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LA MENTALITÉ DES GRANDS ENTREPRENEURS

Tout au long de cette semaine, nous avons appris des choses indispensables pour réussir
dans l’entrepreneuriat ou dans les affaires. Beaucoup de participants, à la suite de cette
formation, vont se décider à progresser et avancer dans le sens des enseignements reçus.
C’est une très bonne chose. Seulement, si le logiciel qui est dans notre tête ne change pas,
cette décision n'agira que sur une courte durée.

Chagrinée par la perte de sa mère adoptive, Rosalie BRADFORD se servit de la nourriture


comme de son moyen de consolation. En 1957, à l’âge de 14 ans, elle pesait déjà 92 kg. À
l’âge de 15 ans, elle en pesait 140. Mariée par la suite, elle mena une vie de ménagère.
Elle se mit alors à beaucoup cuisiner, continua de manger énormément et resta de
nombreuses années sans faire le moindre exercice physique ou sportif. Elle finit alors par
peser 544 kg. Oui, vous avez bien lu : 544 kilogrammes. Non pas 100 kg, 150 kg ou 250
kg, mais bien 544 kilogrammes !

Avec cette masse corporelle, elle avait gagné le record de la femme la plus grosse du
monde. Cependant, un jour, elle décida, s’engagea, travailla et réussit par la suite à
perdre 416 kilogrammes, ne pesant désormais que seulement 128 kilogrammes. Avec cet
exploit, elle passa au record de la femme ayant réussi à perdre le plus de poids.

Qu’est-ce qui a fait qu’une femme qui grossissait sans cesse sans s’en préoccuper, une
femme qui se négligeait donc, se décida, un jour, à faire le contraire de ce qu’elle faisait,
s’engagea fermement dans cette décision et réussit à l’accomplir ? Ce n’était pas
seulement les connaissances ! Il y a eu en elle un changement de logiciel ! L’ancien logiciel
trouvait normal de grossir sans cesse, le nouveau logiciel a trouvé plutôt normal d’avoir
un poids raisonnable.

Des études avancées montrent que ce que Rosalie Bradford a pu faire pour son poids est
également possible pour l’argent, pour les affaires. Selon lesdites études, nous attirons à
nous ce que notre cerveau considère comme possible, comme pensable. Rosalie Bradford
admettait comme possible et pensable le fait de grossir jusqu’à peser plus d’une demie-
tonne et l’a obtenu. Par la suite, elle changea subitement de logiciel, admit comme
désormais possible et pensable le fait de perdre des centaines de kilogrammes et l’obtint
encore.

Sur le plan financier, chacun de nous a une limite qu’il a imposée à son cerveau. Ainsi,
chaque fois que nous atteignons cette limite, la vie, l’univers, Dieu, les autres et les choses
s’associent pour nous bloquer, pour nous retourner en arrière.
Si l'on donne des milliards à quelqu’un qui a un plan intérieur financier de pauvreté, il
sera un pauvre avec des milliards et, en peu de temps, redeviendra un pauvre sans rien.
Combien ne sont-ils pas ces employés qui, après avoir gagné des millions pendant des
années, n’ont aucune économie ?
Il y a quelques années, un ex-chauffeur de taxi de Côte d’Ivoire devenait l’homme le plus
riche du Bénin. Il était très riche, vraiment riche. Quelques années plus tard, sa situation
financière était tellement catastrophique qu’il dut fuir le Bénin et ne put y revenir
qu’après un accord politique avec le gouvernement en place. Qu’est-ce qui s’était passé ?
Son plan intérieur financier n’avait pas encore changé au moment où il eut de l’argent
et beaucoup d’argent.
Après lui, un jeune homme fut la révélation. Il fut célébré et fit le lancement de beaucoup
de personnalités ou actuels riches du Bénin. À partir de cahiers et plus tard, de vente de
voitures, il devint riche, très riche, mais son plan intérieur financier n’avait pas non plus
changé. Résultat : sa situation financière d'aujourd’hui est plus catastrophique qu’avant
qu’il ne connaisse l’argent.
Des exemples du genre sont légion au travers du monde. Des personnes qui ont connu
l’argent mais dont la vie actuelle est pire qu’en ses débuts, il y en a à foison. Leur seul tort
est de n’avoir pas modifié leur plan intérieur financier.
Voici, à cet effet, les dix paragraphes de la programmation financière conçue en
combinant l’expertise des linguistes de haut rang, des spécialistes de haut rang des
neurosciences, des spécialistes de la métaphysique de l’argent, des coachs, des
programmeurs, et dont la répétition à voix haute, plusieurs fois par jour, favorisera votre
changement de logiciel afin que l’argent vienne désormais à vous chaque jour, de toutes
parts, pour votre bien.
1. Dieu est généreux. - Dieu est Abondance sans fin. - Dieu est la riche Substance
omniprésente de l'univers. - Dieu, Source de prospérité infinie, - qui comble tous les
besoins, - est individualisé en moi, - la réalité du moi.
2. J'élève mon esprit et mon cœur - pour être conscient, - pour comprendre et savoir -
que la présence divine « Je Suis » - est la Source et la Substance de tous mes biens.
3. Je suis conscient - de la présence intérieure, - en tant que mon Abondance généreuse.
- Je suis conscient - de l'activité constante - de cet esprit de prospérité infinie - qui est
en moi. - Ainsi, - ma conscience est remplie - de lumière de vérité.
4. À travers la prise de conscience - de ma divinité, - en tant que Source, - je puise à
l'intérieur de mon esprit - et de ma nature profonde, - la véritable Substance de
l'esprit - qui est ma Source.
5. L'argent n'est pas ma Source. - Aucune personne, - aucun endroit, - aucune
condition - n'est ma Source. - Ma conscience, - ma compréhension - et ma
connaissance - de l'activité de l'esprit divin en moi, - qui répond à tous mes besoins,
- est ma Source. - Ma conscience de la vérité est illimitée, - et ainsi, - ma Source est
illimitée.
6. Ma source intérieure, - instantanément et constamment, - prend forme et fait
l'expérience, - selon mes besoins et désirs. - Et en tant que principe de Source en
action, - il est impossible pour moi, - d'avoir des besoins ou des désirs non comblés.
7. La conscience divine que je suis - exprime pour toujours - sa vraie nature
d'Abondance. - Ceci est sa responsabilité - et non la mienne. - Ma seule responsabilité
- est d'être conscient de cette vérité. - En conséquence, - je suis totalement confiant,
- en lâchant prise, - et en laissant Dieu apparaître - comme l'autosuffisance
abondante - dans ma vie et mes affaires.
8. Ma conscience de l'esprit en moi, - en tant que ma Source illimitée, - a le pouvoir
divin de restituer les années perdues, - de rendre toute chose nouvelle, - de m'élever
sur la haute route - de la prospérité abondante. - Cette compréhension - et cette
connaissance de l'esprit - apparaissent sous toutes les formes visibles - et expériences
- que je pourrai possiblement désirer.
9. Lorsque je suis conscient - de la Divinité en moi, - en tant que ma réalisation totale,
- je suis totalement accompli. - Je suis maintenant conscient de cette vérité - et ai
trouvé le secret de la vie. - Je relaxe avec la connaissance - que l'activité de
l'Abondance divine - opère éternellement dans ma vie. - Je dois être simplement
conscient - du courant, - de la radiation - et de l'énergie créatrice – qui
continuellement, - facilement et sans efforts, - jaillit de ma conscience divine. - Je suis
maintenant conscient, - je suis maintenant dans le courant.
10. Je garde mon esprit et mes pensées - loin de ce monde, - et je porte mon entière
attention - sur mon Dieu intérieur, - en tant que la seule cause de ma prospérité. -
Je reconnais la présence intérieure - en tant que seule activité de mes affaires
financières, - en tant que Substance de toute chose visible. - Je mets ma foi en le
principe de l'Abondance - et en action à l'intérieur de moi.

Aussi longtemps que chacun de nous ne va pas répéter à haute voix et plusieurs fois par
jour, ces dix paragraphes, au point d’en rassasier son cerveau, tout argent qui viendra
dans notre main sera comme de la drogue donnée à un drogué.

Nous devons changer le logiciel qui est dans notre tête et installer le logiciel qui répète
tout le temps ces dix paragraphes dans notre vie. Le faire, c’est enfin vaincre notre
inconscient dans le domaine de l’argent afin que, désormais, il puisse chanter la même
mélodie que nous.

En dehors de cette programmation financière, je vais vous donner la programmation


pour les affaires à utiliser de la même manière :

« Je suis un philosophe de résultat. - Je suis un créateur de passion. - Je suis un bâtisseur


de tribu. - Je suis un générateur d’idées et d’implication. - Je suis un conquérant de
marchés. - Je suis un entrepreneur puissant, efficace et riche. - Je continue jusqu’à réussir. »

Au-delà de la programmation financière, il y a également les caractéristiques et


habitudes des millionnaires. Les phrases que vous programmez conditionnent votre esprit,
mais vos caractéristiques aussi conditionnent votre esprit. Il est donc important de
développer les caractéristiques des riches que sont :

1. La discipline des dépenses : il nous suffira de faire, pendant une semaine, la liste de
nos dépenses et nous constaterons qu'une petite analyse nous aurait permis d'éviter bien
des dépenses. J'aime bien raconter l'exemple d'une milliardaire, Elena Chrifrina.
Cette merveilleuse dame a déclaré qu'elle avait 6 ans quand sa grand-mère lui a enseigné
la discipline des dépenses qui n’est pas à confondre avec ne pas dépenser. La discipline des
dépenses m'amène à acheter un robinet de qualité pour ne pas avoir des fuites d'eau et des
factures exorbitantes. La discipline des dépenses m'amène à contrôler mes factures avant de
les payer.
Elena Chrifrina a aussi déclaré qu’elle n’achète qu’une tenue par mois puisqu'elle n'a pas
encore suffisamment porté les tenues qu’elle avait. Elena Chrifrina a encore déclaré ne pas
avoir besoin d'un avion personnel qui va lui coûter énormément en frais d'entretien alors
qu'elle doit maîtriser ses mouvements. Elle a enfin aussi déclaré n'avoir pas besoin d'une
maison tellement grande que les frais d'entretien vont l'appauvrir chaque jour un peu plus.
Je parie que plus de 50% de vos dépenses sont faites pour plaire aux autres ! Combien
sommes-nous à rendre notre chambre agréable pour notre plaisir à nous-mêmes ? Combien
sommes-nous à manger ce qui est bien pour nous et pas ce qui nous fait fanfaronner ?
Combien sommes-nous à nous chérir nous-mêmes, indépendamment du regard des autres ?
La discipline des dépenses, c'est dépenser chaque fois que c'est bien de le faire, car dans la
bonté, il y a Dieu qui est le Chef, le Guide. À quoi cela sert-il de dépenser beaucoup pour les
funérailles de ses parents quand on a dépensé très peu pour eux de leur vivant ? À quoi cela
sert-il d'aller financer la bière des amis quand notre famille mange difficilement ?
2. Le bonheur de se faire plaisir pour augmenter son estime de soi : plus d'une
fois, je me suis demandé pourquoi dans la parabole des talents, Dieu n’avait pas
donné le même nombre de talents à chacun. Poursuivant dans ce sens, je me suis
demandé aussi pourquoi, presque jamais, les parents ne donnent la même chose à
chacun de leurs enfants.
Toujours dans cette logique, on peut se demander pourquoi des moutons nés au même
moment et qui ont grandi dans les mêmes conditions ne rapportent pas le même prix de
vente. Pourquoi un homme qui a deux femmes sent le besoin de donner moins à l'une et plus
à l'autre ?
Cette question peut paraître banale, mais elle est essentielle pour toute personne qui veut
gagner plus, toujours plus, encore plus. La vie et les autres nous achèterons toujours à ce qu'on
coûte à un moment précis, et ce qu'on coûte à un moment précis est la valeur qu'on se donne
à soi-même.
Beaucoup d'entre nous ont l'habitude de croire que la valeur que les autres nous donnent se
résume à changer de coiffure assez souvent, à changer de tenues tout le temps, à conduire
des voitures chères, etc. C'est une erreur !
La valeur que les autres nous donnent dépend, non pas de notre carapace, mais plutôt du
développement de notre être intérieur. Pour augmenter sa valeur aux yeux des autres, il
faut augmenter sa valeur aux yeux de soi-même. Faire plaisir à soi-même, c'est augmenter
sa joie de vivre, c'est augmenter son estime de soi-même et c’est, par conséquent, augmenter
sa valeur.
Se faire plaisir, c'est s'accorder hebdomadairement ou même quotidiennement, une partie
de son temps. Pouvez-vous donner de l'importance à une personne qui vend le temps de son
conjoint ou de sa conjointe, le temps de ses enfants, le temps de sa santé, le temps de son
bonheur, le temps de sa réussite ? Évidemment que non ! Et c’est pourquoi la nature et les
autres ne peuvent pas donner de l'importance ni plus d'argent à quelqu'un qui vend tout le
temps important dans sa vie.
Se faire plaisir, c'est s'accorder toujours une partie de ses revenus. Si l'on n’est pas bête,
comment peut-on vendre tout son temps et, lorsque l'argent arrive, on ne paie rien à soi-
même, mais on paie tout aux autres. Tant que nous ne serons pas capables de nous donner
en priorité, la vie nous achètera moins cher.
Se faire plaisir, c'est se permettre, au moins une fois en passant (mensuellement par exemple),
quelque chose qui pour moi est un rêve. Combien sommes-nous à fréquenter les grands hôtels
de notre ville, même si c'est simplement pour aller à la piscine, pour prendre un pot ou
s'asseoir sur leur terrasse ?
Si vous ne faites pas de vous-mêmes l'important de votre temps, l'important de votre argent,
vous négligez le plus grand employeur de votre vie qui est Dieu et qui vit en vous. S'accorder
du plaisir, c'est accorder du plaisir à Dieu qui vit en nous. Ne vous trompez pas ! Le fait de ne
pas se faire plaisir n'est pas un problème d'argent, c'est plutôt un problème de mentalité !
3. Le plaisir de donner pour dégager le chemin pour recevoir en abondance :
faisons un exercice. Prenez cinq personnes qui vous sont proches. Vous pouvez choisir
parmi votre conjoint ou conjointe, vos enfants, vos clients, vos fournisseurs, vos employés,
etc. Maintenant, on vous donne de l'argent à donner à qui vous voulez parmi les cinq
personnes choisies. Dites à vous-mêmes à qui vous avez envie d’en donner plus.
Vous constaterez que la personne à qui vous voulez en donner plus est la personne qui vous
donne le plus, qui vous donne plus de joie par exemple, qui vous donne plus de temps par
exemple, qui vous donne plus d'amour par exemple, qui vous donne plus de satisfaction par
exemple, qui vous donne plus d'argent par exemple. Ainsi va la vie ! La vie donne à qui
donne !
L'argent est une énergie et l'énergie doit circuler. Lorsque l'énergie ne circule pas, elle ne se
renouvelle pas et crée des pannes. Tout argent qui passe dans notre main est un test de Dieu
qui veut voir comment nous allons le gérer afin de nous en confier davantage ou de ne plus
nous en donner. « À celui qui est fidèle dans les petites choses, il sera confié de grandes
choses. »
Aussi, les hommes de Dieu ont oublié de nous apprendre la prière de David. Lorsque nous
avons gagné, comme David, le plaisir de donner, nous pouvons en retour, face à chaque défi,
prier DIEU de se souvenir de notre générosité. Oh oui ! Pour ma santé, mon bonheur, la
réussite de mes enfants, ma prospérité, ma longévité, Seigneur, souviens-toi de ma générosité.
Oh oui ! Il faut être bête pour ne pas être généreux ! La générosité est le prix d'achat de la
liberté financière, mais aussi et en même temps de la santé, de la longévité, du bonheur, de
la sécurité, etc. Lorsque tu n’as pas l’habitude de donner, il est inutile que tu tendes la main
quand les difficultés arrivent.

4. La discipline de l'épargne : il y a des années de cela, à une époque où il n'y avait


pas encore de commerce et où existait encore le système de troc dans lequel chacun
échange ce qu'il a contre ce qu'il n'a pas, un monsieur fit une récolte exceptionnelle. Il en
consomma une bonne partie et échangea le reste avec une autre personne, contre ce
dont il avait besoin. Ainsi, cette récolte exceptionnelle fut entièrement consommée.
Au moment de semer pour la nouvelle campagne, il se rendit compte qu'il n’avait pas mis
de côté de quoi semer. Il ne put donc pas semer et, par conséquent, ne put pas récolter. Ainsi,
à moins d'un miracle de DIEU, il était désormais pauvre à vie. Voilà ce qui arrive à ceux qui
choisissent de tout consommer sans penser à mettre de côté de quoi semer pour pouvoir
récolter de nouveau.
L'épargne se définit comme une action volontaire qui consiste à mettre de côté une partie
de ses revenus dans le but de se constituer un capital qui va désormais travailler pour soi afin
qu'on puisse, par la suite, vivre sans travailler, vivre heureux, vivre longtemps et en bonne
santé.
Il est important de distinguer deux types d’épargne : l'épargne qui permet de constituer un
capital à investir et l'épargne appelée ‘’fonds de réserve'' qui permet de mettre de l'argent
de côté pour faire face à des dépenses imprévues. La première forme d'épargne n'enterre
pas un mort, n’achète pas de médicaments, ne paye pas la scolarité d'un enfant. La discipline
de l'épargne consiste à ne toucher l'épargne-capital que lorsqu'on a une opportunité
d'investissement. La discipline de l'épargne rend riche.
Un jour, dans le but d'enseigner l'arithmétique à ses élèves, un enseignant leur demanda
combien on obtiendra en mettant 25 francs de côté, chaque jour, pendant un an. Personne
ne put donner la réponse et il conclut que c'est pour cela qu'on a besoin de l’arithmétique
pour pouvoir calculer.
Un de ces élèves, financièrement intelligent, décida de passer à l'action et commença par
mettre de côté, chaque jour, une partie de son argent de poche. Par la discipline de l'épargne,
cet enfant est aujourd’hui si riche qu’il n'a plus besoin de son salaire pour vivre. Ainsi,
contrairement au paysan qui consomma toute sa production, cet élève sut, chaque fois,
mettre de côté la nouvelle semence. Résultat : il a obtenu la liberté financière et est devenu
riche et très riche.
À chacun de nous donc de décider s'il veut continuer par être comme ce paysan vorace ou
s’il veut changer pour être désormais comme cet élève intelligent et sage. Une chose est sûre
et certaine : la discipline de l'épargne rendra toujours riche et donnera toujours la liberté
financière totale et permanente.
5. L'art de faire travailler l'argent pour soi : dans plusieurs enseignements sur
l'argent, on peut lire qu'un salarié ne peut jamais devenir riche : c'est un gros
mensonge ! Un salarié qui, comme notre paysan, consomme tout son argent ne connaîtra
jamais la richesse. En revanche, celui qui travaille dans le but d'avoir des revenus pour
épargner, constituer un capital et faire travailler son capital connaîtra la richesse et la
liberté financière.
Lorsque je parle d'investissement, je parle de la possibilité pour l'être humain de déposer ses
ressources financières de manière à pouvoir obtenir un revenu périodique lui permettant de
vivre et bien vivre. Ainsi, une personne qui a des investissements peut vivre des revenus de
son investissement, paisiblement, longuement. Bien des parents ont laissé des investissements
qui font vivre leurs enfants sans que ces derniers soient obligés de travailler.
Nous allons partir d'un exemple simple pour vous expliquer. Imaginez que je travaille pour
avoir un revenu dans lequel je prends une partie pour acheter des poules qui pondent des
œufs que je vends pour avoir de nouveaux revenus. Ces poules me garantissent des œufs et
donc des revenus. Seulement, pour que je puisse atteindre la liberté financière, il me faudra
trois choses.
a) Il faudra que l'entretien de ces poules ne me coûte pas plus que la valeur des œufs
qu’elles pondent. Autrement dit, je dois prendre des risques mesurés pour ce dans
quoi je mets mon argent. En matière d'investissement, il faut surtout écouter son
cœur et non sa tête qui tend à courir dès qu’on fait miroiter devant lui beaucoup de
gains.
b) Il faudra éviter de vendre la poule en détruisant le capital, car, s'il n'y a plus de
poule, il n'y aura plus d’œufs non plus.

c) La poule ne pouvant pas pondre à tout moment, il faudra également diversifier ses
investissements afin qu'au moment où la poule ne pond pas, je puisse vivre des
revenus des autres investissements.

6. L'éducation financière : dans la parabole des talents, on a l'impression que Dieu ne


nous a pas créés égaux. Or, Dieu nous a bel et bien créés égaux en tout et pour tout. Ce
qui s'est passé est que chacun de nous a choisi un chemin différent.
Pendant que certains ont choisi la transformation permanente qui augmente chaque fois
leur valeur, en investissant, pour ainsi dire, dans leur être intérieur, d'autres ont, par leur refus
de formation, perdu progressivement leur valeur. Voilà pourquoi dans la parabole des
talents, il y a une différence dans la valeur que Dieu attribue à chacun d'eux.
Les petits poussins sont vendus au même prix, mais plus tard, ils ont une valeur différente. Il
en va ainsi de chacun. Dieu va nous donner le temps et de l’argent, mais c'est ce que nous
allons en faire qui nous rendra riche et nous donnera la liberté financière.
Apprendre à utiliser son temps et son argent est le seul chemin qui permet de devenir riche
et de gagner la liberté financière.

Coach Patrick Armand POGNON

Professeur Émérite en Coaching Intégral


Président Recteur de l’Université du Coaching Intégral
Président de l’Association FIAD-Monde
Président de l’Ordre des Coachs en Développement Intégral
Président Directeur Général d’ATQM SA

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