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On y apprend que l'être s'engageant sur la voie de la connaissance devra passer par
quatre étapes, quatre états qui l'épureront tout au long de sa vie tout en augmentant
son capital énergétique.
1. Apprenti
2. Guerrier
3. Sorcier
4. Voyant
* " Don Juan me dit que son benefactor lui apprit aussi ce que les nouveaux
voyants considèrent comme les quatre étapes jalonnant la voie de la connaissance. La
première étape, pour les profanes, consiste à décider de devenir apprenti. Après avoir
changé d'optique sur eux-mêmes et sur le monde, les apprentis franchissent la
seconde étape et deviennent des guerriers, c'est-à-dire des êtres capables de la plus
grande discipline et du plus grand contrôle de soi. La troisième étape, après
l'acquisition de l'endurance et du sens du minutage, consiste à devenir des hommes
de connaissance. Lorsque les hommes de connaissance apprennent à voir, ils ont
franchi la quatrième étape et sont devenus des voyants. " Le feu du dedans, p.33
Il s'agit d'un enseignement circulaire, donc nullement linéaire. Toutes les étapes se
vivent ensemble au fil des années. Mais le focus sera mis sur certaines acquisitions à
faire, à certaines périodes, selon la personnalité et les capacités de l'être qui s'engage
sur la voie.
Écoutons don Juan, un homme de 70 ans en paix avec lui- même et avec les mondes
qui l'entourent, plein d'énergie, d'humour et de sagesse.
1)L'apprenti
a) Devenir apprenti
Comment devient-on apprenti sorcier?
* (Don Juan) " Un nagual (chef, maître de clan) ne peut pas choisir ses
apprentis de son propre gré ou selon ses propres calculs. Mais une fois que la volonté
de l'esprit lui est révélée par des présages, le nagual n'épargne aucun effort pour le
satisfaire. " La force du silence, p.56
* (Don Juan) " La difficulté que nous éprouvons [...] vient de ce que la plupart
d'entre nous refusent d'accepter que nous ayons besoin de si peu pour poursuivre
notre chemin. Nous sommes conditionnés à attendre une instruction, un
enseignement, des guides, des maîtres. Et quand on nous dit que nous n'avons besoin
de personne, nous ne le croyons pas. Cela nous inquiète, puis nous rend méfiants, et
finalement furieux et déçus. Si nous avons besoin d'aide, ce n'est pas de celle des
méthodes, mais de celle de l'intensité. Si quelqu'un nous rend conscients du fait que
nous devons réduire notre suffisance, alors il s'agit d'une aide véritable. " La force du
silence, p.166-167
* "... un jeu meurtrier de l'esprit avec lui-même et une partie de mon moi
allait faire son possible pour m'empêcher d'accomplir cette tâche. Cela pouvait
impliquer la perte de la raison, la mélancolie ou même la dépression suicidaire. "
Histoires de pouvoir, p.23
* " Don Juan déclara indispensable une certaine légèreté et docilité pour
pouvoir résister au choc et à l'étrangeté de la connaissance qu'il enseignait. " Voir,
p.17
Une fois ce pas franchi, l'apprenti n'hésite plus, s'engage sur la voie et
fait confiance à son maître pour que celui-ci le guide. En fait, un apprenti
aura deux guides : un sera appelé maître et l'autre, benefactor. Carlos a
comme maître don Juan.
* (Don Juan) " L'accès au monde des sorciers s'ouvre lorsque le guerrier a
appris à arrêter son dialogue intérieur. Changer notre représentation du monde, voilà
le point crucial de la sorcellerie. Et la seule façon d'y parvenir c'est d'interrompre le
dialogue intérieur. " Histoires de pouvoir, p.27
* " L'effet extraordinaire que les plantes psychotropiques avaient produit sur
moi m'avait induit en erreur, en me faisant croire que leur utilisation était le trait
capital de l'apprentissage. Je m'étais accroché à cette conviction, et ce ne fut que
dans les dernières années de mon apprentissage que je découvris que les
transformations significatives et les découvertes des sorciers étaient toujours faites
dans des états de lucidité. " Histoires de pouvoir, p.319
* " Pourquoi m'avez-vous fait prendre ces plantes de pouvoir autant de fois? "
demande Carlos.
* (Don Juan) " C'est parce que tu es bouché. [...] Il y a toutefois d'autres
catégories de gens qui n'en ont pas besoin. " Histoires de pouvoir, p.14-15
* (Don Juan) " Les plantes de pouvoir ont eu sur ton tonal l'effet de le
déborder d'information et ont obligé le dialogue intérieur à s'interrompre. Les plantes
sont excellentes pour ça, mais très coûteuses. Elles produisent un dommage immense
au corps. " Histoires de pouvoir, p.320
* (Don Juan) " Le côté droit, appelé le tonal, comprend tout ce que l'intellect
peut concevoir. Le côté gauche, appelé le nagual, est un domaine échappant par
nature à toute description, un monde impossible à enfermer dans des mots. " Le don
de l'aigle, p.153
À propos du tonal :
* (Don Juan) " Le tonal, c'est la personne sociale. [...] Tout ce que nous
connaissons et tout ce que nous faisons en tant qu'hommes est l'œuvre du tonal. "
Histoires de pouvoir, p.163
* (Don Juan) " Chacun de nous possède son propre tonal, mais il existe aussi
un tonal collectif, propre à un moment donné, qu'on peut appeler le tonal de l'époque.
" Histoires de pouvoir, p.167
* " Ce que don Juan s'était efforcé de vaincre, ou plutôt de supprimer en moi,
ce n'était pas ma raison en tant que capacité de penser rationnellement, mais mon ‘
attention du tonal ’, c'est-à-dire ma conscience du monde du sens commun. " Le
second anneau de pouvoir, p.329
À propos du nagual :
* (Don Juan) " Le nagual est l'indicible. Tous les sentiments possibles, tous les
êtres et les personnalités imaginables flottent en lui comme des chalands,
paisiblement, immuablement, éternellement. " Histoires de pouvoir, p.357
* (Don Juan) " C'est le corps, et non la raison, qui peut témoigner des faits du
nagual. " Histoires de pouvoir, p.209
* (Don Juan )" Dès notre naissance, nous avons l'intuition des deux parties
qui existent en nous. À notre naissance, et pendant un certain temps, nous ne
sommes que nagual. Nous sentons intuitivement qu'il nous faut une contrepartie pour
fonctionner. Le tonal nous manque, et cela nous donne, dès le début, un sentiment
d'incomplétude. Puis le tonal commence à se développer et devient capital pour notre
fonctionnement, tellement important qu'il offusque l'éclat du nagual et l'écrase. À
partir du moment où nous devenons entièrement tonal, tout ce que nous faisons par
la suite est d'accroître cet ancien sentiment d'incomplétude, qui nous accompagne dès
la naissance et qui nous dit constamment qu'il nous manque une autre partie pour
être complets. " Histoires de pouvoir, p.170
* (Don Juan) " Nous savons intuitivement que nous avons une deuxième
dimension, mais quand nous essayons de la cerner, le tonal prend la direction des
choses et, en tant que chef, il se montre très mesquin et jaloux. Il nous éblouit de son
astuce, et nous force à oblitérer complètement l'autre composante du couple
véritable, le nagual. " Histoires de pouvoir, p.172
* (Don Juan) " Le tonal doit renoncer au contrôle. Mais il faudrait le lui faire
faire de bon gré. [...] Le tonal est forcé de se débarrasser de choses inutiles, telles
que la suffisance et le laisser-aller, qui ne font que le plonger dans l'ennui. Le
problème c'est que le tonal s'accroche à ces choses-là, alors qu'il devrait se réjouir de
se débarrasser de ces conneries. Il s'agit donc de convaincre le tonal d'être libre et
fluide. " Histoires de pouvoir, p.208
Cependant :
* (Don Juan) " Le tonal doit être protégé à tout prix. Il faut lui arracher la
suprématie, mais il doit rester en tant que surveillant protégé. " Histoires de pouvoir,
p.213
* (Don Juan) " Il n'est pas possible de parvenir à l'explication des sorciers, si
on n'a pas utilisé volontairement le nagual, ou plutôt, si on n'a pas utilisé
volontairement le tonal, afin de donner un sens à ses propres actes, dans le nagual.
Autrement dit, la représentation du tonal doit prévaloir, si l'on veut se servir du nagual
à la manière des sorciers. " Histoires de pouvoir, p.356
* (Don Juan) " Le tonal de chacun de nous n'est qu'un reflet de cet inconnu
indescriptible rempli d'ordre; le nagual de chacun de nous n'est que le reflet de ce
vide indescriptible, qui contient tout. " Histoires de pouvoir, p.364
* (Don Juan) " Le nagual est séduisant, au-delà de toute expression, et les
guerriers qui voyagent en lui trouvent que le retour au tonal, au monde de l'ordre, du
bruit et de la souffrance, n'est pas bien attrayant. " Histoires de pouvoir, p.372
* (Don Juan) " Les deux côtés d'un être humain sont entièrement séparés et il
faut beaucoup de discipline et de résolution pour briser ce sceau et passer d'un côté à
l'autre. " Le don de l'aigle, p.212
* (Don Juan) " Après toute une vie de combat, j'ai appris que ce qui compte
n'est pas d'acquérir une description nouvelle, mais de parvenir à la totalité de soi-
même. On devrait parvenir au nagual sans dire du mal du tonal et surtout sans nuire
à son corps. " Histoires de pouvoir, p.322
* (Don Juan) " Briser la coquille signifie se souvenir de l'autre moi et parvenir
à la totalité de soi-même. " Le don de l'aigle, p.206
* (Don Juan) " S'il nous faut mourir avec la totalité de nous-mêmes, pourquoi
ne pas vivre alors avec elle? " Histoires de pouvoir, p.178
c) Point d'assemblage
" Les principes de base :
4. Seul un tout petit groupe de champs d'énergie situés dans cette boule
lumineuse est éclairé par un point d'une brillance intense qui se trouve sur la surface
de la boule.
6. Le point d'assemblage peut se déplacer [...] vers une autre position, que ce
soit à la surface, ou vers l'intérieur. Comme la brillance du point d'assemblage peut
éclairer n'importe quel champ d'énergie avec lequel il entre en contact, il fait
immédiatement briller de nouveaux champs d'énergie et les rend perceptibles lorsqu'il
s'est déplacé vers une position nouvelle. Cette perception est appelée voir.
8. L'intention est la force universelle qui nous fait percevoir. Nous ne devenons
pas conscients parce que nous percevons; en fait, nous percevons à cause de la
pression et de l'intrusion de l'intention.
* (Don Juan) " Tout est dans le déplacement du point d'assemblage, mais cela
ne sert à rien de le déplacer si ce n'est pas un mouvement sobre, contrôlé. Alors,
ferme les portes de l'auto-contemplation. Sois impeccable et tu disposeras de l'énergie
nécessaire pour atteindre le lieu de la connaissance silencieuse. " La force du silence,
p.266
* (Don Juan) " C'est le dialogue intérieur qui maintient le point d'assemblage
fixé à sa position d'origine. Une fois que l'on est parvenu au silence, tout est possible.
" Le feu du dedans, p.130
* (Don Juan) " Je te donnais des plantes de pouvoir pour que ton point
d'assemblage se déplace. Les plantes de pouvoir produisent cet effet; mais la faim, la
fatigue, la fièvre et d'autres choses de ce genre peuvent produire un effet semblable.
" Le feu du dedans, p.132-133
* (Don Juan) " Nous sommes, nous les êtres humains, vraiment peu de
chose; nous sommes, essentiellement, un point d'assemblage fixé sur une certaine
position. Notre ennemi, aussi bien que notre ami, est notre dialogue intérieur, notre
inventaire. Sois un guerrier, fais taire ton dialogue intérieur; dresse ton inventaire puis
jette-le. [...] Débarrassé de l'inventaire, le point d'assemblage se libère. " Le feu du
dedans, p.244
* (Don Juan) " Tout, dans le monde que nous avons appris à percevoir, est
inextricablement lié à la position où se situe le point d'assemblage. " Le feu du
dedans, p.266
* (Don Juan) " Le mirage n'est pas dans la solidité du monde, le mirage est
dans la fixation du point d'assemblage sur un endroit, quel qu'il soit. Quand les
voyants déplacent leur point d'assemblage, ils ne sont pas confrontés à une illusion,
ils sont confrontés à un autre monde; ce monde nouveau est aussi réel que celui que
nous sommes en train de contempler maintenant, mais la nouvelle fixation de leur
point d'assemblage, qui engendre ce monde nouveau, est, au même titre que
l'ancienne fixation, un mirage. " Le feu du dedans, p.266
* (Don Juan) " L'équilibre mental n'est rien d'autre que la fixation du point
d'assemblage sur un endroit auquel nous sommes habitués. " La force du silence, p.50
* (Don Juan) " La sobriété est d'une importance cruciale pour qui se livre au
déplacement du point d'assemblage. " La force du silence, p.71
* (Don Juan) " L'instruction a très peu de valeur. Les sorciers soutiennent que
la seule chose qui compte est le déplacement du point d'assemblage. Et ce
déplacement dépend de l'énergie accrue et non de l'instruction. " La force du silence,
p.165
* " Don Juan divisait notre conscience en trois parties inégales. Il appelait la
plus petite ‘ première attention ’ et il disait qu'elle est la conscience développée chez
les personnes ordinaires pour pouvoir s'orienter dans le monde de tous les jours; elle
comprend notamment la conscience du corps physique. Il appelait ‘ attention seconde
’" une autre portion, plus vaste, qu'il décrivait comme la conscience dont nous avons
besoin pour percevoir notre cocon lumineux, et pour agir en tant qu'êtres lumineux. Il
disait que l'attention seconde demeure à l'arrière-plan pendant la durée de notre vie,
à moins d'être attirée à l'avant-scène – délibérément par une forme d'éducation, ou
par un choc accidentel. Elle comprend la conscience du corps lumineux. Il appelait la
dernière portion, la plus vaste, ‘ tierce attention ’ – une conscience incommensurable
qui engage des aspects indéfinissables de la conscience des corps physique et
lumineux. " Le don de l'aigle, p.21
2)Le Guerrier
* (Don Juan) " Un homme va au savoir comme il part pour la guerre, bien
réveillé, avec de la peur, du respect, et une assurance absolue. " L'herbe du diable et
la petite fumée, p.55
* (Don Juan) " La guerre, pour un guerrier, ne se traduit pas par des actes
individuels ou collectifs stupides ou par une violence gratuite. La guerre, pour un
guerrier, est la lutte totale contre le moi individuel qui a privé l'homme de son pouvoir.
" La force du silence, p.157
* (Don Juan) " La première étape (de l'être) est celle où son lien avec l'intention est
rouillé, indigne de confiance. La seconde étape est celle où il parvient à le nettoyer. La
troisième étape est celle où il apprend à le manipuler. Et la quatrième étape est celle
où il apprend à accepter les desseins de l'abstrait. " La force du silence, p.229
* " Il (don Juan) ajouta que ce qui l'intéressait, en sa position de maître, était
d'arriver à m'impliquer à fond dans les thèmes de la vie et du fait de vivre; c'est-à-
dire, de m'engager pleinement à saisir la différence entre la vie, conséquence de
forces biologiques, et l'acte de vivre, une question de cognition. " L'art de rêver, p.52
* (Don Juan) " Ce dont nous avons le plus grand besoin, c'est de modération,
et personne ne peut nous la procurer ou nous aider à l'obtenir que nous-mêmes. Sans
elle, le déplacement du point d'assemblage est chaotique, comme sont chaotiques nos
rêves ordinaires. " Le feu du dedans, p.174
* (Don Juan)" Rien ne peut mieux tremper l'âme d'un guerrier que le défi qui
consiste à traiter avec des gens impossibles qui se trouvent en position de pouvoir.
Seules de telles conditions peuvent faire acquérir aux guerriers la modération et la
sérénité nécessaires pour supporter le poids de l'inconnaissable. " Le feu du dedans,
p.29
* (Don Juan) " Dans la pratique, un guerrier prend des décisions avec une telle
prudence que rien de ce qui peut se produire ne peut par conséquent le surprendre et
encore moins épuiser son pouvoir. " Histoires de pouvoir, p.205
* (Don Juan) " La seule chose qui compte est l'impeccabilité, c'est-à-dire
l'énergie libérée. " Le feu du dedans, p.103
* (Don Juan) " Le guerrier ne baisse la tête devant personne, mais en même
temps il ne permet pas que les autres baissent la tête devant lui. " Histoires de
pouvoir, p.34
* (Don Juan) " Tout ce qui est exigé, c'est de l'impeccabilité, de l'énergie, et
cela commence par un seul acte qui doit être délibéré, précis et soutenu. On acquiert,
si cet acte se répète assez longtemps, le sens d'une intention inflexible, qui peut
s'appliquer à tout. Si l'on y parvient, la route se dégage. Une chose en entraîne une
autre jusqu'à ce que le guerrier prenne conscience de tout son potentiel. " Le feu du
dedans, p.171
* (Don Juan) " L'impeccabilité n'est rien d'autre que le bon usage de l'énergie.
Mes exposés ne comportent pas le moindre soupçon de morale. J'ai épargné de
l'énergie et cela me rend impeccable. " Le feu du dedans, p.25
* (Don Juan) " L'impeccabilité n'est pas la moralité. Elle lui ressemble
seulement. L'impeccabilité n'est que la meilleure utilisation de notre niveau d'énergie.
Naturellement, elle exige de la frugalité, du sérieux, de la simplicité, de l'innocence; et
elle exige par-dessus tout l'absence d'auto-contemplation. " La force du silence, p.230
* (Don Juan) " Un guerrier s'assure toujours que tout est parfaitement en
ordre, non pas parce qu'il va survivre à l'entreprise dans laquelle il s'engage, mais
parce que cela
fait partie de sa conduite impeccable. " Le voyage à Ixtlan, p.160
* (Don Juan) " Un guerrier ne peut pas être désemparé. Dans aucune
circonstance, il ne peut être ni étonné, ni effrayé. Un guerrier ne peut consacrer son
temps qu'à être impeccable; tout le reste épuise son pouvoir, alors que l'impeccabilité
le nourrit. " Histoires de pouvoir, p.259
* (Don Juan) " Un guerrier n'a rien d'autre que sa volonté et sa patience et
avec elles il construit tout ce qu'il veut. " Voir, p.188
* (Don Juan) " Les guerriers ne gagnent pas leurs victoires en se cognant la
tête contre les murs, mais en les franchissant. Les guerriers sautent par-dessus les
murs, mais il ne les démolissent pas. " Histoires de pouvoir, p.74
* (Don Juan) " L'esprit d'un guerrier n'est pas poussé à l'indulgence et à la
complainte, pas plus qu'il n'est dirigé vers vaincre ou perdre. L'esprit du guerrier est
destiné uniquement au combat, et chaque combat est pour le guerrier sa dernière
bataille terrestre. Par conséquent pour lui, l'issue n'a pas d'importance. Au cours de
cette dernière bataille sur terre, le guerrier laisse son esprit s'en aller, libre et pur. Et
pendant qu'il poursuit sa bataille, parce qu'il sait que sa volonté est impeccable, un
guerrier rit et rit sans cesse. " Voir, p.277
* (Don Juan) " Un guerrier sait qu'il attend et il sait pourquoi il attend.
Pendant qu'il attend, il ne désire rien. Ainsi reçoit-il la plus petite des choses, elle est
plus qu'il n'en peut prendre. S'il a besoin de manger, il découvre un moyen parce qu'il
n'a pas faim. Si quelque chose le blesse, il trouve un moyen de l'arrêter, car il ne
souffre pas. Avoir faim ou souffrir signifie que l'homme s'est laissé aller et qu'il n'est
plus un guerrier. Les forces de sa faim et de sa souffrance le détruiront. " Voir, p.185
* (Don Juan) " Pour un guerrier, tout commence et finit avec lui-même. Mais
son contact avec l'abstrait le pousse à surmonter le sentiment de sa propre
importance. Alors le moi devient abstrait et impersonnel. " La force du silence, p.47
* (Don Juan) " Une des actions du guerrier consiste à ne jamais se laisser
impressionner par quoi que ce soit. C'est ainsi qu'un guerrier, même s'il voit le démon
en personne, ne laissera rien transparaître devant quiconque. Le guerrier doit avoir
une maîtrise de soi impeccable. " Histoires de pouvoir, p.190
* (Don Juan) " Un guerrier agit comme s'il contrôlait la situation, même s'il
tremble dans ses souliers. D'agir ainsi fait disparaître l'obsession. " Histoires de
pouvoir, p.75
* (Don Juan) " Ce n'est qu'en guerrier que l'on peut supporter la voie de la
connaissance. Un guerrier ne peut ni se plaindre ni regretter quoi que ce soit. Sa vie
est un défi perpétuel et les défis ne peuvent pas être vraiment bons ou mauvais. Les
défis sont simplement des défis. " Histoires de pouvoir, p.143
* (Don Juan) " Avant de prendre une décision pense et inquiète-toi, mais une
fois qu'elle est prise, libère-toi des pensées et des inquiétudes. Ensuite il y aura des
millions d'autres décisions à prendre. " Voir, p.67
* (Don Juan) " Un guerrier accepte son sort, quel qu'il soit, et le fait avec une
humilité profonde. Il accepte humblement ce qu'il est, non pas avec résignation mais
comme un défi vivant. " Histoires de pouvoir, p.34
* (Don Juan) " La confiance en soi d'un guerrier n'est pas celle de l'homme
moyen. L'homme moyen cherche la certitude dans les yeux d'un spectateur et nomme
cela confiance en soi. Le guerrier cherche à être impeccable à ses propres yeux et
appelle cela humilité. L'homme moyen est suspendu à son semblable, tandis que le
guerrier n'est suspendu qu'à lui-même. " Histoires de pouvoir, p.19
Bref,
* (Don Juan) " Pour les sorciers, l'art du traqueur est la fondation sur laquelle
tout ce qu'ils font est bâti. [...] On emploie aussi l'expression ‘ art d'observer
furtivement ’, [...] nous l'appelons l'art de la folie contrôlée. " La force du silence,
p.93-94
* (Don Juan :) " La folie contrôlée est l'art de la tromperie contrôlée ou l'art
de faire semblant d'être complètement absorbé par une action en cours – de feindre si
bien que personne ne peut deviner que cette action n'est pas l'action réelle. La folie
contrôlée n'est pas une tromperie totale, mais une façon sophistiquée, artistique
d'être séparé de tout, tout en continuant à faire partie intégrante de tout. La folie
contrôlée est un art. Un art très gênant et très difficile à apprendre. Beaucoup de
sorciers ne le supportent pas, non parce qu'ils trouvent dans cet art quelque chose
d'intrinsèque qui serait mauvais, mais parce qu'il faut beaucoup d'énergie pour
l'exercer. [...] Quand nous accédons à la sorcellerie, notre personnalité est déjà
formée et tout ce que nous pouvons faire, c'est pratiquer la folie contrôlée et nous
moquer de nous-mêmes. " La force du silence, p.246-247
d) La récapitulation de sa vie
* (Florinda*) " La récapitulation est le point fort des traqueurs [...]. Elle
consiste à se re-souvenir de sa vie jusqu'au détail le plus insignifiant. [...] La première
phase est un rappel bref de tous les incidents de notre vie qui se détachent d'eux-
mêmes pour s'offrir à notre examen. La seconde phase est un souvenir plus détaillé
qui commence systématiquement à un point qui pourrait être l'instant précédant celui
où le traqueur commence la récapitulation et qui, en théorie, pourrait remonter
jusqu'à l'instant de la naissance. [...] L'élément clé de la récapitulation est la
respiration. [...] En théorie, les traqueurs doivent se souvenir de tous les sentiments
qu'ils ont éprouvés dans leur vie. [...] Par elle (la respiration), le traqueur expulse les
filaments laissés en lui par les autres corps lumineux impliqués dans l'événement dont
il se souvient. " Le don de l'aigle, p.267-268
* (Don Juan) " La remémoration n'est pas la même chose que le souvenir. Le
souvenir dépend du type de pensée au jour le jour, alors que la remémoration est
dictée par le mouvement du point d'assemblage. [...] Le fait de se rappeler un
événement dans sa totalité grâce à un déplacement du point d'assemblage s'appelle la
remémoration des sorciers. " La force du silence, p.133
* (Don Juan) " Lorsqu'un homme a vaincu la peur, la clarté l'a remplacée... Il
peut s'imaginer les nouvelles étapes du savoir, tout se trouve baigné d'une clarté
violente. Il sent que plus rien n'est caché. [...] Cette clarté d'esprit, si difficile à
atteindre, si elle dissipe la peur, aveugle également. Elle pousse l'homme à ne jamais
douter de lui-même. Or cela n'est qu'une erreur. [...] Si l'on cède à cette puissance
apparente, on est devenu le jouet du deuxième ennemi, et l'apprentissage s'en
trouvera tout faussé. La précipitation remplacera la patience. [...] Il faut défier cette
clarté, et ne l'utiliser que pour voir, attendre avec patience avant de faire un autre pas
que l'on aura soigneusement préparé. " L'herbe du diable et la petite fumée, p.87-88
* (Don Juan) " Le but de l'entraînement du guerrier n'est donc pas de lui
apprendre à ensorceler ou à faire des charmes, mais à préparer son tonal à ne pas
déconner. " Histoires de pouvoir, p.231
* (Don Juan) " Un guerrier n'abandonne jamais l'île du tonal. Il l'utilise. "
Histoires de pouvoir, p.207
Un concept important doit être retenu dans cette étape de l'être sur la
voie de la connaissance. C'est l'idée de la mort.
* (Don Juan) " Seule l'idée de la mort détache suffisamment l'homme au point
de le rendre incapable de s'abandonner à quoi que ce soit. Seule l'idée de la mort
détache suffisamment l'homme au point qu'il ne peut plus considérer qu'il se prive de
quelque chose. Un homme de cette sorte ne désire, malgré tout, absolument rien, car
il a acquis un appétit silencieux pour la vie et toutes les choses de la vie. [...] Un
homme détaché, homme qui sait qu'il n'a pas la possibilité d'éviter sa mort, n'a qu'une
seule chose sur laquelle il puisse s'appuyer : le pouvoir de ses décisions. Il doit être,
pour ainsi dire, le maître de ses choix. Il doit clairement comprendre que son choix
dépend de lui seul et qu'une fois fait il n'y a plus de temps pour des regrets ou des
lamentations. [...] Et alors, conscient de sa mort, grâce à son détachement, et avec le
pouvoir de ses décisions, un guerrier fixe sa vie stratégiquement. La connaissance de
sa mort le guide, le rend détaché et silencieusement robuste. Le pouvoir de ses
décisions le rend capable de choisir sans regrets, et du point de vue stratégique son
choix est toujours le meilleur. Ainsi il accomplit tout ce qu'il doit faire avec plaisir et
avec une compétence sûre. " Voir, p.196
* (Don Juan) " L'homme qui s'avance sur le chemin de la sorcellerie doit à
tout moment faire face à une imminente annihilation et inévitablement il acquiert une
conscience aiguë de sa mort. Sans la conscience de la mort, il ne serait qu'un homme
ordinaire impliqué dans des actes ordinaires. Il n'aurait pas la puissance et la
concentration indispensables pour transformer son temps ordinaire sur terre en
pouvoir magique. Ainsi pour être un guerrier, un homme doit avoir, en tout premier
lieu et de manière vraiment authentique, une conscience aiguë de sa propre mort.
Mais se soucier en permanence de la mort contraindrait normalement tout homme à
se concentrer sur soi, et cela serait débilitant. Donc la seconde chose dont on a besoin
pour être un guerrier est le détachement. L'idée de la mort imminente, au lieu de
tourner à l'obsession, devient indifférence. " Voir, p.195
* (Don Juan) " Concentre-toi sur ce qui te lie à ta mort, sans le moindre
remords, sans la moindre tristesse, sans le moindre souci. Concentre-toi sur le fait
que tu n'as pas le temps, et laisse tes actes se dérouler en conséquence. Laisse
chacun de tes actes devenir ta dernière bataille sur terre. Ce n'est qu'à de telles
conditions que tes actes auront leur plein pouvoir. Sinon, aussi longtemps que tu
vivras, ils demeureront les actes d'un timide. " Le voyage à Ixtlan, p.88
* (Don Juan) " La prise de conscience de notre mort est la seule chose
capable de nous donner la force de résister à la contrainte et à la souffrance de nos
vies et à nos craintes en face de l'inconnu. " Le second anneau de pouvoir, p.282
* (Don Juan) " Sans une vision claire de la mort, il n'y a pas d'ordre, pas de
modération, pas de beauté. Les sorciers luttent pour acquérir cette perspicacité
capitale afin de pouvoir prendre conscience, au niveau le plus profond, que rien,
absolument, ne leur garantit que leur vie se poursuivra au-delà de l'instant. Cette
prise de conscience donne aux sorciers le courage d'être patients, mais d'agir, le
courage d'être consentants sans être stupides. [...] L'idée de la mort est la seule
chose qui puisse donner du courage aux sorciers. [...] Cela leur donne le courage
d'être rusés sans être vaniteux et, surtout, cela leur donne le courage d'être
implacables sans être suffisants. " La force du silence, p.119
* (Don Juan) " La mort est notre seul défi. Nous sommes nés pour relever ce
défi, que nous soyons des hommes ordinaires ou des sorciers. Les sorciers le savent;
les hommes ordinaires non. [...] La vie est le processus à travers lequel la mort nous
défie. La mort est la force active. La vie est l'arène. Et dans cette arène il n'y a que
deux rivaux, quel que soit le moment : soi et la mort. " La force du silence, p.121
* ((Don Juan) " Tu n'apprends pas la sorcellerie à mesure que le temps passe;
ce que tu apprends, en revanche, c'est à économiser ton énergie. Et cette énergie te
servira à manier certains des champs d'énergie qui te sont aujourd'hui inaccessibles.
C'est cela la sorcellerie : la capacité d'utiliser des champs d'énergie que l'on n'emploie
pas pour percevoir le monde ordinaire que nous connaissons. La sorcellerie est un état
de conscience. La sorcellerie est la capacité de percevoir quelque chose que la
perception ordinaire ne peut pas appréhender. " La force du silence, p.10
* (Don Juan) " Nous sommes des êtres qui perçoivent et la perception
implique plus de possibilités que l'esprit n'en peut concevoir. [...] Pour se protéger de
cette immensité, les sorciers apprennent à maintenir un mélange parfait
d'implacabilité, de ruse, de patience et de gentillesse. " La force du silence, p.245
* (Don Juan) " Le fait que nos vies soient pleines d'occupations, nos intérêts,
nos soucis, nos espoirs, nos frustrations et nos peurs sont prioritaires et, si l'on
considère nos vies telles que nous les vivons au jour le jour, nous ne sommes pas
conscients d'être reliés à tout le reste. Je suis convaincu que l'idée chrétienne de
l'exclusion du paradis terrestre est une allégorie renvoyant à la perte de notre
connaissance silencieuse, notre connaissance de l'intention. La sorcellerie est donc un
retour aux commencements, un retour au paradis. " La force du silence, p.113
* (Don Juan) " La suffisance est la force qui maintient fixé le point
d'assemblage. Quand la suffisance est limitée, l'énergie qu'elle mobilise n'est plus
dépensée. Cette énergie accrue joue alors le rôle d'un tremplin qui projette le point
d'assemblage, automatiquement et sans préméditation, dans un voyage inimaginable.
Une fois que le point d'assemblage s'est déplacé, le mouvement lui-même entraîne un
éloignement par rapport à l'auto-contemplation, et cet éloignement assure, à son tour,
un lien de communication limpide avec l'esprit. C'est l'auto-contemplation qui a
commencé par couper l'homme de l'esprit. La sorcellerie est un voyage de retour.
Nous retournons victorieux vers l'esprit, après être descendus en enfer. Et de l'enfer,
nous rapportons des trophées. La compréhension en est un. " La force du silence, p.
166
* (Don Juan " La sorcellerie devient une tentative pour rétablir notre
connaissance de l'intention et en recouvrer l'usage sans y succomber. " La force du
silence, p.114
* (Don Juan) " Les sorciers ont un sens de la connaissance directe des choses.
Le degré de leur certitude dépend de la force et de la clarté du lien qui est en eux. Le
sentiment que tout le monde connaît sous le nom d'‘ intuition ’ est l'activation de notre
lien avec l'intention. Et comme les sorciers recherchent délibérément la
compréhension et le renforcement de ce lien, on peut dire qu'ils savent tout par
intuition, infailliblement et exactement. Lire les présages est une chose banale pour
les sorciers – les erreurs ne surviennent que lorsque les sentiments personnels
interviennent et obscurcissent chez le sorcier le lien de communication avec
l'intention. Autrement, leur connaissance directe est tout à fait exacte et fonctionnelle.
" La force du silence, p.31
* (Don Juan) " Un sorcier cherche à agir plutôt qu'à parler et, dans ce dessein,
il se procure une nouvelle description du monde, une nouvelle description où la parole
n'est plus aussi importante et où les actes nouveaux ont des reflets nouveaux. "
Histoires de pouvoir, p.41
* (Don Juan) " Le défi est de prendre dans ce monde seulement ce dont nous
avons besoin, pas une miette de plus. Savoir ce dont il a besoin est la virtuosité du
sorcier, mais ne prendre que ce dont il a besoin est son suprême accomplissement. "
L'art de rêver, p.139
* (Don Juan) " La caractéristique des voyants* lamentables est qu'il sont prêts
à oublier la splendeur du monde. Ils se laissent submerger par le fait qu'ils voient et
croient que c'est leur génie qui compte. Un voyant doit être un parangon de vertu
pour surmonter la négligence presque invincible propre à notre condition humaine. Ce
que les voyants font de ce qu'ils voient est plus important que voir en soi. " Le feu du
dedans, p.50
Connaître les constituants de la vie d'un sorcier pourrait être fort utile
dans certaines circonstances :
* (Don Juan) " Il n'est pas nécessaire d'être étudiant en sorcellerie pour
déplacer son point d'assemblage. Parfois, à cause de circonstances naturelles mais
dramatiques, comme la guerre, la privation, la tension, la fatigue, le chagrin,
l'impuissance, le point d'assemblage des hommes subit des mouvements profonds. Si
les hommes qui se sont trouvés dans des circonstances de ce genre pouvaient adopter
l'idéologie d'un sorcier, ils pourraient amplifier au maximum ce mouvement naturel
sans problème. Et ils chercheraient et trouveraient des choses extraordinaires au lieu
de faire ce que les hommes font dans ces conditions : désirer ardemment le retour à
la normale. " La force du silence, p.231
L’Est aime apprendre, voyager. Elle a une grande affinité pour la spiritualité,
mais son jugement est généralement exagéré. Sa nature profonde est celle de se
cacher en permanence. Le monde extérieur lui paraît agressif.
L’Est est numéro 1, et ce fait part d’un constat pragmatique dans sa façon
d’élucider un problème, certaine d’avoir raison, elle attend souvent trop longtemps
jusqu’à l’extrême pour se faire accompagner dans sa démarche, son ego démesuré
s’inscrit ici , la Femme de l’Est souffre toujours de raideurs cervicales, dues à sa fierté
exagérée. Il est toujours bon de le lui rappeler en lui donnant un sens profond à ce
constat tout en lui expliquant par la même occasion que tous nos défauts ne sont que
l’exagération de nos qualités. Ainsi, le besoin de s’aider toute seule, est une qualité
d’autonomie et d’indépendance recherchée par la Femme de l’Est.
Femme du Nord
"La deuxième est le nord. Elle s’appelle force. Elle est fertile en ressources,
agressive, directe, tenace comme un vent violent"
Sa beauté est froide et glaciale, elle est coquette, aime le luxe. Parmi les
Quatre Orients Féminins, la femme du Nord est celle pour qui l’apparence compte le
plus.
Elle est franche et directe, son énergie rougeoyante dégage une présence telle
que nul ne passe à côté d’elle sans la remarquer. Elle aime l’abondance, l’argent, les
fêtes mondaines et n'est pas une adepte innée de la solitude.
La femme du Nord a un penchant naturel pour le dénigrement d’elle-même et
des autres. Son autorité est celle de la maîtresse à l’esclave. Le centrage de cette
qualité est que le Nord aime diriger, commander, déléguer et peut le faire avec brio !
Face au chaos, le Nord regorge de ressources internes étonnantes, entamant
tambour battant les résolutions de problèmes. Elle aura tendance à ne les utiliser
qu'en cas extrême, très proche de l’extrême onction ! Ce qui la freine c'est
l'apparence, la matière, elle s'y attache. Il lui faut donc bien souvent pour ne pas dire
toujours, s'octroyer un coup dur d'ordre physique pour enclencher une démarche
intérieure.
On les retrouve souvent dans des postes de direction d’entreprise, de galerie,
manager, coaches, agents d’artistes, etc. La Femme du Nord est naturellement belle
et élégante. Il y a chez elle, une symétrie dans son visage.
Si la Femme du Nord ne joue pas son rôle, elle devient très vite aigre dans
ses propos, et remplie d’amertume ce qui lui fait perdre sa beauté physique, rarement
son élégance. La complétude énergétique masculine de la femme du Nord est le
Guerrier.
Le nord possède une radiation qui recouvre tout. Le nord femelle répand une
lueur rougeâtre, presque comme de la chaleur.
Femme de l'Ouest
"La troisième est l’ouest. Elle s’appelle sentiment. Elle est portée à
l’introspection, pleine de remords, rusée, sournoise comme une bouffée de
vent glacé"
L’Ouest est le vent de folie sournois et imprévisible car, il surprend quand on
s’y attend le moins.
Dés son plus jeune âge, l’Ouest est fréquemment repoussé du monde
extérieur, que ce soit au niveau familial ou scolaire, car son lien avec l’Invisible la fait
se comporter de façon étrange, circonstance qui lui permet très jeune de rejoindre
une profonde solitude qu’elle apprend à aimer.
C’est une femme de sentiments. Elles le démontre néanmoins très peu dans
ses comportements extérieurs, n’étant pas une fan des contacts physiques.
Si vous approchez une Femme de l’Ouest, adopté la lenteur, version pas de
chat !
L’Ouest excelle dans les métiers dits "difficiles" : assistantes sociales,
hôpitaux psychiatriques, gestion de handicaps lourds.
L’ouest possède une pellicule mince qui l’enveloppe et qui le fait paraître plus
sombre que les autres.
Femme du Sud
L’érudit a une sorte de creux, une dépression plus claire dans son plexus
solaire. Chez certains hommes de savoir, on dirait une brillance comme un miroir sans
reflet.
L’homme des coulisses ne se distingue pas par un trait particulier mais par sa
faculté de créer, tout à fait spontanément, une explosion de pouvoir qui bloque
efficacement l’attention des voyants. En présence d’un homme de ce type, les
voyants, au lieu de voir, se trouvent noyés dans des détails hors du sujet.
L'Assistant - L’Éclaireur - Messager
« Le courrier constitue le quatrième type. Il est l'assistant, homme taciturne,
sombre qui fait tout très bien s'il est convenablement dirigé, mais qui ne peut
rien faire tout seul. »
L'assistant, éclaireur, messager est un être que l'on pourrait définir comme
étant un "incassable", bien entendu, tout corps a ses limites, néanmoins, il est bon
quand même de notifier la prépondérance de l'assistant aux côtés "casse-cou" ! Il lui
faudra donc dés son plus jeune âge, un encadrement de tout instant, incluant sans
conteste, des tâches aux consignes claires et précises.
La particularité physique de l'assistant est qu'il possède des bras très longs.
Son humeur peut sembler de prime abord très enjôleuse, mais au fond de son être,
l'assistant est sombre et cela se lit très clairement dans l'expression de son regard.