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Fondements de réseaux

Chapitre 2: Le modèle de référence OSI

Enseignante: Maha Jebalia


maha.jebalia@isgb.ucar.tn

Année universitaire: 2022-2023


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Problématique

• Hétérogénéité et incompatibilité entre différents choix


techniques et équipements issus de différents constructeurs.

• Exemples d’architectures constructeurs:


– SNA (System Network Architecture) de IBM
– DNA (Digital Network Architecture) de Digital
– DSA (Distributed System Architecture) de BULL

On peut aboutir à une variété de protocoles


incompatibles très coûteuse
Des solutions propriétaires, il est difficile de les
interconnecter.
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Objectifs

• Interopérabilité (Interoperability): est la capacité technique


que plusieurs systèmes, qu’ils soient identiques ou
radicalement différents, puissent communiquer et opérer
ensemble, sans ambiguïté, sans conflit de systèmes ou de
contenu.
• Portabilité des applications (Portability): signifie que le
même logiciel peut être exécuté sur une grande variété de
sites (équipement).
• Extensibilité (Scalability): signifie que le système peut
supporter les extensions de configuration
• Intégration (Integration): signifie que les applications peuvent
être assemblées pour former un système complexe.
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I. Les communications réseau et
les protocoles

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Plateforme pour les communications

• Éléments de la communication :
– Source du message : Périphériques
électroniques envoyant un message à d’autres
individus ou périphériques
– Destinataire du message : Recevoir et
interpréter le message
– Canal : Voie par laquelle le message peut se
déplacer depuis la source vers la destination

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Plateforme pour les communications

• Segmentation : Diviser les données en parties


de taille moins importante et plus facilement
gérables pour les envoyer sur le réseau
– Autoriser le multiplexage : Entremêler les parties des
différentes conversations entre elles sur le réseau.
– Augmenter la fiabilité des communications réseau
• Emprunter des chemins différents en fonction de l’état du
réseau
• Retransmettre les parties erronées ou manquantes
uniquement

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Plateforme pour les communications
La segmentation

• Segmentation : Diviser
la communication (le
message) en différentes
parties (morceaux).

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Plateforme pour les communications
Le multiplexage

• Multiplexage : c’est
le partage d'une
même liaison entre
plusieurs
1 2 3 communications
simultanées.
• Etiqueter les
segments pour bien
les acheminer et les
rassembler à leur
arrivée

1 2 3
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Les protocoles de communication

• L'envoi de message est régi par des règles


appelées protocoles.
- Format ou structure du message
- La méthode selon laquelle les périphériques réseau
partagent des informations à propos des chemins
avec d'autres réseaux
- Le mode et le moment de transmission de messages
d'erreur et de messages systèmes entre les
périphériques
- L'établissement et la fin des sessions de transfert de
données

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Interaction des protocoles
Suite de protocoles
• Une suite de protocoles peut être définie par un
organisme de normalisation ou développée par un
constructeur.
• L'utilisation de normes garantit que les produits
provenant de différents fabricants fonctionnent
ensemble
• Exemple: l’interaction entre un client web et un serveur
web fait intervenir:
 Protocole d'application : protocole de transfert hypertexte (HTTP, Hypertext
Transfer Protocol)
 Protocole de transport : protocole de contrôle de transmission (TCP,
Transmission Control Protocol)
 Protocole Internet : IP (Internet Protocol)
 Protocoles d'accès au réseau : liaisons de données et couches physiques
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Suites de protocoles et normes de l'industrie
• Une suite de protocoles est un ensemble de protocoles
qui fonctionnent ensemble pour fournir des services de
communication réseau complets.
• Elle est utilisée dans une communication réseau entre
deux hôtes.
• Exemples d’organismes de
normalisation
 Internet Engineering Task Force
(IETF)
 Institute of Electrical and Electronics
Engineers (IEEE)
 International Organization for
Standards (ISO) Maha Jebalia 11
II. Le modèle en couches

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Modèle en couches
• Un modèle réseau est une représentation du
fonctionnement d’un réseau. Le modèle n’est pas le
réseau réel
• L’utilisation d’un modèle en couches présente certains
avantages pour décrire des protocoles et des opérations
sur un réseau :
• Aide à la conception d'un protocole
• Permet le fonctionnement de produits de fournisseurs
différents
• Facilite les changements: Eviter que des changements
technologiques ou fonctionnels dans une couche ne se
répercutent sur d’autres couches, supérieures et inférieures
• Fournit un langage commun pour décrire les fonctionnalités
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Utilisation du modèle en couches

• Deux types de modèles de réseau de base :


– Un modèle de protocole :
• Fournir un modèle qui correspond étroitement à la
structure d’une suite de protocoles particulière
• L’ensemble hiérarchique des protocoles associés dans
une suite représente généralement toutes les
fonctionnalités requises à l’interface entre le réseau
humain et le réseau de données
• Le modèle TCP/IP est un modèle de protocole, car il
décrit les fonctions qui interviennent à chaque couche de
protocoles au sein de la suite TCP/IP.
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Utilisation du modèle en couches

– Un modèle de référence :
• Fournir une référence commune pour maintenir la
cohérence dans tous les types de protocoles et de
services réseau
• Assurer une compréhension plus claire des fonctions
et du processus impliqués (Pas une spécification
d’implémentation)
• Le modèle OSI (Open System Interconnection)
constitue le modèle de référence interréseau le plus
connu

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Concepts et terminologies
• Un service est une description abstraite de fonctionnalités à
l’aide de primitives (commandes ou évènements) telles que
demande de connexion ou réception de données.

• Un protocole est un ensemble de messages et de règles


d’échanges réalisant un service. Ce sont les règles qui
définissent le dialogue entre couches de même niveau de
deux systèmes différents. Les règles et conventions utilisées
lors du dialogue entre deux couches n sont appelées
protocole de communication de couche n.

• Une interface est le moyen concret d’utiliser le service. Dans


un programme, c’est typiquement un ensemble de fonctions
de bibliothèque ou d’appels systèmes.
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Organisation d’un modèle en couches
• On parle d’une organisation (une architecture, une
structuration, système) en couches (niveaux, multi-couches)
• Une structuration en couches
– Permet de simplifier la description d’un système complexe
– Chaque couche offre un ou plusieurs services aux couches supérieures
en utilisant ceux des couches inférieures
– Une couche peut aussi bien être logicielle que matérielle

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La communication entre couches
• Une couche-(N) est définie par:
– Une interface de service (des primitives d’accès au service)
– Un protocole de communication (entre un niveau N et un niveau N
distant)
• Le niveau N communique avec le niveau (N+1) auquel il
fournit un service
• Le niveau N communique avec le niveau (n-1) auquel il
demande un service
• Les services rendus servent à établir finalement un dialogue
(protocole) entre deux niveaux N appariés.
• Le niveau le plus bas (le niveau 1) est celui de la
communication effective sur une voie physique de bits
d’information
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La communication entre couches
• Les relations entre couches adjacentes
– Une interface entre couches
• Décrit comment accéder aux services offerts par une couche
• Est définie par un ensemble de primitives élémentaires
– La réalisation des services
– L’accès aux services
• Par des points d’accès au service ou Service Access Point (SAP). Exemple: La prise
téléphonique est le point d’accès au service téléphonique
• Chaque SAP est identifié par une adresse. Exemple: un numéro de téléphone est
l’adresse d’un SAP

SAP (N)

Maha Jebalia 19
La communication entre couches
• Les relations entre couches homologues (de systèmes
différents)
– Un protocole de niveau N précise comment communiquent des entités
de systèmes différents mais d’une même couche N

Protocole de
niveau 2

Protocole de
niveau 1

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La communication entre couches
• Les relations entre couches homologues (de systèmes
différents)
– Quand on définit un service
• On ne dit rien sur la manière dont il sera réalisé
– Quand on développe un protocole
• On s’intéresse à la mise en œuvre pratique d’un service
• On précise notamment
– Le format des unités de données échangées entre les entités (sous quelle forme sont
transmis les paramètres des primitives de service)
– La manière dont les primitives de service doivent s’enchaîner pour réaliser le service
demandé (sous forme de diagramme temporelle)

CONNECT.request
CONNECT.indication

CONNECT.response
CONNECT.confirmation

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III. Le modèle de référence OSI (vs)
le modèle de protocole TCP/IP

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Le modèle de protocole

• Deux types de modèles de réseau de base :


– Un modèle de protocole :
• Fournir un modèle qui correspond étroitement à la
structure d’une suite de protocoles particulière
• L’ensemble hiérarchique des protocoles associés dans
une suite représente généralement toutes les
fonctionnalités requises à l’interface entre le réseau
humain et le réseau de données
• Le modèle TCP/IP est un modèle de protocole, car il
décrit les fonctions qui interviennent à chaque couche de
protocoles au sein de la suite TCP/IP.
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Le modèle de référence

– Un modèle de référence :
• Fournir une référence commune pour maintenir la
cohérence dans tous les types de protocoles et de
services réseau
• Assurer une compréhension plus claire des fonctions
et du processus impliqués (Pas une spécification
d’implémentation)
• Le modèle OSI (Open System Interconnection)
constitue le modèle de référence interréseau le plus
connu

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Le modèle de référence OSI

Maha Jebalia 25
Le modèle TCP/IP

Maha Jebalia 26
Comparaison des modèles OSI et TCP/IP

Maha Jebalia 27
IV. Le modèle de référence OSI

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Le modèle OSI

• Le modèle d’interconnexion en réseau des systèmes


ouverts (modèle OSI: Open System Interconnection)
de l’ISO est un modèle de communications entre
ordinateurs.

• Il décrit les fonctionnalités nécessaires à la


communication et l’organisation de ces fonctions.

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Les couches OSI

Maha Jebalia 30
La couche physique
 La couche physique fournit le moyen de transporter sur le
support réseau les bits constituant une trame de couche
liaison de données.

 Elle fournit les moyens mécaniques, électriques,


fonctionnels et procéduraux nécessaires à l ’activation, au
maintien et à la désactivation des connexions physiques
destinées à la transmission des bits entre deux entités de
liaison de données.

 Elle code les bits en signaux adaptés au support physique.

 Les bits codés sont reçus par le nœud final ou par un nœud
intermédiaire.

 La couche physique du nœud destinataire récupère le


signal et le décode en bits qui sont montés à la couche
liaison de données sous forme de trame.

Les données sont transmises sous forme binaire et traduites par des impulsions
électriques ou lumineuses. L’unité d’information est le bit.
Eléments de la couche: câblage, carte réseau,
Maha Jebaliarépéteur, concentrateur, multiplexeur
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Exemple de codage

Codage NRZ

Maha Jebalia 32
La couche physique

Maha Jebalia 33
La couche Liaison de données
• Son rôle est de définir des règles pour
l’émission et la réception de données à
travers la connexion physique de deux
systèmes :
 Transmettre les données sans erreurs, détection et
correction d’erreurs (CRC)
 Déterminer la méthode d’accès au support.
 Contrôle de flux (régulation de trafic)
 Assurer l'adressage physique

• La couche liaison utilise des protocoles


d’accès au support qui peuvent être
déterministes (Token Ring) ou
probabilistes (CSMA) dans le cas
d’Ethernet.
• L’unité de données est la trame.
Eléments de la couche: carte réseau, ethernet,
Maha Jebalia
token ring, commutateur, adresse
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MAC
La couche réseau
• Elle gère l’acheminement des données à travers le
réseau en assurant le routage des paquets de
données entre les nœuds du réseau. Si un nœud est
surchargé ou hors-service, les données seront alors
déroutées vers un autre nœud.
• Elle assure l’opération d'adressage, de routage, des
informations comme la facturation(calcul du coût du
trajet) et choisit le chemin le moins "coûteux". Elle
assure également le contrôle des flux au niveau des
nœuds. (engorgement, perte de paquets..).
• L’unité de données est le paquet [packet].

Eléments de la couche: IP, Routeur, Adressage


Maha Jebalia 35
La couche transport
• Elle est responsable du contrôle du transport de
bout en bout, au travers du réseau. Elle assure les
fonctions de découpage et de réassemblage des
informations et de cohérences des données.
• L'expression " qualité de service " est souvent
utilisée pour décrire l'utilité de la couche 4, la
couche transport. Son rôle principal est de
transporter et de contrôler le flux d'informations de
la source à la destination et ce, de manière fiable et
précise.
• La couche transport de l’émetteur segmente les
messages de données en paquets et la couche
transport du récepteur reconstitue les messages en
replaçant les paquets dans le bon ordre.
• Elle permet également de multiplexer plusieurs flux
d’informations sur le même support (pour
rentabiliser le support) et inversement (pour
augmenter la rapidité d'un transfert).
Eléments de la couche: TCP, UDP Maha Jebalia 36
La couche session

• Première couche orientée traitement, elle permet


l’ouverture et la fermeture d’une session de
travail entre deux systèmes distants.
• Elle a pour rôle la mise en place et le contrôle du
dialogue entre les tâches distantes : connexion,
gestion (interventions en cas d'incident..), sortie
etc.... Elle a pour rôle la synchronisation. Elle
assure la synchronisation du dialogue entre les
hôtes.

Mots-clés: SQL Maha Jebalia 37


La couche présentation
• La couche 6, la couche présentation, assure trois
fonctions principales, à savoir :
– Le formatage des données (présentation)
– Le cryptage des données
– La compression des données
• Permet de formater les données dans un format
compréhensible par les 2 systèmes.

Mots-clés:
JPG,TIFF,MIDI,MPEG,QUICKTIME,ASCII
Maha Jebalia 38
La couche application

• La couche application crée une interface


directe avec le reste du modèle OSI par le biais
d'applications réseau (navigateur Web,
messagerie électronique, protocole FTP, Telnet,
etc.) ou une interface indirecte, par le biais
d'applications autonomes (comme les
traitements de texte, les logiciels de
présentation ou les tableurs), avec des logiciels
de redirection réseau

Mots-clés: Telnet, FTP, DNS, HTTP, navigateur


Maha Jebalia Web 39
Processus d’émission/réception

Maha Jebalia 40
Equipements intermédiaires

• Les équipements intermédiaires, comme les routeurs,


ne contiennent en général que les couches nécessaires
à l’acheminement des informations (couches 1, 2 et 3).

Maha Jebalia 41
Encapsulation/Décapsulation
• Encapsulation: Chaque couche rajoute aux données venant de la
couche supérieure (SDU: Service Data Unit) des bits de contrôle PCI
(Protocol Control Information) dans un en-tête (header) pour former la
nouvelle unité de données (PDU: Protocol Data Unit).

• (N)-SDU=(N+1)-PDU
• (N)-PDU=(N)-SDU + (N)-PCI
• A la réception, les en-têtes sont enlevés progressivement par chaque
couche: décapsulation.
• L’en-tête est utilisé par la couche distante de même niveau (couche
homologue) pour le traitement deMaha
l’unité
Jebalia de données. 42
Encapsulation
Unité de donées

Maha Jebalia 43
Décapsulation

Maha Jebalia 44
Les unités de données

Maha Jebalia 45
La commutation

Maha Jebalia 46
Les techniques de commutation

• Définition: la commutation est le processus d’acheminement des données


à travers le réseau.

• Les réseaux grande distance, appelés aussi WAN (Wide Area Network),
relient plusieurs centaines de milliers, voire des millions d’équipements
terminaux sur un territoire national ou à l’international. Il n’est donc pas
possible de partager le même support de transmission, ni de raccorder
directement deux abonnés désirant communiquer. On crée une structure
de communication qui, en mettant bout à bout des tronçons de lignes
raccordés par un ensemble de commutateurs, réalise une connexion entre
deux abonnés d’un réseau ; on parle alors de réseau à commutation. De
ce fait, un réseau à commutation fournit l’équivalent d’une liaison de
données point à point entre deux équipements terminaux quelconques
abonnés au réseau.

Maha Jebalia 47
Les techniques de commutation

La commutation de circuits
– Consiste à mettre en relation
successivement les différents
nœuds intermédiaires afin de
propager la donnée du nœud
émetteur au nœud récepteur.
– Dans ce type de scénario, la ligne
de communication peut être
assimilée à un tuyau dédié à la
communication (un circuit). On
dit que la commutation est
orientée connexion.
– En cas de panne, la
communication est interrompue
et un nouveau appel doit être
effectué pour rétablir la
connexion.
– Exemple: Réseau téléphonique Maha Jebalia 48
Les techniques de commutation
La commutation de
paquets
– Consiste à segmenter
l’information (le message) en
paquets de données,
transmis indépendamment
par les nœuds intermédiaires
et réassemblés au niveau du
destinataire.
– Il n’y a pas de circuit
préétablie entre la source et
la destination. On dit que la
commutation de paquet est
orientée sans connexion.
– Exemple: Réseaux de
transmission de données,
Internet…

Maha Jebalia 49
Les techniques de commutation
• La commutation de message
– Consiste à transmettre tout le message séquentiellement d’un nœud à un
autre
– Chaque nœud attend d’avoir reçu l’intégralité du message avant de le
transmettre au suivant
• La commutation de message
– Une cellule est un paquet particulier dont la taille est toujours fixée à 53
octets (5 octets d'en-tête et 48 octets de données).
– C'est la technique de base des réseaux hauts débits ATM (Asynchronous
Transfert Mode) qui opèrent en mode connecté où avant toute émission de
cellules, un chemin virtuel est établi par lequel passeront toutes les cellules.
– Cette technique mixe donc la commutation de circuits et la commutation de
paquets de taille fixe permettant ainsi de simplifier le travail des
commutateurs pour atteindre des débits plus élevés.

Maha Jebalia 50
Comparaison entre les techniques de commutation

Maha Jebalia 51
Etude des performances d’un
réseau

Maha Jebalia 52
La couche physique
Capacité de transport des données
• La bande passante décrit la capacité du support à transporter des
données d'un endroit à un autre en une période de temps
donnée (bits par seconde)
– Kbps = 103 bps
– Mbps = 106 bps
– Gbps = 109 bps

• La bande passante est limitée par la physique du support et des


technologies utilisées pour la signalisation et la détection des
signaux

C = W log (1+ S/N) (2ème Th. de Shannon)


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avec W: largeur de bande en Hz; S/N: rapport puissance signal


sur bruit
Maha Jebalia 53
La couche physique
Débit, délai, efficacité et taux d’erreurs
• Le débit théorique (D) est la mesure du transfert de bits (Q) sur
le support pendant une période donnée (T).

• Le débit utile correspond aux données utilisables (sans trafic de


surcharge du protocole) envoyées pendant une période donnée.

Maha Jebalia 54
La couche physique
Débit, délai et taux d’erreurs
• Temps d’injection (transmission) (Tinj) est le délai qui s’écoule
entre le début et la fin de la transmission d’un message sur une
ligne. Il est égal à la quantité des données transmises (Q) sur le
débit (D).

• Temps de propagation (Tprop) est la durée nécessaire pour que


les données puissent parcourir le support de transmission. Il est
égale à la longueur de la liaison entre deux nœuds (L) sur la
vitesse de propagation du signal (V).

Maha Jebalia 55
• Temps de traversée ou délai d’acheminement sur
une voie est égal au temps total mis par un message
pour parvenir d’un point à un autre.

• Efficacité: c’est le taux d’utilisation de la voie de


communication

• Taux d’erreur : nombre de bits qui s’inversent sur le


nombre de bits transmis

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FIN – Chapitre 2

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