un sort très pui ssant .
1 0 / Le sommet dG volcan .
�n lac , dent l ' eau très pure est très
agréabl e à boire , cccupe l ' arc ien cratèr e . De
cet encrai t on a une v i s i on d ' ensemble de
l ' ile . Entre aut�e , les aventurier s nP
pourront manquer de � a ir un nav i re à l ' é ncre
dans une pet i te crique au Sud . On peut voir
que son équipaçe est à terre .
L ' eau du lac a des propriétés
revi tal i santes et cicatri santes qui accél èrent
l e rétab l i ssement d ' un personnage blessé . Ce
n ' es t pas une source i népui sabl e de quel que
�otion de so ins que ce soit . L ' eau ne soi gne
pas ; e l l e dimi nue simpl ement de mo itié le temps
nécessa ire au rétabl i ssement d ' un personn2ge .
Elle a par a i l l eurs des vertus légèrement
toniques .
11/ Le camp des pi rates .
I l s sont installés dans une petite
cr i que très abri tée , très r e fermée , ce qui
l es d i s s imule d ' éventuels navires passant au
large . Sur la grève , une petite embarca tion
�ermet d ' e ffectuer des navettes entre la
f terre e t l e bateau qui se trouve à une
v ingtaine de mètres du r i v age . Ce bateau est
'�yJ, une sorte de drakkar muni d ' un m â t et de si x
l l�
� ' A rarr.es de chaque côté .
J ?' \.l ....._____________
�y,
(·-� . 1 �
Les p i rates ne sont pas figé s , i l s se
déplacent . Certains pêchent , d ' autres fourbi s­
sent l eurs armes . . . On peut distinguer deux
T>J. configurations :
,◄
- L e jour tout l ' équipage es t à
terre , une sentinelle survei l l e la mer du bout
d ' un petit cap rocheux à une centaine de mètres
du c amp . Deux autres pirates surve il lent les
abords du camp du côté Est ( le seul qui so it
réel l ement praticabl e ) . Ils sont dissimulés
derrière de gros rochers e t ne sont v i sibles
que lor squ ' on se trouve au contact avec eux . Le
poste de sent inelle est occupé à tour de rôl e
par tout l ' équipage sauf par le capita ine . L e
reste de l ' équipage est groupé auprès d u
c annot . I l est fréquent qu ' i l s s ' empo ignent à
la suite d ' un d i fférent sur un jet de dés ou
sur tel l e partie de but in évoquée par l ' un et
contestée par un autre . Toutes les al tercations
é ve i l l en t l ' attent ion du capi taine et il ne
laissera j ama i s une querel le dégénére r . Comme
son autorité est certaine , son intervent ion
ramène généralement le calme en un instant .
V i s i b l ement les pirates di sposent d ' une
con fortable prov isi on d ' alcool , mais le
capi taine n e l eur perme t d ' y toucher que
lorsqu ' il s ont achevé l eurs deux heures de
garde . A une d i z ai ne de mètres du cannot , sous
la garde d ' un homme armé d ' un fouet , sont
attachées deux par deux les dix j eunes fil les
qui ont été enlevées chez les MEOBS . E l l es font
la cui s i ne pour certaines , raccomodent une
grande voile rouge rayée de b lanc pour
d ' autres .
- L a nu i t , l e capi t aine prend le
cannot et se rend sur le d rakkar pour y dormir .
La sentinel l e qui surve i l l e l a mer e s t
supprimée , p a r contre cel les q u i survei l l ent
l ' accès Est au camp sont maintenues .
Si les aventuriers parviennent , par un
moyen quelconque ( fauteuil de l a tour Sud ou
espionnage par un voleur ) , à écouter les
conversat i ons des pirates , i l s pourront savoir
que :
- L e s p irates sont contents d ' avoir
t rouvé cette î l e et qu ' i l s comptent en fai re
leur base ;
- L eur e ffecti f actuel n e constitue
qu ' un dix ième de leur force e t qu ' i ls pensent
bientôt al l e r chercher l e reste ;
- La prochaine terre qu ' i l s vont p i l l er
s ' appe l l e l e CHAMIR ;
 Les j eunes MEOBES enl evées sont
cons idérées comme des otages et qu ' un des
hommes appe l l é FAZER a été puni de 20 coups de
fouet pour avo i r tenté de v i oler l ' une d ' entre
elles .
- Le cap i ta ine a menacé de mo r t tout
homme qui i r a i t traîner dans la py ramide .
LE CAP I T A I NE
ELM I R GUERR I ER de 3ème Cercle
CF : F orce : lOO ; Oextér i té : 82 ;
PHY : 2 1 / 30 ; ASC : 90 ; DP : 4
At taque : Hache 1 08 de dégât
Il est d ' une force except ionne l l e et por te , dès
qu ' i l est à terre une cot t e de ma i l l e . Il se
bat à l a hache , son arme est d ' une t a i l le
impressi onnante et tout personnage ne po ssèdant
pas sa force , ne pour rai t frapper qu ' un tour
sur deux . I l est d ' une mé fi ance ext rème , et ,
seul son second , qui est son ami depu is de
nombreuses années , a sa con fiance . L ' é q u i p age
éprouve à son égard une peur mê l ée d ' adm i r a t i on
et obé i t à tous ses ordres sans j ama i s les
di scuter .
LE SECOND
KEROS VOLEUR DE 3ème Cerc le
CP : Oex té r i té : 86 ; Force : 82 ;
PHY : 1 5 / 1 8 ; ASC : 7 7 ; 0P : 3
At taque : fouet 1 06 p t s de dégâts
manche du fouet 1 04
boucl ier 1 06
I l est protégé par un vêtement de cu ir et un
boucl ier . I l se bat au fouet l o rsqu ' i l a as sez
de p l ace . pour l e f2 ire ( i l touche è 3m m2 is ne
peut p l u s le fa ire à l m ) . L orsqu ' i l est acculé
au corp s à corp s , i l se dégage généralement en
t�
t'J,
frappant avec le manche de son fouet et attaque
s imul t aréme nt de l a �ain gauche par le tord de
son bouc l i e r a f futé et tranchant . Son habi l eté
vt.. à se d i s s i muler en p l e in coeur d ' un combat pour
%':� J � frapper ensuite dans le dos en fait un
�y�
\l\.c "_\1
�
adversa i re
consi�érer
très
que le
redoutabl e .
fouet ,
On pour ra
sur un coup
L-,71 i1 � par t i c u l i è r ement réussi , a une prcbabi l i té de
5% de causer une cé c i té pas sagè re ou dé f i n i t i ve
( à l ' appré ciat ion du Ma î t re des Cerc les ) .
r
.(J
"' \lr
.
Ce sont ces deux per sonnages qui
o f f r i ront le p l us de rési stance en cas de
combat généra l . Le reste de l ' équi page n ' obé i t
p a s aux mêmes mot i vations , notamment e n mat ière
de par tage du but i n ; il ne se mut inera pa s ,
ma is i l y a très peu de chance que l e combat se
poursuive s i d ' aventure le cap itaine et son
second vena ient à mour i r .
L ' équ i page comprend éga l ement deux archer s :
ARL O e t BETO
guerriers de 1er Cerc l e
CP : F orce : 85 ; 0exté r i té : 79 ;
PHY : 7/ 1 0 ; ASC : 70 ; 0P : 2
At taque s : arc 1 06
épée courte 1 06
Protégés par un p l ast ron de cui r , i l s
combattent à l ' a ide de grands arcs fa i t s de
bois d ' i f . En cas de corps à corps , i l s
abandonnent leurs arcs e t s e battent dos à dos .
Sur le bateau , il a r r i v e que ce soit eux qui
ser vent la catapu l te pl acée à l ' avant . I l s sont
très at tachés l ' un à l ' autre , et la mort de
l ' un aura l a conséquence suivante sur l ' autre :
50% de probab i l i t é qu ' il dev ien ne fou de
dou leur , auque l cas i l ne cherchera p l us à
comba t t re ma is prendra le corps de son frère et
commencera les r i tes funéra i res à l ' écart des
combats , se dés i n téressant de tout c e qui
l ' entoure et renonçan t même à se dé fendre si on
l ' attaque .
50% de probab i l i t é qu ' i l dev i enne fou de
rage auquel cas il rentrera dans une colère
homi c i de , frappera 2 foi s / tour et ne pourra
être va i ncu qu ' en étant tué . I l n e se rendra
pas , même s ' i l n ' a pl us d ' e spo i r .
On notera que ces deux a rchers ont une loyauté
moyenne vis à vis du cap i taine , ma i s qu ' i l s
ha ïssent l e second . S i l e capi ta i ne e st tué
devant eux , i l s chercheront à tuer le second ou
déserteront ma i s ne resteront pas
or � res . S ' i l s tuent le second , i l s négoc i eront
une trêve avec les attaquant s , v o i r e
proposeront u n e reddi t ion . Dans ce c a s l e
d e l ' équipage les su i t sans di scuter .
A part l e s deux archers , l ' équipage
enc ore neuf mar ins . Aucun d ' eux
carac t é r i s t i ques qui perme t t raient
différenc i er .
9 MAR INS
gue r r i ers de 1 e r Cercle
CP : F o rce : 80 ; C on s t i tut ion : 72 ;
PHY : 6/ 10 ; ASC : 53 ; 0P : 3
A t t aques : épées cour tes 1 06
I l s s o n t vêtus d e c u i r e t équipés d ' un bouc l i e r
r o n d et d ' une é p é e courte . I l s obéissent
toujours s ans discuter au cap i t a i ne e t au
second , ma i s leur lo yauté est due à l a crainte
qu ' i l s ont de ces personnage s . En cas de mort
des deux chefs , ils se r endront sans même
négocier ( à moins que l es archers ai ent p r i s le
commandemen t ) . I l s ont pour noms : Sai f , Jorgi k ,
G i g i , Melos , Tarik , O l r i k , Fraze r , Barek e t
Neho s .
Dans l e camp à terre , i l n ' y a que de la
nourri t ure e t de l a b o i s son , suffi samment pour
10 hommes pendant 8 j o�rs . Les pi rates ne
pos sèdent que des pièces de cuivre et par fo i s
1 04 p ièces d ' argen t . Le second a une bourse
contenant 12 pièces d ' or et 25 pièces d ' argen t ,
de plus l e manche de son foue t es t creux e t
c o n t i ent u n e dose d e pot i on currat ive qu ' il
peut avaler s ' i l n ' e s t pas serré de trop près
dans un combat . Le capitaine n ' a pas de bourse ,
sa part de butin e s t dans sa cabine . I l ne
porte r i en de p a r t icul ier si ce n ' es t un
brace l e t de c u i r ouv ragé à chaque poignet
( c ' es t le secret de sa force ; l es bracelets
con fèrent une force équivalente CP : 1 00 ) .
comprend
n ' a de
de les Le bat eau :
C ' est un pet i t d rakkar ponté qui peut
acceu i l l i r 1 2 r ameur s . I l n ' est pas pré vu de
chaînes ni d ' autre moyen pour ent raver ceux­
c i . La partie a r r i è re e s t séparée du reste et
forme a insi une petite cabine à l ' usage du
capi taine .
On y accède par un panneau sur le pon t . Dans
cette cabine on pourra t rouver : un cof fre
contenant 150 p ièces d ' or , 2 pot ions de
soins , une fiole de con t r e - poi son , une carte
et une boussol e .
Les 1 0 j eunes f i l les détenues c omme
o tages dési rent rentrer chez e l l es , mai s en
aucun cas elles n ' accepteront de repasser une
nouv e l le fois à p ro x i m i té de la pyram ide . El les
en ont une tel le peur qu ' e l l e s préfère ront
t enter l ' escalade de l a face E s t du volcan que
de passer à côté de ces l i eux maudi t s .
Ce qu ' i l fau t reten i r :
Seul s , l e capi t a i ne e t le second savent l i re
une cart e ; l es archers o n t quelques not i ons de
nav igation , mai s seul le capitaine est capable
de fai r e un po i n t as t ronom i que .
Dans le fond de la c r i que , près de l ' endro i t où
étaient détenues l e s o t ages , coule un pe t i t
r u is seau q u i fournira toute l ' eau douce
nécessai r e à un� t r aversée .
 CHAPITR E I I
GFYRAMID E GO ' E PHIR
Lorsqu ' on grav it les escal iers , on
arrive sur. une plate-forme sur laquelle s ' élève
un temple de forme cubique . Les murs , qu i, d ' en
bas , bril laient comme de l ' or , vus de près ,
sont faits d ' une pierre noire qui a des reflets
dorés . Le temple possède une entrée juste en
face du sommet des escal iers ; c ' est une
·ouverture sans porte qui donne dans la pièce a .
a . C ' est une pièce rectangulaire l arge de 4
mètres et longue de 5 . Le mur opposé à la
porte est à 4 mètres . Tout les murs sont
couverts de sculptures représentant des dieux
inconnus qui causent un certain mal aise aux
aventuriers . Le sol est constitué de dalles
de la même mat ière que les murs , les sculp­
tures y sont très fines et très réalistes ·
bien que cette pierre noire soit très dure .
Il n ' y a aucun objet dans cette sal le , ni
aucune autre issue visible .
La dernière s tatue à gauche sur le mur
opposé a la tête qui p ivote et , ce faisant ,
déclenche l ' ouverture d ' une porte au centre de
ce mur.
11
b . C ' est une pièce rectangulaire identique
dans ses dimensions à la précédente, mais qui
ne possède aucune sculpture. La sensation de
malaise qui oppressait les aventuriers dans
la pièce précédente a disparu. La pièce est
sombre et très poussièreuse , dans un coin , il
y a un tas d ' objets que les toiles d ' arai­
gnées et la poussière empêchent de dé finir
exactement. Il n ' y a pas d ' autres issues
visibles.
Si les aventuriers examinent le ·tas
d ' objets , ils trouveront :
* 3 fioles d ' huile ,
* un briquet ,
* un paquet d ' une dizaine de torches .
S ' ils examinent le sol , il s se rendront
compte que les dal les du centre de la pièce
sonnent creux , et que l ' une d ' entre el les , qui
fait la tail le de 4 dalles ordinaires , est une
trappe . Il faut la force de 3 personnages pour
la soulever , el le donne accès à l ' escal ier c .
 c . Ce pet i t escal ier d e mo ins d ' un mè tre de
l a rge , s ' en fonce régu l iè rement et tout d r o i t
pendant u n e di z a i n e d e mè tres . L à , i l
1 .i débouche sur u n pal ier , d ' où u n e aut re vol ée
de arches repa rt à ang l e droi t , e t descend
pendant 6m pour a r r i v e r dans la pièce d .
Sur le pa l i er , il y a 90% de
probab i l i té s ( 1 06 ) que des m i l l e-pattes géan t s
s o i en t a t t i rés p a r la lumière que doi vent
obl igatoi rement p o r t er les aventur i e r s . Ces
b e s t i o l e s ne sont pas vra iment redoutab l e s ,
ma i s d i f f i c i l e s à t oucher à cause de leur
pet i te tai l l e ( une trent a i ne de cent imè t re s ) .
un coup de talon b i en appl i qué en v i endra à
bout beaucoup p l us v i te qu ' une épée . Leur PHY
est de 3 / 3 , l eur OP de 3 face à un talon ou un
I:
poi r g , et de 5 face à une épée .
d . Dans c e t te p i èce de 6m sur 6 , un c o f fre
dans le c o i n gauche , en face de l ' en t r é e ,
a t t i rera le regcrd des aventurier s . C ' e st un
sorte de çrande ma l l e de pi erre , haute de
80c� , l arge ce lm e t longue de 1 , 20m . A
l ' opposé de la porte par laque l l e l e s aven­
t uriers sont ar r i v é s , i l y a une autre por t e ,
fa i te de bo i s c l ou t é , q� i est verroui l l ée . La
c l e f n ' e s t v i s i b l e nulle part .
Le co f fre n ' e s t pas fermé , par contre ,
il est p i égé . S ' i l est ouv e r t sans précaut ion ,
i l y a 90% de probab i l ités qu ' une explos icn se
pr odui se . E l l e dé t r uira en t i è r eme r, t l e contenu
CL c c f fre , et causera l è 1 0 poirts de dégâts à
tcL te r:; e r son" n e se t rouvant à rrnins de lm du
c o f fr e . Si le p i ège a pu être désamorcé , les
aventur i e r s trouveront une fi ole de sc iris , une
f i o l e de contrepoi sor et Gn parchemi n . S ' i l s
prennent l e s précaut ions d ' usage , i l s pour r c n t
v o i r qu ' i l s ' ag i t d ' un parchemin de mag i c ien ,
et un tel per sonnage pourra se rendre co�p t e
q u e la for�ule insc r i te e s t un s o r t i lège
perme t tant de doubler la v i te s se de la personne
sur l a quel le il est l ancé . Si l e parchemin est
man ipulé sans précaut i on , il s ' e fface . ( v o i r
anne x e ob j e t s mag i ques )
e . C ' es t une pièce c y l i n d r i que de 4 m de
d i amè tre et de 1 5m de hauteur . La port e que
les aventur iers v i ennent de franch i r e s t
contre le p l a fond d e c e t t e pièce . U n escal i er
en col imaçon descend l e long des paro i s ; à
mi -parcour s , i l est e f fondr é . A la vert icale
de la por t e d ' entrée , un passage é t r o i t donne
sur la pièce suivante .
Si , pour pénétrer dans cette sal le , les
aventu r i er s ont dé fcncé la por t e , ils ont très
peu de c hances ( 1 0% ) de pouv o i r é v i ter la
chute , car l ' escalier fai t moins de lm de
large . La chute occasi onnera 2D 4 de dégât s . De
même , à l ' endro i t où l ' escal i e r e s t détruit ( 7m
au dessus du sol ) , s ' i l s ne possèdent pas de
corde s , i l s pourront sauter . Dans ce cas , le
pourcentage qu ' i l s auront d ' a r r i ver intact au
sol , sera fonct i on de leur a g i l i t é . En cas
d ' échec , ils subi ront' 1C 4 de dégâts .
jl
f. C ' est une grande pi èce rectangul a i r e de
1 5m sur 20m . E l l e est v i de , sans décorat i on
ni aucune aut re por t e . La seule chose remar­
quable est un pu i t s qui s ' ouvre à gauche de
l ' entrée .
g . C ' es t un pui t s de lm de d i amè t r e . Un
vol eLr peut y descendre sans aucun problème .
Au fond , 1 6m pl u s bas , il y a des os sements
hu�ains dont tous les crânes ont l ' arrière
fracass é . De l à , part un coul o i r en pente ,
pa r fo i s interrompu par des escal i e r s .
Un voleur n ' a aucune di fficul té pour
descendre dan s le pu i ts , ma i s il n ' en est pas
de même pour les autres . S ' i l s possèdent une
corde i n s u f f i s amment l ongue , ou pas de corde du
tout , leur descente sera fon ct i on de leur
agi l i té , comme dans la pièce e.
Parmi les o s s ements , i l y a 2 armes qui
paraissent en très mauv a i s é t a t , ma i s qui , une
foi s nettoyée s , auront b i en mei l l eur aspect . I l
s ' agi t , en e ffet , d ' armes magique s ; e n
l ' occurenc e , une masse e t une dague ( vo i r
annexes : o b j e t s spéci aux ) .
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N .-1

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tJ MPETE FORTEl\ll\ll\\ll\\llll\ C AL CAP cho i si par l es ave ntu ri ers
TE
LA ME R
ET Aî DE
 GAG !

A u moment où se te rm ine la maque tte, voici que se pose le problè me épineux de

la page blanche! En e ffe t, si la présence de documents ou accessoires découpables vous
plait (si, si, nous le savons!), il n 'en reste pas moins qu'e lle soustend la question fatidique :
Que do it-on mettre au ve rso ?
Pour ce tte fois, e t considé ran t que l 'on est ja mais mieux servi que pa r soi-mê me,
nous avons choisi la so lution mirac le :

PUB!

Tout d'abo rd, rappe llons que vous aure z avantage, si ce n 'est déjà fai t, à vivre les
aven tures précéde ment proposé es dans notre collection:
- L E R EPAIR E par A. Picard
- L ES CL OCHES D 'ER IL DA N pa r J. M. P latre t
- L A C A VER NE O UBLIEE pa r J. M. Forr
- LA SE VE DE L 'ESPRIT pa r TH. et L. Bo isseau
- L ES C HEMINS DE MARBRE pa r J. P. Ve rnay
- LE PA YS DES VOL E UR S pa r B. Faidutti
- L E SEC R E T DE CA N DELIA R N pa r CH. et M. Pascal

D 'autre part, nous vous proposons une nouve l le activité ludique :

A VA TAR
C 'est un jeu de rô le e t de diplo matie, dans un contexte S. F., qui se joue pa r correspon­
dance, e t par l 'inte rmédiai re d'un ordina teur. (Essaye z de le lire sans vous a rre t e r sur
les virgules.)

Enfin n 'oublions pas que l 'é té approche ! Qu'a llez vous fa ire pendant cette pé riode,
traditionn e l le ment source . de désoeuvre ment ? Joue r, bien sur! Nous vous conse i llons
à c e t effe t:
- BITUME que le génia l C R O C a concocté pour vous;
- les jeux de socié té que vous propose L UDONIRIQ UE: ASCENSIO N e t RAIL ;
- ·les warga mes e t autres jeux d e stra tégie des sympa tiques socié tés H EXAL OR et
MA ZA S;
Et pour vous tenir au courant de tout ce qui vaut la peine d'ê t re su, nous vous
re c o m m andons chaude ment la lec ture instructive de l 'exc e l l l lent DR A G ON RA DIE UX
ainsi que la consultation du se rveur m inite l ré ce m ment créé pa r le GA EL.
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Pou r d
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�-�-='-� � des P i s ra 1 s on s
1e è ce s o de c l a
u rs d i. nt r te.
men s i o été resPec t : s eu l e s l e
ns exa e s
c tes , n e s En ce q P ropo r t i on
éfé.rez u, s
- vo us . con ce rn e
a u te x
te .
 h. C ' est un couloir en pente , avec par
moment , des escaliers très irrégu l i er s .
Pendant env iron 200m , i l est à peu près
rect i ligne . Pui s , il arr ive à un palier oG il
se div ise en deux . D ' un côté , le couloir
semble continuer horizontalement dans la même
direction ; de l ' autre , un escalier s ' enfonce
dans la direction par l aquelle les aven­
turiers sont venus .
i. Le couloir horizontal est tail l é , comme le
précédent , dans la lave du volcan , laquel le
est assez tendre . Il sui t la même direc tion
pendant 100m , pui s , commence à s ' élever en
une v2ste spirale qui , au bout de 800m ,
débouche dans une sal le .
j . C ' est une grande pièce de 20m sur 20m .
Elle est vide , et la seule chose que l ' on
puisse y voir est un immense volant métal­
lique sur la paroi opposée à l ' entrée .
Il paraî t bloqué mais , si 2 hommes
forcent dessus en tentant de le faire tourner
dans le sens contrâire des ai gui l l es d ' une
montre , il bouge lentement . Rien ne se produi t ,
si ce n ' est un léger suintement qui apparaît en
bas du mur sur lequel il est fixé . Ensuite il
se bl oquer a . Si 3 hommes fo�cent alors sur ce
volant dans un sens ou dans l ' autre , le méca­
nisme , miné par le temps , cèdera . Le mur sur
lequel il est fixé basculera sous l ' énorme
pression de l ' eau accumulée dans le cratère .
trouvant dans les zones h, i, j, . . . q. La seule
C ' est la mort immédiate pour toute personne se
pièce pouvant offr i r un abri est la salle o.
( Le M aî tre pourra évidemment moduler ces
effets . )
k. C ' est un couloir oG de nombreux escaliers
inégaux aident à s ' enfoncer p l us v i te dans le
sol . Après 250m , il arrive à un pal l i er sur
lequel on trouve une porte et d ' oG part un
couloir qui continue à descendre .
1 . C ' est une pièce immense de 40m sur 30m .
Tous les murs sont peints de fresques repré­
sentant des scènes de batai lle , de moissons
et de chasses . Sur toutes on retrouve le
portrâit d ' un guerrier revêtu d ' une armure
dorée et armé d ' un morning-star . Au centre de
cette pièce , sur une sorte d ' estrade , un
sarcophage dont le couvercle est brisé bri l le
dans la lumière des torches . En s ' approchant ,
les aventurier� pourront s ' apercevoir que le
cercueil est v i de . Son couvercle porte en
bas-relief la représent ation d ' un homme dont
les yeux envoient des re fl ets bleus . Il est
représenté vêtu d ' une tuni que et portant une
couronne .
Les yeux sont en diamant et représentent
la val eur de 300 p . o chacun .
m.
1!
Ce coul oir descend en 3 volées de l OOm
chacune j usqu ' à une b i furcation . D ' un côté
une branche est hor izontal e , de l ' autr e , el le
poursui t sa descente pendant encore 100m ,
puis s ' arrête devant une porte entrebail lée .
n . Après 200m , l a branche horizontale perd
peu à peu son aspect de couloir pour se
trans former en gal e r i e na turel l e . Cel l e-ci
débouche dâns une vaste caverne .
o. C ' est une grotte de grandes dimensions que
la lumière d ' une torche ne permet pas d ' ap­
précier exactement . Un petit lac en occupe
tout le fond , son eau est salée , peut-être
ici prisonnière depuis des mil lénaires, rien
ne permet de le sa voir . On peut fai re le tour
de ce lac sans aucune di fficul té grâce à une
corniche qui court le long de la paroi
fréquemment fissurée de la grotte .
Dans une des fi ssures , juste à gauche de
l ' entrée , il y a un paquet enveloppé de
chi ffons graisseux . I l contient une cotte de
mail les , de la tail l e d ' un homme , en parfait
état .
WU'll .lil/1
 Si les aventuriers s ' approchent de
l ' eau, il y a de très fortes chances (80% ) pour
que celle-ci se mette à bouillonner. S ' ils ne
se mettent pas à l ' abri, à au moins une dizaine
de mètres de ce phénomène, ils seront alors
attaqués . Leur agresseur est une pieuvre qui
vit ici depuis des temps immémoriaux, elle se
nourrit de poisscns et de petits batraciens et
ne sera pas du tout fâchée de mettre les
aventur iers à son menu !
PIEUVRE
Monstre de 6ème cegré
PHY : 40/48; 0P:3
attaques: 6 tentacul es 104 de dégâts chacune
bec 206 de dégâts
Elle essaiera de les entraîner dans l ' eau à
l ' aide de 6 de ses 8 tentacules dont la
fonction essentielle est d ' amener sa proie à
portée de son terrible bec. Chaque tentacule a
la force c ' un homme (CP75). Bien entendu, elle
ne quitte pas le lac mais tout point de la
corniche qui en fait le tour est à sa portée.
p. C ' est une pièce de 30m de long et de 20m
de large très richement · décorée et dans
laquelle règne une luminescence verdâtre.
Celle-ci semble provenir d ' un grand trône
doré situé au fond . Les fresques des murs
sont, peur la plupart, des motifs géomè­
triques et des décorations en mosaïque qui
rappellent celles qui se trouvaient sur les
ffiarches, à l ' extérieur de la pyrami de.
Un examen très attentif du sol près de
l ' entrée révÈle une porte dérobée qui se trouve
à sa droite. D ' infimes rayures montrent en
effet que l� mur coulisse à cet endroit.
0 ' 2utre part, si les aventuriers se dirigent
droit sur le trône sans prendre de précautions,
il est plus que probable qu ' ils déclencheront
l ' ouverture d ' une trappe de 2X2m . Elle est
s!tuée juste en face du trône, c ' est le poids
d ' un homme qu i suf fi t à la faire basculer, et
peut être neutralisée par un levier sur
l ' accoudoir. Si un personnage tombe, il déva­
le ra un conduit menant à la salle "q". Lors de
cette chute, il recevra 1010 points de dégâts.
q. Après la porte dérobée, un escalief permet
de se rendre dans la pièce suivante. La
lumière d ' une torche ne permet pas de se .
rendre compte de ses dimensions (70X70m).
Elle est vide et sans aucune décoration. A
quelques mètres de l ' entrée, une ouverture de
2X2m se découpe dans le plafond. Au centre de
la pièce, sur une sorte d ' estrade de trois
marches, une armure dorée est posée sur un
présentoire � Il y manque le bras droit et
l ' arme que celui-ci tenait (car un examen du
présentoire prouve que ces deux objets
auraient du être là). Dans le mur opposé à
l ' entrée, une ouverture donne sur un couloir
horizontal de plus de 250m. Après cela, il
remonte pendant 300m pour déboucher sur une
sorte de palier.
r. Il s ' y trouve une porte sUT le linteau de
laquelle est gravée cette inscription:
"ICI T OUS CROIENT LE SOL FORT...
... SEUL LE FOL SORT "
En ouvrant la porte on découvre une vaste
salle carrée de 30m de côté dont le sol est
recouvert de grandes dalles blanches et
noires de 2, 5m de côté. La pièce est
rigoureusement vide. Sur chaque mur, à droite
et à gauche, il y a une porte.
Cette pièce est en fait un gigantesque
piège. Chaque dalle noire, mis à part les trois
qui touchent une porte, sont chargées par des
moyens magiques d ' une puissance destructive
variable suivant les rangées. Dans la première,
poser le pied sur une des dalles noires
équivaut à prendre une décharge électrique qui
occasionnera 104 de dégâts. Sur la 2ème, la
3ème et la 4ème rangées, les dalles se
comporteront comme des plaques de fer portées
au rouge ; c ' est-à-dire qu ' un personnage pieds
nus recevra 106+4 de dégâts, s ' il a des
chaussures à semelles fines les dégâts ne
seront que 106+2, des chaussures épaisses 106.
 A par t i r de l a Sème ran9ée , les da l l e s ro ires
se corrpor t ent exactement comme des sabl es
r:1cuvants très acides , capabl es de dissoudre un e
ar�ure en moins de 30s. Tout personnage qu i se
:ai ssera i t prendre da ns ce pi ège n'a que 10% de
chances de pouv o i r en réchapper avec
"seul ement" 2010 de dégâts. Passé un tour , i l
est dé fini t i vement perdu !
s . Après un coulo ir mor1tant pencant 50m, les
aventuriers débouchent dans une pièce carrée
de 20m de côté . Au centre de cel l e- ci , un
sarc ophage qu i sembl e ir fact es t po s é pe rpen­
dicula irerrent è l ' entrée. 30s après l 'en trée
des aventuri ers da r1s cet te sal l e , une forn1e
i ndist incte se lève de der ri ère J � sa r­
cophEge , l es torches vaci l l ent sous l ' action
d ' un coura nt d ' a ir gl aci al et l es aventur iers
rèssentent une peur int ense .
C ' es t une momie qui v i ent de se l ever,
les personnages présE:nts r es�ent er1l ur1e peur
t elle qu ' i ls ont une chance sur deux de re s t er
pa ralysés pendant 1 0 1 0 tcurs .
S ' ils ne sont pas paral ysés , i l y a encore 50%
de chance que cette appar i t i on les rende
ma l ades ; dans ce cas , leur force et l eur
agü i t é se ront dim i nuées pen cJar1t lDlC tours.
(Le Ma i t re pc,urra leur supp r imer tous bonus
éventuels , vo ire leur imposer un ma lus . )
MO�I E : EPHYR
se comporte comme un guerr i er de 6ème Cercl e
CP : F orce: l OO ; Dex téri té: 9 5 ;
FHY : 57/60; ASC : 1 0C; DP: 8
atta ques : morni ngstar 206
Cet te momie a le bras dr o i t équ ipé d ' une armure
dorée et t i ent dans cette ma i n un morni ngstar
(lourde massue équ ipée de l ongues pe i ntes
métalli ques ) . Suivant l ' é ta t des aven t u r i ers
elle les j e t tera dehors à "ma ins" nues ou o
coups de son arme. Elle re veut pas forcément
l& mort des pro fana teurs et se ccnten tera
généralement de les chasser. Son OP s ' expli qLE
par son état de non-mort et en part i e grâce à
son arme (voir annexe objets magiques).
1 1
La mom i e ne quittera jama i s la pièce où
elle protège le sarcophage de sa b i en ai mée.
Ell e peut être cé t ru i t e , notamment par J e feu ,
�ans ce cas t out ce qui est combust i b l e dans l a
pi èce brGlera aussi . L a momi e ne possède que
son arme , par contre, da ns le sarcophage il y a
un sq�el e t te qui po rte autour du cou un collier
d ' or et de pierres préc ieuses représen tant
700 p. o. Le sarcophage l u i -même est de bc i s
préci e�x incn.:st.é de l amel l es d ' or fi n , le tout
pour une vêleur de 250 p. o.
t. C ' est un coul oi r comme les autres qui
mène , après 50m de montée , à une bi furca t i on.
Ur e branche monte per1oant 50m jusqu ' è " v " ,
l ' outre descend pendan t 6Cm pour mener à "u".
u. C ' est une vaste sall e de 50X20m. Au fond ,
un pet i t coffre en bo i s cerclé de fer e st
scellé au mur.
Il n'est pas piégé mai s ferné par unE
ser r�re è combi na �son. Si un voleur échoue da ns
une tentat i v e pour l ' ouvri r , les autres
personna ges n ' ont qu ' l % de chance de t rouver l a
combina ison a u hasard. I l cont ient une cotte de
ma � J les fa i te d ' un méta.:: i nconnu ma is lf:ger et
très rési stant qui con fère un OP égal à celui
donné par une cot te + LITT boucli er. Ce n ' est pas
du à une cause surnat urell e rr a i s un i quemen t au
mét al empl oyé et à la qual ité du travaJ J . E l l e
est ad&pté à un huma i n de corpul ence moyenne.
C ' est une p e t i te pi èce de 4X4m. Sur J e mur
face aux aventuriers il y a un levi er.
Vo
Lorsqu ' i l est act� crné le mur pi vote et les
personnages se retrouven t sur le sommet de la
pyramide d ' ELOS (voir chap. l , §9).
• eoe •
 A KKEXES

Histoire de la tribu des Meobs

tel le que la raconte le chaman

" C ' est une histo ire très anci enne: mon père me l ' ô ap�r ise, lui même la tenait de son
père qui la tenait de son père et ainsi de suite depuis le grand-père du grand-père de mon père.
D ' après cette légende not re peuple ne vivait pas sur cette ter re où nous nous trouvons désormais.
Nous étions les suj ets d ' un roi très sâge, TAR I K EL MANSUR, qu i gouvernait son peuple comme un père
gouve rne ses f i l s . Les ennemis fuyai ent devant son ar�ée et i l savait fai re règner la paix. Nous
étions à cette époque des paysan s pour la pl upar t d ' en t re nous . Le travai l était rude, mais pour la
première fo is depu is des années i nnombrabl es , le fr u i t de nos ef forts ne partait pas pour entretenir
l es concub ines rcyal es, ou pire , une a rmée. Les impô t s existaient certes mais ils étaient justes.
Tout a l l a i t pour le mieux , nos grer i e r s é� J i ent p : e i n s , et , dans tout l e royaume ce n ' était qu ' une
suite de fêtes et de réjcu issance s . Ors , s ' il est une chose cer taine, c ' est que la richesse n ' att i re
pas que des amis, l o in s ' en faut ! Not re roi v i t un j o0r que par mi tous ses conse i l l ers pas un seul
n ' approuvait la façon dont il mena: t le pay s . I l l e s chassa tous de son palais et pr i t comme premier
min i stre un homme qui venait d ' un royaume vc isin , un grand prêtre de M I THRA, dont tout le monde
vantait la grande sagesse et le pro fane désintéressement . Cet homme accepta la charge, et nomma pour
le seconder, d ' autres prêtres de MI T�RA . En mo ins d ' une année le pays se trouva sous la coupe de ces
prêtres maudi ts. Le roi se retrouva pr isonn ier ta ns son propre palais, c ' est du moins le bruit qui
cour rut déns le peuple . Certains d ' entre nous pensè rent à se rév ol ter, i ls furent exterminés. Pour
notre v i l lage tout al lait mal, les prêtres nous avai ent ordonné de leur construire un templ e et nous
n ' en avi ons pas fait la moi t i é . Il n ' était p8s possible pou r nous d ' en fa ire pl us, une épidémie
pernic:euse avait cl oué la pl upart des jeunes homme s dans leur l it , et des orages avaient détruit
l es récol t es. . . Lors�ue l es prêtres rev inrent dans notre v i l lage, i ls étaient accompagnés par un
homme qui n ' était pas de notre peupl e . Les prêtres entrèrent dans une grande colère, di sant que nous
n'éti ons que des chiens, qu� nous ne mé ritions plus de faire partie d ' un peup le placé sous la
bienveil la�te protecti on de MI THRA , puis i ls se tournèrent vers l ' étranger et di rent en nous
désignant : "Ce ne sCAt plus nos suj ets, prennez l es et qu ' ainsi soi t payée notre dette pour ce que
vous fî tes au roi . " I ls parti rent mais l ' étranger resta, sa langue étai t habile et tout ceux qui
l ' écoutaient ne pensai ent pl us par eux-même. Certains murmuraient que c ' étai t l ' homme qui avai t été
nommé ministre par le roi l ' année précédente. Quand la nu it ar riva tout le v i l lage fut pl ongé dans
un profond sorn�eil. Au �atin, notre réve il se fit sur cet te terre où nous sommes présentement. Nous
n ' avons jamais su comment il nous avait transportés , et nous n ' avons jamais revu notre terre natale.
Sur la terre où nous nous réveillâmes , attendait une femme d ' une beauté surhumaine qui nous regarda
et éclata de rire, puis s ' en fut. L ' attente ne fut pas longue, on nous remis des outi l s et on nous
envoya au t ravail. A partir de ce jour, nous ne connûmes · pl us de · repos; le j our nous peinions mais
quand venait le soi r plus aucun souveni r du travai l que nous av ions fait ne nous restait. La fatigue
nous terrassai t dès le coucher du sole i l mais nul ne savait ce qu ' il avai t fait sur l es pentes du
volcan. Un matin personne ne vint nous chercher pour al ler travailler et depuis aucun de nous n ' est
retourné sur l es pentes du volcan. Depuis ces événements, il ne s ' est r i en passé si ce n ' est lors de
la vie de mon grand-père , une nui t un bateau s ' est échoué au Nord du vil laçe. Tout l ' équipage étai t
mort sau f un v i e i l homme qui devait décéder peu de j ours après sans avoir repris connaissance, i l
était vêtu d ' une grande robe qui changeai t sans arrêt d e coul eurs, il dé l i rait e t parlai t touj ours
d ' ELOS et d ' EPHYR. Après sa mort sa robe s ' est embrasée et de lui il n ' est r i en resté. "

29
Le parchemin de rapidité : lorsque le sort est
prononcé , la personne affectée va pendant un
tour de jeu agir à une vitesse double de sa
vi tesse normal e . Cette formule ne peut être
lue que par un magicien et celui - ci pourra
décider de l ' utiliser pour lui-même .
La dague au fond ru puits : C ' est une arme qui
ne paie pas de mine au premier abord , mais
après un bon nettoyage elle aura rreilleur
aspec t . Si un connaisseur la prend en main ,
il se rendra immédiatement compte de ses
capacités surna t urelles . A u premi er combat il
devra!t en avoir confirmation . Elle augmente
de 10% les possibili tés de toucher et cause
10�+ 2 de dégâts .
La masse ru fond ciJ puits : Ce t te arme devai t
appartenir à un prêtre partant pour quel qLe
sai nte quête . Il s ' agit d ' une arme béni e : la
ma in du dieu auquel elle a du ê tre consacrée
appui e légèrement les coups qu ' e lle porte .
Elle cause 106+ 1 de dégâts .
ils donnent à leur
porteur une force énorme ( équi valen t CPlOO ) .
Les bracelets d'ELMIR :
�rningstar et gantelet d ' armure de la nonie :
Il s ' agit d ' un ensemble , le gantelet est
relié à la massue par une mince chaîne . Si
celle-ci est rompue l ' ensemble disparaît en
pouss ière . C ' est une arme v i s !blement magique
qui se met à luire dès qu ' elle est au contact
de sang . Seul un guerrier peut l ' enfi ler , si
un autre personnage essaye , le gantelet se
rétrécit sous ses doigts . De même dès qu ' un
guerrier s ' en équipe , ce gantelet s ' aj uste à
sa ma in et ne pourra être retiré que par un
sort d ' exorcisme ou autre formule similaire .
A la première blessure que cette arme va
provoquer , el le va s ' emparer de l ' esprit du
guerrier qui la manie . Pour un guerrier du
1er Cerc l e , el le a 90% de chance de réussir ;
ç:our un guerr ier du 2ème Ce rcle , 8 0% , e t c • . .
Si el le réussit , le guerrier ne pourra rompre
le combat avant 16 mort de son adver � â i re ou
la si enne ! Cette arme donne une protection
équivalente à celle d ' un boucl i er et cause
206 de dégâ ts .
Anulette de protection ciJ chanan: Elle agi t
exactement conme un brLc l i er inv i s � ble et
peut être cumulée avec toute autre p1 otection
na lur El l e ou ms gique .

Général ités sur la première partie de cette aventure .

L ' ILE MYSTERIEUSE

Le but de cet te première partie du scénar io est pour les personnages de se rendre maitre
du navire pour pouvoir quitter cette île . Pour cela , il fa udra qu ' i ls abattent au mo ins le capitaine
des pirates e t ·son second . S ' i ls ne le font pas ils ri squent de qui t t er l ' i le enchainés aux rames
pendant toute la traversée ! Cette éventuslité n ' es t pas prévue dans le scénario ; si elle se
réal isait néanmo ins , le Mai tre pourra prendre les mesures qui s ' imposent : par exemple organi ser une
évasion l orsque les pi rat e s iront rejoindre le gros de leur for c e qui attend dans une ba ie isolée du
SHAM I R . D ' autre part , si les aventuriers perdent trcp de temps et de forces à se battre Evec les
MEOBS , qui sont théori quement pl utôt favorables , le Ma itre pourra faire intervenir un ''Robinson
Crusoe'' qui jouera les médiateur s , leur par lera des fabuleux trésors de la pyramide . . . Ma is ce
personnage devra t outefois di sparaî tre au pJ us vi te , car il ne s ' agit pas de montrer le chemin aux
averitur iers . Tout rense i gnement peut être communiqué aux joueurs pourvu qu ' i ls s ' en assurent la
possession per des moyens plausibl�s .

DEUXIEME PA R .,.. IE :
LA NAVIGATI�

Le but de cette seconde partie sera pour les avent ur i ers d ' arriver intacts s�r une terre
la pl us hospi tal ière possibl e . Dans ce but , ils ut i l isercnt le r. a vire de; s pi rates , mais comme il est
dit dans la première part i e , auc�n d ' eux n ' est marin . : 2 s peuv ent enrE ler qui bon leur semble , dans
la limi te toutefois des habitants de l ' i l e , c ' est- à -dire , les MEOBS , ma is aLcun n ' a env ie de courrir
le monde et il fau�ra les enr6ler de force avec tous J es risques que cela comporte . L ' autre soluti on
consiste à enrôler les pira t es survivants , s ' i l en reste . Cans ce cas comme dans l ' autre , ce ne sera
que pour ti rer sur les rames et peur fai re les manoeuvres des voiles , car seuls le cap itaine et le
second connaissent. la naviga t ion et leur mort est la condition sine qua non à la pr ise du bateau par
les aventuriers . Ils peuvent d ' ai l l eurs par faitement par tir sans prerdre aucun équipage , dans ce cas
là , ils n ' ont à craindre aucune mutinerie , par contre , ils ri squent d ' apprendre à ramer .

30
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 REGLES CONCERNANT LES EVENEMENTS ET LES FOR TUNES DE MER

ATTENTI� : Il e s t for · CETERMINATirn Œ LA FrnŒ

. tem en t cor•e � 1 l e. a u M a i t re
des
. C erc.es, d ;
r e atten t i v e e t. toutes les ET Œ LA DIRECTI� CES VENTS
�; .
regl es de rav� g a _ on e t de 1 e s e t udi e r _poi nt
. .
par poi n t . Quand i l en a ura a _• s 1m 1 l e le I n i t i a l i sa t 1on
· -
fan c t _' onn e ment il pourr a alo rs 1 e s . f a i· r e j ouer I l con� ient a u débu t d e l a part i· e de
sans p e rdr e t ro . p de temp•- e n _veri fica t i ons d e' t e rmi n e r la direction
" d u vent p our ce fa i r e
· 1 e J E U e t s e ront on la n c e ra un de' a. 8 f a c e s , l e �e- u l t a t do n ner�
i ncessantes qui _ hacheront .
préj udiciabl es a l ' intérêt d e s j ou eur s . Si l a d i r ec t i on du v e n t se l o n � a conven t i o n
. . suivant e :
cer t a i ns pc1rts rési st e n t t rop a sa
.
comp réhens i on , 1 1 a u ra peut-êtr e a" v a ntage à n e
pa -• en t e n i r compte t an t qu ' il n ' aura pas -1- L e ven t v i en t du NORD ·
'
assim i l é l a ba se . -2- L e vent v i ent du NORD-EST '·
- 3- L e vent v �. e n t de l ' EST ·
'
- 4- Le · v e nt v i en t du SUD-EST ·
�. e n t '
Tout d ' ébord ... -5 - L e vent
�
du SUD ;
- 6- Le vent � e nt du SUD-OUEST ·
'
P e ndant l e temps q ue les av en t u r i ers -7- Le ven t 1 ent de l ' OUEST ·
· -8- Le v e nt � i en t '
nav iguent ' en prendr . , a comme nou ve l l e du re e pour du NORO-OUEST .
, , tour ' un e . h e ure . Bie n
un e n t endu t out .
• ' L.; ne fois 1 a direc t i on d ét e rmin e' e , c ' e s t au t our
e ven e m en t r am e n e 18 t our a s a v a l e ur
·n · . ·
0 • t eneure . de l a force . Pour cel a , 1 1 faut 1 a n cer un de' a·
•
12 faces . L e res u l t a t ser a la forc e d u ve n t .
Les aven t uriers possèdent une
d e scr ipti o phy s i que d u b ateau 1· 1 e st Ens u i t e au cours du J. e u , on p e ut t i· rer un dé a.
' ' '
forte m ent nd e c onsei l lé ce l e ur en. f ai re un e 3 f ac e s , tous l e s 4 tours p a r e x empl e .
• d ' une uni té ;
Le l i nd i que que 1 e · vent d e' cro1t
descri p t 1· 0n . tech n ique . Les prin c1 paux points
sont l e s suivan t s : le 2 i n d i· que qu e l e ven t reste t ab l e ;
l e 3 s i g n a l e qu e la force � u ven t augment e
d ' une unit•� ·
 Règles opt"zonnelles

ŒRIVE ET RCl.JTE REELLE Etat de l a mer ·. d ans un souci

. de ré a l i· sme , il
peu t être bon de fa ire v a r i er l ' é t a t de l a mer
Po ur ca n n a i· t re l a ro ute p a rco u :u : p a r le O n pe ut consid erer ' que la houle sui t l a fore;
ba t e. a u ' il s u ffi. t d e raj o u ter l a der1ve à l a d � ve n t ave � un t our de re t ard . Dans ce c a s , on
n a vig a tion t hé_ or1que donnée ' p a r le . d isq
. ue ou reduir a l ' é t a t de l a mer à 4 poss i bili t és .·
p a r le t r av a l l d es r ameurs . L a dé rive glob a l e . - Po ur ur, ven t d ' u ne force de l à 3 , l a
sera l a somme de cell e due a ux co u r a n t s ma r i n s mer ser a c a lme '.
,
e t de cell e du e à l ' a c t i on du ven t - Pe u r un vent d ' u n e force de 4 a. 6 ' l a
P our ne p a s compl iquer ou t re mesure . ce j e u , il mer, , , des v a gues d_ e mo i ns d ' un
ser a a gi t ee
suffir a d e r a j ou t er ( u n e fois t ou s les . 4 t our s ) me t r e , tou t es· dans l a même. d i reclion . ' se
,
sur l a c a rte ou ser o n t notés les _ depl a cemen t s • succèderon t r eg u lièremen t '· cet t e a g � t a t i on sera
une fois la lo n g u eur e t l a a ire , c t i· on de l a n é a nmo ms
· suff_i. s a nte pou r em p echer t oute
flèche fi gur a nt 1 es co u r a n t s · A pres q u o1· , et si prop u l s ion à 1 a r ame ·
'
1 a. force du vent es t s u périeure a, 3 ' i· 1 fa udr a - Po u r un vent d ' u n e force de 7 a• 9, la
· ou ter a u de' P. l a. ce
aJ . me n t a i n si ob t en u u n e dérive mer sera far t e le s v a gues . fer on t plus d ' un
'
eg a l e à l a mo 1 t1e de l a force du vent ( expr imée mè t re , mais sera nt encore regulières et toutes
en mil e ) e t d a ns 1 c� d i. rectio n de celui-ci . de même d irection
" ;
- Po u r un vent d ' u ne fo rce de 10 à 1 2 ,
l a · mer se r a• démon , t ée , l es vag ues seront
du vent to t a l ement . i rregu lières en for ce et en
d• irec t ion , •de t outes t aille•� et com� lè t ement
théori que imprév isibl e� .
/courant Influences surnaturelles : ell e s p euv .
• · e n t etre ce
n ' importe quel ordr_ e , notamme n t Jl l e prê t r �
Route réel l e � d' une divinité qu i peut re'r1. i· r 1 :• éléments•
naturels •c e met a· prier , cela p e ut 1 n f l uer sur
Déri ve s : le temps . Ex emple ·. ME YO , prêtre d A ' pr i e son
/
d ue a u courant/ d i" e u : le soleil s : me t à l u ire e / e vent t ombe
complè t ement . ( v o1r c a lme pla t )
d ue a u ven t l

Exemple : Le n av1re e ""ct e n A ' · l veut se rendr e

l
en' B · D an s cette z one il Y a u n co u : a n t , le
vent es t d e for ce 4 . Le capit a i n e a decidé u n
c a p 1650 pa r r apport a u ve n t . Da ns ce c a s ' i· 1
a v an ce à 4 noe u d s , pou r t an t ' au bo ut de
5 t o u rs ' i· 1 ne. _ ser a p a s e n 8 , mai s en C , à
c a use de l a denve .

' Ces règle • s co n ce rn an t l a dérive so nt t ou t à

• ,
�- f a i. t opt 10 nn elles e t pe u ve n t e' t re suppr i· mees a u
�� ,
y gre du Ma it re . '\.
,& 1
 ŒPLACOENT

PrqJulsion à 1a rame : Calme plat ·. Lorsque l e � e � t t ombe à 0 '

il convi e nt al ors d e tirer un de a 2 0 faces , le
· e compl et ( 1 2 rame urs ) et
Av ec un équ ipag nombr e d e t ours qu e durera l ' accalm i· e . Pui s , à
en form e , il sera possibl e de te nir l e s l ' aid e d ' un dé a, 8 fac e s ' quelle sera sa
"
moy e nn e s sui van te s : 2 no e uds p e ndan t 4 h ou 1 , 5 nouv e lle d 1r e c t io n , dans c as ' il
no e ud s p e ndan t 6h ou l no e ud p e ndan t 8h . r e comm e nc e ra a. force 2 de• s la fi n du calme . L e s
ce

( 1 no e ud = 1 mil. e /heur e ) c a 1 me s son t t r�di t ionn e ll em e n t la caus e de

On p e ut aus si. e nvisa e un e cad e nc e
d ' a tt aque qui serai t de 3 no;u�s pendan t lh ·
dans tous l e s cas · , après c e s effa rts , les'
rameurs do 1v · e n t e t r '.' nourri s e t s e reposer au
·
moins p e ndan t 3 h . Si c e s dispos 1· t ions ne son t
pas obs e rvé e s , un équ ipag · e e nrôl e' d e forc e a
80% de chanc e s d e se rutiner�
Lors d ' un d_ e' place m e n t à la ra m e , s e uls l e s
nombr e us e s �u t rn e ri e s , pour les ba te aux
possèdan t un e quipag e b ien " en t endu '
T�te·. Lorsqu e l e v ent a t t eint force
10 , l e ba t u cess e d ' ê t r e gouv e rnabl e , il se
m e t t ra imm�ia t eme nt en " v e nt arri'e re " ( 1ao o du
v e• n t ) . S1. l e s av e n t uri e rs � • ont pas e u le
r e fl e x e de supprim e r. l eur v01lur e el le s e ra
i�édia t em e n t déch ire . e . En tempe t e e t malgré
1• ' absenc e de vo1l . l e ba te au av. ancera t o ujours
,
A

•
courants marins p e uven t fair e dévie r la cours e
du n av ir . .
. e . Si l ' '.'qu1page n ' e s t pas au complet
1 e s vi te ss e s a t t e in t es s e ront proportionnell e �
au nombre d e ram e urs .
Exeqile ·· A v e c 6 ram e urs , l e navi re n e pourra
a tte indr e qu e l no e ud duran t 4 h .
La cad enc e d ' a t t aque n ' es t possibl e qu ' av ec un
équipag e c ompl e t .
a la vi te ss e donne:e par l e d l" sqœ !
L e j e t d u dé à 3 fac e s connaître l e s
v aria . t ions de �rc e du v e n t ���: e ffe c t ué t u s
a
l e s t our s . : i , au cour s d e s d eplacem . en t s
incon t rôl es ' ' l e bateau h e ur t e un e côte , les
av e n t uriers prendron t 1 0 1 2 de dégâ t s . Si le
v e nt é t ai t d e 1 2 ' a u mom e nt de. l ' accid . e n t ' le
.
b a t eau s e ra d e't ru1 t . Il sera r eparable d ans les
au t r e s cas .

Propulsion à la voile :

Dans ce cas , d ' au t r e s f'acteur s r e ntren t

en lign. e de compt e . I l s ' ag i t e ssent ie · 1 lement
d u ven t qu i. s e ra c aractéris e' par une force et
•
· , mais auss;� du cap que fe ra . l e
un e dir e ct ion
bateau par rappo � t au v e n t ( l ' al l ur e ) . L a forc e
du ven t e s t donn ee par un nombr e de 1 a• 1 2 . En
. e d u v e n t e st ue O , i· 1 n '. y a
e ff e t , si la f orc
,-l

p as d e v e n t .,

Le cap d u ba t eau par rappor t au v e n t ( l ' allur e )

e s t choisi par
.
l es aven t uriers e n f onction de
.
l ' e ndroi t ou' i· 1 s dé s1r e nt se re ndre . T ou t efois ,
c e choi x sera . 1 imi · . t é par l e s po ssibili
. t és
" .
techniques .d e ce b a t e au ( voir d 1sque vitesse/
.
d irection/ v en t )
P our calcul e r • la vi. t ess e d u n_ avir . , vous
:
u t i. 1 is
· e r e z 1 e d isqu " e vit e ss e /d ir e ction/ v e nt
fourni e n ann e xe .

ATTENT ION. · Il est _ impor

· t ant que le Mai tre no t e
1 e� · déplacements a chaqu e t our sur • 1 a car te qui
.
• e st fourn1e ' en rajou t an t la de nve l e cas
lui
c

echéan t .
 TAa..EAU ŒS EVEN3ENTS EN �

P r ès d ' un e c ô t e / En hau t e mer ; T empê t e / Calm e pla t

---- -------
1[)8 /

___
R i en Ban c de p o i ssons C a ssur e du R i en
vol a n t s . ma t .
1

---- --- - - - ---- ----

2

1 - ------------ 1 ---;���--------1
0 auph1· ns l b a l e in e pa ss e '
V oi e d ea u T e nt a t iv e de__ _
1 n t non l oi n . 1 non loin . d a ns l a coqu e . , e.

- �- r ;�= � � � - - -1-- -- 1 ���������-��--

------- ��� �� - - --------- -- -- ---- - ------
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3 B r o u1lla r d Att 12 A t::�:: ::

1 g :��:n�: . _: 2 g oé lands .
- - -
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R i en _
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mu t 1ne r i e .

1 --
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S A t t aq l h o mm e a' 1 a Ri e n

------1 p ie uvr e .

Ri e n
-
me r .
1

Ri e n
-
I
1 - - 1 v a gu
- - - --
e rg e
1 2 goélands .

R i en
6

7 1
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A t t aque d �
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A
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--- - -- - - - - - - - - -- - - -
t t a qu e d e 10
l e n : v1� ��

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R en
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Ri. e n

-----
8
-
pir a t e s .

Pluie
-
,
- --- � -
1 ----
� -
= -
lands .

Plui e l �agu e arrach e

- - - - - -
,

R ie n
----

1 _ 1 a_ mo i t i é d e s ram e s .
-

Le chef guerri e r , de 2e m e C e r c l e
Les pirates ·

CP : Fo rce : 7 8 · □-� x te r i t é : 46 ;
PH Y : 12/20 :· A � c . 5o ; OP : 4
A t t a qu e : e p ée 1 06 de d e, ga t s .
Les 9 pirates ·. gue r r i ers d e l e r C e rcl e
A

5·
CP : F or c e · 7 ; Cons t i t u t ion · 4 '
; � 34 D 3 .
PHY : 6/8 '· JC : ; P :
A t t aqu e : é pée 1 06 d e de, oâ � t vc: •

et 1 a baleine s. o n t pa c1• r iqu

· es .
T o u te s 1 e s av ar1es sub i e s d ans 1 a te mpê t e
Les da•inh...., ins
·

o bl i g e n tà a ,t t e nd r e un v e n t de �o r ce 4 po ur
.

r e comm e nc e r g o uve r ne r ( l e s r e- pa r a t ions

· ne
p o uvant se fair � e d a ns un e m• e r a gi. tee ) .
' ", hcmne à la rer obl i g e a re v e nir s ur ses pas
u ,
à l a r ame . ( C ' e s t le seul c as o u , . □n pourr a
1.
te nt e r d ' u t 1· 1s e r l e s r a m e s m a lgré : � t a t de l a
me r . ) Si l a fa rc e du v e n t e s t i nferi e ur e à 4 ,
l ' homm e a 50% d e c han ce s d ' e t r e r e p ec • h e, , dans
.
A

l e• c as con t r a ir e , il n ' a P l us q u e 10%. L a

. . t im e e s t la i ss e' e au
de s1gna t i o n de l a vic
h a s a rd .
 KJTUERIES 1 1 Y a au s s i· un autre e ndroit où l e s
aventuri . e r s p ou rront déb a rque r , c ' e s t. la p e t i t e
Il ne p e ut Y avo ir · mutinerie � que dan s l e î l e q ui s e trouv e a, l ' O u e s t d e l e_ u r i l e , et qu i
ca s o'u _ l e s aventurier s on t e nrolé . un e, quipag e . n e p o s s è de pa s de nom . Là , vi t a l ' ombre d ' une
Cel l e -ci p eu . t revêt 1· r pl u s i eur s f or m e s : un moy e nne mo n t a g ne , un v i l l age d ' une c e nt a i· n e d e
r e, f u s d ' e xecuter l e s o rdre s s e r a l a pl us pêcheur · s· I l s, s on t paci fi ue s et trè s
.
b e n1gn e , mai s dan s c e rta m · s ca s ' l es m u t i n s a ccu e 1 1 lants ' _ a l a cond i ti on e ; pr e s s e qu ' o n n e
voudront prendre l e c o mmandem e nt du nav i r e en l eu r pr o p o s e. J ama i s. d ' ach e t e r q uo i que se s o i t .
pa s sant par d es su s bo r d to us c eu x qui s'Y
.
. En e ff e t ' 1 1 s ' a git d ' homme s qu1 o n t f u i l a
opp o serai e nt · . La r e· acti o n d e s aventu
, rier s ne · c i v i l i s. a t i· o n e t s �n c o rtèg e d ' e sc l aves e t de
d e v r. a jama i s e tr e d i• proport wnné · e a 1. ' a ttaqu e ser v i t u d es . Le fai t d e leur propo s e r u n achat
.
qu , i 1 s su b i s s e nt ca r ils ne fe raient que l conque e t l a p i· r e d e s i n s � l t e s . Se l on e ux '
q u ' e nv e nime r 1 e:3 cho s e s . l ' a r g e nt c�r rompt tou s c e ux qu 1 l e ta u c h e nt , et
Ex empl e : si ' apre s de 1 ongue s heure s pa s s é e s à la s eule orme d ' é c h ang e q u ' i l s a d m e tt e nt est
ram e r , l ' équipa g e refu se d e f o u rni. r un e ff or t l e troc . Si ' d ' av e n tur e , l es p e rsonnag e s f o nt
su pplém . e ntai r e e t qu e l e s av e ntu r 1 e r s déc i d e n t l ' e r r eu r d e pr o p o s e r d e l ' a r gent p ou r d e la
l ' e x e c u t i o n d e s m e n eu r s ' '· 1 es t p l u s que n o u rrit ur e , ou a u t r� e ch , ose ' il s s eront attaqués
pr o babl . e qu e ' à l a prem 1" e' r e o cca s i o n , par d es h omme s a r me s de matra q ue : . ne f o i s
l ' é qu1 page supp r i m e r a ta u s c e u x qui ont a s sommé s , i l s s e r o nt f o u i l lé s e t de l es tés de
a s s a s siné 1 eur s camarade s . t o u s l e u r s b i' en s , Y comp r i s ceux q u1. s eraient
.
re s té s s ur l. e b a t e a u . C e c ac � ompl i , il es t
�
p r obable ' i l s s o i e nt cha s s s _ e l ' î l e . Tout
C ' e .;;c-t au M ai• t re d ' j m provj s er c : e , parti e du l eu r trés;� se ra al o rs imm erge a u 1 a rge . de
. �: .
j e u en fonct on du t e mp é ram e nt J oueurs I l l ' î l e dan s une gr an d e fêt e ou tout 1 e v i l lag e
� particip e ra ·
n e faut pa p e rd r. e d e vu e qu- e s an
~ s , ce s
. i d e nt s po ur é mai l l e r l e vo Y ag�
inc " , celui-ci L es a u t re s côtes s e ront ' po u r l a
ri s qu e d ' ê t re très l ong et d ' un ennui morte l . plupart , sauvage s e t d e, s olées . L e gra� d dé s ert
e st t ou t proch e , et la vi e qui s e r e fug 1e · s ur
s o n r iva . g e e s t bi e n aOUVent h o s t i l e . D ' autre
·
c

. ' 1 1 s ' ag i· t du pays que certa

part , i ne s légend es
de s ign e n t comme l a pa t r i e de s necromant s .
CONCLUSION
SHAMIR s era l e s eul nom f aml l ier de la
. .
Vou s êt es m a i ntenant en po s s e s s 1 on d e carte ' c ' e s t de l à que vi ennent de nombreux
tou s l e s él e' m e nt s pou r fai r e nav i· g ue r l e s étudiant s d e BONF IN .
a v e nt u ri e r s · Il ne reste P1 us qu , a, l eur
propo se r un bu t •. , p ar e x empl e ' de rej o i ndre
l ' l• 1 e de SHAMIR,, ou , au vu de s r e n se ign · em e nt s
qu ' i l s apport. e nt s u r un e év e nt ue l l e att . aq u e de s
P ,· 'rat e s ' il s se r o nt p r obabl eme nt b i e n r e ç u s .
L ' ' l e d e S�AMIR e s t p e uplée d e 6, 0 00 habi ta n t s .
On la r e pèr e d e l o i n gr â c e a u n e ch a i• n e d e
montagn. es q u l· o ccup e l e N o r d d e l ' î l e . C ' e s t
une t he o cra t ,· e ( g o uv e r n em e nt rel i g i e u x ) , o ù l a
plupart d e s gens v i v e n t d e · l a m e r , q u ' i l s
s o i e nt pêch e ur s o u marchand s . C e t te î l e po s s è de
d e n ombr e ux �art s dont l e P 1 u s i mportant es t
SHAMIRIN , qui . es t au s s i l a cap i t a l e . Si l e s
av e nturi e r s s ont d ' accord ' il se po u rra 1• t mêm e
qu. e MORAK , l e grand prêtr e , l eur con fie une
mi ssi on . .
 RECAPITULATIF I l faut not e r que l e s aventur:ier s conna issent
· e ction du v_ ent ma is pas sa f orce exacte à -
l a d ir
La pr emièr e opération cons ist · e ra à dét e rmin e r moins d ' avoir inv enté un moyen r u d 1menta ' ire
la dir e ct l· du v e nt ( 08 ) . pour la mesur e r ·' pour e ux le vent sera " fort'' '
��
Ensuit e , faudra e n de, t e rmin e r l a force " moyen" et c . . .
(012 ) . Ens u 1. t e ' l e s Jou
. e urs décident dL cap que va
L e v e nt , un. e f ois • établ " rest e ra stabl e en pr e ndre l e nav ire . C e lui-ci s era exprimé . par
dir e cti �: rapport au ve nt . Le maîtr e po urra v er1 • fi e r sur
� usqu : au proch. n calm e P l at . Par
contr e �: f rc e e vo l u e ra pe ut-êtr e ( D3 tous 1 e s l e disqu e qu , i· 1 e st comp�t a l· b le
. avec. 1 es
4 t our s ) . possibi l ités du bat e au . ( En cas d • 1mpos1bil ité
. . .
A la f in · de cha qu e tour ' 1- 1 convi e ncra de noter il l ' annonce imm ed1 atement au x J□ueur s )
l• e d e' p l acement du nav ir e sur la cart e proposé e L e maîtr e pourra don c ensuite calculer le
· . du na v ir e grace A
a c e t eff e t . dépla c ern e nt thécr 1 ique au di sque
( et y ajout e r a dé r i ve tous les 4 tours ) .
0 e mêm e que pour l a forc e d u . v e nt , l e s
Vous aur , e z c e rtain e m e n t r e marqu e' qu e l a cart e aventur iers · n e peuv e nt avoir une i d e e e xacte de
tro uv ee par • l e s av e nturi e rs. n e corr e spond q u e la v i t e ss e de l e ur nav ir e . A m a rns
· donc d ' avo u ·
vagu e m e nt a cel l e mis e a la di spositicn du inv e nté l e l ochmètre il se r e n d ront comi:;te
maî t r e . C e la s ' e �pl iqu e pa r le fait . qu e l a qu ' ils vont " l ent ement" , " à bonn e a l l ure " ,
cartograph1· e mar in . e d e l ' e'p □qu. e est assez "très vite " , etc . . ·
approximat 1· v e et souv e nt sourc e d• ' e rr e urs . D e
o 1 us e l l e e st " mu e tt e " ce qui ne . ge n e pas outre
m e sur e ' ELMIR qui e st i· llett r e e t s e repère Ensuite � 1 e s aventuriers e't ant p c:rt r t i· s . sur
graA c e a que l ques symbol e s . . ,, e _c;
f l ots ' i l y aur a 1 i· e u de t irer. un dé
. even e ment
( tous l es 8 tours ) et de li r e 1 es resu l tat<� sur
ATTENTI ON '. Les Joueurs · aut ant q� e le maître l a tab l e . Att e ntion ·· à chaqu e si tuation d u
d e vront s m'.', fier de n e pas melanger 1 es navir e corr e spond un événement .
_ .
di fférents \e per e s qui sont a l e u r d i spcsit icn · . Au cours des d e' p l acement s uccessifs d u n2.v ire
L e repèr e N ord - s ud ( dont s e � l l e � aître le , maîtr e pourra 1nforrr . er l e c;
- J·o u e urs Ce ce
a co nnaissance ) ne sert qu e po ur det e rminer la ·
qu ils • a, 1 • hor izon
peu. vent- vo u . · N ' oub l ions pa s
dir. e ction d u vent . qu e l es J ou e urs ch e rch e nt une t e rr e ., M ais i l
La bousso l e que . l e s aventuri ' e rs cnt devra s • assur e r � ue l e s c a ndi t r' nns mét e' os l e
trouvé indiqu e par son· aiguill e f ine la terre p e rm e tt e nt . A titr. e rndicati
· f une c ô te sera
l a _ p l us proche e t par son aigui l l e en form e de vis 1" b l e de 10 . m 1 l es ( 5ntn s u r l a ca rte )
1 .
poisson l e tem . P e de l a m er a ALKATAB . Elle n e
par t e mps cl air . e t m e r ca l m e . La . te. mp e. t e e t l e
pe ut s e rv lr qu _a . déterminer la positi on
1 '
b rouillard r e duis . e n t l a visibi l it e a Zéro ·
approximativ e du n o' v1re e t a. chois ir ' _ un e rout e L a plui e la di minue d e mo ...; t 1· e, .
e n cons e· qu e nce ( i l Y aura ce rta1nem e nt de s
e rr e urs ) . I l . fa � t remar q uer
t qu� dans 12 criqu e
de départ l ' a1gu 1 l le fin e ourb l l l onn e ra a l ors
qu e l ' aut r e . r e stera sta b l e .
.
L e s rndicat i. ons sur le d isque" se rvent a
ca l cu l e r l ' a l l ure du batea u e t sa vite ss e par
rapport au vent . . I l n e c a n e erne pas _e , cap
géo graphiqu e d u nav ir e •

Conseil pour le maitre ·• : Le s e ul r e p e, r e f i xe

q ui· soit c □'11Tlun au maitr e e t a, ses Jou · e urs e st
1 a dir e ctio n du v e nt . I l faudra d on e procéder
cmme sui t :
T�ut d ' abord le maitr . e , ca nna iss
· a nt l a position
.
re e l l e du navir e d etermin' e l ' asp e c t d e 1 a-
b. ousso l e à c e morn e n t donné . I l e n i n form e l es
J□u e urs et l e ur i n d 1qu. e l a P rov e nanc e du vent
..,__ par rapport aux d e ux aigui l l e s ( i· 1 ne devra
,,�,•F.,._, . prononcer 1 e s mots Nord ' Sud , . . . e tc ) .
,_,, j am a1s
Ce scéna rio que vous ave z le pla isir de joue r est de JEA N-PHILIPPE ARBEZ, qui en a
assuré la concept ion e t la réda c t ion.
Les dé co rs et i l lus t ra t ions son t de JEA N-MA RC TORROELLA.
L es costumes son t d 'époque, et les pe rsonnages la issés à vo t re bon soin.
Numérota t i on des ran gée s
de l a sal l e .. r "
T
 ACHE VÉ D'IMPRIMER
JUIN 86

Impression E. S. T. I. - 38400 Saint- Martin - d'Hères - 76. 42. 20. 82

rlèpôt {éga{, 2! trim . 8 6

Tous nos scéna r i i sont adaptabl es à l a plupart des jeux de rôl e médiévaux fantast i ques . Le sy stème
de conver sion suivant fixe l es bases de cette 2daptation . Cependant , un certain j eu é tant nettement
plus pr atiqué que les autres , nous avons fa i t en sorte que ses adeptes pu i ssent faci l ement retrouver
leur notat ion habi tuel l e .

Chaque per sonnage , hormis sa profession et son expérience au sein de ce l l e-ci ( ŒRQE ) * , sera
déc r i t par quatre caractér ist iques :
* Pour un mons t r e ou une créature sans inte l l i gence on pa rl era plutôt de Degré .

- La CP , ou Caractérist i que Pr ofessionne l l e , est expr1me e par un nombre de l à 1 00 . Dans la

plupart des Jeux de Rôle , la profess ion d ' un pe r� onna 9 e détermine une caractér i s t i que spéci fique qui
prendra plus d ' importance que les autres . Certaines règles en privi légient deux ou permet tent
l ' introduct ion de personnages bi-pro fessionne l s ; aussi avons nous doublé la CP afin de tenir compte
de ce fai t , l e deux ième nombre é t ant :
- so i t la deuxième caracté ristique néces saire ,
- soit l a CP se rapportant à l a deuxième profess ion .
I l vous su ffira donc de convertir la CP d ' un personnage suivant votre notat ion habi tuelle pour en
obtenir une valeur ut i l i sabl e .
EXEK>LE
La CP d ' un guerrier sera bien év idemrner1t sa fo rce �· h y s i que .
Dans le cas d ' un guerrier CP 60/6C , ce.1 . l e-ci sera moyenne .
Un �rêt re-gue r r i e r CP 90/60 sera prêt�é CP 90 e t guer r i e r CP 60 .
Deux nombres seront donnés , même quand la stature du personnage ne l e néces s i t e pas .

- L ' ASC , ou Ascendant , déc rit l ' importance d ' un personnage par rapport à d ' autres équivalents
sur le plan de la profession ou du CERCLE . I l prend égal ement la fo rme d ' un nombre de l à 1 00 .
EXEK>LE
Un personnage d ' ASC 1 0 sera nég l i gé par ses confrères alors qu ' un autre d ' ASC 95 sera respecté ,
voire obéi .

làlO0 306 206 406 *l àlO0 306 206 406

0 1 -05 3 2 5 95-97 16 11 22
6-8 L; 3 6 98-99 17 11 23
9-14 5 3 ' 100 18 12 24
15-20 4 101 1 9-20 13 25
I

6 8
2 1 -26 7 4 9- 1 0 102 21 14 26
27-32 8 5 1 1-12 1 03 22-23 15 27-28
33-40 9 6 1 3- 1 4 1 04+ 24+ 16+ 29+
41-56 10 6 15-16
57-72 1 1-12 7 1 7- 1 8 Ce tableau e s t suscep t i b l e d ' être
73-83 13 8 19 modi fié à votre convenance pour
84-90 14 9 20 correspondre mi eux aux règ les que
91-94 15 10 21 v ous pratiquez habi tue l l e�ent .
* CP 95 do i t être considéré cornrne le seu i l à par t i r duquel cer tains jeux aut o r i sent un "bonus " .

- L e PHY , ou consti tut ion physique , determine la robustesse d ' un personnage e t sa facul té à
"encaisser " . I l sera expr imé par une frac tion dont l e di v i seur représente l e ma ximum de vital i té
autor i sée à un personnage de ce type , le d i v i dende représentant l a capac i té vi tale du personnage .
Lorsque ce personnage reço i t des dégâts te l s que nous les quanti fions dans l e
scénari o , il faut l e s re ti rer d u di v idende .
EXEK>LE
Un personnage a un PHY de 47/70 . Si votre règ l e permet un max imum de 150 "points de vie" pour un tel
personnage ( en fonc t i on de l ' âge , de l a race , de la profession , du degré , etc . . . ) , vous devez lui
attribuer : 1 50 X 47/70 = 1 00 , 7 soit 1 0 1 "points de vie " . L e même personnage PHY 47/70 tombe dans un
piège et reço i t 4 points de dégâts . Son PHY devient donc : ( 47- 4 ) /70 = 43/70 c ' est à d i r e 92 " points
de vie" dans votre jeu .

- Le CF , ou Degré de Protect ion , est expr imé par un nombr e de l à 20 . C ' est l a di fficulté plus
ou mo ins grande que l ' on peut avoi r , lorsqu ' on combat un persor1nage , à lui in f l i ger que l ques dégâts .
EXEK>LE
Un personnage avec un CF de 3 sera fac i l e à toucher , alors qu ' un autre avec un IF de 1 7 sera quasi
intouchable , à mo ins de di sposer de moyens magiques ou d ' avo i r énormément de chance .